FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2018 Partager sur Facebook
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  • les ronds points de l'Ile Napoléon la nuit
    Coup de bol dés le lundi! (enfin mardi)
    Montmirail, mais pas du 51
    on ne se sent pas isolé ici
    Vosgian Mafia en Rhône Valley
  • Mardi 3 Avril 2018
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    Après 4 jours de weekend,c'est parti pour une nouvelle semaine de 4 jours encore. Un bon équilibre, on y prendrait goût.

    Tour de même,ce matin c'est décollage à 2h20 de Mulhouse, si des fois on pourrait remplir ces 4 jours.

    C'est pas gagné, faut déjà que j’aille au gazole, alors va par Illzach tout près d’ici. Zut, l'automat ne fonctionne pas,demi tour jusqu’au proche Carrefour. Heureusement qu’à l’heure ci les rond point de l'Ile Napoléon sont déserts, c’est presque plaisant cette sensation de solitude dans ce lieu habituellement chargé.

    Go sur l’A36 ensuite, tout droit jusque Besançon et N83. Ça va c'est pas trop dur, une destination qui change,ça va tout de suite mieux. Hormis quelques 2 collègues qui commencent à divaguer, en maintenant une allure de 60 70, bleds compris, en gros qui s’endorment, donc qui finissent quand même par s’arrêter, j’arrive à Villemotier à 6h10, ça a bien roulé. Ici, pas un chat encore, je vous juste dans les phares Charly qui fume sa clope. Petite sieste de 30’,  grand crème et pain au raisins qui s’impose, je repars en pleine forme à 7h05. Quelle belle route que celle du Rhône Alpes.

    Autoroute à Bourg, je vais quand même en nord Paca. 

    Lyon,c'est pas la bonne heure,mais c'est pas Paris non plus, grand tour via St Exupéry, ça peut aller. Un bon coup de frein en reprenant la 46 et à peine à Communay. 

    L’A7 sous le soleil ça dit plus que l’A13 sous la flotte. 

    Sortie à Bollène pour aller au 1er, livrée les abreuvoirs. Bizarre,ça va dans une boîte qui fait dans le matos pour l’apiculture. Bref, peu importe, ils me vident et me remette les pals vides en 17’, la livraison idéale quoi. 

    Re A7,faut y aller, j’ai un petit complet à remonter sur le 88, parfait. 

    Le suivant, c'est Monteux près de Carpentras,un fournisseur que j’ai déjà fait. Il est midi. J'ai 2 types d’emballages, 2 bl. C'est bien 2 magasins différents. La plus grosse partie qui est à l’arrière se vide assez vite, puisque ils sont d’équipe. Par contre, le restant, 2 piles de 0112, sont pour à côté, dans la même cour, mais ils sont de journée. Alors faut attendre 13h. Je casse la croûte vite fait. Il fait vraiment bon, j’ai viré le pull, une 1ere en 2018, 20 et quelques degrés, que ça fait du bien. J'aurais plus prendre le temps de même faire la sieste, ils reprennent difficilement à 30 en fait… bref tout ça pour 2 piles, ça va qu'on touche un bon supplément pour ce genre de double livraison. Je me sauve à 13h40, direction mon complet, à Orange, à l'usine d'isolation, forcément. J’y vais par la route secondaire, via Sarrians. En plus du Ventoux enneigé, on peut aussi voir les Dentelles de Montmirail. Un genre de petit Montserrat. C'est marrant, on y est passé en vacances y a un an.

    J'arrive à Orange à 14h15, c’est bien rempli, mais je rentre tout de suite. Y a une bonne file à l'intérieur, mais ça a l’air de suivre. 

    Mon tour vient finalement assez vite, c'est vite chargé, j'en repars à 15h50, ça va ma foi. Et à peine complet. Je remonte comme ça,fait vider le matin pas trop loin de chez moi. C’est grillé pour valider 11 sur le parking disponible de l’usine, alors autant griller une journée de 10h et finir ma dernière bonne heure. A7 du coup, pour tracer, et ça me mène à la sortie Loriol. Il est 17h, c’est un parfait lundi. 

    Peu de monde, garé pas loin d’un Rouillon en cr, on discute un peu. 

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  • Coligny
    entre 70 et 88
    dans les Vosges, vaut mieux isoler
    sekuritat
    Oderen saison 2018
  • Mercredi 4 Avril 2018
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    3h45, faut y aller, c’est grasse matinée par rapport à hier. 

    A7, faut pas commencer à  megoter. Et c’est rentable, le grand bœuf à 90. Lyon, périf, et N83 au bout, il est 5h passé, l'interdiction nocturne jusque Bourg est passée. Comme hier, arrêt à Villemotier. Douche, grand crème et viennoiseries, c'est joyeux quoi, sans parler de Charly qui y rajoute son café.

    Seul bémol par rapport à hier, les 1eres gouttes se pointent ensuite. Mais c'est souvent comme ça quand on remonte du sud. On n’a pas ce problème lorsque l’on fait Normandie Alsace,les gouttes ne se pointent pas, puisqu’elles sont déjà présentes dés le départ.

    À Coligny y a un feu de travaux, ils démolissent les maisons dans le passage sinueux. C’est marrant, je n’avais pas remarqué hier matin, ou alors je roupillais,et alors c’est pas marrant.

    Petit ralentissement au rond point nord de Lons, il est 8h,c’est doute normal. Entre le 14 et le 68 y a Paris, et entre le 84 et le 68 y a Lons, ça ne va jamais comme on veut quoi!

    Bifurcation plus haut vers Dole,puisqu’en fait je ne vais pas sur le 68 mais sur le 88 ce matin, donc ça veut dire la route qui va avec. La route des vosgiens comme y en a qui disent. Je pense croiser juste apres un ex camarade de la maison bleue, Didou, qui s'en redescend de la région parisienne qu’il semble affectionner tout comme moi.

    Après Vesoul, je garde Lure, pour arriver au département via la vallée de Servance et le col des Croix, le plus court pour arriver à St Maurice sur Moselle, on the Road 66. Le Rouillon de hier soir aurait fait via Luxeuil et le col du Mont de Fourche, mais non, j’ai trouvé plus court par là. Peu importe le col choisi, tout 2 ont un nom un peu mystique.

    J'arrive à St Maurice vers 11h15, chez un fabricant de fenêtres de façade. En fait c'est pour plus loin, dans un dépôt qu’ils ont repris et  qu’il faut sans doute isoler.

    Rapidement vide, je dois aller à Vieux Thann,comle prévu hier, et qu’en début d’aprem. Je suis pas loin, mais de toute façon faut que je fasse 30’ de pause. Ça se déroulera à Moosch, où la météo est raccord avec le nom de ce bled. Ma foi pour casser la graine en cabine, c'est très bien. J’arrive chez le fabricant de réservoirs à Vieux Thann à 13h15. La destination me rappelle que à mon avis c'est un moule à injection donc je recule direct pour aller sous le pont. 

    C'est presque ça car c'est deux moules plutôt.

    Je pose ça comme des bobines, c'est-à-dire vers le milieu et tout en utilisant aussi les piquets anti basculement, le bon plan pour sécuriser frontalement. Quelques gommes là-dessous et quelques sangles là dessus, avec des équerres vu qu'il n'y a pas de mani et c'est parti, même pas passé 1h ici.

    Plus qu'à prendre une bricole au quai à Mulhouse et y reposer les palettes europe.

    C'est 3 palettes de binz pour l'agriculture encore, ça ne traîne pas. Comme tout ceci va dans le 80, et que sur la route du 80 il y a le 88, je m'empresse de filer avant la circulation des fois que je pourrais valider 11h à la maison. Ça roule nickel mais j’emprunte quand même le col d’ Oderen, avec 17 tonnes c'est jouable on est quand même sur de gratter 10 minutes par rapport au Bussang même en y allant tranquille, pour boucler en 13h. C'est la première de ce printemps, ça manquait.

    J'arrive à mon village à même pas 16h40, c'est parfait. D'autant plus que nous sommes le 4 avril, et le 4 avril il y a 17 ans, c'était la naissance de ma fille, donc gâteau au programme ce soir.

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  • les bons bonbons
    Picquigny
  • Jeudi 5 Avril 2018
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    Une bonne 11h validée, c’est reparti à 3h45. C’est pas la mauvaise heure ça,entre nuit et aube. C’est encore calme, et on ne se traine pas trop. 

    Du coup ce n’est pas encore ouvert à la Access de Pagny quand j’y arrive à 5h30, enfin si, ça ouvre tout juste. Mais les pompes étaient déjà prises. Alors faut 25’ pour mettre 400l et repartir avec un café non offert, et pire, sans baguette,car pas encore cuites. 

    Pas grave, je continue, ça trace, je boucle les 30’ à l'aire du Champ Roland sur l’A26.30’ pour siester, grand crémer et baguetter.  Le pain au raisins, c’était pas indispensable, surtout après 2 passages consécutifs ce début de semaine à Villemotier. C est comme ça, cette profession n’est que hauts et bas. 

    Je tel tout de suite à Pascale pour confirmer que je pourrai bien recharger cet aprem, et garde l’A26 et 29 ensuite. 

    J’arrive au 1er, à Villers Bocage pour les palettes de trucs pour animaux et élevage vers 11h. Pas évident à trouver, vu que c’était dans un ancien dépôt, anonyme. Rien sur ggle. J'ai trouvé grâce à un autre gge d’agriculture à côté, où trônaient des tracts publicitaires du client recherché avec un 06. Je suis juste à côté, et une porte s’ouvre suite à mon appel. C'est nouveau,ça n’ouvre que le 7 d’après le tract. Bon, ils m'attendaient avec hayon. Mais ça n’a pas été demandé d'après Pascale. Ah j’ai peut être bien oublié de demander me dit le monsieur. Inutile de discuter pour rien, on va dépoter les 3 palettes, c'est pas du lourd, hormis les bonbons pour chevaux,ou les blocs de minéral pour chevaux aussi. C'est vide bien avant tout midi, sans repartir ne serait ce qu’avec quelques bonbons pour chevaux en guise de pourboire. Dommage, j’aime bien, j'en pique toujours à la jument de ma fille au centre équestre, c'est très bon, c’est juste un peu dur. Enfin le client et sans doute son épouse apprécient et viennent régulièrement dans les hautes Vosges. 

