Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Après une courte nuit, je décolle à 5h30 de chez Serge, juste un avalé un thé, ma cafetière est en rade.
Ici, le problème, on voit toujours du monde qu’on connaît, entre des Gefco liner ou bien des collègues de notre vallée. Enfin, ça fait pas de mal de prendre un peu de nouvelles.
Je me cale sagement à 84, ça fait bien 2 ou 3 semaines que je ne suis passé, autant dire une éternité, alors je ne suis plus trop à jour au niveau de l’inventaire des radars.
On ne doit pas mette 5’ de moins puisque je rentre dans la cour de chez Renault Truck à Remiremont avant 8h où ça vient d’ouvrir.
On me pose un fût d’huile moteur sur le dernier mètre et je me sauve, sans sangle ni rien, y a pas 25 bornes non plus. J’ai bien changé..
Arrêt plus loin à la maison, pour larguer le paquetage et prendre un bon petit dej et prendre le carton de filtres que ma fille est passé récupérer hier. Je ne laisse pas trop refroidir le moteur, je file à Cornimont car 53000kms ont été avalés depuis la précédente vidange. Après la manoeuvre, coulage de l’huile sur la fosse tout de suite en arrivant. Je constate que le filtre gazole principal du carton est un nouveau modèle, moins long.
Il est bientôt 10h..Je ne suis pas seul, Pascal qui revient de vider recharger sur Mulhouse s’arrête mettre un coup de graisse, et oui, le Magnum a encore les graisseurs sur les pivots, et faire 2 3 bricoles en plus de me filer un coup de main. Mon père vient faire son tour aussi, ranger tous les outils qu’on sort, ça fait gagner du temps. Je laverais bien mais il est vite midi. Bon je reviendrai cet aprème, faire ça comme il faut, des fois que ça permettrait de faire moins « polak » !
Bon week-end kollegen !
Le week end se termine à 6h, ça commence par la manoeuvre de sortie de la cour du hangar, moins stressante que l’entrée puisqu’en marche avant.
Je vais sur Neuf Brisach, que je passe par Colmar ou Mulhouse c’est kifkif, mais pour fêter le printemps, j’opte via Colmar, donc col de la Schucht (schlourte).
A l’heure là on lève le bras un paquet de fois, y a du camion qui décolle du haut de la vallée.
A la Bresse, il y a avait un certain nombre de transporteurs à une époque, bien 9 ou 10. Maintenant, départ en retraite oblige ou non succession, il y en a moins, mais les flottes restantes ont bien grandi pour certaines.
C’est pas trop pénible de monter la Schulcht avec une dizaine de tonnes, c’est quand même à 1139m.
La descente, c’est peinard, 20 25’ en 9ème, calé sur SWR3.
Colmar passe tout bien, c’est pas la vallée de Thann.
J’arrive à Algolsheim chez Kleyling vers 7h45, c’est trop tôt, on s’occupera de moi qu’à 8h pour vider mes pièces de fonderie à base de fil d’oreillettes. C’est quand même pour Liebherr en Bavière la destination finale.
Je croyais que ce transporteur commençait à 7h mais c’est surtout pour la logistique de LIDL qui dispatche sur la france. Qu’est ce que j’ai pu emmener des produits allemands ici à l’occasion de retours.
8h25 c’est classé, ça va toujours bien ici, pas trop joyeux, mais ça bosse, comme l’Allemagne quoi.
Passage à Mulhouse pour larguer les palettes euro et surtout les notes de frais.
Par contre le cariste est en pause. C’est pénible même si c’est un bon gars qui ne met pas d’oreillettes en bossant. Pascale me dit de me vider moi même, mais non, impossible, elles sont devant, au tablier, je ne vais pas transpirer quand même.
Alors j’attends. J’ai mon fret aller qui suivra en attendant, pas de changement depuis vendredi. ça me parait congvenable comme destinationg, cong.
Je me barre enfin à 10h10, direction Belfort pour les fenêtres de toit de marque déposée avec un petit r dans un rond.
C’est un Comafranc, pas la pire des enseignes, ils vident pendant toutes leurs heures d’ouverture. Les 2 côtés, ça ne traîne pas trop, à 11h30 je me sauve.
Plus qu’un, l’espèce de machine à filmer ou enrouler, je ne sais pas, ça va à hésingue. Je coupe à travers depuis Belfort nord via le Sundgau.
C’est dans la ZI de hésingue, près de l’aéroport. Je suis devant la barrière de la boîte à 12h50. Au poste de garde, après avoir à peine répondu bonjour, la dame me dit que désolé, ça ne reprend qu’à 13h et que je ne peux pas rentrer ou attende là.. Pfff. Je ne vais quand même pas reculer dans la rue je réponds. Non, je vous ouvre, vous faites demi tour dans l’usine, sortez et revenez à 13h... La manoeuvre prend du temps, 2 3’ vu que qu’un cariste manoeuvre aussi..
Bref, je sors, trouve péniblement une place devant un marchand de moto après avoir tourné 5’ dans la zone. Je coupe à peine 5’ le moteur que je reviens à la barrière au 3 tops de 13h de France Inter...
Carte d’identité tout ça, sourire de la dame. Tant mieux si ça l’amuse de faire appliquer des règlements un peu débiles pour même pas 10’. Je rentre, et ça ne traîne pas pour sortir la palette.
La sortie continue de m’excéder, un vul allemand devant moi attend sans moufter que la barrière s’ouvre, mais rien ne se passe. Purée. On va voir de près le poste de garde, la bonne femme ne nous calcule pas, elle discute avec un type. Ça dure bien 10’ cette attente devant la barrière, j’y crois pas.
Bref, c’est le client chiant du jour.
Je recharge le client juste à côté, le polystyrène mais à part que c’est à prendre chez un transporteur à Village Neuf, à la frontière. Faut juste traverser St Louis et c’est pénible, surtout en ayant 4h22. J’y arrive avec 4h32, merci à ce cher client précédent..
Bon, que de faire des bêtises, je suis bien posé, je casse une graine avant de m’annoncer pour éviter d’être tenté de me mettre à quai et de faire encore 4’ de plus.
Je suis à quai à 14h et ça charge tranquille les trucs en polystyrène destiné au poutrelles de béton. Enfin voyant le cariste avoir du mal et bourrer dans les planches pour rien, j’ai mal pour mes planches alu, alors je lui suggère qu’il me les approche et que je peux les rentrer au tir pal.
A 15h la semi est lestée de 1t5, destination le trente et ung.
Route comme à l’aller, le Sundgau, toujours joli, le canal du Rhône au Rhin à Retzwiller, après Dannemarie est impressionnant avec sa multitude d’écluses.
Fini le tourisme à Belfort nord pour consommer un peu d’autoroute, jusque Dôle. J’ai hésité à passer comme l’an passé sur le même voyage, tout par les natio jusque Lyon et à travers, c’est à dire via la N88, mais vu l’heure qu’il est, il est plus sage d’oublier les bonnes actions. Et comme ça je pourrai établir un vrai comparatif sur tous les plans vu que le poids est égal.
Je croise avant Besac Pierre et son Fiat. Petit coup de bigo pour dire salut, et parler un peu tronçonneuse et tondeuse, rien avoir avec le Fiat, mais pourtant si.
La N73 est adaptée à de la conduite rationnelle, c’est qu’on pourrait compter les coup de gaz jusque Chalon. Chalon où reperd tout le bénéfice avec les bouchons aux 2 principaux rond point. Ça ne fait pas mes affaires tout ça, je visais Digoin en 4h30, mais j’en serai loin. Pourtant j’arrive toujours à Pierrefitte sur Loire dans ce délai depuis Mulhouse, alors je croyais jouable mon plan. Pas grave, demain je ne ferai qu’une zone courte dans le sud, alors je stoppe sagement à 4h15 et 8h50 au total sur la bretelle de Montchanin.
Décollage à 4h55, c’est dur pour un mardi, mais il reste un bout. J’aurais même mieux dû peut être faire 10h hier, mais peu importe.
Le thé, ça ne réveille pas au top, faudra que je trouve du bon café soluble.
Je baille comme ça jusqu’aux 4 Vérités où il commence à faire bien jour et où je mets du gazole et me paies un vrai café, ça fait du bien, le tout en moins de 30’.
J’hésite à sortir à Limoges pour prendre la douche et réveiller le père Greg, mais tout ça en 30’, ce ne sera jamais possible. Alors je fini presque les 4h30 et m’arrête à l’aire de la porte de Corrèze. Douche nickelle. Il y a la porte d’Alsace, la porte du Soleil, ils ne savent plus quoi donner comme nom à leurs aires.
