FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2017 Partager sur Facebook
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  • A432
    du fret sympa
    dans mon bon droit
    TGI JUMBO
    N74 réserve de la Vingeanne
  • Mercredi 1 Mars 2017
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    Tranquille, je quitte mon coin à 8h. C’est le 1er mars, c’est cool, on va vers le bon, non pas que l’ hiver a été raide hormis le coup de froid, mais il n’est jamais assez tôt de recharger les batteries et pas que du Fh.

    N6 jusque Villefranche pour monter en température et grand tour du Lyonnais par l’A432. Je ne l’ai pas souvent prise cette autoroute. Avec ça, Prologis a encore de beaux jours pour construire. Une bonne heure dix et j’arrive dans la cour du logisticien au nom acronyme d’un hebdo du week end de grande qualité. C’est pas ça qui manque les dépôts ici, y du Prologis au m2.

    J’ai rv à 10h mais le quai de suite. Impec. Je re-sonne pour rentrer assister au déchargement. Ça trace, le gars a un transpal à longues fourches. Au tiers, il me signale que normalement il ne devrait pas me vider, en cause la fosse, ils n’ont pas le droit... Pfff, qu’est que c’est encore que cette histoire. C’est quand même pas du lourd le transpal et ses 2 palettes dessus. Non, c’est parce qu’une fois, une palette a trébuché dans une trappe de fosse en reculant et le gars s’est pris la palette sur la tronche.. C’est possible de voir des trappes en mauvais état, mais c’est possible aussi que des cariste ne lèvent pas assez leurs fourches en plus de tracer comme des dingues.. Mais c’est comme ça, un fait divers, une loi, pourtant 2007, c’est 10 ans derrière...Bref, la prochaine fois il ne me videra pas. Je lui dis oui mais qu’on est pas censé savoir qu’ils refusent ce type de semi.

    Je repars de là avant 10h. Je ne prends même pas la peine d’appeler Pascale afin de signaler cette contrainte pour une éventuelle prochaine fois, c’était pas marqué sur le fax, ni à l’entrée du dépôt d’ailleurs, alors ils ont tout faux je pense. Après ça va être quoi, on pourra pas livrer si on a un camion à boitoto, car susceptible de bloquer le quai en cas d’oubli de mise au neutre ? Y en a marre.

    Tout droit sur A43 jusqu’au périf Lyonnais puis A450 un tout petit bout et j’arrive à mon bled, Irigny. C’est le long du Rhône. L’entrée est étroite, la cour aussi, juste bien calculé pour faire demi tour. C’est des échaufaudages, alors ouvertures de 2 côtés. Enfin on bosse un petit peu, il ne pleut pas, c’est pas désagréable de prendre l’air et de ressortir les sangles. Et ma semi a l’air de convenir, on veut bien me charger, de plus le cariste est sympa. Ah si, les buttées de rives du plancher (pour la norme XL) l’inquiètent, il a peur que les fourches coincent. Mais non, ça passe crème. 

    On est bien mieux là que chez VSD ou à ma zone.

    C’est du lourd, mais c’est bien cerclé.  

    A midi, c’est fini, verdict du poids, 17t5, j’aurais crû beaucoup plus. Je sais que je vais à Chaumont, j’ai déjà un contact sur mon mail mais pas d’adresse ni de nom de client. Lui non plus. Ben c’est le chantier du viaduc. Ah ben c’est bon je situe.

    Plus qu’à se remonter tranquille, y a le temps. Après vérif sur une rubrique appropriée d’un célèbre forum, je vois que Irigny est dans la liste de desserte locale pour emprunter le tunnel sous Fourvière, on va pas se priver. C’est quand même plus court. Je quitte l’A6 à Villefranche casse une graine un peu avant Mâcon. Un peu avant, j’ai crû voir le beau Fh3.500 vert en plateau du collègue cédébeur périgourdins, garé derrière un ITM. Une  hallucination peut être.

    Coup d’A6 obligatoire pour contourner Mâcon puis re-N6. Avant Chalon, je vois un porteur Daf célèbre en livraison devant des cellules commerciales et sa remorque garée plus loin à la station Avia, c’est Nico de la Team TGI. Je klaxonne ce que je peux mais ne voit personne. Il me sonne dans la foulée, il finissait de casser une graine à la boulangerie à côté de son client. Je me pose à la Avia, et on se paye un café à l’autre boulangerie, en face de la Avia. On est les Charles Duchemin de la boulangerie. Il s’était tapé un complet de peinture au hayon alors il avait faim.

    On fait un bout jusque Beaune où il recomplète. Je garde l’A6 et A31 jusque Dijon et prends la N74 après la rocade Dijonnaise.  Je ne suis pas fan de cette natio je ne la prends jamais. Genre pour descendre de Nancy par RN, j’aime autant faire la 57 et 83. Mais y a du peuple quand même. J’appelle mon contact de Chaumont pour demain, ce sera 8h. Je lui demande c’est où exactement, vous connaissez la halte ? Non, je connais un relais routier sous le viaduc que je réponds, et bien c’est là me dit il. Ah oui, je ne me souvenais pas que ça s’appelait comme ça. Bon, ben rendez vous pour le café là bas me dit il. Parfait il a l’air bien sympa.

    Je traverse tout, Langres, Chaumont, j’ai le droit, je suis en desserte. Bon c’est comme à Lyon tout à l’heure, c’est pas drôle, on se fait même pas arrêté. 

    Bon Chaumont c’est un peu pénible à traverser, mais pour demain à 8h, y a le temps de piétiner un peu. Je pose à 18h, à la halte donc, chez le client quoi.

     

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    sympa le chantier
    c'est beau mais c'est haut
    Vosges, terre de voyageurs
    Neufchateau, à gauche Domrémy la Pucelle
  • Jeudi 2 Mars 2017
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    Mon gsm sonne juste quand j’ai fini de me payer le pain beurre, c’est le gars du chantier. Il arrive au resto. On commence par boire le café, il a l’air sympa, je paie. ça fera une bonne fiche. Zut, je ne suis pas au forfait moi.

    Puis je mets en route en 8h et suis le chef. C’est tout près, faut juste prendre un sens interdit sur une bretelle sur 20m et on descend sous le viaduc inauguré en 1857.

    Punaise, c’est impressionnant tout en bas. On passe à côté des dizaines de fois, en le regardant toujours, mais sans se rendre compte de l’immensité. On est au plus près du point où il est le plus haut, 52m.

    Je n’ai à ouvrir qu’un seul côté ça vide au manuscopique. Faut mettre le gilet et le casque, parce que ça rigole pas chez TF1. Mais avant de vider, ils chargent une de leur camionnette avec du matos déjà arrivé pour continuer de monter l’échafaudage en cours au tout début du viaduc, au dessus de la route qui rentre dans Chaumont.

    Je m’en fous, il fait beau, le cadre est sympa. Et la suite du boulot ne nécessite pas encore de courir.

    On vide pas très rapidement, y a toujours des voitures qui passent, car il y a des habitations au pied du viaduc. Au moins j’ai le temps de renrouler les sangles une par une sans transpirer.

    A 10h20, signature du récépissé en bavardant un peu avec le chef du chantier. Ça va durer 18 mois minimum, ils montent les échafaudages par de chantier de 4 piliers. Et ces échafaudages représentent plusieurs centaines de tonnes. C’est vraiment un chantier dans le chantier final qui consiste à sonder et les pierres avant de les décaper. C’est encore bien qu’on prenne soin de tels ouvrages.

    La suite, c’est moins prestigieux, c’est à Merrey, un bled tout près du 88 au dessus de Montigny le Roi rendez vous à midi.

    En arrivant à Montigny, y a l’ITM, il est 11h20, aller, je vais faire 2 3 courses sans traîner, j’ai plus rien à becqueter.  2 3 boîtes, du café, gel douche et hop à la caisse. Mais que 2 ouvertes. Je prends celle où le caddie parait le moins chargé. Mais comme au péage, mauvaise pioche, la mamie paye en 2 fois, il y a une partie pour un assoc, alors faut une facture, tout ça. Je vois les minutes passer en pensant à mon rendez vous. Après un prix ne lui convient pas, ça correspond pas à la promo, la totale quoi. C’est pénible. Bref, je me sauve sur les chapeaux de roue à 11h40 pour 18 derniers kms.

    J’arrive à midi pile au dépôt Michel à Merrey, qui stocke de la flotte de la célèbre ville vosgienne voisine. Y a du peuple, tout le transport lorrain est représenté, les gris, verts, et les secoués.

    Faut montrer les cartes grises, même si je ne charge que 25t.

    Faut attendre en cabine, je n’attaque pas le casse dalle, car ça a l’air de défiler assez vite. 

    A 30 on me fait signe, je suis et ouverture d’un seul côté, ça ne traîne pas de trop vu le fen qui charge par 4 palettes. Mon chargement est cool, c’est en caisses, ça ne bougera pas. Par contre, la destination ne vend pas trop de rêve, 57 Woippy pour demain 8h. Je ne voulais pas rentrer trop tard demain vendredi, au moins ça ira. A 13h10 je quitte Michel Neyret, enfin Merrey, ben quoi, la flotte c’est un peu des cartels aussi. Direction le nord, enfin les Vosges toutes proches, à Damblain. C’est pas trop large mais ça passe. Puis ça rejoint un accès d’autoroute assez récent, la sortie Bourmont Lamarche ; je ne fais que passer dessous et garde la départementale qui repasse en 52 pour rejoindre Neufchateau. 

    Je casse la graine en repassant dans le 88, à Pompierre en haut d’une butte. Un petit parking avec une chapelle. C’est marqué « Notre Dame du Pilier de Saragosse protectrice des voyageurs ». En recherchant, ce lieu résulterait du voeu d’un chaudronnier du village qui avait fait le voyage à Saragosse, au 16e s.

    J’aurai appris quelque chose pendant cette pause qui s’achève par une sieste.

    Je quitte Nuestra Señora del Pilar à 14h30 passé, en ayant fait un voeux, retourner un jour à Zaragoza en camion.

    Pas d’autoroute du tout jusque Toul, via Colombey les Belles, pas question de dilapider inutilement.

    Nancy, A31, route que je ne prends plus souvent. Elle s’arrête à la Maxe où je vais me poser au centre routier, à 2 bornes du client. C’est vraiment fatiguant de ne rien faire.

     

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  • Gandrange ne fermera pas
    A31 spirit
    la N3 vers Sarrebruck
    10 couronnes, 10 sangles, epicétou
    la ligne blanche
  • Vendredi 3 Mars 2017
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    Je ne savais pas que le centre routier avait ré-ouvert. Je n’ai pas testé hier soir, mais pris la douche ce matin. Ma foi, c’est tout neuf.

    Mise en route à 8h et quelques feux plus loin j’arrive dans des entrepôts, de vieilles usines on dirait. On voit des palettes de boissons partout. Mauvais pioche, je me présente au mauvais en droit, il faut aller derrière. C’est un plus petit marchand de boissons, il y a des fûts de bière de tous pays. Ouverture des 2 côtés et un peu d’attente. Ça vide enfin quand un moselo luxembourgeois arrive avec 10m de fûts de bière Diekirch, qu’il a chargé ce matin dans le bled du même nom au Lux. Il n’avait pas sanglé, incroyable au Lux. Ce petit Duché est pourtant aussi restrictif que son voisin germanique.

    C’est vide à 9h30 passé. Je sais que je vais à Moulins les Metz pour recharger. J’y vais les yeux fermés, je connais ce truc, déjà été une fois. 

    Mais en arrivant à la Maxe en rattrapant l’A31, je découvre que c’est bloqué, purée, j’ai rien vu, et je suis engagé. J’ai bien entendu sans écouter ce matin au point route que c’était le boxon en Moselle, mais je croyais que c’était vers le Lux, comme souvent. Alors je mets Bleu Lorraine Nord  et là le bon peuple témoigne à tout va. Un camion s’est couché au niveau de Metz centre sur le terre-plein central et il faut compter 1h depuis la croix de hauconcourt. Je ressors aussitôt direction Sarrebruck par l’ancienne N3 et rattraper Metz est et la nouvelle rocade. Je n’ai pas gagné de temps, mais je me suis promené, c’est pas vraiment les raccourcis..

    A Moulins, faut zigzaguer entre les magasins divers pour arriver derrière un vieux Atlas et à une gare de marchandises. Ça charge en latéral le long d’un quai. Déjà un Gérard du 70 est en place. Je prendrai la sienne. Il se dégage dés qu’il a fini et sangles plus loin, c’est sympa. Normal c’est un Gérard.

    Tout le monde est bien souriant ici, du chef au cariste et la jeune secrétaire. C’est des couronnes de fil machine. Ils ne sont pas trop embêtant au niveau sécu, on peut passer les sangles dedans au fur et à mesure. Et on met une cale de bois à chaque quand il la pose, faut quand même faire gaffe à ses mains ou pieds.

    Je me dégage aussi pour cliqueter, une photo, et c’est parti pour le 90 lundi. C’est de la camelote qui arrive d’Espagne en train via hendaye. La fois où j’étais déjà venu, c’est des bobines d’alu de Amorebieta pour le 68, fret qu’on chargeait directement là bas à l’époque, y avait des heures d’attente chez les Basques.

    Plus qu’à rentrer tranquille, il est midi.

    L’A31, ben c’, il est midi.

    L’A31, ben c’est toujours l’A31, avec un Mauffrey ou Girteka de service qui dépasse pas le 80. Même quand on n’est pas pressé, c’est pénible. Je double où c’est autorisé, et naturellement ça ne plait pas à la voiture qui suit. Bref, rien a changé ici depuis l’époque où c’était mon corridor obligatoire pour bien des destinations du Benelux au nord de l’Allemagne. J’en suis à constater que la N4 est moins stressante, c’est dire.

    Je passe chez Volvo à Ludres, ouvert du temps de midi, pour commander de la boulonnerie de carrosserie de la semi, c’est plus facile qu’au tel de pouvoir les vues éclatées sur leur écrans.

    Le Performance Edition bleu de l’autre fois n’est plus là, zut.  Pas grave, je ne suis pas près de signer un bon de commande de sitôt. Je pourrais aller laver juste à côté, mais non, ils annoncent de la neige la semaine prochaine on peut pas mettre l’argent par la fenêtre pour du futile.

    Je repars pour rejoindre les Vosges. D’ailleurs on les distingue bien depuis l’extrémité du département à Charmes, enneigées, c’est chouette. Tellement chouette que je stoppe à Thaon pour casser la graine avec la même vue. De là, même pas une heure pour poser dans mon bled. La coupure de week end va être bonne, heureusment car une semaine comme ça est sérieusement épuisante..

     

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  • Sevenans Kreuz
    rapide, c'est bien
    Sundgau, Magdeburg strasse
    vas y ça passe
  • Lundi 6 Mars 2017
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    La semaine commence  comme s’est déroulé tout le week end, sous la flotte. Il est 5h55, c’est parti pour Grandvillars dans le 90. Il y a le choix, soit Remiremont et le col la Demoiselle ou bien le Thillot et le col des Croix, je prends Remiremont, car faudra aller au gazole très bientôt, c’est la réserve depuis vendredi aprème. J’ai la flemme de déjà remettre le nez dehors au Leclerc de St Etienne, il ce qu’il faut plus loin.