    Encore les moules à vider, c'est sur Blangy sur Bresles, faut traverser la vallée de Somme pour être sur la bonne route, faut passer via Picquigny, c’est joli. Cassage de graine un peu avant mon bled, Bouttencourt exactement, et je m’y pointe à 13h30, ils reprennent tout juste. En un peu plus d’une demi heure c'est vide, c’est bien au même endroit que l’an passé,ils font de l'usinage, modifient les moule. Le retour, c'est pas trop loin, Abbeville, via la gratuite A28, j’y suis bien avant 15h. C'est une laiterie,quai de suite. C'est un peu longuet à charger, mais peu importe, le rdv chez Michel Édouard 68 demain n’est pas de bonne heure. Ici, des conteneurs chargent pour l’export, mais avant, des gars mettent déjà les packs de lait en carton. Je les observe, un boulot répétitif de fou, l’un met en forme le carton, et pose un pack dedans, à une vitesse pas possible, son collègue pose un 2eme pack dedans, referme ce carton et l’envoie vers une scotcheuse, un 3eme collègue attrape le carton pour le reposer sur une palette. Un vrai scénario des temps modernes. C’est là qu’on voit qu’on a quand même un métier rigolo à côté. Alors quand je pense que je me trouve au taquet de la pénibilité quand je fais 2 tours consécutifs de Caen, ça remet en place. 

    Je repars d’ici à 16h25, me reste une petite heure à rouler. Je passe Amiens, où je me pose juste de l'autre côté vers la zi Jules Verne. 

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  • Hola que tal
    le jardin d'hiver du perthois
    French International driver
    Charlevilliner
    viva rse
  • Vendredi 6 Avril 2018
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    Je pars carrément tard, 4h30  Je serai en forme ce weekend, surtout qu’il y a marche populaire au programme, 10 bornes,on commence petit.

    A29 A26 jusque Reims, comme hier, quand on est du matin, y a pas trop le choix. 

    Après presque 3h30 de chemin, je mérite un arrêt à Perthes, pour une bonne douche et un pain beurre bien bon aussi. Un bail que je ne m'étais pas arrêté ici. Ici, c'est une enclave du Bas Rhin, il y a du STV, Huck, Bleger... 

    Je repars avec un pâté c(h)ampagnard pour ce midi. 

    À Nancy, vu que je suis encore assez en avance, je sors à Ludres voir au lavage. Mais je jette vite l'éponge, c'est blindé de camions, à peine on doit pouvoir se garer. J’ai beau avoir le temps,ça m'ennuierais de passer 1 ou 2h juste pour laver. Et surtout je me brosse bien de rouler avec un camion pas rutilant. 

    Je reprends la route vers Collar, et encore arrêt à la Access de Anthelupt pour faire l'adblue que j’avais oublié hier. Il faut beau, c'est top, ça chauffe presque derrière les carreaux, on ne va pas tarder à pouvoir vérifier le bon fonctionnement de l’air conditionné. Et le Bonhomme est ouvert au moins. 

    J'arrive avec bien 2h d’avance à la Scap68, celle le long de l’A35, où y a toujours plein de frigos. J'ai le droit de revenir à 14h30, soit 45’ avant le rdv, ça va. Je ressors dans la rue pour pas gêner les types à quai, et casse la graine après le passage au mo du pâté perthois. 

    Pivotage du siège pour le mode stand bye et il est vite 14h30.

    Faut pas se réjouir trop vite, y a 3 complets de lait toujours à quai, un se libére, je reprends. Mais une seule cariste. Les mises à quai occupent déjà bien, y a juste la place, la murette en face est un vrai Picasso.

    Je trouve de sympathiques camarades dont un Ponthieu qui a l’obu et une box au pare brise, rien de tel pour j'ai envie d'engager la conversation. Ça lui arrive d’aller encore à Wien. Cool. Idem à côté, y a un Corsi, il raconte qu'ils vont aussi un peu partout. Ça donne de l’espoir. Et surtout ça occupe le temps à attendre que ça vide. Je repars péniblement à 16h15, il faut encore aller aux palettes à la base du Ladhof,c est pas loin mais pénible quand même. Là bas, pas un quai de libre, ils en chargent un complét et un autre attend. Au 45’ d'attente...Je sonne Pascale pour raconter mes misères, et comme elle est coole elle me dit de ne pas attendre et de lui ramener le bon. 

    Je redescend à Mulhouse pour charger une partie à quai,du 76. C'est pas emballant au 1er abord mais ouf, je compléterai avec du 80, alors ça contournera bien la RP,ce qui n’est jamais négligeable un lundi matin.

    C'est pas du rapide non plus, enfin presque 1h, je suis pas le seul. Je repars à 18h15, faut passer à Vieux Thann pour le 80. D’abord c'est le bouchon mulhousien. Peu importe, je ne me fais plus d’illusions, ça va être mort pour rentrer ce soir. À Cernay je croise le père Tibo qui descend à l’usine, pour vider et recharger pour son 4eme tour Charleville de la semaine qu’il monte demain. Il ferait mieux de descendre une fois en Italie pour se faire poser une bonne antenne, on n'entend rien de ce qu’il dit.

    À Vieux Thann ça ne traîne guère,c'est des pièces. Je repars à 19h15, je n’ai plus qu’à aller me poser au parking en face des PPC de Thann, j’ai voulu démarrer à 4h30 ce matin, il faut assumer maintenant, et de toute façon la 3 eme 10h n’allait pas tarder à être entamée. Il n'y aurait eu qu’une des 2 conditions remplies, peut être on se serait permis une dérogation. 

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  • la nuit...
    ...tout est permis
    y a pire comme route le samedi
    j'ai mis un jeton de 1H30
  • Samedi 7 Avril 2018
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    Démarrage à 6h15, c'est plus light que 12h plus tôt au niveau circulation sur la route 66.

    Je peux comme ça m’arrêter à cheval sur le trottoir à une boulangerie à Willer sur Thur, c’est top, c’est la récompense du samedi matin, une sorte de prime viennoiserie quoi. Café, pain au raisins, une brioche en plus pour la toute la route qu’il reste à faire 

    Oderen passé, tiens je passe à Cornimont, j’y connais un lavage où y a jamais personne, et c'est gratuit. Aller, je recule dans mon trou, 

    Lavage vite fait, à la fraîche, avant le soleil, c’est le top. 

    Camion propre….pour le weekend du moins !

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  • St Quentin
    Rouen
    Gd Couronne
    Tut tut
    meuh
  • Lundi 9 Avril 2018
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    On ne change pas une équipe qui gagne, démarrage à 2h15. Camion à la maison c’est coton.

     

    J’aime ces horaires pour la moyenne que ça procure. Je ne suis pas le seul à penser ça visiblement, je croise et reconnais Quentin à  ses coups de clignos, il a déjà carrément fait un tour.

     

    La N4, et 44 toujours au sec, ça avance. Au péage de Reims, y a une armada de gendarmes dans ce sens, comme déjà vu jeudi et vendredi dernier à ces horaires similaires, que cherchent ils?

     

    J’arrive à l’aire des Pèlerins sur l’A26 en 4h15, impec. Il fait bientôt jour, mais je me trouve en avance, donc j’opte pour entreprendre une 3h. Pas uniquement pour le plaisir de ronfler et rattraper le weekend assez court, mais plutôt à des fins stratégiques, car autrement j'arriverais au client du 76 à midi pile et serais planté jusque 13h30 ou 14h si ça se trouve,tout est possible chez les transitaires.

     

    Je redémarre à 9h40 apres avoir sans doute bien ronflé, et un bon pain beurre au camion.

     

    A26 jusque St Quentin et direction Ham et mon bled, Nesle en 80. Une bonne demi heure pour vider les réservoirs d’Adblue made in Elsass et je repars à l’ouest via Roye et de nouveau autobahn à Boves. La pause de 3h, c'est efficace, la forme est meilleure. Plus que la circulation Rouennaise ou la moyenne prend un bon coup. D’abord le bld à St Etienne du Rouvray, normal, et plus loin le crochet jusque Petit Quevilly à cause d’une route de Gd Couronne qui est barrée pour travaux. Ensuite, sur le bld maritime bien défoncé de Gd Couronne, ça bouchonne, circulation alternée, la police, qu’est ce qu’il y a? Un camion ramasse des débris de pneus calcinés sur la chaussée. Ah oui, je pige. Le pneu cramé, c'est un peu une spécialité ici. Enfin j’ai eu chaud, pas bloqué. J'arrive péniblement au transitaire à 14h30 passé, et coup de bol adresse au bon des 2 dépôts voisins. Ça vide assez bien, 30’ quoi, ce qui m’arrange plutôt. Juste le temps d'avaler une pomme quand même. J’ai un retour de l’autre côté, à St Etienne du Rouvray à la cartonnerie, ça va un peu mieux pour y revenir, plus de circulation alternée et j’évite la déviation. Par contre c'est blindé à la cartonnerie, file de la bascule jusque dans la rue. Mais vu que je charge de la palette,je pense qu’il ne faut pas peser comme pour les bobines. J'attends que la file bouge un peu, et vais voir le gardien, et bingo je peux rentrer direct. Direct mais sous les klaxons très sobres, coutumiers des grands professionnels de la profession, de la part de mes (con)pairs, s'impatientant derrière, le fait que je m’étais permis d'abandonner mon camion le temps d'aller au gardien. Calmos les gars, et en plus je vous abandonne et vous laisse la place. Je suis le seul aux expés palettes, j’aime autant pour moi que pour eux.

     

    Ça charge rapidement, de grosses palettes de cartons pour pièces de rechange. Chargé à 16h40, je repars en ayant envie de faire tut tut aux gens pressés qui maintenant attendent en grand nombre aux bobines. Il me reste une heure  à rouler, mais qui ne rentrera pas dans l'amplitude, alors je stoppe aussitôt sorti, sur une petite place à proximité du rond point des Vaches avec 9 bonnes heures. Ça a à peu près marché comme je voulais.

