FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2017 Partager sur Facebook
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  • made in germany
    circulation pourrie
    route pourrie
    bouffe pourrie
    la place du week end
  • Samedi 1 Juillet 2017
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    Je quitte la zone conforikea à 7h20. C’est encore bien vert sur l’idf, je me lance donc par la route classique de Poissy, A104, A4, A86, A15 et N184, sans aucune encombre. Mais au point route de Inter, ils disent que ça va se compliquer dans les heures à venir, que si on se décide de partir en vacances, il faut partir tout de suite, là, maintenant.

    J’arrive à Poissy vers 8h45, passage à la saisie de l’entrée, c’est pas la grande joie, normal.

    Une fois rentré, le quai prévu se libère devant moi. Pareil, le cariste est limite sympa. Bref, on n’est pas là pour se marrer. Il me demande si je reprends du vide, oui. Il fait déjà le bl, pas de temps de perdu.

    Ça vide assez vite, 9 piles. Par contre 9 piles pour 25t, ça fait lourd la pile, et à l’avant dernière, on entend un gros crac... ça y est c’est passé au travers du plancher, ç à l’arrière. Purée. Bon, le cariste dit rien et va chercher une tôle près de son bureau, la pose sur le trou, et continue. Ouf, ça fait chier, mais si il continue de vider, c’est l’essentiel. Et il recharge ensuite. Je l’attendais cette tuile depuis le temps que je fais ces trucs lourds, les forges surtout. J’espérais juste que ça tienne un mois avant une révision annuelle. C’est vraiment le côté négatif des Schmitz, même si c’est la 1ére fois que ça m’arrive, mais on connaît, c’était arrivé à mon collègue sur la sienne, alors qu’elle était presque neuve, alors on avait fait un peu renforcer, mais les vis des panneaux se desserrent à force jusqu’au jour. Il recharge complet, ma foi, recouvrant le trou, pas le choix il a déjà fait le bl. Bon, il est quand même sympa, ou c’est parce que c’est samedi, car y a des usines où c’est indiqué que si ça passe à travers, ils ne doivent plus remonter dedans. Quel tour de misère quand même. J’en repars à 9h45, via la 184 toujours, et là c’est déjà les bouchons aux feux de Eragny. A15/A86, pareil, ça freine bien, puis je fais le tour par A1, A104, pareil, méga ralentissements à chaque bifurque. C’est pénible, c’est déjà pas amusant de faite le zouave ici en semaine, mais le samedi dans ces conditions, c’est carrément minant. J’ai bien mis 45’ de plus qu’à aller pour retrouver la N4. 

    Et la N4, c’est pas l’euphorie non plus, des bagnoles du 75 traînent jusque là, alors faut voir venir les brusques changements d’allure, la grosse flotte n’aidant pas.

    Ça rend vraiment encore plus sinistre cette route le temps qu’il fait. 

    Je m’arrête à la Total de Moeurs pour du gazole et bouffer un truc. Oui, bouffer, est le terme approprié ... Je ne m’attarde pas au gasthaus, j’ai un réservoir qui est plein, et sur la 4, un réservoir plein, ça peut ne pas faire long feu, même en plein jour je suis sûr.

    C’est la dernière ligne droite pour rentrer, peu importe l’heure maintenant, je vais louper le carrousel où ma fille va participer à 16h au centre équestre. On ne m’avait pas vendu ce voyage avec ces imprévus horaires. Tu peux vider foulée, charger foulée, revider foulée....blablabla.

    J’arrive au bled à 17h, faut pas que je me gare à ma place habituelle, demain y a vide grenier, alors je décroche à l’entrée du village sur une place où d’autres routiers du villages se garent.

    Le week end commence, peu patient d’être lundi où il va falloir passer chez le carrossier, car inutile de se pointer à Trémery avec le trou au plancher, bref, où ça va courir, tour de France qui passe là bas mardi, oblige..

      

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  • merde in germany
    Carfar à Nancy Pulnoy
    repariert
    Moselle lent
  • Lundi 3 Juillet 2017
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    Ce qui est bien quand on est en panne, c’est qu’on peut partir moins tôt. 

    7h15, direction La Bresse chez le carrossier, j’y vais au culot, je ne sais pas si il a le temps ou quoi. 

    La cour n’est pas trop remplie, il a le temps, mais pas de panneau, il reçoit demain. Steeve appelle un de ses collègues, à Rambervillers, mais pareil, pas de panneau. Alors il m’en suggère un autre sur Nancy, où il a bosser avant de reprendre l‘atelier de son père.

    Je commence à descendre, sinon, j’en trouverez bien en bas, vers chez Mauffrey y en a un aussi. Bon j’appelle à Nancy, bingo, il a du panneau de 27, et peut me faire ça. Il veut juste que je lui envoie une photo pour voir l’ampleur des dégâts. C’est vrai qu’il y a une traverse et une lèvre du longeron qui ont morflé. J’attends un peu, le rappelle, c’est bon, je n’ai qu’à venir. Cool, et Nancy c’est sur la route de Trémery. Enfin c’est Pulnoy, derrière Nancy, mais c’est pas souci pour accéder, c’est bien contourné aussi l’est de Nancy. 

    J’y arrive vers 10h, le gars bien sympathique que j’ai eu au tel vient regarder de suite, et appelle un de ses ouvriers. C’est parti, on sort 2 piles d’emballages et je m’e mets en place et ouverture des 2 côtés à l’arrière, des fois qu’ils redresseraient au fen. 

    C’est derrière la fosse que c’est cassé, le 2éme panneau en partant de l’arrière. Je suggère qu’ils remplacent les 2. Le mécano n’est pas trop chaud, à cause du timing, mais je lui dis que je ne suis pas à 5’ près, qu’il suffit juste que je reparte à 18h pour pouvoir vider ce soir.  Déjà, le chef m’offre le café, en me racontant le boulot qu’ils faisaient avec Steeve le bressaud, c’était surtout du dépannge de hayon.

    Le démontage prend déjà du temps, mais comme on remplace les 2 plaques, du coup il y va à la disqueuse. Puis démontage d’une traverse, c’est boulonné, comme tout sur la Schmitz. Et desserrage de la plaque extérieure au longeron pour attraper la tôle posée sur le longeron, où son vissés les panneaux. Je découvre comment c’est fait. Le gars est vraiment sérieux, bosse bien, tranquillement, sans s’énerver ou dire des trucs du genre «  c’est de la m.... » . je lui file des petits coup de main comme je peux, il est content, ça va gagner du temps dit il. Tout est démonté à midi. Il me propose de me déposer au Cora à Essey lorsqu’il rentre chez lui, mais pas besoin, le frigo est plein, c’est lundi. Sympa. Après c’est le boss de l’atelier qui me suggère de prendre une voiture de la sté si je veux aller faire un tour. Re-sympa. J’ai une cousine, ainsi qu’un cousin qui habitent pas loin, dans un quartier pavillonnaire et paisible typique des années 80, mais le temps que je retrouve il sera 14h. J’aime bien ce côté de Nancy, qui donne sur les champs, malgré les zc qui n’en finissent pas de pousser. Maintenant il doit y avoir un feu Vert ou un truc du style sur le champ que mon tonton jardinait.

    L’ouvrier revient à 13h et c’est reparti. On redresse la tôle du longeron à grand coup de masse sur les fourches du fen, ainsi que l’autre traverser déboulonnée. C’est quand même un peu du chewing gum le merde in germany. Mais ça a cassé suite au vis qui se desserraient et que j’avais remarqué, et ça a perdu en consolidation. 

    On remonte les traverses, et on va découper le panneau, pour plus de rigidité, il décide de la mettre d’un bloc. Là faut porter à 2, c’est du lourd. Le panneau fixe, on met aussi un tôle galva neuve, de 3mm, qui sera plus costaud que la tôle alu qui partaient en dentelle sous les coups de fourches ou de rampe de quai. Ça va assez bien finalement, et le gars travaille très proprement. La tôle est soudée à 16h, un coup de mastic un peu partout entre les plaques, un dernier coup de soufflette et il me repose les emballages.

    Je vais au bureau pour avoir la note, le boss comptait l’envoyer, mais j’aime autant la récupérer et régler de suite. Rien de délirant pour 5h de boulot, correct, vraiment. Je lui dis que son ouvrier bosse bien. Il va bientôt partir en retraite, il va manquer dit il.

    Je me sauve après 16h30, presque content de ma journée passée là, ça fait plaisir de voir des gens mettre encore du coeur à l’ouvrage.

    J’achève le contournement par Lay St Christophe et retrouve l’A31 à Frouard. 

    J’arrive à Trémery 1h pus tard, ça va y a pas foule, j’ai le quai assez vite et les emballages sont sortis en même pas 30’. Mais c’est vraiment mieux que j’ai pu vider ce jour, car demain et le tour qui passe à côté de l’usine est dans toutes les conversations. Il ne reprendront les chargements qu’à 18h, bonjour les files de camions. 

    Direction le rechargement prévu depuis jeudi, henriville, après St Avold. Je vais voir, au cas où. Une petite heure pour y aller, c’est au bord de l’A4. Il est 19h15, c’est ouvert, mais pas un chat au bureau. Je chope un cariste qui fait son plein de gaz. Ils reprennent après la pause à 19h30. 

    Pas de souci, ils vont me charger, c’est des emballages défectueux. Ça bataille juste un moment, car ils ne savent pas trop c’est les quels. Bref, ça charge au compte goutte, j’ai même le temps de m’avaler une salade sur un soleil mosellan et couchant à la fois.

    Je repars à 21h40, vers Mulhouse, je ne vais pas aller loin avec l’amplitude. 

    Je sors à Sarre Union et me trouve de la place dans une petite za, à moitié interdite de stationner. Il est 22h10, ça ira comme ci.

     

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  • A35 nord sud
    Primafrio(67)
    granit strasse
    pas loin de la 44, mais calme
  • Mardi 4 Juillet 2017
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    Ca n’a gêné personne que je passe la nuit ici. Je quitte cette micro zone à 7h15, A4 toujours.

    Je m’arrête à la Total au niveau de Saverne pour la douche, mais déjà 2 personnes en liste d’attente, alors je continue. Je passe à travers, via la marchandepiscinestrasse, c’est à dire Wasselone Molsheim. Ça va quand même mieux que de se farcir les bouchons de Strasbourg du matin. 

    Je retente un arrêt lavage à la Leclerc du haut Koenigsbourg, où le parking à tout d’une annexe Primafrio. Pareil aux douches, 2 devants, mais peu d’attente car il y a le paquet de douches. Correct, 1€50 la douche, c’est peut être de la marque Repère. Et ils vendent du vrai pain. Vraiment, merci à ce bienfaiteur Michel Edouard. 

    J’arrive à Mulhouse vers 11h passé. Passage au guichet pour la suite du boulot et surtout un débriefing sur le Poissy de vendredi. Tels des politiciens, on conclut sur un « plus jamais ça » (jusque la prochaine fois).

    Je vais vider au parc du ferrage le VE6, ça ne va jamais trop mal, vide à midi, je vais charger un petit mètre en mécanique, là c’est pas pareil, je passe presque au tant de temps que pour avoir vider le complet. J’ai quand même réussi à négocier pour passer avant le changement d’équipe, et sans me mettre à quai, pour 4 bacs, franchement.

