FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2015 Partager sur Facebook
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  • Saint pol de leon
    prêt à partir
    dans le ferry
  • Lundi 2 Mars 2015
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    72h pétante de coupure, pas plus, c'est ce qui m'a été alloué ce weekend...
    J'ai eu mon programme sur les coups de 11h ce matin, et ça n'a comment dire, rien de changeant!
    Comme prévu mes affaires sont en place, la bouffe au frais, et je me trouve même 15 minutes pour manger avant de commencer.


    La semie est accroché, il est 13h30 et les ramasses sont validées par l’expéditeur, et ça commence à 15 kilomètres d'ici, dans un dépôt de légumes ou m'y attendent déjà une douzaine de palettes prêtes à partir, toutes avec des destinations différentes, des formats différents, et surtout avec un choux de calibre différent...


    Mais pas de prise de tête, je dois refaire ma semie entière avant de monter au ferry, alors je charge comme ça vient, à ma sauce, pour tout simplement essayer de finir droit.
    Puis le téléphone sonne, je dois trouver le mec qui s'occupe d'une variété de choux fleurs, pour savoir combien de palette il peut me fournir, là, tout de suite, et croyez moi rien que pour mettre la main sur ce fameux type c'est la croix et la banière, alors me voilà à questionner tout le monde pour savoir si quelqu'un aurait vu un mec que je n'ai moi même jamais vu...
    Au final il m'en fourgue tout de même dix, et me voilà parti chez notre expéditeur habituel, pour tout vider et refaire le chargement le temps de poser 45 minutes...


    Il est 15h50 quand je quitte le quai, le frigo sur 4 degrés, en continu bien sur puisqu'il y a de la marchandise fragile, et en avant Guingamp direction le ferry.
    Comme d'hab il faut que ça passe en 4h30, non pas que je risque de rater le ferry, mais pour avoir mes 11h de coupure en sortant demain matin, ce qui sans ça me ferait foirer mon timming et perdre toute marge de temps jusqu'à mercredi matin au moins...


    Je ne vous fais pas d’éternel roman sur cette magnifique Nationale 12 qui mène notre pays au votre qui est la France, car de toute façon comme vous l'avez bien compris je ne serais en aucun objectif sur la beauté du paysage, comme à chaque fois que je pose les gommards en Gaule...
    S'en suivra sortie de Bretagne la ville d'Avranches, puis cette si vallonnée A84 qui me délaissera arrivé à Caen, ou comme d'habitude je met le cap à bâbord, direction la manche...
    Il est 20h15 quand je passe le contrôle d'immigration, ne me reste qu'à laissé couler sur le parking, et à attendre que temps se passe...

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  • rade de Portsmouth
    zone industrielle
    donnez moi une bombe!
  • Mardi 3 Mars 2015
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    C'est reparti pour un tour!
    Pour ne pas changer une équipe qui gagne, c'est à peine sorti du ferry que je vais à la rencontre des bouchons, dès mon arrivée sur la 4voies, et ce comme d'habitude pour y perdre une petite heure...


    C'est une fois débarrassé de ces infectes ralentissement que je peux enfin mettre la gomme, sur l'A34 direction le Nord, mais ce ne sera que de courte durée puisque ces derniers vont ressurgir au niveau d'Oxford, mais là changement de stratégie, plutôt que de perdre des heures à rouler au pas je me pose sur le premier parking venu pour 45 minutes, le temps que l'heure de pointe soit passée...


    Et j'ai bien fais, de toute façon d'ici je pourrais atteindre mon premier client en moins de 4h30, et c'est la seule chose pressante au programme aujourd'hui, pour la suite on verra plus tard...
    Oxford est donc passé et j'enquille la M40 jusqu'à Birmingham, ville servant à rendre fou chaque chauffeur qui y passe, et désigné comme roulette Russe par tout les habitués qui l'emprunte!
    Et aujourd'hui c'est jour de chance et je parviens à me faufiler sur la M6 avec rapidité et fluidité, et ce jusqu'à Preston ou je pourrais enfin souffler après avoir passé les deux checkpoint de la vosa sans me faire arrêter.


    Il ne me faudra pas 10 minutes pour poser mes 10 palettes chez ce client toujours aussi efficace, mais devenu bien tristounet, depuis qu'il à déménagé au profit d'un bâtiment dis fois plus petit, et qu'il a viré la moitié de son personnel...
    Enfin après tout, c'est le bisness comme on dit...
    Reparti de là il faut du coup que je fasse une seconde coupure pour atteindre mes 9h de volant, puisque j'en avais à peine 2h quand j'ai fais ma première coupure, et ce sera donc dans une zone industrielle inoccupée repérée en arrivant que je vais la faire.
    Drôle de façon d’ailleurs ici de délimiter les zones, qu'elles soient industrielles ou commerciales, on y trouve souvent un joli mur en pierre de part et d'autre de l'accès...


    Et ça doit coûter bonbon, quoi de plus normal me dirait vous pour des zones à l'abandon...
    De la je rejoins la M6, toujours vers le nord puisque j'ai 3 clients à poser à Glasgow demain matin, seulement vu les bouchons je n'arriverais pas à m'y rendre avec mes 9h...
    Je sors donc 1h avant Glasgow, du côté de Lanark ou j'y ai eu repéré des parking, mais c'est la poisse car après 30 minutes à longer l'autoroute sur la nationale pas moyen de trouver une place.
    Les 9h de volant sonnent, la 10ème est entamée, ne me reste plus qu'à pousser jusqu'au bout avec cette dernière et me voilà en coupure au abords du marché, pour changer...

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  • arrivée au marché
    the last one!
    scotish color!
    bonne nuit
  • Mercredi 4 Mars 2015
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    3h40, c'est pas une heure pour commencer moi je dis!
    Mais il faut y aller, malgré ce froid de canard, et ce vent du diable qui ma secoué la cabine toute la nuit!
    J'en ai trois à faire dans le marché, un avec plusieurs palettes et les deux autres avec une seule.
    Ne connaissant pas les horaires de mes gugus j'ai mis les deux clients avec une seule palettes à l'arrière comme ça peut importe leurs ordre d'ouverture, je n'en aurais que deux à déplacer maxi.


    Et ça va pas louper c'est celui qui en à le plus qui est déjà ouvert, alors on pose le tranpal au cul et n'ayant pas vidé grand chose il me descend mes deux palettes qui ne sont pas pour lui, prend sa came et me les repose dedans.
    Je les laisse au cul, mais en longueur pour pouvoir les sangler, ce qui fait que je n'aurais pas besoin de prendre de transpal chez les deux clients suivant.
    Clients qui sont voisin d'ailleurs, le premier ouvrira à 4h, acceptant de prendre la palette du voisin si je me vide tout seul, le temps qu'il prépare son stand. No soucis, deux coup de fourche et je quitte Glasgow à 4h15...


    Mais du coup j'ai fais plus vite que je ne pensais, je me pose alors tranquillement à 80km/h pour rejoindre mon 4éme client sur Edinburgh, qui lui par contre contrairement aux autres dispose d'un quai...
    Il est 5h15 quand c'est loché, ne me reste plus qu'à grimper 1h plus au nord à Cupar, pour y déposer tout le reste.
    Ça ouvre à 7h, et j'ai donc 45 minutes d'avance, ce qui me laissera le temps de prendre une douche et de calculer mon temps pour redescendre et pour prévenir mon affréteur pour le ferry à réserver.


    Comme prévu à 7h la lumière du quai passe au rouge, et 40 minutes plus tard je reprend la route, direction Motherwell, petit patelin entre Livingston et Glasgow.
    Seul hic, je me retrouve à passer Edinburgh entre 8h et 9h et comme toujours dans ce pays, ça ne loupe pas, ce sera dans les bouchons...
    J'arrive tout de même à me mettre à quai à 9h15 pour charger, et ça ne va pas traîner...
    C'est limite trop beau non? Se faire 6 clients en 5h sans encombre, avec 3h30 de volant dans un pays ou rien est prévisible!
    C'est surement pour ça que ça va foirer en fait, je suis chargé depuis 9h40, et il est déjà 11h10 quand je fou le camp avec les fameux papiers...
    Résultat la descente que j'avais jugé "easy" pour le ferry de demain matin se retrouve tendu comme un string!


    Pour faire simple j'ai 720 kilomètres à faire, un repos journalier à poser, et 20h pour le faire.
    Du coup j'hésite, sois je prend toutes mes heures de volant aujourd'hui, ce qui implique de couper 45 minutes, ce qui me forcerait à ne pas faire 11h cette nuit, soit je joue les malins ( ou le con, c'est suivant le résultat) et je pousse mes 4h30 au max, je coupe 11h, et je prie pour passer le reste sans coupure demain matin...
    Mais, car il y a toujours un mais, il ne faut pas que ça me fasse commencer trop tôt demain, car je compte bien arriver à Rennes en un disque...


    Vous avez suivi? non? normal, je crois que je m'y suis perdu aussi...
    Mais si il y a bien un truc qui me tiens en forme dans ce métier c'est le challenge, alors j'opte pour la solution "du malin" et fais feu direction le sud avec mes 8 petites tonnes dans la semie...
    J'envisage de chopper la sortie 15 sur la M6 à Stafford, car je sais que de là je descend aisément sur Portsmouth si je n'ai pas de déviation importante, et il y a un parking à 200 mètres une fois la sortie prise.