     

     

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  • quand un convoi, c'est exceptionnel (20 centimes)
    on dit merci à l'automobile, l'industrie du packaging
    Sevenans ça avance
    Illzach squatte
    Bourbonne Baden bahnhof
  • Mardi 10 Avril 2018
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    Ce matin c’est 3h, même si les vaches sont toujours sur leurs 4 pattes, il n’y a pas un chat qui tourne autour du rond point. Je suis vite à 90km/h sur l’A13.

     

    Paris, rien de spécial, je passe au sud, N118, Palaiseau, A6 et 104. Je suis au péage des Eprunes pile 2h après mon départ. Dire que c’est le temps qu’on mettrait parfois depuis Rocquencourt en fin de journée.

     

    Ça motive à maintenir la moyenne, alors full A5. D'autant plus que Pascale m’a assuré avoir du taf derrière.

     

    J’arrive à 6h40 à Troyes le Plessis, enfin celle en face, dans mon sens. Douche, toujours au bungalow comme l’autre fois et café dej et c'est reparti 50’ plus tard. Sans pain car bof, ici c'est de la baguette industrielle, je trouverai mieux plus loin.

     

    Comme je vais à Vesoul, c'est N19 à Langres, pas le choix. Hormis un convoi balaise à croiser à Humes, y a pas un chat devant. Seule déception, la boulange de Fayl Billot est fermée, on est dans le pétrin là. Heureusement y aura celui d’Elodie à côté de Gefco Vesoul.

     

    J'arrive au prestataire logistique de carton à Vesoul, derrière chez Barbier vers 10h. Ça vide par un côté, impec. A 10h45, coup de fil à Mulhouse, on remonte direct, pas le temps de faire une petite zc, je dois charger du 49 à livrer demain avant midi. Du coup je ne m'autorise même pas le court crochet à la boulangerie de la Gefco.

     

    Je fonce sur Mulhouse et fini par régler ce fichu problème à la porte d’Alsace. Ici, la baguette de n’est pas trop mauvaise.

     

    Il est midi 30 passé à Illzach, je vais d’abord au gazole à la Access, vu qu’il risque d’y avoir changement d'équipe. Mais non, je me pointe à 12h50, à un ancien dépôt de boisson, Tresch, c'est juste à côté de la Access, que Gefco loue, et j’ai le unique quai, enfin rampe mobile, tout de suite.

     

    C'est un complet de papier, la saison attaque. J’ai eu le temps de casser une graine,et je me sauve avant 14h. Reste 2h15 passé à rouler, on repart dans l’autre sens. Enfin pas tout à fait, à Lure je bifurque sur Luxeuil pour passer via St Loup Bourbonne, faut varier les routes.

     

    Bourbonne les Bains,c’est justement où les 10h sonnent. Parfait, devant l’ancienne gare, je ne suis pas trop mal. 16h15, c'est tôt.

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  • A5 de night
    Sur une aire, vaut mieux regarder en haut qu'en bas.
    Saumur
    Loire
    béton =procédurier
  • Mercredi 11 Avril 2018
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    Et il est déjà 1h50, c'est reparti. A31 à Montigny, A5, normal. Elle est raide cette A5 en charge. Mais la moyenne se maintient et dépasse le 80.

     

    Un peu de N60 après Sens, jusque Orléans, ça ne perd pas de temps à cette heure là.

     

    Les 4h30 mènent à l’aire de Meung-sur-Loire. Sieste, douche, et pain beurre, tout ça en 1h. Le pain beurre, à la Croissanterie, c'etait pas jojo. Enfin, c'est nos aires de repos. Heureusement un arc en ciel égaie un peu en redémarrant.

     

    Je fais le tour de Tours, pas trop de temps à perdre via Château Renault et Baugé.

     

    J’arrive à la petite plateforme à Brissac Quincé via Saumur Doué la Fontaine vers 10h.

     

    Quai de suite, j’ai à peine le temps de faire les carreaux.

     

    Vide 45’ plus tard, j’ai un retour, enfin là un rechargement, vu que ce n’est pas l’Alsace la destination.

     

    C'est de l'autre côté de Angers, le long de la Loire. Faut prendre un bout la route de Ancenis et franchir le fleuve à Montjean sur Loire. Mon bled est paumé sur des coteaux, côté 49 toujours. C'est une boutique de béton, il est 11h55, c'est plié jusque 13h naturellement, mais je suis inscrit. Pas grave, faut manger un peu et surtout siester. La vue est jolie sur la Loire au fond.

     

    Une fois en place et tout ouvert, faut rester dans la cabine le temps du chargement. Ça va, le cariste arrive à tout poser sans rebouger les poteaux ou bâches.

     

    Ensuite je peux sangler, équerrer. Pour cette dernière opération, c'est un peu chiant, il ne faut pas monter dans la semi ni utiliser sa propre échelle. Il faut utiliser un enfin pas possible, genre escalier d’embarquement pour avion. Faut le bouger à chaque palette, c’est chiant. Bien sûr, tout ça avec le casque. On est presque content qu’il ne fasse pas encore 25 degrés. C’est comme ça, c’est un peu bêton.. Heureusement que le personnel est sympa.

     

    Je repars à 14h30 de St Laurent du Motay pour le 14. Vu l’heure, si je voudrais valider 11h, faudrait que je m’arrête déjà dans 20’. Ce n’est pas indispensable, alors je fonce pour faire 10h de volant.

     

    Je ne m'embête pas, autoroute entre Ancenis et Angers, vu le chargement, pas trop envie de tourner autour des rond point, surtout que certaines pièces de béton devaient être un peu vulnérable à sanglage trop prononcé. Direction le Mans, y a une aire de repos bien avant, mais je n’ai que 9h35, alors continue jusque le Mans sud, avec 9h58, c'est mieux non ?

     

    Il est 16h35, vite une sieste !

     

     

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  • le temps d'une page de pub, et je repars
    au temps béni des colonies
    pour blanchir votre argent
  • Jeudi 12 Avril 2018
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    Démarré à 4h40, c'est encore largement tôt, mais c'est moins pire. Enfin, je me suis quand même réveillé sans raison à 1h, un peu largué, et recouché. Je suis carrément patraque, déjeuné au Dafalgan. La faute sans doute au port du t-shirt ce 2eme dimanche d’avril.

     

    Je garde l’autoroute, Alençon, Argentan.

     

    Contrairement aux jours précédents, je me traîne, alors qu'il y a peu de distance à parcourir. À l'aire après Argentan, je m’arrête ,j’ai largement le temps, pourquoi suis je parti si tôt. Au moins ,après un stationnement en marche arrière à contre main cause tout bouché par des camions à double file, je m’offre 30’ de sieste très efficaces. Dans quel autre métier pourrions nous en faire de même, après même pas 1h30 de boulot.

     

    Puis je vais à la douche, presque 30’, c'est pas bien mais ça a fait rudement de bien. Un grand crème et j'achève la mission de la veille, aller à Bellengreville, au sud de Caen. J’ai appelé hier, c'est un chantier sur un poste EDF. J’y suis à 8h ,tout comme mon contact qui m’ouvre le portail. Faut mettre le casque, normal c'est un chantier de la maison TF1. Mourousi l’avait bien mis aussi. Pernaut lui non, c’est pas utile pour servir soupe.

     

    Mais ça vide rapidement, à 2 manuscopiques, ça peut. Ça paie la pub.

     

    Vide à 9h, je m'attendais à aller à l'usine aux chevrons à Cormelles le Royal, et bien non, un mail vient contredire cette évidence, tout fout le Caen. À la place ,c'est du bois, à Honfleur forcément.

     

    J’y arrive vers 10h20, je ne suis encore jamais allé à celui là, qui a aussi des transitaires sur Rouen ou le Havre et surtout en Afrique, c'est chez le breton, justement concurrent de mon précédent client de ce matin. Ici pas de casque, et c'est même sympa, et très appréciable, rapide. Les 10 paquets de bois sont posés, sanglés, et leurs papiers signés en 1h TTC. En admettant qu’ils aient ne serait ce que le 10eme de salaire de Hanouna, ça doit motiver.

     

    Me voici rechargé pour le HT Doubs. C'est vrai qu’il n’y a pas de bois là bas.

     

    A13, y avait longtemps, et pause 30’ repas à la joyeuse aire de Rosny. Café à la machine Starbucks, j’y mets les moyens. A ce moment là, on prie pour ne rencontrer personne qu’on connait, sinon là faudrait sortir la sans contact. Mais c'est surtout que la dernière fois j’en avais pris un à la machine pour les 3eme classe, c'était infecte, on aurait cru qu’un vieux mégot avait infusé dans le gobelet.

     

    Faut se manier de passer Paris, j’aimerais bien couper 11h ce soir, des fois que je n'arriverais pas à rentrer demain soir pour 30’.

     

    C’est pas jojo sur Palaiseau, car bouchon sur l’A6, perdu 15’, y a pire.

    L’éventualité de ne pas rentrer demain soir s’amenuise, Pascale m’ appelle et déjà dévoile la mission à suivre, si je l’acceptais naturellement, être à 8h lundi dans un département exotique. Ce qui me ferait poser le camion à Mulhouse demain soir. Qu’est ce que ça peut être comme marchandise encore, du poivre et du sel peut être.

     

    Je ne sais pas trop par où redescendre, tout A6 puis A36, ou bien Troyes, Langres Gray. Aller par ce dernier, j'ai déjà fait justement avec un tas de bois depuis Levier pour le 95 à mes débuts au natio y a 2 ans. Là je passe juste par Fontainebleau Sens et reprend l’A5. Je finis à 17h20 à l'aire de Troyes le Plessis. Parti pour 11h.

     

     

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  • Champlitte
    Haut Doubs
    les sangles vont bientôt transpirer, enfin moi plutôt
    "une tuerie ce seigle"
    la SMAT, du R340 au FH500
  • Vendredi 13 Avril 2018
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    Après une douche courageusement prise encore au bungalow, je décolle à 4h20. Le caissier était bien causant, comme souvent la nuit. J’ai appris quelque chose, j’avais pris un café, et un truc à bouffer, une gaufre liégeoise - pas le temps de pain beurrer et la Belgique me manque- qu’il me propose une promo en caisse, le Twix à 1€. Non, pas intéressé. Je lui demande si c’est parce que la date approche ces promos que l’on nous bombarde souvent à ces caisses d’autoroute ? Non, il m’a expliqué qu’ils ont un challenge du meilleur vendeur, et qu’ils arrivent à toucher 40€ de prime à la fin..Bref.