    Enfin, peu importe, la suite est à la réserve d’emballages, où ils sont de journée, donc en pause jusque 13h30. Comme ça je peux manger comme il faut. Déjà un camion était là.

    Ça reprend difficilement à 35, et ça traîne assez. Je repars à 14h30 passé, vers la destination favorite de 2017, la Normandie, 2x27. La carte de fidélité doit être bientôt remplie. Mais je ne coure pas après mon voyage gratuit. Et le retour toujours pareil aussi, le Caen du 20h30.  

    Pour tuer l’ennui, je monte encore via Colmar et le Bonhomme, avec 16t ça passe crème.

    Mais le coup de barre de l’aprèm me prend dans la montée, alors je m’arrête 30’ en haut pour siester à la fraîche. 

    On croise du bressaud qui rentre, les Rochatte et leurs blocs de granit de Senones. Ça va, ça ne fera pas trop tard.

    Pour mon  1er 27, Gisors, 2 routes, Paris et la N14 et 15, ou bien la 44 et 31. J ‘y vais par cette dernière plus provinciale car sinon ça va encore faire passer Paris à 9h du matin.

    Avec mon histoire caennaise de demain soir, faut que je redémarre le plus tard possible demain matin, vu que je ne pourrai jamais couper 9 h demain en journée. Et aussi boucler en 13h ce soir pour valider 11, alors je tente une petite zone au niveau de l’aérodrome de Sillery juste avant Reims. Il est 20h20, parfait. Déjà un Transalliance en pulvé est posé là, on bavarde un peu, il dort souvent là, jamais eu de souci.

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  • N31
    l'Arc de Trie (pas onfe..)
    BA105 Evreux
    Brionne
    Senia, dernière place
  • Mercredi 5 Juillet 2017
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    Je quitte cette petite zi en bordure de 44 à 9h passé, pas eu de souci,  hormis une attaque de hannetons vers 21h45, à la tombée de la nuit, on avait déjà remarqué ce phénomène à la maison, ça bourdonne de partout, ça fiche la trouille, puis ça repart.

    La 31 à Reims, ça faisait longtemps tient que j’étais pas passé sur cet axe exotique. 

    Qu’est ce que je me plains, je voyage. Cette route a beau être bien aménagée, on n’arrive pas à faire des moyennes du tonnerre. Enfin, c’est ça ou Paris.

    On la quitte enfin  à Beauvais pour descendre sur Gisors. Là encore, c’est assez typique, dont l’entrée à Gisors, via Trie Château et son arc.

    Le fournisseur, je le connais, fait y a 2 ou 3 semaines, ça prend quand même une 1/2h pour vider 4 malheureux petits bacs vides. Venir juste pour ça, alors qu’ils en ont en stock, bref, c’est la gestion informatique sans doute. 

    Je continue dans le Vexin peu roulant, direction Brionne, je vais passer par Vernon cette fois.

    Très joli encore, mais peu roulant. 

    Une fois la N13 à Pacy, ça va un peu mieux, les 4 h15 sonnent juste avant Evreux, alors pause en bordure de nationale le long des champs bien secs. 

    On continue dans le pénible comme la traversée d’Evreux, même avec 15t.

    J’arrive à Brionne vers 15h, ça va, ils s’occupent tout de suite de moi. Ensuite j’ai quartier libre, Pascale n’a rien comme approche pour relier Caen. Alors je commence déjà par faire du gazole er adblue à à la Access au dessus de Bernay, sur le rond point de la N13 car les 2 jauges étaient au mini, ainsi que la douche, ça commençait à ne plus être possible, la jauge de la crasse était elle, au maxi. Douche pas pire, pas mieux qu’au CR de Caen. Je repars de là tranquille un peu avant 18h.

    La N13, j’aime encore bien, y a plein de carrossiers ou marchands de vans, on voit quelques perles en PL. 

    Je m’arrête à Moult, avant Caen, n’ayant pu m’arrêter aux quelques boulangeries vues, faute de places, pour aller au Leclerc, c’est la misère. Enfin pas tant que ça, faut que j’en profite pour reprendre de la flotte, les stocks baissent. Et 2 3 autres trucs un peu estivaux comme des rillettes de thon aux olives, que je mets tout de suite au frigo.

    J’arrive à l’usine vers 19h45, à l’entrée la fille qui répond déjà difficilement bonjour, n’est pas au courant de mon chargement, elle appelle au bâtiment, et c’est bon, je peux déjà rentrer. C’est jamais pareil ici, enfin tant mieux. Je charge tout de suite les habituels pivots, du coup pas le temps de déguster mes rillettes de thon sur la tradition repère. Je me sauve à 20h30, soit l’heure officielle du rendez vous.

    C’est bon, je peux encore rouler 3 bonnes heures sans que l’amplitude ne morfle.

    A13, comme d’hab, au taquet. Sur radio Nostalgie, le soir, c’est génération 80, disons que c’est à peu près le même programme que le reste de la journée, ça s’écoute ma foi.

    A Rocancourt, l’A13 est encore fermée, ça tombe bien, je ne comptais pas m’embarquer par là pour aller roupiller. Je vise Senia. 

    Les travaux de l’A86 après Antony se passent mieux que la semaine précédente, pas un coup de frein malgré la foule de caisseux. C’est plus loin que l’A86 est barrée et qu’ils font sortir à Thiais, soit juste avant ma sortie Senia. Purée...Et les 10h sonnent. Bon ça bouchonne bien au 1er feu forcément, demi tout au 1er rond point, et j’arrive à rechoper Senia.

    Je trouve une dernière place via créneau dans une rue que j’ai déjà expérimenté, ouf, il est 23h55. Mais encore un petit ticket, 10h20 oblige.

    Mais pour oublier, il est temps de sortir du frigo les rillettes petit navire, avec une tomate, ça rafraîchira.

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  • Thur valley depuis le Bussang
    toujours les mêmes
  • Jeudi 6 Juillet 2017
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    Bien dormi, toujours ici. C’est pas les zincs qui font le plus de boucan, mais autant les frigomen en échappement libre. Enfin, j’ai été réveillé plutôt par la chaleur, vers 4h du mat, carreaux ouverts. J’ai mis le contact pour voir, 27... ma foi, mis un coup la clim, elle est là pour ça. 

    Démarrage tranquille à 9h05, ça ne paraît pas trop vilain au niveau circulation, enfin, dans la théorie. Ça a bien merdoyé au bout de l’A86, jonction avec l’A4, mais on ne peut pas se plaindre. J’arrive sur la 4 avec une moyenne de 36 à l’heure, on a connu pire. Je redescends pas la N4 car il faut éviter le dessous, la 19 est barrée une bonne partie de la journée avec le tour de France,  heureusement qu’un chauffeur normand qui chargeait pour Sochaux me l’a rappelé hier soir.

    Alors obligé de faire via N4 et de subir les envolées de certains, après collage, appels de phare, arrogance, cachés derrière un rideau au 3/4, à bord de leurs superbes machines rutilantes, pour qui le pragmatisme des aléas la route ne veut rien dire. Enfin peu importe, faut faire avec.

    Au fil des jours, on s’accoutume à la grille estivale de Inter, qui a des émissions pas trop mauvaises le matin, comme celle sur le cinéma et la musique de Laurent Delmas, ça cause plutôt films populaires, bref c’est pas du truc chiant à la Eva Bettan avec zon zeveu.

    J’arrive en 4h20 au niveau de Velaine en haye pour casser une graine en 45’, sieste de 10’ comprise. 

    Je descends via le Bussang, comme d’hab, je ne suis pas tenté par le Bonhomme dans ce sens.

    On croise les copains qui repartent pour leur 3éme ou même 4éme tour, de Moselle, d’Ardenne, de Champagne, ou de Paris, créneaux favoris des vosgiens depuis des lustres.

    J’arrive à Mulhouse après 17h, passage à l’affrétement pour retirer mon 2éme billet de la semaine, un aller retour Poissy. Parfait.

    C’est déjà juste blindé pour vider en mécanique, du Nanardo Marquès plein, et un seul quai qui fonctionne, va y avoir de l’attente.

    La pause, naturellement, bref, ça bouge pas beaucoup.

    Ah si, un Marquès ouvre ses côtés pour vider ses emballages de Mangualde. Je ferai pareil derrière, ça gagne un peu de temps, surtout qu’un Sochaux prioritaire se pointe. Je ne suis quand même qu’ à presque 20h... Y en a marre de tout ça. Je file à l’autre bout de l’usine au ferrage, enfin à son parc de vides. Le mec est speed, il va bientôt débaucher. Au moins ça ne traîne pas. Heureusement, demain faut recharger avant 15h à Poissy. Faut toujours courir, y en a marre. Il est presque 20h30, maintenant plus le choix, faut monter par l’autobahn, alors j’enquille l’A36 et la 19, moi qui me voyait quelques heures plus tôt, repasser à la maison pour faire  chauffer le barbecue en bon père de famille.

    J’achève mes heures à Malvillers, enfin, que 9h41, comme pour compenser mon 10 h20 d’hier. A Gourgeon, chez la copine à Pierre,  ça avait l’air totalement bouclé, pas un camion sur le parking. Ils ont peut être fermé à cause du passage du tour cet aprèm, comme un chômage technique quoi.

    Ici, c’est encore ouvert, je vais juste boire une binouse par politesse, enfin pas que, ça rafraîchit bien aussi. Oh et pis je me prends une assiette de crudités, ça suffira, il est tard, 22h30.

     

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  • réunion patronale
    A5
    les caisseux se cassent
    terminus
    "le Marc"
  • Vendredi 7 Juillet 2017
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    J’étais parti pour faire 9h pile, mais en sortant de la douche ce matin, je suis tombé au bar avec le copain du 73, alors tournée de café, bref, j’ai débordé de 5’. 

    C’est bien, avec le passage du tour, les chaussées sont bien refaites, c’est du billard la 19.

    Je vais au gazole à la IDS de Langres, histoire d’utiliser un peu la carte, il ne faut pas insulter l’avenir.

    Et j’enquille l’A5 tout du long. C’est long, mais ça trace, je le dis à chaque fois.

    J’arrive au bout de l’A5, au péage vers 11h20, au moins, on ne prend pas l’autoroute pour d’Eprunes..

    Après, ça se complique, disons que ça freine bien à chaque croisement de la 104. Je stoppe à 4h10, juste avant la 118 à l’aire de Beauvert, pour casser la graine, 30’ maxi.

    La 118 roule bien, du moins dans mon sens, qui va vers le nord..

    Ça continue comme ça au vert tout du long, A12 A13, traversée de Poissy, j’arrive à l’usine vers 13h30, parfait

    Sauf qus où je vide, au bout de l’usine, y a un peu de peuple, des gars qui vident de l’emballage et reprennent de la pièce. J’appelle quand même Pascale, car je suis un peu loin à pied pour aller signaler où je recharge que je serai à la bourre.

    15h15, sans problème. Bon, en même temps, je suis confiant , le type de l’atelier où je vais aller est assez sympa.

    En attendant, une bonne nouvelle, 14h les résultats viennent de tomber, ma fille a eu son BTS banque. Bon, y a a encore des années à faire derrière. Et peut être un jour j’aurai un prêt à taux zéro pour un Fh16.750... Non, c’est pas de ça que je rêve en fait, ce serait plutôt une année de trésorerie gratuite pour pouvoir me promener partout en Europe sans avoir à se soucier des prix de transport.. 