    Mais dans la montée de la Demoiselle, l’avant dernière barrette de la jauge se barre.. zut. Là on trouve la montée très longue, surtout avec 25t.. Bon ça arrive en haut. Après un faux plat ça descend tranquille jusque Fougerolles. Il reste 49l à l’odb, bon ça devrait aller. Surtout après la dernière grimpette avant Luxeuil. Ouf, je remets le nez dehors à la Leclerc de St Sauveur sans avoir désamorcé. C’est vraiment nul de jouer comme ça, ça doit pas être marrant de tomber en panne sèche sous la flotte un lundi matin. Je mets une moitié de gazole et en profite pour faire l’adblue, y en reste un tiers, mais ce sera quitte de me casser les pieds demain ou après demain. Et ici l’adblue est donné, 0,273€. Même en stockant des milliers de litres, faudrait négocier grave pour avoir ce tarif. Je peux continuer sereinement la 1ere mission de ce lundi, mais ça bouchonne comme il faut à l’échangeur de Sévenans, jusque Bavilliers, quel binz ici. Malgré ces diverses péripéties et rebondissements du lundi matin je pose à 8h pile aux forges à Grandvillars. C’est blindé comme souvent. Je n’y ai jamais livré, mais toujours vu du monde en passant. On s’adresse au cariste direct, il indique après qui prendre la place. Il y a un gars du 70 bien sympa (pléonasme) qui a chargé derrière moi vendredi. Il est affrété permanent en régional par Gefco Vesoul. Finalement ça va assez vite, le cariste embarque les couronnes par 2. A 9h c’est plié. Je suis venu une seule fois dans cette usine, c’était pour charger pour Fuenlabrada, ça date de 2 ou 3 ans, je l’en souviens bien, car j’avais fait une bonne ballade le dimanche à Pancorbo en passant. Je ne vais pas voir aux expé vu que j’ai déjà du travail prévu depuis jeudi. Faut remonter sur le 68. D’ici je coupe à travers, Dannemarie, Burnhaupt. Encore une route que je fais les yeux fermés, Delle Allemagne pendant x années oblige.

    Passage vite fait à Mulhouse, pour dire bonjour, mais c’est intéressé car je dépose la facture. Mais je repars déjà avec mon billet retour, ce sera sur place demain et du 39 en remontant mercredi. 

    Avant, faut refaire un petit bout le long du Rhin pour aller charger, c’est à la scierie à Volgelsheim, vers Neuf Brisach. Il y a 2 camions en place, mais je m’y mets tout de suite, il n’est pas encore 11h. Il ne fait plus trop moche. C’est des longueurs de 13,50m pour le 33, déjà fait l’an passé. Alors faut pousser tout à l’arrière, les poteaux, les bâches et ouvrir les portes. Le cariste me dit ne pas m’affoler, il a les 2 camions à faire devant.

    Alors qu’il est bientôt midi, je commence à me conforter dans l’idée que je vais valider 3h, que le cariste se pointe et attaque, en me disant d’aller faire les papiers tout de suite car au bureau ils vont partir manger. Je me magne, car je préfère assister et guider le cariste, je garde un oeil sur la pose du 1er paquet. Le gars du bureau me demande si c’est moi qui rechargerai demain là bas, 3 paquets me dit il. 

    Ici, on en prend 9, ça va assez vite, mais à la fin, c’est assez balaise à enquiller, je rehausse pour passer le dernier paquet car ça cintre. Après faut sangler et équerrer, c’est du bois raboté. On n’est pas en Allemagne, une sangle par mètre cinquante suffira. 

    13h je me sauve, j’oublie les 3h, d’autres camions attendent la place. 

    Je reprends l’autoroute au niveau de la Gefco et stoppe déjà à la porte(de sortie) d’Alsace pour casser une graine, 20’. Comme d’hab A36 jusque Dôle et N73. 

    Pause 30’ à Montchanin. Le parking le long de la natio, à l’opposé du resto, va bientôt disparaître à mon avis, 2x2 en cours d’avancement oblige. Après ça roulotte, grosse pluie. Des camions roulent à 80, normal, mais derrière, on se trouve toujours à 78 ou 77, c’est pas grave. Le plus chiant, c’est celui qui bourre derrière. Par ce temps, c’est vraiment pas prudent de coller comme ça.

    Bref la moyenne n’est pas optimale, les heures tournent. Je visais 2 Chaises ce soir, mais au niveau de la sortie j’ai 9h09, j’abandonne. Un coup à avoir le cul entre 2 chaises avec 9h20 une fois garé, pas top de griller une 10h dès le lundi.

    Alors je fonce, en visant la Côte d’Auge, mais pas gagné non plus. Sur l’A71, ça coule bien, je sais qu’au péage de la sortie de l’A714 il faut moins d’1/2h pour aller à ce resto. Mais au péage justement, je tombe encore dans la mauvaise file, ça péteuille devant, le gars secoue les mains, pas de ticket, je sais pas quoi, et là encore, c’est pas la petite mamie dans sa Saxo, mais le gros 4x4 Q je sais pas combien. Bref je recule pour changer de file. C’est mort donc pour la Côte d’Auge, à moins de finir encore à 10h10. J’opte sagement pour l’aire des Vérités, il y a de la place, tant pis, je n’ai que 9h48. Pas toujours facile l’optimisation.

    Et d’ici, il reste plus de 360 kms pour Lormont, donc faudra caser 45’ à mon avis, car avec Limoges tout ça.. Bref, la Côte d’Auge aurait plus fait mes affaires. 

    Pas grave, c’est lundi et on va bien dormir quand même. 

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  • la B51, enfin la N10
    la nouvelle collection ottomane
    un temps de sud ouest
    Parkplatz Quinssaines
  • Mardi 7 Mars 2017
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    9h, pas une minute de plus, et ça démarre à 5h30, pour un lundi, c’est un peu juste, mais si je veux tenter mon déchargement rechargement avant midi à Bordeaux, y a pas trop le choix. En tous cas, je n’étais jamais venu à cette aire des Vérités, c’est pas trop mal, beau bâtiment, bien lumineux, sanitaires corrects,  il y a aussi une belle boutique, à prix corrects, j’ai quand même acheté un saucisson de la haute Loire histoire d’apporter un peu de devises à l’Auvergne. Et avec l’hiver qui joue les prolongations, je ne sais pas quand les chemins pour rejoindre Costaros seront à nouveau praticables.  Sinon, le resto, je n’ai pas testé, j’avais bien meilleur dans le frigo, la paupiette cuisinée du dimanche soir, miam miam, surtout la purée qui accompagnait. Bref, j’ai repris des forces pour être d’attaque ce matin.

    Et de partir tôt, Limoges passe bien, pas un coup de frein même au rond point de la sortie de l’A20.

    Par contre ça roule moins bien une fois la N10, comme toujours quoi. Merci l’interdiction de doubler et le 80. Le radar discriminant de Angoulême ne doit pas être trop rentable vu qu’on ça se traîne même pas à 70 à côté.

    J’arrive péniblement à Barbezieux en 3h45, sans doubler, il ne vaut mieux pas, ça chope souvent par ici. Je ne mets pas de gazole, je ne traîne pas pour filer à la douche et me boire un café. Je fais un tour en boutique pour aller voir les nouveautés en matières de bavette made in Turkey, je ne peux pas m’en empêcher. Il y en a une avec des chevaux, ça ferait bien à l’arrière du F12, non, bof, ça ferait un peu kitch. En tous cas on n’en voit pas encore avec le portrait du sultan Erdogan, ça finira bien par arriver.

    Je me penche plus sérieusement sur les transfos, les grosses cavaleries, car j’ai envie de mettre un micro onde, plus pratique pour réchauffer les plats du week end. Bon je réfléchirai et repasserai au retour si je suis décidé.

    J’arrive à Bordeaux Lormont en 1h pile, ça roule nickel à cette heure là. J’ai encore crû croiser le Fh de Fab24 en arrivant dans la ZP, appel de phare, mais pas de réponse à la cb.

    Le client, je le connais, déjà fait l’an passé, j’y avais passé presque un matin. Là, il y a un peu de monde, mais j’ai tout de suite un emplacement. Au bureau je parle tout de suite que je reprends de la marchandise. Ah oui un paquet me répond le gars. Non, je dis qu’on m’a dit 3. Non, c’est un, mais on va voir. Bref c’est pas clair.

    J’ouvre, dessangle, tout derrière, les poteaux la bâche. Mais le cariste est occupé. J’appelle Pascale pour cette histoire de nombre de paquets. Elle voit avec la scierie du 68, et rappelle. Alors, ce n’est pas 3, ni 1 mais 2 ...

    Le cariste attaque enfin, il n’est pas loin de midi. Je lui dit pour les 2 paquets..Non, non, c’est 1... pff, je re-sonne Pascale, elle me demande le nom du gars du bureau, et rappelle. Alors il y en a bien  , mais un est perdu, ils vont chercher... perdre des paquets de 13,50m, c’est balaise.. Je laisse le cariste vider, ça va assez vite, et il revient avec le fameux paquet. Et le 2eme ? Ah ben non, c’est la pause, on verra après.. Il est midi 35, il a déjà fait du rab. Pfff, je suis un peu furax, pas moyen de faire un beau disque, même avec du rechargement sur place. Je casse la graine et fait un peu la sieste, ça fait quand même du bien, vu les trombes d’eau qui tombent. A 13h30, je file au bureau, pour signer le vidage, et commencer à remplir l’expédition. Le gars me fait déjà le BL, avec UN paquet ! Purée je deviens fou. Mais non, il n’y en a qu’un...Purée, j’a attendu 1h pour rien. J’avais fermé le côté du paquet déjà posé, mais re ouvre pour que le cariste le pousse peu au milieu du coup. Ils sont bien sympas, mais se ne rendre pas compte qu’une heure c’est une heure pour nous. J’appelle Pascale pour lui dire que je suis un peu furax et que je me barre qu’avec un paquet épicétou. Pas de souci, ils feront avec.

    Je pars à 13h50, j’aurais pu faire 3h, mais j’ai mis du travail vu que j’étais quand même optimiste avant midi, bref ma bonté me perdra.

    Faut vraiment que je prenne bientôt quelques jours, je deviens exécrable à la moindre attente.

    L’avantage, un paquet je ne suis pas lourd. Mais ce n’est pas pour ça qu’une fois la N10 ça roule mieux, comme ce matin ça traîne à 65, 70. Et les espagnols font preuve de zèle en la matière. Enfin ils ont dû déjà donner en prunes. 

    Je suis sûr que ça roule mieux sur la B51.

    Je refais un arrêt à Barbezieux pour un peu de gazole et embarquer un transfo.

    Je dois pouvoir compléter dans le 39 demain et tout vider dans le 68 l’aprèm et faire 11 h ce soir. Faut juste que je pose à 18h30. Je suggère à Pascale que je pourrai recharger. Pour le moment il y a un retour du Nord à faire. 

    En léger ça trace, et on ale droit de doubler sur le tronçon de Angoulême à Chasseneuil. Et la remontée via Confolens gagne quand même un peu de temps par rapport à la route de Limoges. Je vise la Côte d’Auge, les doigts dans le nez.

    Et une fois la Souterraine, pareil la moyenne repart à la hausse. Bon ben la Côte d’Auge, j’aurai 8h45 à peine, alors je laisse couler jusque l’aire de Quinssaines, en longs, sous les lampions, je serai bien, 8h59 au compteur, parfait. Même si à pas 10 minutes, j’arrivais à l’aire des Vérités, tant pis, il faut parfois faire rimer législation avec optimisation.

     

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  • Montchanin, la RCEA avance
    le bois aussi
    bon vieil XF de parc
    retour aux fondamentaux
    Thann à 16h30
  • Mercredi 8 Mars 2017
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    5h35, jauge au même niveau que la veille, tout va bien, alors c’est parti. Et la jauge n’est pas  près de bouger vu qu’on contourne tout Montluçon quasi en roulette. Arrêt à l’Euroscar pour la douche et un pain beurre, enfin dans l’autre sens, vu qu’il y a du monde. J’arrive à caser tout ça en juste un peu moins de 45’, ouf.

    Ça bouchonne sacrément à Montchanin, on est tout seul, l’autre sens doit être dévié. Il faut que les travaux de mise en 2x2 se fassent. 

    N73 comme d’hab, mais en toute légalité, et oui, je ramasse à Choisey. Mais on se fait jamais arrêté dans les cas là. Enfin, il faut que je sois honnête, je ne me suis jamais fait arrêté en bientôt 10 ans d’interdiction de cette route au transit. Ils auraient trop de boulot à arrêter tous les Rouillon, Aubry et autres qui passent.

    Mon client est juste avant le grand viaduc de l’A39 après Tavaux, juste à côté du rond point qui va vers Parcey. Je n’avais jamais qu’il y avait une boutique de bois, pourtant on la voit. C’est dingue ce qu’on peut voyager comme des valises parfois.

    Ici, pas de problème, j’ai un emplacement de suite et ils savent de quoi il s’agit, ce sera 2 paquet. Il faut quand même j’ouvre les 2 côtés pour qu’il retire un peu sur un côté le paquet bordelais qui était vers le milieu.

    Le cariste bien sympa me montre la raison du pourquoi du retour, ça a prit la flotte alors que c’est sous protection plastique. Enfin avec ce que j’ai dans le camion, il y a moyen de se construire une jolie petite charpente pour un hangar. Le F12 pourrait dormir ses semaines et mois entiers totalement au sec. Je repars de la boîte Jurassienne un peu avant 11h. Je Choisey de prendre l’autoroute à Dôle Authume, comme d’ hab. L’autoroute, c’est cher en France, mais il y a très peu de Tavaux, ni de Dôle froissée. Et on a le loisir d’inventer des jeux de mots très Doubs. 

    Pascale sonne juste avant midi, on va bien dans le nord, mais via la Picardie avant. Ça chargera à Pfastatt. 

    Je fais un arrêt aux pompes à la Porte d’Alsace,  je ne suis pas en frigo, mais c’est pour aller à la baguette sans perdre de temps. De là, via la route du Rhin, j’arrive en 1h à la scierie à Volgelsheim. Pas un chat, emplacement de suite, et ultime ouverture intégrale. J’ai à peine le temps de casser une graine en 5e vitesse. Re route du Rhin et direction Mulhouse ouest, sortie Pfastatt, le fournisseur est juste dans la sortie. Bon, je m’adresse au mauvais côté, mais je ne paume pas 5’. Un espagnol charge et je prends la place. Un autre ressort, un Trans Ayan de Porriño. C’est vrai qu’il y a le même fournisseur qu’ici à Redondela, j’y allais souvent recharger. 

