Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Déjà mardi, c’est ça que c’est pas mauvais même si c’est aussi dur qu’un lundi à se reconnecter à la réalité. En plus il fait grand beau, enfin à 5h45 lors du démarrage de Cornimont. Comme tout début de semaine actuellement, je me dirige vers Vesoul Dôle via Luxeuil d’où en haut de la côte après Fougerolles, on voit les Alpes au fond.
Plus loin, le Saulx de Vesoul a son contournement qui n’est toujours pas ouvert. Et quand ce sera ouvert, on (j’)aura(i) la nostalgie de ne plus passer ce bled, avec ces boulangeries et sa célèbre maison de retraite « Jean Michel ». Dans ce calme annoncé, les pépères vont s’ennuyer au réfectoire, c’est triste.
J’ai la flemme, e prends l’autoroute à Dôle pour rejoindre Beaune, et fini le beau, la météo revire à la grande flotte.
Pour aller à Nevers, je ne sais jamais par où passer, bon j’y suis plus aller en voiture qu’en camion depuis les Vosges, mais y a vraiment pas de bonnes route directes. Alors j’y vais par ma préférée en voiture, Beaune Autun.
Dommage qu’il fasse un temps miséreux sur le vignoble bourguignon, Pommard, Meursault, c’est trop beau. La Bourgogne quoi.
J’ai 4h30 pile en plein dans les bois du Morvan un peu avant Château-Chinon, de quoi faire une sieste tranquille de 45’, comme un lundi. Une fois le fief de la Mitterandie passée, la moyenne remonte un peu, c’est pas du luxe.
J’arrive chez Valéo à Nevers, presqu’en bord de Loire vers midi 30. Ils me vident tout de suite les quelques piles de boîtes plastiques. C’est que j’aurais presque le temps d’aller squatter chez ma soeur, mais là c’est impossible, vu qu’elle est dans les Vosges les jours ci.
Alors je fais un bout vers Bourges et m’arrête en cambrousse, un peu après le pont canal sur la Loire, pour casser une graine. En famille, on est déjà aller voir de près cet ouvrage.
Ça va faire politicien en campagne de dire ça, mais c’est quand même quelque chose le pays France avec ses divers ouvrages.
Je n’ai plus qu’une livraison ce jour, à Issoudun, j’y arrive en pleine émission de Drouelle sur la présidentielle de 95, période souvenir pour moi, à titre professionnel surtout.
Et à entendre les sons, les liesses, on comprend que les gens donnaient encore « pour » à l’époque. Mais on rigolait déjà aussi, « je vous demande de vous arrêter ! » pauvre Edouard. Et surtout son lèche bottes de Sarko qui avait misé le mauvais cheval...
Ça va, j’en loupe peu, le déchargement est assez rapide, presque plus que la mise à quai qui est assez pourri. Le matos en provenance d’Italie est vide à 15h30 et de là, il ne me reste plus qu’une bonne vingtaine de bornes à faire pour finir la journée dans la zi est de Châteauroux, Montierchaume où j’ai rv demain à 8h. Je connais ce client de papier, une plateforme. Garé devant dans, je vais voir quand même avant de valider la fin de journée. Ça ne vide que le matin, je le savais, mais juste voir si ils ont une idée du planning de demain matin. Le gars ne s’avance pas trop, il a le tableau sous les yeux mais en répondant, bah je sais pas trop, c’est pas la même équipe..vous pouvez tenter avant mais je vous promets pas..
Bref, j’ai compris. J’irai faire un tour à pinces une bonne heure avant, et avec le sac de douche et puis c’est tout.
En attendant, je ne suis pas si mal posé, et il refait grand soleil.
J’aime bien ce client car on dort bien devant, je vais voir à 6h55 à la réception, il fait beau et bonne nouvelle, je peux me mettre déjà à quai, même si il ne me promet pas de vider tout de suite.
Comme ça je file à la douche puis petit déjeune pendant ce temps. Tout juste fini à 8h, c’est parfait. Je vais larguer aussitôt les 18 pal euro à Gefco Châteauroux, comme ça bon débarras. Pascale qui a repris le boulot hier m’a concocté un programme coutumier, faire une zc avant de recharger sur Poitiers pour rentrer. Alors faut monter à Selles sur Cher, mais avant je mets du gazole à la Access à côté de l’Escale. C’est marrant j’y suis allé y a tout juste une semaine.
Faut 1h pour monter à Selles, c’est dans un truc de logistique repris par Alainé, c’est des boites de conserves à quai, heureusement car vu le temps a virer aux trombes d’eau, c’est moins compliqué qu’un tas de bois dans le 43.
A 11h je me sauve direction Montmorillon. Depuis hier que je me demande par où je vais passer. Aller va par St Aignan, Châtillon sur Indre, le Blanc, à travers quoi. Ça fait quand même 125 kms et j’ai rendez vous à 13h45, c’est large. Quoique, c’est bien joli mais ça ne roule pas fort, certains bleds ne sont pas larges justement. Que de châteaux.
Et surtout un dernier tronçon de RD étroite une fois rentré dans le 86 vers la Trimouille, ça fout même un peu la trouille de mordre l’accotement, surtout en croisant des camions de bois qui sont chez eux. Enfin, on a l’habitude avec les grumiers vosgiens, ils ont un travail eux, c’est pas des tourneurs de volant eux..
J’arrive péniblement à 13h30 à la base de Montmorillon. Je casse une graine une fois inscrit, mais vite fait car j’ai le quai de suite. On vide à 2 avec la réceptionniste, ça ne traîne pas et ça m’arrange, j’ai encore des kils à faire derrière.
Direction Poitiers pour recharger, de l’autre côté même, à Chiré en Montreuil exactement. J’y suis allé vider des emballages y a un ou 2 mois. Aujourd’hui j’en reprends, Gefco Liner quoi. J’arrive à presque 16h, et charge tout de suite, par un côté, du panier métallique plié et de la boite plastique, soit un poids moyen de 16t environ. J’ai quand même mis les boites à l’arrière, car avec la pluie qu’il fait par moment. Je repars 1 bonne heure plus tard direction Mulhouse, il reste 4h30 à rouler.
Y a pas à tortiller sur l’itinéraire, je file au sud via Bellac. A part que je tombe dans le panneau à Bellac justement, avec la déviation via Limoges. Purée, j’avais complètement zappé ce tronçon fermé. Et y a rien sur maps qui l’indique. Bref, ça fait encore paumer bien 30 ou 40 précieuses minutes. Du coup encore obligé d’oublier le gentil 84 sur la RCEA pour un bon 90 (sur le plat..) de vigoliner.
A la radio, y a le débat, c’est du niveau de cour d’école, « moi j’y étais avant vous à l’usine Whirlpool. -non, c’était moi ! » très constructif..
Heureusement, j’abandonne vite ce programme car je me pose sur le parking du relais de Deux Chaises à 21h30. Parfait.
Décollage à 6h55 après une bonne douche et un très bon pain beurre, le pain est fameux ici.
Vu la suite du débat à la tv hier soir, je m’attentais à une ambiance match de foot, mais, non tout le monde s’en foutait. Et puis faut dire qu’ici y a de quoi être déjà captivé par le contenu des assiettes qui est toujours un régal.
Tout juste entendu « de toute façon faudra toujours qu’on paye nos impôts ». Des paroles de routiers quoi.
Ça pleut méchamment au bout de la RCEA, dans le plus épais des travaux vers Montchanin.
Et comme ça continue de pleuvoir comme ça à Chalon, j’enquille la 73 soit disant réglementée, peut être moins avec ce temps.
Je prends quand même l’A36 à Dôle, on est jeudi, la semaine n’est pas terminée, pascale m’a parlé de Rouen hier pour achever cette courte semaine.
Juste avant de m’arrêter vers 11h20, à Ecot, Pascale sonne justement, ce sera du 84x2 finalement. Quand même plus sympa que du pluvieux 76.
Y a une 202 exposée dans l’aire de repos vouée à l’Aventure Peugeot, produits dérivés et tout le tralala. Je ne suis pas le seul à l’immortaliser, c’est joli. Modèle produit de 1938 à 1949.
Même dans les environs de Stuttgart, berceau de Mercedes et Porsche, je n’ai jamais vu de rasthof mythifiant la bagnole comme ça.
Bon en fait la bagnole ça ne me passionne guère, au départ j’étais juste venu squatter le ptit coin. Je retourne en cabine pour casser une graine en bouclant les 45’.
Une bonne heure plus tard je squatte le guichet régional à Mulhouse pour récupérer les bons de chargement pour l’usine. J’en profite pour m’offrir un café, du Lavazza quand même. Si ici, beaucoup de choses étaient mieux avant, les bons tours surtout, comme partout quoi, il en est autre pour le café, c’est mieux maintenant. Enfin, il doit du fret à l’inter, 2 types blablattent en italien aux distributeurs.
Je file dans l’usine, mais en circulant difficilement devant les quais, 2 Marcotran se mettent à quai. Il reste de bons tours moi je dis...
Comme j’ai bien traîné, je peux rentrer dans l’usine, l’interdiction est passée et le boulot reprend à la réserve d’emballages. Comme d’ hab, Carlos met à peine 15’ pour vider. Un coup de balai et on y arrive.
Direction le parc 4C1 pour reprendre des emballages à nouveau.
Y a du monde, mais j’ai une place de suite, impec. C’est un peu long, mais 30’ n’était pas du luxe.
J’ai du Valréas et du Monteux, on videra dans cet ordre, logique. Mais juste que ça commence à charger, Pascale me sonne pour me prévenir que je rechargerai sur place à Valréas. Super. Je demande juste au cariste s’il peut rechanger l’ordre de chargement, ça ne lui fait pas plaisir, mais il redescend les 2 piles déjà posées.
Je le sauve à 15h15, en mode A36 liner. Pas longtemps, je la quitte à Baume les Dames pour monter via Nancray, je suis léger et ce sera la mauvaise heure à Besançon.
Sur cette petite route, ce serait bien qu’un jour j’ai le temps, entre un magasin de produits locaux, une brasserie artisanale, une fromagerie et une biscuiterie à Fontain, y moyen de remplir les coffres et frigo.
C’est le grand beau sur la 83, ça motive à descendre plus bas. On a plus la patate que sur la N4, surtout un jeudi aprèm.
Je visais Villemotier, mais j’ai à peine 4h, ni 9h30, alors je fonce sur Bourg. En léger j’arrive à tracer pas mal sur le contournement pourri et me pose au parking à la sortie dans Servas.
Je dors toujours bien dans ce bled. Une fausse note, la boulangerie, hier soir, après avoir validé, vers 19h35, j’y suis parti à pinces immédiatement, mais ça venait de fermer, et la dame de remballer ses produits des étalages ne m’a pas calculé.. Purée, j’avais regardé sur ggl, c’était marqué jusque 20h. Je saurai m’en souvenir, c’est bon, ce n’est as les boulangeries aux horaires plus larges qui manquent sur cette 83.
Je veux bien subir beaucoup de choses, mais manger une salade sans pain c’est sans moi.
