FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2018 Partager sur Facebook
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  • diagonale power!
    encore 30 ans après
    vigoR, pas vigo
    Mülhausen stau
    camarade de savoie
  • Vendredi 1 Juin 2018
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    Après une bonne soirée, où j’ai encore vu mon compère de N19, Anthony, encore lui, on décolle de là à 6h20. Lui pour Vesoul, moi Sochaux, les vrais quoi. 

    J'arrive à Sochaux à 7h55, où le cariste/responsable du parc, est déjà là, et me vide sans tortiller, sympa. En plus il n’a pas confondu St Vigor avec Vigo comme mercredi, y a des boulettes comme ça à éviter. J’appelle à 8h25, Pascale me nargue si je veux remonter en 76 lundi, mais non, André n'a pas besoin de moi par là bas, alors une destination nettement plus exotique m'attend au quai, alors je ne traîne pas à remonter, avant un changement de programme. 

    Y a un méga bouchon à Mulhouse, mais dans l’autre sens, de Dornach qui remonte jusque l’ile Napoléon, on se croirait vraiment en Allemagne avec ces travaux qui n’en finissent pas.

    A Mulhouse, un collègue gère comme moi, le Cassis du 90 est déjà là, et charge devant moi. À peine je prends sa place que c’est l’autre l’autre copain, Christophe du 73 et son beau T bleu avec la Schmitz encore aux couleurs bien propre, un vrai Gefco. Lui charge pour la Maurienne, pour rentrer quoi. Comme on ne se voir jamais, on passe à la machine à café, une bonne demi heure, ce doit être la 1ere fois que nous même, les 3 sbires à Pascale, nous rencontrons en même temps. Pascale a frôlé le blocage du site, mais pas de crainte, c'est vendredi. Mon complet laisse finalement derrière 1m50. Je demande quand même si rien ne traîne, Dédé regarde dans sa pochette de réserve, et il y a 1m au 4C1 pour le sud sur la route. Parfait, je prends, au risque de me pourrir mon vendredi qui s'annonçait pourtant un peu façon RTT. 

    J'y suis à 11h30, c'est blindé, c'est une remplaçante qui bureau, on n’est pas bien barré. Mais finalement je n'y passe qu'une petite heure pour les 2 piles de 112, normal. 

    Je refais le tour, pose le camion, Fait faire plusieurs navettes à pied pour la voiture, j'ai mes boîtes en plastique de Vigo, euh non de St Vigor, depuis mardi, à ramener. 

    Et cette fois, j'ai le temps, il fait chaud allez hop, je passe le Rhin, file au Rewe de Neuenburg pour aller chercher cette caisse de cidre bavarois, de la Weizen quoi. Faut vivre sa vie un peu !

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  • dans 2 minutes extinction des feux
  • Dimanche 3 Juin 2018
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    Aller, c’est parti pour un petit dimanche soir, y avait longtemps. Pas de pression,juste gratter quelques heures pour le lundi. Décollage à 22h15 après mon heure de push. Je ne vais pas faire un grand bout j’ai l'impression, et surtout vu le peu d’heures dormies ce weekend encore. Des averses méga orageuses s'invitent encore à partir de un peu avant Besançon. Autoroute jusque là, pas plus, car faut que j’aille un mettre un peu de gazole, j’ai pas prévu vendredi, et je serai court pour rejoindre Lyon. Une cession de 150€ à l'automat de la maison du pneu Mariotte, ça suffira. Quoi que de nos jours pour 1000 balles on est loin de faire le plein, à peine 100l quoi. Je ne suis pas trop mouillé pendant ces 5’, c’est déjà ça.

     

    La lutte devient terrible aux alentours de Lons, le parking de Montchauvrot aurait été ouvert, je stoppais là. Je pousse finalement jusque Joudes, la place est quasi vide, et à l’heure ci c'est fastoche pour manœuvrer depuis la 83. C’était ça ou tenter de rejoindre Villemotier, là c’était au comptoir direct, mais sur un article de journal.

     

    Il est 1h50, au lit.  

     

     

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  • le grand boeuf avant l'été
    le seul travail du jour
    Bld de l'Europe Avignon
    A61
    za Félines Carcassonne
  • Lundi 4 Juin 2018
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    Presque pas évident de se lever, c’était plus Prudent de mettre le réveil, surtout dans le 71. Pourtant j’ai bien été réveillé plus tôt, par un petit toc-toc à la portière, il était 6h, je n’ai pas relevé, peut être un bruit imaginaire. Mais vers 8h, pareil, purée, qu’est ce que c’est, c’est quand même pas devenu interdit aux pl de stationner. J’ouvre la fenêtre mal réveillé, c’est un type qui me demande si j’ai une cigarette pour lui. Non mais hé. J’ai pas ça, et puis même. Le type repart en râlant “ ah ben c’est pas de chance ça!”

     

    Non c'est pas de chance de se faire réveiller par un con.

     

    C'est pour ça que le réveil une bonne heure après a été raide. Vite oublié grave grâce à la boulangerie de l’autre côté de la route, l’endroit idéal. Je déjeune donc en terrasse en bordure de la 83, la classe.

     

    Finalement j'ai le temps de faire un bon coup de ménage pour finir la 9h à 10h55.

     

    Full 83 jusqu'aux Echets, puis perif Lyonnais où tout est vert, et arrêt gazole à Feyzin, à la Access. 15’, réchauffement du pâté inclus.

     

    Direction le sud, pour le client à faire ce jour, à Monteux. Ça sent déjà le plein été sur l’A7, blindé de caravanes Bataves. Avec la montée du Gd Bœuf encore plus lente que d’habitude. L’été sera chaud.

     

    Je sors à Montélimar sud, et passe à Donzère pour laver un coup, et boucler pile 30’. Natio jusque Piolenc comme d’hab, on est plus peinard que sur l’autoroute presque.

     

    J’arrive à  Monteux vers 16h45, ça ne traîne pas à sortir les 2 piles de 0112 vides, heureusement. Je suis encore tout prêt de Pernes les Fontaines mais je n’y passerai pas vu que la suite fait aller sur l’ouest, Carcassonne demain pour le papier. Alors faut se payer le Bld de l’Europe à Avignon, en travaux, et c'est l’enfer, à l’arrêt plusieurs minutes. Énervé, je tourne à gauche vers Graveson Tarascon, ce n’est pas parfait non plus, mais ça libère un peu. Puis route Nimes et descends à gauche à Rodilhan par la 135, jusque Caissargues. Avec du passage une bonne averses orageuse, y avait pas encore eu aujourd'hui. Je me pose au péage de Gallargues, avé le soleil à nouveau, pour faire une 45’ et surtout manger comme il faut, j'ai faim.

     

    Cap plein sud sur la A9, où ça roule un peu light que cette aprem sur l’A7. À Narbonne j’hésite à reprendre la natio, mais au risque de faire un 9h20 ou 25, je garde l’A61. Grand calme plat ici. On est quand même vachement mieux que sur l’A13 ici. Une pensée au beau frère qui m’a envoyé une photo de la N4. Le pauvre, c’est horrible, surtout quand on y va qu’une fois par an comme lui.

     

    Sortie Carcassonne est et je trouve à me poser au client dans l’unique rue mais éclairée de la petite za de Féline, sur la route de Toulouse, 9h02, ça va.

     

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  • toute la sté de consommation occitane fini là
    N20, une vraie pause
    N20, une vraie route
    N4, A20, à égalité sous les orages
  • Mardi 5 Juin 2018
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    Validage d’une 11h, du temps qu’on y est, 9h10 je suis quai. Ça n’a pas changé ici, 3ème année que je viens, faut amener les palettes de cahiers à l’arrière,le quai est un peu pourri. C'est pas du trop lourd, ça va.

     

    9h50, la suite, c'est à Carcassonne toujours,c'est cool. Pour du 27, avec un rdv là bas que le 7, jeudi… moins cool.

     

    Bon on va déjà charger, c'est dans un truc de recyclage. C'est des balles d’emballages cartons et briques usagées. Ça va, ça pue pas de trop, et surtout assez rapide à charger. 11h je repars déjà. Pas moyen de ravancer ce foutu rdv à demain, c'est plein. Il y a juste l'alternative de se présenter demain quand même. Je prends quand même l’autoroute direction Toulouse, je suis juste à côté. Arrêt à l’aire de Port Laugarais pour une bonne douche qui fait du bien. Bientôt midi, mais je passe Toulouse, Montauban. Aux carnets de campagne d’ Inter, mon cousin Philippe est comme hier au pays, Vagney, le Haut du Tôt, Mirecourt, ça s’écoute quand on connaît. J’enquille la N20 et passe encore Caussade avant de m’arrêter en pleine pampa pour casser la graine, il est tard,mais je suis fin bien.

     

    Je garde cette belle nationale très tranquille jusqu'au sud de Brive, la bonne ballade quoi.

     

    La météo l’est moins, à nouveau de mega averses, ça roule à 60 70 sur l’A20, c’est déjà pas mal.  Arrêt à l'aire des Portes de Corrèze pour une petite sieste, il est tard, mais je suis en décalé. Le goûter aussi, je cède à la station à un gâteau du pèlerin, à la noix, enfin aux noix plutôt. La flotte ne s’arrête pas jusque là Souterraine au moins. Je quitte l’A20 au nord de Vierzon pour un bout de natio jusque Salbris. Je me pose au vaste péage de cet accès d’autoroute, beaucoup de places, en ligne bien éclairée. Il est 21h10.

     

     

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  • Chateauneuf en Thymerais
    le 27 profond, à 20m de la 154
    André Citroën Cormelles
    du léger aujourd'hui
    Impasse à 2 pas de l'A6
  • Mercredi 6 Juin 2018
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    8h15 je décolle, étant bien garé, et surtout ne sachant à quelle sauce je serai mangé avec mon rdv, autant avoir validé une 11.

     

    Arrêt à la grosse aire après Orléans, pour la douche, aire refaite à neuf, parking toujours en travaux, c’est un peu le boxon, mais douche gratuite et assez correcte. 30’ plus tard, et une rustiguette embarqué, reparti vers le 27, où je serai bien avant l’Eure. Heureusement, y a des complications en route pour retarder un peu, la N154 est fermée de Chartres à Dreux à cause d'inondations. La déviation n'est pas vilaine, via la RD939, juste le joli bled de Châteauneuf en Thymerais où ça bloque un peu. Je reprends Dreux, bêtement, alors que si j’avais continué tout droit j'arrivais à Verneuil sur Avre et évitait les rond points de Dreux et St Rémy sur Avre. Pas grave, je ne suis pas pressé. Je dois requitter à nouveau la 154 juste après Évreux pour la longer via une rd qui relie à mon bled. C'est joli. C’est souvent comme ça la Normandie, vue de l’A13 ou d’autres grands axes, c'est encore plus moche que la Lorraine vue de l’A31, mais si on prend les sentiers, c'est dépaysement assuré.