    C’est des emballages, pour la même boîte aussi, mais à Compiègne. Ça sonne tout de suite moins Galicien comme bled. C’est sur 2, bien 2,85m, juste à lever un côté et on est tranquille, ça passe. C’est classé à 16h10, et étant déjà du bon côté Mulhousien et l’ heure pas trop tardive pour les stau, je devrais pouvoir m’autoriser un passage case maison. 

    Ça merdoie bien un peu à Thann, mais même en faisant le tour via le Bussang, je valide dans mon bled à 17h35, avec 8h57. Connaissant la suite demain, un Picardie Nord, je peux m’embarquer pour 11h ce soir.

     

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  • j'aime pas ceux qui font leur coupure aux pompes!
    Galicia!!!
    N-II
    Vervins
    c'est pas du Cateau
  • Jeudi 9 Mars 2017
  •  

    Démarrer à 4h40, c’est déjà pas facile, mais encore moins quand c’est de la maison. Bon, ça ne fait pas de mal de se doucher une fois en semaine en pouvant oublier de chausser les tongs. Et c’est appréciable aussi de pouvoir repartir avec un thermos de bon café. Ça rince bien au niveau météo. Il est 5h sur St Nabord, les Stralis de la grande maison locale se mettent en route et enquillent la N57, jamais avant, 5h, c’est comme le 80, c’est coutumier dans cette maison.  

    C’est un peu des retrouvailles avec ma bonne vieille N4, ça fait tout de suite bizarre quand on ne la prend pas 2 semaines. Peu importe, la moyenne est bonne et on l’abandonne pour la 44, dispensant de la traversée  de Vitry.

    Arrêt gazole à la Access de St Martin sur le Pré. C’est saturé aux pompes PL comme souvent. Je me pose en essayant de ne pas gêner l’accès des bagnoles. Mais on se demande pourquoi faire des efforts, des gars(en camion) se posent dans la file comme pour attendre d’accéder aux pompes, mais vont juste se chercher leur café. Très civique quoi.

    Bon je suis vite le prochain, mais en apportant ma carte, la chauffeuse du bus devant ne connaît pas le code de sa carte en payant, et à la 2eme tentative, la caissière lui suggère  d’appeler sa boîte pour se renseigner. Peu importe, elle évacue la pompe et c’est enfin mon tour.

    Une fois que j’ai payé, je m’apprête à redécoller, mais en regardant l’horloge, j’ai déjà réussi à faire 38’. Le rush de t’à l’heure est passé, je suis seul aux pompes, et bien je fais les 7’ restantes. C’est pas bien, mais là y personne, c’est pas pareil. Je me paye un café de la thermos avec des brownies confectionnés par ma petite hier aprèm, mercredi oblige. C’est bien bon.   8h45 je peux repartir à 0 et passer tranquille Reims et rejoindre la N31 de l’autre côté. Elle est en 2x2 jusque quasiment Fismes. Après, on peut oublier le turbo, la moyenne rechute jusque Soissons. Mais ça roule bien quand même, j’ai 4h33 depuis ce matin à l’entrée de Soissons. Mon usine est de l’autre côté de Compiègne, j’y arrive un peu avant 11h. Il y a un Trans Ayan à quai, décidément. Je tarde avant de voir le cariste, mais j’ai le quai tout de suite. Ça va être juste, mais pas besoin de rehausser, juste ouvrir la traverse arrière. Je discute un peu avec le Trans Ayan, mène mon enquête, lui demande s’il y vient de Redondela, non, il arrive de Avila, pour la même boîte aussi, avec des emballages et reprend des pièces. Il est portugais, de Viana de Castelo, un peu au sud du Rio Minho, pas très loin de Porriño, d’où est cette boite. Ils sont 20 portugais sur 60 chauffeurs, c’est courant sur Vigo. Il a la rangée de coffres Bawer sur la semi, comme tous les portugais, ça le fait. Il faut bien ça, ils font un peu toute l’Europe avec souvent des week end dehors.

    Tout va bien, je suis vide bien avant midi. Je repars, sur mes pas, pas vraiment sur la route de la Galice quoi. J’ai 100 bornes à faire pour aller à Vervins. Je quitte la N31 à Soissons pour reprendre la non moins riante N2. La Picardie, c’est joli, mais faut quitter ces axes vraiment tristounets. Les parkings sont tous des refuges, pourris, crades, ça coupe l’appétit. Alors je roule, et passe Laon. Le paysage s’éclaircit, et le temps aussi. Je trouve à me garer sur un petit parking refuge,  mais le long des champs, moins glauques que le long des bois de la 31. Je mange en 30’ et j’arrive peu de temps après à Vervins. C’est une grosse usine, ça sent bon, ben oui, c’est chez Lu. J’ai un quai tout de suite, et le cariste charge par 2 piles, donc ça va vite. 11t de barquettes framboise sur 66pal. Faut pas que je me fasse braquer ou que je ne me braque moi même surtout, c’es bientôt l’ heure du goûter. C’est du service rapide, je repars à 15h15, mais même pas un échantillon pour le chauffeur. Comme partout quoi de nos jours quoi. Cette belle cargaison est à livrer dans le nord, demain 11h.. je trouve un n°, appelle pour demander si je peux venir un peu avant. Oui, si il y a un trou, il me videront, bon.. Ils feront bien comme ils veulent, je ne recharge pas bien loin. 

    Alors je monte tranquille, N2 jusque la Capelle. Il fait beau, c’est super beau les bleds ici. Puis la N43. Je passe où j’étais allé avec le F12 en décembre, au Cateau en Cambrésis. 

    Ça roule bien, mais le nombre de ronds point qu’il y a pour contourner Cambrai énorme. C’est presque aussi pénible que du temps où on traversait la ville. Non j’exagère.

    Mon bled Flers, est juste au dessus de Douai. Je connais un resto où j’étais allé il y peut être bientôt un an vers Noyelles Godault. Les places étaient chères, et bien là, malgré qu’il soit 17h30, c’est déjà blindé. Je me pose encore sur le trottoir.

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  • un Fh top moumoute pour manu
    A21
    la vie d'emballageman reprend
    59
    02
  • Vendredi 10 Mars 2017
  •  

    Tranquille, je quitte ce relais de Noyelles Godault à 8h50, vu l’heure, le parking n’est plus blindé. Le taulier est sympa, j’ai pu embarquer un Truckstar, magazine hollandais, ce sera pour Manu67, un copain. 

    Quelques kils plus loin, de l’autre côté de l’A21, j’arrive chez le client. C’est blindé, j’ai bien rendez vous à 11h, c’est ce qu’on me dit. On me fera signe, peut être un peu avant si jamais... Pendant ce temps, j’étudie mon installation de convertisseur pour jauger la longueur de fil à prévoir, et passage de commande à notre électricien de St Nabord, il peut me faire ça pour demain, impec.

    A 10h45, on me fait quand même signe, mise à quai et ça vide, moins d’une heure.

    Retour sur l’A21 puis A1 et sortie hénin Beaumont. J’ai déjà fait ce fournisseur mais y a déjà un moment. Il est midi, ça les arrange, ils n’ont pas foule de camions, alors ça charge tout de suite. C’est des emballages défectueux en 2,95m, alors rehaussage. 12h45 c’est classé. Retour sur Noyelles Godault et Douai pour redescendre par la RN, avec 5t ça devrait bien se passer.

    Et c’est joli en plus entre 59 et 02, le beau temps aidant.

    Cassage de graine juste avant St Quentin. 

    La ville de Bebert Assurances est bien pénible à traverser, comme toujours.

    A la radio, une ancienne voix et ancien directeur des programmes de France Inter, Pierre Bouteiller est décédé, alors on entend d’autres anciennes voix, comme Ruquier ce matin et l’excellent Julien Delli Fiori cet aprèm. Je n’y connaissais rien au jazz, mais j’adorais écouter ce type, un peu comme Lodeon avec le classique. Le boulot d’une vraie radio de service public quoi. 

    Récupérage de la N4 à Vitry, pas le choix. Bouclage de pause à la Total de St Dizier, j’ai trouvé à me garer, incroyable.

    En tous cas ça roule tout bien malgré le peuple d’un vendredi soir, et ce jusque Cornimont, où il y a limite beaucoup de monde qui circule pour m’éclairer lorsque j’entreprends ma manoeuvre pour reculer dans ma cour. Il est pourtant déjà 21h, où est ce qu’ils vont tous ?!

    Moi, je rentre à la maison !

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  • hopla c'est le printemps
    enfin
    Jebsheim
    Bonhomme pass
    Vosges ailleurs
  • Lundi 13 Mars 2017
  •  

    Les ordres sont les ordres, je ne démarre qu’à 10h45. Je ne dois recharger qu’à 15h à Ensisheim. Mais faudra redescendre ensuite à Mulhouse compléter. Pour commencer demain avec un 1er rendez vous à 8h à Combs la Ville.  

    Bon, ce matin à 7h30, il a fallut que je déplace le camion de quelques mètres, ça a prit une minute, c’est bête...

    En tous cas, là, c’est grand soleil, alors enfin on peut se faner le col d’Oderen, c’est joli, et ça coupe en plus.

    Juste quand j’arrive à PSA à midi, pour vider, Pascale me sonne pour m’annoncer que le lot à Ensisheim vient d’être annulé. Mais on charge quand même l’autre lot prévu ici. On verra cet aprèm pour le complément. Faut déjà vider avant, c’est le 4C1, et pas la meilleure équipe. La fille est déjà débordée au guichet alors qu’il n’y a personne. La preuve, 15’ avant de se faire calculer. Ça démarre bien  une semaine ça. Bon, ça videra juste en face, aux emballages défectueux. Mais il y a un camion, justement celui qui les ramasse pour les amener en réparation. Personne autour. Il est encore bien parti manger. 

    C’était bien ce qu’il me semblait, il revient 20’ après. Il se charge et repart. Il a beau avoir un moffett, c’est quand même pas très sympa comme comportement. Donc je suis en place à 13h et là c’est changement d’équipe. J’ai déjà envie d’être en week end là. 

    Bon, l’autre équipe est quand même un peu meilleure, je retourne au guichet dire que je suis là et ça ne traîne pas et je rabaisse la semi. A 14h, je ressors de l’usine et passe de l’autre côté de la voie ferrée à l’ex filiale psa.

    On charge bien le papier pour Combs la Ville et pascale a trouvé un complément sur Colmar pour le 91.

    C’est pas Colmar, mais paumé en allant vers Marckolsheim, à Jebsheim. Les bleds sont sublimes par ici, et avec ce temps encore plus. C’est une boite de ferrailles, je connais, j’ai déjà dû amener du feuillard, mais y a longtemps. En fait je me goure, il y a plusieurs boîtes dans la cour, c’est un truc de galva où je dois aller. C’est 2 paquets, hopla, ça traîne pas. Le tyoe demande juste si y a encore de la neige en voyant l’adresse de mon récépissé, comme souvent en Alsace. Je sais pas ce qu’ils ont besoin de venir s’embêter à essayer de skier dans les Vosges alors qu’il y a l a Suisse aussi près. Ils font de l’humanitaire en fait.

    Bon d’ici, c’est Colmar et col du Bonhomme. Ça changera un peu du Bussang. Il est plus dur, mais je ne suis pas encore bien lourd. Et il n’y a pas les vallées merdiques à passer. Et pompon, c’est joli.

    Nancy, Toul, passe au taquet, malgré le fin d’aprèm début de soirée. Je fais la 30’ à l’aire du Barrois pur manger et surtout inaugurer la récente installation du micro onde, c’est nickel, manger un bon plat chaud en 30’ sans speeder.

    On dirait qu’il n’y a pas foule sur la 4 ce soir, Perthes, Blacy, ça ne paraît pas blindé. 

    Je vais au plus loin, demain, je recharge pour le 13, mais qu’à 14h. On casera une 3 peut être.

    Je me pose au CR de Réau, il est 22h30. Presque arrivé.

     

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  • Fh 480 €3, valeur sûre
    ça occupe dans les bouchons de la N7
    miam miam
    j'aime bien sangler
    N-VI
  • Mardi 14 Mars 2017
  •  

    Après une douche et un pain beurre, le tout un peu genre Arcotel, mise en route à 7h35. C’est tout vert au niveau circulation, en même temps, je n’ai pas un grand bout à faire. Je pointe à la base Monop à 7h55. J’ai un quai à 8h15. Il y a un Routest bien sympa à côté. Je lui demande combien de kils a son Fh480. 1300000, c’est un €3, comme celui que j’avais avant. De la bonne mécanique. Il en est content. Il est moins content de son job, un peu marre du Paris. Tu m’étonnes ! Il aimerait bien refaire de l’inter. A bon. C’est rassurant. Il faut toujours avoir des rêves dans la vie. Comme quoi, même en tant que routier de l’est c’est dur aussi !

    Je repars avec mes 28 palettes € à 9h10. J’avais instruction d’aller les reposer à la maison bleue de Moissy Cramayel. Je ne vais pas me faire prier. C’est pas loin. La 104 est bloqué complètement dans l’autre sens. Purée, je dois monter dans le 91 après.. 

    Poser les palettes, ça prend toujours 20’, j’oublie encore mon stylo au guichet, re 100m à pied. J’y tiens à mon stylo Volvo, plus de 3 ans et il marche encore, et il est chouette. Des clients ou caristes me l’ont déjà fait remarquer. C’est pas une raison pour qu’ils le gardent sans rien dire quand je l’oublie !

    Entre temps, nouveau mail de Pascale, on ne va plus dans le 13, mais dans le 39x2 et 74, au départ de Corbeil, à 14h toujours. 

    Il est 10h quand je quitte Moissy, pour la 3h, c’est mort. Ça s’est un peu reverdi sur le réseau francilien, mais pour aller à Athis Mons, c’est soit N7 ou A6. Je prends l’autoroute, mais entre temps, de nouveaux événements ont eu lieu. C’est bouché juste après le croisement de Ris, et je sais pas comment, mais j’ai loupé la sortie Grigny. La 3h c’est mort, du moins ce sera plutôt 3h de bouchon. Ma connerie d’avoir loupé la sortie fait monter jusque l’A86. J’arrive péniblement à l’aéroport de Orly à 11h20. C’est un truc d’entretien ou de chantier juste au sud, en bordure de N7. Il y a un Concorde de posé à côté. Mais là encore ça ne vaut pas Sinsheim. 

    Bon y a personne à mon client, et je n’ai pas de contact. Je vais à côté, voir une boîte de TP, ils sont sympas, mais ne peuvent rien pour moi, si, un gars du bureau me donne un n° de tel, je suis sauvé. J’appelle, le type a l’air surpris, je devais pourtant livrer entre 8 et 12h. Bon, il me rappelle... En attendant je regarde les avions se poser sur la piste toute proche, j’imagine pas loin d’ici Victor Lanoux et Claude Brasseur jouant au tennis avec un casque anti-bruit tout en s’engueulant. A 11h40, toujours pas de signe de vie, j’appelle Pascale pour pleurnicher. Elle va appeler celui qui nous a filé le lot. Je n’ai pas raccroché, que le contact me rappelle, ils arrivent avec un fen.

