Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
C’est toujours apaisé que l’on se réveille devant le client, ou presque.
Je mets en route à 6h55 et vais à la boîte voisine, qui réceptionne les emballages.
Une pile, ça ne prend pas 3h, je me sauve direction le 2éme, Alizay, à travers le Vexin toujours. Quelques bleds jolis mais chiants comme Etrépagny et on retrouve à nouveau la N14. A gauche à Fleury sur Andelle et on retrouve enfin les grands axes à Alizay, où je vide avant les palettes de film. Une grosse usine genre alimentaire ou produits chimiques, qui rigole pas quoi. Mais ça ne traîne pas, alors je n’ai pas à juger.
Avant de reprendre l’A13, je trouve une boulangerie sans détourner le long du CC de Tourville la Rivière. C’est de la chaîne, normande apparemment, déjà vu la même sur Caen, je reprends un Torsadé, un gros pain de campagne surchargé de farine. La souflette ne va pas chômer.
L’A13, pas pour un grand bout, direction Alençon par la 138 et arrêt à Brionne, chez un fournisseur que je connais. Ça ne traîne pas pour sortir 2 piles cette fois.
Le 4éme, je ne le connais pas, c’est dans le 14, Orbec. Ça m’aurait bien arranger de la connaître, j’ai paumé un temps fou à contourner le bled, que l’on imagine étroit puisque normand, mais en plus avec des travaux barrant les routes. Bien fait 20 bornes pour rien en se tapant 2 fois le contournement nord pourri via St Germain la Campagne.
J’arrive enfin au fournisseur à 11h20, un camion vide déjà, ça tombe bien, je vais faire 30’. Ce sera fait pour aller recharger. Les 7m de bacs jaunes sont sortis à midi et quelque, retpur sur mes pas pour remonter sur le 76. Arrêt gazole à la Access au rond point qui croise la N13 avant Brionne. Ça va, il y a du gazole et pas la queue francilienne qui remonte jusque ici.
Je file sur St Vigor d’Ymonville via Tankarstadt Bruck. Je pointe à Gefco à 13h45, pas un chat, donc charge rapidement un complet de gefbox vides en provenance d’Iran. Le bâteau a dû bien remuer, car les palettes ne sont pas trop jolies, et les bacs sont posés à l’envers sur les palettes faut dire.
Je casse une graine en chargeant et me sauve à 14h35.
Y a pas le feu, mais faut tracer quand même, y a la RP à passer. Mais à mon avis c’est mort pour que ça passe au vert. De toute façon, si on ne part pas à midi, c’est toujours mort.
Bon pronostic, puisque c’est déjà tout rouge à tous les étages à même pas 17h. Je fais par le milieu, l’A86. Bof bof, ça freine bien à Antony, normal, mais après pour l’A4 ça affiche 30’, et ce chiffre est croissant en avançant. Je m’embarque à sortir pour prendre la N6, c’est presque vert, mais y a un sacré paquet de feux.. Valenton, tout ça. J’arrive à me poser sur un accotement vers Brunoy, car y a 30’ à faire.
Bref, j’ai rien gagné, mais c’est pas grave, on est jeudi et j’aurai vu un peu de pays.
Je rechope la 4 via Guignes, ouf. Il est quand même bientôt 19h.
Je me pose à au relais de Beauvais, avec 9h06, j’arriverais jamais à Perthes.
Maintenant, ça va être le stau à la douche.
5h du mat, je décolle sans passer à la case bar. Nuit pas très grosse.
L’avantage de ne pas se louper, c’est qu’on peut assister à un lever de soleil magnifique, même sur la N4. On se croirait je ne sais où, à l’autre bout du continent, mais pas dans le département de la Marne.
Je passe tout, St Dizier, même Nancy et stoppe presque sur mes terres, à St Nabord. Je sors de la 57 pour aller squatter un coin tranquille de l’ancienne route. Et petit dej peinard en cabine, sur du François Morel. Qu’est ce qu’on est bien parfois.
Il va encore cogner aujourd’hui, même si c’est un peu menaçant. La vue sur le Gd Ballon n’est pas top depuis le Bussang.
J’arrive à l’usine vers 11h15, direct sans passer au guichet, vu que je ne recharge rien dans l’usine. Ça vide au joyeux et motivant 4C1. La pause se termine, je ne les sens pas enjoués par ce que je ramène. Je n’ai même pas de liste des divers bacs, capacité, couleurs. C’est un complet de gefbox, point.
La fille me donne une feuille pour le cariste pour qu’il pointe.
J’attends déjà qu’un se pointe jusque midi passé. J’en ai marre d’ici des fois.
Quand il arrive, pensant au changement d’équipe, il ne compte pas du tout compter les boîtes, et il est bien furax en voyant la gueule du chargement. Bon, du coup, ça m’arrange, ça vide assez vite. La fille fait des bons quand je reviens sans l’inventaire, ma foi ils se débrouillent.
J’arrive à sortir juste avant l’interdiction de circuler à 12h40 et go la Gefco pour attendre 13h20. Cassage de graine en attendant, sous le ronron de l’air conditionné.
Je charge déjà ici 18 pal de papier et irai compléter à Charmes ensuite avec une clim. Les destinations sont très exotiques, Villebon/Yvette et la Courneuve. Mais qu’est ce qu’on a fait au bon dieu on se demande des fois. Bon j’ai déjà une partie de la suite mercredi, faudra juste trouver un petit bout entre, mardi.
Je me sauve de Mulhouse à 14h15 pour être à Charmes à 16h30, il s arrêtent à 17h.
Ça bouchonne déjà aux travaux de l’A35, mais le reste ça va, heureusement.
J’arrive quand même à 35 à Charmes, pas de souci, le cariste dit qu’il y a quand même de la marge, comme partout, ils donnent un horaire pour faire que. J’ai quand même souvenir d’avoir passé 18h d’attente ici, la dernière fois que j’y ai chargé.
Là pas un chat, ça ne traîne pas, la machine pour la Courneuve est posée, sanglée à 17 h15. Il me vient une idée, le portier étant sympa, je lui demande si je peux dételer sur le parking de l’accueil pour le week end, pas de souci. Inutile que je remonte la semi chez moi.
J’avais déjà dételé à l’époque, y a bien 15 ans quand je chargeais de la Ruhr ou côté là de l’Allemagne le vendredi.
Il faut une petite heure pour remonter, mais piano, il se met enfin à pleuvoir, et comme il faut. Tellement fort que je devrais être exempt de lavage de la cabine ce week-end.
Ça ne dure pas, et je retrouve le grand beau en arrivant dans mes quartiers. C’est bien de rentrer pour l’apéro, mais tellement tôt qu’il faut le préparer, il n’y a encore personne à la maison à part les 3 chats affalés en terrasse. Juste un seul prend la peine de venir m’accueillir. Et c'est qu'ils ont plus de 3 jours de week-end, ces ingrats..
Y a du bon dans les grands week end, plus ils sont longs, plus on est fatigués, et plus on tombe comme une mouche la veille de partir, et donc la sieste est parfois plus efficace. Comme ce matin où je démarre à 0h55 sans trop de difficulté. Pourtant le programme n’est pas des plus exotiques. Je dois commencer entre 8 et 9 à Villebon sur Yvette. Et déjà pour commencer, ne pas oublier de ré atteler à Charmes. C’est dommage, on n’oublierait bien la semi, la conso qui passe en dessous 20l, ça boosterait un peu l’action en cours de bourse.
1h plus loin, à l’usine à Charmes, juste un belge déjà arrivé là roupille, je vais signaler au gardien que je raccroche. D’ après lui, je n’avais pas le droit de dételer là, bref, l’inverse de son collègue vendredi..
Je continue comme d’hab via la route de Chamagne, et vieille 57 à Bayon jusque Flavigny. Là de nuit, ça fait carrément années 80, quand j ‘étais gamin passager, qu’on montait en TR ou 1220 pour aller à l’ouverture des transitaires à Aubange, en passant aussi la vallée de la Fensch. Et après c’était direction Anvers, Gent, ou bien transit jusque Meer si on montait plus haut.
Les souvenirs s’arrêtent à Nancy où je dois mettre le cligno à droite pour revenir en 2017 vers la route du moment qui ne fait que trop durer, la N4.
Bon, comme d’hab, la jauge à gazole est déjà bientôt en bas, et Pagny, l’Access, est fermée de nuit, je ne sors même pas, j’ai quand même un peu de marge. Pour revenir au précédent chapitre, on ne se posait pas trop de question avec ça, c’était toujours plein à Martelange, tout ouvert h24, c’était top.
La prochaine, c’est les gravières, à Sommesous, là je sors, pareil, encore fermée, et pas d’automat pour les pl. 5’ de perdues. Ils nous enquiquinent.
Je continue et repense qu’il y a un Leclerc dans la ZI à Sézanne. Je vais voir. Il y a bien des pompes pl, mais là encore pas d’automat. Purée, 10’ de perdues.
Ah mais plus loin, il y a la Access de Moeurs, mais elle est dans l’autre sens. Ça va, on peut y accéder quand même. Ouf, c’est ouvert. 400l pour 15’ et une sieste de 30’ sur le parking, entrecoupée par le raffut d’un V8 en libre qui passait par là, le bel esprit N4 quoi, je repars à 6h10. Par contre pour ressortir, faut aller retourner à la 1ere sortie Sézanne. Aller, encore 5’ à la trappe.
Je suis encore optimiste pour mon horaire, il n’y a que de la 104, c’est pas le plus mauvais coin. Du moins je croyais. Ça merdoie à Corbeil, ça, passe encore, c’est normal. Mais c’est quasi tout pare choc contre pare choc jusque l’A10, avec quelques coups de gaz entre.
La ZI, de Courtaboeuf, est entre l’A10 et la 118. J’y vais par l’A10 un peu moins rouge et pointe à 8h59 au poste de garde de la plateforme de bureautique par correspondance. Ouf. A la réception, ça regarde la montre, mais pour dire que, il n’y a pas un chat. J’ai un quai de suite, mais ça ne va extrêmement pas vite, j’ai le temps de réfléchir à l’itinéraire de la suite, monter à la Courneuve. Y a du choix, vu que c’est encore rouge absolument partout. Je repars tranquillement à 10h50, les 29 pal euro reposées, pour se remettre dans le grand bain. Soyons fous, allons au plus court, 118, périf. Déjà plus d’une heure pour y arriver.. Le périf intérieur(nord) est un peu moins vilain, heureusement, il est quand même bientôt midi. A1 et là plantage de sortie, je sors à St Denis au lieu de la Courneuve... Un peu la faute de mon smartphone tout mou qui ne me suit plus dés qu’on sort des bouchons. Je retrouve quand même la N186 facilement et arrive à la Courneuve par la cité des 4000 célèbre pour la promotion d’une marque de nettoyeur haute pression avec le gigotement des épaules.
Je situe bien ma rue, mais pas de bol, une rue est bien encombrée par un marché et dois continuer tout droit pour redescendre sur Aubervilliers et passer à côté de son Fort et faire le tour pour arriver par l’autre côté. J’ai un n° sur mon bl, pourquoi j’ai pas tilté plus tôt pour appeler. La dame me confirme que je peux bien arriver par là, il y a un sens interdit juste 50 m de leur cour, mais on peut y aller quand même. C’est le temps de midi, elle me dit de ne pas m’approcher, ils viendront me chercher à 13h30. Je me pose comme je peux dans le prolongement et casse une graine. Je mange, mais pas bien, car un poil énervé, mis plus de 2h pour arriver ici.