    Mais on ne peu pas gagner à tout les coups, j'ai pourtant vu les panneaux Lancaster, Carlisle et Preston passer à vive allure, il me manquera 3 ou 4 minutes pour atteindre ma sortie, et comme chez nous il est forbiden de dépasser, je me résigne à me poser au service de Stafford, 5 kilomètres avant ma sortie envisagée au départ, pour une nuit à 18 livres, le cul au bord de l'autoroute, avec un petit 4h28 de volant...

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  • elle n'est pas belle la vie?
    flipper...
    ...et galak!
  • Jeudi 5 Mars 2015
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    Je me suis tout de même levé au bout de mes 9h de coupure, histoire de jeter un œil sur le trafic pour y repérer d'éventuelles fermetures, mais hormis une petite déviation de trois fois rien sur la M6 ça devrait aller.
    J'aurais mes 11h de coupure à 2h40 ( 3h40 en France) ce qui fait que si je démarre tout de suite j'aurais jusqu'à 18h40 pour rejoindre Rennes ce soir tout en restant sur la même amplitude, ce qui devrait suffire puisque je débarque à Caen à 15h.


    Mais avant de faire des plans sur la comète il faut déjà que je l'attrappe ce ferry, et en effet pas 10 minutes après mon départ, la M6 se ferme et je me retrouve sur la nationale, avec des panneaux peu rassurant affichant des largeurs limitées à 2m...
    Mais ça passe quand même, et plutôt rapidement, et c'est donc à fond que je descend sur la M42 qui conturne Birmingham pour prendre la direction du Sud Est par la M40.
    Je n'aurais finalement aucun soucis jusqu'au bout, et ça passera en 4h20 de volant, la pression retombe donc une fois le camion posé dans le ferry, en profitant d'une bonne douche, et des habituelles rencontres entre collègues.


    Le camion voit à peine la lumière du jour que la connexion satellite de l'elocom revient, et un message tombe, c'est le programme de demain, et clairement je peux d’ors et déjà lever le pied jusqu'à la fin de semaine.
    Du coup je ne pousse pas jusqu'à Rennes, et reste à l'aire du Mont Saint Michel à Avranches sur l'A84 pour passer la nuit..

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  • on a rigolé, mais rigolé...
    cousins!
    ouistreham
    les grevistes!
    la semaine prochaine il sera.... Blanc!
  • Vendredi 6 Mars 2015
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    C'est donc tout tranquillement que je quitte mon aire de repos ce matin pour me rendre à la STEF Inter de Rennes ou j'ai rendez vous à 8h.
    Comme toujours je me présente un peu en avance mais j'y trouve porte close, et ce n'est qu'a 8h10 que le personnel apparaît enfin, prenant bien sur le temps de prendre le café avant de commencer...


    Qu'à cela ne tienne, moi et un autre chauffeur venu livrer, décidons nous aussi de se prendre un café, mais à 8h25 le cariste va venir nous voir en nous disant qu'il serait tant je cite "de sortir les mains des poches et de commencer à bosser"...
    On à rit, qu'est ce qu'on a rit, un comble non?


    Une fois attaqué ça va plutôt vite, et vers 9h je quitte les lieux en direction de la Mayenne, pour effectuer deux ramasses sur la limite 35-53.
    J'ai rendez vous à 10h à  la première puis 12h à la seconde, mais il ne sera que 11h quand je fermerais les portes pour de bon, le frigo sur -25°...
    Je n'embarque que demain à Caen, le relais que je devais effectuer ayant été annulé, j'ai donc tout mon temps et décide de descendre chez nos cousins de Laval pour y faire les pleins à ras bord et laver...


    A 13h je fou le camps, direction le Calvados, le tout par la route "touristique", par Mayenne...
    Je m'octroie même un café à Moulay, petit bled sympa à l'entrée de Mayenne, puis poursuis mon chemin, par Flers, puis Falaise, en gardant la nationale tout du long...
    Je passe faire du Fioul à L'AS24 de Caen, puis fil tout doux jusqu'au port, ou je m'y pose à 15h30.


    Je pensais avoir fini ma journée, mais le gardien me prévient que la grève qui est en court et qui a annulé les ferry sur ce port depuis hier, risquait d'être reconduite demain...
    Et en effet, à 19h le téléphone sonne, le ferry et dérouté à Cherbourg demain matin, et j'ai un collègue au centre routier de Caen qui a ses cartes gasoil qui ne marchent pas, résultat j'y vais, et décide d'y rester passer la nuit, autour d'un bon repas et de folles parties de baby-foot.

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  • arrivée à Cherbourg
    embarquement!
    m25
    la blague!
  • Samedi 7 Mars 2015
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    Se lever à 5h00 un samedi quand c'est pour rentrer ça va, mais là pour aller au ferry ça ne vend pas du rêve, d'autant plus que comme la plupart maintenant, le centre routier non content de vous prendre votre pognon le vendredi soir, ne prendra pas la peine d'ouvrir le samedi matin...
    Du coup mes trois comparses et moi même prenons la route ventre vide, direction Cherbourg par la nationale 13, et décidons de nous arrêter à la Esso pour déjeuner...


    Je ne sais pas vous, mais moi je ne peux pas passer devant une station service Esso, sans avoir cette image avec laquelle j'ai grandis des 4 piaf dans le nid criant "Esssooooooo"!
    Mais c'est pas le tout de blaguer, il faut que qu'on y retourne, alors que le jour lui se lève à peine, avec un ciel magnifique, sans le moindre nuage, le weekend s'annonce charmant...
    Une fois encore me voilà rentrant sur un port, pour une nouvelle fois traverser la manche, mais cette fois sur une traversée peu commune, puisque que nous partons de Cherbourg, mais arriverons tout de même à Portsmouth comme initialement prévu.


    Ça y est, je suis sur le sol Britannique, près à nouveau à passer un autre weekend ici, sans que cela me fasse le moindre effet...
    Quand je repense à mes premiers tours, ou je sortais du ferry avec la trouille, sans savoir comment j'allais gérer un weekend là bas, et quand je vois qu'aujourd'hui j'y vais comme si j'allais acheter du pain, je me dis parfois que j'en ai peut être fait assez, ou du moins trop régulièrement...


    Du coup c'est sans la moindre envie ou ambition que je fil direction le Nord Est, par la A3 tout d'abord pour rejoindre Londres, puis par la A1, direction Grantham ou je vide demain matin...
    Je pousse mon amplitude au max, et fini à 20 minutes de mon client sur un lay bay, la cabine secouée par chaque véhicule qui passe, mais voyons le bon côté des choses ça me bercera...

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  • la dernière livraison de la semaine
  • Dimanche 8 Mars 2015
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    Vision d'horreur ce matin en mettant le contact, la jauge de carburant est au mini, le voyant de réserve est allumé, je suis à sec...
    La question reste sur le procédé, j'ai eu peur à un moment qu'ils aient percé mon réservoir, mais non, ils ont tout simplement sauté "proprement" les antivols, ne me laissant plus rien sur les 1000 litres que je devais avoir dedans...


    Action réaction je sors la torche, il me reste un fond dans le grand, et il y à le trusk stop de Costelworth qui prend les cartes AS24, et ils se trouve à 2 pas de mon client, ne reste qu'à espérer que je ne déjauge pas, là ce serait moins drôle...
    Faut pas non plus que je loupe mon rendez vous, la dernière fois qu'un collègue est arrivé 30 minutes en retard il est resté 2 jours sur place pour avoir un nouveau rendez vous...
    Je calcul vite fait, il y a 300kms pour descendre au ferry, à vide je devrais tourner aux alentours de 25 litres aux 100, c'est décidé au prix du gasoil ici je balance 75 litres dans chaque réservoirs, et fonce à ma livraison...


    Ici on tombe encore dans l’excès de zel, puisque que bien sur en plus des chaussures de sécu et du gilet pour traverser le parking, on me prendra mes clefs une fois à quai, mais on me mettra aussi un cadenas sur ma main rouge, ce qui rend donc inutile de me prendre les clefs...
    Par contre il n'y a pas d’accès aux quais, donc il faut que je descende mes grilles et ma barre de la hauteur de la semie jusqu'au sol, mais là me direz vous rien de dangereux... blaireaux!
    Ah oui puis la sécurité c'est bien, mais la qualité c'est autre chose, ici on passe entre 1h et 4h pour vider, du surgelé donc, mais le frigo doit être éteint dès que nous sommes à quai, fortiche les rosbeefs non?


    Au final pour moi ça va prendre 1h30, et me voilà rebroussant chemin, dégoût par ce tour merdique qui coûte un bras, direction Portsmouth ou je charge demain après avoir coupé 24h.
    Je m'arrête au dernier service de la A1(M) pour prendre une douche et rejoins donc une fois de plus une zone pourrave près du port, blasé...