    Fin du rêve,  à 15h20, je me pointe à l’atelier, pas de souci, on charge les emballages réparés, à 45 je me sauve, après avoir reçu des encouragements pour la grande traversée qui m’attend.

    J’y vais par le nord, ça freine déjà bien à Conflans, juste une zone de travaux. 

    Après ça va, même les feux de Eragny. La Croix verte, ça freine bien au rond point, mais là encore normal, un camion est en carafe à l’entrée du rond point. 

    Plus loin, malgré la vive allure qui reprend, je m’aperçois en regardant le paysages à droite, qui donne sur des champs, que tout au fond, on distingue bien Montmartre, des tours, la tour Eiffel et la défense, impressionnant, j’avais jamais fait gaffe. 

    On passe Mesnil Amelot presque à la régule, c’est après que ça bloque bien, à Claye Souilly. 

    Alors je retrouve la 104 qui est presque verte, et la route de Pontcarré, où ça bouchonne bien aux feux avant la 4. Je la retrouve après 2h40 de volant depuis Poissy. Ma foi c’est comme ça, on y va calmement, et puis ça passe et c’est tout, ça sert à rien de s’énerver, restons courtois.

    C’est parfait, j’ai juste assez pour rejoindre le relais de Beauvais avec 8h54.

    Sur le fond du parking, un camion ne m’est pas inconnu, un vieux Volvo Fh12.460 phase 2, la maison Steff. 5’ après, je vois son conducteur revenir, c’est le Marc, le boss. Zut, il redémarre après 9h de pause ici, il rentre de Poissy, où il a vidé ce matin aux aurores, une mission Gefco Special depuis Sochaux. Le Fh de 15 ans, leur tout 1er en boitoto, avec 1420000kms et la semi derrière de 20 ans au moins ont assuré la mission. Sacré Marc, tout sourire, il peut.

    Ce copain là m’a appris plein de chose sur le matos pour le fret automobile quand on était jeune, les hauteurs, les rails coiffants, les sellettes basses, les pneus de 60... 

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  • Baden Breizh liner
    on voit pas les trous mais c'est la N4
    le Volvo du jour
  • Samedi 8 Juillet 2017
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    Bien mangé, avec un allemand de Bodensee, (la région de Constance). Il monte à Brest livrer un tracteur agricole, mais avant, livre un porteur Scania pour carrosser chez Chereau à Avranches. Puis une fois tout ça livré, la semaine prochaine, il rechargera chez Claas au Mans pour la Serbie,  mais repassera chez lui le week end d’après avant d’y descendre, la Claas quoi. Et il fait un peu la Turquie aussi.

    Décollage à 4h20. Les trous de la N4 maintiennent éveillé. Ce serait bien que le tour passe un jour ici, histoire de retrouver un peu du billard. Mais bof, le Tour de France sur la N4, c’est le prestige de tout un pays qui en prendrait un coup

    Il est tôt à Nancy, à peine 7h, je vais voir chez Volvo à Ludres, où des bricoles de Schmitz m’attendent encore. L’atelier est ouvert, mais pas le magasin. Faut que je revienne vers 7h30 8h. Alors je fais un saut à côté, au lavage. Pareil, cour ouverte, mais personne. Juste un camion déjà sous les rouleaux, un LPP. On attend 8h, toujours rien. Mon collègue m’avait dit que normalement il y avait un mot pour dire si c’était fermé le samedi, là rien d’écrit.

    Je potasse un récit qui se passe du côté de Bastad pour m’occuper intelligemment, puis je papote avec le chauffeur LPP, il n’a pas un mauvais boulot, en location pour un industrielle de l’eau de source, il fait de l’inter source, ou de la distri. Un peu comme Titi63 je pense. Il a un bouquin avec toutes les usines du groupe, avec les adresses, horaires, restos à proximité. Le gars a l’air content de son job. 

    Bon, à 8h40, on abandonne l’idée d’attendre éternellement que ça veuille bien ouvrir. Ils nous enquiquinent ces stations de lavage, pour une fois que j’étais décidé. Tant pis. Et je ne suis pas du tout branché par le lavage par moi même, par 30 degrés, le produit qui sèche et tout, c’est l’enfer.

    Alors je retourne chez Volvo récupérer mes boulons et en même temps de la filtration pour bientôt le 10éme entretien. Un cap proche.

    Je file sur les Vosges, m’arrête à St Amé chez Pascal pour récupérer ses extincteurs, car y visite ce matin. Je suis limite à la bourre, le gars vient à 11h. Déjà qu’il est bien sympa de se déplacer encore le samedi.

    Sinon, sérieusement, j’espère sortir un peu de ce circuit la semaine prochaine. En attendant, c’est le week end !

      

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  • Juju42 en ballade
    giboulées de juillet
    travaux Reims la neuvillette
  • Lundi 10 Juillet 2017
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    Bien décidé et prêt à partir à 7h, en mettant la carte, le chrono affiche 44h25 de pause. Ah oui, la pause week end, elle n’était pas bonne la semaine précédente, alors avant le rattrapage, il faut en faire une complète, c’est vrai. Alors, j’attends 35.

    Je raccroche, repose l’extincteur de la semi et file via Oderen, vu qu’il pleut, les épingles passeront en ripant un peu moins.

    Comme d’hab, la météo s’améliore en descendant sur la plaine. Et comme d’hab aussi, ça bouchonne en montant sur l’A36 à Mulhouse. Depuis le pont de l’échangeur, je vois passer une semi de la maison IVF, Allemagne Suisse, mais avec un Volvo devant. C’est le père Juju qui joue au Swedish Warrior  cette semaine.

    SMS, et c’est parti pour le faire sortir à mon qg Mulhousien. Je lui fais faire un bref tour du propriétaire de la maison bleue, et il repart déjà. Sympa d’avoir pris le temps de sortir, bon, faut dire, il avait un peu d’avance, régule de camion suédois oblige ! 

    Il a pu découvrir en exclu ma prise de la mission du jour, mais n’a pas vu Pascale qui est absente.

    Ce sera du 02 à charger à Illzach, rdv à 10h, il est déjà 9h passé, et je n’ai pas encore vidé..

    Je file à la réserve d’emballages dans l’usine, ce n’est pas de l’extrêmement rapide ce matin, du monde. J’en sors à 10h35. A Illzach, chez le transporteur à 10h50, je me pointe sans trop de glorioles, mais en même temps, suis prêt avec une éventuelle répartie en cas de réflexion, la dernière fois, j’avais été à l’heure et y avais passé 4h.. Tout va bien, le ton ne monte pas, le rdv, c’était 11h. Donc à quai tout de suite, et ça charge le complet de cahiers en une petite heure. 

    Destination Gauchy, rdv demain 10h, encore. 

    Bon, y a le temps, je vais faire une 3h à la maison, y avait longtemps.

    Dommage, on retrouve la flotte dans la vallée, et sur le massif, ce sera mort pour la tondeuse.

    Mais pas pour la sieste..

    Bref, 3h, c’est un peu court. J’emmène ma fille au centre équestre en repartant, vraiment pas un temps à faire les 12 bornes en vélo. 

    A Nancy, ça roule presque au pas sous une forme de déluge passager. 

    Arrêt à Pagny pour mettre un peu de gazole, 15’.

    Je roule tranquille, me cale à 82, là ça double sans hésitations, c’est moins stressant que de se faire coller, et la conso diminue à vue d’oeil.

    A Reims, la sortie la Neuvillette est barrée, alors je sors avant, via Colbert et retrouve le rond point de la Neuvillette de la sortie. Gros travaux nocturnes en route à cet endroit. Je casse la graine juste après sur le début de la 44, pour faire les 30’.

    De là, je ne vais pas bien aller loin, pas grave si je ne pousse pas jusqu’au client, vu la suite du programme demain qui sera assez light en kil.

    Alors je trouve une place dans une zi de Laon, il est 22h35, et j’ai quand même conduit 8h58 aujourd’hui.

     

  • Photos
  • Braine
    Compound city
    Valmy
    à vos souhaits
    d'Allemagne, comme chantait Patricia
  • Mardi 11 Juillet 2017
  •  

    Je quitte cette zi à 8h, 44 de nouveau, je suis encore en avance.

    J’arrive à 9h à Gauchy dans un gros de dépôt de papier, galère un peu pour trouver le bon quai mais m’y mets à 9h30. Vide à 10h, je file au sud, sur Soissons via Tergnier, pour aller recharger à Braine. Je n’avais pas souvenir d’avoir traverser ce bled, toujours vu contourné je crois. C’est pas bien large. C’est une laiterie à la sortie direction Fismes. J’avais rdv à 11h30, il est 25, quai de suite.

    Je charge 2 clients, et oui, c’est pas toujours des complets, pour le 57. Le compteur kilométrique ne va pas trop se fatiguer encore.

    Je me sauve une bonne heure plus tard, rdv demain à 9h au magasin Record à Grosbliederstroff, j’ai réussi à l’écrire, puis Cora Forbach ensuite. Là c’est moi qui ne vais pas être fatigué.

    Retour sur Reims via la 31, et un petit de bout de 44 avant de suivre Verdun via Suippes, Ste Menehould. Pause juste avant Valmy célèbre pour sa bataille et son moulin. Une bonne sieste après le casse dalle, ça fait du bien, je baille depuis ce matin. C’est dingue, j’ai souvent remarqué que moins on en fait et plus on se traîne. C’est le cas aujourd’hui, et pour la semaine sans doute. Bref j’y passe 1h.

    A4 obligatoire à Ste Menehould, et là encore, c’est très endormant. 

    Une douche à l’aire de Metz St Privat. C’est vaste les sanitaires, je ne sais combien il y a de douches. Correct mais sans plus, enfin c’est sans doute surtout dû au client précédent qui n’a pas jugé utile d’utiliser un coup la raclette avant son départ. C’est là qu’on se dit qu’on pourrait remettre un prix Nobel à l’inventeur des tongs.

    Je garde l’A4 jusque St Avold, puis suit Forbach où j’aperçois mon 2eme client de demain, le Cora. 

    Je file au 1er, à Grosbliederstroff, à ne pas confondre avec la version miniature, Kleinblittersdorf, de l’autre côté de la Sarre.

    Pas dur à trouver mon magasin, le long de la route qui va à Sarreguemines. Je suis posé sur un parking dédié aux pl devant la réception, il est 18h20, pour un rdv à 9h demain, il s’agit d’un vrai Record.

    Juste au bord de la Sarre, c’est bucolique.

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  • Valmy
    Liner city
    St Etienne du Rouvray, vert
    c'est beau le soir
  • Mercredi 12 Juillet 2017
  •  

    C’est malheureux de faire une méga coupure, et d’avoir très mal dormi, des moustiques se sont invités. La proximité de la Sarre en fait. Et ce devait être des moustiques allemands, ils se sont pointés vers 5h du mat, des matinaux quoi.

    Alors du coup, je galère presque à devoir me lever à 7h. Flûte.

    Bon, je suis prêt à 8h15 et vais sonner à la réception et j’ai le quai tout de suite. Il y a je ne sais combien de quais, c’est rare les magasins avec autant de quais.

    On ne se vide pas, tout bien, tranquille. Le type a un accent pas possible.