     

    J’arrive au petit bled de Hondouville où trône une énorme usine de papier hygiénique. Pas dur à trouver. Il est bientôt 13h, le poste de garde me laisse rentrer sans difficulté. Faut dire qu’on n’a pas causé rdv. Au parc des vieux papiers, au bureau, un camion devant, le cariste s'en occupe sans me calculer.

     

    Pas grave,je vais manger un morceau en attendant. C'est un autre cariste qui arrive. Bien sympa, me demandant à quelle heure j’ai rendez vous. Je réponds calmement, demain…. Ah ben faut qu’on demande au chef. Il arrive, il a l'air aussi sympa, et donne l’accord vu qu’il n’y a pas de camion. Cool. Je les remercie quand même, le chef me répond, la prochaine fois que c’est comme ça, apportes les croissants.

     

    On vide dans l’autre usine, de l’autre côté de la route, pas grave. Et comme souvent dans le vp, on peut balayer sa semi en balançant tout par terre, c’est rigolo.

     

    Vide à 14h presque 30, je préviens tout de suite Mulhouse que c'est bon pour mon rechargement ce jour. C'est Caen. Y avait longtemps tient. Pas de contrainte horaire, aujourd'hui ou demain on avait dit. Et c'est pour Sochaux, changement aussi.

     

    Je file par l’A13 du coup, si on charge, faudra vider demain du coup. À Caen à 16h10, je rentre presque tout de suite, presque car on ne m’attendait pas visiblement. Chargement par un côté de berceaux, bien plus léger que les pivots pour Mulhouse habituellement. Je repars de là avec des berceaux,  18t à peine, retour sur A13, où j'ai l’impression de voler avec ce poids plume. Je sors à Chaufour les Bonniéres pour mettre un peu de gazole à la Access toute proche. Un peu seulement, car je dormirai certainement dans le 77 ce soir.

     

    Il bientôt tard, alors la région parisienne passe facilement, via la 118, Palaiseau et l’A6, tant mieux.

     

    Je sors à Fargeau Ponthierry pour aller dans la même rue que il y a une semaine tout juste. Quelle vie trépidante. J'aurais pu faire un petit bout de plus, mais Fontainebleau, bof, je préfère la forêt vosgienne.

     

    Il est 21h25, il ne fait pas tout à fait nuit.

     

     

     

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  • Sévenans
    Wir fahr'n fahr'n fahr'n auf der Autobahn
    fern
    schnell
    gut!
  • Jeudi 7 Juin 2018
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    Toujours tranquille cette impasse, RAS ce matin. J’en décolle à 6h25, direction Fontainebleau par la N7, enfin D607.

     

    On passe tout à fond, le bois tout ça. Et vite on profite du soleil. J'enquille l’autoroute à Sens, on est jeudi, la semaine n’est pas forcément terminée. Arrêt douche à l'aire du Plessis sud, fini les bungalows, les douches neuves sont enfin en service. Ça va, c’est encore en état, propre, y a une raclette, mais rien pour accrocher le sac, à part la poignée de porte bien sûr. 30’ plus tard, de retour sur grand ruban, jusque Langres nord. Et la 19. C’est ma N4 du moment. À part que là y a Fayl Billot et sa boulangerie où on trouve des pâtés. J’arrive en 4h30 de l’autre côté de Vesoul, il est 11h30, l’heure du pâté quoi. Ça fera repas. Faut 1h pile pour Sochaux. Y a du lourd dans les travaux à Sevenans, il mettent un pont en place. Mais ça circule bien. Sochaux, au magasin HCO, y a pas besoin de passer à la saisie centralisée à l’entrée, alors je fonce au centre de l’usine pour vider. L’équipe d’aprem arrive. L'histoire de pas saisir, c'était avant. Maintenant il faut. Je suis bon pour me payer 8 ‘ de trajet 2 fois, avec entre 2 une demi heure à la saisie..pfff. bref,45’ après la 1ere tentative, je suis en place. Vide à 14h25, il serait temps, un petit tour Rhône Alpes m’attend,que dis je, international, puisque c'est à charger outre Rhin.  Ça y est, j’ai les jambes qui tremblent, je rajeunis de 2 ans passés. Mais n’allons pas trop vite, puisque nous n’allons pas trop loin. Breisach, ça va pas coûter trop cher en maut tout ça. Avant je m'arrête au gazole et AdBlue à Illzach. Je décide d’y aller par l’A5, que par la petite rd qui longe le Rhin. Pour le fun de rouler sur autobahn, et de faire un peu marcher l’obu. Et ça va plus vite quand même. A peine de temps de rêver quelques instants de prolonger le périple vers la B31, le Titisee, la forêt noire, Konstanz, puis la Bavière, l’est quoi, qu’il faut déjà sortir à Bad Krozingen. C’est une usine de pavés, un client plus ou moins régulier de Gefco,que j’ai fait quelques fois dans le passé. Y a aussi le même genre de boutique à pavés pres de Neuenburg.

     

    Ici l’entrée a changé. On s’annonce et rentre attendre un cariste. Normalement faudrait ouvrir les 2 côtés. Mais le cariste, un bon alsacien n’y tient pas, et pousse les palettes.Y a plus de chef à l’heure ci me dit il. C'est bien sympa, mais je ne peux pas mettre les gommes du coup. Peu importe, je sangle et équerre quand même, et ça ne traîne pas. Ici c'est nickel, rapide, pas de prise de tête avec un escabeau pour refermer la semi, bref, on n’est pas dans les boutiques à béton que j’ai pu faire ces 2 dernières années. Chargé à 17h, papier à la sortie, à l’ancienne entrée, dans des bureaux assez chouettes. Ça change, enfin c’est l'Allemagne epicetou.

     

    Aller, j’ai pas les gommes, je redescends quand même par l’A5, ça ne fait qu’une petite demi heure pour Mulhouse. SWR3 ou Radio Regenbogen dans les hp, on replongerait bien.

     

    Mulhouse passe au ralenti mais assez bien, il reste 2 bonnes heures à rouler. A36 jusque Besac, qui passe tout bien aussi, il est presque 19h30. Je visais Mouchard, mais après le mien aurait retenu un 10h10 de conduite, alors je stoppe un peu avant au relais du grand air, c'est plus sage. Il est 19h50. Ici, c'est encore le Doubs.

     

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  • du vert au blanc
    les 7 chemins
    parcs et sports
    de l'eau chez des secoués
    sv où moi?
  • Vendredi 8 Juin 2018
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    6h35, la douche faite et le gd crème croissant avalé,c'est reparti sur cette bonne 83. 1ere fois que je mangeais ici. Vu un vosgien de Cornimont, ex artisan, devenu chauffeur chez Chastellet, devenu eux BC Express. Il ne se plaint pas, il voyage un peu plus dans tout l’hexagone que du temps où il était en vert, cantonné au Benelux(de moins en moins) et à la Normandie. On s'était déjà vu la semaine dernière à St Vigor.

     

    Je monte sur l’A39 à Poligny, c’est pas souvent. C'est pas que c'est vendredi, mais j’ai visite demain matin. C'est vrai ça gagne un peu l'autoroute, et la conso tombe à 30 assez rapidement. J’ai peur même d'être en avance pour les bouchons lyonnais, mais ça va, vers 9h, l’accès à l’A46 n’est pas trop  rouge. J'arrive tout près des 7 Chemins à Chassieu vers 9h15, à ce que je croyais un chantier, comme marqué sur le bl, qui est finalement un dépôts des infrastructures sportives locales. Ça vide avec le sourire en une bonne demi heure par les côtes. Il était question hier d’une foulée de St Jean d'Ardières pour Sochaux, 3m, mais vu que ça ne voulait pas casquer complet, c’est une autre foulée, de Ambérieu pour St Vit cette fois. Rdv midi pour charger, 17h pour livrer, on est large de partout. J’arrive à une méga plateforme logistique à 11h, apres une petite visite imprévue de Ambérieu centre, pour cause que les amerlocs ne connaissent pas tout encore de notre territoire et surtout les voies ferrées. Pas de malheur heureusement, mais paumé 10’, quelle connerie, surtout pour un truc énorme qu’on voit de loin. Énorme mais pas évident à se garer vu le nombres de camions qui viennent charger de la flotte. Borne tactile, où on laisse son 06, c’est pratique. Surtout que pas une demi heure après, c'est un type qui vient me chercher pour se mettre en place, cool. Une fois ouvert, il n’est pas midi, le camion d’à côté tarde à être fini. Et ça ne bouge pas pour moi. J’ai au moins le temps de manger, et ça ne fait même pas bouger comme de coutume. Ça commence à 12h45, très lentement. Et pas de bol, le changement d’équipe aussitôt. On n'est pas dans une usine  automobile, mais pareil, la 2 ème tournée reprend la suite à 20 péniblement. C'est long, les supports sont pourris, ils ne savent pas où ils en sont. Je préviens de suite Pascale que le rdv à St Vit c'est pas gagné. J’aggrave mon cas en demandant de remplacer une palette cassée,j’en reprends pour 20’. Je pars de là à 14h50 après encore un passage à la borne tactile sur 'laquelle on signe,jamais vu ça. Enfin, les horaires sont marqués,11h08 14h48..

     

    Plus qu’à monter de suite sur A42 et foncer.

     

    Quand je pense que ce matin je voulais appeler Pierre pour lui demander si des fois à St Vit ils prennaient avant l’heure, parce que je me voyais déjà y arriver vers 15h30. Là j’ai encore envie de l’appeler mais pour savoir si ils prennent après l’heure!

     

    Finalement tellement ça trace, je sors de l'A36 avant St Vit, il est 17h, je me pointe à la base à 17h25, après m’être gouré, et être rentré à l’entrée SV1 ou lieu de 2. Quand on connaît pas, on peut pas deviner. Bref, encore paumé 5’. À la réception, j'attends bien 20’ que la dame me calcule, affairée à donner des bl à des gars qui partent en tournée. Pascale aimerait bien savoir si ils le vident. C'est bon, à 17h45 j'ai le quai, ouf. Au pire on avait un plan B, aller tout poser lundi matin chez le transporteur de Sausheim qui nous a filé ça, Pascale a encore dû faire des mails tout l’après midi.

     

    Ici, on se vide, avec le réceptionniste, puis il pointe. Il a du mal, ne trouve pas des références, avant de piger que des étiquettes ont été inversées entre palettes. Il est sympa, et de bonne composition, imaginons ça chez FM ou un prestataire à Carrefour. Là, c'est du personnel U, et puis c'est tout. Et aussi c'est un client à Pierre 70, alors ils sont sympas, epicétou!