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  • pas de plaque, pas d'emmerdes!
    chacun son tour!
    le cadenas
    passe partout!
  • Lundi 9 Mars 2015
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    Petite journée qui s'annonce pour aujourd'hui, puisque je ne peux commencer qu'à midi, à la fin de mes 24h.
    J'étais censé charger sur Portsmouth, mais le programme à changé, et je dois maintenant me rendre à une heure d'ici, dans le centre ville de Poole, avec un rendez vous à midi!
    C'est donc non content de savoir que je quitte ce pays de fou ce soir, que je m'en vais direction l'ouest sur la M27, puis sur la A31 pour enfin rejoindre les petites routes de campagnes jusqu'au centre de Poole.
    C'est avec une heure de retard que je me présente avec le plus focus des sourires au gardien, qui clairement s'en tape puisqu'il est occupé à faire un badge à chaque personnes du nouvel arrivage de Polonais destiné à bosser ici.
    Ici c'est un peu spécial, enfin surtout n'importe quoi, car une fois enregistré au gardien je me vois attribué le quai numéro un, duquel une fois le camion posé je me rend au bureau.
    Le réceptionnaire est Italien, donc en Angleterre, et parle très bien Français, mais comme je l'aime pas je lui parle à chaque fois en Espagnol...
    Lui ça l'emmerde et moi ça me fait mon sourire du jour, que demande le peuple!
    Je fournis donc à notre multi-langues le plomb que m'a donné le gardien, et en échange j’écope d'un cadenas à mettre sur ma main rouge, et j'inserts la clé de ce dernier dans un boitier dans le mur pour actionner l’électricité qui permettra au cariste de mettre le pont en place!
    C'est officiel messieurs dames, aujourd'hui appelez moi passe partout!
    Une fois tout cela en place vous êtes d'accord avec moi, le camion ne peut plus bouger, mais non je vais donc encore au bureau pour cette fois donner mes clés et mon CMR, pour en plus aller me cloîtrer dans une pièce avec le gardien pour la durée du chargement.
    Me voilà donc assis pendant deux heures à regarder un gros porc se curer le nez, face à une fontaine à eau sans gobelets, sans toilettes, et sans pouvoir aller fumer...
    Les portes sont plombées, mes papiers faits, je peux enfin prendre la direction du ferry, qui se prendra à 20h à Portsmouth, pour débarquer à Saint Malo demain matin...

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  • ohhh! un avion!
    Ma bro!
    on se fait une petite plage?
    la corvée
    en famille!
  • Mardi 10 Mars 2015
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    Maudit ferry...
    Autant cette traversée qui est la plus longue est forte agréable vu le temps de sommeil possible, autant le bateau de cette nuit (Le Bretagne) est à mon sens une horreur...
    Et encore je suis jeune, ce qui n'es pas le cas de la majorité des touristes Anglais qui viennent en France, car ce ferry est un vrai labyrinthe mais tout en hauteur.
    C'est donc avec des escaliers plus qu'à pic, et des ascenseur en panne la majorité du temps, que j'ai garé le camion au pont trois, duquel je n'ai pu atteindre l'escalier qui mène à ma chambre puisque que clairement dans ce ferry seul les anorexiques peuvent circuler entre les véhicule.
    Je suis donc remonté au pont six pour traverser tout le ferry pour changer d'escalier et descendre au pont un, qui se situe sous les garages, au niveau de la salle des machines...
    Je vous passe donc le bruit sourd des moteurs pendant la nuit et l'odeur d'huile cramée...
    Je remonte donc au pont sept pour manger, au huit pour fumer, puis je redescend au un pour me doucher et dormir...
    Et là pas d'eau chaude, je remonte donc au six à l'information pour avoir une autre cabine, et la l'hôtesse semble consternée que nous soyons au un, puisque qu'il a été demandé aux ports de ne plus nous y mettre quand on fait nos tickets...
    Mais sa chef n'est pas du même avis " les frets c'est en bas", car oui sur un ferry si vous êtes un touriste anglais vous êtes un roi, si vous routier vous êtes un fret, sympa non?
    Donc comme ça c'est clair, les clébards c'est dans la cale!
    Au final je quitte la rafiot pourrave à 8h30 sur le port de Saint Malo, et fonce bien heureux direction mon Finistère...
    Je dois descendre à Rosporden à la maison mère pour vider mon complet qui y sera stocké, puis pour y prendre un nouvel antivol pour mon réservoir et un bouchon, puis bien sur comme d'habitude y faire les pleins et laver...
    J'y arrive sur les coups de 11h, le temps de faire tout mon train train et il est déjà 13h30 et comme à mon habitude j'ai encore trop traîné sur la piste de lavage, ce qui me vaudra un ramadan surprise ce midi, puisque je fil tout schuss charger sur Vannes.
    J'ai rendez vous à 15h, et comme tout bon chauffeur bien professionnel ( si si j'insiste) je m'y présente à 14h45, la came est prête ça ne va pas traîner!
    Le temps de poser mes 33 europes au sol et de prendre une bonne douche ( ma fois très propre!) et il est 16h, et je repars avec mon complet de produits frais en direction de la base Inter-merdier du 37, à Noyant De Tourraine...
    j'y ai rendez vous à 7h demain, et il faudrait donc que j'y sois à 20h ce soir pour caser une coupure de 11h, et ça tombe bien il faut 4h pour y aller...
    Je quitte donc la Bretonnie au profit de la Loire Atlantique et de cette superbe ville de Nantes à la circulation au combien fluide et aimable...
    Non je déconne, comme tout les jours c'est la merde, et comme tout les jours au même endroit!
    Cherchez pas, c'est comme partout, là ou il y a un radar, il y a un trouillard, et là ou trouillard il y a, tu peux être sur tu freineras!
    Mais le pire reste la sortie Poitiers ou je vais laisser de longues minutes avant de pouvoirs enfin rejoindre la route de Vallet, sur laquelle vu le temps perdu, je me permet de m'arrêter me faire un café à l'aire de repos du même nom...
    Bon heuuuu... un café, pas plus, car ici il y a plein de monsieur, qui ont l'air ma fois bien aimable, mais surtout qui ne demande qu'a rendre service...
    Chacun fait ce qu'il veut, mais j'aimerais quand même pouvoir aller pisser tranquille sans qu'un type mains dans les poches me suive jusqu'à la porte...
    De là je reprend la route puis sors à Cholet, ou je coupe par la zone commerciale, pour suivre Saumur par la nationale, pour enfin rejoindre Richelieu ou encore une fois la peur de prendre une prune m'empechera de me glisser dans les remparts vous faire des photos...
    Ne me reste qu'à laisser couler jusqu'à Noyant De Tourraine, ou je vais rejoindre le parking de la base, pour commencer au plus tard possible demain matin...

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  • Tetris
    Pont de Normandie
  • Mercredi 11 Mars 2015
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    Comme prévu la livraison s'est faite à 7h, comme d'habitude sans soucis car ici tout ce passe toujours bien...
    Avant on avait pour habitude de filer un coup de main pour vider, ce qui fait que les caristes nous payez le café et les croissants sur le temps gagné, mais c'est maintenant impossible puisque les chauffeurs n'ont plus accès à rien...
    Résultat je suis vide vers 7h30 et je recharge sur Angers, mais seulement cette après midi, donc j'ai tout mon temps pour jouer les touristes pour remonter par la nationale...
    Et je dois dire que c'est tout de même plus chatoyant que par l'A85, ici les patelins sont tous plus étroits les uns que les autres, et l'architecture est restée très anciennes, et les ruines aux abords de Chinon sont encore bien présentes...
    Je fini tout de même par prendre l'autoroute pour rejoindre Angers et me pose à l'aire des cossonières, pour y poser 3h de coupure, et surtout pour y descendre mes 33 palettes dans les coffres...
    La corvée est faite, le repas prit, je reprend le chemin de mon chargement avec de l'avance, en espérant pouvoir être pris plus tôt, mais au final je m'y poserais là aussi sur le parking.
    14h sonne et mon tour arrivent, et là c'est parti pour une grande partie de Tetris, car même si j'ai la chance de charger un complet, car ici la plupart du temps on y charge du détails, j'ai tout de même 15 palettes à prendre, ce qui ne pose pas de problèmes, mais aussi 3000 plantes à charger en vrac...
    Il nous faudra une bonne heure au total pour remplir ma semi de tout ce barda, et par la même occasion pour la salir au plus haut point.
    Je prend ma douche chez le client avant de partir, et file tout tranquillement sur Caen pour prendre le ferry de ce soir...
    Mais encore une fois le programme va changer, notre cher personnel navigant de la Brittany Ferries à encore décider de faire chier le monde, prétextant une prime puisque c'est derniers on du accrocher plus de camons que prévu cette année dans le ferry...
    et ça viendra se plaindre quand ça sera au chômage!
    Résultat je suis encore monté à Caen pour rien, il faut maintenant que je fil sur Dieppe pour le ferry de 4h demain matin, chose qui ne changera rien à mon planning, mais qui va tout simplement ruiner mon sommeil....

