Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Déjà mardi, c’est ça que c’est pas mauvais même si c’est aussi dur qu’un lundi à se reconnecter à la réalité. En plus il fait grand beau, enfin à 5h45 lors du démarrage de Cornimont. Comme tout début de semaine actuellement, je me dirige vers Vesoul Dôle via Luxeuil d’où en haut de la côte après Fougerolles, on voit les Alpes au fond.
Plus loin, le Saulx de Vesoul a son contournement qui n’est toujours pas ouvert. Et quand ce sera ouvert, on (j’)aura(i) la nostalgie de ne plus passer ce bled, avec ces boulangeries et sa célèbre maison de retraite « Jean Michel ». Dans ce calme annoncé, les pépères vont s’ennuyer au réfectoire, c’est triste.
J’ai la flemme, e prends l’autoroute à Dôle pour rejoindre Beaune, et fini le beau, la météo revire à la grande flotte.
Pour aller à Nevers, je ne sais jamais par où passer, bon j’y suis plus aller en voiture qu’en camion depuis les Vosges, mais y a vraiment pas de bonnes route directes. Alors j’y vais par ma préférée en voiture, Beaune Autun.
Dommage qu’il fasse un temps miséreux sur le vignoble bourguignon, Pommard, Meursault, c’est trop beau. La Bourgogne quoi.
J’ai 4h30 pile en plein dans les bois du Morvan un peu avant Château-Chinon, de quoi faire une sieste tranquille de 45’, comme un lundi. Une fois le fief de la Mitterandie passée, la moyenne remonte un peu, c’est pas du luxe.
J’arrive chez Valéo à Nevers, presqu’en bord de Loire vers midi 30. Ils me vident tout de suite les quelques piles de boîtes plastiques. C’est que j’aurais presque le temps d’aller squatter chez ma soeur, mais là c’est impossible, vu qu’elle est dans les Vosges les jours ci.
Alors je fais un bout vers Bourges et m’arrête en cambrousse, un peu après le pont canal sur la Loire, pour casser une graine. En famille, on est déjà aller voir de près cet ouvrage.
Ça va faire politicien en campagne de dire ça, mais c’est quand même quelque chose le pays France avec ses divers ouvrages.
Je n’ai plus qu’une livraison ce jour, à Issoudun, j’y arrive en pleine émission de Drouelle sur la présidentielle de 95, période souvenir pour moi, à titre professionnel surtout.
Et à entendre les sons, les liesses, on comprend que les gens donnaient encore « pour » à l’époque. Mais on rigolait déjà aussi, « je vous demande de vous arrêter ! » pauvre Edouard. Et surtout son lèche bottes de Sarko qui avait misé le mauvais cheval...
Ça va, j’en loupe peu, le déchargement est assez rapide, presque plus que la mise à quai qui est assez pourri. Le matos en provenance d’Italie est vide à 15h30 et de là, il ne me reste plus qu’une bonne vingtaine de bornes à faire pour finir la journée dans la zi est de Châteauroux, Montierchaume où j’ai rv demain à 8h. Je connais ce client de papier, une plateforme. Garé devant dans, je vais voir quand même avant de valider la fin de journée. Ça ne vide que le matin, je le savais, mais juste voir si ils ont une idée du planning de demain matin. Le gars ne s’avance pas trop, il a le tableau sous les yeux mais en répondant, bah je sais pas trop, c’est pas la même équipe..vous pouvez tenter avant mais je vous promets pas..
Bref, j’ai compris. J’irai faire un tour à pinces une bonne heure avant, et avec le sac de douche et puis c’est tout.
En attendant, je ne suis pas si mal posé, et il refait grand soleil.