Alors en revenant, parmi les 3 bistros de ce bled, je vois que l’un fait des pizzas. Aller, c’est parti pour une Reine. Le gars bien sympa, me raconte qu’avant il était ouvert le soir, mais il n’y a plus personne, il avait une douche mais a dû la boucler pour cause de non mise aux normes pour l’accès à personne à mobilité réduite, ce ne serait pas rentable de faire cet investissement, c’est sûr.
Je mets en route à 5h. C’est le brouillard, rein d’étonnant vu le secteur qu’est la Dombe.
Lyon via périf passe au taquet, c’est du bonheur de passer de bonne heure et de bonne humeur.
Je garde l’autoroute, on oublie le boycott du grand capital Vinci et Cie, on est vendredi, faut pas déconner.
Je sors quand même à Montélimar sud pour raison d’hygiène et de grosse faim, bref occuper une 45 à Donzère. Je vois Lagaffe passer à quelques mètres sur la N7 quand je coupe le moteur, mais lui visiblement ne me voit pas. Soit il est encore plus âgé qu’on ne le croit et ça craint vraiment au niveau de la vue, soit c’est la connection von Büssing qui ne passe plus les accès de parking...
Du temps que j’y suis je garde la natio jusque Piolenc et contourne Orange légalement.
J’arrive à Monteux via un peu après Sarrians. Ça vide à quai, la cariste bien joyeux et sympa me dit « ah salut gefco mulhouse ! » On se connaît ? que je lui réponds, « ben non, c’est marqué sur ton gilet ! » ah oui !
Je constate que les emballages ont déjà le logo Opel en plus de PSA. Le business s’invite déjà dans la production.
Vide à 10h30, je suis un peu en avance, vu que je ne dois recharger que cet aprèm à Valréas au 2eme que je vide. J’appelle Pascale si des fois en prévenant... Mais c’est pas gagné dans l’industrie automobile. Alors j’y vais tranquille à travers, Carpentras, Malaucène, Vaison. Comme ça revisitage des lieux des dernières vacances. C’était bien. Comme les Dentelles de Montmirail qui font penser à Montserrat( c’est ma chérie qui m’a fait constater ce détail, maintenant faudrait trouve un petit Pancorbo), ou bien le Ventoux. Je passe même à côté du camping que l’on avait squatté, à « l’abri du vent », enfin Vinsobres quoi !
Pour traîner un peu, je m’arrête à la coopérative du Nyonsais pour faire le plein d’olives noires, c’est trop bon, et cette je fais un détour par une boulangerie pour faire mieux qu’hier.
J’arrive à midi 30 chez la fournisseur à Valréas. J’ai eu l’intelligence de ne pas y aller par le centre bled.. Rassemblement de 3 Waberer’s sur le parking de l’entrée. Je sonne et peux rentrer de suite. J’imagine que les 3 hongrois vont tanquer ici les 3 jours. J’espère juste qu’ils ont un carnet TIR de l’époque hungarocamion dans leur paquetage en cas de victoire de MLP dimanche.
Je vide de suite, c’est par le côté, ça part bien, pas le temps de faire 15.
La suite, j’avance plus loin, aux éxpés, là c’est flou, et c’est surtout le changement d’équipe.
Je peux quand même me mettre à quai, ça part pas trop mal quand même.
Je casse la graine avec mon pain fendu, très bon.
Par contre, ça ne bouge pas trop. En fait, il ne savent pas si je suis le régulier ou le supplémentaire. Moi non plus. Enfin, d’après moi je suis le supplémentaire vu que je ne suis jamais venu ici. Ils prennent mes plaques pour se renseigner auprès de Gefco Lyon. Ça attaque quand même vers 14h30. Pareil, mixe de conteneurs grillagés et boîte plastiques, mais avec des pièces dedans. Ce n’est guère plus lourd, pas 5t encore.
Je me sauve à 15h30 enfin. Direction Montélimar via Grignan, c’est bien joli partout cette Drôme provençale, château, transports Daniel...
Je reprends l’A7 à Montélimar sud. Ça roule tout bien, même le grand boeuf reste tenable sans doubler.
A Lyon c’est plus pareil. Grosse misère sur l’A46, il y a un carton au niveau de St Priest d’après map. Je sors à Mions et passe par la ZI et passe St Priest où ça circulait aussi, pour reprendre l’A46 juste avant l’accès de l’A43. Je pense quand même avoir gagné quelques minutes et surtout c’est bien calme une fois ici en aval.
Alors je file tout droit sur la rocade est pour sortir aux Echets et reprendre la N83.
Pour changer, je me pose à Servas, mais un poil plus tôt qu’hier. Par contre, j’ai fauté, y a 9h06 de conduite à la montre.
5éme et dernière mise en route de cette semaine de 4 jours à 4h50, j’ai débordé les 9h pour déjeuner un peu, c’est bon le pain fendu de la provence, ça se tient bien en plus de tenir au ventre.
C’est encore assez tôt pour passer Bourg et son contournement façon le Puy, en plus court mais encore plus chiant. Enfin, ici y a pas Laurent Wauquiez, peut être qu’on pourrait passer le centre sans se faire balancer.
N83 au taquet. J’ai bien fait de petit déjeuner, à Villemotier ça parait encore blindé le parking.
Les journées rallongent, et pas que le soir, c’est appréciable. Il pourrait juste faire un peu beau, ça irait encore mieux, surtout pour 3 jours de week end.
J’ai pas envie de prendre l’autobahn, alors Baume les Dames via Nancray. Je suis sur la réserve depuis un moment, si je mettais un peu de gazole au SuperU à Baumes. Et flûte, l’automate ne marche pas, bref, 3’ de paumée à riper pour rien. Je continue via la 83 quand même, et je ne m’en lasse pas, c’est trop chouette le long du Doubs.
La période de conduite avance, je reprends l’A36 à Montbéliard sud, y a 3h45.. Je trace, tant pis pour le 80. Je me risque à sortir à Illzach pour aller à la Access, et là, ça ne veut vraiment pas, la pompe PL est hors service, un LT se sert aux pompes VL, et j’ai 4h24. Bref, je reporte l’idée à mardi, même si ça m’aurait arrangé d’en mettre un peu aujourd’hui car mardi le programme s’annonce tendu.
Je file à fond la caisse au parking Gefco, ouf, ça sonne 4h30 pile poil.
C’est parti pour 3 jours de week end !
7h40, en marche !
J’ai pris mes feuille du taf du jour au guichet du régio, où ils se lèvent tôt aussi, et go dans l’usine pour une journée en Peugie.
J’ai un peu d’avance, car j’ai 2 magasins de montage merdique, avec rendez vous à 8h30.
D’abord, le C6, quai de suite, tout bien, incroyable, même pas 15’. Le suivant, le C9, kifkif, une porte de suite, pareil, on oublie la pause fractionnée.
Vide à 8h30, je reste dans l’enceinte, mais change d’usine, quelques centaines de mètres à faire pour aller à celle de la forge.
Des camions partout, là c’est pas pareil, accueilli par un « faudra attendre.. », même si je peux aller me mettre à quai à l’autre bout de l’usine(de forge), et ils viendront... Bon je dois quand même livrer en foulée à Trémery. On verra bien.
Au bout d’1h30, ça bouge quand même, mais on ne voit rien, c’est une rampe chapiteau. Un gars vient prendre ma plaque pour faire les papiers. C’est une petite jeune qui charge, il me dit lui avoir expliqué comment disposer les bacs, en quinconce.
Bon, ça commence pas fort, elle n’a pas suffisamment sorti la lèvre du quai, et je n’étais pas assez collé au quai, la tôle arrière du plancher a bien failli s’arracher quand la lèvre car la lèvre a failli passer en dessous... J’arrive a interpeller la cariste pour signaler que je vais reculer et qu’elle avance plus la lèvre du quai. Pas de souci.
C’est assez long, au 4éme bac (sur 30) ; le tel sonne, c’est Pascale, « ne charges pas, ils ne veulent plus de semi à fosses à Trémery » Ils viennent de recevoir cette consigne... Purée...
Je vais revoir la fille à travers le chapiteau, faut que vous redéchargez... je repasse devant le signaler au bureau expé de la forge. Ils deviennent fous quand je leur dis ça. « Quoi ? On vient d’en charger en fosse » (un Guldner du 57). Ne bouges pas.
J’attends un peu. ça re sonne, bon ben charges, on verra bien... je retourne derrière à quai, et rebelotte, guidage de la pose de la rampe du quai et c’est reparti. 1/2h de paumée pour du blablabla la entre usines, ça énerve.
La fille n’avance vraiment pas vite, presque à moitié, elle ressort tout... qu’est ce qui se passe ? Elle a zappé qu’il fallait gerber les bacs...purée.
Après j’entends un brouhaha pas possible dans le magasin, un bac a dû être renversé... Bref, j’avais rendez vous demain à 11h au CT à St Nabord, j’appelle pour repousser un peu, 14h..C’est malheureux, je serai bien lourd ce matin, mais y avait pas le temps, flux tendu oblige, le client d’abord..
D’un coup, ça se ractive, et ça fonce, c’est le gars de t’à l’heure et se termine rapidement. Enfin, je repars de là il est midi... Faut vider cet aprèm à Trémery et recharger pour revider ce soir en foulée à Sochaux. J’ai quand même optimisé un peu en cassant la graine en chargeant, mais faut déjà s’arrêter mettre un peu de gazole à Cernay, au leclerc.
Avec les 28t de forge, j’enquille le Bussang, dommage qu’ils n’aient pas fait le tunnel prévu il y a plus d’un siècle. Les guerres en ont décidé autrement.
C’est pénible d’être pressé quand on a attendu tout le matin. Surtout que je comptais passer aux pneus fin de matinée à Epinal, là j’oublie. Je passe quand même chez Volvo à Ludres pour quelques pièces de Schmitz, dont les boulons de fixation du panier de roues de secours, ça fera moins désordre qu’une sangle pour passer le CT. Bien un mois que c’est commandé, ils ont reçu ça la semaine dernière...On est vraiment bien entouré...
L’A31 ? c’est toujours le gros coup de nostalgie, même si il m’ennuyait pas possible quand j’y passais 3 fois par semaine. C’était Tienen, Aurich, Bunschoten....Bref c’était ma N4.
Ça roule bien, Metz aussi, j’arrive à l’usine de moteur à 16h15, au lieu de 16h, car planté d’entrée, j’en étais encore à ce que l’entrée se faisait tout près de la base Aldi, là c’est au nord de l’usine, sur la route de Thionville. Ça fait bien 10 ans que je suis pas venu ici, on peut pas tout deviner.
A l’accueil, y a tout, la réception et les expéditions, tout le monde m’attend, ça fait plaisir. Le quai pour vider la forge est juste à côté de l’entrée. Ça traîne pas pour vider. Je demande au cariste pour cette histoire de remorque à fosse. Oui, ça lui parle, mais c’est un truc qui revient de temps en temps, quand il y a un souci de fen qui passe au travers. Mais pour lui rien d’officiel, il s’en fout.