    Ça traîne pas, les 2 palettes de pièces galva, destinées à de la signalisation je suppose, sont vide. Petite marche arrière, repasse à côté du Concorde puis descente sur Evry par la N7 cette fois ci.  C’est pas la N7 verdoyante de Charles Trenet, ça roule pas, des feux plein. Je reprends l’A6 à Grigny et arrive assez vite à Corbeil. Il n’est pas 13h, je suis largement en avance, ils disent sur le fax de ne pas se présenter avant l’heure, mais j’y vais quand même. Et puis entre Athis et ici je n’ai rien trouvé pour garer. Je me dis que j’aurai le temps de manger, et bien non, c’est bon, je peux déjà aller charger une partie, enfin juste une bobine dans un autre dépôt, à Evry. Evry ? Purée j’en viens. Non, c’est juste de l’autre côté de la 104, à 2 kms. Bon j’y vais, juste un camion Rave de navette et c’est mon tour. A peine le temps de faire la poussière de la fosse, d’autant plus que c’est vers l’arrière, que je n’utilise jamais..

    A 13h45 je repars sur Corbeil et vais repointer. Ils changent d’équipe. On viendra me faire signe pour me mettre en place pour compléter en palettes de feuillard. Bon, je peux enfin manger, miam miam la paupiette de volaille avec des navets. C’est agréable de manger en regardant les autres travailler. 

    Le créneau de 14h, ça ne les inquiète pas trop, l’ heure tourne. Mais sur le fax y a marqué que ça prend 2h... Bref ils se couvrent de partout. Il est presque 15h20 que je m’apprête à schouiner au téléphone qu’on me fait signe. Mais fait chier c’est Drouelle à la radio. 

    Ça traîne pas, 8 palettes pour 11t, 7 sangles et équerres. Résultat à 16h je quitte la bascule, 2 h comme ils disent. J’étais déjà venu l’an passé, pareil pour du 39 et 74.

    Le petit bout de 104 e A6 roule, heureusement. Je prends Fontainebleau et la N6. Un peu de gazole à la Access de Moret sur Loing. Un peu seulement, vu que je ne vais pas très loin. Fini, les pleins de 1000l. Petits voyages, petits pleins. Je rachèterais un camion aujourd’hui, il serait fort peu probable que je prenne un 2ème réservoir, ou encore que je prenne le pré-cablage de l’obu. Enfin, faudrait déjà avoir à racheter un camion un jour pour se poser ces questions.  

    Tranquille la N6, juste un excité après Auxerre à la tombée de la nuit qui arrive derrière , heureusement, je ne le retarde pas trop, un bout de 2x2 soulage son calvaire devoir me suivre avec mes 20t. Mais je reprend quand même l’autoroute à Avallon, pas trop envie de me taper la déviation à Saulieu, et puis de toute façon ça roule pas Vitteaux, Sombernon tout ça.

    Les 4h15 sonnent avant Dijon, je m’arrête en haut, à la sortie d’un tunnel du contournement sur un refuge bien large, et c’est bien éclairé, pour 30’, je ne vois pas où est le problème.

    Après Dijon, je récupère la RN5, Genlis, Auxonne, ça roule assez bien, et je ne suis pas pressé, c’est râpé pour la 11h ce soir. J’écoute Nostalgie, c’est génération 80 le soir. Je ne sais pas pourquoi ils font une émission exprès le soir, c’est toute la journée les années 80 sur Nostalgie, mais j’écoute quand même, ça tient éveillé. 

    J’arrive à mon bled, Vaudrey, qui est sur la route d’Arbois à 22h35. Il y a plusieurs boutiques plus ou moins mitoyennes, il y a de la place devant le portail du client. Ce doit être un client de Pierre70 quand il est en mode bobine. Il fait nuit noir, je ne serai pas embêté avec les moustiques. 

     

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  • Cerdon
    Un an après, la flotte en moins
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    Quelle belle journée
    Ne pas Bugey pour la photo
  • Mercredi 15 Mars 2017
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    J’entrouve le rideau à 7h15, c’est ouvert, je vais voir à pied, c’est bien là, mais faut d’abord peser à la grosse boutique à l’entrée à côté. 

    Aller retour, et ça vide de suite la bobine. Bon je me plante en sortant du hall, j’ai voulu bien faire en faisant le tour complet, mais non, juste au bout, une barrière barre le chemin, marche arrière avec l’angle droit du début. Les démarrages à jeun ça ne me réussi pas.

    Passage en bascule à nouveau, quand le camion de la maison ATS voudra bien quitter la bascule. Ça dure 10’. Bon il était sans doute en train d’embarquer le chèque en buvant le café..ça vaudrey des baffes tout ça.

    Je me barre de là à 8h25. Presque 1h et on a encore rien fait. Enfin, moins pire qu’ hier aprèm à Corbeil, où quand j’en suis reparti, je n’avais que 87kms au compteur depuis le matin 7h35.

    Go Cousances via Poligny et N83. Pour un petit dej et une douche à Montchauvrot on repassera, il est 9h, alors le parking est déjà bouclé et on aperçoit les tabourets 4 fers en l’air sur le bar. Les horaires sont compliqués ici.

    Tant pis, je foncer à Cousances, ça prend à peine 20’. Mais je suis quand même toujours mal luné alors je fonce à Villemotier pour enfin se prendre une bonne douche, un grand crème avec un chausson aux pommes. Avec toujours la poignée de main de Charly, ça remet de bon poil. Sans parlé d’un passage au rayon comptoir de la boulangerie pour une baguette et un sifflard. Je ne fais jamais trop le plein de gazole, mais je veille toujours à ce que le frigo y soit.

    Un coup d’autoroute à Bourg, juste pour contourner et N84 pour passer le Cerdon. Ça faisait longtemps, pas dû y passer de l’hiver. On  est quand même mieux que sur la Francilienne.

    Pascale me dit que c’est encore très calme au niveau taf, alors on va encore aller se balader quelque part.

    C’est dur, je passe à côté du Relax à Maillat un peu avant midi, mais pas trop le temps d’y aller manger un aspic xxl maison, j’ai dit que je vidais tout début d’aprèm dans le 74.

    Un coup d’A40 encore de Maillat à Eloise et plus qu’à descendre sur Annecy via Frangy.

    J’arrive chez le client de l’autre côté à Dingy à 13h. Pas changé ce client, je l’ai fait y a un an quasi jour pour jour. A part qu’il fait beau. ça vide tout de suite, et je me pose guère loin de là pour casser une graine en vitesse. Ici, pas de montagnes de détritus comme sur un parking de RN4.

    La suite, c’est bien de la ballade qui se confirme, c’est à St Julien en Genevois pour Orange.

    Une bonne demi heure par l’autoroute obligatoire et j’arrive chez un célèbre transporteur situé juste avant la frontière. Ça charge à grande vitesse un complet de bouteilles vides suisses. Dommage le parc est quasi vide, j’ai juste pu shooter de loin un new Scania.

    Rendez vous demain 8h à Orange, y a pas le feu. J’ai étudié les divers itinéraires. Les lobbies de la cartographie, ggle, loxane, apps, proposent Lyon ou bien Chambéry, bref que du payant, à distance à peu près égale. N’ayant que 13t, je regarde ce qu’il y a à travers. Viry, Frangy, Belley tout ça devrait faire l’affaire. 

    Ça ne roule pas fort jusque Frangy, et Frangy même est un peu étroit, mais rien n’est interdit.

    En tous cas c’est joli, à gauche vue sur les Alpes, à droite sur le Bugey.

    Après Belley, à la Balme, Lyon et A43 sont marqué interdit, mais c’est tellement joli, on n’y fait pas gaffe. Je fais 30’ juste après ce carrefour, on est bien là.

    Ma petite est en voyage scolaire pour aller à Edimburg, ils embarquent ce début de soirée à Zeebrugge, la chance.

    Moi je reprends mes routes de chèvres, Aoste, les Abrets, c’est raide, je ne m’en souvenais plus. Quand je pense que j’ai déjà pris cette N75 en R340 chargé à mitraille, c’était autorisé et on se plaignait pas. Je prends quand même un peu l’autoroute à Voiron jusque Valence, après basta, N7. Y a pas le feu. 

    Je me pose à 20h45 au relais de Donzère.    

  • Photos
  • N7, on monte en température
    rétro
    le béton au soleil
    le pain du soir
    Besac!
  • Jeudi 16 Mars 2017
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    La douche c’est pas un problème ici, il n’en manque pas et c’est gratis. Après le grand crème et le croissant c’est parti à 6h50, natio jusque Orange nord pour monter en température et sortie au sud pour arriver au client oblige. C’est route de Jonquière, sans n°, et pas trouvé le client sur ggle, un domaine. Je vois route de Jonquières depuis le péage, je suis, mais non, interdit aux pl, alors demi tour au centre commercial et direction Orange centre pour reprendre cette route de Jonquières au début. Je vais quand même bien arriver à trouver un domaine sans appeler le beau frère! 

    On passe en revue tout le reste du centre commercial, rien, un peu plus loin, vers Jonquière toujours, un garage qui retape des bagnoles vintage m’attire l’attention, oubliant que je cherche un client. Il y a un domaine juste en face, c’est là. 

    Bureau, où j’ai les éloges d’être à l’ heure, ça fait plaisir, et instructions d’aller derrière pour vider, les 2 côtés, en 45’ c’est réglé.

    Ma fille a bien débarqué à hull ce matin, ils ont la belle vie les lycéens, ils se tapent la cloche au niveau voyage. 

    Un petit complet pour le 68 m’attend dans le Gard voisin, à Pujaut, Avignon quoi. Un petit coup d’A9 pour voir les panneaux Barcelone, mais que jusque Roquemaure et c’est déjà fini. C’est du béton, la grosse boutique. Ca faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Il pleut pas, on va pas trop salir. Enfin si, c’est poussiéreux. Au bureau, je ne suis venu qu’avec le gilet fluo, la dame me dit que normalement j’aurais dû venir avec tout l’attirail, casque, lunettes... ça passe, mais vous saurez pour le prochain, dit avec le sourire. N’empêche, ça rigole pas dans le béton, c’est pas ce que je croyais, pour avoir une fois déjeuné avec quelqu’un du milieu, je n’ai pas souvenir d’avoir eu à porter les epi pour tenir la fourchette et le couteau. Enfin, c’était très loin d’ici..

    Y a pas foule en camions, on s’occupe de moi tout de suite, et le cariste est super sympa, comme à l’accueil. Ça charge par un côté, des poutres de béton. Mais il faut ouvrir les 2 côtés pour la sécurité, pour mettre les chevrons sans monter dans la semi, et en plus leurs fourches sont balaises et risquerait de défoncer la bâche. Ça va, le cariste discute bien, et explique bien le pourquoi. En sanglant, mes sangles avec manchons de protections, ces derniers ne tombent pas comme on veut sur les angles, faut pouvoir les bouger, mais pour ça faudrait monter sur le chargement.. Interdit ! Donc on prend l’escabeau et avec mon crochet de planches, j’essaies de tirer les manchons, mais c’est pas évident. Le cariste tient l’escabeaux, car une fois l’escabeau n’était pas freiné et un chauffeur s’est rétamé par terre..Quelle avance l’escabeaux. Oui, mais me dit il encore, avant l’obligation de l’escabeaux, une fois un chauffeur sur le côté, s’est agrippé à une poutrelle déjà chargée..qui lui est tombée dessus... Bref...Bon, il prend l’initiative de monter sur le chargement pour mettre les manchons récalcitrant en espérant ne pas se faire voir. Et il me raconte d’autres accidents même mortels, donc du pourquoi de la sécurité très poussée ici, et ça se comprend vu ce qu’il me raconte. 

    Bref, ça va quand même assez vite, je repars de là une bonne heure trente plus tard.

    A9 et A7 jusque Piolenc comme d’ hab, et RN7. Faudra pas trop que je traîne quand même, Pascale m’appelle pour savoir si je peux vider pas trop tard et faire une foulée sur le 52 demain, pas de problème.

    Gazole et adblue à la Access de Montélimar, pas de Gregounet en vue. A moins qu’il soit enfermé dans la douche. Je suis allé faire le pissou, je n’ai pas entendu de au secours.

    Je garde quand même la N7 jusque Valence sud pour faire quand même du Grand Boeuf, histoire de se croire un peu sur l’A7 allemande vers Bad hersfeld et ses côtes bien plus infernales.

    Cassage de graine au dernier parking avant le péage de Vienne. 

    Je passe Lyon par le périf, je sais pas si on a le droit, si on gagne du temps, mais j’aime bien. Puis pour une fois je me paye l’A42 jusque Bourg, c’est lourd le béton.

    Après N83. Le tel sonne, changement de programme, ce ne sera pas du 52, mais du 51 en foulée demain. Vivement que cette journée s’achève, sinon, ça risque encore de changer pour du 77 !

    Je fais un arrêt pain à Mantry, c’est la femme du boulanger qui est en caisse, la copine de Pierre quoi. Je ne sais pas où atterrir ce soir, au pire ça servira demain un pain rustique comme ça.

    Besançon ne passe pas trop mal pour l’heure et j’y reprends l’autobahn. Je pourrais finir à l’aire d’Ecot, mais j’ai encore la jauge de gazole assez haute, alors je sors à l’Isle sur le Doubs. Le parking est encore blindé de bagnoles, c’est bien le co-voiturage, mais faudrait des aires dédiées, c’est blindé partout comme ça maintenant. Je trace jusque l’Isle sur le Doubs centre et me pose sur la place, avec 9h01, il est 19h. Parfait, et avec un peu de chance, le resto du Palais à la douche.

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  • Cuicui, tantantantan
    Vosges + Alsace
    On change d'accent
    Non, on ne rentre pas tout de suite
    petite suée de la semaine
  • Vendredi 17 Mars 2017
  •  

    Démarrage à 6h, doublement pas trop le choix, car avant, je ne pouvais pas, en cause 11h obligatoire, et après non plus car il y a le marché ici le vendredi. Alors si on ne veut pas se réveiller avec des strings ou des jeans pendus au rétro et coincé pour tout le matin, il ne vaut mieux pas se louper comme m’a dit Marc, un ex Gefco liner du 68, ici hier soir. C’est un motivé ce Marc, à l’époque du Mulhouse Ryton, il en faisait 3 par semaine. Pour l’avoir fait une fois, même sur 7 jours et demi, du dimanche soir au lundi matin en 8, ça fait assez chargé comme programme mais le chiffre d’affaire s’en ressentait, un peu près 6000 bornes, presque l’équivalent d’une quatorzaine qu’on pourrait dire satisfaisante aujourd’hui quoi.

    A 6h moins une  tout est fermé dans le bled, la boulangerie, le resto, tant pis je pars. A peine j’enquille la rue que tous ces établissements s’éclairent. Pas grave, on est sur la 83, je trouverai plus loin. Je trouve mais juste avant l’A36 en faisant un tour de rond point à Arbouans, café, croissant amande tout chaud, miam miam.