Je garde l’A20, et c’est presque joli comme son ancêtre de nationale. C’est la petite Galice au niveau paysages.
Tellement ça trace, je me permets une nouvelle petite pause pour becqueter à l’aire avant Caussade, j’aurais presque pu partir une heure plus tard.
Il faut prendre le Regenbogener Ring de la ville rose pour filer à l’ouest. Je vais à Tournefeuille, sors trop tôt et me tape un lotissement interdit aux pl pour arriver au client. Je suis en desserte de toute façon.
Devant le portail de la boîte à béton, la même que Voreppe l’autre fois, avant 14h, l’ heure où ils reprennent. C’est pas des pauses de casques à poingte ici. Enfin peu importe vu que j’ai de suite un emplacement. Comme d’ hab, un côté et je tire les palettes à la main. Le cariste est bieng sympa, poignée de maing et tout.
15h je repars pour distance pas possible à vide, 4kms. Bon il y a un peu de déniveler quand il faut franchir la 2x2 pour atterrir à Colomiers. Là c’est chez carrément des concurrents au béton, la terre cuite. Le parking est blindé, ça promet.
Une fois inscrit, j’ai un n° au pare brise et je prépare le matos pour charger des briques. Sangles et équerres quoi. Les équerres, je vois que tout le monde( en plateau) en ont des 1m en plastiques. Moi j’ai soit des petites plastiques ou des 60cms en cartons. Je dis rien, on verra bien en chargeant.
Petit comparatif de la descente 68 31 par les 2 itinéraires avec l’agenda 2016, je trouve 15 bornes de plus mais 1h10 et 16l de gazole de moins et par l’itinéraire d’aujourd’hui que par le Puy. Par contre il y a beaucoup plus d’autoroute, je compterai exactement sur le site de passango ce week end.
Ça va les camions rentrent assez vite, mais à un moment j’ai l’impression qu’on m’a oublié. Ou bien on m’a encore pris pour le polak de service.
Non, ça suit, je suis en place à 16h30. Je demande au cariste quelles équerres il vaut mieux que j’utilise. Je lui dis que je faisais de la tuile en Allemagne avec les cartons. Il me dit ps de soucis, je peux les mettre à cheval sur 2 palettes, comme ça fait que 1 sangle pour 4 palettes. Cool. Je lui ai pas dis qu’en Allemagne je mettais une sangle par rangée.. !
Une petite heure après c’est chargé, ça n’a pas trop mal été. Ici, je suis certain de ne jamais venir avec du polystyrène, ben oui, la brique en terre c’est plus isolant que le béton..
Je me sauve direction Montpellier à 17h30, pas la meilleure heure pour se faner Toulouse.
Mais y a pas le feu, de toute façon, c’est encore mort pour caser 11 ce soir, alors je vais tirer au bout les 10h.
Je bascule de l’A61 à la 113 à Castelnaudary. Encore une route super chouette. C’est beau la France dés qu’on s’éloigne un peu de la N4 ou de l’A31, et pourtant on passe à Villepinte !
Sinon, j’aime bien le paysage qui devient doucement aride en avançant vers l’est.
Il y a bien quelques places vers Carcassonne ou même Lézignan, mais je pousse juste après au relais des Corbières, histoire d’être sur place pour la douche. Il est 20h, c’est blindé, mais on trouve quand même.
6h50, je quitte ce relais très similaire en architecture aux restos espagnols. Pas déçu, c’est tout à fait ça, à l’intérieur également avec un immense bar et une cheminée.
Autobahn à Narbonne jusqu’au bout, Montpellier est.
C’est presque la même zone que la semaine dernière où j’ai livré un chantier. C’est une règle dans le métier, un endroit où l’on n’est jamais venu, on y vient 2 semaines de suite.
C’est un marchand de matériaux perdu entre les immeubles tout neufs. Ici, le m2 doit être cher, chez ce marchand aussi. Faut dire que ça traîne de partout, juste la place pour passer le camion. Il est 8h15, un camion vide et un autre précède. On attend ma foi. Celui devant, un vieux papy avec un vieux Premium et une vieille Fruehauf vide des poutrelles en terre cuite et du polystyrène. Je savais pas que ça existait. En fait, ce n’est pas des poutrelles entières, mais des éléments assemblés avec du béton coulé dedans. J’en apprends tous les jours. Il y a encore un peu plus d’un an, ces sujets ne m’intéressaient aucunement.
Ils vident assez vite, du moins jusqu’à ce que je prenne la place. J’avais déjà enroulé les sangles, plus qu’à tomber les planches. Mais là, ça bouge pas, les caristes sont affairés à charger les camions locaux et servir les clients, c’est pénibles. D’accord, pas de client, pas de boulots pour les camions, mais pas de camions, plus de clients non plus.
Je dois charger un truc pour une foulée comme souvent, ce matin normalement et c’est 75 bornes. Je demande au cariste si il compte me vider, ça jette un froid. Peu importe.
Je préviens Mulhouse, c’est bon on peut charger du temps de midi, faudra juste vider avant 18h. Ils attaquent quand même, et à 3, à 11h c’est vide, quand même.
Retour sur mes pas, jusque la sortie Sète. Je vais à Servian, et comme il n’y a finalement pas le feu, je passe par Mèze. Ça roule bien, aucun sThau ! enfin on croise du Altéad ou Richard en pagaille avec des bateaux ou bien mobil home, mais ça passe.
J’arrive dans la za à Servian à midi 25. On voit la maison TMF, est ce le groupe de notre mousquetaire ? Mon client n’est pas loin, une usine qui fait de l’isolation avec du papier journal. Ça charge au tir pal, pas trop lourd, mais haut. Bien sympa en tous cas, café offert, et du bon, d’une machine à broyeur de grains, du vrai café, le genre que je peux me passer de sucrer.
A peine 1h plus tard, je soirs de la boutique et casse une graine.
La destination c’est sur Alès. Bref, je suis en mode S’mudisch Warrior. Les gars de l’est n’en finissent pas de débarquer.
Et en temps que gars de l’est, je ne vais quand même pas prendre l’autoroute. Je suis Montpellier via la A750. J’évite l’A9, car en plus de me prendre pour un polak on me prendra pour un mytho vu que j’ai dit la semaine dernière que je ne venais dans la région qu’en one shot. Parce que c’est qu’on en croise du camion jaune périgourdin sur l’A9. Un vrai fait Doumen ce transporteur de l’année.
Bon, j’ai encore à apprendre ici, contourner Montpellier par derrière c’est pas une trouvaille, heureusement que je n’ai que 10t. Sans parler de Castries qui est interdit. Et après, Sommières, Lédignan, c’est une catastrophe, ça ne roule pas. J’aurais dû faire le crochet par Nîmes.
J’arrive péniblement à 16h à Cardet chez un marchand de bois. Ça vide assez vite par les 2 côtés. Il fait juste un vent pas possible, l’avantage, c’est impossible de transpirer.
On va continuer sur les petits chemins puisque je recharge demain matin sur Anduze, 2 déjà, et peut être une 3eme place sur Alès d’après le 2eme de Anduze.
C’est marqué avant 17h pour le 1ER, c’est mort. Mais sil y a le n° sur le mail. J’appelle et tombe sur une dame qui me donne le gsm du cariste. Je lui demande juste si je peux garer par là haut. C’est une pépinière. Je ne pourrai pas y garer, mais le type m’indique que je peux aller un poil plus loin et me poser sur le parking bus du parc de la Bambouseraie, c’est calme et je ne gênerai pas, et il viendra me chercher demain matin. Impec tout ça, je monte par là et laisse tomber l’idée d’aller au resto qui était ici juste à côté du client au rond point.
Par contre, moins cool je n’ai plus de pain.
Rien de vu dans le domaine pour arriver à Anduze, que un Super U, mais inaccessible. Le bled est assez juste, mais ça passe bien. Tant pis, je passe le pont du Gardon, mais je trouve à me garer un petit kil plus loin, le long des rochers. Et c’est parti pour une petite marche assez dangereuse en cause l’étroitesse et le manque d’accotement et surtout la façon de conduire des autochtones... Il ne fait pas froid, mais pas envie de me retrouver en short..
Du temps que j’y suis je visite un peu le bled de Anduze, on est quand même bien là.
Je trouve mon bonheur en gluten et une petite superette pour 2 3 bricoles.