Je fais le tour de l’usine pour aller à un quai des produits finis. Y a du coupaing par là, 2 Morgantane et un Pires. Du vigo liner quoi. Pareil, ça défile, à peine 20’ par camion, 8 ou 9 rangées de conteneurs de moteur, ça traîne pas. Un portugais à côté, pas un Pires, charge pour Mangualde, petite usine Citroën, là où on dû sortir les dernières deuches.
Quant à moi, je repars à destination de Sochos, à 18h en ayant eu du mal à caser 30’.
Pascale m’annonce que le truc lourd qu’on avait prévu demain pour le CT est annulé mais elle a trouvé autre chose, bon, je ne remets pas en cause l’ horaire, on v erra bien, mêm si j’ai des doutes sur le poids que ça donnera vu l’expéditeur..
Metz passe tout bien, de mémoire c’était pas toujours le cas à cette heure. Par contre, rien n’a changé plus bas, 75, 70, avec la pulvé Mauffrey de service dans le corridor..
A part Tibo que je croise sur les Vosges, qui monte sur le 08, c’est bien calme, le 70 aussi. J’arrive à Sochaux à la tombée de la nuit, il est 21h15. Je sais à peine où se vident les moteurs, j’aiu demandé à mon collègue Pascal, le hco, c’est un chapiteau d’après lui. Mais comme il y a un nouveau système de réception centralisé je vais demander là et on verra bien. Y a du peuple, après poireautage de 15’, c’est bien ça, le hco, et y avait pas besoin de passer ici avant. Bref.
En tous cas y a du changement ici, le parking est blindé de Schmitz neuves de loc estampillées Gefco, il y a un guichet exprès, apparemment des chauffeurs déchochent raccrochent et c’est un engin interne qui va vider les semi dans l’usine, ça évite les attentes. Un truc qui évite les attentes mais qui doit surtout permettre de tirer un peu les prix de transport.
Au chapiteau, ça vide de suite par le côté, juste à rehausser le côté.
Bon ça suffit pour aujourd’hui, je ne recharge que demain, à Audincourt à 10h30
Il y en a qui dorment dans l’usine, mais bof. Ça parait trop beau pour être légal.Zut, l’entrée principale de la sortie Sochaux est bouclée. Faut ressortir à l’autre bout sur la porte Montbéliard. Bim, 1/4 h.
Je file à la gefco à Etupes où il reste des places, il est 22h40, j’ai faim !
Je mets en route à 10h, Exincourt, Audincourt, à gauche à l’ex cinoche Lumina et j’arrive à Faurecia. Je connais bien ici, enfin j’ai eu connu. Je dois charger des pièces pour Batilly, c’est de la grande hauteur. J’ai l’emplacement de suite, et lève le côté. En voyant le type de pièces je pige vite que ça ne va pas coller au niveau poids pour le ct cet aprèm. C’est de la face avant, genre de structure qui tient tout les accessoires avant de bagnoles, phares, radiateurs, pare chocs.... On en montait à gogo chez Audi à Ingolstadt au début des années 2000, en aller retour, ça filait, ça faisait du chiffre.
Le poids n’a guère changé, je n’ai que 6t..encore mort pour les mines. Je rappelle, il va devenir fou le mec là bas. Ça va, il bougonne un peu, mais me dit qu’au moins moi je préviens.. la suite au prochain épisode ma foi, j’attendrai d’avoir 25t ferme dans la semi et uis c’est tout.
Problème la date limite était aujourd’hui.
Je signale à Pascale que les 20t prévues n’en font que 6...Bon, elle regarde pour demain là haut, plus trop le choix. Mais fait c hier quand même, c’est toujours compliqué.
J’ai créneau demain matin à 7h50 dans le nord 54, plus grand chose d’autre à faire que rentrer à la maison.
Retour via le col des Croix, c’est top il fait beau.
Démarrage aux aurores, 5h.
Soyons optimiste, reçu mon rechargement par mail, ce sera des balles de vieux papiers, c’est lourd ça normalement. Et à vider vendredi matin dans les Vosges, ce qui devrait laisser une bonne amplitude de disponibilité pour le CT cet aprèm
Re A31, comme dans le temps. Quand j’avais des AR tout cuits de Belgique dans le passé, je partais souvent le matin, bon, vers 3h30 mais sachant que j’étais arrivé à la maison la veille dans l’aprèm, c’était pas mauvais comme vie. Et puis on écoutait Serge Levaillant et ses aventures en Tarn et Saône, pour achever la nuit. Fallait juste passer Thionville Luxembourg avant 6h30 et tout se passait bien.
Ce matin, je passe l’A31 avant 7h au nord de Nancy, donc je peux dépasser en toute légalité le Mauffrey de service, en font mouvant ce matin.
Metz, pareil, ça passe tout bien. Après un petit bout d’A4, j’arrive à l’usine de Batilly, là où sont assemblés les utilitaires.
Parking blindé, je me gare en triple file, ça roupille aussi pas mal pour la plupart des camions garés.
A la réception, je pointe à 7h20, trop tôt, on me dit sèchement de revenir à 50, pas avant.
Je me gare mieux pour occuper un peu, et comme ça je peux encore profiter un peu pour écouter du Pat’Co qui s’en va pour une meilleure soupe sans doute à la rentrée prochaine.
C’est bien comme ça ils remettent Demorand à la place, il réveillait bien ce gars là, et très bon interviewer.
A 49 à l’ horloge du camion qui recule un peu, je me repointe au guichet.. 3minutes ! me dit on toujours aussi sèchement. Purée ça rigole pas. Enfin si après ça vide de suite...
Je rentre à 55. C’est du zigzag dans cette usine pour arriver aux magasins.
Dans al bonne rue, je vois 2 files, ma porte est au fond, je commence à doubler la 1ere file.
Niet, une fille en fluo déboule, vous allez à la porte là ? Oui. Restez derrière...
Purée, ça fait bien 5 camions devant... Alors le créneau de 7h50...
Un traco local de Breger arrive derrière, je lui demande si c’est la norme. Oui, normal, faut compter 15’ par camion. Bon ça ira. Le pire qu’il a connu, c’est quand Bernard Cazeneuve est venu visiter l’usine y a quelques mois, ils ont fait rentrer un camion dans le hall, débâché pour la galerie, et blocus tout le matin. Tout ça pour du blabla.
J’y connais rien en bagnoles, je ne sais pas si cette marque est mieux ou pas quelques concurrentes du lion ou chevron, mais de ce que je vois le peu que j’ai fait de ces usines ils n’ont pas l’air Douai dans l’accueil des camions... Enfin, c’est toujours pareil, quand on ne connaît pas, on n’est pas objectif.
Je suis vide à 9h30, faut repasser à l’entrée pour reprendre la cmr.
La barrière a volé, étonnant.. Le gardien est à côté de la borne pour dire de quand même mettre le badge dedans. Je repars sereinement, pas énervé au point de défoncer une barrière. Tout va bien, il fait encore beau en plus.
Cap au sud, par la presque autoroute du soleil, l’A31.
Ça roule moins bien que ce matin, forcément il est 10h passé, alors on se traîne à 70, normal. A part que ce n’est pas un vosgien avec une bâche qui vole qui mène le mouvement.
Je quitte le train avant Nancy, à la sortie Custines. Il y a une grosse zi à côté de la grosse papeterie. Je ne connaissais pas tout ça. Il y a même un parking pl correct, bon plan pour les A31 liner.
C’est dans une boîte de recyclage. On ne peut déjà pas rentrer, c’est blindé de camions, leurs propres camions.
Après un passage au bureau, on m’a dit que je pouvais déjà peser, et prendre la place pour charger dés que ça se libère.
Je suis en place péniblement à 11h, certains chauffeurs ne mettent pas une volonté terrible à faciliter la tâche aux visiteurs, en décrochant leurs bennes un peu partout. Une fois le chargement en route, j’appelle aussitôt le CT pour fixer un RV, ce sera 17h30, parfait. Tant que je n’étais pas sûr, je ne voulais pas encore m’avancer, si la marchandise n’était paprec par exemple.
Je me sauve à midi, impeccable, y a bien 40t en bascule.
Bon ben j’ai le temps d’aller au lavage à Ludres, c’est toujours plus poli pour le contrôle.
Ça lave du temps de midi. J’aime bien ici, pas de chichi, c’est sympa, du bon boulot et prix correct. Bref, des détails pas forcément visibles chez les QRmachins ou je ne sais quoi.
J’ai quartier libre cet aprèm, je passe aux pneus à Chavelot après avoir casser une graine un peu avant. Au programme, remontage des pneus de l’été, des multiways fraîchement retaillés et une permute du train avant. Et attestation du limiteur, le truc un peu obligé pour le CT
Je me pointe à St Nabord largement en avance, 2 camions devant. Je passe vers 17h.
RAS les courbes de freinage sont bien parallèles. C’est quand même bien le frein à disques.
Verdict tracteur : les feux oranges de la visière non réglementaire...et semi : manque rivets de fixation de la plaque d’immat (qui est sertie à l’allemande, et c’est pas bon..). Bref..
Vu l’ heure, je décroche dans le secteur et me remonte à la maison en passant par la case centre équestre, pour rechercher ma fille. Ça fait bizarre de venir ici en Fh au lieu du F12 !
Tranquille, mise en route à 6h10.
C'est la semaine qui veut ça, en même temps c'était prévu, j'avais demander à rentrer le plus possible cette semaine pour diverses raisons.
Je raccroche et N57 jusque la sortie Pouxeux Jarménil et direction Bruyères. Là c'est le voyage en enfance encore une fois, déjà la boulangerie au rond point à Jarménil. Cheniménil Docelles, souvenir des navettes de pâte à papier que faisait mon père de la gare aux diverses papèteries, avec 3 camions de service, il n'y avait pas de temps mort. Aujourd'hui je vais à une papèt qui subsiste, à Laval / Vologne.
J'y arrive vers 7h, RV à 30. Je rentre, c'est dans la division pq au fond.
Ça vide assez vite, par un côté.
C'est marrant, les déchets de papier de pubs, cartons, tickets de caisse...résidus de notre mode de vie, vont servir à essuyer d'autres résidus découlant de tout ça... y a une logique quand même !
Vide à 8h, avec les ordres reçus hier, je file sur Mulhouse, enfin Richwiller pour y charger déjà un bout de 76. Go via la 57 et 66 mais arrêt nostalgique quand même à la boulangerie de Jarménil pour un pâté, on ne sait jamais pour midi.
Il veut presque faire beau c'est cool.
Le Bussang a vide c'est le top, mais peu importe, il n'y a pas un chat, personne ne m'embête et j'embête personne.
Juste à Cernay, ça sonne, c'est Pascale. T'es déjà là? Bon, on oublie le Richwiller, y d'autres trucs qui urgent. Tu peux monter à Henriville en foulée? Oui bien sûr. Et recharger à Tremery pour Poissy ?
Oui. Et livrer demain? Oui pourquoi pas, on revient comment? A vide .
Bon, ben OK.
