FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2018 Partager sur Facebook
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  • chuuut
  • Mardi 1 Mai 2018
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    1H45, après une bonne petite nuit et un bon casse dalle, il est temps de se mettre en route pour rentrer, avant le petit jour.

     

    Pas foule sur la route, quelques frigos c'est tout. Pas de voiture de la garde civile gyro allumé fixe en contrebas, tout fait déjà le 1er mai quoi.

     

    Y a du peuple garé à Perthes,j’aime autant pour eux que pour moi.

     

    Je me pose le luxe de rouler à 86, j'ai 20t mine de rien, ça adoucit la conso.

     

    Bref, j'arrive sans encombres mais discrètement à mon bled, mais tout de même tous feux allumés, il est 4h45, et l'éclairage public est encore en veille.

     

    Aller, on file au lit. On ne fait que ça dans ce métier !

     

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  • le client rêvé
    elsass power
    faut aller un peu au charbon
    N83, j'aime
  • Mercredi 2 Mai 2018
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    Une 24 à la maison c’est quand même mieux sur la nationale 4.

     

    Je déborde un peu, décollage à 5h30.

     

    Oderen, j’ai rdv à 7h au 1er.

     

    À l’heure là, pas de problème, j’y suis à 6h45, c'est à morschwiller, à la grande chaîne d'épicerie. Il y a un frigo à quai, mais aussi une boulangerie de chaîne en mitoyen, cool. À quai, on me vide,parfait,je fais un saut à côté, au pain, mais ça n’ouvre qu’à 7h30. C'est sûr, c'est pas de l'artisan boulanger là.

     

    Vide à 25, faut que je traine pour refermer les portes pour pouvoir enfin aller chercher ma baguette et un café.

     

    Je file au 2eme, Sausheim. Les travaux mulhousiens passent tout juste bien, mais rien de trop.

     

    15’ plus tard je rentre au parking de la même chaîne d'épicerie, avec toujours la même boulangerie en voisin. En fait ça doit être les mêmes boutiques. Un frigo repart aussi aussitôt, et je prends la place. Là c'est différent, faut se vider. C’est pas dramatique, à part qu’apres quelques palettes sorties, la dame de la réception m’envoie carrément emmener les suivantes en rayon...au bout de 3, je montre mon agacement, et je m’arrête à nouveau au quai. Bon, c'était drôle quand même, de voir le branle bas de combat d’avant ouverture à 8h45 dans le magasin, entre les mises en rayon et le récurage du sol, ça s’énerve de partout.

     

    Je repars péniblement à 8h55, et dehors c'est les gens avec les caddies qui bourrent aux portes encore fermées, spectacle drôle aussi quand on vient d’en voir les coulisses.

     

    Y a un sex shop aussi dans la même cour, mais y a pas la queue devant, faudrait voir si y a branle bas de combat à l’intérieur, mais on va jamais livrer ces trucs la.

     

    Je file à Gefco pour la suite. Un petit tour Rhône Alpes, mais tout petit. Du 01 et du 69.

     

    Je complète au dépôt de Illzach, à l’ancien truc de boissons, avec du charbon de bois. Par le côté, ça met le temps qu’il faut.

     

    Je descends tranquille, la natio depuis Voujeaucourt, casse dalle après Pont les Moulins, dans la montée, puis Nancray et full N83.

     

    Demain, 2 rdv, 8h pour le 01 et 10h30 pour le 69, ça devrait aller.

     

    Je m’arrête pas trop tard au Mas Pommier.

     

     

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  • convoyeur
    c'était mieux lundi à paris
    aller on met le bleu
    Givors
    parking de la boulangerie
  • Jeudi 3 Mai 2018
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    Démarrage pas trop tôt non plus,7h10, après une bonne douche nickelle et un pain beurre. Pain pas terrible, du précuit, dommage.

     

    Passé un bon repas hier soir, en compagnie d’un voisin 68, de Colmar quoi. Un retraité qui continue en convoyage de camions,de partout ou pour partout. Toujours de la destination variée, là il remonte de Grenoble un porteur avec grue. Et on a causé du tout Colmar, de son usine Liebherr, Timken, et de ses transporteurs, disparus ou pas, Brame, Straumann, Sate, Freyburger...Hopla,ils sont sympas les 68 je trouve.

     

    Je garde la N84 jusque destination, Bressolles, 10’ avant le rdv de 8h. Une plateforme logistique de matos de pièce d'eau. Comme souvent en logistique, c’est pas la grosse rigolade, mais mes pallets qui arrivaient de Pologne sont vides à 8h25.

     

    J’ai de la marge pour le suivant, 10h30 à St Priest. Quoique c’est bien rouge aux accès de la métropole lyonnaise. J'y vais par A432 et A43, mais toujours du rouge au bout. Je fais une pause à l'aire de Manissieux, mais rien ne s'arrange, faut y aller quand même.

     

    J’arrive à la plateforme Gamm vert sud est à 10h10. Tiens je suis venu ici quelques fois y a 2 ans. Suis là trop tôt, y aura de l’attente me dit tout de suite le cariste. Pas tant que ça,il s'attaque à mon charbon de bois à 10h35, des fois que ça pourrait faire venir le soleil.

     

    Vide par les 2 côtés 20’ plus tard,je suis encore large pour le programme de la suite. Au départ, hier j’avais un billet retour de Miribel pour Sochaux mais annulé hier soir. C’était une erreur de commande, en fait il s’agissait d’une demande de camion d’emballage, donc dans le sens inverse.

     

    À la place, hérité d’un chargement à Mions, tout près d’ici, à 13h, pour le 25. Alors que je me dit que tiens si je jetais un œil à mes écrous de roue. C'est que je remarque une  anomalie, une grosse entaille sur le flanc d’un pneu de la semi.. Zut, ça pue ça. Vaut mieux remplacer. Je sors de la plateforme pour me trouver une place tranquille. Rien aux alentours, je fini à 3kms de là, chez le client du rechargement à Mions. Y a un belle place devant, impec. Je vais juste prévenir et m'inscris en même temps au gardien, qui me dit que je pourrai rentrer avant l’heure du rdv. Mais avant je préfère m’attaquer à la roue, à vide c'est mieux. Les écrous viennent bien, je lève le cric et vire tout de suite l’obu, j'ai un peu peut quand même. C'était un rechapé, voilà.

     

    45’ plus tard, c’est classé, j'ai même rejeté un œil aux autres goujons comme prévu.

     

    Je rentre dans l’usine à 12h15. En fait je dois attendre, déjà un camion est à quai,qui charge comme moi, pour Bavans. C’est du bazar de clim. Pas grave, c’était 13 h de route façon. J'ai le temps de manger, et de me plonger dans mon pc, petit taf de classement de photos.

     

    Bref, je vois pas 13h30 arriver, que le type du quai vient toquer, alors que je bataille pour ranger une photo de Übigau(D), en Thuringe ou en Brandenburg ? Le gars n’a pas la réponse, mais il m’annonce que le 1er camion à tout pris et qu'il n'y a plus de marchandises pour moi. Qu'il faut que j'appelle et tout le tralala.

     

    Je lui demande quand même si il voudra bien signer ma CMR. J'appelle Mulhouse, pas de problème on fait signer la CMR, normal. Alors que je vais repartir, Pascale me re sonne, finalement les ceux qui nous ont affrété nous filent du Pontarlier à la place, ici même. Je retourne au bureau, mais ils ne l'entendent pas comme ça, le Pontarlier n'était pas encore prévu. Ils me demandent encore 5 minutes pour vérifier quand est-ce que ce sera prêt. Verdict, demain matin….

     

    Comme ça c'est plié je me barre de là. Pascale a l'air de devoir ferrailler dur pour que les autres payent quand même, ce qui est normal. Elle met peu de temps à me retrouver autre chose, faut filerler à Loire-sur-Rhône.

     

    Pont de Givors, Givors, y a pas énorme en route. C'est où je me doutais, un dépôt de boissons que j'ai déjà livré il y a quelques années. Inscription sur l'écran tactile et attente au camion les yeux fixés sur un panneau d'affichage.

     

    Pas 10 minutes plus tard, j'ai déjà un quai. Je me charge moi-même, un mix de boisson pour une base de restauration. Il y a vraiment de tout de la palette Europe et de la 100 120, mais tout se cale bien.

     

    Je cherche pour Colmar, un Polonais à côté charge pour la même boutique mais à belfort, l'inverse l’aurais plus rapproché. Mais c'est comme ça c'est moi qui ai le grand tour.

     

    Une bonne heure plus tard je me sauve, Givors, pont de Givors, toujours au vert.

     

    L’A46 un peu moins, je fais à 43 à 432 comme ce matin, il constate qu'il y a toujours le même bouchon à Manissieux dans l'autre sens.

     

    Je sors à Pérouges, pour un bout de N84, afin de passer au gazole et AdBlue à Pont-d'Ain.

     

    J'ai 30 minutes à faire, je fais ça juste avant le péage de Bourg Sud, et ainsi je peux aller tester la boulangerie au rond-point juste à côté. Vu le monde et tout ce qu'ils vendent, j'y pense déjà presque 20 minutes. Il y a toujours des gens qui hésite entre le pain à la noix ou celui aux noix. Pour moi c'est un levain, et je trouve mon bonheur avec un plat de pâtes au bleu de bresse.

     

    Je ressors plus loin pour la N83, tout du long jusque Besac.

     

    Je me paye l'autoroute jusque Montbéliard, essor à etupe direction le Technoland, ella gefco qui est toujours libre d'accès. Il est 22h10, toujours les mêmes clients garés ici, du Morgantane, Pires, Gahr….