     

    Je n’en repars quand même qu’à 19h, qu’importe, plus qu’à remonter, à Mulhouse, on verra la suite lundi. Je peux honorer mon rdv de demain, c'est l’essentiel.

     

    Je pose à Mulhouse à 21h bien sonné.

     

    Remontée en push, à l’heure là, je me voyais y passer pas plus d’une heure, mais non, gros bouchon à Willer sur Thur, cause feux de travaux.

     

    À Cornimont, dans le but de gratter une demi heure de sommeil, je fais encore un échange de diagonale, pour éviter de monter le chercher matin. Le 12 démarre, enfin s’il fallait que ça pour valider le CT..  C’est parti, et j'en profite pour regarder si le réglage des phares effectué dimanche matin se vérifie de nuit. C'est bien mais un peu trop haut cette fois.

     

    Bon, je gare au bled, il est bientôt 23h, verdict demain !

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  • test pollution
    test freinage
    test limiteur
    dernière minute
    check number 36 ok
  • Samedi 9 Juin 2018
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    6h30, je bouge de 5m, pour être face au mur de l'école publique du village. En effet, le code gauche est un poil trop haut maintenant. Rectification avec la petite clé mâle à 6 pans. On verra.

     

    J’ai le temps, et comme avant chaque ct, je monte la 57 vers la Demoiselle, histoire de décrasser un peu les pipes d'échappement et redescente par l’ancienne voie, avec les virages pour faire un peu lécher les mâchoires. Encore un petit travail de dernière minute m’attend chez Volvo à St Nabord, ils m’ont sorti une glace de rétro côté conducteur, j’avais zappé cette remarque de l’an passé, elle avait des points noirs. C’est pas ça qui va faire, mais bon ça + ça + ça….

     

    7h50, devant le CT, va encore falloir patienter de longues minutes, il attaque seulement un tracteur.

     

    C'est mon tour, “alors tu crois qu'il va passer pépère” me demande le contrôleur du jour…

     

    Pépère, pépère, il n’a que 36 ans quand même !

     

    Tout en me racontant que le taux de contre visite est passé de 13 à 33% depuis le 20 mai.

     

    Le banc de freinage passe avec succès, comme d’hab, un peu on croirait que c'est du disque. Les plaques de jeu aussi, normal ça roule très peu, tout ça ne va pas d’user. Réglage des phares ok, ouf. Ça c'est des trucs à contre visite maintenant. Bref, tout est ok, juste la corrosion superficielle qui est relevée, une fuite mineure à la BV et les plaques réfléchissantes arrières qui ne vont bientôt plus trop réfléchir. Il n’a pas remarqué que le limiteur était mort!

     

    Je repars de là à 9h30 avec la vignette jusque 2019, parfait. Comme quoi un peu de travail réalisé porte ses fruits.

     

    On va pouvoir monter dans le 67 dans 2 semaines. Youpi!

     

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  • N19, béton
    Pont sur Yonne, beau
    77, moche
    A11, repos
  • Lundi 11 Juin 2018
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    Méga coupure de weekend faite, c’est bien, même si il n’y avait rien à compenser des weekends précédents. C’est rare les cadences infernales. Je démarre de Mulhouse à 7h45, le camion est vide, mais j’ai eu vaguement le programme vendredi soir. Je peux déjà aller à illzach où un bon morceau de papier m’attend, avant de revenir ici pour voir la suite.

     

    Le papier pour du 53 chargé à 8h45, que 8t, mais aux portes, je refais les 10’ sur mes pas, direction l'affrètement. La suite, du 50 à caser devant, mais ça complète pas tout, et c'est du léger, des genres de niches en résine, pour vaches. C'est bien maintenant faut attendre les programmes PSA d’emballages qui ne tombent pas avant 9h30. Je suis encore parti trop tôt ce matin. Faudrait du même secteur ou du 14 vu que je recharge dans le 14, natürlichement. 10h, rien ne va par là, bon ben j’y vais, grillé une demi heure pour rien. Mais à la limite ça m'arrange, un client en moins c’est jamais de refus, ça donnera de la marge.

     

    Je suis pas chargé au top, mais c'est stable. Faut juste penser à tomber la commande de boîte à 2 au démarrage, alors qu'elle propose la 5e comme si j'étais vide.

     

    Je préfère quand même passer par le bas, ça évitera le Bussang, et ça trace quand même plus, surtout si je veux en faire un max aujourd'hui avec mes seulement 20’ de route ce matin.

     

    La 19 roule tout bien, ça ne gigotte pas dans les virages. Mais mauvaise surprise une fois Langres où des trombes d’eau se replonger, et là c’est patinage sur et en sorties de rond point. Purée, vivement l'autoroute.

     

    Je ne mange pas tout de suite, je profite de l’accalmie pour avancer au sec, et pousse à 4h20 au niveau de Troyes. 14h15 pour manger, il est temps.

     

    Je garde l’autoroute jusque Sens, et enquille la N6. Là, la flotte rapplique à nouveau et comme il faut. Juin ressemble à mai.

     

    Ça roule sauf dans les coups de culs, ça patine un poil, faut faire gaffe. Arrêt à la Access de Morets sur Loing, 500 l, histoire d’être tranquille avec ça jusque mercredi.

     

    Faut encore passer Fontainebleau et ses rond points avec beaucoup de prudence, comme sur des œufs. Mal chargé comme ça et une jauge à gazole sur la réserve, c’est la sobriété qui se révèle.

     

    Content de retrouver l’A6, la 104 sud n’est pas trop vilaine dans mon sens malgré la fin d’aprem. Enfin, pas trop vilaine, c'est du sens figuré. Une fois l’A10 et 11, on se laisse couler, et la conso chute en conséquence.

     

    Une petite 30’ avant le Mans pour optimiser les 9h de route ce jour.

     

    Je sors après le Mans, pour trouver la paisible 157, tout comme la météo, ça fait du bien. C'est bien il fait jour tard, on peut shooter les vieilles pubs murales. Pas pour un grand bout, je stoppe à Chassillé, au Petit Robinson, le parking a l’air au calme.

     

    Il est 20h25, validage d’une 11 fort probable.

     

     

     

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  • Chassillé
    le papier alsacien et le papier portugais
    Manche
    fait avec amour
    vers le Perche
  • Mardi 12 Juin 2018
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    Très bon resto dans un joli bled, j’y ai donc validé 11h après une douche et un pain beurre ce matin. La pluie est de nouveau de la partie, donc décollage en douceur. Je reprends l’autoroute à Vaiges pour gratter quelques rond points de Laval. Mais sortie à Laval nord pour tomber sur la bonne zone toute proche, à Changé. Déjà un Patinter au client de papier, le chauffeur,un portugais pure souche arrive de Setubal, la classe. Il a peu à vider, je prends la suite et me sauve à 8h45. Direction le 50, St Lô. Bien que je retrouve une meilleure tenue de route, je n’ai pas trop envie de faire tout à travers. J’opte pour rejoindre Fougères puis A84. C’est bête, je n'aperçois pas le Mt St Michel avec ce temps. Longtemps que j'étais pas passé par là. Sortie à Villedieu les poêles et une petite demi heure pour rejoindre Agneaux, en banlieue de St Lô. Il est 11h et quelques, les abris pour bétail sont rapidement vidés, c'est à une plateforme de matos pour agriculture. Bref c'était des abris pour Agneaux.

     

    J’ai mon billet retour depuis hier, c'est pas du Caen, mais du 14 quand même. C'est bête, j'étais bien dans le 50, c’est joli, dépaysant. Il est 11h50 quand je passe devant l’institution qu’est le Guilberville, mais je ne m’arrête pas. J'arrive à 12h40 au fournisseur à Condé sur Noireau. Pas le meilleur horaire, et ça va changer d’équipe. Si j’avais su, Guilberville..

     

    Pas grave, j’ai des pilons de poulet cuisinés par ma chérie au frigo, c’est très bon aussi.

     

    À 13h30 je vois un chef, qui me dit qu'il y 2 créneaux devant, faut attendre, le truc habituel de l’industrie automobile quoi. Surtout que je ne fais que reprendre des emballages inutiles. Je me plains quand même chez Pascale, on verra. Je me mets dans la couchette et un peu après 14h ça bouge. C'est finalement un type de la réception qui s’y colle. Une vraie brute, on s'en que ça l'ennuie. Mais fortiche quand même vu qu’il n’a rien cassé. Du jus de rouille ruisselle de partout sur les rives de la semi et les carénages. C'est vraiment horrible ce qui m'arrive.

     

    Chargé à 14h50, voilà, 2h de grillées, direction Mulhouse par je ne sais où, c'est paumé ici. Le mieux est de filer tout droit, tenter de retrouver la N12. Et pis l’A13 est fermée paraît il. Ça doit encore un beau binz à St Rémy sur Avre du coup. Pas motivé à passer par là, ni d’arriver sur l’A86, je ne fais que croiser la N12 et file vers le sud, par Châteauneuf en Thymerais, comme j’avais passé la semaine dernière. Ça fait descendre à Chartres. C’est pas l’idée du siècle non plus, sans parler des rond point de Chartres, ça va que je n’ai que 16t. Maintenant que je suis là,  je continue au sud, la 154 et A19 à Artenay. Purée c’est long, j’ai pas fait une affaire, à part éviter la 104 sud, enfin j’aurai bien l'occasion de la reprendre quelques fois d’ici la retraite.

     

    Quoi qu’on fasse, de la haute comme depuis la basse, c'est toujours chiant de rentrer de Normandie en y partant en milieu d'aprem.

     

    Je fais les 30’ sur une des rares aires de la très ennuyante A19. Dur de trouver de la place malgré la fréquentation de cette autoroute qui paraît faible. Il fait presque bon reprendre la natio à Courtenay. Je fonce de l’autre côté de Sens, à Malay le grand, au parking pl de la zone industrielle. C’est blindé, mais pas besoin de chercher beaucoup pour trouver dans la rue. Il est 21h.

     

     

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  • Corridor de l'emballage
    Besac stau
    N83 Roliner
  • Mercredi 13 Juin 2018
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    Je traine un peu, démarrage qu’à 6h30. Si c’est pour arriver à la réserve d’emballages à midi moins 5, c’est pas trop utile de courir.

     

    N60 jusque Troyes, faut lever le pied sur l'autoroute quand on peut. Arrêt douche à l’aire de Troyes le Plessis, enfin Fresnoy plutôt dans ce sens. Ça a presque déjà pris un coup de vieux depuis la semaine dernière. Y a de l’herbe par terre. Il doit y avoir des gars qui passent la débroussailleuse pendant leur coupure. Je boucle 45’ temps que j’y suis.