Passage au guichet pour larguer la facture et prendre les divers bons de chargements du jour. Il y a 2 enlèvements dans l'usine pour Henriville. Il va être 11h, l'heure critique, la pause approche. Mais au 1er en mécanique, pas de problème, le gars me charge les vides. Lentement mais charge.
Au 2 éme, au ferrage, là la pause se termine justement. Y a 2 camions devant ici, ça va toujours bien. Les 3 derniers mètres sont posés à midi, impec.
Direction l'A35 nord. Il fait de ces sacrées averses entre les éclaircies où le thermomètre montre bien. Pas grave, c'est quitte de trop déjà resalir le camion. Je passe pas Strasbourg comme ça gazole à la Access à Ichtratztheim au bout de la N83. Un bail que j'avais pas mis de gazole ici. La dernière fois ça devait être sur une montée Magdeburg, snifsnif.
Je viens de découvrir que le Resto de la Gare à Erstein est fermé et à vendre.
2 camions devant au gazole, j'en profite pourrait réchauffer mon pâté. J'ai vraiment bien fait de m'acheter ça ce matin. Le frigo est quasi vide. Et j'avais déjà viré le sac de fringues hier. Heureusement que je laisse toujours un lot slip/chaussette/t-shirt dans un coin de placard. Ça peut servir parfois.
Strasbourg passe tout bien, heureusement, il n'est pas 14h. Et enquillage de l'A4, faut avancer quand même.
J'arrive vers 15h passé chez le fournisseur qui est à la sortie Faréberswiller. Juste un Slovaque BC fini de vider et je prends la place. Ça va bien ici, je l'avais déjà l'an passé, peu de temps avant que je change de lignes.
Vide à 16h, il fait une toute petite heure pour arriver à l'usine de Tremery. Je rentre de suite, c'est pas le même quai que mardi, y a du monde aussi, mais ça trace, 9 coups de fourche par camions.
Les moteurs 3 cylindres sont chargés à 17h30.
Du bon boulot ces moteurs, le mec qui fait ça en régulier, il ne doit pas avoir envie de changer de trémery comme ça.
Retour sur l'A4, il me reste 3h à faire.
Je ne suis pas fan de la N4, je sais pas si je l'avais déjà mentionné, mais alors l'A4, on fait carrément péter l'emmerdomètre.
Bon, dans mon malheur, je suis content, oui content. Je suis dispensé de dimanche soir normand comme ça.
Je raque l'autoroute jusque l'autre côté de Chalon et descend à travers sur la Feré Champenoise. Belle petite route qui va bien à la régule.
Et on retrouve la plus animée N4. Pas pour un grand bout, les 10h pile sonnent à Beauvais la Noue. Il est 20h30, on tient le bon bout pour demain.
Un vrai relais ici, ça ouvre encore le samedi, et à 4h.
Comme ça je démarre à 5h35 bien douché et rassasié d'un bon pain beurre, et même embarqué 2kgs d'asperges d'une ferme locale.
Ma chérie va me dire:, « ah t'es passé à Beauvais machin, la Nouille, là? »
La N4 est bien paisible en ce samedi, normal. Bon, obligé d'appuyer un peu sur le champignon, car mon 84 a l'air d'excéder un collègue derrière, ça colle et ça m'énerve. Alors j'essaie d'être conciliant jusqu'à ce qu'il double à la 2x2.
Faudrait qu'un jour je fasse du frigo pour voir si cette foutue route se destresse quand même un peu le jour du seigneur.
Bon pas grave car la suite s'annonce tout en vert sur le Sytadin. Je me paye le luxe de prendre le perif à 7h. D'habitude pour Poissy on passe par l'A86 et A15, mais là je veux juste voir la diffère par l'A13.
Bon, y a juste Poissy à traverser qui est un peu long, mais un peu moins le samedi. Et il fait grand beau, on est vraiment loin d'être du lundi.
Je pointe à la réception centralisée de la porte d'Achères à 7h45 avec 150 bornes au compteur.
Je rentre de suite, et prend un quai juste après un nordiste qui vient de Douvrin.
Le cariste est bien gentil, et dit aimer autant quand il y a des camions à vider le samedi, que de venir pour rien. Ça existe encore des gars motivés dans l'industrie automobile.
9 rangées de 3 racks de 8 moteurs chacun, soit 216 moteurs, sont sortis en pas même 10'. Ils voulaient me remettre des emballages vides, mais niet pour moi, les ordres sont les ordres.
Heureusement que ce cariste est sympa et qu'on discute de la pluie et du beau temps en signant les papiers pour arriver à 15'.
Je le sauve à 8h30, via Achères Cergy cette fois. Toujours vert de toute façon.
Ça commence quand même à se charger sur l'A86, mais dans l'autre sens.
J'aime bien Inter la semaine, mais encore plus le samedi. Que des bonnes émissions à commencer par l'Eco à 9h. C'est pas du BFM quoi.
Quelques heures ont passé sur la N4, finis les Routest, ne restent que les fahrost.
Y a quelques années, vers 2011 2012, je montais de temps en temps à Poissy le samedi, c'était souvent des boîtiers de clim de Rouffach. Après la semaine d'inter, ça mettait un peu de beurre dans les épinards. C'est sûr, les quatorzaines morflaient bien, 100, 105h voire plus.
Je passe devant le relais de Beauvais vers 10h35, 302 kils au compteur, c'est donc du kifkif en tous points ces 2 itinéraires, c'est samedi , on est bien d'accord.
Pause juste après à la Total.
Je mange un dernier bout de pain qui traîne avec du beurre, du jambon et fromage. Ça y est, je peux accorder le week-end au frigo.
Je vais me chercher un café à la station, c'est marrant, y a un bus de touristes asiatiques. C'est à peine si ils ne prennent pas en photo les bouteilles de pipi qui jonchent les talus. Ou bien dans la boutique ils regardent avec attention les articles pour les routiers comme les mugs thermos. Enfin je me moque, si un jour je vais faire le touriste de l'autre côté du globe, je serai curieux d'aller voir une aire de repos aussi.
Mais pour le moment, je ne fais pas de tourisme, je m'en dois retourner du côté de mon globe et reprendre le chemin de l'est.
Un bonheur de rouler le samedi. A Culture, encore une émission d'éco à midi, ça décortique le programme de Manu39 1er, ça nous promet un 3éme tour ou automne social tout ça.
Pas une goutte de pluie depuis ce matin, mais ça se rattrape en entrant pile dans le 54. de vraies cordes, qui maintiendront peut être le camion propre.
C'est bon, je serai rentré à temps pour le rv pédagogique de mi parcours de conduite accompagnée de ma fille à l'auto école.
Je me pose au bled à 15h15, ça va je ne louperai pas l'eurovision, et cerise sur le gâteau, ma chérie m'ouvre la route avec son vélo!
Faut travailler ce lundi. Bon en démarrant à 7h45 c'est surmontable. Le camion est vide, il y a juste à descendre à Mulhouse comme convenu vendredi.
En cette première vraie belle journée du mois de mai j'opte sans hésiter pour le col d'Oderen.
Alors que je vais sortir à Illzach pour aller mettre un peu de gasoil à la Total, Pascale sonne pour le programme du jour et justement je commencerai à charger à Illzach à la maison nouvelle Dupessey.
Y a foule à la Total, je valide déjà 20 minutes, surtout que j'avais l'adBlue à faire également.
À la grande maison orange devenue bleue, je charge un demi camion de papier. Je ramène ça aussitôt au quai Gefco.
La suite c'est dans l'usine avec deux parcs à emballages vides.
Il est déjà midi, et au 1er, le 4c1, il y a beau ne pas avoir foule, ce n'est pas l'horaire optimal. Peu importe quand on s'y attend. Bref c'est l'équipe d'après qui va faire le boulot.
Je commence à manger et j'étais mauvaise langue, on me fait signe de me mettre en place il est 12h50, c'est encore l'équipe du matin qui s'occupe de mon cas.
Le deuxième il y a juste 1 m de plancher,mais pareil y a du peuple. Ils me poseront le mètre de plancher à l'arrière entre deux.Il est presque 14 heures, on va pas partir comme ça,je file compléter à Richwiller. C'est chez le fabricant de chariots pour les chaînes. Il y en a deux et c'est pas prêt. C'est les trucs qui montent et descendent,ils attachent tout ça pour pas que ça fasse des va-et-vient pendant le transport. Les chariots à roulettes ont un frein mais je mets quand même une sangle sur chaque pour que ça ne se promène pas non plus .
Et avec tout ça on est toujours pas complet, il faut speeder pour un dernier enlèvement à Liépvre dans le nord du 68, avant 16 heures normalement. C'est pas cette fois que j'aurai le temps d'aller aux fraises au bord de l'A35 à Ensisheim,enfin la saison a commencé c'est déjà ça. Tout comme la saison des articles bois pour l'extérieur que je vais charger.
Finalement j'y arrive bien avant 16h, 2 clients 2 coups de fourche et 1 petite tournée entre Picardie et Normandie tient jusqu'aux portes. Je suis déjà sur la route au pied du massif que je vais aborder par le col de Sainte-Marie. Le tunnel c'est trop cher et en plus il fait beau. De plus on a tout à fait le droit de prendre ce col quand on charge dans la vallée.
Le bled de Sainte-Marie aux mines est pittoresque à traverser et ce col est bien tranquille au niveau circulation. Une fois de l'autre côté juste avant St Dié, on trouve la 2×2, la RN 59 toujours. Et à Lunéville c'est la RN4 qui prend le relais.
Arrêt pour 30´ à la Shell juste après St Dizier. Le parking est quasi blindé, de camions roumains comme toujours. Je me trouve une petite place en se faisant guider par l'un d'eux. Je me trouve une baguette à la station, c'est encore le genre de station à l'ancienne ouvert 24 h avec plein de matos de cibi.
Je ne traîne pas quand même, je devrais pouvoir dormir au premier à Peronne ce soir. La route n'est pas trop compliquée, N44 à Vitry-le-François jusque Saint-Quentin et un bout de N29 et encore 20 bornes et on est déjà à Péronne.
Ça a super bien roulé ces routes, peu de monde. Sauf en arrivant dans la Zac, c'est blindé… de lapins qui courent de partout. Bon ça devrait être calme quand même pour dormir à 2 pas du magasin. Je suis garé comme je peux devant une boîte qui n'ouvre qu'à huit heures comme mon magasin, il est 22h45,on verra bien.
Je démarre à 7h55 pour faire les 100 m qui me séparent du gamm'vert.
Bien dormi, pas de vol de gasoil, c'est comme ça quand il y a des lapins qui rôdent, c'est dissuasif.
À 8h05 la pergola déchargée, je file pour la deuxième à l'autre bout du département.
Je préfère jouer par les grands axes Amiens Abbeville. Il faut déjà traverser Péronne sur la bonne vieille N 17. C'est joli, il y a de la pub murale à photographier. Et Amiens, c'est tendance, surtout qu'un jour ce sera peut être un genre de Collombey avec un musée et une statue de Brigitte érigée en nouvelle madone des écoliers.
Et tout ça c'est rien à côté du pain que je trouve en route, à Ally le haut clocher,une bonne chose de faite.