     

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  • Gahr au dumping les amis tchèques
    Mulhausen stau
    metro boulot pas dodo
    un des 1er FH4 vosgiens
    un des derniers FH4 vosgiens
  • Vendredi 4 Mai 2018
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    Décollage à 7h15, décrassage au jerrican, et pain beurre sur place. Je ne traîne pas, mais déjà plus que les camarades galiciens et nord portugais, qui sont partis. Il leur reste du chemin à faire, Eux. Tant pis, j’aurai zappé la photo du Morgantane, c’était un T, 1ere fois que j’en voyais un de près. Superbe. Des fois j’aurais envie d’apprendre le galego et de leur envoyer un cv.

    Ne me restait que le tchèque Gahr International à shooter. Mulhouse passe tout juste sans trop de grumeau avant 8h, y a du lourd en travaux pour un moment ici.

    J’arrive à 8h35 à la zi nord de Colmar, au magasin des pro de la restauration ou du micro ondes pour certains. Je vois des frigos engagés en avant au fond, je suis. Manque de pot, mon quai, le sec, est au fond et impossible à faire demi tour, contrairement à celui du frais où il y a encore de la marge pour s’y reculer à contre main. Le dernier frigo devant est sympa, me suggère de me laisser faire demi tour devant son quai. C’est un peu serré, j’essaies, mais j’abandonne, à 25t dans la semi c’est pas top. Je recule dans la rue assez calme, et reviens en marche arrière, c’est mieux. Le chauffeur du frigo qui se remets à son quai, fait des gestes de n’importe quoi, me prenant sans doute pour un abruti de m’embêter comme ça. On ne voit pas tous un retour sur place en lourd de la même manière, c’est tout.

    Une fois à quai, le réceptionnaire crise, il n’en attendait pas tant.  Pas de place. Je lui sors les palettes, les pose au rayon boisson juste à proximité, il les reprend et gerbe en hauteur. Au bout de 3, il tombe déjà en carafe de batterie… Il branche pour 10’, et il me paye un café en attendant. Ici, on n’est pas au supermarché, poignée de main entre le personnel et les clients pro en rayon. C’est comme nous quand on va chez Würth, on est mieux reçu que chez Norauto. On reprend la suite, assez longuement, la place est très chère. Faut que je fasse gaffe de ne pas perforer des boites de 4,5kg de haricots blancs cuisinés (maison ?), des réserves en gaz, c’est précieux.

    On finit péniblement à 10h20. Enfin, le type était sympa.

    Je recharge un bout, à 200m de là, 10 pal de film plastique, mais pas sûr que je garderai. Vu la destination, 80 Boves, ça m’arrangeait. Mais no, ça ne va pas chez les ricains, alors peu importe, ça me va quand même.

    Je descends à Mulhouse, passe au quai. Je les garde bien, mais les pose à quai, car je vais à l’usine charger du nord, et que à quai. C’est du vide de moteurs, au montage C9, juste à l’entrée.

    Il est midi passé, 2 camions de boites à vider devant, dont un Thomas. Il a une Krone. Pas évident à discerner de la Schmitz au bruit des craquements de planche, deutsche qualität quoi.. On me dit tout de suite pas avant 13h06, l’autre équipe quoi. Normal. Je commence à casser la graine, et ça file assez vite. Finalement le 2éme boite s’en va à 12h40, je suis pas du genre à laisser les choses en plan, je retourne à la charge, et finalement l’équipe du matin me charge encore.

    13h06, je ressors, discrètement, dans le flot du personnel, mais je suis tout près de la sortie. Je fini mon repas à la Gefco, et repasse à quai, pour remettre le 80, souhaiter un bon week end à Pascale qui bosse lundi. Moi non, je ne livre que mercredi.

    Je rentre par Bussang, y a le temps et plus de 17t quand même, et ça cogne presque, alors mieux pour les gomards. Passage à la maison, vider le paquetage.

    Je pose l’ensemble pour la fermeture chez Volvo à St Nabord, au programme, énième campagne pour une énième reprogrammation, au sujet des batteries. Ma foi ils ont le lundi pour faire ça.

    Ce soir, ça ne finit pas en Twingo, mais en C5, et ma chérie au volant, qui shoote mon arrivée en concession !

    En attendant, lundi je ne fais pas le Combs, mais le pont(aérien) !

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  • gare centrale
    le vieux Reichstag
    Brandenburger tor
    Mémorial de l'Holocauste
    à 2 pas de l'Alexanderplatz
  • Samedi 5 Mai 2018
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    1er jour

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  • mur vers la Bernauer strasse
    palais du Reichstag et le nouveau Bundestag
    mur à East side gallery
    Oberbaumbrücke
  • Dimanche 6 Mai 2018
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    2éme jour 

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  • DDR/US grenze
    Bundestag au fil de la Spree
    Tempelhof airport (RFA)
    Wie spät ist es zu hause
    Berlin Berlin!
  • Lundi 7 Mai 2018
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    3éme jour

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  • 14h30, Schönefeld Airport (ex DDR)
    18h30, St Nabord (ex Lorraine)
    20h, N4
    ....
  • Mardi 8 Mai 2018
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    18h25, chez Volvo St Nabord, dernière limite pour en faire un bout ce soir,en ce jour férié pas comme les autres, puisque autorisé à rouler. Il est surtout l’heure de revenir sur terre, car 1h10 pour revenir de Berlin, même sans décalage horaire et en mode touriste, ça reste perturbant.  

     

    En attendant j'ai bien été content de revoir cette ville et ce pays. Cette ville est vraiment plaisante, en vélo comme en camion, on circule, tourne à l’aise, sans stress, autour du rond point du Grosser Stern. Et revoir ces vieux lampions béton datant sans doute de l’après guerre, toujours debout, pouvant nous indiquer que l’on est à l’est de la ville, détail idem dans le reste de la République fédérale. C'est débile d'être attentif à des détails sans intérêt comme ça, mais c’est quelque chose qui me tient à cœur, le dépaysement.

     

    Retour à la réalité, mes routes hexagonales du moment, que sont la N57 et la N4, avec ses trous toujours aux mêmes endroits malgré des réfections de chaussée annuel, c'est dur. Pour revenir à fond dans le routinier, arrêt à Pagny pour un peu de gazole et surtout faire le pare brise qui est empolleiné en plus d’être emmoustiqué.

     

    Y a un peu de monde qui profite de cette dérogation, un peu de monde aussi garé dans le peu de gasthaus ouverts.

     

    Je fini en 4h20 dans une zi de Laon, il est 23h05, au lit, direct, sans Weizen, sans traîner quoi.

     

     

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  • il est où le musée?
    Douvrin
    la petite Belgique
    je suis trop gentil
    Ludres zi
  • Mercredi 9 Mai 2018
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    8h05, je ne sais pas encore trop où je suis, mais fait y aller. Faut oublier aussi le short, il fait 13 et c'est presque gris. Direction le 80 vos A26 et A29 avec arrêt à Urvillers pour diverses commissions. Et y a un Paul, alors je me suis pas arrêté pour rien. Arrivée à Boves avant 10h, ça va, ce sera pas chez les américains, c’est aussi bien, c'est juste de l’autre côté de l’A29 par rapport à chez eux.

     

    10 palettes de film posées plus tard, direction le grand nord, via Doullens,Arras, par les natios. À un endroit, on se croirait en ex DDR vu le genre de mirador posé près de Beaumetz avant Arras. Je file à la fabrique de mécanique françaises, aux moteurs à Douvrin. Il est midi, y a pas foule, ça va bien pour vider les 9m d’emballages restant dans la semi. Je craignais un peu, car pour être allé l'an passé à Tremery à cette époque de jours fériés, on ne pouvais déjà à peu z se garer devant, vu le nombre de camions qu’il y avait à expédier, jours fériés oblige.

     

    Plus qu'à aller consommer mon billet retour, peu éloigné d'ici, à Haubourdin. Je fais une pause de 30 en route, faut quand même casser la graine. Faut savoir s'arrêter des fois, même si c'est pas encore demain la veille que je vais claquer 1h30 au relais routier le midi.

     

    J’arrive dans une méga vieille usine à Haubourdin, dans un lieu sympathique puisque appelé “la petite Belgique”. Avec Classique 21 dans les hp, ça le fait.

     

    Il est 13h50, c’était avant 15h mais fallait arriver avant 14h. Donc tout va bien, ils n'attendent pas après moi. C'est plutôt l'inverse, une fois le quai libre, c’est assez long, le cariste ramène au compte goutte les big bags sur palettes. De plus il n’est pas d’un naturel très futé, il met les bb sur le côté extérieur qu’ils penchent.. je lui fais la remarque, ça va un peu mieux par la suite. Enfin ils débordent tous en largeur, y a des bosses plein la bâche quand même.

     

    Je repars, il est quasi 16h, et j’ai rien entendu de Drouelle. Que reste t’il d’attrayant dans ce métier.

     

    Er pour continuer d'être chafouin, je me voyais reprendre l’autoroute A1 à hauteur de Seclin, mais des tas de bled indiqués interdit avant font suivre une déviation pl pour Seclin qui fait tout simplement remonter sur l’A25, à Lille quoi. Et Lille à 16h passé.. Comme ça on est fixé tout de suite, je ne rentrerai pas ce soir. J’aurai bien paumé 40’ avec cette histoire d’interdiction, ma bonté me perdra.

     

    Une fois l’A26, je laisse couler quand même, c'est nerveux. Puis N44, comme d’hab. Arrêt souper après Chépy, bled enfin bientôt dévié qui a du être coûteux en pneus ou autres rétros.

     

    C’est que ça roule pas mal, y a du peuple qui monte dans le nord, dont des gars de l'est. Pareil que hier, les vrais restos sont ouverts, comme Perthes, et c'est bien. Et d'autres sont fermés, comme Ménil la Horgne.

