| Carnet de bord de Mars 2015 | Partager sur Facebook |
Je me présente comme toujours un peu en avance, et pas pour rien ce coup ci puisque je serais pris à l'heure.
Ici on ne touche à rien, et on ne peu pas récuperer les europes à l'exterieur, du coup je demande à ce qu'on me les laisse à l'arrière et fil me vautrer à la machine à café.
Mais finalement je vais devoir finir par sortir, il y a deux type, en "jogging-claquettes" qui prennent leurs café, mais qui n'ont semble t'il pas pensé à la douche depuis plusieurs jours...
Bref je ne tiens pas, ça brûle les yeux, à tel point que même la tapisserie commence à se décoller dans les coins!
Il est 8h30 quand je fou le camp d'ici, en direction de Landiras, 45 minutes en dessous de Bordeaux pour y effectuer ma première ramasse...
Enfin 45 minutes c'est le temps donné dans une nuit de samedi à dimanche hein, parce que comme d'habitude ça bouchonne à Bordeaux, et qui plus est les travaux s'en mêlent!
J'arrive finalement à 10h, en même temps qu'un containers que j'ai suivi de près sur les derniers kilomètres, et qui me semblait avoir les pneu bien écrasés par moment...
Normal me dirait vous, il vient vider 29 tonnes de coco en provenance des Dom-Tom, avec un ensemble équipé en hydraulique pour benner tout ça, qui avoisine d'après le chauffeur les 17 tonnes à vide!
Cherchez l'erreur...
Ici je prend 19 palettes de terreau, ce qui me laissera tout juste mes 5 mètres demandés pour la deuxième ramasse.
Le cariste est cool et me descend mes europes, tout en prenant celles que je lui doit, et me voilà à nouveau à les ranger pendant que ce dernier me charge...
Il est 11h quand je repars, avec 16 tonnes sur l'avant, mais surtout avec un gros coup de coeur pour cette ville!
C'est magnifique ici, les rues sont étroites, les anciens commerce affichent encore fièrement leurs anciennes publicités en peinture, toutes les maisons sont jaunes et typiques, ça sent vraiment le soleil, même si il pleut!
Comme quoi on dit la Bretagne mais...
La deuxième se trouve à Saint Germain Du Puch, patelin paumé entre Plouc-city et Pecno-land, bref au milieu de nul part, et à une heure d'ici.
Mais ce patelin ferait plutôt l'objet d'un coup de gueule par contre, avec ses chicanes et ses rond points tellement petit qu'il n'y a dautres solutions que de monter la semi dessus...
Donc clairement les camions ne sont pas les bienvenus, mais par contre ils ont quand même fait une zone indus de l'autre côté du bled!
J'y arrive pendant l'heure de midi, et tout le monde est à table, car oui messieurs dames, logiquement quand on à un métier "normal" on à aussi des horaires pour manger...
Quel beau métier on fait n'est ce pas?
Ils ouvrent à 13h30 finalement et la je découvre la nature de mon chargement, du mobilier de restauration en inox, à charger meubles par meubles...
Mais ici les types sont joyeux et pas manchot, et en 45 minutes on plis tout ça...
Je reprend donc la route direction Bordeaux, puis enfin vers la Bretagne, et plus précisement le 35 ou je dois vider demain à 8h.
Je remonte par Niort, encore une fois à une vitesse de tortue, et m'arrête faire ma coupure et prendre ma douche à l'aire du Poitou-Charente.
De là je n'aurai plus qu'a passer Nantes et Rennes sans encombre, pour me poser dans la zone industrielle de Saint Gilles, face à mon client.