Je me paye juste l'autoroute pour contourner Abbeville. Et après faut monter direction Hesdin, mon bled est plus loin à gauche.
C'est gamm' vert toujours, À Crécy en Ponthieu. Un tout petit magasin.
Donc petit parking qui n'est pas blindé du tout. En signant les papiers je vois qu'ils ont un bon rayon chaussures de sécurité, je demande si je peux squatter le parking cinq minutes. Et je repars avec une paire de pompes neuves, car je n'ai pas perdu une des anciennes (je roule en camion de conception suédoise...), mais elles trouaient de partout.
Maintenant faut changer de secteur, de région, direction la Normandie. C'est bien l'autoroute A28 est gratis. Je m'arrête à la Shell juste après Neuchâtel en Bray, pour une douche pas terrible et casser la graine, le tout en 45'.
Des trois 76, je commence à celui le plus bas, Louviers. De là et bien il faut une bonne heure. Par contre il ne faut même pas une demi-heure pour sortir les 6 m d'emballages.
Le deuxième, est en dessous Barentin, mais je connais, je vais y aller par Duclair. Faut quand même se taper tous Rouen et ce n'est pas du rapide. Bref c'est encore en plus d'une heure que j'arrive au bled. Ça va que c'est joli les bords de Seine. 1/4h plus tard, je redescends sur Duclair pour continuer de longer la Seine jusque Caudebec. Là il y a du bateau accosté de retraités en voyage organisé.
C'est vrai que c'est un temps de vacances, il fait 26°. On a du mal à croire qu'on est en Normandie. En attendant ça ne roule pas vite sur cette route, Lillebonne tout ça, c'est bien long à traverser ou à contourner.
J'arrive au dernier à Sandouville, encore après plus d'une heure de route. C'est chez Renault, ce serait bien qu'ils me vident, il est 16h30 passé.
Ici pas de complications, même pas à la pièce d'identité à montrer, donc je rentre tout de suite. C'est comme chez PSA, il n'y a pas 2 usines qui fonctionnent pareil. Là encore à peine 1/4h pour vider les deux chariots.
C'est quand même mieux d'avoir pu vider, pour recharger demain à 7h sur Rouen ça ira.
J'opte donc pour le même itinéraire pour le retour. Je fais 30' dans un petit supermarché au Trait.
C'est un peu en mode touriste ce trajet, le pont de Tancarville, de Brotonne, Duclair et son bac et la vue sur Rouen depuis Canteleu.
Je ne sais pas trop où dormir, j'aurai bien coupé sous le pont Flaubert, mais il reste à rouler un peu alors je vais tenter au client à Saint-Étienne de Rouvray.
Pas de bol, le portier me dit sèchement que c'est interdit de dormir devant la barrière. Donc demi-tour et je me trouve une rue dans la grande zi à côté.
Une 11 heures validée, je ne perds pas de temps et file à la papet où je suis en bascule à 6h50.
Visiblement il y a déjà du monde, ça rentre ça sort. Peu importe j'ai tout de suite un quai, et il faut peu de temps pour poser les 9 bobines.
Pas de sangle, rien je repars à 7h30. Il y a du bon quand même dans le national surtout pour un voyage régional. Je file vider dans la foulée à Caen, juste en face de où je rechargerai ce soir. C'est chez Transport Vire, pareil, ça vide assez vite, par les côtés cette fois ci.
Vide à 9h50, je file me mettre en coupure au CR tout proche.
J'adore quand un plan se déroule sans accroc hormis qu'il va faire chaud.
La coupure de 9h s'est déroulée en deux phases, d'abord du très chaud puis de la très grosse pluie. J'ai bien essayé de dormir avec la clim à 22, ce sera la première utilisation cette année, mais avec le bruit des grosses gouttes ce fut moins évident.
Après une douche et un café, je remets en route à 19h10 et file à l'usine Citroën. C'est prévu 20h30 comme à chaque fois, mais le gars de la réception du jour me déroule presque le tapis rouge et me fait déjà rentrer dans l'usine.
Ouverture des 2 côtés, ça ne traîne guère à charger les 23t de pivots, 20h15 je repars, avec la grosse pluie toujours, direction Mulhouse, toujours également.
Je cherche pas je prends l'A13 direct. Si j'ai dû dormir 9' sur 9h c'est après-midi, je suis quand même motivé car le but de cette nuit c'est la maison. C'est marrant, ça dit plus que dans le sens inverse.
Paris, il faut traversé par le périf nord, dommage, car la vue y est moins bonne pour photographier la tour Eiffel qui clignote. Et de plus, c'est plus long et blindé de monde. Une fois l'obscure N4 retrouvée, c'est plus calme, encore que. Les 4h15 sonnant, je me pose sur une bande d'accotement bien large juste avant Sancy.
Je roupille quelques minutes les pieds sur le tableau de bord mais en flippant un petit peu, ça secoue bien. Et la flotte normande m'a rattrapé ou m'a suivi plutôt.
40 minutes et un café plus tard je repars pour tenter de rentrer d'une traite. Ça fait penser au dimanche soir mais à l'envers. Les gens sur cette route la nuit sont encore plus pressé que le jour, et avec mes pneus retaillés qui ont beau être auvergnats, je n'ai pas de gagner en km/h.
Alors je cale à 84 et ceux qui veulent doubler doublent à l'aise.
En arrivant en Lorraine, on retrouve un ciel clair, on aperçoit même des étoiles filantes c'est de saison et c'est beau.
Ça va tout bien au niveau de la forme sauf en arrivant dans ma vallée où là c'est la lutte finale.
Il va faire jour c'est le moment le plus traitre.
Je me pose tant bien que mal dans mon bled à 5h25, je pourrais attendre un peu et assister au lever du soleil, mais là c'est plus sage de filer au lit.
On est jeudi, ça n'était pas une évidence lorsque je me suis réveillé à midi.
Après avoir pris des nouvelles du monde… du monde des marchés (où les protagonistes nous expliquent toujours et encore que les charges et autres impôts sont toujours trop élevés, ou bien qu'il pleut tout le temps...) grâce au célèbre JT de JPP, je dois revenir à des affaires plus futiles et je mets en route à 14h30, ici c'est toujours sec mais il fait lourd (oui comme JPP, j'en fais des tonnes sur la météo, ça permet de meubler…).
Je vais par Oderen, au plus court.
Je passe au guichet affrètement un poil avant 16 heures, pour récupérer la dernière mission. C'est une montée Poissy avec retour sur place, bref le truc tranquille. Je rentre en mécanique à l'usine, mais là c'est blindé, du Trnava, du Vigo, ou même du Sochaux, bref des camions dans tous les sens et en créneau, et j y passe pas loin de 2h..
Direction l'autre bout de l'usine au parc a vide du ferrage. Là c'est la pause, ben oui il est 18h passé. Je ne vais pas enquiquiner les 2 caristes qui sont dans leur bon droit et attends sagement 30.
Grave erreur, si j'avais su...la cariste me dit ne plus avoir de cette référence d'emballages...crotte. Bon, vu l'heure je me permets d'appeler Pascale sur son 06. Pour rien du tout, vu qu'elle est encore au bureau.
Pas trop grave, elle regarde ce qui reste en magasin. Il y a encore du Sens à prendre au 4C1. Cette vie n'en a aucun parfois. Coup de tampon ici pour dire qu'il n'y a rien et c'est parti au parc à vides du montage.
L'heure tourne, pas trop grave, demain faut juste qu'on puisse quand meme recharger à poissy le retour qui m'attend.
4C1 = attente ...j'en repars à 20 heures...J'aime bien l'industrie qui subsiste dans notre pays, mais il y a aussi des fois où j'en ai vraiment marre de ces usines.
Je dois donc prendre en compte le changement de destination, et de fait, opter pour la N19. c'est un mal pour un bien finalement.
Il se met à flotter méchamment une fois dans le 70, et avec le coucher de soleil au fond ça donne un beau décor. Je sors à Pusey à côté de Vesoul pour mettre un peu de gasoil. Me croyant tranquille à cette heure là, j'entreprend une boîte de maquereaux pour boucler 30 minutes. Mais non, arrive derrière un camion qui voudrait faire son adBlue dans ma file.
Pas grave j'avance en faisant un départ arrêté de moins de 30 secondes.
Je suis parfois d'un naturel curieux et vais voir. C'est un Renault noir avec une semi grise immatriculée en Île-de-France dont on aperçoit pas mal d'autres de cette flotte dans les usines PSA. Il roule donc pour le même donneur d'ordre que moi, mais dans une branche différente, le spécial, il fait encore l'Espagne Italie ou même la Slovaquie, bien bien tout ça, je me coucherai moins bête ce soir.
Je repars le réservoir et le ventre plein pour tenter de me rapprocher le plus possible du client. Donc je ne m'embête pas, je prends l'A5 à Langres jusque l'autre côté de Troyes.
La radio de nuit est une sacrée aide au maintien en éveil. Même si ce n'est plus que des rediffusions, on écoute parfois avec plus d'attention. Sur Inter, il y a une émission sur le bricolage, thème qui me rebute un peu aux 1er abord, mais je suis rassuré ensuite car ils racontent que les bricoleurs ne finissent jamais leur chantier, ou bien qu'ils ne jettent jamais les chutes.
C'est sur cette émission que je me pose finalement sur un parking pl dans une zi à l'entrée de Sens. Il est 1h30, je me couche tôt aujourd'hui.
Couché tard donc levé tard, à 9h30, y a une logique. Tout va bien, la jauge à gasoil n'a pas bougé, ce genre de détail commence toujours bien une journée.
À peine reconnecté mon téléphone au monde extérieur, que du SMS ou du 888 s'activent comme pour me rappeler que ma présence est indispensable à ce monde. D'abord de ma chérie, qui s'inquiète toujours si je suis arrivé à bon port quand je roule tard, ça me fait chaud au cœur.
Et le 888, c'est Pascale qui a essayé de m'appeler pour m'informer que le Poissy se charge avant 15h30.
Ça devrait le faire puisse que je vais mettre en route à 10h30 pour aller vider à 6 km d'où je suis. Je rappelle quand même pour faire le point. Pascale n'est pas trop confiante quant au fournisseur où je vide, Elle me suggère de bipper et quand je serai vide. On ne va quand même pas monter à Poissy si c'est pour louper l'horaire, je plussoie cette thèse.
Je me pointe donc à 10h40 chez ce fournisseur, et en effet, je le reconnais pour y avoir chargé il y a quelques mois, j'y avais passé un certain temps.À la sonnette du portail, je ne suis pas déçu, on me répond sèchement, rentrer et on viendra vous faire signe. La dernière fois ça avait déjà commencé pareil, au mot près. Bon j'attends 11h et je commencerai à pleurnicher si ça ne bouge pas.
On me fait juste signe à 11 heures de me mettre en place, ouf. ça ne traîne guère à vider ses emballages, même si je comprends bien que ça n'aurait guère perturber le week-end du cariste si je n'étais pas venu, le mien non plus d'ailleurs.