Re-trouille pour retrouver le camion et de là, je vois un camping tout près. C’est ouvert, je vais voir et tombe sur le boss pour lui demander si je peux prendre une douche. Pas de souci. Super, c’est cool ça. Aller retour pour prendre les affaires et me voici en mode vacance. C’est bien vide dans le camping, ils ont repris de cette semaine. Juste quelques belges, normal quoi. Ça fait du bien et j’ai même rempli ma jerrican. J’ai demandé combien je devais, mais niet, le couple de gérants ne voulaient rien, c’est très gentil un accueil comme ça. J’ai laissé une pièce quand même. Il m’a demandé où je chargeais et m’a raconté qu’il y avait 2 départs pour l’allemagne par semaine, des bambous pour nourrir les pandas.
Je repars requinqué de cette sympathique fin d’après midi pour les quelques dernières centaines de mètres. Comme m’a dit le cariste tout à l’ heure, c’est juste après un pont assez juste mais qui passe. C’est vrai que c’est tordu, dans un virage en plus. Le parc est juste après, et je suis le parking bus. Impeccable, je serai bien ici. Il y a sur le même site, la gare du train à vapeur des Cévennes. Bref, le cadre est encore sympa. En été, ce serait sans doute moins jouable de squatter ici.
Bien dormi, sans surprise. A 7h50, comme prévu, le cariste en moto passe me faire signe que c’est ouvert.
Faut repasser sous le pont dans l’autre sens. Il est affiché 4,20 au milieu de la voûte et 3,40 sur les côtés. Je me loupe, je n’ai pas osé prendre assez large à cause des 3,40 du côté et en tournant, c’est l’autre côté qui risque.. je recule, pas de problème, sauf la plaque indiquant 4,20 qui est pendue à une chaîne est contrariée et gratte le toit... Purée. Des bagnoles arrive derrière, le motard fait la circulation alternée via l’autre voûte en attendant que j’ouvre la bâche d’un côté pour escalader les planches pour essayer de libérer cette plaque. Ouf, ça n’a pas raclé le toit.
Je referme, recule et prend large, ça passe, des 2 côtés, mais frotte le spoiler avant droit en guettant la semi du côté gauche. Merdum.
On descend dans la pépinière et c’est à quai. C’est quelques bambous en pots de 5 à 7m.
Le spoiler a trois fois rien, ça devrait pouvoir s’atténuer à l’efface rayure ou polish.
Je repars de là une bonne demi heure plus tard pour aller au 2eme, dans ce pays toujours, mais dans une ZA. Derrière le bled en longeant le Gardon. C’est artisan qui fait du mobilier en acier. Ici il y a juste un fardeau de tubes alu, mais on fait déjà les papiers en même temps qu’il m’offre un café. C’est un alsacien d’origine, ce qui explique peut être qu’il fait appel à Gefco Mulhouse. Car il a déjà essayé des transporteurs du sud, mais c’est bien plus cher et ça envoie des vul de l’est par dessus le marché.
Je le suit pour la suite plus loin à St Christol les Alés. La dernière vue sur Anduze en montant est superbe. On voit la Porte des Cévennes, nom des 2 rochers reliés par le pont de Anduze, comme me l’a expliqué le gérant du camping hier. Il m’a raconté aussi que la météo pouvait varier de part et d’autre de cette porte naturelle. Comme quoi il n’y a pas besoin de descendre à Pancorbo pour en prendre plein la vue. Enfin, Pancorbo reste Pancorbo quand même, c’est unique aussi, et en bordure de route nationale.
C’est de la bonne route jusque St Christol, c’est à un atelier de peinture. On récupère un escalier complet, conçu et fabriqué par le jeune artisan. Il est en 3 morceaux, bien protégé de partout, alors on peut sangler. Sauf les garde-corps qui seraient plus fragiles. Il est ficelle au reste. Quand il m’a annoncé le prix, je comprends qu’il vaut mieux pendre des précautions. J’ai le n° du client à Wittenheim ainsi que celui du père de l’artisan, il réceptionne et pose là haut.
On prend le temps, je ne repars qu’à 10h30 passé. Alès tout proche puis route de Bagnols. 1ere fois que je passe là, ça roule bien, et c’est bien joli, naturellement.
Je vois asperge à 3,50€ le kilo après Bagnols, sms à ma chérie, réponse : « oui, c’est pas cher ». j’en prends 2 kilos. Miam miam, vivement demain soir.
Dernier tronçon de N86 et je garde la N7 tout du long je ne dois avoir que 2t à tout casser, même si le vent ne fait pas nos affaires, c’est violent même.
Cassage de graine au niveau de Montélimar nord. Je résiste au asperges, de toute façon au micro onde ça ne se cuirait pas..
Je retrouve l’A7 qu’à Chanas, et fait le grand tour de la A46, il n’est pas trop tard, ça trace.
Je ne suis pas pressé, le programme de demain n’est pas trop chargé, alors RN83 aux Echets.
Pause à Villemotier pour une douche du pain et un sifflard pour la semaine prochaine. Et remontage pépère, c’est bien des fois de traîner, rouler à 70 tout ça. Etre cool quoi. Ça m’arrive de plus en plus.
Je garde les réseaux secondaires dans cet esprit via Nancray, Baumes et me pose dans la zi à l’Isle sur le Doubs. Fin de la ballade du jeudi.
Démarrage au poil à 6h30, batteries au top. Et non à poil, car c’était plutôt frisquet dans le bien mal nommé département du Doubs, il a fallut mettre le chauffage pour que je veuille bien sortir de la couette. Avant hier à Lézignan, il devait faire 15, on entendait des bastos tourner, 15 degrés...
Comme presque un rituel je m’arrête déjà à Arbouans a à la boulange pour un café et un amande.
Pour Wittenheim, je fais le grand tour par Soultz, c’est joli la vue du piémont vosgien.
J’arrive chez le client de l’escalier vers 8h15, je l’avais appelé hier aprème pour lui dire 8h30. heureusement, parce que tout le monde est déjà là, les fistons, un possible petit fiston et le père du fabricant de l’escalier. Je vais faire mon Pierre70, livraison de particulier oblige, le client limite sympa, qui prend de haut, veut guider avec diligence pour faire la manoeuvre de stationnement. Ce n’est pas la place qui manque, c’est une sacrée grosse ferme. La maison est bien jolie aussi. Je suis soulagé en ouvrant la bâche que rien n’ait bougé d’un centimètre, parce qu’une rayure n’aurait pas fait rigoler le destinataire..
C’est un fiston qui s’emploi à vider au manuscopique, toujours sous les gestes de guidage du paternel. L’atmosphère est détendu en discutant des bambous que j’ai à l’avant, je lui demande s’il en veut un. Et je raconte l’ histoire des 2 camions semaine qui en chargent pour l’allemagne afin de nourrir les pandas de zoo. Réponse : ah il n’y a plus que les loisirs qui comptent dans notre société.. Bref, mon particulier n’a rien de la belle cinquantaine pimpante mais est plus dans la soixantaine réac !
Je repars de là 45’ plus tard, alors que je vois le petit fiston filmant discrètement mon départ, un futur passionné peut être, pour retrouver le client des bambous, une pépinière à Rumersheim le haut, paumé entre Mulhouse et Chalampé. Faut une demi heure pile, c’est une petite za, juste après un fabriquant de toupies. Il y en avait partout avec toutes marques de camion, le Toupystan quoi.
Le client des bambous est bien sympa, on les vide par le côté, en les roulant, et les descendant à 2, ça se porte. Ils ont une dizaine d’années pour faire cette taille, et c’est costaud en fait, je trouvais hier qu’ils les entassaient sans trop de ménagement. Le client m’aide à balayer les feuilles et la terre. Et pompon, il me propose le café ensuite. C’est la 3éme fois cette semaine, c’est cool ça. Coup de fil à Pascale, il n’est pas tard encore, il y a un petit régio à faire, pas grand chose, des boîtes vides à Pulversheim pour Gefbox à Etupes, ma foi je prends, ça achèvera ce vendredi.
Je remonte le Florival, c’est chez Faurecia, une usine de sièges, un Figueiredo qui vient de Vouzela a fini et c’est mon tour. C’est pas complet, comme souvent. A 11h30 c’est plié.
Tiens mon usine est en face de chez heppner, et là bosse un de mes anciens affréteurs sur l’inter. ça fait 10 ans qu’il est là, et autant de temps qu’il m’a dit de venir le voir dès que je passais par là. Je ne suis pas à la bourre je me pointe donc à l’affrètement. Il est bien là Dimitri, toujours en inter. Il me paye le café et on discute du bon vieux temps, il se souvient même de la plaque de mon ancienne semi, 5030TE88 ! Parce qu’aujourd’hui l’inter, c’est moins drôle, quand il me dit les prix qui se pratiquent sur des montées de part et d’autre de l’Oder, ça fait peur, les descentes d’Espagne pareil...