    J’ai mon taf à suivre pendant le déchargement, je rechargerai à henriville, pas loin d’ici, pour le 76. J’avais compris du Nord en début de semaine, mais c’est de la Normandie, ça s’écrit presque pareil. Enfin, ça fera un peu de kil finalement, et c’est aussi bien. Surtout que d’après André, je risque de rentrer à vide. C’est cool ça alors.

    Mais avant, je vais vider le reste du lait au Cora de Forbach. Là, gros magasin aussi, mais pas de quai, ça vide par les côtés. Pas grave, mais c’est la 1ere fois que je vide une grande surface de cette manière.

    20’ pour aller à henriville, un peu d’attente pour se mettre à quai, et ensuite aussi. La douche, y a le tuyau, mais sans le pommeau, alors bof. 

    C’est de la pièce emboutie en carton sur palettes, à destination d’une usine d’Amérique latine.

    C’est chargé à midi, y a 18t quand même.

    Je passe Metz, et m’arrête encore à l’aire de St Privat pour casser la graine avec une rustiguette achetée sur place.  

    Je prendrais bien la douche, mais ça va arrive à 45’, et faudra que je refasse encore 45 plus loin, alors tant pis.

    En plus de 20 ans de route, je n’ai jamais tant pris l’A4 que depuis 2 mois.

    Je la quitte à Ste Menehould et vais comme hier via Valmy, Suippes.

    A Reims, j’irais bien cr, mais ça fait encore trop tôt, et la suite ne passera pas en 4h30, quel métier compliqué.

    J’enquille la 31, tel un habitué. Mais j’ai quand même du mal à m’habituer à ses nombreux trous, ça commence à Fismes. Au moins, on met le turbo au repos.

    Un peu avant Compiègne, je vois une Access et mets un peu de gazole, et fais 30’ un poil plus loin, dans le bois juste avant le contournement de Compiègne. Là encore, le refuge est bien défoncé, la mécanique souffre en y arrivant ou repartant, même tout doucement.

    La suite est peu meilleure, aménagée, jusque après Beauvais. 

    Après c’est reparti, ça secoue, des ronds points tordus, bref, ça n’avance pas vite. Ils recausent de l’écotaxe, oui pourquoi pas, si ça pourrait permettre de faire quelque chose pour ces tristounets axes secondaires bien malades.

    C’est le soulagement en arrivant à Darnetal, dernier bled avant Rouen.

    Le boulevard de St Etienne du Rouvray passe à la régule, il est 20h passé.

    Je m’arrête à l’aire de Bosgouet, une Shell, pour aller faire un tour à la douche, mieux vaut tard que jamais. Je ne m’y éternise pas, car l’eau est glaciale et je suis mal garé.

    De retour en cabine, en étendant la serviette, je constate que 3 ou 4 moustiques trônent au plafond. Ils attendent impatiemment la fin de journée et l’extinction des feux. Ça ne va pas se passer comme ça, j’engage une bataille avec la soufflette, portières ouvertes, j’arrive peut être à en chasser 1 ou 2.

    Malgré tout, je repars tranquille pour passer le pont de Tancarville, très calme aussi, ça change de la journée. C’est pas hamburg ou Anvers ici, ça ne roule pas jour et nuit.

    J’arrive à St Vigor, au « PLIP ». Il est 22h15, c’est fermé mais y a des camions dedans qui dorment. Je demande au gardien, il me répond que pour ça il faut rentrer avant 20h.

    Pas grave, je vais me poser dans une rue derrière. 

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  • 3h validée, à quai!
    j'aurai bientôt mon 11éme passage gratuit
    Rouen
    la pub de la 31
    Leader city
  • Jeudi 13 Juillet 2017
  •  

    Bien dormi cette fois, pas embêté. Bon, peut être qu’ici, les moustiques sont souvent en grève..

    Mis en route à 7h30, 3’ après je suis au PLIP. Déjà pas évident de se garer. 

    La file au guichet, la dame dit que c’est à cause du jour férié, il y a le double de camions aujourd’hui. Ça promet. Ça se confirme quand vient mon tour, je ne suis pas prévu.. André m’avait dit 9h, bref, normal. Elle prend mon 06 pour faire signe si un trou dans le matin.  

    J’appelle André à 8h15, ben oui, on t’a annoncé pourtant...

    Bon attente et puis c’est tout.

    J’allume le pc et fini de faire un peu de tri de photos, le temps passe toujours vite comme ça, surtout que là je remonte des photos de plus de 3 ans.

    Au bout de 3h, mon 06 n’a pas sonné. Je retourne au guichet. Attendez là !

    J’ai quand même un quai à 11h. On avance. Oui mais là c’est la pause..

    Vide à midi, je sonne à Mulhouse, « rentres comme ça ». Cool.

    Et avec mon tel de fortune, je n’ai pas la bourse de fret. Ça m’enquiquine, je passe peut être à côté d’un 92 ou 93 pour le 68.. Bon aller on rentre et puis c’est tout. Sur Paris, ce n’est pas plus rouge qu’un autre jour, malgré l’arrivée de Air Trump One. Juste la 118 comme d’ hab.

    Aller, je vais rentrer via la 31, c’est lent, mais moins risqué, mon amplitude a déjà morflé ce matin.

    Rouen et les feux de St Etienne du Rouvray passe assez bien. Par contre, je zieute partout autour, pas un Marie Blachère dans les parages de toute la zone. 

    Tant pis, j’enquille la 31 à Darnétal et c’est parti pour rejoindre la Champagne. A vide, elle ne va pas trop mal finalement. Mais pas de boulangerie, juste loupé un distributeur de pain dans un bled. Pas grave, acheter son pain à l’automate, c’est pas très glamour quand même. 

    La 31, c’est bien, car y a de la pub murale à mitrailler, et souvent en meilleure état que la chaussée.

    Beauvais, le bout d’A16, Clermont, Compiègne, rien de rien, et c’est déjà la 2x2, la misère.

    Il faut arriver au bled où j’ai mis du gazole hier, à la frontière du 60/02 pour enfin voir une boulangerie en me garant facile, pendant un bouchon dans le bled.

    C’est bientôt l’ heure du goûter en fait. 

    Du temps que j’y suis, je pour mes 4h30 jusque Fismes, et casse enfin la graine en 30’.

    Une fois ici, c’est presque jouable de rentrer en 4h30, mais pour ça faut mettre le turbo..

    Ça bouchonne un peu à l’arrivée sur Reims, et à sa sortie vers Chalon sur la 44, et à presque tous les rond points ensuite.

    Mais à vide, on grappille quelques minutes par ci par là, comme dans la côte de Ligny.

    Finalement, j’arrive à mon bled en 4h19, alors dans mon élan je continue et file me garer dans mon trou Couhenet, en 4h29, comme ça le plus dur est fait si jamais demain j’ai la motivation pour laver un coup. Ce serait lavage national !

    Bilan du jour, 649 kms pour 9h01, elle ne va pas si mal cette vielle N31.

    Bon feux d'artifice quand même!

     

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  • Oderen à la fraîche
    by Tibo
    Oderen avant la sieste
    autant utiliser le matériel qui dort
    60, tranquille
  • Lundi 17 Juillet 2017
  •  

    Départ tranquille à 7h45 de Cornimont. Peu importe l’heure, la sortie se fait en marche avant, donc sans stress. Et je suis vide, donc descente tranquille via Oderen sur Mulhouse. Du fret m’attend là bas, comme prévu jeudi. La vallée de Thann est bien verte, tout comme la zone de travaux mulhousiens.

    Je vais déjà au gazole et adblue à Illzach, ce sera fait.

    Passage à l’affrètement, pour la suite des opérations. Pascale est revenue. Je papote vacances avec un chauffeur de Vendeuvre sur Barse, Dominique, qui vient ici tous les jours, et que je vois de temps en temps. Il me dit que c’est ses dernières vacances avant les grandes l’an prochain. Je lui dis à bon, t’as 57, 58 ans?  62, me répond t’il. Ah la boulette, mais dans le bon sens, il ne les fait pas en tous cas. Et surtout il est sympa. Il décroche raccroche tous les jours une semi arrivant de rp juste en face du dépôt Gamba.

    J’ai le boulot, une bobine dans l’usine, et une autre bricole, et du papier à quai, avec 2 palettes euro justement caler pour la bricole, un moteur sur un présentoir à roulettes. Le tout pour un tiercé comme je l’aime, 77, 94 et 92.

    Je commence donc par le quai pour coller le papier aux fesses de la semi. Ça va vite, mais c’est l’horaire où se pointe le père Tibo qui vient de vider dans l’usine et qui vient quémander du fret, donc enfin pour une fois on passe à la machine à café.

    Je rentre à l’usine vers 11h, là encore je vois un voisin bressaud, vu que c’est la pause, y a le temps de papoter encore un peu.

    Je vais au moteur en 1er, c’est près de la forge, je trouve tout de suite quelqu’un au courant, dingue. Juste ils n’ont pas de fen, on en trouve un en forge.  C’est pour la Garenne Colombes, j’ai comme adresse, le 3e étage... Auront ils un fen... Au pire, la rue des Caboeufs n’est plus si loin une fois là bas.  Ça va pile poil entre les palettes euro en long, 2 sangles là dessus, contre le tablier, ça ne devrait pas bouger.

    Je vais aux bobines, il est midi, pas un chat, on la pose tout devant, 15’, tout sanglé.

    Le papier se vide à rdv 9h30 demain à Combs la ville, il n’y a plus qu’à passer à la maison pour valider une 3h, comme j’aime bien. 

    Retour via Oderen, y a pas trop lourd, je pose les roues sur la place de mon bled à 14h.

    Ça va tondre un peu, comme ça c’est bien, ça m’aura éviter de l’avoir eu à faire ce dernier long week end, et d’être tranquille avec ça le prochain. C ‘est cool de faire de la rp finalement.

    Et ça me permet de faire de la place à la maison, au grenier, j’ai ressorti et dépoussiéré mon vieux guide atlas de l’Ile de France de marque Ponchet, acheté dans les années Sceta, et qui n’avait jamais dû suivre les déménagements depuis le Fh12 ex Transak, ayant à cette époque la prétention de ne pas souvent aller dans cette région, je ne jugeait plus utile, l’encombrement des coffres avec cet ouvrage. Je ne peux plus en dire autant aujourd’hui. Ne jamais rien jeter..

    Bref, je n’ai pas vu passer les 3h et dois repartir après une DGV (douche à grande vitesse) à 17h pétantes.

    Ça roule encore assez bien, Nancy, tout ça. La N4, ma foi, c’est la N4, où c’est toujours dur de mettre tout le monde d’accord. Des 3t5 polonais roulent bizarrement, un depuis Toul n’avance pas vite aux moindres faux plats, mais redouble dés qu’il peut. Et après Vitry, sur la 2 voies, un autre roule à 60, pas plus. Il fini pas se garer, il doit avoir un souci. 

    Je fais la pause à la sortie Vaudoy, sous le gge merco pour casser la graine.

    De là, en même pas 45’, je file à Réau, au cr pour me trouver de la place sans stresser. Il est 22h50, suis presque au 1er client. 

  • Photos
  • Bonheim Hafen
    pas trop la zone ici
    le y dans le bon sens
    je suis paumé comlet
    ouf
  • Mardi 18 Juillet 2017
  •  

    Décollage après la douche à 8h30. 20’ à peine pour rejoindre la base Monop’ à Combs la Ville. Peu de monde, j’ai un quai de suite, chouette. Mais ça ne bouge pas vite. Rdv à 9h30, on ne peut rien dire. 