Vide à 11h30 tout va bien, finalement, je continue la N6, ça ne sert à rien d'aller faire un détour par l'A5 et se retrouver à Carre Sénart.
De plus je peux me payer un arrêt pour une craquante à la boulangerie après Fontainebleau avant la route de Barbizon. Je fais le tour par la 104 et 118, pas la peine d'essayer de gratter peut être 5kms en passant tout droit.
J'arrive assez vite sur l'A13 d'où l'on aperçoit le château d'eau de l'ancienne usine Simca.
Poissy ce traverse un peu moins bien que samedi matin tôt. Et c'est moins charmant, pas de marché ni rien. Cela dit, cette ville n'a pas l'air désagréable. J'arrive à l'usine vers 14h, et je juge inutile de passer à la réception centralisée vu que je viens charger et je sais où. Et de mémoire samedi dernier le portail s'ouvrait sans badge, pareil aujourd'hui ça ouvre. Je rejoins le tout proche atelier de réparation d'emballages ou je suis attendu. Ça charge tout de suite, c'est du rapide, 16 piles d'emballages réparés. Et bien sympa ici,
Un peu comme à la Mézière près de Rennes, c'est le même patron alsacien en fait.
Je repars un peu avant 15 heures, par Achères et Conflans Ste Honorine, car le sud de Paris a pris des couleurs depuis tout à l'heure. Bon ça ne s'annonce guère mieux, déjà les files aux feux à Éragny sont interminables.
Il faut également oublier l'A86 et opte pour la Croix verte.
Tout roule nickel, à part Clayes Souilly, et je reprends quand même la 104 à Villevaudé. Le dernier gros ralentissement, est au feu de l'échangeur de la N4 à Gretz.
Finalement, dans ces conditions, on se sent toujours soulagé de retrouver sa bonne vieille N4. J'aurai quand même mis 2h pour l'atteindre.
Je trace les 4h30 jusqu'au bout du bout, à Ligny en Barrois. Il est largement temps de casser une croûte, et comme il faut, car si on a bien suivi, je n'ai pas mangé ce midi. Bon si quand même, une pomme dans les bouchons.
Je repars à 20h passées, et avec malgré la traversée de Ligny, j'envisage quand même de pouvoir rentrer ce soir.
Je pousse même jusque Cornimont, où vu l'heure qu'il est, c'est royalement fastoche pour reculer dans la cour.
22h45, fin des opérations
Je quitte mon trou Counehet à 6h40. La manoeuvre est plus simple dans ce sens.
J’enquille le Oderen tout proche passe Thann relativement bien.
J’arrive à 8h à l’usine, ça vide vite à la réserve des emballages, comme d’hab. Je dois recharger chez Tym à 10h, comme convenu vendredi. Je passe dire salut à Pascale et poser la note, y a le temps. Le voyage n’a pas changé, c’est sympa vu la destination, ça changera un peu. Ça met un coup de gonfleur pour un moment quoi ! Et au passage elle me donne déjà le rechargement pour demain, au top.
Comme j’ai encore le temps, je passe au gazole à la Access à Illzach, et résultat je suis encore en avance au rdv. Je me mets quai qu’à 10h, au même quai en angle contre un mur comme la semaine dernière, après qu’un collègue du régional le quitte, il vient de vider du papier de Ottmarsheim ici, les entrepôts Gefco en sont blindés, c’est déjà les cahiers pour la rentrée...
Je me sauve à 10h45 avec un beau petit complet de 16t à destination de Carcassonne, client déjà fait l’an passé. C’est cool.
Je prend l’autoroute, faut pas trop traîner, des fois qu’on pourrait rentrer jeudi, ce serait cool aussi. D’autant plus que j’ai lu dans un cdb sportif se passant sur la côte d’azur, que la N83 est en travaux à Arbois, alors je garde l’A36 jusque Dôle, mais avant j’ai cassé une graine à Marchaux, 30’ vaisselle et échange du jeans contre le short compris.
J’ai rien sur map qui indique ces travaux, mais en cherchant, je trouve sur des infos régionales qu’il y en a jusque le 20 juin au moins.
Je fais Parcey, Tassenière et retrouve la 83 à Montchauvrot et la garde jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’aux Echets. Mais il y avait d’autres zones de travaux entre temps, avec un peu de perte de temps, comme à St Etienne du Bois.
En fait, je joue encore un peu les prolongations en prenant le périf Lyonnais, qui est numéroté 83 aussi. Je pensais qu’il était encore tôt, 16h, mais non, ça a merdoyé au bout à St Fons, enfin pas méchant.
J’ai déjà la suite de mercredi qui arrive par mail, c’est pas mauvais, c’est déjà sur la route pour jeudi. Enfin, on va pas faire une fixation sur le retour à la maison alors qu’on est à peine parti. Mais pourquoi pas. Et le beau temps là dessus. Avant je rentrais pour mieux repartir, et là j’ai l’impression que des fois je pars pour mieux revenir .
En faisant 45 à l’aire de Roussillon, mon gsm me glisse des mains et tombe par terre, tout comme hier à la maison. En cause, sa protec était fendue et je l’ai virée et résultat je le ne tient plus comme il faut. A part que là, il ne réagi plus au tactile. Zut. Et même pas moyen de l’éteindre. Juste la seule vraie touche répond et ça active la commande vocale, donc je peux appeler et même dicter des sms. Ouf. Je deviendrais dingue de savoir de ne pas pouvoir appeler ou être appelé, c’est débile et c’est grave. Enfin faut dire que maintenant faut se lever de bonne heure pour trouver un cabine ou un point phone.
Je garde l’autobahn et finis mes 2 bonnes heures à la sortie Remoulins.
Il est 20h.
Je démarre à 5h30, c’est tôt, mais il fait déjà jour. C’est aussi bien pour passer Montpellier et sa future « cinturo lateral ».
Je sortirais bien à Narbonne croix sud pour aller sous la douche au CR mais ça va faire perdre 10’ de détour alors je continue l’A61, en quittant hélas, encore cette fois ci, la direction Barcelone.
Je m’arrête à l’aire des Corbières où je découvre que la douche est plutôt correcte.
Ça se couvre presque tout noir en arrivant à Carcassonne, mais rien ne tombe. Je trouve sans difficulté le client, vu que je l’ai déjà fait l’an passé. Heureusement, car avec smartphone qui ne sert plus qu’à appeler, je n’ai plus de ggle ou d’aide du genre. Je suis déconnecté quoi.
Bon, frayeur, j’arrive à 9h et tout paraît bouclé, comme abandonné. Zut, ils ont changé d’adresse ? Un autre camion paraît perdu aussi dans la rue. Et quelqu’un sort quand même du dépôt et si, c’est quand même ici, ils étaient juste bien enfermés. Le camion devant n’a pas grand chose et je prends la place ensuite. Faut tirer les palettes car il ne vont pas rentrer avec leurs gerbeurs dans la semi. Pas grave, c’est pas du lourd, et ce n’est pas encore la canicule.
Je repars à 10h15 vers mon retour programmé, à Narbonne. C’est soit disant urgent pour demain à 8h dans le 23. Alors je trace encore par l’A61 pour optimiser.
C’est dans le za de la Coupe. A Croix sud c’est bien indiqué, je vois un plan de zi, mais y a pas celui de la Coupe. Faut que je traverse la N9, c’est en face et retombe sur un plan, de la Coupe cette fois ci. A part qu’il n’y a pas ma rue, ni la boîte que je recherche. Alors je continue doucement tout droit ça monte, mais je finis par voir des panneaux d’entreprises et voit le bon nom et trouve de suite, super. Le plan plus bas devait être dépassé car on voir que les rues sont neuves, on se croirait dans un immense poligono qui s’agrandi sans cesse d’ailleurs ! Bon à la différence des poligonos, je n’ai pas tourné pendant 1h
On n’a vraiment plus l’ habitude de chercher un client avec cette foutue technologie qui nous abruti.
Faut que je recule dans la cour et jusque presque l’intérieur car il fait du grand vent et c’est des plaques de polycarbonate qu’on charge. Je ne vais pas être lourd, il n’y en a que 3 de 8m/2,10m et une petite.. Il n’y a pas 100kgs et je pars comme ça après avoir mis tout de même une sangle. C’est dingue le transport parfois. Pascale a encore bien négocié le truc et puis c’est tout.
Pour monter dans la Creuse, il n’y a pas 36 routes, c’est l’A75. Par précaution, je remets un peu de gazole à la Esso de Croix sud, enfin une des Esso. Je prends la moins chère, c’est à dire l’ancienne, d’avant qu’il y ai le nouveau cr avec parking sécurisé. J’y allais dans le passé, en R340, c’est à dire à mes débuts sur les tours d’espagne de ce côté. Le gazole était déjà bon marché et j’ai eu collecté beaucoup de points pour mériter ma lampe multifonction qui rentrait pile dans la portière du R. Et il y avait l’ancien cr à la CCI où on allait se doucher et manger mais on reconnaît plus rien de tout ça, ni le parking, peut être c’est à la place du métro ?
Petit bout d’A9 et après chez Robert sans frontières (mais maintenant il est pour..) j’enquille l’A75 et là c’est un peu trop fastoche avec 100kgs dans la semi. Au moins ça compense la régule pourrie par la faute du jumelage auvergnat.
J’aurais voulu casser la graine à l’aire du Pont de Millau mais pas de bol elle est interdite au pl pour cause de travaux. Alors je pousse jusqu’au péage, moins impressionnant comme vue.
J’aurais eu le temps, je serais sorti à Garabit, il doit y avoir de bonnes photos à faire, mais le boulot d’abord.
Je m’arrête avant Issoire sur une aire pour regarder comment rejoindre mon bled très mal placé entre Gouzon et Aubusson. Sur l’aire, il y a un méga contrôle dreal, mais ils ne s’intéressent qu’aux plaques peco et autres small trucks.
Pour paufiner mon itinéraire j’appelle le contact que j’ai sur le fax que m’a donné Pascale hier. J’aurai peut être des tuyaux pour trouver rapidement. Il est presque 17h. Le gars au bout du fil me répond qu’il vient d’y avoir désistement et qu’il ne faut pas que je livre..Ah ben on es bien, il est temps du savoir. Ce gars est un poseur apparemment. Je rappelle Pascale aussitôt qui vient de l’apprendre pareil. Et on lui a même demandé que je redescende à Narbonne, pas gêné les gens.. Il n’en est pas question, je recharge de la pièce. On pense à Gefco Clermont pour poser ça. Elle me redit. De mon côté, je quitte l’aire, j’aime pas trop ça de faire le beau au milieu de contrôle, et avance jusque la dernière station avant Clermont pour attendre les instructions.
Pas 20’ après, ça resonne, je dois fixer rdv avec les poseurs qui récupéreront les plaques, sur Clermont...