    En enquillant l’autoroute, on m’ouvre la voie avec grands appels de phare et klaxon, tantantantan, c’est le beau Renaud de Cuicui. Cool.

    On se suit jusque Belfort nord. 

    Pour aller à mon client, à Ensisheim, bled que je ne sais jamais comment y accéder, un peu chiant, c’est plus vers Ungersheim. Bon aller j’y vais via la N83 au Pont d’Aspach, en mode Berliner du lundi matin, il m’a déjà dit qu’il aimait bien cette route en piémont Vosgien. Un gars bien ce Berliner. Avec ce temps c’est vrai que c’est joli, mieux que le stau Mulhousien.

    J’arrive au client à 7h35, même boîte qu’hier à Avignon. Consignes de sécurité presque  pareil, peut être un peu moins poussé, genre on est pas obligé de venir déjà déguisé au bureau. Et l’accent surtout qui change. Mais aussi sympa. J’ne déduis que le béton est un milieu souriant.

    Même fen balaise, alors j’ouvre les 2 côtés même si ça ne vide que par un seul, car les fourches défonceraient la bâche à l’opposé. 

    C’est vide une bonne heure après, vide, non, il reste un sacré paquet de miettes. La semi est sinistrée pour quelques semaines en mode poussière. 

    Alors méga coup de balai tout rideau ouvert pour ne pas trop manger de poussière.

    Je file à Mulhouse, mais j’ai loupé l’A35 à Ensisheim, ma boussole interne m’a fait suivre le sud. Pas grave, juste 2 bleds à passer, Battenheim et un autre à même consonance,n et sa tombe direct sur les usines Peugeot. Enfin, direct, faut passer au national avant pour le bon. J’ai le retour en même temps, ce sera sur Vitry. Bon, à 15h...

    Je file à l’usine, c’est à la réserve d’emballages. Y a juste un camion devant. Habituellement ça va bien, mais là, non, les 2 caristes tombent en panne de gaz, ça n’avance pas. Je préviens Pascale, que je table plutôt sur vide à 16h au mieux, si tout va bien. Je repars de Mulhouse à 10h30. Ça devrait aller mais juste, c’est 16h dernier carat pour recharger.

    Bussang, tout ça, mais il n’est pas encore temps de rentrer à la maison. 

    Pause 30’ à Thaon pour casser la graine vite fait. 

    Ça fait drôle d’être dans ce sens un vendredi aprèm, on dirait qu’on monte à Ryton. La météo semble changer, on va enfin resalir le camion. Mais non, il fait à peine 3 gouttes.

    Bon ça roule bien, j’arrive à 15h10 chez le fournisseur dans la zi de Vitry Marolles. Mais à peine de la place pour se poser, 2 camions d’un transporteur autochtone sont là. Un a presque fini de vider, l’autre suit. Bien, ça n’arrange pas les affaires, mais bon, y a pas de raison. Pendant ce temps, je détache les 2 rideaux, et regarde où se trouve mon rechargement, c’est à 1,2km, ça va. A part que le camion devant est vide et je m’aperçois qu’il recharge...Coup de fil à Mulhouse...C’est la panique, on va se faire engueuler, le 16h avait été déjà bien négocié.. 

    1/4h après c’est mon tour, on vide par les 2 côtés, les piles sont lourdes, ça va le cariste les pose juste à côté, il les rangera à côté. Je suis vide à 16h40, en attaquant le 1,2km à faire je rappelle Pascale qui a essayé de m’appeler bien 7 fois, c’est bon ça ira, faudra juste que je me charge. J’y arrive, une petite dame bien gentille m’attend aux expés, me donne un quai et montre les 2 clients à charger, du Sochaux et du Vesoul. C’est un tire pal manuel, mais c’est du très léger, alors je vais pas commencer à la ramener. C’est fini à 17h20, ouf, je ne vais pas passer mon week end à Perthes. Bon, intérieurement, je ne me faisais pas trop de souci, des pièces en général, faut que ça parte, ça ne peut pas trop attendre lundi. 

    La boîte est juste derrière un autre transporteur autochtone, la maison Picard, on y aperçois un Fh4, ça a l’air d’être une nouveauté, je n’ai pas souvenir d’en avoir déjà vu sous leurs couleurs.

    Plus qu’à reprendre la N4 dans le bon sens, et pompon, je n’ai qu’un peu plus de 6h de volant, donc le retour à la maison ce soir n’est pas à exclure. Peu de poids, genre 4t, ça roule nickel, le 90 est quasi permanent, même Nancy.

    Je me pose dans mon bled avant 20h30, parfait. Ça change un week end ce genre de détail !   

     

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  • Parking TIR Vesoul
    à quai
    90/25
    Dompierre sur Besbre centre
  • Lundi 20 Mars 2017
  •  

    5h, c’est tôt. Mais si je veux voir Vesoul,et à 6h30, c’est mieux de mettre en route à ce moment là. Je suis toujours autant léger que vendredi soir (dans la semi, le bonhomme c’est moins sûr), alors ça trace. J’arrive au magasin nord de l’usine de pièces de rechange à 6h20. Tous les quais sont occupés, j’ai un bip pour patienter le créneau de 6h30. Patienter, oui, ça ne bipe qu’à 6h50. Je ne suis pas regardant, je n’ai pas la pression, mais j’aimerais bien savoir comment ça ferait si je serais arrivé qu’à 6h50... 

    Vide à 7h20, la suite, pas sous pression du tout vu que c’est 10h à Sochaux. Mais trop de pression quand même pour caser 3h.

    Alors je trouve déjà une saine occupation, le pain. Ici, c’est fastoche, on se gare soit à la Gefco, soit au parking de la douane. A la Gefco, je vois qu’ils ont pondu des barrières, ça va pas le faire si je justifie mon squattage juste pour aller au Pétrin d’Elodie. Alors je me tourne vers le parking douanier. Blindé comme tous le temps, surtout en sortie de week end. Toutes les nationalités sont représentées. Avant y a avait un resto, la Rocade, fermé pour avoir laissé place à un cabinet d’assurance. Il reste aux chauffeurs, un bloc cabinet/douche automatique, on est en 2017 quoi.

    Ma formalité accomplie, je quitte mes collègues Ottomans et d’ailleurs pour le pays de Montbéliard. 

    J’y suis largement en avance. Je découvre qu’ils ont fait une réception centralisée pour 3 ou 4 magasins du montage. C’est affiché d’entrée, qu’il ne faut pas se présenter plus de 20’ avant son horaire prévu. Je retourne au camion et bouquine et achève un peu le ménage pas fini le week end. Puis j’attaque de saine lecture, de récits d’un gars qui peut encore faire succéder un tour de catalogne à un tour de Lombardie tout ça en 2017. C’est tellement captivant que je suis presque en retard à 10h au guichet de la réception. Tout va bien, j’ai le quai de suite, à 20 c’est plié. Coup de fil à Pascale, je remonte à Mulhouse, une ballade m’attend dans les 87, 86, 41....

    1h plus tard, les factures déposées, on se remet à quai pour préparer la suivante, pour mettre le 41 devant, car je rechargerai dans le 36. Puis à l’usine, au 4C1 pour du 87 et 86. 

    C’est la bonne équipe, ça s’annonce bien. 

    Sauf qu’en chargeant, le 86 qui doit faire 8m, il n’y en a en réalité qu’un seul mètre..

    Il est midi trente, je me permets d’appeler Pascale sur son portable pour savoir si j’attends ici avant de partir. Non, il n’y a rien qui va par là sur le quai, alors je peux partir et elle cherchera en route. 

    Je ne vais pas bien loin, je stoppe déjà à la porte (de sortie) d’Alsace pour casser la graine, 30’ pas plus.

    A peine reparti, ça sonne déjà, pour voir si je ne suis pas trop loin car quelque chose sur Delle. Ça ira ; 10’ après, j’ai la confirmation, c’est à Fesche l’Eglise. Juste après Delle en direction d’Etupes. J’ai pour adresse un transporteur suisse installé là. Mais en arrivant, chez un transporteur bien français, situé à la sortie du bled, à la limite du doubs. Transporteur spécialiste de la RP. Rue étroite, mais au fond, belle cour, beaux hangars anciens, ça semble désert ; Une porte est ouverte, et je trouve le bureau sur un quai et tombe sur un gars. Il est au courant. On charge en fait de la camelote qui arrive de suisse, et ce transporteur fait office de passage à quai pour le suisse. On recule dans le hangar pour se mettre à quai. Cette maison de transport d’ici, c’est vrai, je les vois encore pas mal sur Mulhouse, chez PSA et Gefco, et sur la N4. Par contre, je ne savais pas que le boss était redevenu tout seul à rouler, c’est ce que me dit le monsieur qui me charge. Je situe que c’est le T520 vert que je vois des fois, et oui, il n’y a plus que lui, je n’avais pas percuté qu’on ne voyait plus d’autres camions. Avant ils étaient 11, tout du Volvo rouge avec des bâches vertes plusieurs tons me raconte le monsieur bien sympa. Lui même est un ancien chauffeur qui vient s’occuper du quai pour les suisses.

    Le boss fait toujours du RP. En tous cas il reste de belles installations, quai, avec un pont palan, atelier, rouleaux, la vraie et belle entreprise de transport. Ils arrivaient à rentrer 8 camions à l’abri.

     C’est admirable des boîtes qui évoluent ou résistent tranquillement et surtout honnêtement, ça peut encore exister mais là, respect aussi pour celui qui fait le choix de réduire, pour rouler seul. J’avais connu un vosgien pareil, qui avait une belle entreprise, pareil axée sur la RP, qui l’a vendue pour rouler seul, comme nous en affrètement permanent en Gefco, pendant 10 15 ans pour arriver à la retraite. On imagine que les mecs apprécient de rouler. 

    Il n’y a pas que la croissance à tout va dans la vie

    Je repars de là encore enchanté par cette petite conversation avec 7t de pièces d’acier pour le 86 vers Loudun. C’est marrant, juste dans le bled d’après, à Badevel, on passe aussi à côté des installations d’un transporteur qui faisait aussi du Waterair et du Gefco qui lui, a vendu à la boîte de Pierre. 

    Le transport c’est des fois des belles histoires.

    Je retrouve l’A36 à Sochaux et le garde jusque Dôle comme d’hab. Le gazole commence à sonner avec insistance, alors direction le Cora à Choisey. Il y un vieux Magnum en CR qui juste devant, il y a 2pistes, mais qu’une pompe. Un autre porteur arrive, c’est la même maison, une boîte de podium et d’événementiel. Ça débite pas vite, je me dis que je vais peut être pouvoir faire mes 30’ aux pompes. Ça tombe bien, le gars du CR me demande si le porteur pourrait passer devant moi car il veut payer tout en même temps pour ses 2 camions. 

    Pas de souci, aller y les gars. Bon finalement, c’est pas 30 que je fais mais quasiment 45’. Pas le super plan carburant ici, c’est long. Je vois, pas loin la boulangerie à Pierre, Marie Machin, sandwicherie, tarterie et tout le tintouin. Mais je ne vois pas où il se gare.

    Je prends la 73 le plus honnêtement du monde vu que j’ai chargé un bout en franche comté.

    Bon faut que j’arrête à 20h, mais peu importe, à mon avis je ne bouclerai pas tout demain, surtout que le rechargement dans le 36 n’est pas complet.

    Digoin, c’est un peu trop tôt, 2 Chaises ça fera trop loin. Pierrefitte sur Loire, bof, je viens de remettre 400l. Alors je tente de sortir à Dompierre sur Besbre centre. Je trouve mon bonheur au centre, une belle place juste après le pont de la Besbre, à côté d’une aire de camping car. Bon c’est marqué interdit, mais un camion est déjà là. Ma foi on verra, on va vite être fixé, la gendarmerie est à 2 pas. En tous cas, c’est le grand calme ici, rien à voir avec les années 90 où c’est infernal de traverser ce bled, comme la Rochefoucault que racontait Pierre.

    Il est 19h50, 8h50 au compteur du tourne volant.

     

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  • RCEA old school
    Lussac 87
    les pièces moteur suisse
    leergut liner
    bzzz bzzz N10
  • Mardi 21 Mars 2017
  •  

    Bien dormi, pas embêté par les joueurs de scrabble garés à côté, ni les cruchots en face. Je reviendrai.

    Il y a juste une extinction presque totale de l’éclairage publique à 22h30. J’avais encore la lumière du lavomatique à côté. Je quitte ce bled à 5h pour retrouver la RCEA, calé tranquille à 83. Je ne sais jamais où sont les radars, et un peu marre de pratiquer l’autodénonciation.

    Arrêt de l’autre côté de l’A71 à l’aire des Vérités. Douche et pain beurre au programme, aussi mince l’une que l’autre. Je faisais des éloges l’autre fois de cette aire, c’est correct, c’est tout. On n’est pas là pour dire du mal tout le temps non plus. L’autre fois j’avais été endormi par un sifflard auvergnat trouvé en boutique. J’ai 40’ quand je vais repartir, bon j’attends 45’, de toute façon ça ne va pas changer le cours de la journée. 

    Pour aller à mon 1er bled, Nantiat dans le 87, y a le choix, soit à travers depuis l’A20 soit via Bellac et route de Limoges. J’y vais par là. Le bled est minuscule, et l’usine est assez grosse. C’est marrant, c’est un fournisseur allemand, je le faisais là bas au pays, en Bavière, à Langenzenn à côté Nuremberg, et c’était pareil un bled pas possible. 

    Il y a 2 entrées, je me goure, naturellement, j’ai loupé la bonne qui était avant qui passe devant 2 pavillons. Un camion termine et je prends la place. Juste une pile ici. Venir pour ça me dit le cariste ? Ben oui, je sais bien. Ça fait des décennies que ça se passe comme ça. Ça s’est un peu rationalisé mais bon. Ça nous fait rouler. Les tournées que j’ai pu faire en Allemagne comme ça, plusieurs fois par semaine, pour des un ou 2 mètres.

    Je repars à 9h30 passé pour remonter sur le 86, où le 2eme fournisseur PSA est à côté de Vouillé. La route Limoges Bellac Poitiers, c’est marrant, depuis le début de l’année, je ne suis pas 15 jours sans y passer. Ça va que c’est joli. J’y arrive avant 11h30, là pareil, c’est le fameux unique mètre au lieu de 8, 2 piles. On y fait plus attention.

    Pascale, jamais à court d’idée, me demande si je pense recharger le Chateauroux, je fais une réponse de normand, aucune idée, faut que je monte au dessus de Loudun pour les pièces d’acier suisses reprises hier. Alors elle regarde pour compléter une bricole en chemin.  

    Avant midi, déjà un mail, il y aura 7m50 sur Tours pour Vendôme.

    Je repars de Vouillé avant midi, mais déjà les 4h15 ne tardent pas à sonner. Mais pas de pain, c’est l’angoisse. Je vois un Super U à Neuville de Poitou avant Mirebeau, j’y file me garer derrière et vais faire mon achat pour me jeter aussitôt dessus. Il fait une météo épouvantable depuis ce matin, sauf à Dompierre où c’était encore étoilé aux aurores.