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  • Beurk!
    drole de statue
    so clean!
    ça c'est de l'arbre
  • Jeudi 12 Mars 2015
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    Il est 8h30 quand je débarque sur le port en ruine de New Haven, après avoir dormir 3h sur le port de Dieppe, puis 2h dans le ferry,  et donc avec les mêmes yeux qu'un albinos en plein soleil...
    Mais pas le temps de rester les deux pieds dans le même sabot, je rattrape la A23 puis la M23 direction Londres au plus vite, pour enfin rejoindre le ring de Londres...
    C'est un client que je n'ai jamais fait, mais heureusement parmi mes collègues de boulot il y en a qui ont bonne mémoire, et ses indications sont bonnes, je trouve bien mon client sur ma droite au bout de cette fameuse petite route, et le rond point me permettant de faire demi tour pour me trouver à main et lui aussi présent comme prévu...
    Ici c'est pas le genre de pépinières boueuse que j'ai l'habitude de trouver en Gb, ici tout est pavé, clean de chez clean, jusqu'au nom du client taillé à même la haie...
    Au final je vais attendre une heure que mon tour arrive, attendant qu'un Hollandais et un Espagnol vident leurs complet à vitesse grand V, y'a pas à dire, ça dépote ici!
    Après avoir pris une bonne suée à avoir contourné tout le bâtiment à contre main sur 200 mètres, je fourgues finalement ma verdure et m'en vais après avoir passé un bon coup de flotte et de raclette dans ma semi, le frigo mis sur zéro pour la faire sécher...
    J'étais censé redescendre en Belgique charger mais c'est le bordel sur Douvres, du coup changement de plan je dois charger demain matin en Cornouaille...
    Le seul truc c'est que si je charge à 8h demain je serais au ferry vers 10h, et devrais l'attendre jusqu'à 22h pour rentre samedi matin...
    Non pas que ça m'embête de rentrer samedi, mais autant bosser dans ce cas, et là ce n'est pas vraiment le cas!
    Du coup j'appelle à la boîte, et demande si je peux charger en fin de journée, je devrais pouvoir y arriver vers 17h15, on verra bien, en attendant la réponse je fonce tout debout!
    J'ai hésité longtemps pour l'itinéraire, vu qu'ils se jouent tous à quelques kilomètres près, et au final j'ai choisi de prendre la M3 qui descend vers le sud, puis de couper à travers pour rejoindre la M4.
    Je fais ma coupure au niveau de Swidon sur la M4, ou ici l’opulence fait face à la misère, puisque d'un côté de l'autoroute s'étend un immense bidonville, puis en face se trouve tout simplement la plus grosse concession Ferrari et Maseratti d'Angleterre...
    Au final je me pointe à l'heure prévue à North Tawton, par la fameuse route qui m'a coûté un feux arrière le mois dernier, et me fou à quai direct pour charger mes 25 tonnes en big bag en 45 minutes...
    De là je me refuse à couper à travers puisque la dernière fois j'ai mis 2h15 pour faire les 85kms qui mènent au port, et remonte sur Exeter pour prendre l'A38 qui me mènera au ferry, ou j'arriverai 30 minutes avant le départ...

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  • Vendredi 13 Mars 2015
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    Ce matin on sortira du ferry en retard, vu le nombres de voitures devant sortir avant et passer la douane plus que pointilleuse de Roscoff...
    Ayant 24h d'avance sur le programme, et comme le rendez vous de la livraison est prévu lundi, je fais mes pleins, lave l'ensemble, et fini ma matinée au garage...
    Il est midi est le weekend commence...

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  • Cléder
    Cléder
    the créneau!
    pause café
  • Lundi 16 Mars 2015
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    Comme d'habitude le repos hebdomadaire se passe, et il est 13h30 quand je raccroche une semi, prêt à attaquer la ramasse!
    Sauf qu'avant ça, je vais vider mes coffres, et mettre toutes mes europes dans la caisse avec le fenwick, plutôt que de les sortir chez chaque client, puisque pour une fois les choux fleurs seront chargés avec échanges palettes...


    La première se situe à Cléder, à 15 minutes du dépôt, et bien que nous ayons appelé avant de partir, et que l'on nous ai certifié que ce serait prêt dans 10 min, je resterais finalement une bonne heure à quai...
    Pour la deuxième elle se fera sur Saint Pol De Léon, ou j'en profiterais pour passer prendre les CMR qui sont arrivés à la boîte, pour ensuite filer à la dernière, qui se trouve à Lanmeur, sur la route touristique qui mène à la côte de granit rose...


    Il est 17h30 quand je quitte la dernière, et je reprend donc mon habituelle N12, puis comme à mon habitude bifurque après Saint Brieuc sur la N176, qui elle se dirige vers le nord...
    Bien décider à manger un morceau, je me pose 30 minutes à l'aire de Plélan, sur les places voitures afin que mon frigo ne gêne pas ceux qui dorment déjà, puis reprend la route pour poursuivre mon petit bonhomme de chemin...


    S'en suivra L'A84 jusqu'à Caen ou j'y doublerais mes fidèles compagnon de ferry, tous sans doute stressé par l'heure du ferry, mais je suis large, je pourrais aisément avoir celui de 23h...
    Mais je n'y vais pas, petit changement cette semaine puisque je reste sur la terre ferme, et prend donc la rocade sud de Caen direction Rouen, pour rejoindre l'A13...


    Le péage de Dozulé se passe et me voilà sur L'A29, en direction du pont de Normandie, et ce jusqu'à la sortie de Rouen ou je m’arrêterais  à l'aire de Blosc Mesnil poser 45 longues minutes...
    J'ai 6h40 de volant ici, ce qui clairement me permet de passer Lille et atteindre Rekkem si je prend mes 10h, mais ça ne me tente pas, je ne devrais pas avoir plus de 7h de volant demain.
    Rouen est passée et je fonce vers Amiens dans la solitude la plus totale, l'autoroute est déserte,  seul quelques Hollandais aux phares jaunes défient le noir de la nuit dans le sens de la descente...


    Arrivé à Amiens je garde l'autoroute jusqu'à la sortie Nord, ce qui me fait rattraper l'A1 par Albert et Bapaûme, et ça me fait du bien, ça me réveille un peu, puis ça ne roule pas si mal par ici, et encore une fois bien sûr c'est surtout gratuit...
    J'avais visé l'aire de Phalempin, mais il me manquera 5 minutes, tant pis, à Arras il n'y a pas de place, il ne me reste plus qu'à payer le parking dans la zone multimodale de Libercourt....  

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  • hoyer! hoyer! brave gens!
    toll collect!
  • Mardi 17 Mars 2015
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    La bonne surprise ce matin, en croisant Christophe, incontournable membre FDR venu faire son gasoil à la station, ce qui nous permettra de faire connaissance et de discuter une bonne demi heure avant qu'il ne reprenne la route...


    Je voulais lui payer un café, mais la station à fermé pour changement de patron ce matin, résultat la barrière du parking est ouverte, et ce dernier se retrouve gratuit, mais je repars sans douche...
    Il est 13h45 quand je reprend la direction de la Belgique après une bonne coupure de 11h, le tout sous un soleil radieux et un trafic dense, comme chaque jour sur l'A1.


    Ah mais je ne vous ai pas dis ou je vais? Ca tombe bien je vais attendre un peu, après tout à l'heure ou j'écris ces lignes je ne sais pas encore comment va se dérouler ma semaine, alors autant que vous le découvriez en temps et en heure...
    Je passe donc Lille sans utiliser le contournement, non pas que j'y fasse de la desserte, mais j'ai clairement pas envie de faire le tour, puis rejoins la frontière de Rekkem ou je ne m'arrête pas, puisque j'ai payé mon eurovignette sur internet avant de partir...


    De là je me pose sur la E17 sur la voie de droite, prenant mon mal en patience puisque que nombreux sont les tronçons ou il est interdit de doubler entre 6h et 19h,  le tout entouré du nombre affolant de containers portant des enseignes Belges sur les cabines, alors que leurs plaques elles nous font visiter toute l'europe de l'Est en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire...
    Je passe Gent à la régule, et ma consommation se décide enfin à chuter, car faire du Bretagne/Nord par la Normandie, croyez moi ça vous fait autant consommer un DAF que picoler un breton...


    C'est à Anvers que ça va merder comme d'habitude, puisque comme toujours ça bouchonne avant le tunnel, et malheureusement pour moi je ne prend pas la direction de Rotterdam ou le trafic est fluide, mais la direction de Eindhoven, ou je vais perdre une bonne heure à rouler au pas...
    Une fois Anvers passé c'est sur la E34 que je me trouve, route toute aussi plate que le reste du pays, avec des paysage tous aussi vide les uns que les autres, dommage, ça nous fera peu de photos pour aujourd'hui...


    Comme je n'ai pas d'impératif de livraison je m'arrête faire 30 minutes dans une station pour y prendre ma douche, qui d'aileurs est nickel chrome!
    Pour aller au toilette c'est 50 cent ici, mais que vous récupérez sur vos achats, par le bié d'un coupon distribué par la machinse qui se situe à l'entrée...
    C'est con, mais j'ai eu l'impression d'aller prendre le métro!
    Je pensais être embêté pour passer la ville productrice de nos DAF, mais hormis quelques ralentissements ça passe plutôt bien, et me voilà avec 4h de volant à l'entrée d'une zone industrielle regroupant toutes sortes de batîment de logistique se situant au nord de Venlo, dernière ville Hollandaise avant l'Allemagne...