    J’en repars enfin à 10h, avec 16 pal euro.

    Enfin, comme ça la circulation aura peut être un peu verdit pendant ce temps. Direction Bonneuil sur Marne, son port, via la 19, ça ne va pas trop mal, j’y arrive en 35’. Grosse boîte à féraille, pesée, parking, bureau, déchargement, tour de la boutique, re-pesée, re-parking, re-bureau.. Bref, mine de rien, plus d’1h pour vider le bobineau de 7t3.

    Des années que je n’était pas venu dans les parages, au moins 20 ans, c’était avec des pavés de granit de la Bresse, affrété part la maison Rochatte,  pour une place ou avenue parisienne, et on déchargeait aux services techniques ici.

    La suite, le 92, Garenne la Colombe. D’ici, autant faire l’A86 par le nord est. Créteil, pas de souci, c’est plus haut, Rosny tout ça, que ça freine bien comme il faut, comme tout le temps quoi. Après ça va à peu près jusque la sortie Colombes. Ensuite c’est du boulevard qui descend sur la garenne, et la Défense. J’avais bien un no de magasin mais pas d’adresse précise, alors trouvé une rue sur ggle.

    J’y arrive sans trop d’encombre, il y a bien un gros bâtiment, c’est presque une usine, mais à la porte d’entrée, le gardien me fait des grands signes de ne surtout pas rentrer.. Je vais voir à pinces et il m’explique que c’est dans la rue derrière pour les livraisons. Ah ouf.

    A part que la rue derrière est en y avec celle où je suis, donc ça ne tourne pas, alors demi tour plus loin, ça va tout bien, peu de monde.

    A la bonne entrée à 13h, le gardien m’indique la réception générale, et on me vide assez vite le moteur sur son présentoir. Je repars peu de temps après, et ne cherche pas trop à comprendre, repars vers le y, et refait un demi tour comme tout à l’ heure pour repartir par le même boulevard, pas téméraire... 

    Faut aller recharger le 1er dans le 95, à Marines. A15, et ouf on se dirige un peu vers du calme. Je casse une graine en 30’ à la station avant Cergy. Cergy Pontoise où est bien indiqué Marines. C’est chez un gros fournisseur auto qui a changé de nom récemment. Je reprends de emballages vides,  hs vu l’aspect général. Ça va vite, faut juste sangler un peu car ça ne tient pas trop debout. Je repars de là à presque 15h30 pour aller compléter à Epernon dans le 28. 

    Que faire, quelle route prendre. Je décide tout droit, via Meulan, Rambouillet. Ça c’était sur le papier, dans la théorie. D’abord les bleds du Vexin sont bien jolis mais chiants à traverser.

    Traversée de la Seine entre Porcheville et Epône puis toujours direction Rambouillet ; Un bled est interdit, Beynes, je suis honnêtement et bêtement une déviation pl qui fini aux oubliettes. Je me retrouve sur la direction de Plaisir, mais en attendant, ça n’en n’est pas une partie. Je paresiste à vouloir rejoindre Rambouillet via la D191, mais je me paume à Jouars, le long de la N12, et me retrouve dans des bleds improbables comme le Tremblay sur Mauldre. 

    Bref, j’arrive à 17h30 passé à Epernon, bled que je galère toujours à rejoindre quelque soit le côté par où j’arrive. Plus de 2h pour faire 100 bornes. Enfin ça colle avec la journée, j’en suis à 250kms depuis ce matin 8h30. Je suis carrément excédé. 

    J’ai le quais de suite, ben oui, à l’ heure là y a plus un camion. C’est juste assez long comme d’ hab, y a du détail, du Ottmarsheim et une multitude de clients en Roumanie et Turquie à déposer à Mulhouse.

    J’en repars à 19h30, on va peut être se mettre enfin à rouler un peu aujourd’hui. N10, A10 à St Arnoult. Arrêt à la mega aire de Limours, aux pompes, pour du pain, mais plus rien, même pas de mie. Purée, la dèche cette journée. Je veux bien beaucoup de choses, piétiner toute la journée, tout ça, mais ne pas avoir ma baguette quand je ne sais pas encore où je vais atterrir. J’enquille la 104, et m’arrête aussitôt la tristounette BP, et là, sauvé, je trouve mon bonheur qui sort d’une fournée en plus. Merci la tristounette BP.

    Vu l’heure, ça circule bien, encore heureux. J’essaies de calculer où mes heures, 3 ou 4, peuvent me mener, sur la N4, ça pourrait faire du Perthes, mais à l’ heure qu’il sera, je ne trouverai jamais de place, et les ZI, ce n’est pas le fort de la N4. Et pas envie de dormir ras la chaussée,  comme il y en avait à la sortie de la BP. 

    Alors j’opte pour la 19, sur Troyes je trouverai plus à garer. 

    Guignes, Nangis, tout ça, ça roule pas mal, juste les feux casse pieds, qui se déclenchent alors qu’il n’y a pas un chat.

    Un Daf colle un peu derrière, je lève le pied et coup de cligno pour qu’il double, c’est aussi bien comme ça. C’est un frigo du 27.

    Je finis tranquille à la zi de Lavaux à Troyes nord, le long de chez Volvo. Il est 22h50, 9h02 à la pointeuse. Je me gare derrière le frigo qui m’avait doublé tout à l’ heure. On tape la causette, le chauffeur me dit que son camion monte à 91, je ne peux pas en dire autant avec mes pneus retaillés au bout du bout.  C’est un retraité du 90 qui roule seulement l’été pour cette boîte du 27. Il vide dans la zone demain matin. 

    Ça fait du bien quand ça se termine...

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  • Lure, ça y est
    le Pont d'Aspach
    plus qu'à en refaire autant , si possible
    où les Bonhommes Pass
    Fraize, un vrai parking pour les mille pattes
  • Mercredi 19 Juillet 2017
  •  

    7h50, je décolle, alors que le garage ouvre à côté, pas eu besoin d’un coup de pinces, enfin, j’ai même pas mis la clim  hier soir, il faisait chaud mais pas lourd, supportable.

    Autoroute tout de suite, et arrêt à l’aire de Troyes le plessis pour une douche, 20’ pas plus.

    Arrêt plus bref plus loin sur la 19, à Fayl Billot, pour le s’occuper du repas de midi, un pâté fera l’affaire.

    J’arrive à Burnhaupt, le haut ou le bas, je ne sais plus, bref, le pont d’Aspach quoi, il est 12h30. Les parkings des 2 gastros sont bien remplis, peu importe, je vais chez mon client juste en face. Il est loin le temps où je prenais le temps de venir manger ici le midi. C’est pas grave, on n’en meurt pas. Le fournisseur bosse du temps de midi, en équipe quoi, peu de temps pour sortir les 4 piles d’emballages un peu pourris, tant mieux.

    Je sors de l’usine, et me pose dans la za pour casser la figure à mon pâté du 52, après l’avoir torturer 2’ au micro ondes. Avec une tomate en vinaigrette bien fraîche, on est très bien. Tout ça en 30’.

    Je file à la suite à Ottmarsheim, chez Geodis, y a 3mètres à sortir, ça traîne pas non plus.

    En repartant sur Mulhouse, avant la sortie Peugeot, le compteur franchit les 500000kms. Déjà, alors que j’ai l’impression de ne plus tant rouler qu’avant.

    Je me pointe à Gefco à 14h30, amène tout de suite le gros paquet de bl à destination de la Roumanie et de la Turquie à la fille du groupage pour qu’elle fasse la liste de déchargement. En attendant je vais à quelques guichets voisins voir Pascale, bonne nouvelle, on recharge tout ici, 3 lots de papier, du 95 au 59, avec le billet retour dans le 62, que vendredi matin sans doute.

    Je me mets à quai, alors que Tophe me sonne, il sort de l’usine, et va recharger ailleurs, alors pas trop le temps de passer ici vite fait. C’est malheureux, pour une fois que je ne vais pas dans l’usine.

    Une fois vide, il faut quand même que je change de quai, le papier est au fond.

     Je ne connais aucun de ces 3 clients, je sais juste que j’ai rdv au 1er à Bruyères sur Oise à 8 h demain et que je n’y serai sans doute pas vu l’ heure qui tourne.

    Je repars d’ici à 16h, les Vosges via Colmar et le Bonhomme, à cette heure là c’est mieux.

    Je m’arrête vite fait de l’autre côté, à fraize, où il y a une beau parking PL, pour aller racheter de la flotte au Carouf Market juste en face. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de shopping dans cette enseigne, ça rappelle les années Lauterbourg, où c’était bien pratique aussi.

    Là je me suis fait plaisir, un peu de tout, de la Salvetat orange, de la Carola citron et même de la Cristaline. Je devrais pouvoir finir la semaine avec tout ça.

    Je finis mes heures, tranquille sur la 4 jusque Perthes. Il est 20h30. Je saute dans la 19 de navette avec mon sac de douche pour traverser la 2x2.

      

     

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  • Fismes et ses grands hommes
    Lille, déjà le plat pays
    Frétin, enfin Lesquin
    yes ça charge
    N44
  • Jeudi 20 Juillet 2017
  •  

    Démarrage à 5h30 après un dej vite fait en cabine, pas le temps de traverser avec la navette, et c’est pas l’ heure non plus pour traverser à pinces. Ça a bien pété cette nuit, et bien plu, mais la température n’est pas encore trop redescendue, 21.

    J’ai étudié l’itinéraire hier soir pour aller à Bruyères sur Oise. Kifkif par N4 et 104 ou bien Reims, Soissons, Senlis. Je passe par ce dernier choix car je serais dans le plus épais à l’est de Paris.

    Je veux aller mettre du gazole à la Access de St Martin sur le Pré, c’est bizarre, personne aux pompes pl, mais 2 camions aux voitures.  Les pompes pl sont hors service. Pfff. Bon je repars, pas trop le temps d’attendre, je ne suis pas encore dans le rouge.

    Reims, l’A344 passe tout bien, il est tôt, et j’enquille mon nouvel axe du moment, la N31 avec la bonne ville de Fismes, ville natale de Albert Uderzo

    Par contre plus loin, ça bouchonne bien à Soisson au feu en arrivant. 

    Je rattrape la encore plus riante N2 jusque Villers Cotterêts et direction Senlis via Crépy en Valois qui est carrément pénible à traverser. Je me demande si j’ai gagné quelques chose en temps de passer par ici, surtout qu’en regardant le sytadin, ça a l’air bien vert sur toute la 104. Quel monde compliqué.

    Je préviens Pascale que je ne serai même pas à 9 h à mon rdv de 8h..

    Senlis, Creil(sud), Montataire, c’est pas des moyennes d’enfer par là. ça passe à Boran, souvenir ici, quand je vidait dans le secteur des retours d’Allemagne ou de même plus loin, je venais souvent recharger ici, à la Chaux de Boran. C’était pour du 08, ça rentrait dans une zone courte, mon affrèteuse de l’époque, à la Sceta était à cheval là dessus, je n’avais d’autorisation A ou carte rouge. Si seulement ça pourrait revenir comme ça !