A 40, personne, je vais voir à pinces. En fait, ils vident déjà un camion qui bouche la rue. C’est une boîte de manutention.
Je prend la place, en avant, le sens interdit, le cariste me dit que je reculerai..
Il sort la clim en peu de temps, et me guide le temps de ma manoeuvre en 3 temps dans une intersection juste assez large.
Bon, au fait je ne sais pas où aller, j’avais dit à Pascale ce matin, que je ne savais pas du tout combien il me resterait à rouler. J’ai juste entendu parler d’un retour du 61 en bobine, fallait juste trouver un bout pour aller là bas. Je ne peux plus me garer, j’appelle quand même, le 61 est confirmé, et bonne nouvelle, on y va comme ça, rien qui traîne à prendre en route. On complètera le coil avec un lot là bas.
Ça va déjà mieux, j’ai juste à me sortir de là. Mais en téléphonant, je me suis planté, et suivi Paris par la porte d’Aubervilliers...pas une réussite. Enfin, j’ai voyagé un peu à travers la Chine comme ça.. Le périf nord ne passe pas trop mal, je fonce, A13, A12 et N10 pour me poser dans la ZA de Trappes Elancourt, près de chez Iveco, seul endroit que je connaisse ici, merci le lyonnais Tophe. Il y a de la place, heureusement, il n’est que 15h20. Par contre j’ai 10h19 au compteur. C’est des fois difficile d’être parfait..
Sympa la coupure, décontracté, puisque un vrai de vrai fdr, Helder est venu se poser aussi ici, et on a festoyé autour d’un jus d’orange frais et de chips locales, des Vico.
Mais comme les anciens pour qui à l’époque, faire la fête faisait partie du métier, je démarre tôt, à 4h30, si ça se trouve, il reste de la pulpe d’orange dans le sang. C’est bien possible, car d’ici, je galère bien pour retrouve la N12, étant plus près de la N10. faut juste tailler à travers, mais j’y passe bien 15’, avec presque autant de rond point.
Je cale à 82 sur la N12, comme d’ hab, permis à points et auto-dénonciation oblige. Il paraît que c’est du bluff cette histoire, pour faire peur aux gens, qu’un copain m’a dit ce week end.
Peu importe, faut reconnaître que ça avance quand même, et je quitte déjà la N12 à Verneuil sur Avre pour filer sur l’Aigle. Par contre, j’aurais dû m’abstenir de suivre Gacé( où je recharge) via une petite route qui coupe, vraiment pourrie qui arrive en plus au nord, à l’opposé d’où se trouve mon client. C’est ça de voyager à l’ancienne.
J’y arrive à 7h15, c’est déjà ouvert, je m’en doutais un peu vu que c’est un fournisseur en automobile, j’aurais même pu venir à 5h.
Ça va vite, le coil est posé, je me barre une demi heure plus tard. C’est aussi bien, car le pontier n’étai pas causant du tout.
Je l’ai mis sur les essieux car y a 7,50m à prendre devant. Ça va,il ne pleut pas, et elle est toute légère, 4T6.
La suite est sur la N12, dans le 53. Alors descente sur Alençon par la 138 avec pause douche café pain beurre demi sel au relais de Hanaps, à Vingt Hanaps même. Petit resto qui m’a l’air sympa, d’autant plus qu’il fait dépôt de pain, j’y embarque donc une tradi.
Il faut encore une heure vers l’ouest pour arriver au bled du complément, à Javron les Chapelles, après Pré en Pail.
C’est du bardage isolé, avec des portes aussi pour un bâtiment agricole. C’est du panneau sandwich quoi. Je ne sais pas l’origine de la tôle, mais si c’était de suède, on appellerait ça du panneau swedish !
Ici, bien sympa, y a pas mal de binz à caser sur les 7,80 qu’il y a entre la pile de palettes et la bobine. Mais ça ira, pas besoin de rebouger les palettes. Ils m’aident à sangler, tout bien, avec on va dire 6 ou 7t, je repars à 10h30.
N12 mais vers l’est cette fois. Je le dis à chaque fois, mais j’aime bien cette route. En plus, il fait presque grand beau, c’est parfait. Sauf le bouchon qui enquiquine toujours au feu après Nonancourt.
Je suis confiant, et pas rancunier et audacieux, je casse la graine avant de passer Paris, à une aire au niveau de Houdan. Bon, il n’est que 13h30, ne pas être parano. Mais l’audace ne me pousse pas à faire la sieste quand même.
Ça passe tout bien, du vert vers mes directions, je me paye même le luxe de faire A86 A6.
Bref, la journée d’hier est oubliée, j’ai tout pardonné.
Comme je commence sur le 25 demain, je vais faire par le dessous, Troyes, Vesoul, et essayer via Fontainebleau, Sens, la N6 quoi. Ça roule quand même mieux que le sur le début de la 19 Mormant, Nangis...
Après un bout de N60, j’arrive à passer Troyes et me pose à l’aire de Troyes Plessis, il est 17h20, c’est parti pour une 11.
11h05 exactement, car je décolle à 4h25, après une douche gratis à l’autogrill. Enfin, gratis, j’aurais été près à glisser une pièce pour avoir un peu d’eau chaude. Bon, c’était propre, c’est l’essentiel.
J’étais garé pas loin d’un polonais qui réparait une durite de woith sur son Scania, et on a sympathisé. Il m’a offert une pivo, et on a blablaté, le strassen ouvert sur la page autour de la Neisse et l’Oder. C’est toujours intéressant.
L’A5, ça trace, mais ça endort en même temps, là encore je radote, mais c’est vrai. Heureusement il y a le lever de soleil pour apporter un peu d’intérêt à la chose. Il est encore mieux mis en valeur sur la 19.A la sortie Langres, je laisse passer volontairement un Gefco pressé(pléonasme) du 70. A Langres, au niveau de la zi des poubelles, ils ont supprimé la limitation de 50 avec son feu rouge calé sur la vitesse qui ne servait à rien, comme quoi.
Plus loin ça ralentit, le bleu devant se retrouve enquiquiné par un autre vosgien, un Mauffrey pas rapide(pléonasme). Bref, ça ne va jamais.
Il arrive a doubler au bout d’un moment.
Je suis tranquillement le FM vosgien, vu que je compte m’arrêter déjeuner à des resto de cette 19. Ce sera à Gourgeon, j’aime bien ici, les dames sont bien sympas, et surtout le pain beurre y est généreux. 20’ pas plus, ça fait court pour engloutir presque un demi pain.
Je garde cette bonne 19 qui va bientôt être modifié, l’ouverture du contournement de Lure est imminente.
Comme je commence à Arbouans, j’y vais par l’ancienne route de Sochaux, depuis héricourt qui tombait à la porte nord de l’usine.
Nostalgie nostalgie, je sais, mais c’est quand même le plus court. Le client est en dessous du viaduc de l’A36 juste avant la sortie de Montbéliard sud.
Il est 8h20, ça ne traîne guère à sortir la bobine. Heureusement il la sorte à l’élingue, car une pince n’aurait jamais passé. Je ne doutais pas trop, étant déjà venu ici par le passé avec des bobines en provenance de Russie via Anvers.
Maintenant un peu de ballade, direction le Sundgau, ça rappellera qu’il n’y a pas que la région parisienne dans ce métier. Via Etupes, qui est interdit, et Delle et direction Bâle, c’est dans un trou quoi. J’appelle l’agriculteur vers Delle, pour qu’il soit là, et il m’explique comment venir à la ferme dans le bled. A Ropentzwiller, c’est mieux de se faire expliquer.
Pas de souci, c’est large, il m’attend, et on vide des 2 côtés, sur la route des champs, on ne gêne personne. Il est bien sympa, reluque le camion. Les agriculteurs s’intéressent souvent aux camions, comme en Mayenne, et mes cousins de la plaine des Vosges aussi.
Il me convoie même pour faire demi tour plus loin.
Pascale sonne au moment là, elle est désolée de me dire que je vais lui en vouloir. Mais pourquoi donc, ah on recharge encore de la RP. Du Lieusaint, ah ben là, pas d’affolement, c’est carrément de la cambrousse. Tout va bien. Mais je ne charge qu’à rdv 13h30 chez le transporteur à Illzach, même pour rdv 10h demain, rien ne va mal. Bon, faudra quand même aller compléter à l’usine après, mais même, soyons optimiste.
Je remonte sur Mulhouse via Altkirch Illfurth, et vais au gazole adblue à la Access de Illzach, j’ai le temps, ça occupera. C’est malheureux, je ne suis pas pressé, et y a personne devant, c’est toujours comme ça. Enfin, si, arrive à côté, un vieux Eurotech en 6x2 avec grue, des ferrailleurs. Les gars viennent me taper la causette, me questionnent sur l’Adblue, se demandant bien à quoi ça sert, je suis bien embarrassé pour répondre, c’est pour supprimer les Noz, ou les Naz, je sais plus. A mon tour je les questionne sur leur pépite. Ils on trouvé ça en remplacement d’un G de 93 au bout du rouleau. Je leur demande si je peux prendre une photo en leur expliquant que c’est pour la banque..de photos. Pas de souci.
Je me sauve, et ne vais pas me poser dans la cour du transporteur, je trouve un coin, pas forcément plus tranquille, car à cause d’une centrale à béton, mais pas loin du canal, dans la ZP. Il est midi passé, tranquille y a le temps.
Bon, du coup je suis presque en retard ,je me pointe à 13h30 pile au rdv, et là la cour est pleine.. Bon je ne suis pas en retard, mais des rdv de ce matin y sont, alors va y avoir de l’attente.
Oui, ça se confirme, après une 1h30 d’attente, un gars du bureau me dit d’aller dans l’autre cour, au quai en biais là. Là, encore un camion y est, et c’est mon tour ensuite.. Une fois à quai, le cariste s’aperçois que non, ma commande de papier est finalement au dépôt principal où je viens de poireauter...Bravo. C’est pas de lui la boulette, mais du bureau. Re-manoeuvre, et au bon quai, ça charge pas vite hopla.
Pascale s’inquiète un peu, j’ai la suite, ce sera du Sens dans l’usine. Bon je n’aurai qu’à vider Lieusaint avant quand même, pour ne pas risquer de louper le rdv. Ce métier n’a pas de sens parfois, mais finalement j’aime autant aussi faire comme ça.
Je me pointe au guichet à 17h passé, faut encore larguer les palettes euro de mardi, et enfin je file au génial 4C1..J’y vois mon collègue finissant de refermer sa semi, qui à peu près passé son aprème ici, enfin il y vidait d’abord et a rechargé pour Miribel.
Moi, ça va, ça ne traîne guère, que 4m à prendre, faut dire. Je me sauve à 18h, j’étais serein dans l’aprèm, me disant que je pourrai repasser à la maison, si ça peut se faire avant 19h25, mais là c’est mort. Plus qu’à finir l’amplitude via le plus rapide, via le dessous, la 19. ça fait pas un grand bout, déjà le stau du soir des travaux de Mulhouse fait paumer du temps. En parlant de travaux, on dirait que de gros chantiers pour un échangeur se préparent à la sortie Sévenans, enfin.
Je rempli, je pousse, renverse même un petit peu d’amplitude en finissant à 19h30 au Ptit Routier à Château Grenouille, entre Lure et Vesoul.
Direction une bonne douche pour commencer.