    Ici c'est comme le Havre, c'est divisé en plusieurs secteurs, portant des nombres à 4 chiffres, et pour moi ce sera le 3028!
    A peine arrivé, aussitôt à quai, il faudra au final que je patiente un peu pour valider ma coupure de 45 minutes une fois la livraison faite, les papiers signés et les europes rangées en dessous, un succès!
    C'est ici que survient la partie la moins attrayante du parcours, car j'ai deux livraison à faire dans le marché de Cologne, mais je ne possède pas l'O.B.U, boitier servant à payer l'autoroute en Allemagne.
    Je pensais couper par le sud de Venlo pour descendre mais je ne sais pas ou je pourrais trouver une borne pour faire ma toll collect, du coup je reste en direction de Duisburg jusqu'à la frontière, ou je me gare tant bien que mal parmis les autres camions...


    J'ai trois trajet à payer en Allemagne pour aujourd'hui et demain, celui d'ici jusqu'à mes livraison, celui de mes livraisons jusqu'à mon rechargement, puis celui qui ira de mon rechargement à la frontière.
    Pour le dernier j'aurais pu attendre demain pour le faire, mais ne connaissant que peu la Boschmanie, je préfère profiter d'avoir une borne en ma possession pour tout faire tout de suite, même si je ne suis en aucun cas sur des heures auquelles je partirais de chaque points, car oui en plus de payer, il faut respecter les horaires donnés!


    Pour le trajet de ce soir aucun soucis, puisque j'y vais de ce pas, pour celui de cette nuit j'ai prévu de finir mon dernier client à 1h30, et pour demain, j'ai calculé de partir à 13h, on verra bien si ça colle!
    Ah oui j'oubliais, en plus d'avoir les horaires à respecter, il faut aussi respecter l'tinéraire imposé par la machine, sous peine de se faire arrêter, ce qui implique de rentrer son itinéraire à la sortie près lors du paiement de ce dernier, bref, un beau bordel quoi!
    C'est donc 10 minutes plus tard que je reprend le cerceau, mes 3 tickets en poche, direction Cologne à une bonne heure d'ici.


    J'ai pas mal de marge devant moi, du coup je me glisse à 80km/h sur la voie de droite par la A57, n'ayant pas envie de me casser la tête avec les limitations de vitesse et autres interdictions de dépasser...
    Il est finalement 21h quand je me présente chez mon premier client, qui n'a que 3 palettes, et qui n'était prévu qu'à 22h, mais ce dernier est déjà ouvert, il me prendra 45 minutes plus tard après avoir vidé un complet...


    il est 22h quand je me pointe chez le deuxième, initiallement prévu entre minuit et une heure, mais qui me prévient non sans hausser le ton que ça ne sera pas avant 2h...
    Pour finir il sera 2h45 quand je quitte le marché, le portefeuille allégé de 20 euros, et les europes dans la caisse puisque le dernier n'a pas voulu me les descendre.
    Ne me reste qu'à rejoindre Dusseldorf à grand pas, puisque j'ai payé le parcours de 1h30 à 3h30, et je quitterais finalement l'autoroute à 3h40 pour me poser chez mon client, en plein centre ville...

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  • Re-créneau
    vintage!
    Dusseldorf
    Frontière!
  • Mercredi 18 Mars 2015
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    12h45 et la coupure se termine, mais je vais devoir attendre encore un peu puisqu'il y a déjà un camion qui charge, un superbe MAN au kilométrage inconnu d'après le chauffeur, qui a le sourire aux lèvres en m’expliquant qu'il n'est pas bridé, et que son pigeonnier atteint les 120...
    S'en suivent quelques photos pour patienter puis viens mon tour, ici je charge du carton, ce qui ne fera pas mal à ma consommation pour redescendre!


    Le temps que notre Ukrainien charge tout, que la paperasse se fasse et 14h sonne, l'heure de fermeture ici comme on me l'avait annoncé hier, et me voilà traversant le centre ville de Dusseldorf en direction de l'autoroute.
    Pas besoin de prendre la Toll Collect puisque j'avais prévu mardi soir, sachant que ça fermé à 14h, j'avais opté pour un départ du client vers 13h,  ce qui me donnait 4h pour rejoindre la frontière Belge!
    J'ai donc jusqu'à 17h pour y aller, je suis large, il y a à peine 1h30 de route d'ici...
    Et si j'avais chargé avant me direz vous? Ben j'aurais attendu que 13h sonne, puisque j'avais calculé qu'en quittant Dusseldorf à 13h j'étais plus que large en temps pour respecter mon impératif de livraison de demain.


    Pas besoin non plus de prend ma vignette pour la Belgique, puisque là aussi j'avais prévu mardi en payant pour deux jours.
    Et en effet comme je pensais je ne suis pas lourd, c'est seulement avec 6 tonnes qu'une bonne heure plus tard je passe la frontière à Aachen, enfin la frontière, ce qu'il en reste puisque comme partout il ne reste plus rien, si ce n'est ces énormes parking pour camion.
    Les seuls points qui m'inquiète un peu sur le parcours sont Liège, Mons et Charleroi, ou les bouchons sont une habitudes, mais ça ne freinera qu'à Liège, au niveau de l'immense aéroport en bordure de l'autoroute...
    Je m'arrête une fois arrivé en France avec 4h de volant à l'aire de repos de Valenciennes pour une bonne douche, mais 30 minutes, pas plus, pas le temps de flâner aujourd'hui, et pas l'envie non plus d'ailleurs, j'aime quand c'est juste!


    De Valenciennes je suis Cambrai, puis arrive sur L'A1, ou je bifurque sur L'A29 direction Amiens, A29 que je vais tenir jusqu'à l'entrée de Rouen, ou d'ailleurs on peu enfin reprendre les bonnes vieilles habitudes puisque le pont Mathilde a enfin ré-ouvert, ce qui me fera arriver sur le rond point "aux vaches"
    Le rond point "Aux Vaches"? Tout simplement un rond point ou prennent la pose 5 vaches en plastiques, un habituel repère pour ceux qui expliquent une route sur Rouen!
    De là je rejoins l'A13 direction Caen, puis L'A28 qui descend vers Le Mans, ou je sortirais à la sortie 14, direction Bernay, petite ville ou je me pose à 22h45, pour tout juste 9h de coupure...

     

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  • classe!
    un James qui fini sa carière
    Pré En Pail
    Poseyyyy comme ils disent les djeun's!
  • Jeudi 19 Mars 2015
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    7h50 je passe le portail, mais pour mieux attendre encore une fois, car le camion qui a dormi derrière moi à tout simplement lui aussi chargé à Dusseldorf, sauf que je dormais encore quand il est passé pour charger, mais lui m'avait bien repéré, et à donc décidé de rentrer en avance ce matin...


    Apparemment c'est chose courante ici, de donner la même heure de rendez vous à plusieurs camions, alors qu'il n'y a qu'un cariste, qui lui bien sur ne cesse de pester dès le matin, et bien sur sur les chauffeurs, pas le cran de gueuler sur sa hiérarchie...
    Ben vas y gueule mon gros, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre, j'ai tout mon temps j'ai encore 9 jours à faire sur la route, alors ici ou ailleurs...


    il est 9h30 quand je décolle finalement, pour remonter sur Rouen, pour charger dans un dépôt logistique au bord de L'A13.
    Ici c'est l'inverse, on me propose le café, ma commande est déjà sur le quai, je propose de charger mais non, ici tout le monde croche dedans et avec bonne humeur!
    Je charge 32 palettes de papier pour une imprimerie, mais les palettes ne sont pas de taille standard ce qui fait qu'il me reste bien 30 cm entre les palettes et la cloisons de chaque côtés de la semi, ce qui ne me laissera pas le choix de rouler tout doux pour redescendre...


    Pas 30 minutes après me voilà de nouveau sur L'A28, direction Le Mans,  ou je vais m'arrêter 30 minutes à l'aire des Haras pour prendre une douche!
    Bon le concept n'est pas trop mal puisque qu'ils ont fait un coin spécial chauffeurs, avec des douches et des lavabos à part des toilettes normaux, sauf qu'apparemment les agents d'entretien ne savent pas qu'il faille passer les portes pour nettoyer derrière...
    C'est juste dégueulasse, merci les claquettes!
    De là je sors de l'autoroute pour rattraper Mayenne par la nationale, puis pour prendre la direction de Laval...


    Pour la livraison c'est dans une petite imprimerie en fin de vie, comme quasi toutes d'ailleurs, qui se trouve dans un bled paumé entre Mayenne et Laval, j'ai nommé Martigné Sur Mayenne!
    N'y allez pas pour la foule, il n'y a personne, et n'y allez pas non plus pour vous y balader en semi, il n'y a pas un virage, ou un rond point ou vous ne monterez pas sur les bordures!
    Pour la mise à quai pareil, c'est pas fait pour une semi, il faut lever le tracteur pour ne pas poser les béquilles et les coffres sur le rail du portail, mais pas trop, sinon c'est le pare choc arrière qui ruse le sol...