     

    Je fini avec 9h30 à Ludres, dans le haut de la zi, place déjà expérimenté, près de chez Volvo, il est 22h30. Parti pour une 30 au moins. Je serais bien rentré en mode bandit demain matin, mais finalement ma petite famille viendra me retrouver et on ira gambader. Et puis en plus, chargé pour Colmar, j’ai percuté que chez moi c'est pas hyper la route.

     

     

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  • la ville du jour
    les kings du jour
    le film du jour
  • Jeudi 10 Mai 2018
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    Il pleut des cordes, direction chez la grande à Metz avec le push familial.

     

    Journée bien vite passée, thermes, balade à Metz. C’est joli, on dirait pas quand on y passe sur l’A31. Et les kings qui circulent dessus sont jolis aussi depuis les ponts.

     

    Journée terminée devant le dernier Jaoui Bacri à la grande surface de cinoche de Ludres. C’était drôle.

     

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  • Colmar vignoble
    le piémont
    on fait bosser l'Auvergne à pas d'heure
  • Vendredi 11 Mai 2018
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    Ça y est, on en a fini avec ces jours fériés, on n’aura pas glandouillé grand-chose pendant ce temps là. C’est pourquoi il faut remettre en route à 5h30, parce que c’est bientôt le week end, il est court celui là, faut pas se louper. Mais déjà un arrêt à la Total de Anthelupt, pour un peu de gazole.

    Et je file d’une traite à Colmar via Bonhomme sans même faire un arrêt aux diverses et nombreuses boulanges de la 59, incroyable.

    Ah si, je marque un arrêt en haut du col pour laisser la file derrière. Je ne faisais pas ça pour être, reconnu, remercié, salué par mes pairs. Ça tombe bien, y a aucun coup de cligno ni rien. Du monde arrive vite aux fesses à la descente. Je suis chiant, je ne descends jamais vite les cols avec 24t, en léger aussi d’ailleurs. Mais plus ça bourre et plus je me rapproche du 30 obligatoire au pl après le bled du Bonhomme. Ça lève les bras dans le camion de derrière, un régal. Ah oui, c’est une bâche bleue aussi avec un pub jaune, un « collègue » quoi. Enfin ici ce n’est que gens pressés et excédés, des frigos du 54 qui remontent par brouettes tous les matins. Bref, je préfère mon Bussang.

    Tout doucement que je roule, j’arrive tout de même à 8h à Colmar. Une boîte allemande, qui porte le nom d’une ville du Sauerland. J’y chargeais à la bonne époque, du Bochum, du Hamburg et même de l’Italie, des genres de rouleaux de fibres pour des fabriquants de sous toitures. Les bigbags se vident par les 2 côtés, tranquille, il fait beau.

    La semaine se termine déjà pas loin de là, sur Guebwiller, à une boutique que je ne connaissais pas. Un complet de lait de soja. Rdv à 11h, je suis à quai à 10h30, et en repars à 11h30, impec. Ici, le piémont vosgien c’est joli. Je les franchis après une vallée de Thann assez verte aussi et un Bussang bien coloré aussi. Pas d’excité ici, comme souvent dans ce col. Pause en haut, cassage de graine vite fait, pour pouvoir reculer, sans stress encore, en quasi temps de midi dans ma mini cour via son mini accès donnant sur la départementale.

    Posé à 13h30, c’est le week end, enfin pas tout à fait, y a le contrôle technique qui approche, donc taf de préparation, dont le 1er essieu de la semi à rééquiper en pneus. 2 crics, des cales, et descentes des 2 roues dans la remorque derrière le push à Chavelot. L’après midi va vite passer entre un passage chez Volvo pour une attestation limiteur qu’ils ont oublié de me faire le week end dernier. Qu’ils se débrouillent avec la cg.  

    Bref je suis aux pneus à 17h30, mais ils sont sympa ici, ils ne regardent pas la montre.

    Comme ça je remonte ça ce soir, et du coup, je n’ai pas d’excuse pour trouver du temps pour un lavage profitable demain matin.

    Petit week end j’ai dit.

     

     

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  • freinez svp
    5 et 8 éme walidés
    Vauvillers(70)
    miam
    on en a fini avec ces foutues courroies
  • Lundi 14 Mai 2018
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    5H30 c’est parti. Pas pour bien loin, y a visite médicale du camion ce matin. 6h30 même 6h m’a dit le responsable du centre au téléphone mercredi, au départ c’était un rdv à 10h45. C'est cool, comme ça, ca ne plombe pas la journée. Alors c'est mieux d'être à l’heure, faut pas se moquer des gars. J’arrive à 6h, ben y a personne. J’attends en entendant des Cursor à froid qui quittent le siège de la holding vosgienne de St Nabord. Mon contrôleur arrive à 6h30, c’est pas celui que j’avais eu au tel, et y a pas eu transmission d’info,c'est pas grave. Surtout que je suis pas plus pressé que ça. On passe au rouleau, et tout le tintouin. Déjà les courbes sur les écrans sont bien linéaires, ça devrait le faire. En même temps tout est neuf dans les essieux.

     

    7h15, CT valide pour l’ensemble. Quelques remarques, toujours les mêmes, les 3 lumières de la visières, la couleur orange ne sera plus acceptée l’an prochain, et toujours le manque du rivet de fixation de la plaque d’immat de la semi. Elle est comme ça depuis 8 ans, c’est le système allemand, la plaque est sertie dans son support. J'ai bien mis entre 3000 et 4000€ dans les essieux mais j’ai pas mis le rivet de la plaque, bref.

     

    Je me sauve direction Sens où je n’ai rdv qu’à 16h. Parti via St Loup, Vauvillers, Bourbonne, normal. Pas comme la météo. En même temps, j'ai lavé ce samedi, c'est normal qu’il pleuve.

     

    Je continue via la natio à Montigny, y a largement le temps. Mauvais choix, à Chaumont, la 19 est indiquée déconseillée aux pl à cause de gros travaux dans un bled à compter de ce jour jusqu'à fin juin. Tant pis, je redescends à Semoutiers. Voilà, avec mes grandes idées de prendre les petites routes.

     

    Je fais 30’ entre Chateauvillain et Troyes, faut contrôler le serrage de quelques roues.

     

    Je ressors après Troyes, mais mauvaise pioche encore, je tombe derrière le Danthius de service qui plafonne à 70, essieu levé.

     

    On s'enerve pas, y a pas moyen de doubler nulle part, et de plus il maintient cette allure dans les bleds, donc il m’en met plein la vue quoi.

     

    Juste avant Sens, y a un petit tronçon de 3 voies, je double ce chianthus, qu'on en sorte. Mon bled est de l’autre côté de Sens, sur la route de Courtenay, c'est au niveau de l’aire de Villeroy en fait. Aire accessible depuis le réseau secondaire. Et aire avec un restaurant “ le Mirabellier”, je croyais que cette chaîne n’existait plus. En même temps y en avait pas des masses. Je m’en souviens bien, car à Pont à Mousson sur la descente c’était ça et avec mon père on y mangeait en redescendant du Benelux.

     

    Je me pointe donc au gardien de la plateforme visiblement de frais à 12h50. Verdict, ce ne sera que 16h, heure du rdv, normal. Pas grave, je peux squatter le parking et ainsi boucler une bonne 3h, ce qui fait presque plaisir un lundi. Il faut bien ça un lundi qui boucle un weekend normal tout en débutant une semaine normale. On n’a plus l’habitude.

     

    La pluie ne faiblit pas, j’ai de quoi m’occuper entre un ramequin de hachis parmentier maison, donc de la chérie, et d’une bonne sieste, limite j’ai bien fait de mettre le réveillé. Il est vite 15h50 et je vais à la réception où j'ai un quai de suite. Je suis le seul bâché, je vais réchauffer les entrepôts où ça caille bien. Je vais à la machine à café le repos du déchargement, j’ai viré l’anorak du placard, je n'aurais jamais l'idée d’aller traîner dans le 43 un mois de mai. Vide une petite heure plus tard, tout va bien,un retour m’attend pas loin de là, à St Clément, Sens quoi. Et jusque 20h. 20’ plus tard, je suis en place chez le fournisseur. Retour aux fondamentaux, des boîtes plastiques, pas du mauvais quoi. À part que c’est encore un mic mac. On m'a dit de prendre des emballages pour Sochaux, qui étaient destinés à un autre fournisseur qu’ici. Ok, peu importe, hormis l’inutilité de ce genre de mission. Le cariste est au courant, me charge ce qu’on lui a dit de mettre. Une bonne heure plus tard c'est chargé, au tir pal. Au bureau, c’est pas la même, fallait pas tout mettre, y a plusieurs références, entre les bacs, palettes et coiffes. Résultat, faut en enlever la moitié. Il est 18h30, j’essaie même pas d'appeler. D’autant plus que le bl qu’ils vont le donner est celui d’origine des emballages, de l’erreur quoi. Et ça ne vient pas de Sochaux, mais de Rennes….Bon on enlève la moitié, et repars avec un bl de Rennes. Ici, ils me disent que peut être ces emballages sont rapatriés à Sochaux car plus près. Bref, surtout ne pas chercher à comprendre quoi que soit, je me barre avec une moitié de semi il est presque déjà 19h. Y en a marre, on verra bien, ce sera pas la 1ere fois qu’on roule à moitié plein. Mais moi, ça me fait voir le verre à moitié vide ces organisations. Enfin s’il n’y avait plus n’importe quoi à transporter, on serait un paquet au chômage

     

    Bon je pouvais avancer un peu ce soir, mais l'amplitude à morflé, retour par la 60 jusque Troyes. Y a Nicø du 72 à la table d’Othe mais faut que je finisse mon heure quand même. Juste un coup de bigo pour obtenir l'ausweis pour stationner à Vendeuvre à proximité de la bonne maison verte. Je serai toujours mieux là que sur l'autoroute pour la nuit. Il est 20h25, roulé 7h32 aujourd'hui.