     

    Comme la semaine dernière je ne sais plus quel jour, arrêt à Fayl Billot pour exactement les mêmes achats, le pâté et un campagne. Je suis victime d'automatismes. Ça roule nickel jusque Mulhouse, même l'échangeur de Sevenans, je pointe au poste de garde à 12h25.

     

    Je peux rentrer et filer à la réserve où sans surprise c'est la pause jusque 13h30. Je m’adapte et casse la figure à mon pâté de Champagne. Pas trop motivé à faire la sieste, alors je m'occupe à un peu de ménage, c’est qu’il y en a des recoins dans un FH. Vide avant 14h, sans trop tortiller ni trop discuter, ils sont pas bavards ici, je file direct à Illzach, au papier. Un petit complet 43 comme j’ai fait y a un ou 2 mois m’attend. Tranquille, un peu d’exotisme ne fait jamais de mal. Contrairement cette fois précédente, ce n’est plus un créneau 8h là bas, mais tout matin. Ça n'empêche pas que c’est quand même mort pour faire 11h ce soir, tellement c'est peu rapide à charger ici. Sans parler qu’il faut passer aux papiers chez Gefco mais dépôt Tym, juste à côté, heureusement. Et encore un peu de gazole là dessus à la Access. Car là où je vais, il y a le Puy, mais tout court, sans pétrole. Bref je quitte la banlieue de Mulhouse à presque 15h30.

     

    Autobahn jusque Besac, j’ai quand même 18t, avec pause 30 à Marchaux en passant. Je vais faire 10h de route, histoire de démarrer un peu plus tard demain.

     

    Besançon, comme on pouvait s’y attendre, je paume bien 15’ pour rattraper Beure, horaire oblige. Et la N83 ensuite n’affiche pas une moyenne à la galicienne, entre le Girteka de service qui plafonne à 75, qu’est ce que ça va être quand ils auront leurs Défense d’Appuyer Fort, ou bien des push qui sont déjà en pleine expérimentation du 80 sur route nationale. Mais restons calme et courtois, je ne coupe que 9h ce soir.

     

    Et ce sera à Pont d’Ain, au Mas Pommier. Miam miam.

     

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  • la vue qu'a eu le parachuté poivre et sel en arrivant
    aérage
    Old school cement
    quasi de la deutsche qualität
    N7
  • Jeudi 14 Juin 2018
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    Pour faire l’ouverture, je ne suis pas seul, celui qui part toujours 4h avant moi est déjà là, Quentin, du 88 forcément. Au moins les restos n’ouvrent pas à 5h pour rien avec les vosgiens. J’arrive quand même à décoller à 5h35, juste derrière Quentin qui a fini sa 45. On a causé un peu pays bas tous les 2.

     

    C’est largement bon pour traverser Lyon, je fais via perif. Chasse tout ça, c’est bon aussi, du moins dans mon sens. Sainté aussi, la 88 s’ouvre au 88 du jour sans coup de frein. Enfin, même sans appuyer sur les freins, ça monte pas vite, on se croirait sur une autovia galicienne, les warning en moins.

     

    Heureusement, cette route désengorge les régions très reculées, et on est finalement assez vite et on est vite en périphérie du Puy, qui commence par la vue du dépôt Multi, quasi désert. Enfin il trône un vieux merco van dans la cour. Pour aller à mon client, à Chaspuzac, ça tombe bien de devoir faire le grand tour. J’y suis à quai un peu avant 9h. Comme la dernière fois, j’attends sagement en cabine, m'occupe en ménage, carreaux. Mais les palettes sortent au compte gouttes. Au bout de 45’, je vais sonner, voir ce qui se passe, c'est pas que je suis pressé, mais j'ai un programme béton derrière. En fait ils ont agrandi, voire doublé leur dépôt, et les quais ne sont pas encore en fonction, alors il fait de grands aller et venues. Je propose mon aide, pour partager le trajet, ça accélère un peu l'opération. Vide à presque 10h30, je fais un tour à St Paulien, pour dire bonjour à Jérôme, et de fait me coucher moins bête ce soir, c’est quelque chose à voir une centrale à béton. Sans parler du matériel qui livre ou pompe ce béton, du lourd, et bien soigné. Bref, passé un bon moment. J’ai résisté à passer à table à côté, j'aurais pu, valider 3h, mais après, se pointer à 15h passé pour recharger, à 1h d’ici, ça fait désordre. Pis sans parler qu’après j'aurais été tenté de partir sur un chantier avec un toupy’s boy.

     

    Je file donc à midi vers Monistrol. Je suis bien embêté, pas trop de marchand de salaisons sur ce tronçon de 88. Je tente juste avant le client à Bas en Basset, d'aller voir au Colruyt. Pas de caillette en boucherie, mais quand même y a en rayon. C’est de la Salaisons Massardier, ça doit pas être de la mauvaise Qualität, en plus de laisser un peu de devises à la région.

     

    Je suis à 13h10 au client, qui fait dans le béton aussi. Ça reprend à 13h30, j’ai juste le temps d’attaquer une caillette après 2’ de micro onde. Avec du choux blanc allemand en vinaigrette, c'est raccord.

     

    À 30, déjà en place, y a personne. Ouverture d’un seul côté, le cariste est sympa, il pousse les palettes de bordure, un peu comme y a une semaine tout juste en Allemagne. 9 sangles équerres là dessus et la cmr plus tard, il n’est que 14h15.  L’efficacité peut être béton dans la région.

     

    On est bien, on est dans le 43, c'est sympa, et surtout pas le choix, c'est aussi un palier que je vais atteindre un de ces jours prochains. Avant faut que je monte dans le 91, demain, pour livrer ces bordures. 43 91, y a des chiffres qui vont pas bien ensemble.

     

    Enfin, entre les 2 la route ne va pas être trop désagréable, puisque ça va être la N7 en majorité, après St Etienne, Feurs,tout ça. J’y croise un autochtone, déjà rentré et vidé de son ciment allemand, Juju. Petit coup de bigo, y avait longtemps, histoire de prendre les nouvelles de l’A5 ou de A61.

     

    Plus j'avance sur la N7 et plus la probabilité que je puisse passer chez ma sœur à Nevers se confirme.

     

    18h25, je trouve à me garer le long d’une maternelle à 500m à peine de chez la frangine. C'est cool, depuis le temps que je passe là en clandestin. Fin bien pour une 11!

     

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  • 58 sunrise
    un boulevard
    Gien
    début
    fin
  • Vendredi 15 Juin 2018
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    Quitte à faire une 11, autant qu’elle déborde un peu, je quitte ce paisible quartier de Varennes Vauzelles à 6h. A77 liner aussitôt. Et aussitôt, le ciel n’est pas encore terrible, il fait quelques gouttes. Je croise plus haut un camarade estien, Ju du 68. Il n'est pas plus dans le bon sens que moi pour un vendredi.

     

    Petit bout de natio jusque Montargis et A6 avec une petite 15’ à l'aire de Nemours pour un jus. Et quand on boit un jus dans une station en regardant la boutique,il est des fois où on ne résiste pas à acheter un truc, qui sert à rien souvent. Ce matin, c'est une Michelin Banlieue de Paris, la 101 verte, assez détaillée. Marre de bousiller mon atlas à partir des pages 30-31 et 50-51. En espérant bien sûr que ça servira le moins possible.

     

    Alors que pourtant ce matin ça se présente bien, aucun bouchon au niveau de Villabé à 9h, je sors juste après pour aller quelque part entre l’A6 et la 104. Un type au tel m’a indiquer arriver via le Ibis. Chantier pas trop compliqué puisque qu’il s’agit d’un boulevard en construction. Déjà un bon paquet  de camions de bordures ont été livrés, et il en restera à livrer. On va pas trop se faire de soucis pour le béton de Haute Loire.

     

    Quoi qu’il en soit ça vide assez vite et bien, par un côté, peinard. Peinard au point qu’il n’y a pas de fret derrière. Je peux rester sur le secteur pour attendre un peu. À peine allumé mon pc qui a plus de 12 ans, donc qui met bien 12’ à être fonctionnel, qui du boulot tombe. J'attendais un Poissy un truc comme ça, nada, faut redescendre dans le 45, vers Gien, bref un coin où y a pas besoin du Sytadin, et où ma carte neuve sera déjà d’une inutilité. Tant mieux, la stratégie porte ses fruits.

     

    Retour sur mes pas de ce matin, A6 Montargis, N7. Encore un peu et je mange chez ma sœur ce midi.

     

    Mais non, c'est l’heure où j’arrive à Coullons, à la papeterie que je recharge. C'est à Coullons, ils arrêtent de midi à 13h30 . Pas grave, c’est la vieille usine paumée au fond des bois, pas de gardien, je peux m’approcher des quais. Cassage de graine, un tupperware de pâtes de ma sœur, et re allumage du pc comme ça il est vite 13h30 et je n’ai le temps de rien faire dessus.

     

    À quai de suite, le cariste a l’air bien cool. Au vu du matos qui traine, un échafaudage mobil, une cage pour le chauffeur sur le quai, rien de tout ne s’utilise, je peux sangler et équerrer les bobines de cartons sur palette gerbée, avec mon échelle au fur et à mesure du chargement. Y a encore moyen de bosser en intelligence. Et c'est un plaisir de sangler comme ça, il ne reste plus à la fin qu’à ouvrir un côté pour cliquetter.

     

    Je me sauve de là avant 15h, direction mon département pour moi d’abord, on vit quand même dans le monde du moi, mais pour cette marchandise également, chose rare. Le vosgien importe peu.

     

    Retour jusque Montargis par la 7, je suis pas trop tenté à travers avec les 24t, et gazole en passant à une Access. 1,421€, c'est pas cher de nos jours. À part que j’ai failli laisser cher en accessoires chez la diagonale, j’avais oublié de refermer le carénage, j’ai vu assez vite, et on m'a klaxonné aussi. Le plus dur a été décidé garer correctement sur le début de la N60. Ça voudrait faire du bruit si les petites sangles lâcheraient, sans parler de la perte d'aérodynamisme générée.

     

    Natio jusque Troyes, c'est vendredi, tranquille. Je sors à Semoutiers, pas de place au péage, pas envie d’aller au truckermachin, ni au Viaduc, je trouve de la solitude et de la calmitude à la zi assez neuve au nord est de Chaumont  Déjà dormi un vendredi ici.

     

     

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    promis, le dernier pâté.. jusque lundi
  • Samedi 16 Juin 2018
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    Dur de se réveiller, dans le noir, la rue de cette zi n’est pas éclairée. Enfin, RAS à la jauge de gazole. Décollage à 4h15, c’est tôt quand même, mais faut bien rentrer.

     

    Ça se passe via Bourbonne, St Loup, comme d’hab. Tranquille, c'est lourd. Plus on monte vers les Vosges, plus le thermomètre descend. Mais au moins le temps est sans doute moins lourd, et on aura peut le droit à aucune averse ce week-end.