    Je vais tranquille sur l’A5, tranquille car la jauge tutoie la réserve. Je passe par Langres pour aller à la Access, qui est encore fermée, alors service via automat, 3x 129€, les 20’ sont largement validées.

    Traversée de Langres, le long des fortif, c’est chouette et route sur Besançon à travers, via Champlitte, Gray…la Haute Saône quoi. Une super route, y a moyen de tracer ; Y a vraiment de grands axes de transit à camions dans le 70 qui passent nickel même à charge, comme la route des Vosgiens. Justement, on la croise à Bonboillon. Pas de doute, au loin je vois un Rouillon croiser au rond point. Besançon passe tout bien, à 7h45, pas de bouchon au bout de la 73, et feu sur le ht Doubs. Là pareil, de belles routes, je ne connaissais pas de Valdahon à Morteau, y a de la 2x2. Je reconnais aux Fins, on y passait en venant de Montbéliard pour aller en Italie depuis Montbéliard ou Mulhouse via Suisse. Pas la meilleure route, mais c’est fun. Et aux Fins justement y avait un transporteur, Nicolle, qui roulait essentiellement pour Gefco Mulhouse entre autre Sochaux et Vesoul sur l’Italie, il était on ne peut plus sur la route. Une bien belle boîte, des Man, surtout des Scania (du gros), et quelques FH16 610 pour finir. Avec des Kaiser rehaussables carrossées Darbon, le tout en bleu forcément. Les gars ne devaient pas trop se plaindre. Ah si, une fois un m’a dit qu’ils étaient obligés de freiner dans la montée du gd St Bernard avec les 164, 5t d’emballages ou pièces de Fiat oblige. Le patron a réduit et pris sa retraite y a bientôt 10 ans je pense. On voit toujours son dépôt ici. Quand on pense à tout ça, comment ne pas se dire que c’était mieux avant, et surtout à la Gefco.

    Le temps de se remémorer tout ça, j’ai traversé Morteau et arrive à mon bled perché au dessus, Montlebon. C’est grand soleil ici, que c’est beau. Y a une justice quand même dans ce métier, on pardonne pour la grisâtre Normandie d’hier.

    C’est une grosse menuiserie, qui fait dans la charpente. Déjà un camion vide, un allemand  pure souche, de Lübeck qui amène du bois de Finlande comme moi, mais avec une semi LKW Walter attelée à Lübeck. Ça va assez vite, j’en repars vers 10h.

    J’ai comme programme toujours cet impératif de lundi matin, et faudra pas se louper car ils sont chiant là bas m’a dit texto Pascale, mais d’abord faut encore bosser un petit peu, Mulhouse alors y a une petite foulée. En voyant la pj du mail, je tilte tout de suite, je reconnais le sigle d’une maison de Devecey, et le nom de l’expéditeur à Besançon ne m’est pas inconnu. Bref, je vais vivre ma vie de Pierre 70 quelques instants ce vendredi. Mon côté purement intéressé me pousse à composer son n°, pour savoir si ça charge du temps de midi, car je vais y arriver guère avant 11h30, ça ne décroche pas. Bon je fonce. Je suis en bascule à la maison Tillet à 11h25, et assez vite en place. Faudra juste que j’ouvre les 2 côtés pour qu’ils puissent tourner les palettes de feuillard, car le client ne vide qu’à quai. Tout ça effectué, puis sanglé, il est midi 30. Parfait, et tout ça sans le moindre coup de piston d’une connaissance. Donc nous sommes dans une bonne boîte. Ma connaissance m’ a rappelé alors que j’étais en bascule. Je rappelle Pierre, il est juste devant, il vient de remonter sur l’A36. Il m’explique la procédure au déchargement de ce client dans le 68. Et finalement on se donne rdv à l’aire d’Ecot où il s’arrêtera casse une graine avant de monter à Seppois. Impec, une courte entrevue mais très sympathique, on a survolé un sujet majeur comme le pain. Donc à refaire dans un fournil par exemple. Je casse une graine  vite fait à mon tour et file à Rixheim, pour vider la tôle chez le transporteur. Un peu chiant, d’abord aller au siège, puis à un dépôt de l’autre côté de la nationale et revenir ensuite. Enfin dans mon cas, c’est pas trop gênant, je recharge un petit partiel à leur quai du siège. On vide d’abord le feuillard donc en face, et c’est au vieux dépôt de la SMAT, avec toujours ses contours à l’équerre où il est préférable de lever la semi au taquet si on en veut pas raboter son pare choc ou sa bavette arrière. Ça n’a pas changé ici, juste un peu vieilli. J’y ai un peu traîné du temps de mon père qui roulait beaucoup pour cette boutique qui nous envoyait partout, Benelux, Espagne. Mon 1er tour permis en poche, un Madrid, c’était affrété par la SMAT. Ça a bien fermé y a 15 voir bientôt 20 ans cette maison.

    Ici, les 2 caristes ont l’air pressé, ils lèvent les yeux au ciel quand ils voient mes sangles à enlever. L’avantage, il est 15h35, c’est plié à 16h, l’heure où ils se barrent visiblement.

    Je reviens en face, me met à quai directement et prend quelques colis de produits finis issus de la matière 1ére bisontine. Ça va vite aussi. Je me sauve à 16h30, passe au gazole à la proche Access et passe à quai à Mulhouse pour prendre le lot de lundi matin. Des cahiers, c’est dingue ça.

     Dans tous les cas, j’embarque mon paquetage dans la voiture à 18h. les chaines, non pas cette fois encore vu la destination, n’allons pas trop vite !

     

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  • 1982 style
    2000 style
    2013 style
  • Dimanche 15 Avril 2018
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    22h30, je prends l'un de mes véhicules de fonction, le F12, moteur encore pas totalement refroidi, que j’ai eu la flemme de remonter ce début de soirée, dans le but de gratter 30’ pour la sieste. 10 bornes plus loin, transfert du sac dans la voiture à Corni, et go Mulhouse, où il est 0h00 pile quand je valide ce début de semaine

     

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  • N4, euh non, 88
    en mode clandestin
    tout est moderne ici
    mais c'est encore authentique
    retour en bas
  • Lundi 16 Avril 2018
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    Ça roule bien, déjà, sur l'A36, c’est dépassements par, puis redoublages au moindre faux plat, de 2 camionnettes immat outre Rhin, galeries chargées, ça sent déjà le bled.

     

    Je sors à Besançon, comme d’hab. De nuit, le temps full autoroute par la boucle de Dole ou à travers via N83 est quasi kif-kif, quelques minutes. Ça a déjà été dit et redit par notre pisciniste spécialiste de la cause.

     

    J’arrive sans trop de difficulté à Villemotier  en 3h30 à 3h30. Je me gare le long de la natio, histoire de rester sous les lampions. Pas pour des raisons de sécurité, ici ce n’est pas la N4, mais afin d’éviter une panne de réveil, moins probable qu’en pleine nuit noire sur le parking. Le mieux est de ne pas se poser dans la couchette. Les 2 guitares sur le tdb et c’est aussi efficace. Bref, 4h15 je repars, croissant aux amandes et gd crème ingurgité. Charly parle de la retraite, et définitive, apparemment pas moyen qu’il revienne quelques heures comme ça juste après, il devrait attendre 6 mois avant de reprendre. Alors il jetterait l'éponge.

     

    Autobahn à Bourg, perif de Lyon, au plus court quoi. Ça roule. Je croise 2 MP4 IVF du 42, mais c’est pas Juju, qui lui est déjà bien haut à cette heure. C'est ces collègues, qui se sont Helvètes bien plus tard que leur voisin germain de cour.

     

    L’A47, pas trop l’habitude, c'est 80, ou pas, je roule à 83 84 au bénéfice du doute, mais à cette heure là on est vite à Sainté.

     

    Après c'est la bonne 88, où la moyenne commencent à baisser, même avec 13t. Ça rigole pas l'Auvergne.

     

    Le jour se lève sur les monts entourant le Puy. C’est bien joli et agréable de commencer sa semaine dans des coins comme ça, ça change de 6 mois de lundis matins d’A13 sous la pluie. J'exagère, mais à peine.

     

    Mon bled est sur le Puy, enfin presque, faut aller au bout de la Le Puy en Velaysienne  interminable. J’arrive à Chaspuzac à 7h40, pour un rdv à 8h. Client fermé, je me bois un café pour attendre. À 8h10 je suis à quai. Ils sont sympas finalement, en même temps je suis à l’heure du rdv pour vider les cahiers. Des cahiers, qu’est ce qu’ils vont faire de tout ça? Ou alors c’est pour les découper et en faire des bulletins de vote afin de bourrer les urnes dans le cadre du prochain scrutin LR

     

    Cette plateforme de bureautique est  en cours d’extension. Le béton coule à flot dans des boîtes voisines, ici c'est le pays de la toupie. Je vois un beau Arocs blanc et vert passer sur la nationale, mais il ne vient pas dans cette zone. J’en repars à 8h25, direction le point sud  de la tangenziale, Solignac. Là c'est chez un monteur de fenêtre que je pose les quelques colis de volets. Ce client est idéalement placé, puisque voisin des salaisons de Montagnac. Le bon plan si on a 30’ à boucler. Je vais faire le plein de caillettes, vu que ce printemps s'annonce encore plus pourri que l’hiver passé.

     

    J’avais déjà 7m qui m'attendent de l’autre côté du Puy, à St Germain Laprade, et là pas envie de me repayer un grand tour, étant parti à minuit, j'ai autre chose à faire. Et puis c'est du local, zut, je ne remonte pas de Zaragoza à Heilbronn, ça se saurait.

     

    C’est vrai que c'est plus rapide et bien joli.

     

    En même pas 30’ je suis dans la ZI de St Germain, où démarre une déviation de la N88, car St Hostien est barré. Je charge des espèces de céréales pour la Suisse. Un chauffeur se marre en me voyant arriver dans la cour du client, il vient me voir et me demande de où je suis dans les Vosges. Il en est originaire, et habite par ici maintenant, “hélas” selon lui..