     

     

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  • 1 2 3 4 5 6.......
    Sous l'Accacia
    Elsass Mosel Liner 88
    beau
    moche
  • Mardi 15 Mai 2018
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    5H25,je quitte cette paisible zi, même pas été réveillé par le futur retraité Gefco liner Dominique, qui gare chez Gamba, d’où il décolle chaque nuit.

     

    Direction l’A5, pas le choix, la N19 est barrée à partir d’ici. Avant les retrouvailles de la 19 à Langres, le compteur franchi le cap des 600000, meme si ça tourne moins vite qu’avant, ça ne s’arrête jamais. Arrêt sous l'Acacia à Gourgeon, pour une douche et le mortel pain beurre. J'y passe les 45’, mais en repars avec la baguette, donc gratté 5’ qui m’aurait pris un arrêt supplémentaire.

     

    J’arrive à Sochaux vers 9h45 en ayant bien pris soin de demander à Pascal le nom de la personne ici qui avait demandé ce transport.

     

    C’est au parc à vide près de la réception du montage. Pas de souci, enfin grâce au nom que j’avais surtout,ça a fait gagner du temps, ça s’exécute tout de suite, même si c’est à un quai de l’autre côté. Vide à 10h20, remontée sur Mulhouse, enfin Illzach et Sausheim pour être précis, pour un tour qui va un peu changer, genre ballade sympa, même si le cumul des kilomètres ne va pas encore exploser.

     

    À Illzach c'est au vieux dépôt de boissons encore, pour quelques palettes de charbon de bois pour le 83. Ensuite j’arriverais à Gefco un poil avant midi, Fred ne m’opérera plus à tous les coups avant le changement d’équipe, je file donc direct à l’usine sans m’arrêter, Pascale me maile le bon de chargement du 4C1. Il est midi, un peu de camions, mais c’est déjà pas la mauvaise équipe, le petit jeune du bureau va bien, ne traîne pas, arrive à faire 2 choses à la fois quoi, contrairement à sa collègue de l’autre équipe où ça peut arriver d’attendre 20 30’ avant d'être enregistré.

     

    En place assez vite, les boîtes plastiques encore, mais pour du 84, sont rapidement chargées, je ressors de l’usine à 12h45, limite limite avec l’interdiction, je sais jamais si c'est 12h40 ou 12h50.

     

    Retour à Gefco, l’autre équipe n'est pas arrivée, normal, ca fait des années que c'est comme ça ici, une coupure de plus d’une heure avec 2 équipes. Très adapté au monde du transport..Au moins ça laisse du temps pour manger, une bonne blanquette de la maison, très bon.

     

    Un camion géré du régional est déjà à quai, une navette de papier. Il a du Carcassonne, intéressant ça.

     

    Mais pas tant que ce que je vois traîner sur le quai, un complet de papier Skjetten, de la Norvège quoi.

     

    Ça charge doucement à 13h30,j’ouvre mes 2 côtés, puisque que je finirai avec les palettes de papier aussi à St Etienne. Une bonne ballade je disais, merci les rdv de livraison. Du monde arrive, j’ai bien fait d'aller à PSA avant, sinon je serais pas quitte. Y a Fred de Cornimont, avec son  beau 16 Moselle Liner.

     

    Je repars quand même qu’un poil avant 15h, sans avoir oublié de titiller Pascale avec ce complet Norvège qui traine, c'est plus fort que moi. Réponse par du rire. Enfin qu’est ce que je crois, moi qui ne vais même plus à Karlsruhe ou Luxembourg. Bref.

     

    Je passe au gazole à la Access à Illzach et en repars avec un café, parti pour vider tranquille le 84 demain. Le reste y a le temps. Alors natio à Montbéliard sud, Baume les Dames, le haut, et full N83, la balade commence.

     

    La météo varie sans cesse, soir grand soleil, soit grosses trombes d'eau.

     

    Je fini avec 9h au péage de l’accès de Bourg, coup de bol, une place en créneau entre 2 push de covoitureur,  il est 19h15.

     

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  • Vaucluse
    N7 prenons la pause
    Var là bas s'y j'y suis
    beautiful
    RP, comme région des palmiers
  • Mercredi 16 Mai 2018
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    Je quitte le péage à 5h, sans passer dessous, je récupère encore la natio 83 pour faire à travers la Dombe, il est tôt encore. Lyon, je file tout droit, via A42 et perif, il est toujours tôt. Arrêt de l’autre côté à Roussillon, chez les camioneros, pour une douche et un pain beurre pas terrible. Heureusement j’ai 2 3 bons poissons à shooter sur le parking, comme un S de chez Isabel Alonso.

     

    Je garde le cette fois. Comme le peu de fois que je descends par ici le mercredi matin, je croise mon beau frère qui est le meilleur et qui remonte sa cargaison pour les cavistes du grand est, et comme souvent il ne me voit pas. Coup de bigo pour le réveiller. J'apprends que c’est inutile que j’aille en avance à mon rdv de la grande surface de bricolage avec mon charbon, d'autant plus que la réception s’arrête à 13h.

     

    En attendant je vais déjà au fournisseur à Valréas, via Montélimar sud, c'est joli ici, on va vers la Drôme provençale. J'arrive vers 9h30, on me laisse rentrer de suite. Juste en place, un cariste me dit que non, un Berger attendait dehors, et est devant. Pas de souci je ressors, refait un tour et me gare sagement devant l’entrée. À peine j’ai décidé de l’itinéraire de la suite, qu’un autre cariste vient me chercher pour le vider tout de suite quand même, car j’ai pas beaucoup, cool.

     

    Je repars donc via l’itinéraire touristique, c'est à dire Nyons, Carpentras, et bien plus court de 30 bornes que de retrouver l’A7.

     

    Je m'arrête à la coopérative à Nyons pour prendre quelques olives noires, mode touriste quoi. J'avoue, si j'avais entrepris un voyage vers  la Norvège je n'aurais jamais trouver des olives noires. Bon je n'y passe pas 15’, heureusement, car au retour j'ai un mail pour un enlèvement en passant, au départ de Monteux pour le 83 toujours. Ça va, ça reste sur mon itinéraire.  Passage à côté de Vaison, Malaucène, c'est cool, pas sur que ce serait judicieux en juillet ou août. J’arrive à Monteux un poil avant midi, on me charge de suite 4 pal d'isolation, sympa, sinon c’était 13h30. C’est pas lourd,c’est du polyuréthane. C'est vider en foulée, ou demain, peu importe, pourvu que je respecte le rdv du charbon.

     

    Je continue quand même via les itinéraires bis, ou Bébert comme dirait quelqu’une que je connais. Alors Carpentras Cavaillon, sans avoir le temps d’aller rendre visite au convalescent Manolo.

     

    Petit bout d’A7 jusque Sénas et route à travers pour Aix. Y a marqué interdit au 26t, sans le panneau pl. Je dois faire 23t à tout casser en poids réel. C'est quand même la vieille N7 ce route DN7?

     

    Je casse une graine et tranquille Lambesc, chouette secteur. Après on y arrive, c’est juste le bled St Cannat qui est interdit aux + de 26t. Direction le Var par un bout d’A8 jusque St Maximin, et je tente de rejoindre mon bled à travers, via N7 encore et Forcalqueiret, puis direction Besse sur Issole. C’est encore interdit avant Besse sur la route qui descend à Carnoules. Bon la route n'est pas vilaine sur la carte, y a 10 bornes et mon patelin est juste à côté, j’y vais.

     

    Ça roulotte, c'est juste le bled de Carnoules qui est interdit. En effet ça passe juste, mais ça passe, les automobilistes ont l’air excédés, et ne se serrent pas du tout. Coup de bol, personne en camion n’a eu la même idée dans l’autre sens. Je récupère avec soulagement la D98 direction Gonfaron Le Luc, la aussi marqué interdit, mais aux 19t.

     

    Mon bled est le suivant, Pignans. J’avais situé le hameau à la sortie avec ggle, mais pas le client. Donc je le loupe de peu en ayant vu trop tard du matos de charpente au final d’une cour d’un transporteur, gge de pneus…. Je retour en difficilement à la za plus loin, en squattant une cour de boîte de tp en ayant fait mine de leur demander s’ils connaissaient mon client.. Ici, les za finissent toute en cul de sac. J’arrive enfin au bon endroit. Ce doit être un conglomérat d'entreprises de la même famille. Il y a de beaux fh. On me vide de suite l’isolation, et je reviens sur mes pas, enfin je ne remonte pas à droite dans le bled de Carnoules mais continue tout droit vers Toulon. Sur mon Michelin, y a un gasthaus indiqué à la Valette, mais pas plus envie que ça, je bave plutôt rien qu’en pensant aux olives noires qui sont dans le frigo. Je file au client sur la Seyne. Bon ça bouchonne déjà bien comme il faut, quasi jusque la zc. J'arrive péniblement au Casto,mauvaise pioche, la direction livraison est bouclée, et pas trop tenté de m’engager sur la parking client. Bref, c'est pas LM à Vourles ici. On se croirait plutôt à porte de Pantin ou Bercy.

     

    Je tente une autre zc de l’autre côté de la cour ferrée, un Auchan, un Leclerc, une petite za, mais pas un mètre de place de disponible. Je remonte péniblement de l’autre côté de l'autoroute, à l’aventure, coup de bol, à 18h pile, je trouve le long d’un mur de lotissement à Ollioules, en face d’une mini zone commerciale. Ouf, c'est pas le top, ça circule beaucoup, mais un peu moins la folie qu’en bas. Autre coup de bol, il y a une boulangerie dans la petite zone !