    Je finis quand même par arriver à Bruyère sur Oise chez les ricains à 9h20. Dur de se garer déjà, mais ça m’a l’air sympathique à la réception, le collègue devant moi avait aussi rdv à 8h, et un autre à 11h30, donc ça tourne à la rigolade finalement et j’ai un quai assez rapidement. Ouf, cool.

    Je repars un peu après 10h direction le nord. Donc pareil, la vallée de l’Oise, Montataire tout le tralala. Je trouve mon bonheur un peu après Creil, une Access, un peu de gazole pour achever la semaine.

    Pause de 30 plus loin, à l’accès d’autoroute A1, un énorme parking, avec barrière, mais gratuit, pour le moment.

    Il est 11h15, je vais casser la graine ou plutôt bruncher, c’est tôt mais pas le choix, j’ai rdv à 14h vers Roubaix.

    L’A1 ça trace, mais c’est stressant, y a du peuple, ça colle.

    J’y arrive à 13h50, c’est chez Grimonprez en fait, à 2 pas de la Belgique à Neuville en Ferrain. 

     Ça pas mal non plus, hormis que je suis douché gratuitement. Ce n’est pas Nanard qui a payé la douche mais une averse assez violente alors qu’il faisait grand beau y a encore 15’.

    14h30 je repars au sud de Lille, à Frétin pour le dernier client. Malgré la météo pas terrible ça circule bien à Lille.

    J’arrive à Frétin 1/2h plus tard, et c’est dans la zone de Lesquin en fait. Qu’est ce qu’on a besoin de faire peur aux gens en nous donnant des noms de bleds improbables qui font flipper quand on les situe sur la carte. Surtout qu’au départ il était demandé livraison avec hayon. Pascale avait appelé, rien de tout ça.

    C’est une petite boîte qui fait de la vente en ligne de fournitures scolaires comme celui de Carcassonne. Bon, ils n’ont qu’un gerbeur, alors faut reculer au max ras la porte de leur entrepôt pour rester au sec. J’ ai pas de hayon, ça ok, mais la boss est étonnée que je n’ai pas de tir pal.. ils m’en donnent un, tout neuf, et je descends les 16 palettes. J’ai manqué d’en faire dévaler quelques unes car le tir pal ne se redescend pas en tirant la manette, j’ai mis le temps pour comprendre qu’il fallait remonter le bras pour ça. Il suffit juste d’un petit réglage je pense. Je fais la remarque, la patronne me dit que j’ai qu’à avoir le mien, elle insiste avec ça. Bon, sympa mais on sent qu’on est à son service. 

    Je me sauve à 40’ plus tard. Mon billet retour est à Douvrin, prévu demain matin. Comme d’hab avec André, pas trop moyen de savoir les horaires, si on peut y aller la veille. « tu peux y aller, tu verras bien.. » Je ne suis fait déjà avoir dans cette boite l’an passé, et plus tôt que ça. Alors mon côté pragmatique me pousse à aller prendre déjà la douche à l’aire de Phalempin en passant au cas où, parce que à l’usine elle est vraiment pourrie.

    A part que l’A1 est bouchée, et le temps de la douche ça ne bouge guère.

    C’est juste un camion en panne.

    J’arrive à Douvrin à l’usine de moteurs, à l’entrée ils ne sont pas au courant de ma venue, ben oui c’est une demande de l’usine de Mulhouse. Ils m’indiquent où aller sur le plan car on m’avait donné quand même un magasin.

    Je rentre à 17h15, un Cordier est en place, pas de soucis, on va me charger après, c’est des emballages par les 2 côtés. C’était pour des rebus de bloc moteur qu’on m’avait refoulé une après midi l’an passé. Il refait grand beau, mais un bon petit vent, c’est agréable. Par contre je zappe la majeure partie de l’émission de Inter consacré à la N7 avec Thierry Dubois.

    Je repars à 18h10, il me reste presque 2 h pour faite 10h. j’enquille la natio 43 à Douai, y a le temps, on ne m’attend pas demain, même si je le signalerai quand même demain matin que je pourrai vider.

    Aux bleds avant et après Cambrai où j’avis déjà repéré des friteries, elles sont toutes fermée, tant pis. Je finis les heures par la 44, juste après St Quentin, dans une espèce de ZA, semi résidentielle, avec des établissements scolaires, enfin, y a des places marquées au sol. 

    Il est 20h.

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  • un FH3 ne vieillit pas
    le bon plan pain de la 57
    et ça rentre déjà
    Vlissingen Liner
    bouchon en vallée de Thann, quel scoop
  • Vendredi 21 Juillet 2017
  •  

    Bon ben bien dormi dans ce petit zoening, je n’ai embêté personne et personne ne m’a embêté. Enfin, avec la ville de St Quentin toute proche, on a un bon assureur.

    Je décolle à 5h30, j’ai fait traîne la 9h de 30’ supplémentaire. On ne m’attend pas spécialement, je ne vais pas courir non plus.

    N44 jusque Reims, entre temps je reçois un sms du copain Tophe qui est justement sur Reims. J’avais la même idée mais il a été plus rapide. A son aire, de Sillery, prés de la sucrerie, il me laisse passer à son démarrage de son aire car étant plus lourd que lui, il me rattrape sans difficulté avec ses 2t. Et nous voici partis avec les tx calés sur le 7 pour un bon qso jusque Perthes où on s’arrête se boire un café. Au bar, ça cause des radars tous filmés avec du plastique noir que l’on a constaté aussi, y a une étiquette posée sur les radars, mais faudrait s’arrêter pour pouvoir lire, d’après radio bistrot ici, ce serait une manif de buraliste. Bref, on n’en sait pas beaucoup plus. Nos chemins se séparent à St Dizier, lui désertant la N4 pour rejoindre son Rhône Alpes.

    Je pense quand même à prévenir Pascale que j’ai pu recharger hier soir. Ça tombe bien, y a du taf encore. Elle a juste à faire le point des horaires des clients pour organiser tout ça. Vu les n° de départements, ça m’emballe plus que les semaines précédentes, je vais retrouver un peu le sourire au boulot.

    Je pousse aux 4h30 jusque Thaon pour faire la 30 restante. Je sors plus loin à St Nabord pour une demi baguette au bon plan pain du coin. Bon pain, oui sans doute, qui suis je pour juger, mais surtout pour le stationnement pratique.

    Ça va, je ne suis pas trop lourd non plus, 14 15t, de quoi franchir le Bussang avec une bonne moyenne, sauf la descente où je me traîne toujours à vide comme à charge, ça enquiquine le monde, mais j’aime pas négocier les virages avec les pneus qui écrasent sous le poids de l’inertie.

    Il est midi, je croise déjà du vosgien qui remonte la vallée, plus ça va, plus ils rentrent tôt.

    Je file direct à l’usine, il est 13h, je peux rentrer de suite, ils ont modifié les horaires d’interdiction de circulation, c’est de 12h30 à 13h. Alors on n’est plus dans les pattes des bus maintenant, mais c’est plein de caisseux très pressés de se sauver, comme si c’était le bagne.

    Je vais en fonderie vider les emballages, un camion allemand est en train d’en vider, le chauffeur est français, monte et reprend des semis à Vlissingen(NL), c’est pour Ford en GB.

    Ensuite un camion mosellan passe devant car il a créneau pour recharger des blocs. Pas grave, c’est demandé avec le sourire et puis faut que je mange de toute façon. Un aspic sorti du frigo avec une tomate en vinaigrette feront l’affaire, par cette météo, c’est plus adapté qu’une andouillette frites mayonnaise.

    Ça ne traîne pas pour vider, par un côté, tranquille.

    Je file de l’autre côté à l’ex filiale transport. Je me récupère bien une petite tournée centre ouest, 86x2 et 49. Juste un 86 à vider lundi aprèm. Cool, j’en ai presque les jambes qui tremblent. Le tout à quai,, bref, les vacances.

    Un peu de papier, et le reste de la palette de matos agricole d’un client de Soultz, la 1ere fois que j’en fais cette année. Et chantilly sur la tarte aux brimbelles, le tout fait à peine 8t, donc je m’autorise le rentrage avec le camion dans les Vosges, ça tombe bien y a vidange au programme, ce sera fait.

    La vallée de Thann est un peu moins verte que tout à l’heure, mais ensuite je coupe via Oderen, ce qui fait gratter 15’ et me fait reculer dans ma petite cour à 17h30. Dételage et posage sur la fosse et c’est parti pour faire couler l’ huile, la 10 éme fois pour ce camion.

    On finira tout ça demain matin et ce sera WEEK END ! 

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  • le saulx de Vesoul, c'est fini
    en bas de la côte d'Auge, oklm
    tos ce que j'aime sur la RCEA
    Lussac
  • Lundi 24 Juillet 2017
  •  

    Décollage tôt de Cornimont, 4h30. Il flotte pas possible. Mais ça va, de la grosse flotte comme ça, ça ne salit pas, ça achève même le lavage que je n’avais pas fignolé samedi, imprévu oblige, le robinet de la pompe de cabine était bloquée, grippé. Ça est revenu après insistance, du va et vient. Le truc vache si on est en panne et j’imagine qu’un garagiste lambda serait capable de remplacer la pompe sans chercher à s’embêter à essayer de dégripper..  «  mais votre pompe elle est morte mon pauvre monsieur.. »

    Comme tous lundi c’est raide, mais la destination 86 me motive, alors on peut enlever le r et ça du coup ça aide.

    Arrêt à peine 1h plus loin, pour aller au gazole à St Sauveur, je fais l’adblue en même temps, pourtant encore moitié plein, mais ça meuble 1/4h, et il est presque donné ici, 0,273€/l.

    Après je m’insère dans un convoi de vosgiens, y a de tout, du pulvé, du camion de bois, du Vial, du Mauvais Garçon...Et le petit train reste soudé quasiment jusque Dôle via Gy, tout ça. La route des vosgiens comme disent des franc comtois... Faut dire que cette route franc comtoise est bien jolie et va bien. Et ici, pas trop de colles au fesses ou de gens excédés comme sur la ....

    Après ça se disperse, je prends la N73, ça faisait un bail. Je commence à sommeiller alors je m’arrête à l’aire de Verdun sur le Doubs. Une voiture qui suivait s’arrête juste derrière aussi, et les passagers descendent et viennent vers le camion. Ah ben je reconnais, René, un collègue de la Bresse qui est en retraite depuis bien 15 ans, il a reconnu le camion et vient dire salut en profitant d’une pause aussi, c’est sympa. C’est dingue, je ne l’avais revu que une ou 2 fois depuis sa retraite. 

    Je fais 30’ pas plus et fini le tronçon de la N73 à Chalon où on peut constater les améliorations en fluidité qu’apportent les travaux du rond point de Chalon sud, un point noir de traité en plus.

    Bien content de retrouver la RCEA, pas forcément mieux famée que la N4 mais quand même moins défoncée, et le paysage du Morvan en plus. Et y a pas à tortiller, quand on est pas sur la direction de Paris, on est tout de suite plus motivé à avoir le sourire.

    Quitte à se faire plaisir, je sors de l’axe pour me poser sur la vieille 145 juste avant le resto de la Côte d’Auge pour un cassage de graine et sieste oklm, 55’ en tout, que c’est bon. Y a un peu de marge, c’est marqué avant 17h le client de Montmorillon, j’avais en tête 16h, pas grave, vaut mieux se planter dans ce sens.