Mon contact me rappelle aussitôt et avec la même consigne. Cool. A part que quand je lui dis Clermont, ça ne l’arrange pas, ils ont déjà à l’hôtel à Montluçon. Montluçon, et ben c’est encore mieux, c’est où je recharge mon 1er. Je propose l’aire des Vérités, ça ne lui cause pas, il est de l’ hérault. Je lui explique comme je peux, la RN145, la piscine, le Mac do... Bon on fixe 8h demain matin qu’il me reconfirme ce soir pas sms quand il aura situé le truc. Quelle histoire.
Enfin ça me fait gagner 2h de petites routes finalement et c’est plutôt sympa.
Je n’ai plus qu’à monter à l’aire des Vérités, j’ai assez d’heures, j’hésite à sortir à Montmarault et faire le crochet par les 2 Chaises, mais il faut être raisonnable d’autant pus que c’est en bonne voie pour rentrer demain maintenant.
Je me pose donc aux Vérités à 19h. Au programme ce soir, je vais un peu enquiquiner ma chérie pour qu’elle ouvre la pièce jointe du mail de retour sur le pc car je ne peux plus, et me dicter les adresses des retours, comme dans le temps. En même temps elle me situe la rue de Montluçon, bref, du vrai assistanat.
Après une douche pas terrible, loin du standard autohof et le petit dej en cabine, j’attends que les monteurs viennent me retrouver. Je fais 2 3 photos de camions sur l’aire, des ibères surtout. Hier soir, y avait un Pires jaune immatriculé en France, on n’en voit quasiment plus. Avaient ils des chauffeurs français(ou encore) ?
Les types arrivent à 8h15 en m’appelant, je les repère tout de suite, on se pose sur la partie non bitumée pour sortir les plaques de 8m sans gêner.
Ils les déchargent sans ménagement, et un des 2 gars les attaque directement à la disqueuse pour les rentrer dans leur camionnette. Purée le gâchis, ça part à la poubelle...C’est le client qui a annulé son chantier de rénovation de l’abris de sa piscine car plus important que prévu. En attendant il y en a déjà pour 1500€ pour ses 3 plaques, assurance....
Bref, j’aurais eu besoin d’un morceau.. Je quitte ce massacre à la disqueuse pour aller charger le 1er tout près de là, je suis du bon côté, c’est un peu plus loin en dessous les vieilles usines Dunlop, le long d’un canal.
Ça traîne pas, c’est 5 palettes pour Trémery.
La suite c’est en Bourgogne, en dessous Charolles. Alors faut un coup de RCEA liner entre.
Ça fait un bout mine de rien, presque 2h30. Charolles, j’avais jamais traversé, c’est joli. C’est dans le bled de la Clayette, dans une usine de forge que je trouve tout de suite grâce aux renseignements pris en famille hier soir, ça se trouve face à un magasin Atac.
Un roumain y arrive juste devant, et le portail vers les éxpés est fermé, il est 11h40. On sonne, rien. Alors gilet fluo et on file à l’autre bout à l’accueil où il n’y a personne. Je vois une salle et trouve des messieurs en réunion. Ah oui, c’est normal, le gardien est en vacances. Alors ils ouvrent le portail .
Pendant le trajet à pied, je cuisine un peu le collègue roumain, il charge pour Sibiu. Ça fait toujours drôle de voir un chauffeur de l’est qui charge pour son pays. On rentre et on file au quai au fond. Les horaires affichent 12h -13h30 de pause et il est midi...
On voit le cariste quand même, pas de regret, ni pour l’un ou l’autre c’est prêt, alors mode attente. Je me voyais devant ma tondeuse cette fin d’aprèm, là c’est mort.
Au moins, ce n’est pas mort pour manger, siester, shooter. J’ai pu attraper un superbe F16 grumier à travers le grillage qui pesait à côté. Trop beau le sifflement. Le cariste vient me faire signe vers 14h30 alors que j’étais en pleine occupation de rédaction de dossier pour un site consacré à la route et au camion. Tant pis, je poursuivrai plus tard.
Je passe devant le roumain, lui, ce ne sera prêt qu’à 17h, et il devait aller compléter dans le 12. Bref, même pas samedi ou dimanche il pourra passer la tondeuse chez lui, le collègue.
On étale un peu les bacs de forge, c’est tout ce que je charge. Je me sauve à 15h10 avec 13t pour Metz Borny, vendredi 8h45.
Y a juste à repasser par la case maison entre. Charolles dans l’autre sens c’est toujours joli mais plus chiant, surtout que je suis Montceau via Palinges. La route n’est pas terrible et pompon, la RCEA n’est pas accessible cause travaux, faut monter au bled suivant à Perrecy. Bref, j’aurais été plus vite de repasser via Paray le Monial.
Chalon, c’est bien chargé aussi à chaque rond point, c’est le soulagement une fois la N73, que j’emprunte légalement aujourd’hui.
Je m’arrête mettre de l’adblue et un peu de gazole à St Sauveur, ça tombe bien, faut que je fasse 30’ même si je ne suis plus qu’à 45’ de la maison, c’est comme ça, c’est la loi.
Je me pose au bled à même pas 21h.
Bon jeudi !
Ça va la semaine ne va pas être grosse.
C’est nickel un jeudi comme ça, l’ancien jour des écoliers, enfin ils avaient cours le samedi toute la journée à l’époque.
Ce qui est cool de ne partir qu’une journée comme ça, c’est d’aller au camion les mains dans les poches, j’emmène juste un vieux de pain, je n’avais pas vidé le frigo. Sinon j’ai déjà sorti tout le reste des affaires mercredi. Pas très pro, mais j’ai demandé pour absolument rentrer ce soir, demain matin y a CT du F12.
6h05, direction Metz. Y a du vosgien qui démarre, je ne suis pas le seul, mais ça roule cool quand même, ça se voit à Nancy, peu chargé. Et Metz, et bien j’évite car je prends l’est pour aller à Borny à l’usine des boîtes. Ne éternité que je ne suis pas venu ici. Il y a une entrée dédiée aux pl que je ne connaissais pas. Un Morgantane en ressort. Pas de chichi pour entrer, j’ai un quai de suite, le demi camion d’arbres brut de boîtes est vidé en pas 20’ et avec le sourire. Je repars à 8h30, soit l’heure du créneau. Direction ce qui se trouve devant, ou à côté de la boîte de vitesses, chez les moteurs, Trémery quoi.
Y a pas un grand bout, j’y pointe après s’être garé difficilement à même pas 9h. Y a de tout, du galicien surtout, Morgantane, Transchao et même mon collègue Pascal. Il charge pour Poissy à livrer foulée, il n’est pas quitte le pauvre.
Je rentre assez vite pour vider mes bricoles de Montluçon.
En repartant, je vois que Pascal est presque à quai.
Je dois redescendre sur Borny afin d’y recharger pour Sochaux en foulée, comme convenu mercredi mais un n° Mulhousien s’affiche sur mon phone qui n’est plus smart. N’y vas pas, ça a changé, du neuf est tombé entre temps. Je vais déjà un charger un bout de nord à une usine de forge à hagondange, puis je descends compléter à Mulhouse. Ça promène ma foi.
Bon, faut déjà que je trouve à hagondange, et sans ggle. La rue ne me dit rien, mais de la forge, je verrais bien ça vers chez Ascometal.
Je vais par là, et bingo, c’est dans la même enceinte. Trop fort, j’ai le diplôme pour devenir un Mosel-liner.
Juste en arrivant, Danielle, mon ancienne affrèteuse à l’inter, qui gère beaucoup le secteur du 57 m’appelle pour me demander si mon immat n’a pas changé, elle s’en souvient, ça fait plaisir, par contre, moins cool, elle a apprit que ça risque d’être prêt qu’à 15h ici. Pfff, par 26 degrés, c’est pas joyeux, c’est sûr. Peu importe.
C’est le même système que pour charger des barres chez Asco, où ça n’a pas changé, on pèse, rentre un n° de commande et on se pose en face, avec vue sur un écran d’appel..
Ça chauffe, mais c’est presque agréable quand même en tirant un demi rideaux, pivotant le siège, parti pour une longue 3h. L’idiot professionnel que je suis a laissé son pc à la maison, j’aurais pu avancer dans mon dossier pour le monde de la route en 3 lettres.
Alors j’écluse la pile d’officiels qui traînent dans tous les rangements possibles de la cabine, jusqu’au dernier mot des articles un peu chiants comme les conseils juridiques par exemples.
Mais ça occupe et endort presque. Alors que je suis en train de me demander si je fais plutôt la sieste avant de manger, voilà que ma plaque s’affiche à l’écran avec le n° de porte.
Ah ben zut, déjà.
Je rentre, c’est à un quai tout près d’un hall de chargement de barres. Un Breger fini et je prends la place. Juste le temps de m’avaler un morceau et je suis à quai.
C’est encore des bacs de forge mais pour l’usine de Valenciennes. Je peux rentrer dans la semi pendant le chargement et poser des gommes. A 13h je me sauve, donc tout va bien finalement.
Ça roule toujours nickel sur l’A31, les Vosges aussi, le Bussang, c’est quand même plus agréable à cette époque qu’en automne ou hiver, et le ciel est bleu pas possible, aujourd’hui on doit bien voir les Alpes depuis le Grd Ballon. La vallée de Thann passe tout au vert, j’arrive à Mulhouse à 16h40.
Passage au guichet avant le quai, j’ai déjà la feuille de mon retour de nord pour la semaine prochaine. J’aime bien quand j’ai déjà mon billet retour.
A quai faut ressortir la forge, car je mets du papier pour St Omer devant, et je crois qu’à Valenciennes ils vident la forge à quai, enfin pas sûr.
Bon c’est pas top, le papier fait 2t sur 7m, et les 9t de forges derrière. On les set au max, que ça n’arrive pas aux portes. Ça va qu’il ne neige pas.
Je me sauve à 17h30, et dingue encore, pas un bouchon dans les travaux de l’A36 à Mulhouse, mercredi soir ça ne devait pas être pareil.
Thann pareil, ça passe tout vert aussi. A Wesserling, j’oublies pour le Oderen, vu comme je suis chargé, ça patinerait dans les épingles.
Ça ne bouge pas dans le Bussang, le poids est presque bien au milieu faut dire.
Je me recule dans ma cour à Cornimont il est 19h. Déménagement de mon peu d’affaire dans le F12 qui démarre au ¼ de tour, bon il avait déjà tourné hier, et retour à la maison avec. Là nje ne dois pas utiliser le telma, et pire, le frein échappement non plus, c’est triste j’adore son bruit. Faut faire un peu frotter les garnitures, demain y a exam.
7h, je réveille le quartier, mais avec un bruit de TD120GA 6 cyl, alors les gens ne peuvent pas m'en vouloir quand même.
Y a rendez vous à 8h à St Nabord, je suis largement en avance, mais c’est pour roule un eu avant, histoire qu’il soit bien en température, pour la pollution, c’est mieux.
Quoi qu’à cette époque, c’est flagrant comme il fume moins à froid par rapport à l’ hiver , il faut même forcer le préchauffage.