Il est quand même étonné de ma situation aujourd’hui, « t’aimais bien l’inter toi non ? » oui tu me connais bien.
Après cet instant de nostalgie, je pars pour achever ma mission d’inter départemental.
Après Mulhouse, c’est marqué un panneau à message variable que l’A36 est coupée et qu’il faut sortir à Burnhaupt. A 107,7 ça raconte qu’il y a eu un gros carton ce matin au niveau de Belfort et qu’il y a de la retenue, alors ils coupent largement en amont, et dans les 2 sens. Au sud, c’est carrément à Baumes les Dames qu’il faut sortir.
J’enquille alors le Sundgau via Dannemarie et Delle sans trop de difficulté, on croise quelques gars perdus, des plaques étrangères toutes droit arrivé de la RCEA, mais sans plus.
On arrive du bon côté, au Technoland à Etupes sans encombre. J’ai cru voir le pisciniste chez Lexoviens à côté de Gefco, mais c’est son collègue qui gare là.
Il est 13h30 passé, j’ai un quai de suite Juste le temps de casser une graine avant de vider, mais ça ne traîne pas.
A 107,7, ils disent que c’est rouvert, mais il faut que tout se résorbe, il y en a pour un moment. J’appelle une fois vide, il n’y plus rien, alors je me remonte tranquille pareil via le Sundgau, passe à Delle en début d’aprèm, et voit les quais où je chargeais le Magdeburg entre autre, un LT y est.
Bon je ne vais pas me plaindre, je me pose à Mulhouse, enfin le camion, pour une semaine, qui devrait faire du bien.
Tranquille comme reprise, on est déjà mardi. Faut reconnaître que c’est moins difficile qu’un lundi, surtout que je descends à Mulhouse pour 9h, les ordres c’est les ordres.
8h55 le frigo est rempli de victuailles, tout comme les placards le sont de slips propres entre autre et après un coup d’oeil au voltmètre qui indique 24,6V, donc que tout va bien, je file au guichet pour savoir quel sera le parfum de la reprise.
Après un compliment sur le bronzage hérité suite à 8 jours passés en Drôme Provençale, Pascale m’explique que c’est fini puisqu’on fixe le cap à l’ouest, du 35 et 44. Ah oui.. Mais c’est bien, ça ne peut pas être pire que par chez nous où j’ai encore gratté le pare brise ce matin. L’hiver veut jouer les prolongations. Enfin, quand on a parfois 25 degrés en fin octobre, on ne se plaint pas trop non plus faut dire.
Il y a donc un complet d’emballages dans l’usine pour St Nazaire et 3 paquets de bois de déco extérieur (c’est reparti..) pour St Malo. Faudra juste supprimer environ 2 piles d’emballages. A la réserve de l’usine sont prévenus, pas de souci.
Je vais au quai, enfin par le côté le bois. Ça commence bien, le cariste est en pause.. j’aurais pu rester au lit 30’ de plus si j’avais su. Bref.
Pas grave, en attendant je retourne à pinces au guichet pour faire tamponner le gpr et en même temps j’apprends qu’on a déjà un retour sur le 56, ne manque juste qu’un petit quelque chose entre, en gros la semaine est déjà tracée.
Les 3 paquets pour 2t sont enfin posés, sanglés sur un côté et je file dans l’usine à la réserve. Pas un chat, je suis presque attendu. Ça se confirme car Carlos au courant des 2m60 de perdu a refait les piles et on met finalement le complet. Parfait. Celui qui voudrait, même en 2017, pourrait encore faire fortune avec l’industrie automobile.
Je repars de là un peu avant 11h et m’arrête déjà à la Access de Illzach car je suis sur la réserve, et depuis plus de 8 jours. C’est sobre un Volvo.. Je fais l’adblue que ce soit fait aussi, et on m’offre un café pour tout ça, merci. Je peux enfin faire monter en température la mécanique bien reposée aussi.
Y a 18t, on y va pas la Thann Vallée et le Bussang, où je croise Quentin. Ça me rassure, je ne suis pas le seul à être en mode démarrage pas tôt.
Je casse la graine à l’air de Vincey, en 30 pas plus et je fonce pour retrouver au plus vite la N4 dont j’ai été en mal plus d’une semaine, c’était dur.
Enfin, là, c’est bien coloré, les champs verdissent, jaunissent, ça change, c’est plus joyeux, malgré même quelques averses. Bon c’est des averses discrètes, mais largement traîtres, qui salissent immédiatement. Vaudrait mieux une bonne giboulée franche.
Ça ne dure pas, la tendance est au beau, on est au printemps quand même.
2eme 45 vers Fontenay Trésigny, sans trop regarder la montre, il est 17h30 et faut passer la capitale.
Aller, je coupe tout droit, enfin presque, je passe quand même via Pontcarré, car du rouge sur la 104 qui monte. Mais l’A4, une bonne partie de l’A86 passe quasi au vert, sauf un bon ralentissement un peu avant l’accès de l’A12. Bref, ne nous plaignons pas, de plus que les vacances scolaires sont terminées ici je crois.
Quand on se retrouve sur la N12 après, c’est tout de suite la sensation de calme avec les paysages bucoliques. Et les journées qui rallongent là-dessus c’est le bonheur. Ça facilite pour rouler le soir. Je me cale tranquille à 83 ou 84, ici c’est préférable, surtout si l’on veut que (s)(m)on permis finisse l’année, jusque Rennes, y a moyen de se faire dénoncer 5 ou 6 fois.
Et puis la N12 à 18t, c’est le top, la dernière fois que je l’ai faite en début d’année, c’était avec 25t de barres d’acier, et là c’est plutôt tirant.
J’arrive à me poser à Pré en Pail un peu après 22h avec 9h58 et 707kms, y a eu pire comme programme pour une journée de reprise.
Bien dormi, dans le noir, vu qu’ils éteignent l’éclairage public à 23h, chose de plus en plus courante dans les bleds.
Démarrage à 7h15, tout près du rond point où faut suivre St Malo via Domfront. On quitte la N12, mais ça n’est pas moins joli l’Orne.
Domfront, y a des travaux, il y aune petite déviation, on ne voit pas tout, dommage, c’est joli ici. Michel Onfray, un autochtone, y vient faire des conférences comme à Caen. Au fait, on l’a pas entendu de toute la campagne, il s’est mis un peu Onfray peut être.
A Ducey, belle vue sur le Mt St Michel, et on le longe un peu, on se répète, mais c’est beau la France. Je dois reconnaître qu’on est aussi bien là qu’avec les calendes du Sauerland en Allemagne.
J’arrive à St Malo un peu avant 10h pour ma 1ere surface de bricolage de l’année. Un Bricorama. Ça parait gros, je m’engage en avant, mais tout faut. Tant pis. Ça ne traîne pas pour vider les 3 paquets de planches et lattes. Un peu d’animation pour la marche arrière dans la zc. Quelques coups de klaxon d’impatience, pas à mon encontre, mais envers les automobilistes qui ont fait preuve de patience en me laissant manoeuvrer. C’est pénible ces zones, et je ne vois rien d’autre de St Malo à part quand même le fond de la Rance, et c’est bien joli.
Cap au sud Bretagne maintenant, et Pascale me demande vers quelle heure, des fois qu’elle trouverait un petit bout pour une approche au rechargement de demain. J’annonce arriver vers 14h.
Je m’arrête après Rennes, à Guignen, dans une petite Access sur le sens inverse, des fois qu’ils auraient une douche. Pas de souci, c’est même plutôt correct. Sympa la station, elle fait resto aussi, mais pas du Total. Je speede sous la douche, et folie, la carte m’allèche, il est midi, je demande si je peux casser une graine assez vite. Pas de problème.
Mon voisin de table est venu manger ici plusieurs fois, il est maître d’oeuvre dans le bâtiment, dans de la maison neuve contemporaine, il me montre des photos de ses réalisations. Il connaît bien le monde du transport et ses difficultés, une personne de sa famille bosse chez une grande maison de St Nazaire, récemment passés sous capitaux britanniques. Bref, un échange très sympathique.
Tout comme le menu que j’ai avalé, 10,50€ fromage et dessert, on n’est pas en alsace ou lorraine là. Je ne mange jamais au resto le midi, sauf quand je suis inspiré, je ne me suis pas trompé.
Par contre plus le temps de faire la sieste, faut filer à St Nazaire, via Redon Pont Chateau. Cette dernière ville est marquée interdite en direction de St Nazaire, mais qu’une fois sorti de la 2x2, donc je n’en tiens pas compte et un container suit derrière, ça gagne quand même 16kms. Non mais hé !