     

    Pour bien démarrer ce week-end, un dernier arrêt boulange s'impose au Syndicat, un pâté pour le mâle, le padré, le chef, le patron, pour moi quoi, et viennoiseries pour le reste de la famille.

    Avant d’attaquer tout ça, il n’est que 7h à mon bled, je dételle, et zou 1 petite heure au lit !

     

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  • vendredi mais à l'envers
    tous les 2 ans...euh non, 6 mois
    synchros les gars
    sieste à Nancray
    Nantua story
  • Lundi 18 Juin 2018
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    C’est bientôt l’été, il fait beau, pas de stress. Et pourtant si. Après avoir entrepris une charge des batteries ce weekend, l’une des 2 a perdu en tension, tombant à 11,5V. Donc ça démarre, mais assez mollement. Par contre c'est énervant, ces batteries datent de janvier. Décollage à 7h et je file d'abord vider à Laval sur Vologne car rdv à 8h. C'est la grosse papeterie qui fait un peu de tout, papier hygiénique ou pas. Là je livre du carton pour faire les mandrins pour le papier hygiénique, le pq quoi, faut appeler un chat un chat. Vidage à quai, mais faut quand même ouvrir tout pour dessangler, du moins juste les rideaux. Ça traine pas, mais je coupe quand même le moteur même si ça bombarde de message d'alerte que batteries faibles, recharger les batteries, bref, de l’algorithme Fhien… À la place j’appelle d’abord Laurent, le magasinier de Volvo St Nabord, vu que les batteries viennent de chez lui. Pas de soucis, je peux passer, il prévient l’atelier.

     

    Vide à 9h, y a pas loin, et ça tombe bien puisque je dois recharger sur le 25.

     

    Chez Volvo, une porte ouverte m’attend, et 2 batteries neuves, sans mégoter.  Heureusement en même temps, même si l’autre affichait bien 12,8V. Ils n’ont même pas jeté un œil au testeur sur la défunte.

     

    Je repars à 10h30, ça a été rapide. Enfin , changer des batteries, ils ont de l’expérience.

     

    ADblue à la Total St Nabord, bref, c’est mort pour charger avant midi sur le pays de Montbéliard. Déjà cette fin de matinée, des mails tombent, le taf jusque jeudi matin est programmé.

     

    En arrivant en Montbéliardie, sur le rond point à Sochaux, je vois des flashs crépiter, venus d’un camion vantant les mérites du chlore à domicile, c'est Pierre. Purée, je suis deg,j’ai pas dégainé l’apn assez vite. Et on s’est loupé de peu en vrai, il sort de table de la zi où je vais charger à Audincourt.

     

    J’y suis à midi pile, chez le fabricant d’emballages et de remorques,j'arrive à choper quelqu’un qui part manger, il me montre de quoi il s’agit, et je mesure la hauteur, car on m’a vendu ça en 3m de haut.

     

    En fait, faudra juste lever un côté. Y a le manger maintenant. Ça traine, à 13h20 un cariste arrive, sort ce qu’il y a à charger, et attend. Ça l’emballe pas de charger ça au fen, c'est 2 remorques pour atelier. Il aurait préféré carrément un porte char. Ça doit coûter sans doute trop char. Alors faut attendre le chef, décideur de cette solution au fen. Il ne revient qu’à 14h.. Il enfourche donc également un fen, et ils chargent à 2 de façon synchrone, c'est mieux, les fourches à chaque extrémité des remorques. Tout se passe bien, les remorques sont freinées façons pneumatique avec ressort comme du pl quoi. Pas de suspension, alors pas de soucis, juste 3 sangles par remorque, passées sur le plateau.

     

    En faisant les papiers, le chefe donne une idée de prix de ces remorques, genre 3x fois une Schmitz rehaussable à fosse. On dirait pas comme ça. Je me sauve à 14h45, après hésitation à faire 3h, qui n’aurait pas été valide car bougé. Et puis je ne vais pas très loin, c'est du 74.

     

    Alors rn dès Montbéliard sud, et le haut à Baumes les Dames. Comme tout lundi, qu’il soit 16h du matin ou 4h du soir, c'est dur, je fais une méga sieste sous les arbres à l’entrée de Nancray. C'était ça ou le décor.

     

    Avec mes 5t2, ça avance plutôt, pas trop contraignant à doubler les camarades Mauffrey de Silésie ou même vosgiens sur la 83.

     

    À Lons, direction le centre pour la route des vosgiens qui vont dans le 74, Orgelet tout ça. Enfin presque, maintenant on fait Vouglans, Moirans. Avant c'était par Arinthod Izernore.

     

    Un peu d’ A40 même si je traverse Nantua. Je suis trop content de passer ici, un bail que c'était pas arrivé, c'est joli.

     

    Je stoppe à 20h05 à Éloïse, pour valider 11h, je ne suis plus si loin de Rumilly.

     

     

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  • V8 italien (pléonasme)
    descente vers le 74 profond
    moins compliqué
    efficacité
    Saône depuis la Rochepot
  • Mardi 19 Juin 2018
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    Après la douche et gd crème à ce resto que je ne connaissais pas, pas spécialement routier mais correct, j'ai le temps de faire les carreaux latéraux, crépis de moustiques, et prendre un V8 italien en photo. Oui ici, c'est aussi la route de l'Italie. Démarrage à 7h10. Moteur froid, pas top pour descendre vers Frangy, heureusement y a que 5t2. Après, il a tout le loisir de monter en température puisque ça remonte de plus belle en face, sur la route de Rumilly. Je me souvenais que c’était raide, j'avais pratiqué une fois en lourd lorsque la route du Chat fut interdit et que le Mt blanc était toujours fermé, j'avais voulu rejoindre Aix Chambéry depuis Nantua par ici, pas l’idée du siècle (dernier).

     

    J'arrive à presque 8h à, enfin aux usines de casseroles. Je trouve un accueil central, c’est là, et le type concerné vient me chercher, justement avec un engin à moteur pour les remorques que j'emmène. Il est ok pour vider à quai, même si il craint pour la hauteur de passage aux portes de quai,et pour le poids de son engin dans la semi. Pas d'inquiétude, elle en a déjà vu de l'autre.

     

    Résultat, c'est vide 10’, le temps de dessangler, parfait.

     

    Mon rechargement s’enfonce un peu dans le 74, vers l’Arve Valley. Déjà c'est pas coton pour retrouver l’autoroute en dessous Annecy, de gros travaux sur la 201, déviation et bouchons. C'est drôlement situé Rumilly.

     

    Ça fait plus d’une heure pour arriver à la Roche sur Foron, Eteaux exactement. Enfin ggle ne connaît que Étaux, y a une faute d’orthographe, c’est bien Eteaux.

     

    C'est chez un petit transporteur, petite cour, mais belle petite entreprise. À quai de suite,ça les arrange, ça fera de la place. Papier dans une ancienne cuisine mais sans doute toujours fonctionnelle, qui donne sur le bureau, sympa quoi. Même pas 30’ plus tard, 31pal de presse chargées, je traine les dernières minutes jusque 10h50, et route vers l’île de France, enfin du 91, du bon côté. 2 livraisons. Un chauffeur m'a dit que c’est inutile d’aller dormir devant le 1er, pas de place. Y a plus qu’à rouler, A40, col de Ceignes, où je fais la pause repas, - de 45’. Ça a beau être en altitude, ça n'enlève pas les mauvaises odeurs urinaires, de retour avec les beaux jours. C'est qu’on voit que le Cerdon c’est plus agréable.

     

    Un peu de réseau secondaire à Bourg nord pour rejoindre Tournus via Cuisery, c’est joli la Bresse. Enfin je le savais ça.

     

    Un peu de N6, A6 et re N6 à Chalon nord. Comme  sur toutes les routes nationales qui mènent à la capitale, y a le lot de collègues blasés, excédés par les régules à ½ km/h plus basses que la leur. Même si on lève le pied pour en finir et se faire enfin doubler, on se fait presque serrer en guise de remerciement. Bref. Sinon à part ça c'est toujours plus  bucolique et joli que la N4, alors on n’a pas tout perdu. Une petite pause 30 sous les arbres après Saulieu et re A6 de Avallon à Auxerre nord.

     

    Bouclage avec un petit 9h à la Clef des Champs à Champigny. Pas fatigué.

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  • palettes italiennes..
    cadeau
    Poissy
    Vosges
  • Mercredi 20 Juin 2018
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    Ici le pain beurre est grillé et la douche gratuite. 6h20, retour sur la N6. C’est tôt, c'est encore calme, heureusement car un peu de brouillard. Arrêt à la Total automate de Morets sur Loing pour griller une unique cession de 850€. Ben on va pas loin avec ça, même pas 600l.

     

    Fontainebleau passe tout bien, seule déception à la sortie, la boulangerie de la forêt est fermée, en congé on dirait. Merde.

     

    Mon 1er est sur une plateforme juste sur 'a sortie de l’accès à l'aire de Villabé. À quai de suite à 7h55, je demande pour accéder au quai car les palettes font la trôgne, ça penche beaucoup à droite. On me dit qu’il va y avoir de l'attente, à moins que je veuille prendre un tir Pal. Pas de souci, je m’y colle, comme ça je repousse un peu les palettes. Elle ne tiennent pas à pas grand chose, le film est bien léger. Je percute pourquoi hier ils étaient très vigilants sur la hauteur de la semi pour éviter une pente au quai. C'est des magazines de mots fléchés. Un cariste me dit de ne pas m’inquiéter, qu’ils ont l’habitude avec cet imprimeur Italien. Ah oui, je comprends !

     

    Bon, une heure plus tard, c'est vide, RAS. J’ai bien cru qu’on boucherait les cases des réserves avec ces mots fléchés. Le suivant pour les 4 dernières palettes est tout près,Ris Orangis. Palettes qui pareil, penchent aussi. Je les ai redressées un peu, roulé au pas sur les rond points jusque là, mais ont rebougé aussitôt. C’est dans une ZI, l’impasse du Front Populaire, rue où j'ai deja dormi une fois. Là, le cariste menace de réserves en voyant les palettes, me disant que heureusement ils ne les réexpédient pas. Bref,du blabla. Finalement il est sympa, il me file un exemplaire de ces mots fléchés, j’en ferai rien, enfin peut être à la maison ça intéressera du monde. Je peux aussi embarquer une revue d'aventures sur les US, avec un reportage sur les Trucks.