     

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  • la promenade va être bonne
    j'avais raison
    N7 never die
    la ballade continue
    bien posé
  • Jeudi 17 Mai 2018
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    Finalement plutôt bien dormi, la circulation s’est quand même bien calmée, et j’ai réussi à traverser pour aller à la boulange hier soir. Un peu moins dangereux ce matin pour aller au café viennoiserie. Décollage à 7h30, c’est pas trop tôt pour mon rdv à 8h à 2kms de là. Déjà le rond point au dessus de l’A50 est bien bouché. Faudrait que je vienne plus souvent ici, ça me ferait apprécier un peu plus la RP, beaucoup de similitudes. Ah non, on n'y vient pas par la N4.

     

    À quai de suite au Casto a 7h45, ce fichu charbon de bois que je traine depuis mardi matin est enfin à bon port, je repars à 8h05, direction St Etienne, demain, mais quand même un truc à ramasser en chemin en Avignon. Y a le temps, alors je repasse sous Ollioules et la rue où j’ai dormi pour rattraper la DN8, afin de visiter un peu. C'est dommage c'est couvert, et un troupeau de cyclistes autochtones me précède un bon moment dans les gorges, ça dure. Si seulement il tomberait des cordes un instant peut être ils s'arrêteraient un peu.. Une fois les sportifs dépassés, je peux profiter du paysage en grimpant, dont la côte sur la gauche, la Ciotat sans doute. Je ne suis venu qu’une fois dans le quartier, c'est au Castellet, ça date, 1994. Y a rien de marqué d'interdit depuis la Seyne, juste ici à Cuges les Pins qu’ils nous marquent interdit de 7 à 21h.. Rien pour se garer, désolé,je ne vais pas attendre ce soir. Reprise de l’autoroute après Gémenos, et arrêt à l’aire de Lançon pour la douche. On me donne la clé, c'est gratuit ,ça donne à tous les portiques, ce doit être cette clé. J'arrive pour ouvrir la douche, un type est dedans, hurle, et retient la porte. C'est bon t'énerves pas mon gars.  La dame qui fait le ménage vient, et attend que le type sorte, pour lui demander ce qu’il fait là. Elle me dit que malgré que ce soit gratuit, des types prennent la douche à plusieurs, enfin chacun leurs tours quoi. Le gars sort, pas commode, énervé qu’on attende visiblement. Un français, avec un t-shirt Demeco, ce qui explique ce malentendu. En fait son collègue a repris sa clé à la caisse en prévenant, et ça a dû changer de caissière. Bref. Mais est ce que ce type est obligé de se prendre le chou avec la dame de ménage, en lui disant qu’il préfère la Bretagne. Quel rapport avec la choucroute. Enfin bon, il aurait mieux fait de passer un coup de raclette.

     

    Un café après ça, je file au Pontet, à une boîte de manutention pour charger des pièces, 2 pieds et une poutres, enfin de gros genre de crics, mais de 10t chacun. C’est posé et sanglé à midi. Étant le long de la N7, je continue dessus jusque Orange, puis full natio à partir de Piolenc, inutile de courir, j’ai déjà mon retour pour demain qui n’est pas de la foulée, because rdv mardi 5h, je sais déjà à quelle heure faudra que je me couche lundi soir.

     

    Pause casse croute au niveau de Donzère, et sieste dans la foulée. Ça fait un bout de temps que je n’avais remonté la vallée tour par le secondaire, j’aime bien ici. Basculement de l'autre côté du Rhône pour rejoindre Serrière, et visiter un peu d'autres départements, comme le sympathique 07. Je casse quand même la tirelire à Ampuis, pour ne pas braver l'interdiction de Givors. Trop gentil, j’ai le bouchon à Chasse direction A47, mais c'est supportable.

     

    J'arrive tranquille au client, la même boîte de manut qu’au Pontet, à la 1ere sortie Sainté, dans une petite zi en cul de sac, en contrebas du triangle N88 A72. Y a encore du monde,il est 17h30 passé,je ne pleure pas du tout pour vider mais juste pour garer, pas de soucis, grosse cour en face. Le type bien sympa le dit qu'il y a une caméra qui veille car ça rôde un peu la nuit. La foi on verra, le gazole est déjà bien bas a la jauge de toute façon.  Et je peux aller à la douche encore ce soir ou demain matin. Parfait.

     

     

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  • "Sainté"
    "Sympa"
    N83
    Besac autobahn
    dernière 30
  • Vendredi 18 Mai 2018
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    Et ben bien dormi,pas dérangé, les bouchons de gasoil sont toujours en place, juste vu passer 2 3 pauvres chats de gouttière hier soir. Je vais voir pour squatter la douche, pas de souci, c'est cool. Et je recule à 7h55 pour vider. J'aurais pu dessangler la veille, il y avait quand même 4 sangles pour 3 tonnes. Mais en pays stéphanois, se montrer un arrimage rigoureux,c’est un minimum. Quelques grues s'en vont l'une derrière l'autre, résultat plus personne pour me vider. C'est finalement un mécano le gars que j'avais vu hier soir, qui me vide. Et bien sympa il me paye un café ensuite.

     

    Je m'en vais à 8h45, pas pour bien loin, il y a juste à passer sous l’A72 et faire un ou deux kilomètres. C'est une vieille boutique, une papeterie. On se gare dans la rue, un camion s’en va mais encore un autre complet est devant moi. Sans que je me montre insistant, le cariste me suggère finalement de me mettre à quai, pour que je puisse me vider. Impec je me mets à un vieux quai dans une cour qui donne sur la rue, et j'en repars à 9h45.

     

    Encore largement assez tôt, vu que je recharge sur Lyon, et que c'est encore bien bouché à Givors. J'arrive quand même à 11h à Meyzieu, chez un grand embouteilleur de soda. Il y a du peuple mais j'ai déjà une file d'attente avant emplacement, pour pouvoir tout ouvrir. Tout le monde est speed ici dans le personnel, du bureau d'accueil au cariste en passant par un chef. De là à dire qu'ils sont secoués… ça charge quand même assez vite, parler les 2 côtés, c'est sûr en voyant la vitesse que le cariste roule, en faisant ramper les palettes par 4 au sol, heureusement qu'il n'y a pas trop de nid de poule. Une fois chargé il faut avancer vers la sortie mais laisser les rideaux ouverts pour un dernier pointage. Flûte 4 palettes ne sont pas de la bonne référence, re démontage des planches et d'un poteau, et c’est le même cariste toujours speed, qui arrive à fond du fond de la cour, avec encore 4 palettes rampantes. Ça sent le bois brûlé..  

     

    Je me sauve un poil avant 13h, direction l’A432 tout proche. Appelle natio à la sortie Pérouges, où je casse une graine vite fait au péage. Pas de sieste ni rien c'est vendredi. Gazole et Ad blue à la access de Pont-d'Ain, et remontée full N83 jusque Besac. C'est bien chargé à Beure comme à l'accès d'autoroute. Une pause de 30 à l'aire après la sortie de Baume-les-Dames, qui est principalement occupé par des types qui encore ne rentreront certainement pas chez eux ce grand weekend.

     

    Encore 1 bonne heure d’A36, à croiser des camtars allemands plutôt coquets, comme  du Magirus ou autre merco SK ex pompiers, c'est l'été qui approche, ils sont forts dans ce domaine les allemands. J'arrive au bercail mulhousien, sans difficulté dans mon sens, il n’est pas 20h. Dans l’autre sens, ça bouchait grave aux péages,comme celui de St Maurice où la file remontait presque jusque l’aire d’Ecot. Ah oui, c’est un grand weekend..

     

    M’en fous, la vallée de Thann est verte à cette heure, et surtout la V40 démarre!

     

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  • yes, 3H rrrrrrr....
    N4
    ça va cartonner
    le meilleur lave glace qui existe
    bien posé
  • Mardi 22 Mai 2018
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    Décollage à 4h30 de Mulhouse, dur dur, mais ce n’est pas pour aller bien loin, c'est rdv à 5h à Niederhergheim, donc ça va, 25’ de route ce n’est pas trop galère. À quai à 5h, j’en repars à 30, nickel, et ce n’est pas de la palette eur, donc pas besoin de monter encore à Colmar. À la place, retour Mulhouse à fond, et objectif que j'avais élaboré hier soir atteint, se plonger dans la couchette pour 2h45 afin de boucler 3h.

     

    Comme tout  moment appréciable, c'est vite passé, et heureusement que j'avais mis le réveil car je partais jusque midi. Je file à pied à l'affrètement voir le programme, toujours idem à ce qui était annoncé vendredi, une montée nord. Un Greilsammer prend le quai pour charger complet, j'ai temps de passer au distributeur pour achever d'émerger. C'est pénible ce quai de fortune, ça n’avance plus à rien, le cariste fait des va et vient sur la rampe, par rapport à avant, alors il tombe en panne de gaz plus souvent, comme là. Bref je n’en repars qu’à 10h30 et il n'y a encore pas le feu, rdv à 7h demain sur Lille, ça va.

     

    Il fait déjà chaud ici comme souvent dés qu’il fait beau. À cette heure là, ça trace partout, Thann Vallée, Bussang, je mange un morceau au niveau de Thaon, déjà bien avancé dans le département vosgien quoi. Enfin c'est pas énorme non plus. Quoi que comme la Drôme, on a plusieurs climats aussi, mais ça ne s’appelle pas les Vosges provençales. Je fais un poil de moins de 30’ et repars. Validation de la suite en 30’ cette fois à l’ aire du Barrois, c’est vite comblé par divers coup de fil administratifs divers comme tout début de semaine. Et surtout je remets le short.