Après avoir déjeuner un tout petit peu, y a pas trop le temps, je mets en route à 4h35, en mode RN19 Power des kings de la night. Tellement de la night, que la boulange de Fayl Billot n’est pas encore ouverte. J’aurais bien enduré un petit pâté.
Lever de soleil comme hier, aux mêmes heures, mêmes endroits qu’hier, mais dans le dos, ça donne une belle lumière sur Langres.
Ça se couvre une fois l’autoroute, où il se met à bien pleuvoir. Zut, on sait jamais comment s’habiller. Je garde l’A5 tout du long, pas trop le choix, du coup ça laisse de la marge, pour une 45 que je n’aurais pas via la natio.
Plus j’avance, et plus je constate que ça va le faire sans pause. Surtout que la circulation est toute verte pour mon sens sur l’A5a. le sens inverse me rappelle mardi matin, c’est pas joli.
Je sors à Parisud2 avec 4h20, et me pose sagement sur une place le long de la plateforme monoprix, car ça bouchonne à l’entrée et j’ai largement plus d’1h d’avance.
Le portier me dit que je pourrai rentrer dans 15 20’, quand ce sera décanté. Nickel, comme ça je valide déjà 15, en profite à nouveau pour déjeuner un tout petit peu. Un petit peu déjeuner plus un petit peu déjeuner égale un petit déjeuner peut être.
Une flopée de camions arrive encore, je m’empresse de rentrer, Il y en 3 qui emmènent la même chose que moi, dont un Bernardo Marquès vu hier. Ils ne font pas que du Vigo finalement. On a tous des rdv différents, je me mets à quai bien avant l’ heure, vers 9h40. j’ai comme l’impression d’entendre un bruit dans ma mécanique, un genre de cliquetis en reculant tout doucement le long du camion voisin. Bizarre.
Pour vider ça ne traîne pas de trop, les pal euro sont reposées à 10h20, parfait. Pas mauvaise cette plateforme, 1ere fois que j’y venais, alors que je suis déjà allé à la même enseigne, mais de l’autre côté de la 104, Combs la Ville. En redémarrant, j’entends toujours ce bruit infime, mais qu’il n’y avait pas hier. En partant, j’appelle tout de suite mon garage, il me dit que c’est préférable d’aller faire écouter au plus tôt dans un gge en route, il n’a pas tort. Mais pfff que ce que c’est encore. Mais pas de gge agréé dans le coin, à part Meaux. Rien à Sens non plus. Tant pis, j’irai à Troyes en rentrant.
Il y a toujours le bouchon direction Corbeil, alors va par A5b et A5 jusque Montereau puis N6 au carrefour du Petit Fossard.
J’arrive juste avant midi à Sens, chez le joyeux fournisseur déjà fait quelques fois. Je m’attends à une réponse mécanique à l’interphone, du genre, « entrez et attendez là », qui énerve bien, même en s’y attendant, mais là non, le gars prend le tems quand même de me demander le type d’emballage, le nombre et il me dit où me poser pour décharge, cool.
Ça ne traîne pas, le cariste est motivé aussi, en fait je suis tombé sur l’équipe inverse des dernières fois.
Il y a un bout à charger déjà en attendant vers Joigny. Au sud de Joigny, juste après avoir passé sous l’A6, à Aillant sur Tholon, c’est joli, ah oui, c’est la Bourgogne.
Par contre ce n’est pas prêt, c’est de l’agencement, attente de 3 quart d’heure à prévoir, alors cassage de graine et tendage d’oreille entre la cabine et la semi moteur tournant à divers régimes. Mais là, plus rien. Pourtant je n’ai pas rêvé ce matin. Bref, à surveiller.
Les 3/4h sont bien longs, je balaies, tout ça. Ils finissent seulement de mettre sur palette. Coup de fil à la gefkommandantur, y aura rien à remettre derrière, comme souvent dans ces parages.
Je suis quand même en place à 15h, mais ça arrive au compte goutte ; Et y a même pas à sangler pour occuper, c’est du fragile et léger, du genre de rayonnage pour caisse en supermarché.
Ça se termine enfin à 16h15. En fait, j’avais dû mal comprendre, c’était 3 heures, pas 3 quart d’heure..
L’avantage, j’ai eu le temps de peaufiner les itinéraires pour rentrer, et bien c’est pareil par partout, Auxerre Tonnerre Chaumont, ou bien Troyes Chaumont, j’y vais par ce dernier.
Ça bouchonne un peu à Troyes, je n’entends toujours plus rien à la mécanique en tendant l’oreille aux feux. De toute façon, c’est trop tard pour passer chez Bassigny PL à Troyes.
J’enquille la 19 et m’arrête aussitôt au petit Leclerc à Lusigny sur Barse pour le niveau du frigo qui se trouve toujours bien maigre le vendredi soir.
Et je m’arrête définitivement guère plus loin à 19h, à Vendoeuvre sur Barse, à côté des dépôts de la belle maison verte désormais en vogue sur FDR. Encore un genre de boutique qui me plait.
C’est samedi, on s’autorise une petite grasse mat, mise en route à 4h50. Ici, c’est bien éclairé, juste un peu en pente, mais ça va. Le moteur à froid tourne bien rond, pas de cliquetis intrus.
Ça fait longtemps que je n’avais pas pris ce tronçon de 19, toujours agréable.
Et avec le lever de soleil, l’Aube c’est joli faut dire.
A Chaumont, y a le choix des routes, Neufchâteau ou bien Montigny le Roi. Aller Montigny le Roi. Et une fois là, encore 2 routes possibles, Vittel Epinal ou bien Bourbonne St Loup.
Aller Vittel, y a longtemps aussi que je ne suis pas passé par là. Et ça évite un transit par le 70. Faut se méfier des départements qui subissent le transit, ils sont anti-camions, il y a de forts contrôles, un peu comme la Suisse. Non, je rigole. Quoi que, j’ai souvenir de mes 1ere années, où par la route de Dôle à Vesoul, c’était un vrai repère de gendarmes, Moissey, Bucey les Gy, Mailley, on pouvait se faire arrêter plusieurs fois en rentrant le samedi, quelque soit le moment de la journée, et ils allumaient. Mon père disait, ils ont un sacré préfet en haute Saône.
Ce matin, la route c’est Lamarche, Martigny les Bains, Contrexéville, Vittel..
Après Vittel, un 1er col vosgien (symbolique) est à franchir, le col du Poirier, 433m. J’ai pas percuté, y un parking au sommet avec table d’orientation, la vue sur la ligne bleue du massif vosgien est imprenable. Faut que je m’y arrête un coup. Je croise des anciennes bagnoles, il doit y avoir un rassemblement quelque part. Même plus loin, sur Epinal, je croise un GLR tirant une remorque avec un autre camion dessus, purée, j’ai zappé la photo.
Je sors à St Nabord, il est 8h pile, passage vite fait chez Volvo pour faire bien entendre que je n’entends plus rien, le chef d’atelier non plus. J’ai peut être rêvé, le compresseur fait par moment un bruit normal de ce genre, quand il charge, mais ça me paraissait différent. Si ça ce reproduit, le mieux est de passer au gge le plus proche et enlever le cache culbuteur pour un contrôle visuel.
Bon, je ne suis pas passé pour rien puis qu’un magnifique Berliet Gbh trône dans la cour. Bien rénové, pas du bricolage.
Je ne rentre pas trop tard à la maison, il fait beau, tout va bien quoi.
6h25, soit un peu plus de 45h après la sortie de la carte samedi, c’est la mise en route. Il m’arrive parfois de dépasser les temps de conduite, j’essaies d’en faire de même avec les temps de repos.
Faut aller vider l’agencement dans une grande surface dans le pays de Montbéliard, j’y vais via Remiremont, héricourt et la vieille route de Sochaux. C’est à Ste Suzanne, faut y aller via Montbéliard presque centre et c’est joli de ce qu’on voit. Le magasin n’est pas encore ouvert alors y a large pour virer sur le parking. A quai, je me vide, comme si j’emmenais de la denrée pour les rayons. Quand je repars de l’enseigne à la 21éme lettre de l’alphabet qui est super, à 8h40, le parking s’est déjà meublé. Pascale m’appelle juste à ce moment, on commence la semaine par un voyage au long cours, chargement aux Gefbox à Etupes pour Delle. Bon, c’est quand même dans 2 départements différents.
A Etupes, c’est pas prêt, on vous a dit de déjà venir ? Coups de fil, non on prend ce qu’il y a et on part comme ça. Quand on va pas loin, ce n’est pas dramatique de rouler à moitié vide.
C’est pas des palettes 100x120 comme très souvent ici, mais des demi avec des boites minuscules. Je repars direction le Territoire via Etupes centre, c’est interdit, mais là on a chargé dans le Technoland, c’est Etupes aussi. Y en a qui n’aimerait bien que toucher les taxes professionnelles mais sans les nuisances. Il y a le même problème en pire à l’Aéroparc de Fontaine, bled même interdit aussi au transit.
Je roule quand même pas loin d’une petite demi heure pour arriver à destination. Au rond point de l’Intermarché par où j’arrive, je me retrouve pile entre les 2 sites de la même usine. Je vais à l’ancienne, je vois un Vecatel entrer, naturellement je suis à la mauvaise, et c’est étroit pour retourner au fond, car blindé de camions. Je vais à l’usine plus neuve, où il y a plus d’espace. Je me mets à quai, mais la cariste, en voyant qu’il y a un demi camion, change d’avis et décide de vider ça encore dans un autre dépôt, mais sur même site. Pas de quai, c’est au tire pal. Pas grave, les gefbox c’est cool, c’est léger, à part que là par demi pal, c’est assez chiant à faire tenir, surtout que le tir pal confié est bien pourri. Ça fera une petite suée quand même, mais bien content de n’avoir qu’un demi camion, car j’y serais encore ou aurais benné une pile.
J’ai la suite, c’est Mulhouse en début d’aprèm pour le coin du moment, la Normandie.
Remontée via le Sundgau sans passer dire bonjour aux caristes de mon ancien client sur l’Allemagne à Delle, c’est pas sympa, j’aurais eu le temps, mais inutile de se faire du mal.
Y a le temps d’aller au gazole à Illzach et cassage de graine et ronron sous celui de l’air climatisé dans le bois avant l’accès à Gefco, jusque 13h20.
J’y vais à 13h20, Pascale est déjà là. Demain, donc, Normandie, de la haute et de la Basse, mais ça ne dit pas l’ordre. C’est moi qui voit. Ah si, faut vider le 76 avant midi, chez un transitaire à Gd Couronne. Puis du 61 ensuite. C’est bête, y avait du 76 St Vigor en retour. Mais dans l’autre sens, je ne le sens pas du tout pour être avant midi au transitaire. Alors on y va comme ça, et on verra si un autre retour se trouve plus bas. Plus simple comme ça.
Passage à quai pour mettre les 22pal de papier aux portes en laissant 4,50m devant pour les emballages du 61. Il reste10cm derrière.
Je file à la réserve dans l’usine. Y pas la quantité sur mon bon de demande, mais d’après Carlos, le cariste et chef du parc, c’est 112 paniers pliés. Il faut 5,60m non négociable, pas comme à certains parcs de vide. Coup de fil partout encore, pour rien finalement puisqu’on a l’idée de faire des piles plus hautes. Je rehausse, et tout passe, tout juste en longueur et hauteur, des piles de 11 au lieu de 8. Comme ça tout le monde est content. Bon, c’est du panier métallique, ça fait son poids, ça se sent déjà comme ça balance un peu en sortant de l’usine, la hauteur et poids des piles oblige.