     

    C'est marrant car je dois justement complèter à sa boîte, à St Just Malmont, à l'extrême nord 43. 8m de palettes de céréales  posées, faut d’abord se faner la déviation jusque le col de Pertuis, pas vilaine, mais c’est pour les 2 sens.

     

    J'arrive à St Just via St Didier en Velay. C'est chouette ici, quel dépaysement. Ce qui me fait aimer ce métier.

     

    Dans la cour du transporteur à 11h55, je me dis que c'est mort pour valider 11h si je ne charge pas tout de suite. Mais non, pas de problème, on n’est pas chez Gefco, je suis à quai de suite, papiers, et ils le montrent les palettes que je puisse me charger tout seul.

     

    Bref c’est cool, je me sauve à 12h30, et je n'ai plus qu’à me poser. Ce serait bien dans le secteur, mais il me reste 15’ à rouler, et je suis tenté de pousser jusqu'en bas au Chambon. J’y suis dans les temps, mais c’est vrai que le cadre est moins bucolique. Juju l’avais prévenu, lui le spécialiste du 43 les jeudi vendredi. Pas de place en zi, mais juste plus bas, un bateau près d’un feu rouge. Peu importe, je valide 11h!

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  • Doubs comme du beure
    dans le Sungbeau
    Sieur Anthony
    charrette liner
    route de la maison ça
  • Mardi 17 Avril 2018
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    2h45 je quitte l’archi banlieue stéphanoise. Je pensais être bien réveiller, mais un beau flash qui devait en douter est venu me rappeler que j'étais encore sur la N88 juste avant la sortie Saint-Chamond. Au moins je n'ai pas fait semblant j'étais à un bon 90, certains de mon bon droit d'usager de l’A47.  Surtout qu'après l’A47 est limitée à 80 sur certains tronçons. Ce pays est compliqué, j'en ai marre.

     

    Je passe Lyon via périph, autorisé ou non, grand flou artistique aussi. Et garde l’A42 jusque Bourg.

     

    Ils étaient l'as un peu tôt pour s'arrêter à Villemotier, et c’est encore blindé niveau parking.

     

    Sinon plus loin il y a Montchauvrot, c'est encore tôt mais déjà ouvert, le resto pas le parking vu que les ficelles sont encore déployées. Ici, la cuisine est bonne mais la clientèle est sélectionnée.

     

    Maintenant je continue et roule le plus loin, et comme ça passe Besançon avant l'épais.

     

    J'arrive à 4h05 à l'aire de Marchaux. 5’ plus tard à la caisse de la station, la dame me dit que les douches sont HS pour le moment. Grrrr. J'en ai marre de ces stations françaises. Je vais entamer une grève de la douche, jusqu'à ce que mon travail me permette d'en reprendre une sur une autobahn ou bien une autostrade, au choix. Ce combat un peu Zadiste serait  peut-être plus rapidement efficace qu'une grève de la faim qui sait.

     

    Du coup service minimum au lavabo, et je pique 20 minutes de sieste en guise d'hygiène de vie.

     

    Je repars à 7h30 et file à mon premier à Belfort Nord. Il est 8h35, le client ouvrait à 30, des fois on a le nez fin. Je prête main avec un tire pal pour vider les palettes de jouets originaires de Sainte Sigolene, 20 minutes c'est plié. Je suis pile au bon échangeur Belfortain pour continuer direction Altkirch, afin de rejoindre Saint-Louis à travers. Car le Sundgau quand il fait beau c'est beau. Il faut le même temps, et ça évite de lâcher encore un énième billet de 10 à Fontaine.

     

    C'est à Village-Neuf exactement, chez kleyling, spécialiste du France Suisse.

     

    À quai de suite, deux gars semblent me reconnaître. Samuel ? Oui.  Ah mais vous étiez à la Viamat. C’est ça, et ton père, ça va?

     

    Purée, là on retourne à la fin des années 90 début 2000, où on allait dans cette boîte franco-suisse alors dépôt de Kembs puis Blotzheim, pour charger des chauffe-eau de l'usine de St Louis qu'il stockaient. C'était le quotidien de mon père, deux ou trois fois par semaine pour ce client, via Gefco déjà. C'est là que je l’ai rejoins, après la Sceta. J'y ai chargé aussi beaucoup de Belgique, du Hilden en Allemagne, LM à San Andreu de la Barca et Azkar à Igualada en Espagne, même été une fois à Pedrola chez Marcotran, livrer à leurs déjà gigantesques entrepôts d'électroménager. C'était la folie immobilière des débuts 2000. Je me souviens bien de tout ça, mais j'avais zappé les gars, j’ai honte. Surtout que c'est des bons, ils se paluchaient les chauffe-eau en vrac à l'époque. Ils ont même un album photo du dépôt de Blotzheim. Viamat c'est fini, ils ont été repris par Kleyling.

     

    Cette séquence nostalgie comme je les aime se termine un peu avant 11h, et j'ai le mail de la suite, du 35 avec déjà une partie à PSA à charger. J'ai le bon en pièce jointe, comme ça pas besoin de passer à gefco avant. Pascale aurait elle déjà eu vent de mes intentions de grève de la douche ou quoi ?

     

    Enfin,peu importe, mon rêve d’autoroutes étrangères repasse au second plan, vu que j'ai déjà le billet retour sur place, en gros je peux déjà me considérer en weekend quoi.

     

    Faut quand même s'arrêter à l'accueil de l'usine pour le badge tout le tralala, où je vois le copain Anthony du 10, qui ressort déjà de l'usine, rechargé pour Drancy, il n'a plus qu'à se rentrer chez lui, et il le mérite d’ avance. Il a la gentillesse de me payer le café, car en bon vosgien de service, je n’ai point de monnaie en poche.

     

    Je vais au 4C1, la pause est terminée, et ma foi je dois avouer que ça ne se passe pas trop mal, j'en repars à 12h10 avec 3 mètres de 112 qui étaient au départ pour Rennes, mais que les BL une fois édités, ont pour destination Vitré, ça change pas des masses, je dis amen quand même.

     

    Je file à Richwiller pour compléter. J’y aii le temps de casser une graine avant 13h.

     

    C'est des chariots d’apro de pare-choc pour Rennes cette fois-ci, c'est bien sûr. Je recolle les 112 aux portes, et je me sauve les chariots sanglés à 14h.

     

    Avec 7 heures passées et enfin une ambiance printanière, je n'ai plus qu'à envisager un passage au QRA pour valider une deuxième 11h, et à mon avis bien parti pour un valider d'autres le reste de cette semaine. 15h30 à la place du bled, la douche va être bonne.

     

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  • rond point de Vitry
    Rond point de Vitré
    du sur place, le pas mauvais boulot
  • Mercredi 18 Avril 2018
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    2h55, la coupure de 11h qui a un peu débordé s’achève.

     

    C'est encore tôt, mais je m’y fait au fil qu’on avance dans la semaine. Et surtout c'est appréciable pour bien avancer. Il veut faire beau cette fois, c’est sûr, ça aussi ça file la patate.

     

    Vitry avant 6h, c'est zone verte ou clignotante, c'est que du bonheur. Bref, ce n’est pas à Vaudoy en Brie que j'arrive en 4h25 comme la plupart du temps, mais à Fontenay, c’est à dire presque à la N36 en 4h20, incroyable, un record en 2 ans passés (de trop) de N4 liner. Quelqu’un m'a mis 2 kgs dans les pneus cette nuit ou quoi. Pour fêter ça, je m’offre une bonne sieste de 30’ efficaces puis sort du bon café maison de la thermos avec quelques tartines, et même un morceau de Brebiou des Pyrénées, miam miam, ça réveille. La RP n’est pas trop rouge, on ne sait même plus si c'est jour de grève ou pas. Bref, vu que de plus en plus de monde prend la voiture tous les jours en général, certainement plus qu’en 95, on ne fait plus de différence. Enfin, je ne sais pas de quoi je cause, en 95 j'avais la bonne idée de très peu traîner dans ces contrées.

     

    Si ce n’est guère rouge, à Reau ils signalent la 104 fermée. Y a juste à aller tout droit via Moissy Cramayel jusque l’autre A5, A ou B, je sais jamais, ça ne doit pas perdre des masses de temps.

     

    Je suis quand même vite de l’autre côté, en mode pilotage automatique, et conso en chute libre.

     

    J’arrive à Vitré en 4h20, parfait,mais pas à l’heure idéale au fournisseur, 12h40. Il y a interdiction de circulation entre 12h45 et 13h15. Pas de gardien, l’interphone ne fonctionne pas et ça commence à circuler, changement d'équipe oblige. Avec mon téléphone j’arrive à joindre un service logistique dont le no était affiché. On me donne le feu vert et m'explique où aller. Heureusement car tous les gonzes qui rentrent ou sortent de la boutique en  regardant tous le bout de leurs chaussures, le grand classique quoi. Je suis en place grâce à la vue du même type d’emballage qui traînent, mais pas trop sur de l’endroit. J’ouvre les portes, on verra, et casse la graine. Je dois être bon, un cariste vient enlever une pile. En fait je suis juste dans le mauvais sens, pas grave, il est sympa. J’arrive meme à boucler les 45’ , parfait. Je n’ai plus qu’à aller au site de la Janais. Il faut d’abord se payer les jolis mais nombreux rond point de Vitré.

     

    Il est 14h30 là bas, à l’atelier du père Stéphane. Il est pas là, mais son collègue est sympa aussi. Déchargement des chariots et rechargement d'emballages dans la foulée, impec, et le tout sous un soleil généreux.  

     

    C'est fini une bonne heure plus tard, je boucle les 10h au bistro au gasthaus à Vern sur Seiche.

     

    Il fait chaud, on va pouvoir tester si la clim auto fonctionne toujours, et pour faire d’une pierre deux coups, les batteries.