     

    Ça cogne mais plus pour longtemps, c’est méchamment noir avant Reims, et ça ne loupe pas, on se paie un méga orage avec la grêle dans ces environs. Juste avant, j'ai vu que le contournement de Chépy est vraiment en cours d’achèvement. Ça fera gagner 5’ encore.

     

    J'enquille l’A26, en entier, j'ai vu que ça pouvait garer à proximité du client, quand on peut.

     

    Je croise Ludo du 25 qui redescend au niveau de Cambrai, il ne m'a point  vu Enfin si il est dans ce sens, il a déjà bien bossé et du partir très tôt.

     

    L'A26 ça trace  forcément, mais je passe Lille sud quasi sans coup de frein,il est suffisamment tard. Mais suffisamment tôt pour que je puisse arriver au client à 19h30, et maroilles dans la chicorée, il y a bien de la place dans la rue, mais encore mieux, il y a une grosse cour ouverte.

     

    Rien d’interdit, et une dernière voiture qui les lieux, genre le patron, qui me salue sans aucune remarque.

     

    Parfait.

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  • au chaud
    convoyage
    Comines (F)
    N44
    niveau lave glace toujours ok
  • Mercredi 23 Mai 2018
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    Le parking est déjà blindé de voitures à 6h et quelques, je vais voir à 35, et je peux me mettre déjà à quai, parfait. Je peux même aller me chercher un café au distributeur pendant le déchargement, et je me laisse tenté par des gaufres liégeoises en guise de petit déj au distri voisin. Faut dire qu’on est voisin de la Belgique, je m’adapte. Les palettes vides sont reposées à 7h10, c’est tout bien pour aller au rechargement, sans doute un peu en avance, mais sans trop subir la circulation de Lille métropole, enfin c’est du même côté, à Comines, mais celui du côté ci de la frontière. J’y suis avant 8h, ils sont au courant, mais ça ne loupe pas, c’est trop tôt, on avait annoncé 9h. C’est des gens extérieurs qui viennent charger. Toilettage en règle,  coup de balai en attendant, et lecture de la tonne d’officiel que j’ai en retard. Faut dire que c’est pas toujours passionnant, les dossiers sur les nouvelles technologies de suivi de flottes ou bien de management, ça ne me cause pas. Il n’y a même plus une page Europe, juste un article des fois. A 8h50, un type de l’usine vient me voir, c’est bon, je dois rentrer à une porte en avant et le suivre, et en warning, on se trimballe au milieu des stocks et des fen, alors securitat d’abord.

    En place, c’est en effet 2 gars qui chargent, par le côté, c’est des démonteurs de machine, c’est du textile. Ce n’est pas une délocalisation, mais un retour de ces vieilles machines chez le fabricant qui les reprend. Y a un peu de tout avec une grosse pièce, c’est bien propre, pas lourd et pas chiant à sangler. En une bonne heure c’est réglé. J’ai bavardé un peu avec un des gars, il raconte que la bonne époque(pour eux) est bien loin, lorsqu’il déménageaient des usines entières pour la Tunisie ou la Chine. C’est marrant, chacun voit midi à sa porte ! Et pire, aujourd’hui, sur de gros chantiers, ils subissent aussi la concurrence de manutentionnaires de l’est.

    Je repars de là sous l’escorte d’abord du type de l’usine, en avant toujours, c’est immense, il est 10h10. Je suis tout près de la Belgique, puisque que ce bled est des côtés. Je peux juste me contenter d’écouter une radio d’outre Quiévrain, Classique 21. Y a des titres pas possibles, souvent du Bruce Springteen, des vieilles, et là entendu Fat Bottomed girls de Quenn, trop bien. Faut que je retourne en Belgique, un de ces 4, ça manque les bonnes radios musicales. Je rechope l’A25 à Armentières, et Lille est au vert, direction chez moi via les nationales à partir de Douai, y a le temps.  Ca fait suer d’être en avance comme ça, c’est pas encore aujourd’hui que je vais me payer une frite dans les bleds avant et après Cambrai. Mais c’est pas grave puisqu’un un jour je retournerai en Belgique.

    A lors je trace la 44 le plus pas possible, jusque Berry au Bac pour casser la graine. J’aurais pu ne faire que 30’, mais non, je fais 45, comme ça la sieste est incluse. Il fait presque beau.  Pas partout, comme hier, méga averse, trombes d’eau, mais plus bas, au niveau de Perthes.

    Ça ne faire guère faiblir la moyenne, et j’arrive quand même en 4h15 sur la place du mon bled, il est 18h30, cool.

     

  • Photos
  • Oderen
    Mulhouse multiplex
    j'ai la douche, cool
    pose/pause N19
    A5
  • Jeudi 24 Mai 2018
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    5h55, c'est tôt pour aller juste à Mulhouse,mais c’est la limite pour ne pas mettre 2h pour faire le trajet. Avec mes 4t,passage au plus court via Oderen, natürlich.

     

    J'arrive au client,qui est tout prêt du cinoche multiplex à 7h20. Je vois rapidement quelqu'un qui me dit ou me poser pour vider. J’ai le temps de dessangler, le bon cariste n'arrive que vers 45.

     

    Il attaque et se plaint qu’il doit emmener ce matos à l’autre bout de l’usine. Moi on m’a dit de me mettre là. Bon,je vais dans son sens pour sortir le gros morceau et vais à l’autre bout de la boutique. Faut juste que je referme brièvement car faut repasser dans la rue, c’est long du parking relais tram.

     

    Il est bien content, c’est vite sorti et il me remercie bien 3 fois. Quand on peut..

     

    J'appelle pour la suite, que je connais, mais pour décider de l’ordre. Car il y a des impératifs, ben oui, demain c'est vendredi et les horaires de vendredi parfois… Bon je vais déjà au dépôt de Illzach, ça tombe bien, en sortant d’ici, on tombe assez vite dessus sans remonter sur l'autoroute.

     

    Y a personne,c'est bien, mais mes palettes sont rangées à perpette, ça prend un temps fou à charger, heureusement du monde arrive un peu pour taper la causette, un collègue 68 du régio puis un Cordier qui me raconte qu’avant il avait un FM 6 roues de 16 ans, en frigo Bizien, et que là il est passé en semi, il aime moins. On aime bien tous regarder dans le rétroviseur dans cette profession, ça me rassure.

     

    Enfin chargé à 10h40, pas tout à fait complet pour le 49, fait que j’aille larguer les pal euro à l'affrètement et reprendre une bricole pour le 37. Bien-sûr, c'est pas au même quai, c'est à celui du fond, à la logistique. La dernière fois que j’ai chargé à cet endroit, j’ai fait un constat. Et aujourd'hui, c’est marrant c'est pour charger un emballage de la même sorte que cette fois là, un truc de 2,90 pour chez un fabricant d'emballages. Ici, tout est long, l’accueil, est souvent des nouveaux intérimaires, pareil pour charger. Bref, j'y passe 45’ pour un coup de fourche après avoir fallut négocier pour ne pas charger à quai. Mais pourquoi ? insiste le cariste. Je n’ai pas le temps de faire un constat ce matin. J'ai rehaussé largement un poil, car des fois c'est pas gagné. Une sangle sur ce qu’on appelle “ une cabine”, les papiers, il est presque midi. Marre de brasser de l’air comme ça. J’ai du faire 10kms depuis 7h20 ce matin.

     

    Midi 10, j’arrive à l’autre bout de Mulhouse, le GSM sonne, c’est Pascale. Tu es où? Ils t’ont mis pas le bon conteneur. Pfff, je retourne.  Non, ne retournes pas, tu vas trop perdre de temps. Bon, elle ne veut pas risquer le papier avant 11h dans le 49. Bon, on va trimballer ce truc jusque lundi pour rien quoi. Brassage d'air.

     

    Je fonce maintenant, Lure Vesoul,arrêt à Pusey pour un peu de gazole, puis à Fayl Billot pour un seigle. Que je m’empresse d'attaquer au 1er parking qui suit. Il est déjà 14h30 passé. Je ne dépasse pas les 30’, et continue la 19, A5 et boucle la pause à l’aire du Plessis. Il fait très chaud d’un coup, 27 28 cette aprem. Je quitte l’autobahn à Sens et nationale jusque Orléans, ça  roule bien. A10 pour finir cette journée jusque la sortie Château Renault, et vais au petit resto qui est à gauche de la sortie, il est 20h45.

     

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  • un page de pub pour les pays de Loire
    Saumur
    elle en voit du pays et du monde cette satanée douche
    N60
    Truck d' Othe
  • Vendredi 25 Mai 2018
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    6h10, douche et grand crème pain choco avalé, je quitte ce petit relais avec ses gros trous dans le parking, direction Angers par Château Renault et sa belle route. On dirait que l’été se pointe enfin, quoique, si hier soir  des clims tournaient, ce matin ce sont des chauffages qui prenaient le relais, alors qu'il faisait 16.

     

    Château Renault, c’est là que j’aurais dû livrer mon malheureux grand emballage. J’espère qu’au client de papier ils pourront le sortir, ils vident au fen je crois. Je quitte la route de Angers à Noyant direction Saumur. On passe Vernantes, enfin c’est pas vraiment à côté non plus. J'arrive au client à Brissac Quincé à 8h30, pas de soucis, le conteneur est sorti avec délicatesse à quai sans m’arracher le toit, des caristes sympas et contentieux ça existe. C’est presque attroupement du personnel autour de la chose. C'est quoi? Une cabine de douche ?