Il est presque 15h30, je décide encore de passer par le dessous, et l’autoroute, des fois que pour la RP ça passerait un poil plus tôt demain sans y passer tout son matin, sinon, c’est mort tout sûr si j’y monte par la 4.
Et avec mon chargement un peu pourri, le Bussang, bof, les ailes vont user.
Tiens, on aura un retour demain sur le 28, donc c’est cool, on fait bien 76 et 61.
Ça balance toujours pas mal sur la 19 dans les courbes. Il est temps d’enquiller l’A5.
Pause repas à l’aire de Troyes le Plessis, 30’ pas plus. Je ne serais même pas à St Dizier par la N4.
Je boucle la journée avec 8h59 à la sortie de Montereau Flt Yonne. Il fait encore jour, mais déjà des lapins gambadent dans le pré, c’est rigolo.
6h13, pas une minute plus tard, demi tour et reprise de ticket via bip d’A5.
Faut pas que je refasse une sieste tout de suite.
J’enquille la 104 à 6h50, ça roule encore, Corbeil, tout ça. Sauf à Brétigny où ça freine, comme d’hab, ce doit être 24h/24 ici.
La 118 démarre bien, mieux que l’autre mardi dernier, ça freine bien en arrivant en haut à Vélizy, ça peut aller quoi.
Par contre, faut pas rêver, l’A12 est quasi au rouge dur début à la fin, enfin, c’est mieux si on a l’idée de filer direction A13 province. Quel binz quand même cette région.
Je m’éloigne le plus possible de tout ça avant de m’arrêter à l’aire de Vironvay pour une douche. Y a un bus de vieux anglais qui rentre juste devant, et c’est la queue au self. Purée, les bus c’est chiant, avec des vieux n’en parlons pas, mais en plus des anglais, c’est carrément énervant. Je passe devant tout le monde à la caisse du Paul, tout ça pour rien, car la clé est à la caisse de la station. Là pas de clé, c’est la dame de ménage qui l’a embarqué. Si je peux la trouver, je peux lui demander d’après la caissière. Bon, elle est chez les dames où ça bouchonne d’anglaises, j’arrive à me faire voir, et j’obtiens la clé, cool. Ça vient d’être nettoyé en plus.
Je passe en caisse payer la douche et refait un tour au Paul où la caisse s’est un peu libérée pour m’acheter du pain, un Pain Paul. Ce sera tout, car tout est cher ici.
Du coup, j’attends encore 4’ et 45 sont validées.
Une bonne demi heure plus tard, j’arrive boulevard de l’île aux oiseaux à Gd Couronne chez les joyeux transitaires. Celui où je vais à 2 bâtiments, je me présente au mauvais en 1er, naturellement. Ça va, personne, ça vide assez vite. 1ére fois de cette année que je reviens ici, ça ne manquait pas.
Je repars avant 11h25 en ayant mis les 2 barres derrière les piles d’emballages qui montent au plafond.
A la radio publique, ça cause des Vosges, déjà hier soir, et pas en rubrique fait-divers, c’est au sujet d’un film sur le maquis vosgien et un célèbre tirailleur sénégalais.
Pour Bellême, j’ai pas trop étudié l’itinéraire, mais j’y vais via Louviers, Evreux et N12, ça fera un peu moins de rond points que via la 138 Brionne et Bernay...
Il commence à faire faim, je tiens jusqu’aux 5 h30 de conduite journalière et m’arrête quelques kils avant le bled du client, après Mortagne au Perche. 30’, pas plus, ça tombe bien je ne compte pas m’envoyer tout le pain pol pas très terrible acheté ce matin, mie trop serrée. Nullissime ces chaînes.
J’arrive au fournisseur après 14h. On me propose de vider à quai, c’est sympa, mais ça ne m’arrange pas, quant à rehausser, autant vider par le côté. Pas de soucis, ils ont bien sympas, et de bonne composition, car les piles tanguent bien en vidant, il y en a qui refuserait, et ils auraient le droit, il y a des normes dans l’industrie auto sur le nombre d’emballages par pile.
Je me sauve de cette charmante bourgade basse normande vers 14h30 direction le 28, la banlieue de Chartres exactement.
Nogent le Rotrou puis la N23, encore un endroit où ça faisait un moment que je n’étais pas passé.
Il n’y a pas trop à subir la pénible rocade de Chartres, le bled est juste après le resto Mon Idée.
L’usine se voit bien aussi, impec. C’est de la boîte plastique pour l’alimentaire. Ça charge à quai, c’est assez haut, 2,85m, mais juste à ouvrir la traverse arrière. Le tout pour 7t5, c’est quand même meilleur que les piles de grillagés d’ hier.
Je repars à 16h45, destination une multinationale de bouffe à Pontarlier. Là, faut se farcir le restant de la rocade de Chartres, enfin jusque la direction de Orléans, ça passe encore bien, et avec 7t5, c’est quand même plus cool, surtout si ça ne balance pas de partout sur les rond points.
Sur la 154, à Janville, je suis Pithiviers, c’est interdit. Mais quand on est chef, on a le droit, pas vrai chef ?
Bon après, Toury Pithiviers, ça roule pas terrible, beaucoup de bleds chiants, juste à croiser. Mais en léger ça passe bien, c’est moins gênant de s’arrêter et redémarrer souvent.
Je garde les RD comme ça jusque Montargis, via ST Maurice sur Fessard, la vieille 60 quoi.
Quand je vais remonter sur la 60 2x2 avant Montargis, juste Pascal passe devant. Coup de cibi, il revient de Rennes pour Vesoul, il va juste s’arrêter ici, à la zc de Amilly, y a de la place près de l’Intermarché. Je sors un peu plus loin, Amilly toujours, pour passer à travers via Chateau-Renard. Route chiante aussi, mais pas en léger, et ça coupe pour retrouver l’A6.
Je me pose justement à l’accès de l’autoroute à Sépeaux, au niveau de Joigny. Il est 19h35, pas encore de lapins en vue.
Pas eu été gardé du tout par les lapins, puisque vu aucun, je repars, malgré ça, les réservoirs toujours au même niveau, à 6h10, A6 direct.
Il est moins ennuyant que son cadet l’A5, les paysages tout ça. Et on y croise du camion italien, c’est chouette.
Je le quitte pour l’A38 pour passer via Dijon, histoire d’économiser quelques € et de se promener un peu.
Mais je repasse à la caisse après la capitale de la moutarde en reprenant l’A39. Je l’arrête à la station au niveau d’Auxonne, une BP pour aller à la douche. Je boucle l’opération en 20’, impeccable, et en plus gratuite. Bien vaste, propre. Juste l’eau chaude longue à venir voire inexistante. Pas trop gênant et presque appréciable quand il fait déjà plus de 20 à même pas 9h. Enfin, le gars qui se trouverait en suède à ce même moment ne dirait peut être pas la même chose. J’embarque un café et la baguette, industrielle mais bien cuite, ce ne sera pas plus mauvais que le Paul d’ hier, boulanger depuis 1850..
Je passe en caisse à Dôle Choisey et continue via les RD, Parcey, Mouchard...
C’est malheureux, y a des boulangeries où se garer facile un peu partout, dont Salins les Bains. La montée, après, c’est du gâteau, avec 7t5, on ne touche pas trop au Levier..
C’est presque de l’autre côté de Pontarlier, j’y arrive avec presque 4h30 un poil avant 11h.
C’est le long de la route principale, c’est dingue, je n’avais jamais fait gaffe à cette usine de cacao en ayant pourtant ici des dizaines de fois.
Je prends le quai à la suite d’un collègue, ça vide assez bien, je galère même à caser 30’, je casse une graine vite fait pour meubler.
Y a le temps, je ne recharge qu’à 15h40 à Neuf Brisach, et y a consigne de ne surtout pas arriver avant 15h10, sinon, pénalités, et surtout pas à 15h41 non plus..
Remontée sur Baume les Dames Valdahon via la 57. J’aime bien ici, c’est chouette, ça rappelle les tours de Turin. Et on y croise du lourd en drivers internationaux, du belge, hollandais, suisse.
Je reprends quand même l’A36 à Baume après avoir croisé le père Cuicui et son Renaud Fh. Là par contre j’ai zappé la photo. Je l’aurai un jour, je l’aurai. Je file sur Neuf Brisach via Chalampé, et le long du Rhin comme d’hab.
Y a une déviation juste au niveau du rond point qui va en Allemagne, soit à 3 kms de l’usine, j’ai de la marge,il est 15h10. Faut filer sur Colmar et suivre les indications. Une fois le dernier rond point de Neuf Brisach passé, ça m’inquiète, pus rien n’est indiqué, ils ne font quand même pas remonter juste Colmar pour revenir par le dessus. Là, la montre tourne, j’appelle Pascal qui m’avait causé de cette déviation y a 2 semaines. Oui c’est bien ça, il avait eu le doute aussi, tournée à droite dans la forêt et passer des petits bleds qui ramène à Kunheim. Je fais comme ça, ça coupe un peu. Heureusement, car j’arrive enfin péniblement à l’usine d’alu à 15h38, en se garant difficilement au milieu de camions visiblement en attente prolongée, au vu des boîtes de bières en main. Le temps que je remette un jeans, connaissant la boutique, je me présente à 40 en bascule. Ouf, c’est bon, je rentre de suite.
C’est à la porte du fret de pour l’automobile, je connais, c’est là que j’ai chargé un Vigo la dernière fois, semaine 02/2016, en hiver. Mais c’était exotique quand même, aujourd’hui, malgré les 28 degrés, ça l’est moins car la destination c’est Douai. Par contre ce qui est cool, c’est que c’est du léger, à peine 7t. Et toujours le même cirque pour sangler, utiliser la passerelle qui fait la longueur du camion avec équerres fournies à volonté, c’est pour la sécurité, mais pas l’idéal avec des cliquets inversés que l’on tend mieux depuis le sol.
Enfin, je sors de l’usine juste une heure après, on ne peut pas se plaindre. Il me reste soit 45’ ou bien 1h45 à rouler. Avec ce poids, j’ai bien pensé à la case maison atteignable en 1h45, quoiqu’avec la foutue déviation, et il faudrait que je fasse encore une pause de 30’. Alors je fonce sur Colmar par une route un peu meilleure et fonce via le Bonhomme qui se grimpe assez rapidement car peu de monde et me pose en haut avec 9h, il est tôt, mais ça fait gratter 30’ sur l’ horloge, et je vais boucler la 11. A 949m d’altitude, y a pire en été.
Pas si frais que ça, il fait encore 18 à 4h30, un peu plus il aurait fallût la clim cette nuit. Comme si on voudrait mette le basto en route à Marseille en hiver. Décollage pour la descente à 4h44, et là par contre, c’est le moteur qui est froid, pas l’idéal pour attaquer la descente d’un col. Malgré le peu de poids, faut descendre doucement, car le veb à froid ne fonctionne pas et le frein échappement qui n’est poussé dans les tours est peu efficace, bref, faut faire gaffe que les freins ne chauffent pas plus vite que le moulin.
Mais après c’est cool pour bien attaquer une journée avec une basse consommation.
Passer Nancy vers 6h15, c’est cool aussi. Aux infos, les Vosges sont encore à l’honneur, plus pour un film d’auteur, mais plutôt au sujet du triste et célèbre fait divers des années 80.