     

     

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  • pare brise propre pour 1 heure ou 2
    Hola companeros
    devoir de weekend
  • Jeudi 19 Avril 2018
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    5H50, juste quand je commence à peu près à bien dormir, faut y aller. Non pas que j’ai souffert de la chaleur cette nuit, mais plutôt de la maudite technologie merde in sweden. J’ai bien fait fonctionner la clim hier aprèm, tout fonctionnait, puis éteint lorsque je suis allé manger. Je me suis coucher sans rien remettre en route (la clim), et à plusieurs reprise, l’alarme de l’odb à sonné pour indiquer de démarrer le moteur, cause batteries déchargées. Tout de suite contact et coup d’œil à l’odb, ça indiquait 24,4V, rien n’allait mal. A part que ça s’est reproduit 3 fois… 1ere nuit aussi infernale en 4 ans et demi d’exploitation de ce camion. Et en plus avec des batteries du mois de janvier. Bref, va bientôt falloir prendre la quechua et faire la liste des campings pour dormir au calme.

    Démarrage à jeun, le resto ne m’a pas branché hier soir, il y a aucun pour relevé l’autre ici sur Rennes.

    Je ne vais pas loin, arrêt à la Access sur la 137, pour gazole, ad blue, et raclage du pare brise bien moustiqué (on n’avait plus l’habitude) et le café. Je file sur l’A81, et m’arrête à l’aire de la Mayenne pour la douche, c’est pas bien vieux ici. Et la 30 est validée. Je trace l’autobahn tout le long, j’ai une course à faire ce soir par chez moi. La 104 passe nickelle en fin de matinée, et j’arrive jusque Sézanne pour casser la graine, dans mon camion hein ! Il y a du nouveau, du changement de proprio, mais ça donne pas plus envie de s’arrêter dans ces gasthaus.

    Je sors à Ludres, des fois qu’il n’y aurait pas un chat au lavage, mais non, comme les chats sont très propres, ils se lavent souvent, et donc il y en a déjà 2 qui attendent. Je n’ai pas de patience pour cette activité pas forcément indispensable à la survie, alors je file.

    Je passe à St Nabord, chez Volvo, récupérer un peu de taf pour les grands weekends à venir, 6 coussins tout beaux tout neufs pour la semi, car tout est d’origine, et avec le 28t que j’ai bouffé cet hiver, ils n’ont pas eu une pré retraite facile, il est temps de remplacer. Et surtout je raconte ma nuit dans l’hôtel viking assez bruyant. Laurent du magasin a justement une note de l’usine sur son bureau avec une campagne de rappel à ce sujet, l’info est déjà remontée que des chauffeurs se plaignent d’avoir été réveillés pour rien, je ne suis pas le seul. Il faut qu’il paramètre le capteur de niveau de batterie qui dit n’importe quoi. Y en a marre quand même. Je prends rdv pour un de ces certainement ponts à venir.

    J’arrive à mon bled vers 17h30. Je mets de suite le bleu, la bombe de WD40, et vais en balancer un peu sur les vis, écrous et raccords des coussins à virer, des fois que je sois motiver pour attaquer ce week end…

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  • Ungersheim, c'est joli. Ah mais oui y a les Vosges au fond!
    salon du F12
    c'est parti
    c'est (presque) fini
    cheptel réusni
  • Vendredi 20 Avril 2018
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    5h35, même un vendredi faut quitter le qra. Décollage tôt, comme ça peu de monde en Thann Vallée. Pas plus qu’en Oderen Pass, où j’ai pu apercevoir quelques biches dans les phares, et sans qu’elles rentrent dedans, c'est mieux, car pas gênées, elles se trimballent sans assurance ces bêtes là.  

     

    J'arrive donc à Mulhouse pour 7h et rentre de suite avant l’interdiction de circulation et suis le 1er à la réserve. 7h30, ce n’est pas Carlos au bureau, mais un remplaçant. C'est marrant, comme avant hier à Rennes, où y avait pas Stéphane, ils ont pris leurs vacances ensemble peut etre. Enfin peu importe vu que je suis déjà vide à 7h50. Je repasse de l’autre côté de la cour ferrée, où le bureau d'affrètement se rempli doucement. Je peux déjà commencer à charger, 2 clients. À 9h je me sauve à Ungersheil, à l'isolation pour prendre un 3eme lot pour petite sympathique tournée en Picarmandie. C'est un peu, déjà avant qu’un cariste de radine à l’ accueil. Heureusement un routier belge sympathique (pléonasme),tape la discute. Il va encore et retourne un peu partout, F, IT, ES. En Belgique ça sert la vis apparemment, y a de bonnes prunes qui tombent, et ça fait mal pour ceux qui font bosser des roumains dont le retour au pays est très rare. Ils s'intéressent même au pistage des véhicules, voir  si ils vont un peu en Roumanie. Naturellement, jamais. Résultat, certains patrons belges jettent l’éponge de leur filiale boîte aux lettres.

     

    Je repars d’ici un peu avant 11h, ça va, c'est pas mal, et surtout au niveau du poids, je dois avoir 6t en tout, je vais pouvoir attaquer les travaux.

     

    Retour par Soultz, Cernay, Thann et Oderen, et reculage à Cornimont vers midi. Je sors de suite la machine, et passe un coup dans le châssis au niveau des essieux, pour décaper un peu. Ça va, les patates n’étaient pas encore sorties.

     

    Puis démarrage du F12, non pas pour déclarer aux impôts mes trajets boulot domicile avec une puissance fiscale de 32cv, mais juste car j'ai une course à faire à la Bresse. Je passe déjà chez papa maman pour casser la croûte, ça faisait longtemps, ça fait toujours plaisir, et ensuite je vais à 500m plus haut chez notre carrossier pour qu’il me trouve le RAL du bleu des coffres qui sont bien piqués. C'est Jeannot, qui est en retraite qui s’occupe de ça,et on papote encore bien 1h. Ils ont un “nouveau” F12, le modèle de 1983, comme mulet. Y a pire. C'est récupéré de chez Steff depuis bien 10 ou 15 ans déjà. Il a 1600000. Je me souviens que ce camion à fait Tremery Sochaux en régulier très longtemps, puis allait partout ensuite. Roland, le PDG de l’époque, mais qui roule toujours naturellement, est meme aller en Roumanie en humanitaire en 1996 ou 97 avec ce F12, donc qui avait déjà 13 ans au moins. Du Roland quoi. C’est grâce à lui que j'ai pu faire ce voyage quelques fois les années suivantes. On ne fait plus rien de si peu commun de nos jours.

     

    Bon, la peinture commandée, je retourne à mes occupations prévues du weekend, les coussins. Calage de l'arrière de la semi, béquilles, et on vide tout l'air, et c'est parti, la WD40 à portée de main. On en fera peut être que un seul, 2, 4 ou tout qui sait.

     

    Ça va pas trop mal, les écrous du hauts viennent, les raccords aussi, juste quelques vis du bas sur le bras de suspension cassent, ça gagne du temps.

     

    A19h, le dernier essieu est démonté, je me tâte de remonter les 2 derniers. Mais Pascal arrive, il est en congé ce soir, il voulait juste laver un coup son tracteur. Pas de problème, le matos est sorti, on s’y met à 2.

     

    Ma chérie arrive avec sa Twingo jaune juste quand on a fini. On remballe. Faut juste pas que j'oublie mes 2 derniers poumons demain matin.

     

    En attendant, bon barbecue !

  • Photos
  • un peu de pub pour la N29
    Abbeville
    A28 liner
    petit chantier de fin de lundi
  • Lundi 23 Avril 2018
  •  

    Démarrage de Cornimont à 3h05. Rien de compliqué, sortir en avant de ce trou à cette heure là,moins héroïque que d’y reculer un vendredi midi.

     

    Direction la N4 pour changer, mais jusque Vitry seulement, je vais en Normandie mais par la case Picardie, alors ça va.

     

    J'arrive sans trop de mal à la 1ere aire après le péage de Reims, il est 7h10.

     

    1h10 et une demi thermos descendue plus tard, retour sur A26. La flotte menace un peu, pas grave avec le beau weekend que l’on a eu. Je suis largement en avance, je quitte l'autobahn à St Quentin et fini par la N29 pour arriver chez les ricains à Boves à 10h25, soit 1h05 avant l’heure de rdv. Vaut mieux être en avance ici paraît il, mais là j’ai fait fort. Déjà une file devant l’entrée pour d'enregistrer et ça rentre assez vite au parking de l'intérieur pour un 2eme enregistrement. Là j’ai un bip, moins rassurant. Bah comme ça je peux me vautrer en couchette. À peine 1/2h après ça bipe, on ne peut pas roupiller tranquille. Bon c'est quasi à l’heure du rdv,ne pas se plaindre. Faut ensuite avancer jusque devant les quais, et attendre que quelqu'un nous prenne en charge. Bien 15’ plus tard, j'ai un quai où reculer, sous l’oeil d’un employé qui ne lâche pas d’une semelle. On lui donne la clé et faut le suivre à la salle d’attente le temps de l'opération. Ici, peu de français, beaucoup de camions polonais, et tout un paquet de Stobart,pas en GB mais en BG plutôt. Le seul français, le voisin de quai, roule en Belgique, chez Depaire. C'est un ch’ti en plus, donc super sympa. Sans parler qu’il est un inconditionnel des Vosges. Au point qu’il veut venir y habiter. Donc je ne trouve pas trop longue l’attente de 1h15 pour sortir les 9 palettes. Pareil pour quitter le quai, sous l’oeil du type du quai. Bref, ça rigole pas même si ils sont quand même sympathique. Je tâche de ne pas oublier ma barre d’arrimage, sans ça, ce serait un coup à la retrouver en vente en ligne. Je repars enfin à 12h45, faut filer. C’est bien des clients comme ça dés le lundi. Si les ricains n'étaient pas là je serais déjà vide à Abbeville. J'y fonce par l'autoroute, ça va vite, mais casse quand même une graine à la sortie d'autoroute. Le 2eme client, un stock de librairie, très proche du centre d’Abbeville est dans le cadre d'une vieille usine, les bureaux font très vintage avec de vieilles machines exposées, et des poutres béton apparentes. ça vide trés vite les palettes de papier, et re autoroute direction Rouen pour le dernier avec l’isolation. C'est un chantier, j'arrive à joindre la route qui est sur chantier, ils sont là jusque 17h, impec.