    J’arrive à 3 Moutiers, chez le client du même nom, un fabricant de moteurs électriques. Il est 14h, ils reprennent seulement, enfin, normal,  horaires à la française. Un camion devant charge d’abord, et on s’occupera de moi ensuite, à quai, tranquille quoi.

    Les 7 palettes de 1t  chacune sont sorties une bonne demi plus tard et je peux filer pour la suite, au lot à prendre sur Tours. Faut redescendre à Loudun pour attraper la route de Chinon et Tours ensuite. 

    C’est à la Riche, sur le contournement ouest de Tours, pas besoin de faire le tour quoi.

    C’est une grosse ZI, faut oublier pour le plan stationnement, c’est un peu loin des grands axes. Ce n’est pas Riche en bonne route pour y accéder. Il est presque 16h, pas de souci, c’était avant 30. ça charge par un côté, et c’est des emballages encore, mon coeur de métier quoi. Bon, c’est des racks plutôt, pas du truc destiné à l’automobile. 

    A 30 TTC c’est plié. Vendôme, enfin un hameau à côté c’est pas bien loin, je trouve un peu plus de 70 bornes. J’essaie d’appeler le client, ça ne répond même pas. Bon, on ne va pas forcer, j’arrêterai avant 18h et ne grillerai pas une 10h comme ça. Tours est déjà pénible à achever. C’est rageant de perdre du temps en bouchon juste pour un petit tour. J’enquille la N10 à St Cyr, tant pis pour l’interdiction de Monnaie. Ils trouvent toujours le moyen pour nous la faire allonger. Je traverse, tout bien, vu personne, pas trop de camion non plus faut dire. Juste quelques radars de feu tricolore, des trucs qui rentrer la monnaie quoi.

    Je fini plus haut, un peu avant Vendôme au relais des Platanes avec quand même 8h50.

     

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  • Vendôme
    le client paumé
    c'est beau, c'est en France
    là aussi, Culan
    N73
  • Mercredi 22 Mars 2017
  •  

    Vu que mon client ne répondait plus à même pas 17h hier, je suppose qu’in ne fait pas les 3 huit, peut être même pas 1 huit, alors je ne décolle de ce bon relais qu’à 7h30. Y a 20 bornes pour le bled exact, mais faut rentrer dans Vendôme. C’est joli mais étroit par endroit, et des voitures, pas toutes, ne font rien pour faciliter le passage. Ils auraient pu faire un échangeur sur la N10 pour choper ma petite route. J’arrive au bled, et au client qui dans la rue principale à 8h pile. C’est porte close...Je me gare en face à côté d’un silo et vais voir à pinces, fait le tour. A part un rocket d’un pavillon voisin qui m’aboie dessus, il n’y a pas âme qui vive dans le secteur. C’est un fabricant de portails, au vu du nombre stockés dans des racks comme j’amène. Je trouve un n° sur une pancarte, différent de celui que j’avais. J’appelle, il y a un répondeur standard qui dit que c’est joignable à partir de 9h.

    Bon, on remet en route le basto alors.  

    A 30, un gars arrive, ouvre la boutique. C’est bon, je peux rentrer, et c’est le cariste même. 

    A 9h c’est plié, ça va. Je dois enfin aller au dernier client à Romorantin, celui que j’avais chargé en tout 1er lundi, je repars sur ma droite, pas besoin de se retaper Vendôme.

    Il faut quand même plus d’une heure, c’est gros le 41, on croirait pas. Et je passe même la préfecture, Blois, c’est chouette.

    J’attends un peu, car l’expéditeur avait donné comme consigne de vérifier la marchandise en présence du chauffeur. C’est une tronçonneuse d’acier, il doit y en avoir pour des ronds apparemment. Une demi heure je quitte la ville à la base militaire en y passant à côté, direction Châteauroux où mon retour d’emballages m’attend. Ce n’était pas complet au départ, mais Pascale a décroché des pièces pour Sochaux, au même endroit.

    Je suis Châteauroux fléché par un itinéraire bis. Ça roule à part un bled chiant, Chabris. Et y a Valençay qui est joli aussi mais qui passe tout bien.

    Une bonne heure plus tard encore j’arrive chez le fournisseur que j’ai fait y a pas très longtemps en montant à Rennes. Il est midi, c’est en train de charger des palettes bois sur un plateau. Les caristes sont au courant des emballages non conformes que je reprends, ils m’indiquent où se poser et arrivent. Impec, bonne mentalité ici. Les boîtes plastiques sur palettes sont chargées au tir pal à 12h45. Par contre les pièces c’est à un dépôt logistique à 2kms d’ici. J’y file, c’est le branle bas du changement d’équipe qui s’opère pour 13h, mais quai tout de suite, et ils préparent les palettes. Il est 13h, que les autres prennent la relève et me chargent les palettes. Super pas de temps mort, jamais vu ça, si tous les changements d’équipe s’effectueraient comme ça dans le monde du travail, il en serait différent.

    L’inconvénient, je suis loin de la 1/2 h d’arrêt. Alors je file pour boucler les 4h30.

    Là encore, c’est plaisant de prendre cette route de Montluçon, que des bleds jolis, comme Culan avec son château et ses ponts.

    J’arrive juste à Montluçon avec les 4 h30 qui sonnent depuis 3’. Tant pis je me pose à côté du brico dépôt pour casser une graine, j’aurais voulu pousser à l’aire des vérité. La vérité, il faut être raisonnable.

    J’y vais quand même, mais après 35’ de pause. Un peu de gazole à la Leclerc et un kawa au bar pour finir les 4h20 restantes.

    Reparti pour un bout de RCEA avec ces cortèges de fidèles galiciens et autres portugais. Ça roule pas trop mal, Montmachin tout ça. Et puis avec 3t dans la semi ça double fastoche dans les quelques bosses avant Chalon. Pas moyen de savoir ce que je fais demain, Pascale a son mercredi aprèm comme souvent. Donc je vais faire 11 h, mais quand même bien finir mes 9h de volant. Je passe devant chez le José, c’est bien beau, mais je passe mon chemin, je n’ai que 8h de volant, et pas trop envie de me taper un resto ce soir, trop mangé hier soir aux Platanes.  Je file et enquille l’A36 à Dôle. Je sors à la 1ere sortie de Besac, des fois qu’au péage il y ai de la place. Il y en a, mais le rond point après le péage est bouclé, donc obligé de rentrer dans la ZI. Finalement je trouve mon bonheur à quelques pas, juste entre les accès d’un grand transporteur bisontin, haut lieu de la Pierresoixandisie. Ma foi, y a pas d’interdiction, je squatte. Il est 19h50, tout va bien.

     

  • Photos
  • Grenze St Louis Autobahn, stau
    la conso va aimer
    la ligne bleue depuis le Sundgau
    Süd Elsass
    Les Abrets
  • Jeudi 23 Mars 2017
  •  

    Bien dormi, malgré que ça bosse tard chez Jeantet. On ne m’a pas jeté, c’est l’essentiel. Encore un endroit où je reviendrai. Je mets en route à 6h55, faut faire un tour pas possible dans le bled derrière pour retrouver l’accès d’autoroute à cause du rond point à moitié barré.

    Je m’arrête déjà à Marchaux pour une douche. Bien sûr c’est occupé, depuis 5 10’ d’après le caissier. Bon, j’attends et boit un kawa pour patienter. Presque 30’...C’est chaque fois ici. Du coup je speede, 15’ brossage des crocs compris. Et une coupure inutile déjà validée. Pas grave, je ne pense pas qu’on compte m’envoyer sur Toulouse ou Brest en ce jeudi. 

    J’arrive à Montbéliard avant 9h. Je situe le truc, c’est au bout du sud du site psa Sochalien, même une ancienne partie, derrière la concession, mais accessible depuis une rue qui va dans Montbéliard. C’est bien ça, même si il reste un accès interne à l’usine pour les navettes de ce fournisseur.

    Ça vide assez vite les 3m, je file à Mulhouse pour vider la suite. Toujours pas de nouvelle de Pascale, il est 10h passé, j’appelle quand même pour savoir si je dois passer avant au guichet. Non, pas besoin, on rechargera à l’extérieur, sur St Louis. Pour du 38, unpeccable ça. Deuxpeccable même, il y a déjà un lot partiel d’emballages à remonter.

    Au 4C1, un peu de monde, mais comme lundi, c’est la bonne équipe, donc ça se passe assez bien pour vider les emballages non conformes ou défectueux, possiblement dû à une erreur de leur part. Enfin, je n’ai pas à juger, ça donne du taf, et pas du mauvais.

    Je quitte le site Mulhousien à 11h direction St Louis. Comme d’ hab, la frontière bouchonne encore jusque la sortie St Louis, enfin, comme d’ habitude, il est quand même presque 11 h30. Quelle idée ils ont tous de vouloir passer les frontières.. !

    Mon usine est sur la route de Altkirch, à  hésingue. Les 2 quais sont occupés, j’en prends dés qu’il se libère. C’est du polystyrène, donc pas le mauvais boulot même si c’est bien long avant que je prenne un quai. Je casse une graine en attendant ma foi. 

    C’est complet en volume, plus de place, les clients sont radins quand même. Je repars un peu après 13h30, direction Voreppe.

    Avec 1t5 dans la semi, ça va être la fête des réseaux secondaires. J’attaque ici même en rejoignant Belfort via Altkirch, donc le Sundgau. En haut des buttes, c’est chouette, forcément, la chaîne Vosgienne s’impose en face. Dans le rétro droit, on peut distinguer des rondeurs de la Forêt noire, et sur la gauche on devrait voir les Alpes Suisse, mais malgré le beau temps, le ciel est blanc de ce côté. 

    Il faut une heure pile pour retrouver l’A36 à Bessoncourt, soit le même temps que par Mulhouse.

    A36 pas longtemps, jusque Montbéliard sud et c’est parti pour de la N83 avec le crochet Nancray Fontain, ça va fin bien aussi.

    Pause 30 juste après Lons, la flotte se montre méchamment. D’habitude c’est le contraire c’est quand on remonte.

    Faut même se méfier, ça glisse bien en sortie de rond point. Marre de rouler léger.

    Une dernière petite folie aujourd’hui, un bout d’A40 pour contourner Bourg et puis aller hop, j’enquille la N75 à Ambérieu. Il fait nuit, j’ai mal vu le panneau. J’ai aperçu 19t, poids que je ne dois même pas atteindre en poids réel. Et j’ai lu dans le cdb d’un gars, qu’il y passait. J’ai la trace écrite, un argument en béton. 

    Un bail que je ne suis pas passé par ici. Sauf à partir des Abrets, où je suis passé pas plus tard que y a 8 jours. D’ailleurs ce soir, je m’y perds à cause d’une déviation dans le bled, et me retrouve sur le route de Lyon.. Demi tour au 1er rond point, et je retrouve quand même la route de Grenoble. Bref, les routes de l’Isère, c’est un peu des routes de misère.

    1t5 suffisent amplement une fois les Abrets passés, de sacrés coups de cul, Voiron compris.

    Je suis à 8 bornes de Voreppe, je préfère m’arrêter à la petite place derrière le péage de l’accès de l’A48. Je ne sais pas si c’est un vrai parking ou un refuge, mais foi ils Voiron bien.. 

    Il est 21h25, il pleut vache qui pisse. 

     

  • Photos
  • Rector Voreppe en 2017
    l'Isère
    la 532
    feu bovinolore sur la 83
    Avec du soleil et un élagage, ça le ferait
  • Vendredi 24 Mars 2017
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    Mon stationnement n’a pas gêné, moi non plus je n’ai pas été dérangé,  à part ce matin où ça commence à monter sur l’autoroute, y a du peuple. Heureusement que je m’arrête à Voreppe, je pars à 7h25 et arrive au client 10’ plus tard. C’est une boutique de béton. Je la connais, je la faisais régulièrement pendant une période en 2005 2006 avec des plaques de bois compressés pour couler le béton entre les poutrelles. Bref ça remonte, c’était encore avec le Fh12 ex Transak (plutôt ex Davotrans pour être précis), qui arrivait au bout, j’attendais livraison du Fh13. 480. J’avais un peu le temps long car ce taf était assez lourd, et on emmenait ça de Niederoschel, en ex DDR entre Leipzig et Kassel, alors dans les côtes de l’A7, je faisais un peu le dos rond avec le 420 et ses bientôt 1300000kms, craignant une rupture dans la mécanique.

    Il y avait ces boîtes de béton à livrer sur un peu toute la France, bref, c’était pas mauvais au niveau kilométrage. Mais Gefco a perdu ce taf juste quand j’ai reçu le 480. Déception.

    Enfin, on s’en fout de tout ça, aujourd’hui, en 2017, c’est pas plus mal, puisqu’avec 500 cvx on traîne des 1t5 de camelote.

    Ça n’ouvre qu’ 8h. Je suis le seul à livrer ce genre de trucs, j’ai l’emplacement de suite, ça vide par un côté. Le cariste est bien sympa. En signant les papiers, je lui demande si ils reçoivent toujours la marchandise en bois d’Allemagne, oui toujours, mais toujours des polonais qui livrent. Normal quoi.

    Je repars à 9h, direction Chatte, ou St Marcellin. Je vais y aller par la 532, y a quelqu’un qui m’a dit qu’on pouvait et que ça roulait bien. C’est pas faux, on m’avait juste pas prévenu que c’était joli. C’est sûr que c’est pas très ressemblant avec Longuyon.

    Les bleds sont minces, faut oublier pour se garer et acheter son pain en semi.

    Après un joli pont sur l’Isère, on arrive à la sortie d’autoroute de St Marcellin. Le fournisseur est sur la N92, j’y vais par une ZI juste à côté de l’accès, mais tout faux, plein d’interdictions, c’est mi-lotissement. J’y arrive quand même quasiment en face du client par une petite route qui déboule sur la 92. Je vois le parc à vide, je le pose sur un emplacement à côté. Tout juste du 1er coup. Le cariste s’occupe de moi dés qu’il a fini avec un chargement.

    C’est au tire pal, de la boite en plastique, c’est cool. Mais ça parait lourd, logique, il y a un peu de flotte dedans. Cool aussi, le cariste m’annonce qu’il y a un peu plus que prévu. Ce n’est pas de refus un vendredi calme en Rhône Alpes. Je préviens Pascale, ça l’arrange oui. Bon, elle a autre chose sur Charvieu, et ça bouclera sans plus. Je quitte le fournisseur vers 11h, bien sympa encore le cariste ici.

    Je traverse St Marcellin, c’est interdit, mais je suis en desserte, héhé,  et à la fois cas de force majeure, je dois trouver du pain. Je trouve en face d’une usine où je peux garer. Voilà, je peux reprendre honnêtement  l’A49 à Vinay.

    Je tente de ressortir à Voreppe pour prendre la 85, ça n’a pas l’air interdit. Mais ça vire vite, après Rives, de nouveau interdit. J’insiste pas, surtout qu’un convoi ne roule pas fort devant.