Fait divers, alors qu’on va être en été.. ça va être le feuilleton estival, là c’est le petit Emmanuel qui a un boulevard pour passer ses réformes, Onfray va nous dire qu’il y a complot. Enfin, ça a l’air sérieux au niveau de la reprise de l’enquête, ce serait bien qu’on sache un jour, comme répondent avec un fort accent les braves villageois riverains de la tragédie aux journaleux venus de Paris.
Je m’arrête à Pagny pour du gazole, ad blue et jerrican de flotte en même temps, tout ça en 15’ et me pose sur le parking pour la douche pour occuper les 30 dernières minutes, d’ici, pour le nord, ça passe en 4h30. Et la douche est gratis avec le gazole, et c’est correct.
J’enquille quand même l’A26 à Reims car y avait du grumeau sur la 44 après Chalon, et puis la quatorzaine tourne mine de rien. Bon je sors à Cambrai pour faire un bout de 43 quand même, et c’est plus court.
J’arrive un peu avant midi à l’usine George Besse à Douai. Moi qui croyait pouvoir y caser une 3h, j’avais failli allumer le pc en arrivant, histoire de bosser un peu le dossier en cours, trier de la photo, mais non, je rentre tout de suite, et le cariste passe à l’action directe pour vider. Impec. Rien de comparable à la fois où j’ai rechargé l’an passé, où j’avais failli péter un câble. Je n’arrive même pas à caser 30’, obligé de les faire sur le parking en ressortant, et casser la graine du coup.
Mon retour n’a pas dû changer depuis hier puisque pas de nouvelle. Un complet d’emballages à Onnaing, à côté de chez Toyota. C’est un peu galère à retrouver l’A21 car changement d’équipe, alors ça bouchonne autour de l’usine à Carlos.
Presque une heure pour arriver à la frontière belge, enfin dans le dernier zoening français.
Y a du peuple, mais on s’occupe de moi rapidement. Il y a juste les gars d’une boîte qui démontaient un chapiteau qui nous ont fait un sketche car j’étais mal posé, « ils travaillent », nous disent t’ils à moi et au cariste. Je confirme qu’ils travaillent, avec leur engin manuscopic, ils remuent la poussière qu’il y avait sous le chapiteau, pas cette chaleur, pas très agréable. Ça va, ça ne traîne pas plus d’une heure. Direction Mulhouse, d’ici, il me faut une sacrée volonté pour ne pas prendre la direction de la Belgique pour un transit, avec la caution du boîtier à je ne sais combien, ce ne serait pas trop raisonnable, et ce n’est pas encore mon anniversaire. Voir les courbes ardennaises de nuit via les lampions de la N4 belge, ça n’a pas de prix. Un jour je le ferai, un jour.
Alors je me rabats sur l’A26, jusque St Quentin quand même, c’est lourd les emballages pliés.
Je finis par un bout de 44, au relais de Ste Marie avant Berry au Bac, il est 17h45. Je file à la douche avant qu’il y ai le stau.
Et ben j’ai recasé 11h, je fayote. Mise en route après un café au camion à 4h45.
Comme ça je ne loupe pas le lever de soleil avant Vitry, avec les éoliennes, je reconnais que c’est pas mal non plus. Mais ici, c’est plus dur pour trouver de la Duvel que quelques petites centaines de kils plus au nord. Peu importe, il n’est plus l’heure.
Tout roule, même Nancy à 7h30, alors je continue. Genre je pourrais passer à la maison où j’arriverais en 4h30, mais j’opte sagement pour l’arrêt à 4h10 à la sortie St Nabord, en passant par la boulangerie où y a de quoi se garer. Un pâté et un campagne acheté, je file un peu plus loin sur un vieux tronçon de la 57, ombragé, et attaque mes achats. 45’. J’aime bien ici, je fais souvent cette pause là le vendredi matin, et toujours sur la chronique de François Morel, déjà quand je redescendais du benelux, je sais pas pourquoi. On est au calme, il fait beau, on se dit qu’on fait le plus beau métier du monde dans ce genre d’instant.
Je suis pas trop à la bourre, ça devrait être jouable de vider avant midi, même si j’avais prédit à Pascale que début d’aprèm. Peu après, je reçois un sms de mon copain Tibo qui a aperçu un beau F chez Volvo ce matin, purée je l’ai pas vu, j’ai juste regardé si il y avait encore le Gbh vu samedi. Je lui réponds que c’est encore un camion qui est aussi ancien que l’affaire Grégory, il me répond oui, mais que le moteur n’a pas coulé visiblement. Et ça fait rire..
J’arrive à Mulhouse à 11h25, parfait, Carlos va me vider avant midi, il me demande si je suis arrivé à bon port l’autre fois avec mes tours d’emballage.
Vide à midi, la suite n’a pas changé, il était question hier de recharger à Chalampé, mais créneau pris à 15h30 comme j’avais dit que je viderais que début d’aprèm. Donc je file au bord du Rhin, l’endroit en serait bucolique, l’usine où je vais, un peu moins. Avant tout chose, je fayote, je remets déjà le jean s pour aller me présenter à l’accueil, il est midi trente. Avec un gilet fluo bien sûr et la pièce d’identité. Presque bon, il faut le permis de conduire plutôt, et venir avec les epi au complet. Pas grave, vu que je rentrerai quand même tout de suite, malgré le créneau. Exceptionnellement, la fille de l’accueil bien sympathique a demandé aux expé si c’était possible de renter avant. Cool.
Enfin cool, c’est procédurier ici, à l’intérieur, déjà un parking, bureau, et je me trimballe avec tous les epi, ça m’énerve un peu car on croise du personnel en presque short, tongs. Là on connaît la suite des opérations, bascule et autre bureau pour finaliser le chargement. Le gars de ce dernier bureau est bien sympa aussi, me demande si j’ai la norme XL sur la semi. Je me dis cool je ne vais pas avoir à sangler. Niet, il me dit que je peux m’abstenir de mettre les gommes. Je réponds gentiment que j’ai toutes les planches et qu’on va sur la France, alors le sanglage...Il est bien d’accord, reconnaît même que des allemands arrivent avec ces mêmes chargements de chez eux sans une sangle, mais là faut sangler. Dialogue de sourd quoi. Mais bon il est bien sympa et y est pour rien. Il ajoute juste que je dois mettre aussi des cornières, et surtout ne pas trop tendre, c’est pour la forme...Pfff.
Bon c’est par les 2 côtés, ça va assez vite, l’arrimage aussi, ça s’oublie pas. Mais la veste et le jeans, casque lunettes, c’est vraiment éprouvant par 30 degrés.
Une fois chargé, bascule et 1er bureau du début. Là je retombe la veste et remet le short, faut pas déconner. Un bail que je n’étais pas venu ici, ça n’a pas changé, on y a allais du temps d mon père pour la catalogne ou la Belgique, et j’y suis allé déjà pour Gefco y a quelques années pour Castellbisbal encore. Pas aujourd’hui, là c’est pour la région Lyonnaise, bref, on est en 2017, on Saint Fons dans le national.
Mine de rien, il est presque 15h quand je ressors de là, et il n’y a plus qu’à poser le camion à Mulhouse mais avant je casse une graine sous le pont de Chalampé, ç’est sympa.
Et aussi je mets un peu de gazole à l’ITM tout proche mais un tracteur suisse de chez Bertschi AG est posé là sans se servir. Encore un frontalier allemand ou suisse qui va se chercher ses 20 packs de flotte. Ça va,y a du tuyau, j’arrive malgré tout à me servir en étant garé à quelques mètres.
Plus que 10 bornes et je valide à Mulhouse, et où je vais dire salut au guichet national, pas pour rien, car je repars avec du boulot jusque mercredi et surtout Danielle m’invite au café, cool.
Je ne rentre pas trop tard à la maison cet fin d’aprème, ça tombe bien, car demain on attaque à la fraîche avec Pascal, un gros chantier sur sa Schmitz, le remplacement des flexibles de rehaussage, on est fous !
La coupure de week end a beau être largement bonne, ça reste toujours difficile de décoller à 3h du matin le lundi, surtout quand c’est à Mulhouse.
Alors A36 jusque Besançon, puis Beure et N83, tout ça passe bien à ces heures.
A part qu’il faut bien lutter pour arriver à Villemotier sans passer par la case décor.
Ça va, presque personne, je ne manoeuvre pas indéfiniment sur le parking avant de m’écrouler dans la couchette. J’avais mis le réveil pour 40’e, mais rien entendu, ou plutôt je ne suis pas encore accoutumé à mon téléphone de dépannage, et j’ai dû faire une mauvaise manip. Heureusement j’ai été réveillé par l’extrême c haleur du soleil dans le pare brise à même pas 8h, soit 20’ de rab de sieste. Après la poignée de main légendaire de Charly, je me descends 2 viennoiseries avec le grand crème, vraiment pas dans mes habitudes, mais ici c’est dur de résister à la tentation.
Bref, je repars après une pause aussi XL, de 1h15. J’ai presque hésité à faire 3h, ça ne remettait pas trop en cause la journée je pense. Tant pis.
J’enquille l’autoroute à Bourg, et croise avant Lyon, un qui a déjà bien bossé ce matin puisque arrivé de Vendée, le père Mouthmouth. C’est rouge direction le périf, mais pas de trop, mais vert sur la 346, d’après Cyril, alors j’y vais par là et rejoins St Fons par la 301. ça n’a pas trop mal passé. On n’est pas à Paris.
Mon usine n’est pas dure à trouver, le long de l’A7, avec plein de cheminées partout, la même que vendredi en alsace. Je mets déjà le futal avant toute chose et me ppinte avec une pièce d’identité à l’accueil. Presque bon, faut juste que je revienne avec des manches longues, logique par 30 degrés à pas 10h du matin. Enfin, les 69 sont un peu plus cool que les 68, pas besoin du casque, ni des lunettes ni du gilet, c’est appréciable.
Je rentre assez vite, ouverture des côtés, c’est pas grave, faut dessangler et ça va pas trop mal.
Je repars une bonne heure après, regarde mon fax du retour qui prend départ vers Villefranche. Purée y a les horaires marqués dans un coin, ça ferme de 11h30 à 13h30, j’aurais vraiment pu faire mes 3h ce matin.
Pas grave, la bonne nouvelle, j’ai le droit de passer via Fourvière et c’est toujours plaisant de prendre une courte avec plein la vue.
J’arrive au bled en bordure de N6, St Georges de Reinens vers 12h15, devant la barrière du client. Pas grave, y a plus qu’à casser la graine, du bon rôti de porc avec des navets. Pas très estival, mais c’est cuisiné par ma chérie. Et de toute façon, j’aime bien les navets, et pas qu’au cinéma. Y a le temps de faire la sieste, ce n’est jamais du luxe un lundi. Malgré la chaleur qui a monté d’un cran, je me passe de la clim en ouvrant une portière et une vitre, il y a un petit vent qui va bien.
A l’heure indiquée, ça reprend, et je rentre de suite. C’est sympa, c’est des bouchons de plastique alimentaire, y a 8t, à charger au tir pal. Ça chauffe, mais c’est supportable. Je repas à 14h, direction, je n’y louperai pas cette semaine, la Normandie. Mais de la très haute, et sans passer par Paris, alors ça change tout.
Je quitte l’A6 à Macon pour enquiller la RCEA. Ça roule bien, normal, mais pour que ça puisse continuer dans des conditions optimale de sécurité , je m’arrête à l’aire de Pierrefitte sur Loire, faire un 1/4h en couchette, méchant coup de barre du lundi aprème oblige.