     

    Mais avant de plonger dans tout ça,une autre  aventure m’attend, rallier Poissy. À 9h40, c’est tôt. Gros ralentissements encore sur la 118. La ville de Poissy est autorisée à transiter aujourd'hui. Enfin je suis en desserte de toute façon. 1h30 quand même pour avoir fait ces 78kms. Heureusement ici, c'est à l’atelier de Carlos que ça charge. Ça traine pas, même si c'est un peu merdique comme chargement. Ce n’est pas un complet bête et méchant d'emballages aujourd'hui, mais du matos ancien d'appro, des cadres avec des roulettes. Vaut mieux sangler comme il faut. Puis quelques palettes d’échelles de rayonnage, moins tordu. Chargé à midi, c’est parfait, en remplissant les papiers, Carlos à son chef du 68 au tel, et finalement, y a erreur, fallait pas mettre les truc roulants, mais que des échelles. Pfff, les chefs, hein, surtout quand ils sont chefs. Je rouvre le devant, et échange standard des ¾ du chargement. C'est à 13h que je repars finalement.

     

    Un petit coucou à Anthony du 10 sur le parking de l'entrée qui attend un complément pour l’est, et je repars chez moi, via le nord, pour ne pas déranger la municipalité de Poissy. Pourquoi pas fermer l’usine s'ils veulent la paix. N184 et ses feux interminables, et tout droit vers la croix verte. Mieux vaut éviter toujours l’A15 dixit le père Anthony. Ça bouchonne mais 3 fois rien aux travaux de la croix verte. Ça trace, mais c'est long, Mesnil Amelot, N2, 104, A4, il est déjà 14h30 quand je m’arrête à l’aire de Ferrières pour enfin casser une graine avec la rustiguette achetée sur place. Je fais la vaisselle en travail,pas uniquement parce que  je pourrais glisser sur l’eau de vaisselle mais aussi pour ne pas boucler 45’.

     

    La suite,que du classique, RD231, N4, c'est pas l’impression  que j'ai mais ça faisait un bout de temps en fait. Et il fait beau,chaud,le thermomètre frôle les 30. Avec 2 camions turques devant,on a une impression de grands espaces. Ils tracent, je reste derrière, et m'arrête comme eux à Ligny, pour boucler la 30.

     

    Reste 1 petite heure de N4 et 1 bonne de N57 et c’est maison !

     

  • Photos
  • recharge chez les 88
    citées vosgiennes
    à la maison mère
  • Jeudi 21 Juin 2018
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    C’est pas souvent qu’il y a 23kms à faire de la maison au client, alors autant en profiter, décollage à 7h45. Pourtant réveillé depuis 5h. C'est agréable de passer à la maison les grandes journées comme ça.

     

    Direction Ramonchamp, en vallée de Moselle. J'étais presque bon, moi j'habite dans celle de la Moselotte. 8h15 à la chaudronnerie, et direction comme chaque fois que je suis venu charger ici, la boîte voisine qui fait la peinture. Les échelles de rayonnage que j’emmène sont à repeindre. Ici, ils font du thermo laqué. En vidant, le gars de la chaudronnerie me demande si je redescends en Alsace. Oui, bien sûr, enfin d’après les nouvelles d’hier. Je veux bien, faut qu’ils préviennent mon commissionnaire, on n’est plus dans les années 70, c’est fini les petits cabotages clandestins comme au moyen Orient.

     

    Pas de soucis, Pascale me rappelle aussitôt, en se poilant car je lui dis que maintenant je trouve le boulot.

     

    Bon, c'est assez long à charger, un complet de cornieres peintes, de toutes longueurs, dans des conditionnements pas gégé. Je connais, j’en avais chargé au début de l’hiver pour Rennes. Alors on remballe pas les sangles, on les réutilise.

     

    Je pars de là il est quasi 10h. J’ai quand même pris le temps de demander si c'était jouable d’emmener le pare choc de la Schmitz en août, pour un grenaillage et peinture thermolaquée derrière. Oui, c'est possible, et sans se ruiner. J'en ai marre de gratter la rouille, mettre du convertisseur de rouille, peindre et que la rouille revienne l’hiver d'après.

     

    Juste à passer le Bussang et la vallée de Thann, et il est 11h15 dans la cour de Richwiller. Moins long pour vider, et cette fois je peux ranger les sangles, puisqu’un complet de papier m’attend. À la maison mère, c'est pas souvent, juste sous la frontière à Ottmarsheim. Midi, c'est la pause, alors je fais pareil. 13h à quai, pas possible d’accéder à l'intérieur. Alors encore attente en, à écouter la radio, bouquiner, pianoter ce récit passionnant. Bref, tout un tas de chose qui fait passer le temps vite. Alors, faudrait vraiment se mettre en travail dans ce genre de circonstances? Mais bon ça traine, je mets quand même un de marteau à la 44ème minute. Peu importe que ça traine, vu la destination et la contrainte horaire, c'est St Vulbas, 11h demain. Je me mets en route à 14h. A36 jusque Besac, j’ai quand même 19t, et l'habituelle 83 où ça roule un poil mieux que dans une heure, la sortie de Besac. Le thermomètre frôle les 30, la clim suit, le 3ème condenseur remplacé de ce camion n’a pas encore fendu cette année.

     

    La 83, pas tant que ça, à St Amour, ils nous annonce qu'elle est barrée à 8kms, à tous les coups c’est Coligny qui est en travaux suite à l'élargissement de la voie. C’est rare qu’on élargit les routes dans les bleds. Y a une déviation mais j’enquille l’A39, ce sera moins compliqué. Pause 30 à l’accès, je ne sais pas encore jusqu’où je pousse ce soir. Dans tous les cas, ce sera pas loin.

     

    Bon aller, je sors à Bourg Sud, et fin des opérations à Pont d’Ain.

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  • que ferait on sans le béton
    ils auraient pu faire une sortie
    le monde est béton
    heureusement j'ai mes plus petites
    pas de contrôle
  • Vendredi 22 Juin 2018
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    Pas mis le réveil, et ben c’était presque difficile de se sortir du plumard à 8h, heureusement que le soleil tapait sur les rideaux en dentelle du FH. L’avantage, le parking est quasi vide,y pas d'attente à la douche. Décolle à 9h, on va y aller un peu avant, on verra bien. Full natio via Pérouges, je suis rapidement, en moins de 45’ à la,plaine de l’Ain. Faut dire que c’est Saint Vulpastropbas quand même par rapport à Pont d’Ain. Aussitôt à la plateforme de vente en ligne, aussitôt à quai. Et ça bouge tout de suite. Enfin qu’importe, y a pas de fret pour le moment. Le temps de vider, un truc tombe, une foulée du 69 au 39. C’est à St Laurent de Mure, aux agglos. Quand il n’y a pas de boulot, y a toujours du béton. Dans le mail, y a les indications d'itinéraires car ce blet est interdit au pl. Faut y arriver par Heyrieux Toussieu. C’est tout  contre l’A43. Y a du peuple mais des caristes aussi qui attendent. Ça traine pas, tout de suite en place, mais y a un hic, j’ai pas les bonnes équerres, des grandes machines en plastique. Pas trop moyen de négocier, le cariste est un peu becheur, il ne veut pas des miennes en cartons de 60cms, et il est midi. Bref, ils en refourguent, et c'est retenu sur le transport sans doute. On va pas remonter pour cher encore. En 2 ans de natio, avec pas mal de béton, c'est la 1ere fois qu’on me vent quelque chose. Ça charge vite, et ces équerres, c'est sûr, sont pratiques, ça maintient chaque agglo sangles comme un malade. 9 au lieu de 12 si j'avais utilisé mes cartons de 60. Je suis quand même obligé d’en sortir 2 pour la dernière palette bien plus bas. Bref. Je repars à 12h40 pour un marchand de matériaux à Dole. Avec ces 28t passés, j’enquille l'autobahn 42 et 39, mais d’abord via l’A46, plus proche que de refaire Heyrieux tout ça.

     

    Arrêt à l’Aire du Poulet, pas à cause d’un contrôle, mais pour casser la graine en 5eme vitesse, mais en prenant quand même en photo la statue de volaille mascotte de la.A39. Ça va rendre jalouse ma chérie, elle adore cette aire. Au moindre déplacement en Rhône Alpes passé ou à venir,on est bon pour y faire une halte. Moi j’avais un faible pour l’autre aire, celle du Jura, mais avant, quand il y avait une belle vitrine de modèles réduits de beaucoup de firmes locales, Buffa….

     

    J’arrive à Dole vers 15h45, ça vide assez vite entre les clients à servir, et les camions de la boutique à recharger. J'ai pas le temps de balayer le plancher, ça attend derrière, je fiche le camp. Pas de nouvelles, ni en mail, j'appelle, sans surprise y a rien, la deche.

     

    Remontée à vide, direction Mulhouse. Je ne suis pas aux puces non plus, je vais essayer via Vesoul, par la route des vosgiens quoi, y a 20 bornes de plus mais 0 Autobahn ni Besac à se farcir. Bon choix j'ai tenu le 90 tout du long hormis les bleds naturellement.

     

    Je fais un arrêt vite fait à l’aire de la Forêt avant Fontaine pour passer quand même le coup de balai, ça en fait des crottes les agglos. Et lundi ça dira encore moins de respirer la poussière.

     

    Je pose l’attelage à Mulhouse, il est 20h. A lundi l’Alsace. Ah non, à dimanche plutôt, mais en F12!!

     

  • Photos
  • par côté, c'est mieux
    les fausses brimbelles
  • Lundi 25 Juin 2018
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    Descente tranquille à Mulhouse pour 9h30, après avoir reposé le F12 van à Cornimont, où il va récupérer son dimanche montagneux sur les hautes Vosges du 67, au moins il a été décrassé, ça changeait un peu que d’aller à Remiremont ou Grange sur Vologne, une merveille, sans parler du cocktail frein échappement et telma qu’il y eu à déguster sur 20’ de descente du Champ du Feu.

     

    Retour à la réalité. Juste quand j'arrive, un mail aussi, avec déjà un truc à charger à Dornach, destination 81, ça part bien.

     

    Je charge juste à côté de la base U, mais déjà la pause quand j'y arrive. Et retour sur mes pas, mais pas Sausheim, plutôt Illzach pour compléter en papier pour le 11, mais avant, petite ration de gazole juste à côté, ici à cette Total, le gazole paraît abordable, 1,407€.

     

    C'est chargé avant midi, assez rapidement car par le côté, faut juste encore aller chercher les bl aux depot Tym à côté où Gefco y squatte un bâtiment. En gros il est déjà midi quand je décolle.

     

    Moyen lourd, alors Autobahn. J’ai envie de laver, enfin c'est pas du luxe non plus. Y a Mécano Service à Besançon, mais il n’est pas 13h30, je ne connais pas leurs horaires. J’avais aperçu la même enseigne à Dole, je file plutôt là bas. Il est 14h et des brouettes, déjà un benneu en piste, lavage intérieur et tout. Comme ça je prends le temps de manger. Mais le collègue devant lave  avec un peu de zèle, rince je ne sais combien de fois, heureusement qu’il n'a pas un camion de couleur sombre qui devient vite salissant. Il aurait dû privatiser le portique pour l'aprem.