J’arrive chez le fournisseur à l’autre bout de St Nazaire vers 14h.
J’annonce un complet d’emballages, ça n’emballe pas le cariste aux 1ers abords. Mais je peux déballer quand même par les côtés, il finit un camion et vient vider dehors.
C’est finalement un jeune qui arrive, en me prévenant qu’il débute, que ça prendra du temps... ça se confirme, je me dois de le guider surtout au niveau de l’inclinaison de ces fourches. Peu importe, mon tél ne sonne pas, ni de mail n’arrive. J’appelle quand même Pascale pour dire que ça ne va pas vite, pas de souci, il n’y a rien qui colle. Je rappelle vide.
A 15h30 passé, toujours rien, tant pis je n’ai qu’à monter tranquille à Pontivy où je recharge demain à 8h. C’est rare les fois où Pascale ne trouve pas de petites approches. Alors on continue la ballade bretonne, et ce n’est pas pour déplaire, à travers, herbignac, Vannes. Jamais trop passé par là, du moins en camion. Venu ici dans le golfe du Morbihan en vacances en 2004, c’était bien.
Je me pose à 18h au resto (encore !) le Gohelève, à l’entrée de Pontivy.
Il est 6h30 passé, la journée commence au réveil via la radio avec la voix de Jean Lassalle, il répond aux questions des journalistes du 5 7 sur Inter. Ils sont un peu méprisants en lui disant qu’ils ne vont pas le questionner sur l’économie ou l’international, lui répond qu’il en est déçu car il aime bien cette radio. Alors qu’il n’est pas si lunaire que ça. Pas plus que le type de Mayac, dans l’Aude je crois, qui s’était présenté en 2007, je ne sais plus son nom.
Je file à la douche au resto, et passe au bar ensuite pour un traditionnel pain beurre grand crème, quand à la télé, sur C News, une tv locale en quelque sorte, c’est encore Jean Lassalle qui répond à son aîné, Elkabbach. Là, j’entends qu’il parle d’ânes, mais c’est le journaliste que le mène sur ce terrain. Je n’arrive pas à ne pas prendre au sérieux ce candidat, il dit des trucs censés quand on écoute bien.
Je file à 7h20 pour aller dans la zi sur la route de Lorient et trouve de suite le dépôt de logistique où charger, c’est un transporteur aussi. Je vois un chauffeur qui me dit que ça arrive à 8h. Bon. J’ai rendez vous demain à Mulhouse à 7h, je venais en avance, on ne sait jamais.
A 8h je vais au bureau, ils sont 2, dont le patron. Il est bien sympathique, mais ne m’attendait pas visiblement. J’ai un n° de commande mais ils ne savent pas dans quel dépôt ça se trouve...
Il appelle partout, et fini par trouver que c’est dans un dépôt à 1km d’ici. Les minutes ont déjà tourné, moi qui tablait sur un départ à 9h, c’est mal barré, surtout qu’il me dit que le cariste est déjà sur un autre camion dans un autre dépôt.. Bref, ça confirme qu’il ne m’attendait pas. C’est des chips d’une usine du secteur.
Je file donc à l’autre dépôt en prévenant tout de suite Pascale qu’il y a eu un malentendu sur le rv de chargement. L’affréteur n’a pas dû passer l’information de l’ horaire prévu. J’attends longuement jusque 9h et le cariste arrive enfin, ça va il speede, ça charge au tir pal, mais c’est pas trop pénible au niveau poids des chips. Enfin, il faut quand même en modérer sa consommation. Le cariste me dit qu’il m’attendait qu’à 10h.. Oui y a eu non communication là. Bon, une personne de l’usine amène les papiers, car normalement j’aurais encore dû y passer ensuite. Là le cariste dit que la boulette de communication doit venir de l’usine pour qu’ils amènent les papiers..
Je suis chargé à 9h45, prévient Pascale que c’est compromis pour 7h demain que c’est mieux de tabler sur 8h. Je ne sais pas si ça sert à quelque chose de prévenir, une base de grande distri, ça ne bouge pas un rv comme ça. Mais o,n se couvre.
Je file sur Rennes via Loudéac et la N12. C’est bête, je serais bien passé voir le gge Volvo de Loudéac mais pas le temps, je leur ai déjà pris pas mal de pièce d’occas sur l’ancien Fh, mais toujours par correspondance. J’aurais bien voulu voir leur stock d’épaves et pièces d’occas. Un sacré service efficace, et l’interlocuteur que j’avais était bien sympa, d’autant plus qu’il me disait venir passer ses vacances dans les Vosges.
Il reste quelques tronçons de N12 en double sens mais plus pour longtemps, des travaux de 2x2 avancent.
Avant Rennes, autre lieu de pelerinage, il y a le carrossier de la caisse du F12, Paillard, à Bédée. Faudrait que j’y aille un jour, des fermetures de coffre pourrissent bien entre autre sur mon pauvre van pl.
Une fois Rennes, c’est pilotage automatique, pas trop le choix faut enquiller l’autoroute en totalité. Sur autoroute, je m’ennuie parfois, et zappe nerveusement le poste. Et vers midi, je tombe sur qui, encore Jean Lassalle qui est maintenant aux GG sur RMC. C’est un vrai bourrage de crâne médiatique. Comme c’est parti, il va finir sa journée parisienne aux Grosses têtes..
Je trace mes 4h30 jusque l’aire de Chartres où je me trouve du pain, et pas du trop mauvais. Heureusement car il est 14h passé, et il faisait faim.
Je repars rapidement à l’affront de la francilienne sud, optimiste, par l’ horaire pas trop avancé.. Erreur, ça freine déjà bien avant Fleury. Je m’arrête à la Access de même célèbre lieu, pour mettre un peu de gazole, et il ne s’agit pas d’un achat fictif, je ne voulais pas me retrouver prisonnier sur la N4 en cause de réservoir vide..
Je n’y passe que 10’ et retrouve les bouchons de la 104. Purée il n’est pas 16h encore. Corbeil, tout ça, à la même allure. Bon plus j’avance et plus je vois que arriver à 7h à Mulhouse est jouable, mais à Carré Sénart j’enquille l’A5 pour avancer un peu.
Je prends très rarement ce tronçon, ça coût mais ça trace. On est vite à Troyes. On doit gagner pas loin d’une petite heure sur le trajet RP Mulhouse.
Et finalement pas mal de monde la prend cette autoroute, pas que des étrangers.
Je la quitte quand même à langres Nord, je ne vais quand même pas descendre jusque Besançon via Dijon Dôle, et aussi pour faire un peu travailler l’i-shift aujourd’hui.
Bon avec 5t, on use encore pas trop les pignons sure la 19.
Je me pose en 9h sur le parking du Colruyt à Fayl Billot. Il est 19h25, ça devrait coller demain matin si je ne me loupe pas !
Je ne loupe pas le démarrage à 4h30, mais il m’a fallut loupé le passage de Jean Lassalle hier soir au dernier passage en revue des candidats. Il était dans les derniers. Tout ça c’est pour faire maintenir l’audimat..
Bien dormi à ce petit supermarché. Il y avait encore du personnel du magasin hier soir, dont sans doute le gérant, et il n’y a pas eu de remarque. Fayl Billot maintient sa réputation d’accueil, en 1944, des réfugiées de La Bresse (chez moi) sont venus jusqu’ici, fuyant leur commune bombardée par les allemands en plein retrait.
C’est bien de rouler tôt, personne ne nous embête et on n’embête personne et on voit le jour se lever, on comprend ceux qui n’aiment rouler que la nuit, mais faut être jeune pour tenir la cadence. Ça gèle bien, -2 par endroit. Peu importe, le mal doit être déjà fait concernant les cerises et autres fraises. C’est triste. A la radio ils disent qu’en alsace à Illfurth, ça se relayait la nuit pour arroser les fraises.
J’arrive sur Mulhouse vers 6h30, c’est mieux, car ils rattaquent une nouvelle portions de travaux de mise en 2x3 voies, l’été sera chaud. Je me pointe donc à la barrière de la base de Dornach à 35. Parfait. A part que je ne suis pas à l’heure, mais en avance, alors je n’ai pas le quai de suite. C’est malheureux, je ne pensais pas être à l’ heure. C’est solutionné à 55, ça vide assez bien, à 2 avec le réceptionnaire, hopla tu mets la palette par là, hopla tu mets la palette par ci, chaque fois le même gars quand je viens ici.