Et je suis enforme pour quitte cette N4 internationale à Moulins pour monter au nord via la N7. je passe encore à côté de chez ma soeur, c’est bête, pour une fois ça aurait collé pour couper dans le secteur de Nevers, mais inutile, puisqu’elle est montée dans les Vosges quelques jours. Alors je fini mes 10h et valide ce lundi à l’aire du Vignoble au niveau de Sancerre. Il est à peine 18h, il reste de la place largement, mais me pose avnt les pompes, le long d’espaces verts, ce sera mieux comme ça que d’aller se poser en épis fournaise.
4h20, j’arrive à me frayer un passage pour sortir de la station blindée. Sinon, RAS, pas de coup de cutter, gazole du go en bas, mais ça l’était déjà hier soir, et douche en algeco pour cause de travaux aux sanitaires, mais correct.
La jauge étant en bas, je tiens le 80 sur la A77 et passe les bleds qui suivent assez tranquillement, bref, je tombe assez vite à 25,6l au 100, comme quoi, quand on veut, on peut.
J’arrive au but de ravitaillement visé, la Access avant Orléans, soit 100 bornes plus loin, sans que la jauge ne perde son avant dernière barrette.
J’en mets 500l, je fais fort, et fais les carreaux avec une raclette disponible bien humide, comme pour rafraîchir préventivement le camion, tout ça en 15’.
Je croise plus loin un camion dont son chauffeur a trouvé enfin cabine à sa taille comme disait un slogan des années 90, Nico, et son mega jumbo magnum, et qui surtout, déserte la N4.
Il est tôt, Orléans passe au taquet, enfin, 70. Je continue au nord, Artenay et la natio vers Chartres. Comme il n’est pas trop tard, à peine 7h30, je passe encore Chartres avant la pause, mais ça freine quand même bien aux ronds point, comme à toute heure du jour d’ailleurs.
Dans cet élan, et surtout au fait que je ne trouve pas à garer correctement, je continue et passe aussi Dreux, là aussi, un peu chiant comme bled. Pourtant on dit qu’à Dreux, c’est mieux.
Je m’arrête finalement entre Nonancourt et Evreux, sur un parking tranquille pour une micro sieste et un petit dej avec une baguette Access de ce matin.
Pour monter à mon bled, en banlieue de Dieppe, faut passer via Rouen et le pont Flaubert, ça met un peu de piment au voyage ma foi.
J’arrive à Martin Eglise un peu avant 11h, une petite boîte de logistique, petite cour, mieux vaut garer dehors. Un autre camion charge déjà, faut que j’attende. Le chauffeur est bien sympa, poujr patienter, on va voir dans la boîte à côté, où un blokhaus trône encore dans la cour.
Mon tour vient, le quai est un peu pourri, mais ça va pas trop mal, je sors les palettes au tir pal, et ici la chaleur n’est pas encore suffocante, l’air de la mer toute proche. Mais pas le temps d’y aller traîner, un retour m’attend sur le havre. Je ne m’enquiquine pas, j’y vais par l’A29 jusque Bolbec, faut avancer un peu. Je casse une graine vite fait à la sortie d’autoroute et arrive à St Vigor d’Ymmonville vers 14h15 pour en repartir pas même 45’ après avec un lot de boîtes en plastique diverses pour Mulhouse, comme déjà fait y a 2 semaines. Je croise mon collègue savoyard qui va à la même chose sans doute,
Le truc cool, c’est qu’il ne me reste plus que 1h30 à rouler pour faire 9h de route, donc ça ne fera pas passer Paris ce soir.
Mais ça fait s’arrêter tôt, 16h30, à l’aire de Rosny, une aire en conteneurs maritimes assemblés. Ça cogne assez.
Le collègue arrive après, et on bavarde un peu le temps que le soleil se cache.
Il fait 19 à 3h30, l’heure où je décolle, ça va encore.
Je fonce confiant sur la capitale, et pas le choix, l’A12 qui va au sud est fermé. Le périf sud est marqué fermé à je ne sais plus quelle porte, alors je prend le nord. La température se met à monter tout à coup vers les 28 degrés, dingue. Ça doit pas être facile de roupiller dans un appart de la capitale en ce moment. De mon côté, dans mon 3m² sur-climatisé, j’aimerais bien m’extirper de cette capitale. L’A4 est fermé jusque l’A86, et je ne l’avais pas vu venir, y avait rien d’indiqué sur le Sytadin. Donc, continuation tout droit vers la porte d’Italie et prends l’A6 je ne sais plus combien (a ou b?), de là je retrouverai bien l’A86. Et bien niet, pas en venant du nord, alors descente jusque la 1ere sortie, Chilly Mazarin et demi tour pour enfin pouvoir enquiller l ‘A86 vers Créteil. Purée, le compteur et l’horloge ont bien tourné. C’est le collègue qui ne va pas être déçu, je lui avais parlé de l’application sytadin, il ne connaissait pas. Il partait une heure plus tard ; Enfin, la fermeture de l’A4 sera levée d’ici là.
Et sur l’A86, gros bouchon au niveau du croisement de l’A4, en fait les gens serrés à droite attendent l’ouverture de la barrière. Purée, la vie de dingue, il n’est même pas 5h30.
Soulagement une fois la 104, malgré le temps perdu. C’est pénible, de jour comme de nuit, j’en ai un peu marre de cette région pourisienne. Ça a l’avantage de rendre la N4 presque bucolique. Encore que, il y a toujours le client de derrière qui colle au fesses, alors que devant ça roule pas spécialement à la régule sur les derniers tronçons de double sens. Après, c’est rigolo, quand il peut enfin, le type double de façon excédé avec de grands coups de volant. La N4 dans toute sa splendeur quoi.
J’arrive à Perthes en 4h, j’ai bien paumé 45’ ce matin.
Une bonne douche et bon pain beurre pour se calmer et se retaper sans oublier l’embarquement d’un pâté pour se restaurer ce midi, et tout est oublié.
Ça roule nickel ensuite, c’est mieux, la semaine n’est pas finie. Normandie Alsace, ça commence à saturer en ce moment, N4, N57, N66, y a des périodes comme ça.
Heureusement je croise Tibo à Thann, et j’ai réussi à le capturer à l’APN in extremis, juste 2 3 moustiques ornent son beau Scania bleu. Je reçois un mms, il a réussi aussi à me shooter. Ça tue un peu l’ennui de faire un peu les gamins.
Un peu avant d’arriver en Peugie, Pascale sonne, au programme ce jour, une montée Caen...
Mais je suis aussi content que blasé, car j’ai déjà le retour, demain soir, le 20h habituel de Caen pour Mulhouse, alors en calculant vite fait, que j’aurai 8h ici à Mulhouse, et bien je n’aurai plus qu’à me rentrer à la maison cet aprème. Faut chercher le positif du truc.
Je vois encore Pascale à midi 10 pour ka dépose de la note, et le retrait du bon de chargement.
A l’usine au gardien, je constate que les horaires d’interdiction de circuler ont changé, c’est 12h20 - 13h maintenant. Pas grave, je réchauffe mon pâté Lorrain du Perthois avec une salade de tomates bien fraîches, c’est bien cool.
Après un bon taillage de bavette avec un collègue du régional, je ne rentre finalement qu’à 13h15. Direction le 4C1, ça va ils m’attendent, même si ils ne paraissent pas trop enjoués à vider ces boîtes vides un peu disparates, qui se cassent la figure pendant le déchargement. Ça ne traîne pas. Quand je vais repartir, le collègue du 73 et son beau T arrivent, il est parti à 4h30 de Rosny et n’ a pas eu la fermeture de l’A4 ce matin.
Je file recharger à la réserve chez l’ami Carlos, donc ce n’est pas du trop long non plus, même avec panne de gaz en chemin. Je me sauve à 14h45, direction la maison. J’ai quand même 18t, alors j’oublie le Oderen, pas trop envie de recouvrir les épingles de gommes fraîches. Le Bussang est plus approprié quand même.
Je me pose dans mon bled à 16h25, pile poil pour valider une 11h, qui fera même un peu plus.
Au programme ce soir pique nique au lac avec baignade, je dis yes.
Ca valait le coup, je ne repars qu’à 7h15, j’aurais même pu tarder encore, pour être à 20h à Caen ce soir, mais ne soyons pas kamikaze, y a Paris toujours et encore à passer, alors c’est pas tant la fête du slip que ça. On y prendrait goût à des horaires pareils, en plus de passer à la maison. Même pas trop galère à Nancy, on monte juste Brabois au pas, normal quoi.
Arrêt déjà à Pagny 20’, pour donner le biberon, le prix au litre n’en fini pas de baisser, comme ça le moral lui, remonte. Je fais un cojp le pare brise, faudrait bien le faire 3 fois par jour en ce moment.
Arrêt cassage de graine à Vaudoy en Brie au bout de 4h30, pendant 30’, et je n’oublie pas pour une fois d’immortaliser les 2 vieux merco qui trônent devant le garage local.
Ce n’est pas trop rouge sur la capitale, j’y vais tout droit, 104, A4, A86. Avec la pollution,j’ai le doute, à l’entrée, ils indiquent au PL de contourner via la 104 sur les PEV, mais le sytadin dit que c’est interdit juste à l’intérieur de la petite couronne sans inclure l’A86.
Ma foi, ça a bien passé, pour une fois.
Je garde l’A13, quatorzaine oblige, et pourrais arriver à Caen sans 2éme pause, mais je m’offre une sieste au péage de Beuzeville, inutile d’arriver 3h avant.
Le seul bouchon du jour est quasiment à l’arrivée sur la rocade de Caen. Je me pointe à l’usine un peu avant 18h. Le gars de la réception demande dans l’usine, en indiquant que je vide des emballages avant, verdict : revenir après la pause, à 19h30. On ne peut rien trop dire, le créneau officiel du rechargement est 20h30, même si toutes les fois précédentes j’ai toujours passé largement avant.
Pas grave, on va attendre, et presque au frais, il ne fait plus que 25, ça se ressent tout de suite.
A 19h30, et on se reprend un petit coup de chaud avec l’ouverture des 2 côtés pour vider, avec un cariste de chaque côté. Ça ne traîne pas, mais seul bémol, ce parc à vides n’est pas celui en face d’où je recharge, ce qui fait encore tourner quelques minutes de trop.
Au chargement, c’est pas la joie, comme souvent, mais là c’est assez long, ils n’attaquent qu’à 20h45.
Les 25t de pivots avant sont chargés à 21h15. Y a plus qu’à aller se poser sur la 1ere place dans la rue à la sortie de l’usine. 9h01, ouf.
7h, on met en route, y a pas à s’affoler, je vide ce soir, c’est tout. Et inutile de partir plus tôt, because Paris blablabla. Il fait presque frais mais je garde le short. Ma maman dirait, faut faire attention de ne pas attraper du mal et elle aurait raison.
Hier soir j’ai entrepris une minuscule ballade dans la ZI, car la dernière fois que j’ai livré en face, j’avais aperçu 2 Scania serie 3 dans une cour, mais là rien, il ne sont plus là. Et j’ai vraiment dû abréger la ballade pour cause de mouettes qui tournaient au dessus, et le sol était bien immaculé.
En route via l’A13, y pas trop de minutes à perdre pour la quatorzaine qui je pense va morfler tout de même. C’est pas si souvent.