    Je casse la graine en 30’ à l’Isle d’Abeau et ressors à SQF pour passer par Colombier Saugnieu, Moncul. Oui, avec un L, c’est bien ça, ce n’est pas Moncuq.  Après Chatte ce matin, c’est drôle, surtout qu’on chevauche le 69. On maintient l'audimat comme on peut.

    J’arrive à Charvieu Chavanieu un peu avant 14h, c’est pas dur  de trouver, c’est une grosse et vieille usine, la câblerie anciennement Pirelli. Je connais aussi, je reconnais l’entrée. Je vais encore faire l’ancien combattant, mais là ça remonte à 20 ans en arrière, les années Sceta, qui avait comme client le monopole des Telecom. Il y avait toute sorte de fret, le câble, les plaques de fonte à Méru(60), les cabines téléphonique à Chenonceaux(37)...

    J’en ai fait mais peu ce Telecom, car c’était du national, et je n’avais pas de carte rouge, donc je ne pouvais pas ! J’en  faisais si ça rentrait dans une zone courte. C’était ça les années Sceta, de super tours pour partir loin dans les divers pays limitrophes ou non, et les retours pouvaient nous mener souvent en Rhône Alpes et RP et là, c’était le piétinement pour rentrer en saut de puce. Et là ironie encore, en 98, quand on a eu le droit de faire du natio avec la communautaire, et bien le monopole des Telecom entamait sa privatisation. Donc fini aussi le monopole du transporteur. Les années Jospin, période où il y a eu un nombre record de privatisations.

    Résultat, cette grosse usine paraît bien calme, j’ai donc un quai tout de suite après que le portier ai demandé aux éxpé Tout le monde est bien sympa ici, à croire que ça leur fait plaisir quand un camion vient charger, comme un événement.  Il y a peu à prendre, 2m, dont un gros touret assez balaise, alors le cariste fait un calage... Je balance quand même un sangle là dessus et même pas une demi heure après je repars. Direction la A432 proche car les bleds pour rejoindre Lagnieu sont vraiment pénibles, et ils n’ont même pas de noms rigolos.

    Je fais une folie, je le garde jusque Bourg nord ou est, je ne sais plus.

    N83 jusqu’au bout, enfin Larnod, sans trop souci à part un petit arrêt pour une traversées de vaches avant Quingey, la 83 quoi.

    Y a pas lourd, alors Nancray. C’est dingue les petits commerces qu’il y a sur cette route, produit régionaux, fromages, même un petite brasserie artisanale. Faudra que je visite un eu tout ça à l’occas, mais un autre jour qu’un vendredi. !

    Pause sur la descente vers Baume les Dames, où il y a le point de vue sur le Doubs. Mais il va bientôt faire nuit et les arbres gênent un peu, faut oublier pour la photo du mois. Si Bata aurait 5’ pour venir avec sa tronçonneuse...

    Dernière ligne droite de 1h40 pour rejoindre Mulhouse, via natio jusque Montbéliard natürlich.

    La V40 démarre, il est 21h, ça va on sera en week end ce soir. Surtout qu’il fera une heure de moins. Bon week end quand même ! 

     

  • Photos
  • Sundgau 68 ou 90 même combat
    Colmar Logelbach, avant y avait un resto
    c'est beau, c'est vosgien
    une terrasse pour le soleil du sud
    si avec ça on me prend pas pour un polak...
  • Lundi 27 Mars 2017
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    7h30, les affaires sont chargées dans le camion, je vais poser mes factures au guichet et mise en route. Comme à chaque changement d’heure, j’oublie tout le temps que le chrono ne change pas tout seul d’heure et mets la carte trop vite. ça va, dans l’ordi il y a juste à cocher ‘heure d’été’. Je devrais y penser quand même, ça fait 5 mois que j’attends ça. Ça dit toujours plus dans ce sens. Donc à 7h40 direction l’usine, la réserve d’emballages. Ça ne péteuille pas, comme d’hab.

    Je repars, direction le sud, mais de l’usine, pour y charger une bricole. Je trouve, mais du mauvais côté du magasin, confondu réception et expéditions, mais les halls sont balaises, ça fait tout de suite 10’ de perdues. En plus un camion devant, je repars avec ma palette de baces vides pour les Vosges qu’à 9h passé. 

    Avant de rentrer au pays, il faut encore aller vider les tourets de câble, c’est paumé dans le 90, mais tout près du 68, dans le Sundgau quoi.  Go par Burnhaupt, Dannemarie, et petite route à gauche ensuite. On passe dans le 90 sans s’en apercevoir, il n’y a même pas de panneau nous l’indiquant, et au niveau architecture des maisons, on peut pas dire qu’on esr dépaysé par rapport au 68. C’est une ferme, les installateurs sont là, c’est le paysan qui vide avec son Merlot. Moi je garde les chevrons, 2 belles pièces, j’en ai encore pas assez qui pourrissent dans mon hangar.

    Là ça y est, je peux remonter au pays pour larguer la bricole de ce matin sur St Dié, et tout charger là bas. Et oui, il y a parfois du fret sur les Vosges.

    J’hésite à passer  travers, Thann, col du Bramont, Gérardmer...ou N83, Colmar et col du Bonhomme... bien plus long en kil, mais sans doute kifkif en temps. Dans tous les cas, retour sur mes pas jusque Burnhaupt, dans le sens inverse, on nous indique bien quand on rentre dans le haut Rhin, une part de fierté sans doute.

    Et puis j’opte pour la plus sage N83 et Colmar. C’est joli aussi de toute façon. 

    A Colmar, au rond point de la route qui arrive de Turckheim, en face du resto de la petite vieille, fermé depuis un certains nombre d’années, sur ce qui faisait un parking assez gros en face, ils ont construit un méga magasin de lingerie, ça nous change de la petite vieille tout ça. Mais en attendant, c’est galère pour trouver un gastro sur Colmar. Sa fille avait repris, mais était aussi âgée et a dû vite se retrouver en retraite.

    Le Bonhomme avec personne devant, ça trace plutôt. A St Dié, j’ai l’idée d’aller déjà recharger le 1er lot avant de vider la palette d’emballages vides qui va à St Michel sur Meurthe. Ce 1er lot, c’est dans une scierie à Taintrux. Bon c’est du temps de midi, déjà du monde devant, dont un Aubry, et un Gefco qui roulait juste devant moi. Alors je casse une graine le temps de voir.

    Vers 13h30, tout le monde peut rentrer, moi je charge près de l’entrée, il n’y a pas grand chose à prendre soit disant, 6m, mais ça prend un certains temps avant que ça bouge. La scierie a un beau Scania, couleur bois, originale comme peinture.

    A 14h ça attaque, le cariste est bien sympa, mais il m’apprend que la commande a été rallongée, ce qui explique l’attente. C’est du kit de terrasse apparemment, pour un chantier dans une ZC à Montpellier demain journée.

    Le cariste me demande si c’est moi qui descends là bas. Je pige qu’il est le chauffeur du Scania. Petit contrôle visuel de l’ensemble, déjà je sors une petite vis d’un pneu arrière, mais c’est rien, et je découvre qu’il manque un boulon griffe(qui pince le chassis), sur les 8 qui tiennent le panier de roues de secours. Aie, et un autre se desserre à côté. Je me demande comment un boulon peut se barrer comme ça, ou alors il a coupé net. Faut je mette une sangle, pas le choix, ça branle un peu. Et je commande de suite 2 boulons griffe à Ludres. 

    A 15h et 4 sangles là dessus, je repars enfin. Un lundi pourri quoi.

    10’ plus loin, je sors déjà de la N59 pour la zi de St Michel, chez Faurecia. Personne au poste de garde, faut s’inscrire à un écran tactile, naturellement, je ne trouve pas les bonnes rubriques, on peut appeler si on y arrive pas. Le gars me dit de mettre n’importe quel fournisseur, et il me valide et la barrière s’ouvrira. Ça va quand même, à peine 10’ TTC pur larguer ces boites en plastique.  Direction le 2eme et dernier lot à prendre pour le 34 toujours à Charmes. A St Michel on est bien, car pile sur la route de Rambervillers via le col du haut du bois. Il va tout seul ce petit col, même les nombreux fond mouvant chargés au taquet d’écorces ou de plaquettes le passent presque à la régule !

    Longtemps que je ne suis pas passé là. A Rambervillers, il faut même plus une demi heure pour arriver à Charmes, surtout qu’on a arrive du bon côté.

    Il est 16h40, au loin, on voit les camions garés le long de la route, parking blindé oblige.

    Pfff, ça manquait pas de venir ici.

    Là on est mal, je compte bien 13 ou 14 camions devant.. Une heure avant de voir un gars/cariste à la fois au bureau. Je préviens Pascale de suite que à mon avis c’est pas gagné que je charge ce soir, alors le Montpellier...Ici, la machine est prévue que pour mercredi matin à Nissan. Ce qui fait dire au gars que je vois enfin au guichet que je ne chargerai que demain... ben voyons. 

    Plus qu’à attendre qu’une place se libère sur le parking pour mieux se garer. 

    Je trouve à m’occuper, comme bien sécuriser le panier de roues de secours ou faire le ménage dans les coffres. Des camions ayant fixé des ultimatums horaires se barrent, ils ont bien raison. Il y a dans le lot, le transporteur chez qui j’avais chargé lundi dernier. 

    Il y aussi un collègue alsacien géré par Gefco Rennes qui charge pour le 24, qui pareil va se retrouver planté ici. Sinon, que des roumains et polonais. Je discute un peu avec mon voisin roumain, il charge de la hongrie. A l’avant de sa semi, il a déjà de la Roumanie. Le gars ne fait que France Roumanie, avec parfois des lots en route comme là. Un week end sur 2 dehors. Bref, il n’a pas l’air triste de son sort. Du moins il ne viendrait pas bosser pour un Geodis ou le genre pour tourner dans la CEE pendant 2 mois. C’est sûr.

     

  • Photos
  • hier soir ou ce matin
    y a du lourd dans le 90
    BBS, Bucey Bread Stop
    bientôt à Dôle
    le Grand Boeuf
  • Mardi 28 Mars 2017
  •  

    Ils attaquent à 5h, mais pas pour charge, déjà il faut qu’ils dégagent les machines produites la nuit. Et hier soir, on peut pas dire qu’ils y mettent du leur, ça charge jusque 21h, mais à 20h15 ils n’ont même pas pris un dernier, ah, un vul polonais, urgence...

    Résultat, il y a encore une dizaine de camions devant moi ce matin. Je me lève quand même à 6h et embarque le sac de douche. Déjà 3 polonais font le planton au guichet expé, mais toujours personne dans le bureau. Douche finie (c’était quelque chose..), je déjeune au camion avant d’aller stresser au guichet.

    J’y vais à 6h45, 4 devant moi, dont un portugais qui charge pour Madrid. 10’ plus tard je suis enfin enregistré.. Retour en cabine pour attendre encore.

    Des gars du 90 arrivent avec des Openbox, ils rentrent déjà. Mais je m’en fous, à un moment c’est toujours comme ça, on devient impassibles.

    On finit par me faire signe de rentrer à 9h30. Je me retrouve sur le parc des machines avec les 2 90, tout ouverts en attente. 

    La mienne se charge par le côté, c’est bête, j’avais prévu la place à l’arrière au cas où ça chargeait à la grue, mais c’est jamais pareil ici.

    Je charge assez vite, certainement qu’ils sont trouvé ma machine alors qu’ils les cherchent pour d’autres.

    Le 2 compères du 90 sont bien sympa, ils m’aident à sangler. On prend le temps de discuter de leurs semi open box, idéales et possiblement demandées pour ce taf. Ils chargent pour Guipavas demain 12h...

    Je me barre enfin à 10h30, constatant que j’ai quand même grillé quelques camions là avant moi hier.

    Je reprend la 57 à Nomexy via Portieux comme d’ hab et cap au sud. Même si déjà fatigué avant de partir, c’est usant une attente de 18h.

    Gazole à la Leclerc de St Sauveur, et l’adblue, ce sera fait.

    Encore un arrêt à Bucey les Gy pour le pain, il y a de la place malgré le temps de midi.

    Mais je me barre de suite avec mon pavé de la ferme, j’aime pas squatter pour manger au camion.

    Je m’arrête avant Chaumercenne, bien posé le long des bois, par ce soleil on cherche déjà l’ombre, alors qu’il ne fait même pas 20. La blanquette riz carottes cuisinée dimanche soir par ma chérie requinque comme il faut. Je n’ai pourtant encore rien fait cette semaine.

    Comme d’hab, Lons via Parcey et N83 jusque Bourg.

    Je sonne le contact que j’ai du chantier à Montpellier pour le bois. 7h30 c’est bon, le grutier arrive à 8h. Super, c’est une grue, j’ai mis le bois devant... Bref, va falloir ouvrir le devant encore...

    Coup de fil avec le beauf, voir dans quels parages il sera ce soir. Donzère comme d’hab, demain il finit de ramasser en porteur sur l’Ardèche. J’irai plus bas.

    Pause 45 à Roussillon chez les truckers et coup de folie, je garde l’autobahn n° 7 jusqu’au bout, enfin Orange et continue l’A9. je visais le relais des sources, mais j’ai 8h35 à Nîmes Marguerites, ça va dépasser d’un poil. Bon aller je sors et vais me poser vers le CR, il y a des rues libres.

  • Photos
  • la terrasse d'affaires
    ouverture du toit par l'arrière, ça fout moins la rage
    dire que des fois on s'embête sur la N4
    oui on est au boulot là
    j'ai gagné le gros Lot au niveau paysages ce mercredi
  • Mercredi 29 Mars 2017
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    Mise en route après une bonne douche et grand crème au cr à 6h45, direction le Köln languedocien. Bon pas trop à cette heure-ci, je sors sans encombre à Montpellier est, et mon chantier se trouve face au décathlon. Mais tout est bouclé, je me pose au rond point et sonne mon contact. Il me voit, ah vous êtes en semi ! Ben oui. Pas grave, restez là, on va vider sur le rond point. Je me sers au max dans l’extérieur de la rondelle et là, c’est pas négociable, on va vider à la grue. La gymnastique habituelle de l’ouverture par l’avant, ouvrir déjà l’arrière, les côtés, et escalade devant. Un gars du chantier me file un bon coup de main en montant sur le chargement et arrive à dégrapher les anneaux des angles, les plus chiants. Grand merci à lui.

    Je l’aide ensuite en attrapant les élingues qu’il glisse sous les paquets de bois, et le déchargement ne traîne pas. C’est pour un immeuble destiné à devenir un centre d’affaires dont on ne sait quoi. Parfait quand même cette histoire, alors que ça circule pas mal sur le rond point, pas un seul coup de klaxon. Je repars de là à 8h45, avec le sourire. La suite, c’est encore cap au sud, ça roule J’appelle le contact suivant pour la clim, je lui annonce 10h, impeccable, c’est l’heure que la grue arrive. Ça fait toujours plaisir un client qui dit « impeccable »

    Impeccable aussi, on voit la chaîne Pyrénéenne et surtout le Canigou peu de temps après avoir passé Montpellier, dingue, c’est impressionnant, comme quand on voit le Mont Blanc depuis le pays Lyonnais

    Du coup on ne trouve pas le temps long et on est bien vite à la sortie Béziers pour rejoindre la vielle N9 pour arriver à Nissan. C’est à l’usine de jus de fruits.