Pour fêter ce service impeccable, afin d’achever de me réveiller, je me paye une moricette jambon emmental au distri et file à la douche à l’accueil. Jamais pris ici, ma foi, une douche à routiers, pas pire qu’à la Gefco, ou même l’autoport.
A 8h30 je me pointe à la Gefco justement, ou Pascale m’accueille par un « Déjà ! ». ça l’arrange, elle est quitte de continuer à parlementer avec ceux qui nous ont affrèté ce truc si on ne viderait pas ou mal à cause du retard.
Du fret m’attend à quai, puis dans les Vosges.
Juste avant la pause du cariste d’ici, le bol, je charge déjà 3 régions différentes. De l’enseigne de bricolage ou autre jardinerie, du fret de printemps quoi.
9h30 direction les Vosges via le Bonhomme. Au bord de l’A35, vers Ensisheim, on voit qu’ils arrosent aussi les fraises. Quand je pense que certaines années on va déjà à la cueillette début mai.
Vers 11h30 à la scierie de Taintrux, près de St Dié, ils me chargent assez vite, encore un genre de terrasse.
Je file au dernier sur Rambervillers, via le col du haut du Bois. Je casse une graine en bas avant Jeanménil.
A Ramber, mon client n’est pas dans la ZI des Aubry, mais j’immortalise quand même de loin 3 Volov F devant l'atelier, à leurs anciennes belles couleurs, la classe que c’était cette boîte. C’est qu’il y en avait de la flotte de diagonales dans le département dans le passé, entre les Mauffrey, MGE et les Aubry. L’argent a dû en décider autrement. Et Volvo en grosses flottes, c’est devenu très rare.
Mon dernier chargement est dans une petite zone près du centre ville, enfin dans une cour d’une vieille usine occupée par une multitude de boîtes. C’est toujours de la poutre de bois mais qui sont passées au traitement ici. Un CR du 54 charge et mon tour vient, c’est pas dramatique, un vendredi à 14h à même pas 1h de chez soi. Quelques sangles et équerres là dessus et c’est reparti à 15h. Programme de lundi et mardi, 5 livraisons de la Bourgogne à l’Auvergne. J’en suis bien heureux même si le compteur kilométrique ne va pas encore tourner avec excès.
Il fait beau, je ne rentre pas tard, ils annoncent du moins beau demain et dimanche je n’aurai pas le temps, faut aller faire le devoir citoyen, et ça va pendre du temps de se décider dans l’isoloir, alors je me jette donc sur la tondeuse, car elle n’a que 5 crans de taille de coupe...
Bon vote !
Comme Jean Lassalle, je n’ai pas abusé des soirées électorales, je suis donc frais et dispo pour repartir avant 5h30. Quant à notre candidat Béarnais, peu de chance qu’on l’entende encore dans le 5 7 ce matin, il va retrouver Lassalle de traite de ses biques.
Direction Vesoul pour commencer, c’est toujours mieux quand on part par là, je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. Et après direction Dôle via Gy, tout ça c’est du velours le lundi matin.
Mon 1er se trouve dans le 21, mais à côté du 39. Alors après Pesmes, au resto des 4 fesses, je vais tout droit direction Pontailler sur Saône. Il paraîtrait d’ailleurs que la signification des « 4 fesses » est dû à l’emplacement, proche de 3 autres départements, le 70, 25 et 21.
Le bled du client n’est plus très loin après Pontailler. Il est 8h, prévu entre 8 et 10, j’ai rue de la gare comme adresse, c’est un chemin de terre. J’ai le 06 du client, j’appelle. Le mr me répond avec un fort accent germanique, il descend. C’est bien là, il me propose d’aller voir à pied où ça se trouve. C’est une ancienne gare, mais faut oublier tout de suite de s’avancer là en semi. Je resterai en bas, garé sur le parking d’un cabinet médical. Il attend un chariot qui viendra vider, prévu à 8h aussi. Je commence à ouvrir, dessangler en bavardant avec le retraité. Il est suisse en fait mais son épouse allemande. L’engin arrive à 30, je vais le voir tout de suite, lui dire qu’il faudra vider ici. Le chauffeur répond de suite que ce n’est pas lui qui vide, qu’il laisse le chariot et s’en va...le papy est affolé... c’est une location sans chauffeur dit le type du chariot. Bref, je comprends que le papy ne va pas conduire ça. Qu’est ce que je fais, j’appelle partout, pour parlementer tout le matin ? Bon aller, y a pas trop de risques, on est bien garés, je m’y colle même si c’est pas normal, et puis c’est tout. Le gars m’explique les manettes puis se barre et ça roule, j’attaque.
Le papy est soulagé, et son épouse aussi, ach merci, merci... Au début je pose en bas les 2 1ere palettes, et la dame veut que je lui explique comment piloter l’engin, elle les remontera à la maison après Mais ça va tellement bien, que aller hop je remonte tout jusqu’au pied de la maison. Une sacrée demeure.
Faut juste que je fasse une manoeuvre de la semi pour vider l’autre côté. La dame me demande si je boirai un café ensuite. Oh ben oui. J’ai l’impression de faire une FCO « passerelle pisciniste».
Bon je ne me risque pas à monter le paquet de 5m, le portail ne fait que 4m... Ils remonteront les planches à l’os.
La semi est refermée à 9h30 et on rentre dans la vieille gare bien retapée pour le café et les papiers. Tout ça c’est le programme de la passerelle. J’ai donc livré une terrasse pour une future piscine, mais ce sera pas une célèbre alsacienne. Ça fait 10 ans qu’ils sont là, et se plaisent en France, la dame, originaire de Sarre, ne supportait plus la rigueur germanique ou Bâloise, le tout le temps tout propre, rien de travers, tout ça. Ici, ils apprécient le fait que toutes les pelouses ne sont pas forcément tondues au carré pour prendre un exemple. Le monsieur qui bossait dans le génie civil est passionné par le chemin de fer, il est en train de réaliser une maquette géante d’une gare, la briqueterie de Ciry le Noble, avec des paysages bourguignons. Un truc de dingue. Bref, je passe bien une demi heure... Je repars un peu avant 10h, non avec un chèque, mais un billet pour ma prestation, sympa.
Le suivant est à St Claude. C’est bien beau de discuter, mais maintenant je suis un peu à la bourre.
C’est une petite enseigne de bazar, sur ggl ça marque fermé de 12 à 14.. J’y vais via Dôle, Lons, Orgelet. Ça n’a pas trop mal roulé, à Orgelet j’appelle le magasin pour dire que j’arriverai vers midi. Ils m’attendent.
J’y suis à -5. C’est un marché aux affaires. Il y a plein d’affaires mais pas de fen, ni gerbeur... J’ai qu’une palette de 880kgs de tuteurs, on perd pas de temps en discours, je décide qu’on va dépoter et puis c’est tout, même si le gérant me proposait d’aller vider à quai au Casino à côté. Mais à quai avec les poutres derrières, ça va pas être facile. Le couple de gérant s’y met, et c’est vide avant midi 30. Pas de café ni billet, zut, je me sauve pour la suite, en, région Lyonnaise. Du 38 pour les poutres, un particulier normalement prévu demain, et du 69 pour des clôtures. Ou commencer ?
Je m’arrête déjà 30’ dans le Cerdon pour manger et je prendrai ma décision après.
En kils c’est pareil pour aller sur le 43 après, mais j’aurais bien aimé classer le 38, tout près de Barentin cet aprèm et monter sur l’Arbresle ensuite. Mais le coup de fil au particulier me remet dans le droit chemin puisqu’il ne peut pas cet aprèm, on se met d’accord pour demain 7h30, tant pis. Ça videra où il bosse, donc il ne devrait pas y avoir de souci de manutention, c’est déjà ça. Je n’ai plus qu’à faire l’enseigne de bricolage à St Romain de Popey, déjà livrés plusieurs fois l’an passé. C’est un peu pénible au niveau de Dardilly, de sacrés travaux, on a l’impression que ça n’a pas évolué depuis l’an passé.
Petit tour de N7 et je vide les 3 palettes de clôtures vers 16h. La journée est finies plus qu’à achever en s’approchant du 38 de demain.
Le tunnel sous Fourvière passe assez bien, et le reste aussi, il n’est pas trop tard encore.
Heureusement que l’ami Bochumer Spezialist a repris le boulot, je l’ai maintenu éveillé avec mes diverses demandes de renseignement sur le lyonnais. Je me demandais le mieux pour aller à la zi de Barentin. Traverser Vienne ou pas ? Il me conseille de sortir à Condrieu et passer le Rhône puis reprendre la N7. Je ne connaissais pas. En même temps, il me donne le plan pour dormir, au bout de la zi. Vue et bruit imprenable de l’A7 !