    C’est juste en dessous Poitiers, faut quitter la route de Bellac Poitiers à Moulismes, la route est bonne comme la moyenne de ce jour, y a 641kms pour 8h40, bien loin des pitoyables moyennes francilionormandiennes. Ça requinque. J’arrive au client pour 15h, un gros magasin de matos agricole et d’élevage. Ça vide les quelques palettes au tire pal sans traîner. Ils ne vendent pas de piscines ici, dommage ça plairait à certains de livrer ici, en cause le personnel cariste est en majorité féminin.

    La suite, c’est demain à Poitiers à partir de 6h. Il y a un peu plus de 50 bornes, j’achève les heures ce soir, on ne sera pas loin de 10. 

    C’est dans une des zi aux alentours du CR. J’y fais un saut pour la douche,  et vais voir si y a des rues pour poser à côté du client. Rien juste à côté, mais c’est encore ouvert, alors je vais voir, c’est plus fort que moi, et j’ai encore un peu d’amplitude pour boucler à 13.

    Bon, je ne vois personne, faut composer un no sur un téléphone à la porte de réception, mais les  horaires que j’avais sont bien affichés, 6h 12h. Bref, inutile d’insister, c’est une plateforme. Je me trouve une rue pas loin et basta, il est 17h, c’est parfait. Plus qu’à préparer l’itinéraire de demain, car la mission du jour sera un triangle. C’est cool, merci Pascale.  

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  • peinard ici
    poitevin liner
    dur de négocier avec un client quand c'est midi -5
    y a des noms marrants
    Bellac
  • Mardi 25 Juillet 2017
  •  

    J’ai bien dormi, entre un cabinet d’assurance et un cabinet d’expert comptable. Par contre pas de cabinet tout court.

    Je décolle à 6h, et paf, ça grille une lampe de feux de croisement en les allumant. Pas grave pour faire 3’ de route à peine et rentrer à la plateforme. Pas d’accueil, un téléphone, j’ai un quai de suite, impec. Je regarde quand même l’ampoule avant de repartir, même qui fait jour. C’est presque un plaisir de remplacer une lampe sur ces camions. Ce qui prend le plus de temps c’est de déterrer la boîte de lampes de rechange qui est toujours au fond d’un coffre.

    Je peux repartir tout en ordre direction le 49 via Loudun. Je connais la route, enfin pas plus que ça, c’est parce que j’y ai perdu un point y a quelques mois, c’est tout.  

    Tout comme aux endroits que je connais un peu plus d’ailleurs, comme l’A13, avec son  radar à 70 au niveau de Chambourcy.. Mais là c’est encore plus énervant quand on vient de piétiner 2h.

    ICI ça ne piétine pas, alors on se tient tranquille à 80 85. Et surtout c’est joli ICI.

    J’arrive à Brissac Quincé, un peu avant Angers vers 8h30, une plateforme de papier en adapei je pense. Je l’ai fait une fois en début d’année.

    Une fois à quai, je vois que j’ai un gabarit de la semi qui est grillé. Rebelote, la boîte de lampes pour attraper la dernière 4w. Là par contre on se salit bien les mains en décalottant la loupiotte de la banane de la Schmitz, c’est plein de terre.

    Je m’offre un café au distri, je peux, j’ai quand même évité 2 fois d’appeler un dépanneur en même pas 2h. Je serais un bon chauffeur quand même.

    Je repars à 9h, mais là message à l’odb, « problème de feux position sur la remorque, contacter l’atelier »... L’atelier c’est moi, alors je regarde à nouveau. Ah, en effet, le gabarit ne fonctionne toujours pas, mais je n’avais pas ce message tout à l’heure. Je vais voir derrière. Plus qu’une ampoule de position sur 3  fonctionne dans le feux complet gauche.

    Je sors de la boîte car petite cour et prend la route de Angers pour me garer au plus tôt.

    Je regarde déjà les ampoules du feux gauche, les teste. Apparemment elles fonctionnent. Mais on constate qu’il y a 2 alim pour les diverses ampoules, une sécurité en cas de problème, pas mal. Alors je percute que ça doit plutôt venir du gabarit que j’ai changé tout à l’ heure. En effet, en enlevant la petite ampoule, on voit que la languette de la douille est un peu de travers et a dû chuinter. Je remets ça mieux et vais directement regarder les fusibles dans le tracteur.

    Faut enlever la table et déclipser la garniture, on a toujours l’impression de casser quelque chose en tirant là dessus.. je ne trouve pas de fusible avec le dessin d’une remorque. Un coup d’oeil sur le bouquin pareil, ils n’en parlent pas dans les fusibles. J’essaies tout simplement d’allumer les feux, et tout marche, en fait, c’est comme un disjoncteur qui se réenclenche tout seul..  Presque passé 20’, mais je repars moins bête.

    Direction Cholet, par autoroute, tout est interdit, dommage, c’est toujours chouette le pays du Layon.

    Je vais recharger à Trémentines pas loin de Cholet. C’est chez le géant du recyclage, où ils ont des 16.750. On charge des palettes de BB de billes de plastique. C’est cool, le cariste, qui est sympa, me signale qu’il n’y a que la moitié dispo. On lui a dit d’étaler mais il me demande si on sert ou pas. Ma foi je lui dit qu’il peut laisser 4 ou 5m s’il il veut. Pas de souci. Je sangle les palettes seules sur la largeur. Et j’appelle Pascale pour signaler ma place disponible.

    Elle jette un oeil, pas grand chose ici même, alors je roule et à voir plus loin. Et puis elle aime autant que je vide tôt demain, c’est dans le 74. J’ai bien fait de ne pas dire au gars de me tout serrer sur 6m, ça aurait été pénible de rouler avec 12t comme ça.

    Je repars à peine 1h plus tard, direction Poitiers via Bressuire Parthenay.

    Y a une boulangerie accessible à un rond point de Parthenay, mais dommage, j’en ai encore, c’est toujours comme ça. Je tape dedans juste un peu après, avec de la paupiette made by my chérie, c’est bien bon. Je fais un peu moins que 45’ car il reste des heures à rouler.

    Qu’est ce qu’il fait bon rouler sur de chouettes routes, avec de chouettes bleds sans trop de colles aux fesses. Et rien que des noms de bleds qui sont charmants comme St Sauveur de Givre en Mai, quand même plus mignon que Béton Bazoches ou Courtacon. 

    Pause 30’ à l’aire des Monts de Guéret. 30’ ça suffit, car les places en épis ne sont pas bien larges, je ne dormirais pas tranquille ici. A la radio, l’aprème, je ne loupe pas Onfray et son université populaire sur le cosmos ils nous cause de tout, nature, bouffe, religion, mais sans polémique, il fait bon l’écouter comme chaque été.  

    Il me reste 2h45 à rouler, quand je pense que hier en recevant mon programme, je me voyais déjà sur Maillat ce soir. J’ai vu grand, je ne me souvenais pas que la France ça pouvait être grand. On perd vite, on est vite conditionné quand on piétine pendant des semaines. 

    Qu’est que ça serait le jour où je remettrais les roues en Allemagne ou Espagne et je ferais 800 bornes jour.

    Si je n’atteindrai pas le Relax à Maillat ce soir, je n’y perds pas au change puisque je me pose au Tom Bar à Digoin. Il est 19h30. Miam miam, comme c'est qui en a qui dise !

     

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  • Relax, Max
    c'est pas la N4 ici
    la montagne ça vous gagne
    on n'aurait pas assez d'une pellicule de 12
  • Mercredi 26 Juillet 2017
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    Garé devant le resto, comme les vrais, je dois être à peu près le 1er à démarrer à 4h30. 

    RN79 vers Mâcon, tranquille, je ne connais pas bien ce tronçon ni ses radars.

    J’enquille quand même l’A40 à Mâcon. Je le garde, pas trop le temps de faire le Cerdon, tant pis. Je m’autorise quand même une sortie, pour aller au Relax tout proche à Maillat pour la toilette et surtout un bon pain beurre qui déchire, servi sur assiette. La patronne est toujours aussi coole et sympa. Presque un an que je n’étais pas allé.

    J‘y traîne un peu moins de 30’, et remonte sur l’A40. Le soleil se montre dans les brumes, depuis l’autoroute des Titans, c’est magnifique. Quand on voit ça, on se dit que c’est vraiment ridicule de s’embêter sur la N4 ou l’A13. Et on y voit du camion italien, hollandais. Bref, je suis content de traîner un peu par là. 

    Je sors à Annemasse, ça circule pas au top après en allant vers Thonon, mon bled est un peu avant. Peu importe, les bouchons sont moins durs au soleil ou à la montagne plutôt.

    J’arrive au client à Perrignier à 8h30, le cariste est content, il a besoin de la matière, et en même temps n’a pas trop de place, donc mon demi camion lui convient. Et ça ne traîne pas, j’ai pas des masses de sangles en remballer. Le mail de la suite arrive, d’abord une zc, du Bonneville pour St Vulbas, et rechargement après sur Nantua.

    C’est à une scierie, ce doit être du taf à Gefco74, mon collège est déjà allé à certaines époques recharger du bois sur Bonneville. Pascale m’a dit de faire signe si ça traînait, car faudra qu’on recharge avant 16h.

    Ça part bien j’ai de suite un emplacement. Ouverture des 2 côtés, et ça charge pas trop mal. Cariste sympa, et y a pas à dire, l’accent savoyard est quand même chantant. Plus que le normand je trouve. 

    Une huitaine de sangles là dessus et c’est reparti à 11h30. Les papiers disent 42m3 pour 25t, d’après l’indicateur de charge, y a même moins. C’est mieux.

    Je ne vais pas avoir encore le temps de passer via le Cerdon et encore moins d’aller casser la dalle au Relax, alors je fais un bref arrêt à l’aire de Ceignes pour une baguette et me confectionne un casse dalle en 3éme vitesse.

    J’arrive à St Vulbas à 13h45, c’est encore une scierie.

    En place de suite aussi, ça traîne un peu, je vais voir au bureau, il sortent les étiquettes.. je ne dis rien. 

    Et avant d’attaquer, faut encore que le cariste agrafe ces étiquettes.. je ne dis encore rien, et de toute façon il ne me calcule pas trop.. ça commence à vider, au compte gouttes.. A 14h45 je retourne au bureau pour demander si le déchargement pourrait s’accélérer un peu, j’ai un impératif. Pas de souci, ils mettent un engin supplémentaire, mais c’est pas du violent. Bref je me barre il est 15h15. Coup de fil à Pascale, elle prévient à Nantua, enfin Nurieux Volognat.

    Pas de souci, ils attendent, jusque 16h30.

    Encore obligé de monter via l’A40. ça paie puisque j’y arrive à 16h05. C’est encore plein de camions. Je charge assez rapidement. C’est des emballages neufs en plastiques pliés, des « 00112 » au tir pal, pas du lourd.

    Je me sauve à 17h et quelques, direction Mulhouse. Faut pas traîner, demain c’est jeudi, la semaine n’est pas terminée. Je sors quand même de l’autoroute à Oyonnax pur aller dire salut à une ancienne affrèteuse de Mulhouse, qui était bien sympa avec moi, comme la plupart des affrèteuses que j’ai, ou eu d’ailleurs. C’est un métier pour les femmes, des années 80 ou pas. Son domaine, c’était l’Espagne, alors.. Encore maintenant, elle me dit qu’il y a des descentes Vigo pendant le mois d’août depuis ici. A bon entendeur..

