FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2017 Partager sur Facebook
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  • made in germany
    circulation pourrie
    route pourrie
    bouffe pourrie
    la place du week end
  • Samedi 1 Juillet 2017
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    Je quitte la zone conforikea à 7h20. C’est encore bien vert sur l’idf, je me lance donc par la route classique de Poissy, A104, A4, A86, A15 et N184, sans aucune encombre. Mais au point route de Inter, ils disent que ça va se compliquer dans les heures à venir, que si on se décide de partir en vacances, il faut partir tout de suite, là, maintenant.

    J’arrive à Poissy vers 8h45, passage à la saisie de l’entrée, c’est pas la grande joie, normal.

    Une fois rentré, le quai prévu se libère devant moi. Pareil, le cariste est limite sympa. Bref, on n’est pas là pour se marrer. Il me demande si je reprends du vide, oui. Il fait déjà le bl, pas de temps de perdu.

    Ça vide assez vite, 9 piles. Par contre 9 piles pour 25t, ça fait lourd la pile, et à l’avant dernière, on entend un gros crac... ça y est c’est passé au travers du plancher, ç à l’arrière. Purée. Bon, le cariste dit rien et va chercher une tôle près de son bureau, la pose sur le trou, et continue. Ouf, ça fait chier, mais si il continue de vider, c’est l’essentiel. Et il recharge ensuite. Je l’attendais cette tuile depuis le temps que je fais ces trucs lourds, les forges surtout. J’espérais juste que ça tienne un mois avant une révision annuelle. C’est vraiment le côté négatif des Schmitz, même si c’est la 1ére fois que ça m’arrive, mais on connaît, c’était arrivé à mon collègue sur la sienne, alors qu’elle était presque neuve, alors on avait fait un peu renforcer, mais les vis des panneaux se desserrent à force jusqu’au jour. Il recharge complet, ma foi, recouvrant le trou, pas le choix il a déjà fait le bl. Bon, il est quand même sympa, ou c’est parce que c’est samedi, car y a des usines où c’est indiqué que si ça passe à travers, ils ne doivent plus remonter dedans. Quel tour de misère quand même. J’en repars à 9h45, via la 184 toujours, et là c’est déjà les bouchons aux feux de Eragny. A15/A86, pareil, ça freine bien, puis je fais le tour par A1, A104, pareil, méga ralentissements à chaque bifurque. C’est pénible, c’est déjà pas amusant de faite le zouave ici en semaine, mais le samedi dans ces conditions, c’est carrément minant. J’ai bien mis 45’ de plus qu’à aller pour retrouver la N4. 

    Et la N4, c’est pas l’euphorie non plus, des bagnoles du 75 traînent jusque là, alors faut voir venir les brusques changements d’allure, la grosse flotte n’aidant pas.

    Ça rend vraiment encore plus sinistre cette route le temps qu’il fait. 

    Je m’arrête à la Total de Moeurs pour du gazole et bouffer un truc. Oui, bouffer, est le terme approprié ... Je ne m’attarde pas au gasthaus, j’ai un réservoir qui est plein, et sur la 4, un réservoir plein, ça peut ne pas faire long feu, même en plein jour je suis sûr.

    C’est la dernière ligne droite pour rentrer, peu importe l’heure maintenant, je vais louper le carrousel où ma fille va participer à 16h au centre équestre. On ne m’avait pas vendu ce voyage avec ces imprévus horaires. Tu peux vider foulée, charger foulée, revider foulée....blablabla.

    J’arrive au bled à 17h, faut pas que je me gare à ma place habituelle, demain y a vide grenier, alors je décroche à l’entrée du village sur une place où d’autres routiers du villages se garent.

    Le week end commence, peu patient d’être lundi où il va falloir passer chez le carrossier, car inutile de se pointer à Trémery avec le trou au plancher, bref, où ça va courir, tour de France qui passe là bas mardi, oblige..