     

    C’est au bord de l’A151, d'où je vois le quartier résidentiel où une maison est extension. C’est juste après un pont à 4,10m, y a une petite place qui donne sur un cul de sac. On peut remercier l'inventeur de la suspension pneumatique, y a du devers dans la manœuvre. Ça vide de suite. C’est bien coquet ici, je ne serais pas étonné que des piscines alsaciennes soient livrées un jour par ici. Rien de spécial en taf dans l'immédiat, Pascale n’est pas là aujourd'hui, et de toute façon ça va coincer à 18h.

     

    J’attends un peu, ça tombe à 17h30, une foulée demain matin au départ de St Etienne du Rouvray et une redescente après. Alors autant que je reste ici maintenant, je sors du lotissement et vais me poser dans une petite za voisine, avec 9h01. Ah oui, je suis à la Vaupalière.

     

  • Photos
  • ça vaut pas le Köhlbrandbrücke HH
    déjà
    une bonne chose pour le rodage des coussins
    St Riquier
    2h plus tard
  • Mardi 24 Avril 2018
  •  

    Très bonne za, ras. Ah si, y avait une boulangerie pas trop loin dans le bourg. Je repars à 6h25 et traverse Rouen sans traîner. À St Etienne du Rouvray, à la cartonnerie ou ça cartonne déjà sur la bascule, il y a une bonne file à 6h45. Aujourd'hui je vais aux bobines.

     

    Heureusement, tous ne vont pas au chargement, mais viennent vider du vp.

     

    2 devant au quai, j’ai juste le temps d’aller à la douche et faire les carreaux extérieurs. Indispensable ici pour reculer sous le hall.

     

    Ça va pas trop mal quand même ici, y a des crics pour les culs de semi un peu bas comme la mienne,  et ils n'obligent pas à sangler. Ça m'arrange pour un voyage à 160 bornes.

     

    J’en repars à 8h30 bien sonné.

     

    Retour sur mes traces d’hier, A28 jusque Abbeville, c'est tout gratis, puis St Riquier et son beffroi, c’est joli. Je commence à accrocher à la Picardie.

     

    Le client, une cartonnerie, est un peu plus loin que le resto du lieu dit le Risque tout, avant Doullens.

     

    Là petite file de camions, enfin 3 quoi. Dont le 1er qui achève de vider mais était là depuis 8h, il est 11h10….

     

    Je recharge à 500 m d’ici dans la même zi, alors ne nous énervons pas. J'ai le temps de manger, bouquiner un peu la pile d’officiels que j'accumule depuis bien 1 mois ou 2, mais c’est déjà mon tour à 12h45. Ça vide des 2 côtés, c'est vide 1 petite heure plus tard, encore un peu et je validais 3, mais j’ai bougé de toute façon. Je roule 3 minutes pour aller au rechargement, la y a 1 camion devant. J'ai vite le quai, mais c’est bien long même si le cariste déboule comme un dingue dans la semi, pose les palettes sur les butées latérales alors qu'elles passent large, très pro quoi. Je lui fait remarquer, il apprécie pas spécialement.

     

    J'en repars enfin à 15h30, c'est la journée des pénibles.

     

    Pour aller à Vesoul, Arras, Albert ou bien Amiens, j’y vais par là. Je prends un peu l’A29 car l’accès à la N29 depuis la rocade est complètement bouché, on ne sait pourquoi, on dirait une manif.

     

    Mais fait quitter l’A29 plus loin car bouclé avant St Quentin, mais là ça a l’air d’être pour travaux. Je me traîne, je m’endors, c'est dingue, je suis trop habitué aux horaires matinaux des semaines précédentes peut être.

     

    Je reprends l’A26 à St Quentin et m’arrête faire 30’ de ronron à l'aire d’Urvillers, ça fait du bien, plus que de se prendre un pilier de pont.

     

    À Reims, N44, et la 67 à St Dizier. Tiens chez Sotrabur c'est rasé, à la place un beau parking et une cabane à frites.

     

    Je croise un peu plus loin, un des ardéchois, le plus jeune des 2, Mich, c'est festival de son et lumières.

     

    Avec cette belle journée, je ne vais même pas finir mes heures, je fonce bien sur le bout d’A5, et arrive à la sortie Langres nord, et le pose là à Rolampont, au péage, il est 21h27. La 11, on oublie. C'est une règle dans la profession, quand on n’a pas validé 11 le lundi, on ne valide souvent pas le lendemain non plus.

     

  • Photos
  • Langres
    Mulhouse nord
    Laurent 0885 LKW
    moyenne horaire en baisse
  • Mercredi 25 Avril 2018
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    11h ou pas, bien dormi. Je mets en route à 7h05. Pas pour bien loin, je m'arrête déjà à la access de Langres pour y mettre un peu de gazole. Du coup contournement de Langres par l'ouest et c'est joli.

     

    Après un bon bout de N19, arrêt à mon gasthaus préféré de cette route, Sous l'Acacia à Gourgeon, pour une douche et surtout un bon pain beurre bien généreux. Ça peut avec le dépôt de pain juste à côté.

     

    Et la dame qui tient est gentille comme tout. Y a jamais foule mais c'est aussi bien. J'aurais une 3h à faire, je pourrais déguster la bonne assiette franc comtoise.

     

    J'arrive avec quelques dizaines de minutes d'avance au rendez-vous de 10h à Vesoul. Comme dans le passé c'est toujours un cas spécial pour les liquides ou fluide divers. Mais ça a changé de place, de toute façon il faut déjà pointer à la réception Nord. J'en emmenais de Tournai en Belgique il y a déjà quelques années.

     

    J'en repars à 10h25, go Mulhouse direct. Je le dis à chaque fois, mais à Sevenans ça avance sec, c'est un chantier impressionnant.

     

    Mulhouse aussi il y a du travaux en cours. Gros bouchon annoncé à la Porte d'Alsace, donc sortie Burnaupt conseillée pour faire via Cernay. Mais on retombe sur le problème à l'accès Dornach, alors je file via la zone mer Rouge et les musées du train, et reprends l'autoroute à Pfastatt.

     

    D'abord un bout à prendre au dépôt de Illzach, à l'ancien truc de boisson. Un Polonais à quai attaque seulement de vider, donc il y a le temps de manger.

     

    J'en repars avec une bonne moitié à presque 14h et file au quai Gefco, l’original pour le reste, tout ça pour le même client, donc peinard comme d'habitude.

     

    C'est blindé de partout de palettes, c'est la pleine saison du papier, et de ces destinations palpitantes, des complets 77 76 en veux-tu en voilà.

     

    Une fois chargé, au guichet, je vois un chauffeur avec un t-shirt Michaux. Alors que j'ai envie de l'aborder sur cette entreprise, c'est lui qui commence en me demandant: Samu88?

     

    C'est un c'est un lecteur/auditeur du site Fdr. Et donc un ancien de la grande défunte maison ardennaise. Ce qui fait qu'on parle forcément de transport international, qu’il regrette naturellement aussi. Il est maintenant en Vendée, et fait l'Alsace en régulier. Faut se résigner comme il dit. Autre clin d'œil, il est venu livrer à Cornimont hier, chez moi quoi !

     

    Sur ce court mais intéressant échange, il est 14h45 et je repars, sans hélas passer chez moi. Je pourrais bien, avec mon rendez-vous à 11h demain dans le 02, mais il me faut passer aux pneus, pour une fois que j'ai le temps. Enfin il faut speeder quand même, pour ne pas être trop tard sur Épinal. Je m'autorise juste l'arrêt classique à la boulange de Ramonchamp, car je ne sais pas où ni quoi je mangerai ce soir.

     

    Je suis un poil avant 17h à Chavelot, 2 pneus neufs attendent pour les cieux arrière de la semi, et ils ont même le temps de me remettre le jumelage avancé, démonté juste en début d'hiver, pour ranger les multiways au frais pour passer l'été.

     

    Une petite heure plus tard, il n'y a plus le feu, pour être à 11h à Saint-Quentin tout va bien, même si je perds sans doute quelques km/h.

     

    Je ne sais pas encore où je vais atterrir ce soir, tiens si je passais à travers par Bar-le-Duc pour rejoindre Reims, il y a 20 bornes de moins, et surtout ça doit être assez calme pour passer la nuit.

     

    Je trouve mon bonheur à la sortie de Bar-le-Duc, dans une ZC.

     

    Il est 19h50, je vais enfin la valider cette 11h,en incluant le controlage des écrous de roues.

     

     

  • Photos
  • la N4 version buccolique
    Relais de Ste Marie
    pas discrètes les traces
    Oise valley
  • Jeudi 26 Avril 2018
  •  

    6h50, je quitte cette paisible bourgade de Meuse. Direction Reims à travers. Une fois quelques bleds de Meuse passés on est vite en champagne dans le 51, et le paysage change. En plus il fait beau, et le pare-brise a été lavé par les averses d'hier soir.

     

    Reims passe sans difficulté, et j’enquille la 44 à La Neuvillette. Arrêt un peu plus loin au relais de Sainte-Marie, pour une douche et un pain un beurre qui va bien aller. Il y a pas un chat, je photographie le bunker près de la sortie du parking. Petit coup sur les carreaux latéraux pour boucler 45, car si il a plu et que le pare-brise est devenu propre c'est les vitres latérales qui ont repris une couche.

     

    Je garde la 44 jusque Saint-Quentin, enfin Gauchy plus exactement. Étonnant car l'ancien maire, le petit assureur ne l'était pas vraiment, gauchiste. Enfin je ne juge pas c'est peut être un cousin éloigné.

     

    J'arrive à la plate-forme un quart d'heure avant le rendez-vous, et obtient un quai tout de suite. Ça m'arrange, car le retour n'est pas vraiment sur place, pire il faut descendre dans le 78. Bref la fausse note de la semaine. Enfin c'est peut être un truc urgent .

     

    Vide à 11h15, c'est parti à travers la Picardie, Chauny Noyon Compiègne Creil et la 184 pour rejoindre l’A15. Tout ça ne roule pas trop mal, j'arrive à 14h à Sartrouville, après un peu de ville. D'ici la vue donne en plein sur la Défense.