    Le temps d’un café et je repars pour achever mes 9h. Avec 8t, la route de Moirans Vouglans Orgelet, et sans la neige, c’est sympa et ça trace. 

    J’arrive à 19 h30 pile à Montchauvrot, pour l’avant dernière place. Un bail que je ne m’étais pas arrêté ici.

     

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  • Mulhouse, critique en ce moment
    la scierie usine
    c'est vert
  • Jeudi 27 Juillet 2017
  •  

    C’est bien ici, quand le parking est full, ou même avant, le taulier va mettre la chaîne pour boucler, comme ça pas de surprise de camions mal garés devant, surtout quand il faut partir à 4h35. Celui qui a roulé la nuit et veut venir faire sa sieste avant le café le lundi matin, là c’est impossible de garer par contre. Mais ça reste une bonne adresse.

    Un moment aussi que je n’avais pas pris cette 83, fini, plus de travaux, c’est parfait.

    Je ne passe pas par le haut, vu l’heure, pas trop de temps à perdre, je passe par Besançon et enquille l’A36. Je m’arrête à la Porte d’Alsace pour la toilette, et il faut se résoudre à abandonner le short pour le jeans, météo humide oblige. J’arrive à l’usine à 8h bien sonnés, ça a bien bouchonné ce matin à Mulhouse, en cause, ils entament une seconde zone de travaux à l’opposé de la 1ere, juste avant l’Ile Napoléon. 

    Ça vide chez Carlos à la réserve d’emballages, normal c’est des beaux tout neufs. Un camion portugais est là, vide aussi de l’emballage métallique neuf made in Portugal. Ça bavarde en portugais, le chauffeur demande à Carlos si il y a des chargements pour rentrer au pays. Oui, il y a bien, 2 ou 3 partiels, mais ce n’est pas Carlos qui décide. Il faut s’adresser de l’autre côté de la voie ferré au guichet international de l’ex filiale. Si j’avais un conseil à lui prodiguer, ne pas piper un mot de français, et il aura sans doute une chance d’avoir du fret en international.

    Je suis vide en peu de temps, et après avoir dit bonnes vacances à Carlos je file pour la suite du programme, qui est très similaire à celui d’hier. C’est à dire aller charger dans une scierie à quelques 30 40kms d’ici pour livrer dans un département voisin.

    C’est à Volgelsheim, où je vais de temps en temps.

    Y a du monde, mais il reste des emplacements pour charger. De la longueur de 4m, rien de compliqué, 9 sangles sur le tout, je me sauve une bonne heure 20 plus tard. Sans avoir eu une goutte de pluie. J’ai remis le short du coup.

    Direction Urmatt, chez une grosse scierie locale. Pour aller là, on garde l’A35 tout droit jusque Molsheim, et prendre la route des Vosges sans entendre parler de Strasbourg, alors ça va vite. J’y arrive à midi. Jamais venu ici, c’est géant, déjà le parking de l’entrée. A l’accueil on me dit me faire signe quand ce sera bon. Alors j’attaque la soupe. Faut faire gaffe sur le parking, tout le monde passe là, les FM, grumiers. Ces derniers arrivent comme des malades, les pneus écrasant en courbe, comme dans chaque virage du col de Saales quand on les y croise pour la plupart. D’accord respect, c’est un vrai métier, qui connaît bien plus de difficultés et de galères que le bâché, ils ont le matériel qui va bien, pour charger lourd. Mais est ce obligé de rouler comme ça sur les chapeaux de roue et user de la gomme sans doute encore plus. Alors du coup faut charger encore plus, pour gagner plus, bref, c’est le toujours plus sans fin.

    A peine j’attaque les tomatoes, que le type me fait signe, c’est déjà bon. 

    C’est immense, il m’a donné le n° d’emplacement, emplacement en épis sur l’aire de chargement. Sacré boutique, on se croirait dans une scierie allemande tellement c’est propre et organisé. Sur le mode des grumiers évoqués plus haut, le cariste attaque à toute berzingue, prend par 3 paquets, repose, reprend, la semi secoue dans tous les sens, un peu brutal quoi, mais ça va vite. Je mets juste autant de temps à renrouler les sangles et ranger tout après. Je me sauve à 13h mais me pose aussitôt dehors pour achever ma salad of tomatoes.

    Direction Mulhouse pour la suite, hier il était prévu que j’y charge un complet de papier pour une plateforme à St Vulbas avec rdv 9h demain. Mais ce matin il y a eu changement de programme, ce sera une montée Poissy, retour à vide. Ma foi c’est bien aussi, ça fera même un peu plus de kil sans trop d’embêtements, et surtout ça me permettra d’aller un peu en RP cette semaine, de quoi remettre l’église au milieu du village.

    J’arrive à Mulhouse vers 15h, passage au guichet pour la feuille de chargement et souhaiter bonnes vacances aux équipes du national. A l’usine, c’est au parc du ferrage, le VE6, donc ça va tout bien. Faut juste rehausser, pas un souci. Je me sauve à 16h, et là, il n’y a plus qu’une chose à faire, avec 7h au chrono, c’est de rentrer à la maison. Il est juste l’heure pour rouler pas trop mal, et via le col d’Oderen, 9t à peine, ça fait poser au bled à 17h35. Parfait, je vais pouvoir valider une 11h, car il faut bien en refaire une 2éme à un moment ou un autre.

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  • Nancy, 6h!
    pas trop de pollution ce matin, alors on voit bien la tour Eifel
    on croit rêver
    ....
    c'était rien faire ce dernier petit tour
  • Vendredi 28 Juillet 2017
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    4h35, ce sera l’heure fétiche de la semaine 30 de 2017.

    C’est tôt, mais je suis bien décidé, je vais vers la RP, où je n’en pouvais plus les semaines passées, mais là, quand on sais qu’on a le billet retour offert et que c’est le dernier tour par là bas avant quelques semaines, ça aide vachement. En plus, d’être cool, la conso s’en ressent tout de suite, le truc calé vers 87, et ça se maintient facile entre 23 et 25l. Mais la réserve sonne quand même, ma zen’attitude ne me permettra quand même pas de boucler cet ultime tour, alors il faut sortir à Pagny pendant 15’ pour un dernier petit bibi et une baguette pré cuite, produit que je devrais oublier ces prochaines semaines, du moins ça dépendra du camping.

    Il refait beau on dirait, çà tombe bien j’ai directement mis le short en partant ce matin.

    Je pousse jusque 4h20 de volant pour faire une bonne 30’, à Vaudoy en Brie, au croisement de la 231,au gge Merco.

    Je ne dors pas trop, en cause, en fond sonore, j’écoute le programme sur Bruce Springsteen de Culture, dernier jour de cette série diffusée toute la semaine. On croit halluciner, un programme de 1h50 non stop. C’est pas RTL vous offre vos vacances.

    Je casse une graine vite fait, un bout de fromage avec ma baguette de tout à l’heure. Bon, en fait ce n’est pas une baguette « pré-cuite », mais plutôt une « pas-cuite ». Tous ces petits détails font que les congés sont tout de même toujours bien mérités à un moment ou un autre.

    André m’appelle pour savoir vers quelle heure j’arriverai, ils attendent après apparemment. Je dis entre 11h30 et midi. Hier j’avais dit fin de matinée.

     Ça n’a pas l’air trop vilain sur le sytadin, alors la route tout droit, 104, 4, 86, 15. C’est dingue, ça roule au taquet, comme le calme avant la tempête. Juste une bonne zone de travaux à Eragny sur la  184 qui bouchonne un peu, comme la plupart du temps finalement.

    J’arrive à Poissy vers 11h40. La réception centralisée à l’entrée est bouclée, et pas un camion sur l’immense parking. La production doit être déjà arrêtée alors. Je vais au fond l’usine, à l‘emboutissage le long de la seine. J’y suis déjà allé y a peut être 2 ou 3 semaines.

    Ça va, y a encore du monde. Ils attendaient les emballages, depuis hier même, ensuite on leur a dit 5h ce matin. On ne m’avait rien dit de tout ça. Peu importe, ils sont contents quand même et se jettent dessus pour décharger, ils les posent directement sur remorques pour partir en production. Ici, ils fournissent des pièces à d’autres sites qui travaillent cet été, alors ça n’arrête pas. 

    Résultat je suis content aussi et je me sauve à 12h15 via la même route. Toujours le bouchon à Eragny, sinon rien n’a trop changé au sytadin, alors A15, A86. J’évite juste le reste de l’A86 pour rejoindre l’A4 car ça commence à prendre des couleurs vers Fontenay sous Bois. Grand tour, mais encore pas tant que ça via CDG et la 104, qui est verte de chez verte. Bref, je suis rapidement sur la N4 via Pontcarré, et c’est très bien. Jamais vu ça depuis la rentrée de septembre dernier. Ce serait un coup à me couper l’envie de prendre les vacances. Parlons en des vacances, sur la N4, il y a Béton Bazoches et son camping. J’envoie la suggestion du lieu à ma chérie, elle n’a pas l’air emballée. Elle doit trop lire certains cdb. Enfin, elle les lit tous, comme ça pas de jaloux. 

    Ce matin, je me disais viser Beauvais la Noue, même pas, je peux pousser un poil plus loin facilement, à la Total de Moeurs, ce sera aussi bien au niveau mangeage de poussière et il y aura bien une douche. Il est 14h50, finalement on va peut être valider une 3éme 11h. Ben quoi, faut être reposé quand même, c’est bientôt les vacances.

     

  • Photos
  • 6h, on coupe les machines
    quelques roues en moins pour les vacances
  • Samedi 29 Juillet 2017
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    Grasse mat, 11h30 de coupure presque, je décolle à 2h35. Ici, ouvert h24, alors c’est bien, on peut se boire un café. Y a du peuple sur la N4, du caisseux en 75, 88... bref, ça roule bizarrement. La N4 quoi.

    Mais à vide, c’est cool, on se laisse traîner à 87 par là, ça double, et on redouble tout à Ligny. 

    Toul Nancy par contre, c’est blindé, dans les 2 sens, les plaques s’internationalisent un peu.

    Une fois la 57, c’est peinard, tout le monde ne se rue pas vers les Vosges, et c’est tant mieux.

    Je fais un saut à St Amé chez Pascal, sans trop faire de bruit, pour récupérer ses papiers de la semaine dans son camion. Je pose dans mon bled vers 6h20. Sors le plus gros des affaires et vais faire un petit ronron de 30’ au lit. Petit dej vite fait mais bien fait, je chausse des baskets et enfourche mon clou que je pose dans la semi et monte à l’étage suivant, Cornimont.

    Ma foi tant pis, il est 7h45, je suis en infraction, pas trop grave, ici c’est pas la Rhône Valley, le 107.7 n’ a pas trop de boulot.

    Le camion est reculé dans la cour à 8h. Déjà en place si jamais je me décide à quelques travaux pendant les congés. Dans tous les cas, je sors la carte, et jusqu’au 21, normalement. 

    J’aurais juste peut être à reprendre du service le 15,  mais ce sera avec un disque, à suivre.la batterie coupée, direction le 2éme étage, la Bresse, pour un peu de bureau. J’y monte avec le VTT, déjà un peu les vacances quoi !