Mais je suis bien, je dois être à 3 bornes du client des poutres demain en validant une 11.
Démarrage à 7h15, juste à repasser devant le Relais des 500 et d’enjamber le péage de Vienne pour arriver dans une petite zone des Côtes d’Arey. J’ai bien de ne pas venir jusque ici hier, je n’aurais jamais trouvé place.
Je trouve la boîte où le client m’attend, mais il m’emmène à une autre boîte où l’on vide sa terrasse, dans une rue de la zi.
Je repars à 8h, direction l’Auvergne, mais avant, pascale n’a pas oublié l’optimisation, faut ramasser 6,50m sur la Talaudière pour du 43 aussi.
La traversée de Vienne est chiante, j’aurais dû repasser par Condrieu. Par contre, Chasse, Givors, c’est tout vert.
Alors je prends le temps de m’offrir une douche à l’aire du Gier, juste avant St Etienne.
Peu de temps après, je suis à quai dans une usine de tubes cartons. Ça va assez vite, 4 palettes, mais 6t5 quand même, pour un coin assez paumé du 43(pléonasme).
Je ne vois pas de plan gazole sur St Etienne, tant pis, je file, je trouverai bien plus loin.
Ouf, oui, je trouve pour mettre un peu de gazole juste avant de passer dans le département hautement voisin, une Leclerc sur la N88 juste à Firminy, bien pratique.
Faut justement sortir après pour rejoindre mon 1er bled, du client chargé au tablier depuis vendredi, Aurec/ Loire. On est dans le pays des gorges de la Loire, c’est bien joli, malgré les trombes de flottes qui tombent.
C’est dans une ancienne usine on dirait, il y a plusieurs boîtes. Un camion en sort, le portail ouvert, je rentre de suite.
Rien n’est trop écrit, je vais au pif au fond, c’est pas là, faut que je revienne en arrière. Une 2eme tentative, je tombe encore du mauvais côté, en me prenant en plus une réflexion comme quoi je suis rentré dans le site sans m’annoncer. Moi, la barrière est ouverte je rentre..
La 3éme c’est la bonne, mais là encore, une réflexion, « c’est vous qui êtes rentrés sans vous annoncer ? » C’est dingue, j’ai pas remarque de panneau. Bref, ils rigolent pas dans le 43.
Tout ça pour me renvoyer vider au fond, au 1er que je m’étais présenté. Là, pas de problème, pas de réflexion pour être rentré comme un voleur, même que je fais sortir le cariste dehors pour vider par le côté avec les trombes d’eau.
A midi les tables de jardin pour un fournisseur de pièces auto pour magasin genre norauto sont vides. On ne voit pas trop le rapport. En repartant, je guette à la barrière si il y a une consigne, mais nada. Par contre, il est possible qu’il y avait un poste de garde que je n’ai pas vu dans un bâtiment, j’en suis désolé.
J’ai encore Pascale au tél pour m’informer de la suite et fin de la semaine, parfait.
Mais avant faut encore vider les tubes à Lavoûte-Chilhac, pas trop le choix, faut passer par le Puy, je ne me risquerais pas à travers. Je repends cette bien numérotée N88 après Bas en Basset. Dans ces bleds pas trop vu de pain. Sur la N88, vers Yssingeaux je zappe une place PL dans un bled avec boulangerie, zut.
Pas grave, un rond point un peu plus loin, avant de repasser en 2x2, on en voit une. Je trouve mon bonheur et attaque le festin garé sous cette boulangerie. Si j’avais eu une heure d’avance, j’aurais pu envisager d’aller déjeuner au Cocher, mais ça se ne fait pas de se pointer à 14h dans un resto anti métro, qui cuisine ses plats.
Je ne traîne pas plus de 30’, j’ai encore du chemin pour arriver au destinataire final.
Je passe devant le Cocher après avoir croisé quelques camions toupie. Ils sont plus jolis qu’ailleurs ici, de belles couleurs, équipés, propres.
Je quitte la 88 direction Langeac, là encore je ne connais pas mais inutile d’essayer à travers.
Ça ne roule pas trop mal, juste Lavoûte Chilhac qui est un mince à traverser, enfin si on ne croise personne, c’est large. C’est bien joli en tous cas. Encore un coin Pytouresque..
C’est une petite usine de film plastique, un camion autochtone est à quai. Je demande si mes tubes passent à quai, oui pas de problème. J’aurais pas crû, car des palettes de 3,20m à passer sur le quai assez étroit. Je prends la suite et ça ne traîne pas, ça fait juste un peu de petit bois comme dit le cariste en traînant les lourdes palettes avec de l’élan.
Vide à 15h15 je reviens sur mes pas, toujours sans ne croiser personne dans le bled pour recharger au nord du Puy, un peu avant la Chaise Dieu. Je remonte un peu le col de Fix St Geneys et tourne à gauche en haut direction la Chaise Dieu.
Ça roule pas trop mal, en forêt. Il y a du bois dans le secteur, c’est justement ce que je recharge. C’est à Sembadel Gare, dans une scierie.
Ça va assez vite, 12 paquets, une dizaine de sangles. Une bonne heure. Juste les trombes d’eau qui n’étaient pas indispensable, je sais bien que Wauquiez l’a mauvaise depuis dimanche soir, mais quand même..
Je repars chauffage et ventile à fond et fringues changées, sur mes pas de l’aller à nouveau puisque que je suis chargé pour le 35 et que je ne me vois pas encore couper à travers via Ambert. Alors descente du col de Fix encore et direction Clermont via Brioude, A75. La forte descente est un régal pour le VEB+ en alternant 10e ou 9e.
La flotte ne s’arrête quasiment pas de la soirée. Je garde l’autoroute jusque Montluçon et suis Châteauroux via Culan, la Châtre. Je me pose au parking dans le bled de Ardentes plus trop loin de Châteauroux. 9h55 de volant, à peine 600 bornes, en cause, beaucoup de 43 de moyenne...
9h pile de coupure plus tard, soit 6h45 ça démarre après un passage à la proche boulangerie pour café et pain aux raisins.
Pas pour longtemps, je vais faire du gazole à la Access à côté de l’Escale à Châteauroux, 15’ le temps aussi de regarder la tension des sangles.
J’hésite depuis hier sur l’itinéraire, autoroute ou secondaire, déjà la natio jusque Tours via Loches, mais après ? ça fait une sacrée boucle via le Mans. Ça roule pas trop mal, finalement à Tours que je contourne par l’ouest, je garde les chemins vers la Flèche, ça roule bien aussi. A part Sablé sur Sarthe qui est pénible à traverser. Pénélope a dû se remettre à ses pots de confitures fictifs, plus que jamais cette année avec les arbres qui ont gelé.
Par contre, j’ai pas envie de me taper Laval alors je suis Vaiges à travers pour reprendre l’A81.
J’arrive en 4 h30 bien sonnés à l’aire de Laval Bonchamp. Mauvaise pioche il n’y a pas ou plus de douche. Enfin rien d’étonnant, la station a vraiment l’air de dater. Il est presque midi, je casse une graine, ce sera fait.
J’arrive à St Malo vers 14h, où la Rance est à marée haute, c’est chez un gros négociant de bois comme je craignais, mais pas un camion, il est 14h. Comme hier, ça va super vite, mais le soleil en plus. Le fen est balaise, il attrape en une fois 3 paquets, soit un quart du chargement.
Reparti à 15h pour revenir à l’entrée de St Malo, vers l’aquarium dans une usine de serum physiologique où je dois charger complet mais en fait que 14 palettes ici, et le reste chez un transporteur voisin.
Le tout est chargé en une bonne heure, je quitte la cour des Tps Leguevel à 16h20, destination la banlieue de Caen. Comme ça je repasse à côté du Mt St Michel, ça en devient lassant toutes les semaines.
L’A84 ce n’est pas la N88, mais y de bonnes grimpettes quand même, 9t suffisent, et il n’y a pas besoin de la neige.
J’ai les heures pour monter sur Caen, je termine à un routier vers Carpiquet. Maxi coupure au programme car RV à 9h à hérouville St Clair, et je ne compte surtout pas y aller avant car le programme de la suite pousse à ne pas démarrer l’amplitude trop tôt..
Je n’ai qu’une parole, je mets en route à 8h40. Il y a 8 kms à faire. Tout faux, c’est tout rouge sur le ring nord de Caen. Bref, j’arrive à 9h avec du mal chez le client. Ça me revient, j’y ai déjà chargé l’an passé. Il y a 2 camions dans la cour, personne à quai.. A l’accueil, je suis reçu par un « pffff ». Super. « Faudra attendre » . Les 2 camions devant vident aussi, il en appelle justement un..Et le rendez vous de 9h ? Y a pas de rendez vous de prévu me dit on..