    Mais ici c'est pareil, c'est la bonne humeur qui prime, et c'est bien ça le plus important, et c'est sur les coups de 17h que je ferme les lourdes, apprenant que je n'ai rien à faire derrière pour l'instant ou plutôt que comme tout les vendredi, demain je vais charger des pommes, mais qu'ils n'ont rien trouvé pour m'occuper d'ici là!
    Je descend donc à 10 minutes d'ici, chez nos cousins de Laval pour faire les pleins, et passer une fois de plus une bonne heure à laver l'ensemble...


    Ne me reste qu'a trouver un coin entre Sablé Sur Sarthe et La Flèche pour couper cette nuit, et c'est finalement en plein centre de Sablé que je vais trouver mon bonheur avec un idyllique parking en contrebas...
    Un des avantages à rouler en hauteur!

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  • Vendredi 20 Mars 2015
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    On ne peut pas dire que la coupure ne soit pas bonne puisqu'il n'est que midi quand le programme tombe, et il s'annonce comment dire.... salé!
    J'ai 4 ramasses de pomme à faire, et le ferry à prendre ce soir pour une première livraison demain matin avant 9h en GB, donc déjà je suis fixé je ne peu pas me permettre de rater le ferry!
    J'ai tout de même un peu de chance puisqu'il n'y a que la première que je ne connais pas, et elle se trouve à 40 minutes d'ici, à Fougeré dans le 49!


    C'est vrai que c'est beau le pays d'Anjou hein, mais sérieux pas en semi quoi! Ou je sais pas moi qu'ils fassent pousser les pommes au bord de l'autoroute!
    Résultat je passe mes 5 derniers kilomètres à frôler les gouttières, à rouler à cheval dans le fossé dès que je croise quelqu'un, et pour finir pour arriver dans une ferme sans quai, sans gravillon ni béton, mais juste avec un vieux fenwick diesel trônant au milieu de la cours pleine de gadoue...


    Je vous passe donc l'état de mes godasse à ma descente du camion, et l'état de ce dernier que j'ai mis tant de temps à nettoyer hier, et fonce à ma deuxième ramasse, à Mareil sur Loir!
    Ici il y a un quai, mais faut pas se louper, il a du être conçue à une époque ou les semis n’existaient pas...
    5 palettes plus tard je roule vers la troisième, qui elle est bien plus civilisée, mais tout aussi paumé, puisqu'elle se trouve dans les bas fonds de crosmière, dans le 72!
    Ici je ressors tout puisqu'il à des palettes qui iront au tablier, puis charge à ma sauce selon les horaires de mes clients!


    La première demi heure est faite ici je peu aller à la dernière ramasse, à Villaines sous Malicorne, et comme sont nom l'indique c'est pas jojo, mais ici le client est terrible!
    C'est donc sur fond de blagues et autres conneries en out genre que je ressort les trois quart de la semi, puisqu'il faut rajouter de la came sur certaines palette puis en déplacer d'autres...
    J'en profite pour lui piquer sont fax pour envoyer ma feuille de frais et 17h30 arrive, il est temps que je dégage!


    Initialement je devais prendre le ferry à Caen à 23h pour arriver à Portsmouth à 7h demain, mais ça me faisait suer de me taper un  aller retour Portsmouth-Brighton pour revenir à Southampton, donc j'ai demandé à prendre le ferry à Dieppe demain matin, ce qui devrait me permettre de livrer vers 9h...
    Sauf que je ne pensais pas mettre autant de temps, et il faut que je sois à 22h au ferry pour avoir mes 11h de coupure en sortant demain, ce qui me laisse ni plus ni moins 4h30 pour monter...
    Et là je ne suis pas, mais alors pas sur du tout...


     C'est donc à toute berzingue que je me pose, encore sur l'A28, et ce jusqu'à Rouen, ou vais prendre la rocade sud, puis le pont qui nous fait surplomber le marché pour finir sur la si pentue A151 qui mène à Dieppe...
    Au final ça passera en 4h20, il est 21h50 quand je me pointe au gardien, jen'ai plus qu'à rejoindre les lignes du port, et à faire ma paperasse...

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  • collé serré
    débarquement
    big non?
  • Samedi 21 Mars 2015
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    Aujourd'hui ce n'est pas bien difficile, et ça tombe bien parce que je n'ai dormi que 3 heures sur le port, et je ne devrais pas en dormir plus de deux sur le ferry....
    C'est donc après avoir collé le camion à paroi du ferry les yeux vaseux à 5h du matin que je l'en ressort à 8h30 british time, pour faire feu direction Brighton, à pas 25 kms d'ici.
    Ce sera ma seule livraison sur les 10 que j'ai à faire qui sera faite aujourd'hui, et il ne me faudra pas 20 minutes pour poser mes palettes et m'enfuir direction Southampton, ou je vide demain, par le bord de mer...
    N'ayant pas besoin de toutes mes heures de volant demain je décide d'aller me poser à mon habituelle parking sur Portsmouth, au même endroit qu'il y a 15 jours, au mètres près, avec le même décors, et le même temps à tuer, le weekend s'annonce long...

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  • la tamise
    NL touch!
    britsh pub
    ça ne vaut pas les cabines rouges...
  • Dimanche 22 Mars 2015
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    C'est pas le tout mais il faut y aller!
    C'est donc après plus de 30 heures de coupure que je quitte le parking de mon supermarché sur les coup de 18h.
    J'aurais pu partir 30 minutes plus tard mais j'ai pour but de m'arrêter au service de Southampton prendre ma douche avant de commencer ma nuit.


    Une fois le bonhomme propre je reprend ma route, direction le centre ville de Southampton, ou je dois y déposer 1 palette à 19h...
    Mais je vais y trouver porte close, et d'après le voisin le client ne serait jamais là avant 20h, ça commence bien!
    Du coup je me fais un café et commence à tailler la bavette avec un chauffeur Espagnol de chez Cerezuela!
    Mais il n'a d'espagnol que le camion, ce dernier est Bulgare, mais lui à par contre décider d'y vivre, en Espagne!
    Il est comme moi, il fait un weekend sur deux, pour un salaire qui avoisine les 2500 euros, c'est peu certes, mais je m'attendais à pire...
    Par contre ne pas lui parler de Roumains ou Polonais, il le dit clairement il ne les aime pas, ce sont des travailleurs à bas prix comme il dit...
    Comme quoi, le racisme non plus n'a pas de frontière...


    La palette posée je fil sur l'exterieur de la ville, à 8 kilomètre d'ici, pour une livraison prévue à 20h, ou je m'y présente avec un quart d'heure de retard mais qu'importe, ici aussi c'est fermé, et il y a déjà la queue...
    J'en sortirais à 21h15, avec pour objectif de rejoindre le Covent Garden, marché le plus au centre de Londres, en plein milieu du quartier de Webminster pour 22h!
    Cherchez pas d'ici il faut 2h15, je suis clairement dans le jus!
    Mais rien ne garchera le plaisir de longer la tamise par un soir glacial, pas même le retard sur une tournée jugée "de merde" par certain, alors qu'il suffit juste de ne pas s'emballer pour que ça passe tout seul...


    Il est bien 23h30 quand je me deleste de 5 Livres au gardien, et me faufile parmis tout ces camions aux différentes nationalités pour acceder à mes deux clients...
    Minuit sonne et je me vois déjà quitter le centre ville, mais ce n'est que pour mieux y revenir plus tard, et reprend mon chemin parsemé de fermetures et autres travaux en tout genre!
    Je dois aller au Western, marché de primeurs et fleurs le plus à l'ouest de la ville, marché devant lequel je suis d'ailleurs passé pour acceder au premier, mais il était trop tôt!
    J'avais bien vu que la A4 était fermée dans ce sens tout à l'heure, donc quand c'est comme ça pas trop le choix, c'est warning, frein de park et on sort la carte...


    Finalement en ce faufilant aux travers des quartiers je parviens tout de même à rattrapper la M4 qui au bout de 10 kilomètres me laissera devant le marché!
    Ici c'est pareil, j'en ai deux à faire, sauf qu'ici il n'y a pas d'allée, mais un seul batîment, avec un sens de circulation, donc autant vous dire que ça bouchonne vite!
    D'autant plus que mon premier se trouve devant la borne ou tout le monde s'arrête pour payer avant de sortir, donc je me casse pas la tête, je n'ai qu'une palette pour lui, ce sera frein de park en plein milieu...


    Le deuxième est aussi vite fait, je paie ma dette de 2 livres à la borne puis me dirige vers la sortie...
    Mais comme toujours certains n'étant pas habitué, ne savent pas qu'il faut payer à la borne, resultat je me trouve au cul d'un camion bloqué à la barrière, à qui il faudra expliquer le système!
    Le temps que ce dernier aille payer, me permettra de contempler tout ces camions plus décorés les uns que les autres, ainsi que le grand défilé de bavettes Stiholt et autres feux Danois en tout genres...


    Le passage libéré je prend la direction du nord de Londres, pour un dernier marché, le Spitalfield, c'est donc à coup de A40 et de A12 que 40 minutes plus tard je rentre dedans, sans lâcher un rond par contre, mais pas sans appréhenssion à la vue de la foule qui se trame déjà ici à cette heure ci.
    Quand c'est comme ça il n'y a pas 36 solutions, on fou le camions dans un coin, et on va chercher ses cleitns à pied!
    L'astuce c'est de descendre en premier les palettes qui ne sont pas pour le client qui s'est présenté en premier, et il ne peut refuser si il veut les siennes ( à moins qu'il y en est 10 bien sur) mais là avec une palette chacun, je me sers donc du transpal du premier pour aller livrer mon deuxième dans les halles...