     

    Malgré ma performance, je déchante assez vite quand on me répond que le Mulhouse se charge à 17h. Et en plus c'est affiché clairement, j'aurais bien aimé être au courant. J'appelle quand même, ils font le nécessaire. Ça rappelle 5 minutes après, en fait je dois charger un reliquat de la veille. Je dis ça au chef de quai et cariste, ça va tout de suite mieux j'ai un quai dès qu'il se libère.

     

    Du coup j'ai juste le temps de casser une graine.

     

    Je repars vers 15h15 avec des gefbox remplis le boulon, c'est bien assez tard pour moi. Re de la ville, et A15, Car la proche A86 plus bas et déjà bien rouge. Je la retrouve plus loin, ça roule assez bien jusque l’A3 puis c'est du grumeau jusque l’A4. De toute façon la 104 était visiblement affichée rouge aussi à Villepinte, bref une fois ces heures-là c'est déjà le rouge qui domine.

     

    Je rattrape la N4 par la D231. N4 presque jolie avec ses couleurs printanières. Faut dire aussi quand c'est bien.

     

    Je vais peut-être quand même faire une journée à 10h, mais jusqu'où, je ne sais pas.

     

    Ça m'enquiquine, le gasoil arrive bas, j'en mets un peu, mais vraiment un tout petit peu à la access de Vitry, on va pas mettre 1000 L pour s’arrêter 20’ plus tard,  faut pas être kamikaze non plus.

     

    Je passe dans la ZI de Vitry Marolles, mais peu de places valables. Tant pis je pousse jusque Perthes, où je trouve une place parmi les quelques dernières restantes, alors qu'il n'est pas 19h30. Peu de vosgien ou de Gefco liner que je connaisse sur le parking, je file manger immédiatement, comme ça je serai couché plus tôt.

     

     

  • Photos
  • on n'a même pas bu une pivo
    Oderen côté 68
    La Bresse
    Bourbonne régule
    Taxi 5
  • Vendredi 27 Avril 2018
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    4h35, douche et pain au choco englouti, et surtout avec embarquement d'un pâté pour plus tard, je quitte ce mythique et bon relais de la N4. RAS au niveau des bâches et de la jauge. La gendarmerie tournait quand je me suis levé à 4h.

     

    Ici, ce sera ouvert les jours fériés de mai, c’est bien.

     

    Je trace, la journée s’annonce chargée du mes plans de déroulent comme prévu, j'aimerais bien précharger la semi de Pascal qui en congé jusqu'au 2.

     

    J’enquille via St Dié, le Bonhomme, ça gagne un peu aux heures de pointe que par Bussang, et surtout avec les travaux à Mulhouse ouest.

     

    J'arrive à l'usine à 8h25. Je bavarde un peu avec l’ami Dominique du 10, l’ancien qui vient ici tous les matins. Bientôt la retraite, en juin, mais il a déjà des remplacements à faire l’été, des fcos de ses collègues entre autre. Si il a la soixantaine bien dépassée, il appréhende quand même. J'ai remarqué que après, il a un gamin assis sur le siège passager, le petit fils sans doute.

     

    Je vais au montage pour vider mes boulons. J'appréhende, ici, faut jamais trop sortir du cadre du créneau. La dame du bureau est à peu près compréhensive, mais son collègue la dissuade, lui dit: si c’est il a pas de créneau, c’est cet aprèm ! Bien… Elle appelle quelque part, non, ça va je bien attendu. J’ai donc un quai, incroyable. Je peux commencer à tirer des plans pour recharger l’autre camion, mais n’allons pas trop vite, ça ne bouge guère. A 9h, le gsm sonne, c’est Iberre 70,  il vient dans l’usine tout à l’heure. De grandes chances qu’on puisse se voir, vu comme ça bouge de mon côté. Sinon, j’ai déjà du taf pour moi lundi, au départ c’était du 77 et du 78 et retour sur place, mais finalement Poissy ne bosse pas lundi, alors j’hérite d’un 2éme 77. C’est du bon côté, mais ça ne dit pas le retour. Ça bouge enfin au quai du montage, je peux lancer des requêtes pour recharger l’autre semi cet aprèm. Rennes, Pascale ici. Comme souvent c’est cette dernière la plus rapide, y a du Langres à charger pour le 76. Pas trop la route pour nous un vendredi, mais tous les kils sont payés, alors. Je dis ok. Enfin vide, je charge déjà un bout de 77 au parc à vide de ferrage, ça va là. La fille n’est pas chiante, j’ai pas de feuille, juste par mail, je charge en 15’. En direction de la sortie je vois Pierre qui entre justement. Je fais un saut en mécanique où il va vider des pivots. C’est marrant je viens souvent vider des pivots là aussi, à la différence que ceux que j’emmène sont normands, les siens, catalans.. Bref.

    Ça va, il ne va pas attendre 3h, heureusement, il a assuré à la remontée, et avait pour consigne de vider fin de matin maxi. Du coup on ne papote que 15’ et sans machine à café encore à disposition, puis retournons vaquer à nos occupations.

    Je prends la suite au quai, un peu de papier pour Combs la Ville, et file sur les Vosges pour changer de semi. Avant je passe au gazole à Illzach, histoire d’être tranquille aujourd’hui et lundi. Je suis bien content de m’envoyer le pâté acheté ce matin, ça dépanne bien. Retour via Oderen, je recule à Cornimont, enfin Cornitrou plutôt, du temps de midi, c’est assez fastoche, et monte à la Bresse en solo chez le carrossier pour accrocher l’autre Schmitz qui était là pour un rechargeage de rail. Ça va, j’ai pas besoin de potasser toute la notice d’emploi, puisque cette la toute même semi que moi, hormis qu’elle n’a pas le certificat XL, puisqu’elle a 2 ans de plus. Elle a 10 ans quoi, et ces jours ci si j’ai bonne mémoire.  Je passe vite fait chez les parents, le temps d’un café et go le 52 via St Loup, faut 2h30. C’est en dessous, à Sts Geosmes, chez anciennement Lesserteur. Il est 16h, je suis à quai de suite. C’est cool, c’est de la pièce plastoc locale, y a 1t5 dans la semi 1h plus tard. C’est cool aussi pour mon collègue qui se retrouvre avec une cargaison à destination de l’Iran. Y a pire pour reprendre le boulot. Ah non, il doit aller livrer ça près du Havre..

    Je n’ai plus qu’à refoncer dans l’autre sens, Bourbonne, St Loup, autant à la régule qu’à l’aller, pas trop le choix, les heures tournent. Je pose tout chez Pascal, je détellerai, et rattelerai le Renault demain, les 10h ont largement sonné. Pour limiter les dégâts, c’est ma miss Twingo qui vient me chercher !

     

  • Photos
  • un peu de verdure, c'est plus joli
    104 liner
  • Lundi 30 Avril 2018
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    Cornimont, 2h25, fin de weekend quasi estival, faut y aller.

     

    Estival, mais ça n’empêche que j’ai quand même remis un pull au vu du vent qu’il a fait cette nuit.

     

    On garde les horaires qui vont bien. Sur la 4, ça roule, un peu de peuple, presque comme d’habitude, tout le monde ne fait pas le pont visiblement. Même la gendarmerie est sur la garde, j’ai aperçu une lumière bleue fixe sur le pavillon d’une Mégane break, près d’un champ, façon Guardia Civil en Espagne. Ce cadre rappellerait presque la Castille y Leon. Enfin ici on est plus chez Léon qu’en  Castille.

     

    J'arrive sans trop de mal à Vaudoy en 4h20. Sieste et thermos de café au programme court de 50’.

     

    La RP est plutôt assez verte ce matin d’après le Sytadin. Enfin, peu importe, pour aller à Combs la Ville c'est pas trop le problème. Du oui je suis bien en avance d’une heure au rdv à la base Monop’. Là aussi pas un chat, donc quai de suite, à 9h je repars, très bien. Le 2 ème, les emballages, c'est au nord 77, Mitry Mory. Pourquoi pas, à part que ça m'enchante guère, car je recharge juste à côté d'ici, à Lisses, même si on me paye tous les kilomètres naturellement. Le Mitry n’ouvrant qu’à 8h après renseignement pris, ça aurait été trop juste de tourner dans le bon sens pour respecter le rdv de 9h30 de monop. Bref presque 1h de 104 pour monter là haut, même si ça roule assez bien, mis à part les dénivelés vers Villevaudé comme tous le temps. Il est 10h chez le fournisseur qui fait dans l’emboutissage, mais qui n’a pas l’air de trop emboutir aujourd'hui. Ça avait même l’air fermé, juste 2 voitures sur le parking, mais non la logistique bosse, ouf.

     

    Ça vide au tir Pal les vieux emballages en tôle, heureusement car la météo est carrément redevenue hivernale, 6 degrés pluie et vent.

     

    Une demi heure plus tard, retour sur mes pas de la 104. Super. Quel autre métier peut procurer une telle dose d’exotisme.

     

    Je mets tout logiquement un peu plus d’une heure pour arriver de l’autre côté de Corbeil. C’est dans la zone plateforme logistique. C’est un truc d'épicerie, il est 11h30, pas de bol, mes commandes ne sont prêtes qu’à 13h30. Ça fait pas trop plaisir, mais bon n’importe comment je ne rentrerai pas à 22h ce soir, mais le plutôt serait le mieux.

     

    À peine au camion,le GSM sonne, c’est Pascale qui vient aux nouvelles. En fait elle avait oublié de me dire que c'est midi qu’elle m’avait annoncé ici. Ah ben c'est plus pareil ça. Je retourne voir le gars du quai. Ah oui, il est au courant, à l'instant… Pascale est furax, et me dit que si à 13h je n’ai rien, que je fasse signer les cmr et le barre.

     

    Bon, n'allons pas trop vite, je casse une graine, on verra. Mise à quai à 13h, le type du bureau me dit que les dernières palettes seront prêtes le temps du début du chargement. On se charge. C’est de l'épicerie diverse. En fait j'attends la dernière palette, bien 20’. Le type, ce n’est plus le même, changement d'équipe oblige, me fait tourner en bourrique, elle arrive elle arrive…

     

    Je me barre enfin à 14h20. J'aurais pu me barrer à vide à 13h, mais bon.

     

    Plus qu’à achever les heures, go sur N4. Je passe Vitry et me pose dans la zi de Vitry Marolles, il est 16h45, au lit direct .