     

    Mon tour vient, un mécanicien vient s’occuper de mon attelage, c'est plutôt bien fait, même sans trop en faire comme celui qui me précédait. Le truc positif, ils ne frottent pas la cabine à la brosse comme des malades, hormis le rouleau. En payant, le boss me dit connaître un jeune vosgien, c'est Quentin. Si il vient ici, alors oui, c'est sûr,c'est une bonne adresse. Direction Lons, et autoroute un peu plus loin, j'ai la suite du programme jusque jeudi, ça me va. Pour le goûter, je sors du frigo des bluets des Vosges, un genre de myrtilles de culture. Assez différent au goût des brimbelles (myrtilles sauvages) moins acide, et surtout moins salissant pour le sentier.

     

    C'est déjà les mauvaises heures à Lyon, normal. Un modeste et génial forum nous prévient d’un blocage complet autour du Grd Boeuf, ça promet. Pas de prise de tête, je stoppe quelque part dans le 38, ce sera pour mieux avancer ensuite.

     

    Tout est redevenu vert, c'est parti pour un transit en Rhône Valley, ça roule très bien maintenant. On voit même des places disponibles sur les diverses aires de l’A7 et 9.

     

    À 9h50, je sors à Sète, et trouve de la place au péage. J'ai faim !

     

     

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  • ça va toujours en pente
    Pomas
    belle vue en roulant pas vite
    Castres
    Florange au soleil
  • Mardi 26 Juin 2018
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    Très bien dormi à cette tirelire, hier soir, les cruchots étaient en poste, et ont changé de sens. Et le pompon, ma jauge à gazole est au même niveau que hier soir, détail qui se souligne, sur l’A9. Décollage à 8h30, full autoroute, comme dit hier, j’ai le programme, y a de quoi m'occuper jusqu'à jeudi en alsacie, en passant dans le 86 avant.

     

    Arrêt à l'aire des Corbières pour une douche vite fait, et au retour, changement, enfin plus rien, le bout 81>86 a été annulé, zut.

     

    Je fonce quand même au 1er, au papier à Pomas, sur la route de Limoux. C'est le même client que Carcassonne, mais un dépôt différent. Ça ne m'inspirait pas trop de m’emmancher dans ce bourg, mais visiblement c'est à l’autre bout, un lieu dit. Je n’ai pu joindre personne, et sur ggle, on voit beaucoup de piscines. Bon après ça veut dire que des semis du nord est sont  déjà venus ici. Mais ces gars sont des pro aussi, pas des tourne volants de mon espèce.

     

    Le bled passe sans problème, et plus loin, entre 2 maisons, il y a bien un hangar rénové, c'est bien là. Y a quand même de la place pour manœuvrer, et le quai est aussi pourri qu’à Carcassonne, un genre de tôle toute déformée, un peu mince pour des palettes de cahiers. Et comme à Carcassonne, je les sors, avec une légère pente.  Mais bon, ils sont forts sympathiques, comme à la cité, se confondent en remerciements. Vide à 11h presque 30, c'est bon, du programme nouveau vient de tomber. Ça se termine toujours en Alsace jeudi, mais faudra aller dans le 60 avant. Ça change un peu du 86 en distance, ça n’est pas pour me déplaire. Direction le 2 ème, Castres. Je comptais passer par Mazamet, j’ai fais une fois pour labruigiere, c’est pas trop roulant mais c'est le plus court. En fait ils indiquent Castres via Castelnaudary et Revel. Bon, ça a l’air meilleur. Mais pas de bol, y a un méga convoi, pas évident à doubler, après 15’, y a moyen sur un bout de 3 voies. Et aussitot, on est de nouveau arrêté le temps d'en croiser un autre...bref, heureusement que la vue sur les Pyrénées encore enneigées est sympa.  Je mets quand même plus d’1h30 pour arriver à Castres. C'est bien, y a un bon contournement nord pour arriver du bon côté. C’est pas une énorme rue, le client dans la rue d’ailleurs, c'est pas là que je vais valider 30. Je me sauve à 13h30 passé, direction l’ouest, le 31. C'est à Magdalena sur Tarn, à une usine Arcelor. J'en apprends tous les jours, je n’imaginais pas trop d’usine Arcelor en Occitanie, encore moins en pleine pampa. Avant, je m’offre une 30 sous les arbres, histoire de profiter quelques moments encore de ce joli département du 81. Là, y a de la pub murale et du SG ou F720 sur la route.

     

    J'arrive à 15h30 chez le géant indien, et qui est bien en pleine pampa, ça fait drôle.  C'est de la bobine, et pas qu'une, mais 6. Je suis bon pour ouvrir toute la fosse. Au moins ça permettra d’y faire un bon coup de ménage, parce que il y a de la miette de béton des frets passés. On a beau être en Occitanie, faut quand même avoir les jambes couvertes, et tout le reste des épi, par 32 degrés, c'est mortel. Heureusement ça charge assez vite, mais vue la longueur des bobines, toutes ne rentreront pas dans la fosse, avec les espaces à laisser entre. Y a 2 bobines ultra légères, genre 1t, qu’ils mettent sur palettes berceaux et pis c’est tout, quelle idée de mettre ça en fosse.

     

    Je repars de là vers 17h, toujours sur la direction Montauban, puis A20 direction Paris. Ça pique là. Mais enfin, profitons de cette belle A20. La conso ne s'envole pas, fait dire y a que 22t, et bien réparties, grâce à la fosse, le tracteur n’est pas écrasé.

     

    J'arrive à passer Limoges,avec 8h45, et vais voir à l'aire de Nœuds les Mines, euh non, Beaune les Mines plutôt. C’est moi qui suit Noeunoeuds, comment trouver de la place ici à 20h30 passé, il doit y avoir 15 places à tout casser. Tant pis , je fonce, je laisse couler, et sors à Bessines sur Gartempe, dans une zone où j'ai déjà dormi cet hiver en mode engrais liner.

     

    J’ai 9h10, tant pis.

     

     

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  • le Par Ouest
    un peu casse coils, ici
    good job
    sur la 31, j'ai toujours la aisne
    dévation de la 31 plus sympa
  • Mercredi 27 Juin 2018
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    6h10 décollage, et 5’ plus tard je vole sur l’A20.

     

    Que c'est agréable de se lever à cette époque et par ce temps. Je m'arrete, presque à la fraîche encore, pour du gazole et AdBlue à la Access de Déols, 15’, et file à l’escale pour une douche et le pain beurre, en position travail, naturellement, des fois que je glisserais dans la douche ou me couperais en pain beurrant. Un des seuls autohofs à la française, puisque ouvert H24 paraît il.

     

    Continuation par autoroute, 71, 10 jusque là N10 pour arriver à la capitale. Je zappe une belle place à Trappes pour faire la 30. J’opte pour contourner par l’ouest, Louveciennes, St Germain en Laye, ça roule à peu près, et dans un assez verdoyant cadre. Je boucle la 30 à la sortie de St Germain, avec 4h30 assez borderline. Je casse la graine, mal garé, tout penché, mais à l’ombre. Au moins je ne charge pas trop les tomates de vinaigrette, y a risque de débordage.

     

    Faut presque encore 1h pour arriver à Montataire, y a les feux de Éragny, la vallée de l’Oise et ses ronds points et bout peu large en pleine brousse.

     

    Chez le géant indien, à 13h25, je me gare au hasard, mais au bon endroit, d’après un gardien du parking assez sympa. La preuve, je peux même aller au poste de l’accueil sans les épi, incroyable. C est inscription sur du tactile, et je suis vite appelé sur l’écran du parking. En tenue cette fois, au bureau de la réception, que je mets un certain temps à trouver, en ayant l’air en plus ridicule avec le port de la totale, le type est moins sympathique, “pour vider? C'est que le matin, on en a déjà vidé un, on va pas en vider 10000.” Bref, un super accueil. Je sais pas si il fait du dressage avec son chien, mais il a le ton parfait pour cette discipline. Au dressage on nous dit de tapoter le museau du chien avec un journal roulé en cas de bêtise, ça fait pas mal. Là j'ai envie de faire pareil mais avec mon carnet de cmr, ça voudrait plus faire mal. Mais on est pas au dressage, je lui réponds que j'ai 8h 16h sur mon mail, mais en balançant mon carnet sur son bureau. Quand il voit l’origine, il semble l’attendre et donne une porte. Une fois dessanglé, son collègue pontier remet une couche avec leurs horaires. Pfff. Bon il vide quand même, et encore assez vite. Heureusement car la cafetière déborde sous le casque. Eux sont en t shirt, elle est où la sécurité là?

     

    Bref, je me barre de cette usine où j'allais pour la 1ere et dernière fois j’espère, à 14h45. Direction Compiègne pour un rechargement plus peinard, puisque de pièce auto. C’est de la grande hauteur, donc du light, parfait. En plus j'ai du mal à y passer 30’. Je repars de là à 16h25, lesté de réservoirs pour le 68. Tâche pas trop évidente, puisqu’il me faut emprunter la N31. Gros bouchons dans les quelques bleds à traverser, et déviation à Soissons, puisque Fismes est en travaux. Enfin là, c’était vraiment justifié de faire des travaux. Je ne suis pas la déviation officielle qui monte à Laon, mais une départementale qui est parallèle à la 31. Bon là le Turbo n’envoie pas de trop, mais ça coupe. Juste un bled interdit, on ne sait pourquoi.

     

    Je m'arrête une fois la 44 retrouvée, au relais de Ste Marie, il est 18h25. On va peut être quand même valider une 11, car demain c'est déjà jeudi.

     

     

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  • 88 > 54 / 57 = stau
    Gégé, la nouvelle star du X....Line
    on dérouille les coulisseaux
    Deutsche liner
    un contrôle BAG est vite arrivé
  • Jeudi 28 Juin 2018
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    5h25, douché, café, pain au chocolaté, je peux y aller. Ça ouvre tôt ici. N44 jusque la Neuvillette pour montrer en température, A4 et mode régule à cet horaire encore convenable sur à nouveau la 44 et la 4. Y a que du 4 quoi. Nancy passe tout juste comme il faut, à 8h passé, c'était pas gagné.

     

    Sur la 57, dans l’autre sens c’est la bérézina, un cr SK est en travers, avec un jumelage manquant au porteur. Y a un paquet de kilomètres de bouchon, ils sont pas quittes les vosgiens qui montent à la soupe sur le 54 57. Moi j'y fais pareil mais dans le 68.