    Bilan des opérations, un fenwick, un transpal, et deux clients de fait!
    Je sors du marché et me stoppe aussitôt, j'ai 4h20 de volant depuis Southampton, je pose 30 minutes le temps de manger au bord de la route...
    Me reste le dernier à faire, à Southend On Sea, à 1h de volant d'ici environ, au bord de l'eau!
    Je devrais y être pour 3h30, pour une livraison à 5h, mais connaissans l'engin je ne me fais pas d'illusion, il ne sera jamais à l'heure!


    Donc arrivé sur place je me vautre dans la couchette, je verrai bien quand il viendra frapper...
    et il est 7h quand ce papy, marchand de pommes d'amour sur les fêtes forraines deigne venir, et me prend mes 4 dernières palettes en 10 minutes.
    En temps normal je serais resté finir ma coupure ici, sur place, mais la j'ai encore des heures pour bouger, et je ne recharge que tard ce soir, donc je vais me poser 15 minutes plus loin à l'exterieur de la ville pour faire 9h, avec en prime une 3h de validée...
    J'aurais pu rouler deux heures encore, mais je me les garde ça pour ce soir...

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  • Dartford
    la tamise vu du dartford
    le vide complet
  • Lundi 23 Mars 2015
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    C'est reparti, les 9h de coupure sont faites, je peux enfin reprendre la route pour aller charger sur le port de Portsmouth.
    J'y ai rendez vous à 20h, du coup je rejoins Londres à 80km/h, et emprunte le Dartford à l'heure de pointe, ou je vais d'ailleurs être surpris de voir à quel point la circulation et fluide depuis qu'ils ont supprimé le péage.


    Ma fois pour une fois qu'ils ont une bonne idée on ne va pas s'en plaindre!
    Mais c'est après que ça se gâte, avec de forts ralentissement sur la M25, dont je pensais me débarasser en rejoignant la A3, mais comme d'habitude ça va encore coincer à Guilford!
    Du coup quitte à perdre du temps je me pose sur le côté, et contemple dans les bouchons tout ces gens sur les nerfs qui rentrent du boulot, alors que moi je me mange tranquilement un morceau!


    Je traîne un peu les pieds encore pour descendre chez mon client puisque maintenant il est impossible d'y rentrer en avance et fini par y arriver à 19h55...
    Je vais attendre 1h sur le parking avant de rejoindre le premier quai, puis irai à un deuxième, puis un troisième, pour enfin récuperer les papiers pour mes 24 tonnes de bananes.
    Comme d'habitude je demande à ce qu'une palette soit mise au centre sur la deuxième rangée si j'ai un nombre impair, et comme d'habitude je m'en vais avec une seule palette à l'arrière, il faudra donc y aller molo...


    Il est rare que ça se passe aussi bien ici le lundi, du coup je me trouve dans les lignes du ferry à 22h, soit une heure avant le départ du ferry du soir, sur lequels je n'ai malheureusement pas de réservation!
    Ce sera pour demain, je fil à la douche...

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  • Mardi 24 Mars 2015
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    Rien, nada, zoby, quechi, waoulu...
    Je n'ai rien foutu aujourd'hui, car déjà à la base le programme ne s'annonçait pas fatiguant, mais là une grève de ferry est venue couronner le tout...
    Résultat mon ferry de ce matin a été annulé, et je suis donc reservé sur celui de 14h45, si il est maintenu...
    Au fur et à mesure du temps quelques Bretons se pointent au compte gouttes, et on finira par bricoler le FH4 de l'un d'entre eux pour passr le temps.
    S'en suivra un resto le midi, puis le retour au port pour embarquer, sur le ferry finalement reporté à 17h.
    N'ayant pas envie de dormir nous passerons la traversée à discuter, pour finalement débarquer au Habre au lieu de Caen, sur les coups de minuit...
    Je décide de pousser mon heure légale au max, et fini finalement par me poser à l'aire de Beuzeville sur l'A13 pour dormir...
    Je saute dans la couchette, le réveil est dans 4h!

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  • rond point de l'aviation
    original!
    la main jaune!
    clean!
  • Mercredi 25 Mars 2015
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    Putain ça pique quand même!
    Mais il faut y aller, et avec le sourire de préférence, mais surtout avec un bon café et du bon son!
    Si j'ai roulé un peu en sortant du ferry hier c'est pour rejoindre mon client sans faire de coupure, ça faisait toujours 45 minutes de sommeil de prisent.
    Je reprend donc encore une fois cette semaine L'A28 jusqu'au Mans, ou je vais suivre la direction Tours, pour au final sortir au centre routier, à Parçay Meslay!
    Mon client et là juste au bord du rond point de l'aviation, ou trône fierement un coucou, mis là exprès et non pas par désepoir du copilote...


    C'est quand même dingue, d'emmener tant de gens avec sois dans le désespoir non?
    Ici on y vient presque tout les jours, mais ce n'est pas pour cela qu'on à le doroit au sourire ou encore à la moindre politesse...
    Il devrait y mettre des singes pour réceptionner les bananes, on se fendrait sûrement plus la gueule!
    1H après c'est bon, je peux enfin passer le frigo en start and stop et a -25, puisque ça fait deux jours qu'il me hurle dans les oreilles en continu, et prendre la direction de Châtellerault pour y chagrer du congelé...


    J'y ai rendez vous à 13h, et si je tire tout droit j'y serais pour midi, du coup je me pose à la sortie du péage pour manger morceau.
    Une fois à quai ça va très vite, puisque j'ai à peine sorti mes 33 europes des coffres que je suis chargé, paré à faire feu sur le sud...
    Enfin feu c'est vite dit, je ne vide que demain matin dans la Zone de Fret de Bordeaux, à Bruges.
    C'est donc par la N10 que je descend, la tête dans la lune, gardant le cap parmis cette longue file de camion dont la dicipline impose le respect de l'interdiction de doubler...
    Bon par contre les Portugais et les Espagnols eux l'interdiction de doubler ils ne connaissent pas...


    N'étant pas pressé je m'occtroie donc une coupure superflue au centre routier de Barbezieux, pour un bon café, et une fois de plus quelques achats...
    Je me suis d'abord tâté à couper avant Bordeaux pour cete nuit, mais ne sachant pas à quoi m'attendre comme bouchons demain matin, je décide donc finalement de poursuivre mon chemin jusqu'à Bruges, ou je vais trouver une petite place dans la zone quant à elle envahie de containers...

  • Photos
  • Landiras
    n'auriez pas un transpal plutôt?
    ND tuning! c'est rare!
    vue du pont de Cheviré
  • Jeudi 26 Mars 2015
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    Je me présente comme toujours un peu en avance, et pas pour rien ce coup ci puisque je serais pris à l'heure.
    Ici on ne touche à rien, et on ne peu pas récuperer les europes à l'exterieur, du coup je demande à ce qu'on me les laisse à l'arrière et fil me vautrer à la machine à café.


    Mais finalement je vais devoir finir par sortir, il y a deux type, en "jogging-claquettes" qui prennent leurs café, mais qui n'ont semble t'il pas pensé à la douche depuis plusieurs jours...
    Bref je ne tiens pas, ça brûle les yeux, à tel point que même la tapisserie commence à se décoller dans les coins!


    Il est 8h30 quand je fou le camp d'ici, en direction de Landiras, 45 minutes en dessous de Bordeaux pour y effectuer ma première ramasse...
    Enfin 45 minutes c'est le temps donné dans une nuit de samedi à dimanche hein, parce que comme d'habitude ça bouchonne à Bordeaux, et qui plus est les travaux s'en mêlent!
    J'arrive finalement à 10h, en même temps qu'un containers que j'ai suivi de près sur les derniers kilomètres, et qui me semblait avoir les pneu bien écrasés par moment...


    Normal me dirait vous, il vient vider 29 tonnes de coco en provenance des Dom-Tom, avec un ensemble équipé en hydraulique pour benner tout ça, qui avoisine d'après le chauffeur les 17 tonnes à vide!
    Cherchez l'erreur...
    Ici je prend 19 palettes de terreau, ce qui me laissera tout juste mes 5 mètres demandés pour la deuxième ramasse.
    Le cariste est cool et me descend mes europes, tout en prenant celles que je lui doit, et me voilà à nouveau à les ranger pendant que ce dernier me charge...
    Il est 11h quand je repars, avec 16 tonnes sur l'avant, mais surtout avec un gros coup de coeur pour cette ville!


    C'est magnifique ici, les rues sont étroites, les anciens commerce affichent encore fièrement leurs anciennes publicités en peinture, toutes les maisons sont jaunes et typiques, ça sent vraiment le soleil, même si il pleut!
    Comme quoi on dit la Bretagne mais...
    La deuxième se trouve à Saint Germain Du Puch, patelin paumé entre Plouc-city et Pecno-land, bref au milieu de nul part, et à une heure d'ici.