Ça roule bien, tellement bien que j’arrive encore trop tôt pour contourner la capitale (3éme fois cette semaine, ça commence à faire souvent là..), il reste du rouge, alors je m’arrête à l’aire de Rosny pour une douche pas trop pourrie, de ce que j’avais vu mardi. Le temps d’aller au pain et de faire un coup le pare brise, car on est jamais à l’abri de devoir shooter un G ou un FL, la pause dure presque une petite heure. Et j’ai pu constater que le carénage du tracteur a été victime d’une attaque de mouette, elles m’en voulaient vraiment.
Je repars vers 10h, les axes que je vais utiliser sont pratiquement verts, faut dire qu’ils ne passent pas par Gennevilliers..
Ça se présente donc bien, le sytadin dit vrai parfois, à part le binz comme toujours à Villacoublay pour retrouver la 118. On sent déjà que ça part en week end, y a du 75 pressé qui roule n’importe comment et qui surtout ignore les clignotants des autres usagers.
Je simplifie le trajet en attrapant l’A5 pour le garder, on attend mes pièces ce soir, et oui, je ne transporte pas toujours des emballages vides.
Plus on file vers l’est, plus le thermomètre remonte, 25, 26 sur l’A5.
Je passe bien Troyes, pour atteindre presque le niveau de bar sur Aube pour aller casser la croûte sur une aire simple. Y a plus de voitures que de camions, de tout, des parisiens, des english. Ça part en week end quoi. Des fois on a envie de demander aux gens ce qu’ils font dans la vie à part partir en week end. Bon ça peut m’arrive aussi, mais une ou deux fois par an.
On commence à faire un oeu d’économies à Langres pour rattraper la bonne vieille 19, tel un Gefco Liner que je suis aujourd’hui. Enfin pas à 100%, pas au taquet, car je suis lourd, je vais embêter le vrai, celui qui roule à 3t toute l’année, qui est pressé, qui ne peut pas admettre de mettre 2’ de plus pour son trajet quotidien de Poissy Vesoul.
Là ça va, c’est peinard, personne ne colle derrière, je peux même faire de la conduite coole, facilement réalisable sur cette 19, ça coule facilement et remonte un peu les bosses sans trop appuyer sur les gaz.
On nous indique que le tour va passer sur cette axe, que ce sera barré. les usines peugeot vont devoir chômer du coup!
Après Vesoul, un camion plateau ridelle me double facilement dans une montée en 3 voies. Forcément, il a des palettes vides. C’est sanglé, mais ça danse un peu.
Plus loin méga appels de phares d’en face, je m’attends à un radar, on est en haute Saône, mais non, c’est pour quelque chose qui encombre la chaussée, c’est rouge, de loin on dirait de la viande.. pas du tout, c’est des palettes du collègue qui a doublé y a 10’. Je m’arrête, tout comme un automobiliste d’en face pour dégager les palettes sur le côté. Bon, il va bien s’en apercevoir le copain. Plus loin, rebelote, de la palette rouge, mais qui ne gêne pas. J’ai bien vu la boîte que c’était, que faire, appeler ? Encore après, à Amblans, là c’est 2 voitures arrêtées, dont une qui a la calandre qui a volé en morceaux.. Je ne m’arrête pas, d’autres chauffeurs sont déjà arrêtés, je fais un coup de ggle pour trouver le no de cette boîte(une que j’aime bien en plus) et appelle. J’explique à la dame qui répond, elle me demande si j’ai une immat, niet, j’avais juste aperçu un n° de parc sur le plateau ridelle et la marque du tracteur. La dame me remercie et vont tenter de le joindre, bon courage pour retrouver le gars, ce n’est pas une petite maison. Au rond point de Lure, c’est encore quelques palettes que les automobilistes dégagent.. C’est certain que le chauffeur ne s’est aperçu de rien, ça peut arriver.
C’est de l’autre côté de Lure qu’il est en warning pour refaire ce qui reste de la pile.
Une fois le territoire, le thermomètre n’en fini pas de monter, pour atteindre les 33 34 sur Mulhouse. La France, y a pas à dire, c’est une petite Europe au niveau de la variété des climats.
Il est 18h15 quand j’arrive en mécanique, c’est la pause, jusque 25. Là, pas de camions plus de créneau, j’ai le quai de suite.
19 h, je ressors, traverse la voie ferrée pour poser la camion de l’autre côté à l’ex filiale transport. Je valide cette dernière journée avec 9 h45, on ne recharge que lundi, cette
fois en principe, pas de N4 ou d’A13 pour débuter la semaine. Enfin, n’allons pas trop
vite, comme disait Mr X.
Ça ne décolle pas de bonne heure ce lundi, 13h30 je suis à Mulhouse et retrouve le camion où c’est déjà la fournaise malgré la baisse des températures, on est passé à 30 degrés. Faut charger avant 15h à Volgelsheim(neuf brisach) un tas de bois. Comme ça va être du lourd, je file avant au gazole et adblue à Illzach. J’arrive à la scierie par la route du Rhin vers 14h30. Y a pas foule, j’ai un emplacement rapidement, ouverture de la cabane et même des portes arrières car ça va dépasser de 40cms. Déjà fait le client, dans le 16, l’an passé, c’était pareil.
J’aime encore bien cette scierie allemande, à l’allemande, c’est propre, y a de la place. C’est chargé à 16h30, il fait une chaleur épouvantable. Je me passe un coup sous la flotte du jerrican et change de t-shirt car j’ai un rdv chez le comptable. Qu’est ce que je fais, j’y vais en camion direct ou bien je reprends la bagnole à Mulhouse ? Un vrai dilemme. Le chargement ramène à la raison, je vais prendre la voiture, inutile d’aller faire riper du pneu si on peut faire autrement. Mais le poids m’a l’air correct quand même, pas plus de 40T de PTRA d’après l’indicateur de charge. Je pose le camion à 17h15 et file à Vieux Thann pour mon rdv de 18h.
Retour au camion vers 19h45 après le cour de maths du soir, du temps que j’y suis, je vais boucler 3h, donc casser une graine en attendant.
Mis en route à 20h15, c’est bien couvert et lourd maintenant, on chope enfin la flotte vers le péage de Fontaine, mais c’est bien timide. Ce n’est pas ça qui va remplir les nappes ou trop rafraîchir l’atmosphère. Mais il ne pourrait plus y avoir de flotte du tout que l’on verrait toujours du camion brillant et rutilant.
Je garde l’autobahn jusque Dôle et N73 comme d’hab. Au départ je le disais que je pousserais assez loin, mais bof, pour quoi faire, je connais un peu la suite du programme, ça n’y changera pas grand chose. Alors la fatigue comme à se montrer au bout de 4h et quelques, je sors à Vitry en Charollais et prends un ticket à l’Euroscar, y a encore de la place. Il est minuit 35.
Après la douche et le pain beurre à l’Euroscar, je mets en route à 9h35 après un coup d’oeil aux sangles. C’est parti pour quelques heures en ode RCEA liner. Il fait encore beau ici, presque chaud.
J’appelle Pascale pour confirmer que je ne viderai vraiment pas tôt cet aprèm, y a un rechargement prévu à 16h, c’est bon, on peut décaler à 18h.
Y a un contrôle dreal à la sortie Montluçon, il n’y a que des pecos qui remplissent le parking.
Tout roule nickel sinon, sauf à la croisière où l’accès de l’A20 vers Limoges est fermé. Ils indiqueraient plus tôt qu’il faut monter vers le nord pour retourner plus haut, mais non, il faut déjà faire un tour de rond point et revenir en arrière...pas trop motivé, je file tout droit via Bellac, y en a marre.
Ici, la route est toute belle, ça a été assez fermé longtemps. A Bellac, je ne lâche pas de vue un gefco espagnol qui m’a doublé avant la Souterraine qui va aller vers Angoulême aussi. Je trace pour passer en zone libre pour faire la pause repas.
On ne comprend plus cette interdiction, il ne reste plus aucune ville à traverser, la dernière était Mézières/Issoire et c’est bien contourné maintenant. Quand on pense à la largeur que faisait la chaussée au niveau de Confolens y a une vingtaine d’années, on se faisait peur.
Y a le resto d’Artagnan qui est rouvert avant St Claud.
Du coup, je pousse jusque la 2x2, juste avant Angoulême, à l’aire de Trottechien en pile 4h30, temps que je mettais habituellement depuis l’aire de Pierrefitte sur Loire en passant par Limoges, comme quoi ça met bien 20’ de plus.
Ça y est la flotte arrive, et c’est pas de la bruine. Bon, ça manquait, mais si ça avait pu attendre que j’ai fini de vider. Y a plus un grand bout pour arriver au client marchand de bois dans la banlieue nord est de Angoulême, à l’Isle d’Espagnac. La flotte ne faiblit pas, au contraire. Je dégotte une vieille veste de pluie dans le fond d’un coffre et c’est parti pour l’ouverture des 2 côtés et le dessanglage. Je fais au mieux pour ne pas trop tremper les sangles, mais bon, celle des portes arrières c’est mort.
Ça va assez vite pour vider, mais ça ne change rien, tout comme avec ma veste de pluie, je suis trempée comme une soupe.
Après un changeage intégral, la cabine est transformée en séchoir et je repars ,clim à fond toujours pour assécher un peu l’atmosphère. Il est 16h30, ça va, j’ai presque de l’avance pour aller au rechargement plus haut, à Exideuil.
Une petite heure plus tard, je suis à quai dans une cartonnerie là bas. Je l’ai déjà livrée en bobines de cartons d’Alsace. Là ça va être du léger.
Je me sauve à 18h30, direction la récurrente Normandie. Il reste 3h à rouler pour faire 9h. Je passe déjà par Chabanais, un des derniers bleds qui étaient typique et étroit de la route via Limoges, très ressemblant à St Claud sur l’autre route ou même à la Rochefoucault. Et file direction Confolens. Pareil, Confolens, c’est bien joli, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir traversé par le passé. Cap nord toujours, sur Poitiers, qu’il faut contourner par le sud ouest et là je chope l’A10, faut avancer un peu, pis après la N10 est toujours interdite je crois, on ne fait que d’alterner, et on avance plus à rien.
J’arrive à passer la barrière de péage avant Tours, mais ne me gare pas là, je sors à la ZA Isopark un peu après, où je me trouve une place éclairée et il fait presque frais.
Je quitte cette bonne za à 6h20, A10 toujours, mais en se méfiant des radars de la traversée de Tours, c’est 80. Après, je garde l’autobahn, l’A28 maintenant, pied au plancher, pour vider le plus tôt possible. Je ne recharge que ce soir à Caen, comme prévu depuis lundi, alors si des fois je pouvais caser 9h avant.
Ça va, on en a pour son argent, j’arrive au bled, Mortrée après Argentan en 2h30, après 210 bornes. C’est un dépôt logistique tranquille dans les champs, à quai de suite, et ils s’y mettent à 2, à 9h30 c’est plié, ça devrait convenir pour mes affaires.
En comprenant un arrêt pain en reprenant l’autoroute à Argentan, ça fait pile 1h pour aller se poser au truck stop de Cormelles le Royal, il est 10h35. Pour le moment c’est couvert, c’est pas du trop chaud, faudrait que ça se maintienne comme ça pour roupiller un peu sans devoir utiliser la technique.
19h35, après avoir finalement pas trop mal dormi et une douche de niveau arcotel, je mets en route, pas pour un grand bout, juste à passer sous le périf Caennais.