Si me je me souviens bien, quand j’avais chargé ici, c’était déjà un peu pareil au niveau de l’accueil et de l’attente..
Bon ben j’appelle Mulhouse, Christine, Pascale est en congés. Car la suite va être tendue, car 2 petites zone courtes sont prévues et rechargement en soirée à PSA.
On maintient pour le moment les 2 régio, on verra comment ça avance.
Les 2 1er vident encore assez vite, mais une fois mon tour, plus de place sue le quai.. Je demande juste si je peux être vide à 11h. Normalement oui. Bon comme ça je peux donner une heure pour la suite, être avant midi de l’autre côté de Bayeux.
Vide à 10h55, je me rebarre vite fait sur le périf nord, qui a verdi heureusement entre temps pour fixer le cap à l’ouest sur la N13. Là j’oublie le 82 ou 4.
C’est encore à 20 bornes de petites routes de Bayeux que j’arrive à 11h50 à St Marguerites d’Elle, à la limite du 50.
Je me montre bien souriant, gentil, calme, un peu comme un candidat sélectionné au 1er tour d’une présidentielle, pour espérer charger entre midi et 2, mais non, tout ça pour rien, on me dit 14h. Pas qu’il ne chargent pas du temps de midi, mais c’est l’ heure où la marchandise sera prête. Purée, on nous a vendu le truc pour un horaire prévu à 11 h...
J’appelle par principe, pour prévenir, mais la pauvre Christine qui débute encore, est bien dépassée. Faut dire qu’il faut livrer à Lisieux en foulée, et recharger encore là bas pour Caen ensuite, mais ça...
Bon il est midi, je casse la croûte et on verra bien. Peut être 13h30 me dit le cariste.
13h50 ça bouge, je me mets en place et on me confie un tranpal électrique. Cool, enfin c’est pas du luxe, c’est en pente quand même.
Une bonne demi heure et 33 pal de sachets de poudres pour gâteau de marque Repère, chargées plus tard et je me sauve par la même petite route jusque Bayeux direction Lisieux. Je préviens Christine pour annoncer 16h comme heure d’arrivée. Elle me rappelle 5’ après pour une presque bonne nouvelle, on oublie le rechargement suivant, Lisieux Caen, c’était avant 16h. C’est aussi bien, ce sera quitte d’être le voyage de trop vu comme ça merde depuis ce matin. Vaut mieux pas qu’on loupe le Caen ce soir.
J’enquille la bonne rn13 après Caen après un périf nord à peu près vert et arrive à 16h05 dans la cour du transporteur client. Ça devait vider rapidement, mais j’y passe quand même une bonne heure. Mais c’est une belle entreprise, avec ateliers et tout.
Je repars de là sereinement pour Caen, il n’y a plus à courir, vaut mieux comme ça, sino, il n’aurait resté que Lisieux pour pleurer.
La N13 dans ce sens, pas de problème, on ne subît pas trop la sortie de Caen.
Je me pointe dans la cour de l’entrée PSA à 18h. Je me présente sur la pointe de pieds, ce sera 20h ou u peu avant au mieux.
Alors cassage de graine.
Le type vient me faire signe à 19h45, toujours mieux que les 20h30 théoriquement prévu
Ça trace pour charger, une bonne demi heure par les 2 côtés.
Je pars à 20h30, ça ne le fera pas pour passer complètement Paris, amplitude oblige.
J’enquille quand même l’A13, même si la N13 est moins moche. De toute façon il va faire nuit.
Je peux oublier de rejoindre la N4 ce soir, alors A86 et sortie à Senia où je me trouve de la place dans une rue. Il est 23h45, j’ai fait ce que j’ai pu.
Bien dormi dans cette rue, bien éclairée, la même où j’avais livré du pinard le mois dernier.
Mais ce matin il pleut, c’est bien gris, ça rime avec Paris quoi. Surtout que c’est encore tôt pour affronter le restant d’A86. ça roulotte jusque l’A4, la 104 étant un peu rouge je passe via Pontcarré, mais ça bouchonne encore bien au dernier feux avant de reprendre la N4. Bref, déjà mis 1h pour rejoindre l’axe provincial. Ça aurait été plus simple SI j’avais dépassé l’amplitude de 30’ hier soir, mais ça, c’est comme ma tante, SI elle en avait, ce serait mon oncle.
Ça fait drôle de rentrer de Bretagne et Normandie via la N4 alors j’y étais allé un peu via la N102.
Arrêt douche au relais de Beauvais, à peine 30’, pas trop le temps, et vu personne d’intéressant, les Nico ou autre Vonvon ne sont pas là. Truc positif de cet arrêt, j’embarque un kilo d’asperges, en dépôt vente comme chaque année, ça fera plaisir à la petite famille.
C’est pas que je suis pressé, mais là j’ai des pièces, pas des emballages vides, alors faut bosser un petit peu.
A Perthes, pas mal de peuple garé le temps de midi chez le Serge, c’est ça les bonnes adresses. Mais je trace encore. Je m’arrête avec quasiment 4h30 à la Esso de Ludres pour casser la graine en 30’ maxi.
Mais je trouve quand même le moyen de traîner un peu en sortant à Chavelot, des pièces pour la semi à récupérer, des cylindres de frein de parc, ça occupera les grands week end à venir avant le contrôle technique.
Cette fois je peux tirer la dernière ligne droite jusque Mulhouse via la route 66 et ses sommets enneigés à l’horizon, on est le 28 avril non ?
Thann valley un vendredi aprèm dans ce sens, c’est mieux qu’à l’inverse, où des trains de camions vosgiens s’en remontent avec leur cargaisons confiées par ce bon département haut rhinois. J’en bave quand même, lever le bras tous les 5’ c’est fatiguant.
J’approche vers 17h l’usine automobile que je repense quand même à appeler Christine pour savoir ce que je rechargerai après. De l’usine et du quai. Je passe quand même au guichet avant d’aller vider à l’usine, histoire de poser la facture que j’ai trimballée toute la semaine. Bon, là il est un peu tard pour repartir avec la valise de billets. Les coffres sont vides le vendredi. Tant pis, je vais de l’avant et accepte la mission à venir en prenant les divers bons de chargement car à 18h il n’y aura plus grand monde aux bureaux.
Je rentre dans l’usine, il est presque 17h30 direction la mécanique où j’ai le quai de suite, et oui, on attend mes pièces. Ça ne traîne pas, les pivots sont vites déchargés, et la fille du bureau est sympa ici, surtout qu’avant, elle était cariste, et m’en a charger des complets d’emballages pour Benteler Paderborn, 2 fois par semaine parfois. Mais ça fait bien 10 ans cette période. Elle est monté en grade, moi non, au contraire..
La suite est moins rapide puisque c’est des emballages à recharger au génial parc 4C1 où on a l’impression que la manière de travailler est constante, et que ça rime avec attente. Il est 18h, donc pause, donc 25’ qui en font 35. J’en repars à presque 19h avec quelques piles de boîtes plastique pour un fournisseur de Nevers. Passage au quai gefco pour compléter un eu avec du papier et de la camelote d’Italie, je ne sais quoi.
A l’ heure là, ici par contre, c’est bien je vois Dejan mais qui n’a rien compris, « alors tu vas en Italie ! » Non, c’est la camelote qui en vient, grrrrr. « Ah, tu serais descendu tout debout sinon ! » se croit il obligé de rajouter. Bref on rigole un peu quoi.
Je quitte ce monde décidément hostile pour me rentrer à la maison, et en camion, je suis pas lourd. Pur commencer dans le 58, c’est la route aussi. Mon adblue est sur la réserve depuis ce matin, je me décide quand même à aller en mettre au Leclerc de Cernay, ça fait pas envie de encore s’arrêter, mais je me dis que j’aurai pas plus envie mardi matin, si je ne suis pas tomber en rideau entre..
La vallée est toute verte à cette heure et petit bonheur printanier, avec mes 7t, j’opte pour le col d’Oderen, qui fait gagner 10 15’, comme un col du vendredi quoi. Malgré la neige sur les sommets la route est bien au noir quand même, sinon, un 28 avril ça ferait vraiment schnee...
A Cornimont, il est 21h45, c’est bien vert aussi, je peux reculer sereinement dans la petite cour. On verra si je suis d’attaque pour remplacer les cylindres de frein de parc un de ces 3 jours.
On va déjà commencer à user du WD40, c’est assez éloigné de l’odeur du muguet, certes !