Carnet de bord de Mai 2018 | Partager sur Facebook |
Démarrage pas trop tôt non plus,7h10, après une bonne douche nickelle et un pain beurre. Pain pas terrible, du précuit, dommage.
Passé un bon repas hier soir, en compagnie d’un voisin 68, de Colmar quoi. Un retraité qui continue en convoyage de camions,de partout ou pour partout. Toujours de la destination variée, là il remonte de Grenoble un porteur avec grue. Et on a causé du tout Colmar, de son usine Liebherr, Timken, et de ses transporteurs, disparus ou pas, Brame, Straumann, Sate, Freyburger...Hopla,ils sont sympas les 68 je trouve.
Je garde la N84 jusque destination, Bressolles, 10’ avant le rdv de 8h. Une plateforme logistique de matos de pièce d'eau. Comme souvent en logistique, c’est pas la grosse rigolade, mais mes pallets qui arrivaient de Pologne sont vides à 8h25.
J’ai de la marge pour le suivant, 10h30 à St Priest. Quoique c’est bien rouge aux accès de la métropole lyonnaise. J'y vais par A432 et A43, mais toujours du rouge au bout. Je fais une pause à l'aire de Manissieux, mais rien ne s'arrange, faut y aller quand même.
J’arrive à la plateforme Gamm vert sud est à 10h10. Tiens je suis venu ici quelques fois y a 2 ans. Suis là trop tôt, y aura de l’attente me dit tout de suite le cariste. Pas tant que ça,il s'attaque à mon charbon de bois à 10h35, des fois que ça pourrait faire venir le soleil.
Vide par les 2 côtés 20’ plus tard,je suis encore large pour le programme de la suite. Au départ, hier j’avais un billet retour de Miribel pour Sochaux mais annulé hier soir. C’était une erreur de commande, en fait il s’agissait d’une demande de camion d’emballage, donc dans le sens inverse.
À la place, hérité d’un chargement à Mions, tout près d’ici, à 13h, pour le 25. Alors que je me dit que tiens si je jetais un œil à mes écrous de roue. C'est que je remarque une anomalie, une grosse entaille sur le flanc d’un pneu de la semi.. Zut, ça pue ça. Vaut mieux remplacer. Je sors de la plateforme pour me trouver une place tranquille. Rien aux alentours, je fini à 3kms de là, chez le client du rechargement à Mions. Y a un belle place devant, impec. Je vais juste prévenir et m'inscris en même temps au gardien, qui me dit que je pourrai rentrer avant l’heure du rdv. Mais avant je préfère m’attaquer à la roue, à vide c'est mieux. Les écrous viennent bien, je lève le cric et vire tout de suite l’obu, j'ai un peu peut quand même. C'était un rechapé, voilà.
45’ plus tard, c’est classé, j'ai même rejeté un œil aux autres goujons comme prévu.
Je rentre dans l’usine à 12h15. En fait je dois attendre, déjà un camion est à quai,qui charge comme moi, pour Bavans. C’est du bazar de clim. Pas grave, c’était 13 h de route façon. J'ai le temps de manger, et de me plonger dans mon pc, petit taf de classement de photos.
Bref, je vois pas 13h30 arriver, que le type du quai vient toquer, alors que je bataille pour ranger une photo de Übigau(D), en Thuringe ou en Brandenburg ? Le gars n’a pas la réponse, mais il m’annonce que le 1er camion à tout pris et qu'il n'y a plus de marchandises pour moi. Qu'il faut que j'appelle et tout le tralala.
Je lui demande quand même si il voudra bien signer ma CMR. J'appelle Mulhouse, pas de problème on fait signer la CMR, normal. Alors que je vais repartir, Pascale me re sonne, finalement les ceux qui nous ont affrété nous filent du Pontarlier à la place, ici même. Je retourne au bureau, mais ils ne l'entendent pas comme ça, le Pontarlier n'était pas encore prévu. Ils me demandent encore 5 minutes pour vérifier quand est-ce que ce sera prêt. Verdict, demain matin….
Comme ça c'est plié je me barre de là. Pascale a l'air de devoir ferrailler dur pour que les autres payent quand même, ce qui est normal. Elle met peu de temps à me retrouver autre chose, faut filerler à Loire-sur-Rhône.
Pont de Givors, Givors, y a pas énorme en route. C'est où je me doutais, un dépôt de boissons que j'ai déjà livré il y a quelques années. Inscription sur l'écran tactile et attente au camion les yeux fixés sur un panneau d'affichage.
Pas 10 minutes plus tard, j'ai déjà un quai. Je me charge moi-même, un mix de boisson pour une base de restauration. Il y a vraiment de tout de la palette Europe et de la 100 120, mais tout se cale bien.
Je cherche pour Colmar, un Polonais à côté charge pour la même boutique mais à belfort, l'inverse l’aurais plus rapproché. Mais c'est comme ça c'est moi qui ai le grand tour.
Une bonne heure plus tard je me sauve, Givors, pont de Givors, toujours au vert.
L’A46 un peu moins, je fais à 43 à 432 comme ce matin, il constate qu'il y a toujours le même bouchon à Manissieux dans l'autre sens.
Je sors à Pérouges, pour un bout de N84, afin de passer au gazole et AdBlue à Pont-d'Ain.
J'ai 30 minutes à faire, je fais ça juste avant le péage de Bourg Sud, et ainsi je peux aller tester la boulangerie au rond-point juste à côté. Vu le monde et tout ce qu'ils vendent, j'y pense déjà presque 20 minutes. Il y a toujours des gens qui hésite entre le pain à la noix ou celui aux noix. Pour moi c'est un levain, et je trouve mon bonheur avec un plat de pâtes au bleu de bresse.
Je ressors plus loin pour la N83, tout du long jusque Besac.
Je me paye l'autoroute jusque Montbéliard, essor à etupe direction le Technoland, ella gefco qui est toujours libre d'accès. Il est 22h10, toujours les mêmes clients garés ici, du Morgantane, Pires, Gahr….