A l’entrée de l’usine, le type me dit de ne rentrer qu’ à 20h15. Bon, déjà 30’ en plan.
Une fois dedans, en place assez vite, ouverture des 2 côtés, et ça charge rapidement, tout comme les habituels camions voisins pour les usines voisines à celle que je livrerai demain comme Sochaux ou Trnava, qui se trouve à l’est aussi.
Je me sauve à 21h et cette fois je ne dors pas sur place mais enquille direct l’ habituelle A13. Objectif motivant, puisque je vise la maison.
A Paris, y a pas trop à tortiller sur l’itinéraire, puisque l’A13 est déjà fermée à Rocancourt, alors A12 et A86. Il est presque minuit, mais ça bouchonne bien sur un basculement de chaussée au niveau de Rungis, travaux nocturnes, c’est énervant, mais faut bien que ça se fasse.
J’ai quand même perdu pas mal de temps, j’arrive à un refuge un peu moins pourri que les autres au niveau de Sancy en 4h32. Je fais 35’, un semblant de sieste plutôt cauchemardesque, cabine balançant à chaque passage d’autres camions oblige. Un café, une tranche de jambon et fromage et c’est déjà reparti, heureusement la radio est d’une sacrée aide, avec le programme de redif des émissions de l’aprèm que j’ai toutes loupées puisque j’ai bien dormi.
Enfin, ça se passe plutôt bien, même jusqu’aux dernières minutes où le jour se lève dans ma vallée. Je me pose au bled à 6h05, au lit !
J’aime bien les petits breaks en famille en semaine, si la Normandie me lasse parfois, il faut prendre le positif de la ligne, et même si comme aujourd’hui le temps est bien pourri ici. Et je ne regrette pas mon passage car le message que j’ai eu de André à mon réveil laisse comprendre que la semaine n’est pas terminée. Et quand c’est André qui appelle, c’est qu’on va faire le tour de toutes les usines jusque samedi, alors il veut savoir si je suis d’accord. Pas de souci, je n‘ai jamais rien contre, ça doit bien se passer.
Je décolle à 15h05, et il a beau pleuvoir, ce qui est positif pour les pneus de la semi dans les épingles de col, je fais quand même le tour via Bussang.
1h30 plus tard, je suis au guichet pour récupérer la suite du programme en papier, qui mènera jusque lundi aprèm. C’est bien, y a du boulot.
Par contre, quand y a du boulot, à l’usine, y a du monde, bien 4 camions devant en mécanique pour vider les pivots. Mais ils attendent les pièces quand même, alors je passerai quand même un peu devant. Je ne suis quand même vide qu’à 19h. Je file à quelques centaines de mètres de là pour aller à l’usine forge. Un camion se met à quai, le Valenciennes. Moi c’est au quai de l’autre côté de l’unité, lais je n’y vais pas me mettre de suite, le cariste veut qu’on fasse les papiers avant, c’est intelligent, on sera quitte de revenir après le chargement.
A quai à 19h30, je casse la graine avec les bruits de torture du plancher germanique sous le poids du fen lesté de 2 bacs de vilebrequins bruts, et en plus le cariste n’est pas un mince gabarit non plus. Bref, vivement les vacances que je pose la semi au carrossier pour une révision préventive du plancher, très vulnérable sur les semi allemandes.
A 20h, je me barre enfin, direction Trémery. Tiens, je vais essayer via le Bonhomme pour changer et comparer.
Ça commence par un bout d’A35 avec un Vosgian Sunset et c’est chouette.
C’est pas plus mal de passer par ici peut être, le col est plus haut, plus raide mais il n’y a pas l’interminable vallée de Thann et ses feux.
Après une ascension tranquille, sans avoir gêner personne, la descente est idem, tranquille en 9éme au vrombrissement du Volvo Engine Brake +. J’ai vraiment bien fait de ne pas descendre à fond, tout au frein, car en bas à Plainfaing, je vois du bleu et jaune fluo sur la chaussée. Ah c’est un contrôle avec les Drealmen. Bon j’y ai droit. Purée ça surprend à 21h30. Il embarque toute et ma carte, pendant que sa clé est dans le chrono. J’attends de longues minutes en revisitant mon agenda des 28 derniers jours à la recherche des éventuels tickets édités comme mots d’excuses. Bon je n’en trouve qu’un celui de Trappes au début du mois avec 10h19. Le reste si y a pas de ticket, ce doit être anecdotique, des 4h32 par ci, des 91h59 par là...
Le contrôleur revient, et verdict, « bon ça va, mais y a des petits dépassements, faut faire attention ». Bref, encore, un drealman compréhensif. En même temps, je n’ai pas non plus des 5 fois 10h, ni trop de 11h manquantes. C’est dingue, on se fait toujours arrêter quand on ne s’y attend pas, la dernière fois c’était déjà dans le massif, au pied du col de la Schlucht.
Je me sauve 10’ plus tard.
Ça me fait penser qu’il va falloir que je fasse 11h ce soir car j’ai déjà usé le quota de 9h et que ça fera pas vider tôt demain.
Je m’arrête encore à la Access au niveau de Metz centre pour mettre un peu de go, c’est l’automate à cette heure, par tranche de 100€, ça prend un peu de temps.
Je vais me poser à côté de la Gefco à l’Eurotransit à Ennery, il est 0h20. ça va faire long la coupure de 11h. Mais pas le choix, les drealmen vosgiens veillent au grain.
J’ai mis la radio en mode réveil assez tôt ce matin, pour écouter la dernière de Pat’Co, c’est toujours émouvant. Un matinalier, surtout un bon, ça fait partie de la famille, au camion comme à la maison. 7 années qu’il assurait la tranche. C’est marrant, tout le monde lui rend hommage, ses chroniqueurs, mais en le cassant un peu, eux restent fidèlement au bercail. Bon, on ne vient sans doute pas les débaucher non plus. En tous cas il fini en grandeur avec Bernard Lavilliers comme invité.
Bernard qui va avoir une émission estivale qui lui sera consacrée le samedi. Ça tombe bien je vais déjà pouvoir écouter la 1ére vu que je charge pour Poissy. C’est bien, après la douche aux 4 Bornes, j’ai le temps d’étudier le nombre de bornes pour ma destination, en arrivant par le nord, Compiègne, Creil, Croix verte, c’est quasi kifkif que par A4/N4, mais en évitent l’A86 et A15 qui risquent d’être compliqués cette fin de journée et début de vacances.
Je mets en route à 11h20, les quelques ronds point entre l’Eurotransit et l’usine font que déjà la mécanique est chaude au bout de 10’ de route. Bon, elle va pouvoir refroidir aussitôt, car à la réception centrale à l’entrée, on me dit que je n’ai créneau pour vider la forge qu’ à 14h...
Pfff, ce serait bien de le savoir. J’appelle par principe à Mulhouse, ben oui, ils savaient pas non plus. Alors le Poissy en foulée, c’est mort, ce sera vidable que demain. Pénible tout ça. C’est gavant d’être volontaire tout en ayant aucune info.
Le pire dans l’histoire, je n’ai pas de pain, ni de monnaie. Il y a quand même le gardien qui est sympa là dedans qui me fait de la ferraille sur 10€ pour que je puisse me payer un jambon beurre de chez Daunat, appelé « le goûteux », moi j’aurais plutôt appelé ça « le dégeu ».
A la radio, c’est la dernière de Nagui (mais de la saison, hélas...), c’est même pas en direct, le pharaon est certainement déjà dans sa Porsche sur la route de ses vacances. Le fils Lagardère ne pourrait pas le débaucher lui ?
Je zappe vers le 12h30 de Culture où on apprend le décès de Simone Veil, il y a beaucoup de choses à dire, une grande dame qui a fait de la politique uniquement par convictions.
Je retourne à la réception vers 13h25, discrètement, on ne sait jamais, ça a changé d’équipe. Mais niet, 14h on me dit.
Finalement, c’est aussi bien, je peux continuer d’écouter le 13-14h d’Inter en hommage à Simone Veil, c’est intéressant.
A 14h, je peux rentrer, sans saisie, sans papier, pour aller vider. Mais avant, je vais encore au guichet des éxpé, et là, bonne nouvelle encore, ce n’est que 18h35 officiel, 17h au mieux, bref, ce ne sera plus de la foulée, mais demain pour vider. On ne m’avait pas vendu le truc comme ça...
Maintenant qu’il est 14h20, j’attends 30 pour boucler 3h, alors que je n’ai roulé que 3kms depuis ce matin.
Je rentre au proche quai, juste quand il se met à pleuvoir, mais comme il faut.
Bien trempé, je rentre au quai, le cariste me demande la feuille, quelle feuille, y a pas de saisis, j’ai pas de feuille moi. Lui répond, j’ai pas de feuille, je peux pas vider moi. Bon, je retourne à pinces à l’entrée, maintenant que je suis trempé, peu importe. Le gars de la réception centralisée soupire (tout comme moi) et appelle le cariste en direct pour lui dire qu’il n’y a pas de saisie aujourd’hui. C’est bon, il va vider.. Le cariste a dû prendre son poste, ça aurait été bien de lui dire avant.. Ils m’énervent tous aujourd’hui. Retour au quai, c’est entamé, et le cariste s’excuse quand même.
C’est vide rapidement, le cariste s’excuse une 2éme, c’est bon, c’est bon. Je ressors à l’entrée de l’usine pour poireauter une énième fois jusque 17h. ça va, je tombe déjà sur Denis, un copain de chez Steff qui a passé l’âge de la retraite, je le connais depuis tout gamin, et il m’appelle encore p’tit gamin ! je le voyais pas mal sur la Belgique ces quelques récentes années, mais ils ont perdu leur trafic, alors il tourne aussi en rond pas là.
A la radio, ils rediffusent une radioscopie avec Simone Veil. Et alors que je suis plongé pleine lecture avec retard, d’un cdb made in Scotland, avec ma carte Michelin n°713 sur le volant pour suivre la A9, un petit coup de klaxon à côté, un beau Daf 106 bleu, c’est la maison Boe, Pascal. Ah ben c’est cool ça si tout le monde vient me rendre visite. Bon, c’est de la croisure marathon, il attend pas Pascal, il court. A lui, on lui avait vendu de venir à tout prix avant 17h, et finalement non, c’est bon, alors il prend le temps de m’offrir le café, sympa, tout comme sa machine batave.
Je rentre enfin dans l’usine derrière Pascal vers 17h. Y a 2 quais, dont encore de l’attente au 1er. J’en suis plus à ça près, même si y a des jours comme ça on aurait envie de enfin changer de trémery.
Je me sauve du 2éme à 18h30, direction l’A4, c’est pas vraiment l’autoroute du soleil en ce jour de départ, ni celui du week end rallongé. Il fait de sacrées averses même, entre de méga coup de soleil, ce qui offre de jolis arcs en ciel. Je m’arrête au pain à la station au niveau de Verdun, je ne sais pas encore où je vais atterrir.
Je retrouve finalement la N4 à la Féré Ch. J’ hésite à pousser jusque Poissy, mais faut que je refasse 30’ en chemin, et je ne suis pas sûr que le gardien me laissera rentrer là bas vu l’ heure qu’il sera.
Bon, aller, je sors à Châtres, à la zone logistique. Ici le gardien me laisse rentrer, j’ai fait semblant de dire que j’allais au resto, et fait semblant d’être étonné d’entendre qu’il était fermé le vendredi soir. Mais il a été sympa.
Il est 22 h20, j’ai pas fait grand chose, mais basta quand même.