     

    Vide assez vite, mais je valide quand même 45’ le temps que le fret tombe, y avait déjà 8m hier sur Poitiers. Je commence à en prendre chemin, 10 bornes plus loin, alerte, demi tour, y a un lot aux Pont de Cé, sur Angers quoi.

     

    Je charge vite fait les 2 gros colis de mobilier sur Angers et descend pour de bon cette fois sur Poitiers. À cause de ce fichu emballage, voilà, je n’ai pas un petit complet !  Route via Montreuil Bellay, Loudun, des bleds où mine de rien je suis déjà passé quelques fois en 2 ans de national.

     

    J’arrive à Biard, en périphérie de Poitiers à 12h15, là pareil un quart d’heure TTC pour prendre 3 grandes palettes de présentoirs. Voilà, on est quasi complet et surtout chargé aussi vite que certains complets, on rentre maintenant. La logique voudrait que je fasse Bellac et RCEA, mais ça ne me botte pas, et Pascal a peut être besoin de la Volvo ce soir à Mulhouse. Alors j’opte le retour par le haut, et par les Vosges direct, quasi également en kms, en léger, y a pas à hésiter, et en plus ça fait gratter l’heure 15 de bagnole du samedi. Alors A10 avec pause repas/sieste à l'aire de  Châtellerault, Tours, Orléans. Je sais pas ce que j’ai en ce moment, faut toujours que je fasse la sieste car les aprem sont bien longues. La chaleur soudaine peut être. La température frise les 29 vers Montargis. Je garde la bonne N60 à Sens, et me pose à la table d’Othe avant Troyes. Il était temps avec 9h55. Il est emps aussi de filer à la douche, pas habitué  la chaleur cette année.

     

     

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  • 52/88/70
    pré filtre carburant
  • Samedi 26 Mai 2018
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    3H30, je loupe rarement le réveil, et le samedi encore moins. C’est reparti, autobahn à Troyes. Mais l’A5, fait qu’on a envie de se recoucher, et même un samedi.

    Je suis presque parti un peu tôt, sachant que j’ai repensé à ma vidange hier, qui est bonne à faire, et qu’il faut que je passer chez Volvo pour chercher de l’huile, vu qu’une année est passée depuis les 200 derniers litres achetés, et que cette fois la diagonale a été meilleure dans la réponse à l’appel d’offres que son cousin au losange où je prenais toujours l’huile dans le passé.

    Retour via Montigny le Roi, puis 52/88/70, la route de Bourbonne St Loup quoi. Pas de boulangerie, enfin loupé celle de Corre. J’ai zappé là toute mon enfance, quand j’étais petit, quand on allait chez mes grand parents dans la plaine des Vosges, vers Monthureux sur Saône, on passait au pain à Corre.

    Pas grave, je tiens jusque celle de st Nabord, où je m’arrête vu que j’ai le temps. Pâté et viennoiseries pour le reste de la famille. Je suis quand même dans la cour de chez Volvo qui est déjà ouverte à 7h30 après être passé prendre Rdv au contrôle technique juste à côté pour le F12. Le type n’avait pas l’air enchanté quand j’ai dit que c’était pour mon vieux machin. La réglementation craint vraiment pour tout ce qui est ancien et dans son jus. Quand on voit la liste des points de contrôle effectué, en effet, genre un pare soleil intérieur qui ne se remets pas bien, c’est sursis. On verra bien ma foi. Laurent le magasinier arrive avec du mal à 8h. On discute un peu de l’huile, il me propose un grade différent de celle que j’utilisais, ce sera de la 10W30, un peu plus fluide, et de semi synthèse au lieu de la 15W30 minérale. Je devrais pousser les intervalles à 60000 au lieu de 50000. On bavarde ausii du contrôle technique..

    Bref on charge ça derrière la cabine de douche et un carton de 2 3 bricoles de Schmitz et j’en repars déjà presque à 9H.

    Passage à la maison pour le petit dej en règle et je file à Cornimont pour faire tomber l’huile. papa m'attend, a déjà ouvert la fosse, cool. Aujourd’hui y la totale, y a cartouche du déshydrateur aussi.

    Bref, 13h, le week end va commencer.

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  • Oderen à la fraîche
    le lave glace de St Nabord
    N4
    c'est beau mais ça va pas durer
    conso du lave glace: 0l/moustique
  • Lundi 28 Mai 2018
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    La séance d’entretien ne s’étant terminé que vers 13h samedi, ce n’est qu’avec 41h à peine de coupure que je redémarre à 5h35 ce matin. Oderen pour changer, en light ça fonce, tout comme la vallée. Un peu moins l’accès d'A36 à Morschwiller pourtant avant 7h. Qu’est ce que ça sera dans une heure. Je suis quand même un peu en avance pour le programme, le 1er, Ottmarsheim n’ouvrant qu’à 8h, et c’est certain, c’est au placo. Je tilte que je peux déjà passer larguer la douche non conforme au Brico Gefco  de Sausheim, ou bien Gefco Dépôt, c’est pareil. Ils sont en équipe normalement. Pas de soucis, ça traine pas, forcément, ce n’est pas la même équipe que jeudi. Et ils sont même au courant de la boulette de leurs collègues. Bref, la bonne et la mauvaise équipe, c’est une généralité quand même.

     

    Je suis encore en avance au placo, 7h50, mais ça arrive. J’ai pesé, même si j'emmène quelque chose qui n’a rien à voir avec la choucroute, on ne sait jamais. Et faut quand même remplir le protocole sur un écran, casque tout ça, juste pour vider 3 pal de je ne sais quoi. Le cariste se demande aussi ce que c’est, mais ne fait de difficulté et me vide aussitôt. Direction le dernier à Richwiller pour les 2 dernières grosses palettes de mobilier ou d’agencement.

     

    C'est dans la zi, dans une petite cour du même no. Je ne trouve pas tout de suite, qu’avec l'aide de boîtes voisines. Ah c’est fermé, mais un no de tel bas rhinois est affiché. J'appelle, et la dame prend mon no afin que le commercial du coin me rappelle. Ça ne traîne pas, à part qu’il me dit m’attendre qu’à 11h, il n’est pas 9h… il le demande 5’, rappelle, et toujours pareil, 11h, sinon demain, et sur de lui le type. Peu importe ne nous fâchons pas, mais j’attendrai pas 11h. J'appelle Pascale. 5’ après, elle me dit qu’il vient dans 30’ maxi. 9h40, toujours mieux que 11h. J’ouvre en attendant, le type tient l'horaire et est calmé. Ah vous n’avez pas de fen ?  Ben non. Il va chez un voisin en emprunter un et me suggère que je me vide, je discute pas, et pis ça fait faire mumuse pendant ce temps.

     

    Je m'aperçois d’une boulette de ce matin, à Ottmarsheim on m’a tamponné la mauvaise lettre de voiture. Flûte, je barre, et on verra.

     

    Je file à Gefco pour la suite, un complet 76 de papier m’y attend. Y a du monde plein la cour, qui charge par le côté. Je me mets à quai quand même, et décide de prendre la push pour aller réparer mon erreur de cmr à Ottmarsheim. Sans oublier le casque, les lunettes, tout le tintouin quoi. Je me gare devant l’usine, inutile que je pèse la V40, et file au fi des à pied. Le cariste me dit, t'es revenu pour ça? Ben oui, mais quand on te demande la cmr tamponnée 2 mois près, c'est pas l’air bête, alors quand on peut. Il fait une chaleur pesante sous le casque, que 25, mais c’est lourd. Je me suis retenu de ne pas passer le Rhin pour aller au getranke markt le plus proche y acheter une caisse de Weizen, bien fraîche, ce serait bon ça.

     

    Retour au quai, ça a bougé, je suis moitié chargé. Je repars à 11h30, pour demain rdv 11h à St Vigor d’ymonville, y a encore de la marge. Chouette, j’ai rien à faire, pas de route à chercher, juste à m’ennuyer un peu.  Bussang, route 66, avec arrêt à la boulange de Ramonchamp pour 2 3 trucs à bouffer, et l’arrêt juste derrière, à Rupt, sur l’ancien tronçon. Tranquille. À part que des grosses gouttes se pointent, pour changer aussi. Ça pleut bien fort, surtout sur Eloyes et autres grand beau à nouveau. Passage à Pagny pour un peu de gazole, qui n’en fini pas d’augmenter, 1.469.

     

    Bouclage de la pause après Perthes, sur un pauvre refuge, impossible de se louper de la sieste souvent profonde et surtout indispensable du lundi, vu comme ça remue.

     

    Le ciel est de nouveau de toutes les couleurs après Vitry, Sommesous, et c’est de nouveau le déluge, mais pas qu’un peu, et à peu près sans discontinu jusqu’au bout de la N4. La circulation s’est arrêtée vers Vaudoy, j’imaginais que la N4 était inondée, comme souvent à ce secteur, mais non, c'était un accrochage assez important mais sans dommage corporel entre 2 push. Là j'aurai encore économisé du lave glace, mais aussi constaté qu’il manque une 3eme vitesse aux essui glaces.

     

    Je cherche pas, j’opte pour la simplicité et fonce à Reau au CR, bien que c’était limite pour trouver de la place et boucler 9h de conduite, il est 20h. Il pleut toujours, un pâté, et au lit.

     

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  • mais qu'est ce qu'on a fait au bon dieu
    demi tour à l'arrache ici
    le vrai boulot gefco
    et eux, qu'ont ils fait?
    le suiveur
  • Mardi 29 Mai 2018
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    Incroyable, ici, l’Arcotel ouvre à 5h. Il ne pleut plus, mais l’eau me manque déjà, malgré que je sois aussi patraque que la veille, je file à la douche. Grand crème avalé, je démarre à 5h35, pour 11h au Havre, je pense être bon.