    Mais ce patelin ferait plutôt l'objet d'un coup de gueule par contre, avec ses chicanes et ses rond points tellement petit qu'il n'y a dautres solutions que de monter la semi dessus...
    Donc clairement les camions ne sont pas les bienvenus, mais par contre ils ont quand même fait une zone indus de l'autre côté du bled!
    J'y arrive pendant l'heure de midi, et tout le monde est à table, car oui messieurs dames, logiquement quand on à un métier "normal" on à aussi des horaires pour manger...
    Quel beau métier on fait n'est ce pas?


    Ils ouvrent à 13h30 finalement et la je découvre la nature de mon chargement, du mobilier de restauration en inox, à charger meubles par meubles...
    Mais ici les types sont joyeux et pas manchot, et en 45 minutes on plis tout ça...
    Je reprend donc la route direction Bordeaux, puis enfin vers la Bretagne, et plus précisement le 35 ou je dois vider demain à 8h.


    Je remonte par Niort, encore une fois à une vitesse de tortue, et m'arrête faire ma coupure et prendre ma douche à l'aire du Poitou-Charente.
    De là je n'aurai plus qu'a passer Nantes et Rennes sans encombre, pour me poser dans la zone industrielle de Saint Gilles, face à mon client.

  • Photos
  • promenons nous dans les bois!
    de l'eau à perte de vue
    drôle de DAF
    appaisant non?
  • Vendredi 27 Mars 2015
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    Ici c'est tout neuf, et comme toujours quand c'est neuf, on se rend compte que certaines choses fûent mal étudiées...
    Et c'est le cas du quai, qui me semble bien étrange vu de mon rétro, du coup je ne m'y colle pas et descend voir...
    Et en effet c'était moins une, le bardage qui entoure la porte est trop avancé par rapport au quai, ce qui fait que le haut de ma semi aurait tout enfoncé avant même que je n'y pose mes tampons...


    Résultat des courses les meubles vont ici aussi se vider à la main, mais avec un trou de 50 cm entre la semi et le quai!
    Sécurité quand tu nous tiens...
    C'est loché en 2-3 coup de cuillère à pot, et je peux me rendre vers ma deuxième, et surtout dernière livraison de la quinzaine...
    Je coupe donc à travers par Le Rheu pour rejoindre l'axe Rennes-Lorient, pour finir à concarneau sur les coups de 11h.


    Bon ici par contre c'est la kermesse, que dis je la fête du slip, puisque je dois décharger mon terreau au transpal à main au milieu du parking...
    Heuuu moi je veux bien, mais les voitures on en fait quoi?
    Une fois les clients trouvés dans le magasin, mon passage se crée petit à petit et je peu enfin entrevoir de vider...
    "On ferme à midi" qu'on me dit!"
    Moi je veux bien mais il est 11h30, je n'ai que 19 palettes, on à le temps quand même non? Surtout que c'est moi qui vais tirer dessus!


    Et en effet à midi j'avais déjà vidé, rangé mes europes et pris la direction de mon rechargement!
    Je vais chez Isabelle, non pas celle qui a les yeux bleu, mais celle qui désaltère, ou qui fait pisser c'est selon...
    Comme j'ai tout de même envie de finir de bonne heure je me présente pendant l'heure de midi, mais il semblerait que je ne sois pas le seul à avoir eu cette formiadable idée, puisqu'il y à déjà 3 camions devant moi...
    Et à une heure par camion je vous laisse compter, il est 16h quand je quitte les lieux, avec 26 palettes de flotte...


    Ne me reste qu'à ramener tout ça au dépôt, en remontant pas nos chères montagnes noires ou le brouillard et la pluie vont bon train,à faire les plein et laver une fois rentré, et à vous souhaiter un bon weekend!

  • Photos
  • le roc tredudon.
    au garage
  • Mardi 31 Mars 2015
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    C'est la tête dans le gaz et la route dans la brume que je quitte le depôt ce matin, pour les habituelles ramasses de viandes...
    On fait le tour de quelques abbatoirs pour y récuperer les talons de viandes, aussi appelés chute ou encore dechets, déstinés à être servi dans les prisons Anglaises.
    Non pas que la viande soit moins bonne, mais elle est jugée moins "présentable" pour être vendu en supermarché, ce qui fait que le système pénitentiaire Anglais l'achète à bas prix.
    Sauf qu'il devient de plus en plus dur de s'en procurer, les machines de coupe se faisant de plus en plus précise, les chutes quand à elles deviennent de plus en plus rares...


    Trève de bla-bla, la première ramasse étant à 20 minutes du dépôt, il est 8h30 quand je glisse soigneusement la cale à l'arrière de la roue de ma semi une fois à quai...
    Oui vous avez bien lu, je l'à met à l'arrière de la roue et non à l'avant, ce qui fait qu'elle ne sert strictement à rien, si ce n'est à ce que l'alarme du quai ne sonne pas dès qu'on ouve la porte, mais la viande c'est tellement lourd qu'à chaque fois la cale se trouve coincée en dessous...
    La je n'aurais qu'à avancer...


    Il est 9h quand je quitte les lieux avec mes 9 palettes de bichoche "à pas cher", direction la deuxième ramasse, qui se trouve ni plus ni moins à 500m du superbe lac de Brennilis, et de sa centrale nucléaire!
    Mais ça n'a pas l'air de faire effet, la viande est bien rose, elle ne vire pas au fluo, et moi je n'ai pas de troisième oeil qui me pousse sur le front quand je vais là-bas.
    Pour ce qui est de la route c'est tout simplement magnifique, puisque l'on passe par le point le plus élevé du Finistère, le roc Tredudon, tant bien connu pour son antenne satellite gigantesque que pars ses nombreux sentier piéton et autre balade en randonnée...


    Comme souvent ici la brume recouvre tout le paysage à des kilomètres à la ronde, les arbres bordent les routes laissant entrevoir par moment la roche des montagnes noires, le tout dans un air des plus frais, le paradis!
    Ici je n'obtiendrais que 3 palettes, même pas le temps de déguster un café et me voilà en route pour la troisème et la quatrième ramasse, toutes deux sur Quimper.
    La troisième à été rajoutée depuis peu, c'est un transporteur qui rappatrie des talons de viandes d'une autre région, vu que les 3 autres ramasses ne suffisent plus à remplir les semi.
    Et la problème, je baisse ma vitre pour me mettre à quai, et cette dernière se refuse à remonter, il ne se passe rien.


    Je laisse comme ça le temps de charger puis tente à nouveau en partant, et toujours rien, elle bouge un peu, mais on entant bien le câble qui frotte dans le moteur, un peu comme un câble de frein de velo qui s'effiloche...
    Coup de fil au brureau, on a pas de moteur de stock, sinon je l'aurais embarqué avec moi et changé ce soir arrivé en GB, mais non, du coup j'ai pour ordre de remonter la semi dans la cour, elle embarquera à 15h avec un autre chauffeur...


    De là je traverse la zone, et me pointe à la quatrième, qui clairement me dira qu'il n'y a rien...
    Je n'ai donc que 15 palettes pour monter, quand je pense qu'il y a encore 2 ou 3 ans, la semi était pleine avec les deux premières ramasses...
    Je remonte donc tout debout à la boîte y décrocher la semi, et me voilà parti en direction de chez DAF à Brest en solo.
    Je m'y pointe à 13h30 et découvre qu'ils n'ouvrent qu'à 14h, du coup c'est le moment ou jamais pour manger un morceau.


    Je sortirais de là à 15h30, avec une vitre qui fonctionne, mais aussi avec des traces de doigts plein les portes et de la graisse sur le bord du tunnel moteur...
    Je ne vous fais pas de dessin, je suis juste énervé!
    D'autant plus qu'en remontant au dépôt je constate que mon feux espagnol ne fonctionne plus sur cette porte, tout comme le réglage des rétros.
    Je verrais ça plus tard, il y a du boulot qui m'attend...


    Mon affreteur m'a chargé une semi de choux, dans laquelle je prend juste le temps de refaire le plein d'europes dans les coffres le temps de poser 45 minutes, et me revoilà parti!
    C'est quand même top non d'avoir des affreteurs comme ça, qui ont plus d'une corde à leurs arcs, et qui vous ramènent la semi tout souriant, en ayant pris le temps d'y faire le fioul non?
    J'ai déjà 4h35 de volant lorsque je repars, avec le chrono à zéro bien sur, et d'ici y'a pas plus simple, en 4h10 j'arrive au centre routier de Caen, et en 4h20 à l'aire de Giberville, à la sortie de Caen direction Paris.
    Je reprend donc ma Nationale 12 et la 176 jusqu'à Avranches, ou je prendrais l'A84 direction Caen...


    Comme d'habitude j'y croise une floppée de containers descendant du Havre, mais aussi les collègues qui viennent du ferry, surement palot vu le vent qu'il y a eu ces derniers jours, mais je double aussi ce qui y vont, surement déjà blasés par la racler qu'ils vont prendre cette nuit!
    J'y croiserai même Michel50, FDR Cherbourgeois qui joue la carte de la consommation puisqu'il est en solo... le malin!
    Finalement aucun bouchon en montant, et je me pose donc à l'aire de Giberville, sur les places voiture bien sur vu l'heure, et ce avec 8h55 de volant, et 12h50 d'amplitude, je suis bon pour 11 heures de repos...