    Je ne vois pas de grue au loin, je suis la route principale, pas la réception de verres vides. 

    Je vois un camion en attente sur le chemin, il a du carton dans la semi, bonjour bonjour, mais je ne vois toujours pas de grue. Alors re-sonnage du contact qui me dit de continuer et rentrer dans l’usine, et je le vois enfin. Par contre la grue n’est pas encore là et il faudra qu’il enlève déjà l’ancienne machine..Donc j’ai le temps d’ouvrir tout et remballer les sangles. Une fois tout finit, le chauffeur à qui j’ai dit bonjour en arrivant revient et me demande, Samu ? Oui. Moi c’est Larage. Il avait son smartphone ouvert sur une page de cdb où il a reconnu le camion qui lui disait quelque chose. Au départ il m’avait pris pour un polak, le camion étant tellement propre encore... Mais moi par contre, je ne connaissais pas du tout son camion, surtout qu’il n’est pas du tout au couleur de sa boîte. En attendant le transfert de l’ancienne machine, il m’emmène dans un réfectoire pour arroser cette rencontre devant un distributeur de café. Pas plus de 10’, c’est bientôt son tour de vider son carton, et moi ma machine. 

    Ça va tout bien, il la sorte par le haut, malgré l’air méprisant du grutier comme souvent, genre qui salue du bout de lèvres derrière ses verres fumés.  C’est toujours marrant, c’est comme ça. Et je suis vide, c’est l’essentiel. Il est 11h30, je vois un Sébastien qui est à quai et lui demande si étant ici, c’est possible de traverser Coursan, car je recharge sur le 11. D’après lui non, ça contrôle pas mal. Alors autoroute. Mais j’ai pas envie, je sors à droite direction Capestang pas une petite route qui va bien. C’est joli et c’est autorisé, ça tombe bien, car ça Minerve de raquer l’autoroute.

    Je dois déjà aller emprunter des palettes chez KN à Lézignan. J’y arrive du temps de midi, je vois un itm, je vais acheter 2 3 trucs à becqueter et vais voir à la vieille maison Alloin. Ça a l’air bouclé, il est 13h. Mais non, le portail s’ouvre, magnifique. Je tombe sur des gars du quai qui s’en vont, change d’équipe quoi. Il m’oriente vers le bureau, où ce doit être l’affrèteuse qui nous a filé le lot. Elle est bien sympa et demande si je peux me charger les palettes, car le temps que l’autre équipe reprenne, vous savez comment que c’est me dit elle. Les 2 pile s sont prêtes, c’est du rapide. Un gpr et c’est reparti. Ce doit être la femme à tout faire ici, ouvrir le portail tout ça. Faut aller charger à Limoux entre 14 et 17h. Je prends l’A61 et m’arrête au niveau de Carcassonne pour m’avaler une salade achetée y a pas une heure. J’en profite pour immortaliser la ville fortifiée, c’est joli. Sans parler des Pyrénées en face que je peux admirer depuis ce matin. Quel métier y a des jours. J’arrive à Limoux vers 14h30. C’est une grosse boutique de vin. J’ai le quai de suite, à côté d’un camion venu faire de l’embouteillage. 

    Y a 3 lots, 2 94 et un 92. Pas trop dur pour faire l’ordre de chargement.

    Une heure après c’est chargé, c’est tout bon. Livraison du 1er 94 vendredi 6h. Donc demain, vroumvroum toute la journée, repos quoi.

    Direction Toulouse à travers jusque Castelnaudary, on profite des derniers beaux paysages,  avec toujours la chaîne enneigée à gauche. C’est idyllique, on se croirait en Bavière ou en Venetie, les champs avec les Alpes au fond. Toulouse, c’est fini les beaux paysages, vaut encore mieux la banlieue de Mulhouse, plus riche en horizon avec les Vosges et la Forêt Noire. Enfin, ça ne bouchonne pas en cette fin d’aprèm ici. 

    Je reprends la natio à Caussade, comme mon voisin de département Pierre me l’a suggéré au téléphone tout à l’heure. Elle n’es pas interdite, et est roulante, et a un dénivelé guère plus prononcé que l’autoroute en la longeant, et y a des bouts de 3 voies. Bref on dirait une nationale Galicienne qui longe sa jeune voisine autovia. Le top quoi. Surtout j’ai le temps.

    Et c’est bien joli en tous cas, et peinard, très peu de camion, y a  moyen de faire de la conduite rationnelle, I-seeer et I-roller.

    Cahors, Souillac, que c’est beau. Souvenir de vacances. Je ne suis venu guère que 2 fois livrer dans le coin, années Sceta bien sûr, dont une à Sarlat avec du tabac alsacien, et l’autre plus loin à Bretenoux avec de du fil d’acier de Suède, un vrai voyage quoi, y a en gros plus ou moins 20 ans quoi.

    Je stoppe juste après Souillac justement, à la Chapelle Auzac, sur les conseils du Jean Luc Petitrenaud70 des routiers.

    Ça m’a l’air sympathique déjà rien qu’au cadre. C’est sur un tronçon plus ancien de la N20. Mais je remets le lieu, j’ai dû y venir la fois où j’avais livré à Sarlat, je ne sais pas si on passait encore sur ce tronçon. Il est 19h50 quand cette belle journée se termine.

  • Photos
  • la Chapelle Auzac, N20, j'y reviendrai
    Ayé, bientôt fini la N20
    Sologne=bois=vosgiens
    Gien am Loire
    ils sont drôles
  • Jeudi 30 Mars 2017
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    Une journée qui commence bien, forcément à une bonne adresse. Le pain beurre y est bon, comme le reste hier soir, soupe, entrée sur assiette...tout pour plaire, et le cadre.

    Démarrage à 8h20 tranquille, après avoir quand même fait le pare brise, car sinon, c’est un coup à recevoir du courrier de lecteurs mécontent à cause des moustiques encombrant les photos.

    Autoroute au sud de Brive et ça en est déjà fini de cette belle nationale. C’est vrai, très peu de rond point ou feux.

    Sortie de l’A20 à Déols pour aller au gazole à la Access. Il y a de la baguette, et pas de la mauvaise, j’en prends une, le caissier me demande si je n’en veux pas 2, non je résiste. C’est drôle ça.

    Je quitte l’A20 avant de commencer à passer à la caisse à Vierzon pour choper une départementale qui rejoint Gien via la Chapelle d’Angillon, jusqu’où c’est large tout juste. Une Mouthmouth Strasse encore. 

    En pleine forêt de Sologne, c’est bien agréable. C’est saturé de camions espagnols et portugais alors faut faire gaffe aux rétros. 

    Pascale est pessimiste pour le rechargement demain, y a rien ! 

    Cassage de graine après la Chapelle d’Angillon le long d’un champ, la salade au soleil, c’est reposant tout ça.

    Dernière ligne droite en rattrapant la N7 à Gien  après avoir enjambé la Loire, chouette encore tout ça, comme Montargis qu’on traverse légalement.

    Par contre Dordives, c’est interdit, tant pis, je passe quand même et ne prends l’A6 qu’après. Faut bien que le badge chante un petit peu.

    Juste un bref arrêt petit coin à Villabé et plus qu’à foncer à Senia, 17h, c’est le bon sens sur l’A6. Et pas de problème de place dans la rue du client. 

    Faut pas louper le réveil demain

  • Photos
  • Paris Cave
    y a du grumeau
    sur le pont de Sèvres
    N20 2éme service
    N4
  • Vendredi 31 Mars 2017
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    Bien dormi, presque aussi bien que dans le Lot, juste pour différence un méga éclairage de la rue, mais sécurisant du coup un peu le secteur.

    A 6h, je vais voir la boutique, leurs petits camions partent sans doute à l’assaut des terrasses de la capitale, je peux prendre la place, c’est à l’intérieur, y a largement la place pour tourner dedans, ouvertures des côté et c’est plié à 30, palettes reprises. 

    Je vais pas bien loin, 4 kms depuis là au suivant, à Rungis. Y a marqué 8h sur les papiers, je vais quand même voir. Déjà pas moyen d’entrer dans la rue en question, sur laquelle donnent les quais tous occupés. C’est des petits camions ravitaillant l’aéroport apparemment. 

    Je m’y faufile par une autre rue parallèle et arrive à me garer sur un parking voiture et vais voir à pied. La réception c’est bien 8h..

    J’ y retourne à 7h35, je trouve du monde et toujours autant de camions dans la rue. Le gars me dit de venir et de se mettre dans la rue aussi pour vider. C’est un peu le boxon mais ça va vite, un peu moins pour ressortir. Faut être patient.

    Direction le dernier dans le 92 à Villeneuve la Garenne. Soyons fou, j’opte pour l’itinéraire le plus court, le périf, l’extérieur.

    Une fois dessus, ça peut aller. Je le quitte quand même pour l’A3 et A86. ça ne roule pas trop mal. J’arrive à Villeneuve la Garenne bien avant 10h. ça va, c’était avant 11h surtout. Je n’ai guère mis qu’1h15 pour faire les 43 kms, c’est pas trop mauvais encore.

    Là ça vide dehors, par le côté les 16 dernières palettes.  Mais que c’est long, au compte goutte. Enfin Pascale a un peu de neuf, mais c’est pas la joie, 4,50m, où ça, dans le 91, Etampes, on retourne dans le sud quoi..Non c’est pas la joie, faut tout se retaper à l’envers...Je repars d’ici péniblement à 11h20, bien attendu 10’ les palettes euro. 

    A peine reparti que ça re-sonne du boulot, un autre 91 vient de tomber, Villebon sur Yvette. Mais c’est encore la dèche, ça ne fait que 2 mètres.

    Par où je passe, le périf, et l’extérieur toujours, ma foi c’est vert. J’aurais pu prendre aussi la D7 et visiter les hauts lieux de l’honnêteté et de l’intérêt public de hauts de Seine, Levallois, Puteaux, Neuilly, on doit même voir l’Ile de la Jatte. Mais non, les rentrées d’argent fictives ce n’est pas pour nous, alors on ne se promène pas. Sauf que la porte de St Cloud, c’est un peu long le boulevard à Boulogne pour rejoindre la 118. Et même pas moyen de se garer 3’ pour aller chercher sa baguette. Durdur. Enfin en même temps, je n’aurais pas pu également me garer pour aller chercher du fromage de Sèvre..

    Je m’en fous ça avance quand même, cette 118 mène assez vite à Villebon sur Yvette, dans la ZI de Courtaboeuf, zone très tranquille. Je trouve le client, entrée étroite, je vais voir à pied dans la cour il est midi 30 passé. Je croise un mr d’un certain âge qui me demande texto, « Que cherchez vous mon cher ami ? » je réponds que je viens charger «  reculez votre camion là, vous savez conduire? » « Et on s’occupera de vous à 13h, comme ça vous pouvez manger votre sandwich, vous avez ce qu’il faut ? » 

    Excellent le gars qui devait être le boss de la boîte, même si je n’ai pas osé lui répondre que je n’avais pas de pain. Je l’imagine patron encore paternaliste ce monsieur, en gros pas l’arriviste de nos jours aux dents qui rayent le parquet avec toute sa panoplie de mépris.  

    Il repart dans sa BM des années 80 ou 90 en me saluant.  

    Je range un peu les pal euro en attendant, car oui, je n’ai pas de pain, j’aurais dû le dire à mon cher ami, il m’aurait peut être emmener déjeuner avec lui n’est ce pas.

    A 13h, je vois du monde, et ils me chargent assez vite une espèce de filmeuse. Pas où je veux, car c’est avec un gerbeur, et ça tombe au niveau de l’essieu tracteur. Pas grave, vu qu’il n’y pas de fret. ça ne traîne pas,  à 15 je repars vers le sud, 118, 104. Arrêt à la BP tristounette, où je trouve enfin du pain. 

    Mais je ne peux pas consommer sur place, vu que le parking est blindé. Je trouve place sur la N20 mais ça remue bien. Je ne traîne pas.

    J’arrive à Etampes à 14h15, c’est une fonderie, un camion va s’en aller, je prendrai la place. Mais le cariste me dit qu’il doit faire sa pause. A 14h20, bizarre. Peut être qu’il n’a pas mangé ce midi.

    J’ai le temps d’ouvrir, et préparer quelques sangles, c’est des grosses pièces. La pause traîne en longueur. Et Pascale m’appelle, elle vient de trouver du complément. Où ça, sur le 91 ? mais Brétigny, faut remonter quoi ! Y a 7m, on les trouveras, je fins de ranger les palettes euro et faudra optimiser les pièces ici.

    Le type se repointe à 15h passé. Je lui dis pour optimiser les palettes, les tourner tout ça. Ça ne l’enchante pas...De plus, ça mets encore bien 10’ avant de démarrer, il bricole son téléphone, oreillettes en place...C’est un peu énervant. Comme le reste, je lui fais rebouger les palettes car il ne les collent pas assez. A chaque fois il doit enlever se oreillettes pour entendre ce que je lui dis.. C’est assez énervant... Bref, il se fout de ma poire, mais je ne dis rien.

     Aux papiers, à la dame des éxpé, en disant au revoir, je demande si ça ne pose pas de problème que le cariste ai des oreillettes en bossant. En expliquant qu’à la base je n’ai rien contre, mais que pour guider c’est pas l’idéal. Là gros blanc, derrière, des gars attablés en réunion entendent tout... La dame des expé ne sait plus où se mettre. A mon avis, dans les messieurs, il y a le boss. La dame me répond, ben il écoute de la musique. Je réponds que d’accord, mais que j’avais l’impression d’ennuyer le cariste déjà que la pause avait traîner en longueur.  Le monsieur, peut être le boss, me répond du bout des lèvres qu’ils vont passer le message... Merci au revoir..

    Vu la scène, il devait être en pleine réunion clientèle pour la signature du contrat du siècle...

    Tant pis, ça m’a fait du bien, 1h30 pour 5 palettes faut pas déconner..

    Je remonte donc la N20 pour pas un grand bout, on est vite à Brétigny. Du 92, ça m’aurait plus contrarié..

    C’est chez un transporteur, et c’est des célèbres fenêtres de toit de marque déposé avec un petit r dans un rond. Ça va assez vite, sympa et tout et y a même pas 7m, j’ai embêté  pour rien ce très volontaire cariste de tout à l’heure. En attendant il devrait en prendre plein les oreillettes..

    Il est 17h, c’est un jour de départ en vacances, je ne fais pas la différence avec un autre jour, ça ne roule pas plus mal que ça, juste la cuvette de Corbeil qui freine bien. Je retrouve la N4 assez vite. Il faut bien finir une semaine.. Pour rentre ce soir, c’es mort de chez mort, j’arrive à Perthes tranquille en 3h15. 

    Quelle délicieuse journée.. Basta !