A Remiremont, direction Vesoul pour faire la montée de la Demoiselle. L’aiguille de température monte un peu mais on est vite en haut. Maintenant, redescente, et je me fais plaisir, je passe l’ancienne N57, avec les virages, c’est quasiment parallèle à la 2x2 voies, mais perchée et cachée par les arbres, et tout au frein, histoire que les garnitures lèchent un peu. J’ai un peu connu ce tronçon à mes débuts, la 2x2 a dû être ouverte vers 96 ou par là.
J’ai vraiment l’impression de m’amuser quoi en attendant.
J’arrive avant l’heure au CT, il termine un grumier. Je fais le tour, les roues sont toutes bien tièdes uniformément. Et j’ai pilé quelques fois, il reste bien droit.
Mon tour vient, et je suis accueilli par un « tu me fais peur avec ton machin toi !».
Tout se passe bien, les freins, et tout, juste le contrôleur me dit pendant les manoeuvre sur le banc : « t’es pas le copain de Nicolas hulot toi ! » . N’empêche qu’il passe la pollution mon machin.
Bref, je me sauve de là à 8h45 avec un permis de rouler collé au pare brise jusqu’au 27/05/2018. Cool.
Je me remonte à Cornimont, au programme bricolage sur la semi, les joints de portes qui bougent un peu, faut pas oublier le camion de tous les jours. Et on fera un coup de flotte sur la face avant couverte de moustiques, si y a le temps.
C’est à 2h52 que ce beau week end s’achève. C’est raide, mais quand on va au boulot sans être obligé de mettre la doudoune ça va quand même bien, même à cette heure.
Et une fois parti, il fait quand même toujours bon rouler à ces heures. Et un lever de soleil, même sur la RN4, ça n’a pas de prix.
Trop tôt pour sortir à Pagny pour aller gazoler à la Total, il n’y a pas trop de lumière. Comme la majorité des Total maintenant, c’est fermé la nuit. Pas grave, pas encore dans la réserve.
Je pousse jusque celle de St Martin sur le Pré après Chalon. Je craignais le boxon sous les pompes à cette heure matinale, avec ceux qui se posent pour aller chercher leur kawa, mais non, tranquille. Un pissou et je repars, passer Reims par l’ancienne A4 juste vers 7h tout au vert. Tiens j’ai vu qu’elle était numérotée maintenant ce tronçon, ou il a changé. Bref j’ai remarqué une différence.
Vu le programme, y a le temps, rien ne sert de se manier sur l’autoroute, et même un lundi, je reprend la N44 à la Neuvilette. Mais comme tous lundi, je m’écroule facilement au bout de 4h20 dans la couchette sur une place à Berry au Bac. 45’ ttc café thermos inclus.
Voilà, le plus dur d’un lundi est passé, et pour Valenciennes, il ne faut plus que 2 bonnes heures, en reprenant quand même l’A26 à St Quentin. Avant pour Valenciennes, je passais tout le temps par la Belgique, un poil plus court même. Mais avec leur RPLP ou Maut une fois (je ne sais même pas le nom de cette taxe), on devient économe. Et je n’ai même pas le boîtier. Bref, j’ai décroché complet. D’ailleurs, c’est le printemps, on vide un peu notre garage, c’est la période Bon Coin, je pense qu’un jour je vais y mettre mon OBU.
A 10h30 je suis à quai à la réception du brut à l’usine de boîtes de Valenciennes, ça ne traîne pas à sortir le demi camion de pièces de forge.
Ça passe à côté de l’ancien CR, c’est bien triste tout ça, mais pas pour Vinci.
La suite et fin c’est à Wizernes, St Omer quoi.
Ça bouchonne bien sur le début de l’A23 pour cause de travaux. Mais Lille passe tout bien, un bout d’A25 et coupe à travers via hazebrouck. Je me trouve un parking avant Arques avec un bout de route en cul de sac presque à l’ombre, parfait pour casser la graine et siester 10’.
Ici, roulent encore des international french drivers, les Croquelois, Fiolet, Blanquart. Ça fait de beaux tours, l’Italie depuis ici.
J’arrive à mon bled, dans une vieille papet je reconnais par son entrée sous un porche, le cadre est agréable, mais zappé la photo, c’est lundi, je suis endormi. ça vide de suite les 18 pal avec reprises de vides et avec le sourire. Je me sauve à 14h. Je pourrais tenter d’aller recharger à hénin Beaumont, mais non je joue la sagesse et trouve un peu plus loin en chemin un bout de chemin donnant sur un champ de patates à côté d’un frigo dételé, avec un lampion vers Norrent-Fontes sur la 43, à 9h02 de conduite. Un coup sous la jerrican pour se rafraîchir. Il fait chaud mais m’écroule dans la couchette sans trop de difficulté grâce au progrès.
Je quitte mon impasse des patates à 6h50. Bien dormi, le frigo voisin a été ré attelé un poil avant le réveil. Ils annonçaient des orages pas possibles sur les Hauts de France, il n'est pas tombé une goutte par ici, mais c'est bien gris quand même ce matin.
Je garde la 43 jusque Béthune, même Lens, bref je ne lâche pas un sou sur l'A26. L'A21 roule bien aussi, et ici j'aime bien, j'écoute Classique 21, la radio belge toujours au top côté programmation, et de plus on y apprend à cette heure qu'il y a 20' de retenue au carrefour Léonard à Bruxelles en arrivant de l'E411, rien n'a changé, souvenir souvenir.
J'arrive à 8h à Hénin Beaumont via l'A1, je connais ce fournisseur. Juste le temps de rehausser, et ça charge assez vite les conteneurs, 9h je me sauve.
Direction Cambrai via Douai et la 43 toujours. La 44 prend le relais en dessous Cambrai. Encore une natio que j'apprécie.
Il tombe des gouttes après Reims, pas méchant, ça salit juste le camion, alors c'est quand même le drame. JPP fait des sujets à son JT pour des problèmes moins graves que ça.
Les 4H15 sonnent peu après, je fais la pause repas juste avant la sortie de la Veuve, sur l'ancienne route qui va justement au hameau de la Veuve. Parking sous les arbres le long de l'ancienne route donc. Sous les arbres veut dire bien gardé, il y a de la push garée et ça rôde de partout. Là pas de problème, les gars font leur demi heure de marche quotidienne.
Dernière ligne droite pour rentrer, et la météo s'améliore à nouveau en s'approchant de la Lorraine.
Après Nancy, le long de la 5è, on voit bien la colline de Sion, c'est joli. Ce village est connu pour sa boîte de nuit, la Buée, car c'est la qu'on danse à Sion... C'est mon beau frère qui m'a raconté ça dimanche, la chaleur ça lui réussi pas.
Pas de nouvelle du dispo Mulhousien pour demain, alors je prends la décision de passer par la case maison ce soir. Enfin ce soir, j'y suis presque pour le goûter.
Une coupure à la maison, c’est mieux si elle est grande, démarrage à 6h45. Route via Oderen, ça va de soi avec 4t.
Ça merdoie un poil en accédant à l’A36 à Mulhouse, big travaux de mise en 3 x voies oblige.
J’arrive au guichet national à 8h20 où mon programme n’est pas encore défini, ce n’est pas le travail qui manque apparemment. Ce sera une tournée Normande de 4 lots dont 3 dans l’usine et un à Colmar. Je largue donc mes palettes europe de lundi avant d’aller à l’usine.
Ces dernières vides, en quittant le quai, je croise un collègue bleu du 73 avec son beau T bleu aussi, un ex italia liner, il est désormais affrété comme moi sur le natio. Je me sens moins seul. On papote bien 45’.
Je file à l’usine, y a du taf qui attend. D’abord vider les conteneurs de hénin Beaumont au 4C1 où j’y reprends 1m, ça va tout bien.
2éme enlèvement au parc à vide du ferrage, la pause se termine à 11h30, ça ne traîne guère pour poser 7m de bacs. Le dernier, c’est en mécanique, c’est blindé de camions, dont des Bernardo Marquès, encore des Vigo liner quoi et un gars du 35 qui charge aussi pour la Galice, à part qu’il posera sa semi à Montoir. Apparemment la route maritime va monter volume, c’est assez nouveau depuis ici. Ça vend moins de rêve. C’est comme ça, il faut vivre avec son temps.
De mon côté, je prends une pile d’emballages qui ne monte pas encore sur la Normandie via péniche, ça ne traîne pas, ils ont l’idée de me la charger dehors sans passage à quai. Je quitte l’usine à midi, incroyable.
Direction Colmar, mais avant, passage au pain à l’aire de Battenheim. Dur de se garer, j’achète ma baguette et me sauve.
Je l’attaque dans la cour du client à Colmar.
Ça charge à 13h30, des palettes de film plastique.
Je me sauve à 14h, route via le Bonhomme, avec 10t, ça va bien faire et ça change un peu de la 66 et le Bussang. Par Sigolsheim, au pied du vignoble, c’est super joli.
Je fais les 30’ après Perthes. J’en profite pour situer les fournisseurs et clients de demain, je n’en connais qu’un seul sur les trois 27 + un 14.
Ce week end, j’ai récupéré un smartphone de mon beau père, c’est un cadeau d’abonnement, il est tout neuf, même plus gros que celui qui a chuté la semaine passé. Mais il n’est pas rapide, faut pas être pressé pour se géolocaliser et situer une rue dans maps. J’ai installé le Sytadin, pareil ça pédale. Genre vaut mieux vérifier que ce n’est pas la circulation de la veille qui s’affiche. C’est pas dramatique, faut juste s’y faire. En gros, c’est comme si on passait d’une boîte i-shift à une ZF.
Bon la bonne nouvelle, il est déjà tard et je devrais passer Paris sans trop de difficulté et pourquoi pas aller dormir au 1er client à Givors.
Je garde la N4 jusque Pontault, quand on aime, on ne compte pas et c’est tout vert pour la suite, 104, A4, A86 nord. Juste l’accès de l’A15 à Gennevilliers qui bouche un peu. Enfin, il est quand même 20 h30 passé.
Plus loin, à la station avant Cergy dans l’autre sens, c’est le retour à la Roumanie d’avant 1989, une file impressionnante de voiture qui attendent pour faire sans doute le plein, bien 2kms.
Je continue paisiblement sur la N14, où à la Total Access plus loin, est également prise d’assaut. C’est sur que c’est Vexin d’avoir le réservoir vide en temps de grève. Bon, je n’ai pas trop à faire le malin, ma jauge est au quart, et je ne me suis pas trop inquiété. On verra demain sur la Normandie. Je quitte la N14 un peu après pour prendre la route de Dieppe. Un panneau indique la maison du pain, ça rend le lieu sympathique. Faut dire que c’est bien joli, un genre de Champagne, mais plus verdoyant et moins délabré au niveau des villages que le côté N4. Puis c’est N15(D915) et on arrive en Normandie en même temps que le bled de mon client. C’est dans la zi à l’entrée. C’est encore ouvert. Ils ne vident pas les emballages là, mais ils me donnent un plan pour aller à 1 ou 2 kms de là. Ils préviennent même leurs collègues. Bref, bien sympas, mais ça sert à rien je suis au taquet en amplitude et demande si peux dormir ici, dans la rue. Pas de souci. Impec, il est 21h, et je peux squatter la douche.