     

    Naïvement, je regarde le Sytadin, ou tout est vert. J'enquille l’A6 pour aller via Palaiseau, grave erreur, c’est déjà arrêt un poil après Ris Orangis. À ben oui sur ggle c'est rouge. Ils déconnent chez Sytadin. Bref, je suis déjà au fond du trou à 6h du mat. C'est des travaux, c’est quelques arrêts de 3 4 ‘..

     

    Après ce malheur, ça va, ouf, l’A12 aussi, même si l’horloge a avancer. L’A13 dans l’autre sens n’est pas mieux lotie, un accrochage vers Marly provoque un bouchon jusque Épône. Bon je serai quand même large, puisque j'arrive à 9h sur le parking du transitaire où on peut se garder direct, c'est déja bon signe. On ne voit personne, on envoie les papiers par tube et faut attendre l’appel, donc retour en cabine impossible. Pas grave, je trouve à m’asseoir et en profite pour taper la journée du lundi sur bloc note, vu que hier soir j’étais vraiment nase.

     

    Il suffit d’entreprendre quelque chose pour que finalement on m'appelle même pas 1h après. Je suis à quai 1h avant le rdv, parfait.

     

    Ça prend le temps, mais vide à 11h, très bien. Très bien aussi, je recharge juste en face, à la maison russocomtoise, de l'autre côté du rond point. Seul bémol la sortie d’ici ne donne pas dessus, faut faire un demi tour sauvage au carrefour du boulevard, tant pis, je ne pas quand même aller retourner au 1er rond point du Havre à droite, ou à celui du pont de Tancarville à gauche. Au PLIP y a foule, du moins à la réception. Pas de stress, je charge, des emballages, et y a pas un chat. Cariste sympa, c’est plié à midi moins 10. Y a des olives de boîtes en plastique voués à la destruction qui trainent, il me suggère d'en prendre si je veux. Ce que je fais, après un bon coup de nettoyage, ça sert partout, à la maison, au boulot, au garage, aux mirabelles, de belles boîtes comme ça qui s’empilent. Et en plus estampillées du nom d’un fournisseur polonais, la classe quoi.

     

    Retour sur mes pas, enfin presque puisque je suis chargé pour Sochaux. Je me magne de passer Paris avant de manger. Ça peut encore aller, un peu moins la misère que dans l’autre sens où la N12 bouche de Plaisir jusque loin sur la 118.

     

    Bref, je ne mange quand même qu’à 14h45 à l’Aire de Lisses. Je mange et sieste derrière natürlich. Y a toujours un Berliet un peu camtar qui traîne là. En fait y a quelqu’un qui vit dedans. Donc je m'abstiens de faire une photo. Ma fille me dit toujours, un jour tu feras casser la figure à force de prendre les camions des autres en photo.

     

    Au lieu de shooter, je continue via Fontainebleau et Sens, histoire de faire un bout de N6 par ce bon soleil.

     

    Autobahn à Sens, pour un peu de pilotage automatique, quand on est patraque, ça va bien. 8h57 de volant, sortie Semoutiers, où une petite place à l’ombre est encore disponible. Il est 18h10, c'est tôt, mais au moins je validerai 11h, rappelons que cette semaine fait 5 jours.

     

    Sympa, y a le père Anthony qui s'arrête dire salut, on discute bien 20’.

     

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  • Aurores N19eme
    c'est bien quand on t'attend
    1/10e de Pont sur Yonne
    Chailly en Bière
  • Mercredi 30 Mai 2018
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    5h15, c’est tôt, mais les 11 sont bouclées, alors. Pas dormi au top ici, y a du monde qui décrochent raccrochent ici, et les groupes frigo pétaradant là dessus.

     

    Sortie à Langres, et 19 comme d'hab, en light, c’est top, faut profiter des derniers jours où les radars push sont encore réglés à 90..

     

    Arrêt comme d’hab aussi à Gourgeon, pour la douche et le pain beurre d’enfer, et y a mr Antho qui se pointe, donc bonne humeur assurée. J’arrive à Sochaux un poil avant 9h, c'est à vieux parc de vides, qui n’a pas bougé au milieu de la partie ancienne de l’usine, pourtant sans cesse en cours de démolition/reconstruction. Ici c'est intact. Au point que j’ai l'impression de réveiller l’unique type présent sur les lieux en rentrant dans son bureau. Il est un peu ronchon, râle que Gefco n’a pas prévenu de ma venue, alors que visiblement c'est lui même qui a fait la demande de ces camions, 3 en tout. Bref, ça aurait sans doute permit qu’il mette son réveil. Il me vide quand même de suite, en pas 15’. Alors qu’il me salue, je lis le mail de la suite, et je peux comme ça le prévenir de ma venue à nouveau vendredi, puisque je retourne en soixante-seizie demain avec le même billet retour. Je ne tolérerai pas de panne de réveil hein!

     

    Me voici donc embarqué dans un doublé normand, un peu le truc que je rêve depuis que je veux faire ce métier quoi.

     

    Enfin, un peu de variété tout de même, c'est à charger à Vesoul. C'est cool remarque, ça fait déjà un bout de route de fait.

     

    J’y arrive vers 10h30, pas de bon à prendre à la Gefco, direct à l’usine sud, et heureusement que le gardien veut bien me filer un plan, je ne connaissais pas le sas en question près du ferrage. Je rentre à l'intérieur, un complet de palettes carton et d’ emballages bois contenant des pièces de ferrage trône le long, c'est pour moi, comme c’est gentil. En 25’ TTC encore, c'est plié, 10t, le bon boulot. Et en prime cariste sympa, qui connait un tas de chauffeurs de la haute Saône, donc je me retrouve un peu au courant d’un tas d’infos utiles, comme untel fait encore l’Italie, un autre l'Espagne. Il me dit aussi que mon chargement date de la veille, pas parti, car pas trouvé de camion. Là on est d’accord sur les raisons du déficit de camions..

     

    Ça date de la veille, mais j’ai créneau demain à St Vigor à 9h, en foulée je n’y arrivais de toute façon. Pour commencer, gazole partiel et plein d'Adblue à Pusey, et tour en magasin pour au départ faire le plein en San Pellegrino, mais en ressortir finalement avec un tas de truc à becqueter, sacré Michel Édouard, même en étant pas fan de ses enseignes, il arrive toujours à nous tenter d’acheter n'importe quoi, comme du pâté Hénaff, ou des salades de fruits Repère pour se donner bonne conscience aussitôt.

     

    Je résiste de m’attaquer à tout ça immédiatement, et file pour obtenir 5h30 de volant, et enfin casse la graine à Rolampont. Je fais aussi un coup les carreaux, maintenant qu’il n’y a pas eu de trombes d’eau depuis 24h.

     

    Plus qu’à rouler ensuite 3h30 ou 4h30, comme on veut. Je quitte l’A5 à Troyes, faut être raisonnable, et continue la N60 puis N6 comme hier, c’est parfait par là. La clé des champs à Champigny, c’est bien trop, j'ai que 8h, je passe Fontainebleau, et enquiller la vieille N7 pour atterrir à 17h45 et 9h pile, dans une petite ZA après Fargeau Ponthierry, merci FDR, merci Tophe 69. ZA parfaite, puisqu’ il y a un Marie Blachère. Ayons une pensée à notre ami Pierre70 qui doit galérer pas possible pour trouver des Marie Blachère en province d’ Aragon ou de Madrid !

     

     

     

  • Photos
  • faut bien mettre des photos
    inspection des travaux finis sur le Hode
    N19
    N19 gasthaus
  • Jeudi 31 Mai 2018
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    4h45, c'est parti, c’était bien calme et bien éclairé ici. Et à 2 pas de l’A6 que je retrouve aussi sec. Mais je ne l’aventure pas à le garder, pas trop moyen de savoir si fermetures plus haut, grand tour par la 104/118 et puis c’est tout. Vite sur l’A13, c’est cool. Ça donnerait goût à la Normandie ces horaires. Je m’emporte, quand l’heure de la douche se pointe, à l'aire du Bosgouet..ça calme de devoir prendre une douche sur l’A13, même si c'est gratuit. Le caissier qui me souhaite bon courage quand je récupère ma clé du camion, devrait plutôt dire la même phrase en donnant celle de leur douche..Bref. 35’ plus tard, je continue vers le Havre, pour emprunter le pont de Tancarville une seconde paire de fois cette semaine. C’est plutôt le Köhlbrand brücke de Hamburg que j'aimerais repasser une fois avant sa destruction, il est gratuit en plus, lui.

    Autre pont, c'est celui du Hode, qui est réouvert, on voit pas la différence avec avant, y a toujours un côté où la jointure est affaissée, où ce n’est pas préférable de passer à plus de 30. Enfin, on gagne 20’ que d’aller tourner au Havre. J’arrive à Gefco PLIP à 8h15, on peut déjà se garer, c’est bon signe. En effet, quai tout de suite, et les capots pour les bagnoles d'Amérique latine sont vidés à peine 30’ plus tard. Reparti pour faire 200, derrière le bâtiment, au parc à vide. Personne encore, idem, un petit 30’ pour charger. Des fois il serait indécent de se plaindre du boulot. Retour sur mes pas, A13, traversée de Paris un poil avant midi, tout au vert, une merveille, et A6 N7 N6 comme avant hier, c'est parfait par là. N60 après Sens, et cassage de graine à seulement 13h30, parce-qu’encore un peu et ce sera le goûter. A5 à Troyes, ça va le 500 ne souffre pas trop dans ses cuvettes avec les 10t. La moyenne fut bonne, fin des opérations à Gourgeon à 17h20 avec 766kms, pas fatigué.