     

    J’ appelle au pneus à Chavelot si y a de la place pour me poser 2 avants neufs. C'est pas gagné, mais il vont faire le possible. En effet, j'y arrive à 9h07, c’est blindé, de véhicule auto école, tp. On va s’occuper de mon cas à l'extérieur, avec une camionnette. C'est Gégé qui est à la manœuvre, comme ça on rigole un peu, et ma pause de 45’ ne sera pas dépassée. 9h52, je repars avec 2 X-Line à l’avant, nouveau profil qui remplace le XFA2. Il a un profil autoroutier en ayant le M+S, parfait, Gégé m'a bien vendu le truc, on va essayer.

     

    Je fonce sur l’Alsace, sauf qu’il y a un arrêt de marqué à Ramonchamp pour le pâté et du pain. Et continue via Bussang, tranquille à la descente, évitant de faire trop pencher la cabine dans les épingles, on ménage l’achat de y a pas une heure. En mode consommateur de produits auvergnats, on le deviendrait presque, y a pas de petites économies.

     

    J’arrive un poil avant midi au client à Pfastatt, à l’entrée de Mulhouse. Je connais la bonne porte, j’y avais chargé de l'emballages dans le sens inverse l’an passé. J’avais consigne de venir avant midi, mais le cariste n'est guère enchanté, c'est trop juste pour lui cet horaire. J’ouvre un côté, lève ce même côté, et ça vide pas mal vite. En signant les papiers je demande à ce cariste en fait à quelle heure il arrête, c'est 13h.. il est 12h20, y a de la marge non?

     

    Je ne fais pas un grand bout, il y a un ITM dans la même rue, où y a même des emplacements pl au sol, un truc à souligner en 2018. Je fais un saut au supermarket, pour surtout un pack d’eau, ma consommation est double en ce moment, et des trucs comme des salades de fruits, compotes, à mettre au frigo et qui rafraîchissent très bien aussi. Puis j’attaque mon pâté avec une tomate, c'est très bien.

     

    Je ne vois pas l’heure passée, y a encore le contrôle des boulons avants à faire, direction la Gefquie, où il est l’heure que j’offre le café à Pascale au distributeur. J'ai mon boulot pour la suite, je change de pays, je quitte la Gefquie pour passer à nouveau le Rhin et faire un bout d’A5 jusque Bad Krozingen. Bref, je vais charger aux pavés. J'aime bien aller là, ça va vite. On sangle, équerre, tout ça, mais c'est pas grave. Un papy de Freiburg, devant dans la file, prend une palette de pavés dans sa petite remorque. Y a tout, le filet, et 2 sangles, des fois que le BAG visiterait même les maisons de retraite. Après, un voisin de mon bled arrive, avec son beau Scania R560 de 10 ans, il charge du 54 ou 57, son quotidien, y a déjà du lot dans la semi, normal.

     

    Je me sauve à 16h, direction le Rhône-Alpes, comme souvent le vendredi en ce moment. Ça tombe bien, j'aime bien le vendredi et le Rhône Alpes aussi.

     

    Mais petit coup d’A5 encore, histoire de s'imaginer un instant qu'on revient de Passau ou d'ailleurs.

     

    A36, mais la moyenne chute juste avant le péage de Fontaine, ce n’est pas le péage la cause, mais un passage de 2 à une voie. Voilà, avec nos grandes idées de prendre les autoroutes.

     

    Y a rien qui va mal, mais y a pas des kilomètres non plus que je ne rentre pas demain soir, alors je préfère m’arrêter avec un petit 8h45 à l’aire de Marchaux pour valider encore une 11h. Il est 18h20, c’est parfait, y a même un petit vent qui rafraîchit un peu.

     

     

  • Photos
  • la nationale du gluten
    the wall
    Arnas
    seul au A5S, la photo du siècle
    parc roulant
  • Vendredi 29 Juin 2018
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    Décollage à 5h20. Ça a failli est 7h20, le type de la caisse qui discutait avec sa collègue du snack de la Esso, ne voulait pas me donner la clé de la douche. “ Pas avant 7h”

    Pourquoi ?

     

     “Faut qu’il la nettoie” . on sait pas qui mais faut qu’il la nettoie. Y a fallu que j’insiste, il me l'a donnée mais pas aimablement. 7h, il rêve le type! Et pis c'est depuis quand que les douches sont nettoyées en France ? En plus elle était pas sale que ça, que d’habitude je veux dire. Par contre c’est l’eau qui n’était pas plus chaude que ça non plus. Le mec de la caisse a dû la couper en fait.

     

     

    Bref, je laisse quand même un peu d'argent dans un café, et me sauve à l’heure voulue, 5h20.

     

    Je paie mon dû d'autoroute à Dole Authume et embarque sur la bonne N73. Il est tôt, Chalon passe tout bien, alors petit bout de N6, et petit arrêt de finalement 15’ à la boulange de St Loup de Varennes. Une fois l’A6 à Mâcon nord, aussitôt un incident, un vul surchargé en direction du bled sans doute est au tas, on n’est pas encore le 1er juillet que ça commence déjà.

     

    Mes 2 clients sont peu éloignés,Arnas et Villefranche. Logique, je commence à Arnas. Bled interdit au 5t, sinon route au dessus, mais pas certain que je puisse couper à N6. J’y vais par le bled, ça passe large, juste les dos d’âne pénibles mais aussi les regards hébétés d'autres ânes non couché mais en bagnoles.

     

    Le chemin du client, donc celui qui partait de la N6, est lui interdit aux 8t. C'est une sté, son accès est juste large, mais ça passe bien aussi, et l’entrée de la cour est très juste aussi. Warning sur le chemin et file à pied au fond, pas un chat, ni au bureau, c'est un genre de paysagiste. Je trouve un 04, ça ne répond pas. Tant pis, je repars, et file à Villefranche en sonnant Pascale. 3’ après, elle me rappelle, faudra que je demande une personne là bas, qui préviendra ce paysagiste. Pas le choix faut rester dans ce sens, et oui, l’accès à la N6 n’est possible qu’à un sens, un tronçon de 3 voies, normal.

     

    À Villefranche 10’ plus tard, chez l’autre client, mais qui est aussi le vendeur de mon 1er, je tombe pas de suite au bon endroit. Ici, y en a que pour le béton, un côté les tuyaux, ailleurs les agglos, les regards,mais je vois pas de pavés. C’est au fond d’une cour, barrée par un obstacle en béton, que le cariste enlève, même les barrières sont en béton. Ça vide assez vite, y a peu. Et j’ai l’info que le 1er client est revenu à son siège qu’il m'attend.

     

    Re Anas, pas le choix. Ils ont Beaujeu de dire interdit aux 5t, l’autre chemin c'est 8. Bref, c'est une grosse Arnas encore.

     

    Cette fois l'artisan est là, je rentre sans demander, et il vide assez vite les 15t restantes, par un seul côté. Il me guide et va sur le chemin le temps que je recule, sympa.

     

    Je ne vais pas bien loin, pour recharger. Reyrieux. J’y vais par l’A46, car Trévoux est le genre de bled interdit. C’est de la pièce autos, donc pour Sochaux et donc pas complet, et surtout à vider demain. Pas de complément dans le secteur, j'attaque alors la remontée, il est midi. Rattrapage de la 83 à St André de Corcy, j'hésite à m’arrêter près d’étangs, mais pas l’idéal pour attendre du fret si moustique il y a. Je pousse donc à Servas et sa place publique. Cassage de graine, en entendant un journaliste de Culture qui fait ses au revoir. C’est la fin de l'année pour le système médiatique, le mercato s’active. Je rejette un œil aux écrous avant, et il bien vite 14h qu’un 0389 s’affiche, j’ai consigne de remonter, pour tenter de vider ce soir, car j'ai un truc à recharger sur place. C’est inventaire aujourd'hui,pas de prod, mais ça doit pouvoir vider. A39 à Bourges, vu que la 83 est toujours barrée à Coligny. Je ne suis jamais autant passé sous l’aire du Poulet qu'en ce moment. Et si ça n'était qu'un début?

     

    Je sors à Poligny, et passe au gazole à l’itm, un dépoteur termine, j'attends à peine 10’ qu’il bouge.

     

    Plus haut je croise mon collègue mulhousien du 73, avec son beau T full blue’s Gefco. Petit coup de bigo, prendre des nouvelles, des kilomètrages mensuels, tout ça. Bref.

     

    Je continue par le haut, Nancray, et de nouveau tirelire à Baume les Dames. J'arrive à Sochaux à 18h et quelques, le parking de la réception centralisée est vide, du jamais vu. Mais il y a quai même quelqu’un qui bureau, et qui saisit la marchandise. Donc je vais vider. Ouf. Je recharge au parc à vide du A5S juste à côté, pareil, personne, à 19h c’est plié. Enfin ça importait peu, j’ai bientôt 9h,et il me faut minimum 1h25 pour rentrer. Pas à Mulhouse, mais la maison, car oui, je suis chargé pour les Vosges. Ce doit être une 1ere pour moi de livrer des emballages vides chez un fournisseur vosgien en 19 ans de Gefco.

     

    Je pose à Gefco Etupes avec 9h, presque dur de trouver une place parmi tous les portes push rentrés au bercail.

     

     

     

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    RIP
  • Samedi 30 Juin 2018
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    Dernier réveil de la semaine, 4h30, 4h40 c'est parti. Au moins ça ne bouchonne pas aux travaux de l'échangeur de Sevenans à cette heure là. Ça va faire rentrer tôt tout ça. Je réfléchis avant Lure à quoi faire avant de passer la tondeuse. D’autant plus que je ne peux pas décrocher au bled ce weekend, y a vide grenier. La semi n’est plus de toute jeunesse, mais ça n’est pas encore une antiquité, je pense que je trouverais acheteur. Alors je bifurque vers la vallée de Servance pour rentrer par le col des Croix. C'est bête, c'est trop tôt pour le lever du soleil en haut. Je recule tranquillou à Cornimont, à 6h15 c'est royal. Je dételle et rentre à la maison, c'est trop tôt pour attaquer un chantier, qui commencerait par le lavage du châssis du tracteur, y a du voisinage, faut respecter. Je file en solo à la maison faire un ronron d’une heure, un bon petit déj et une bonne douche, et remonte à Corni, presque 10h. L’intervention du samedi est le remplacement des coussins tracteur que j’ai reçu depuis quelques semaines. Les origines sont déjà gercés et fuient. Bref, ils me pompent l’air.

     

    Après un bon nettoyage, y a besoin, c'est sous la sellette, ainsi que la face avant couverte de moustiques, calage de l'arrière du châssis et abaissage de la suspension pour vider des coussins. C'est un jeu d’enfant, encore plus que sur la semi, hormis le raccord pneumatique merdique à déclipser. Y en a 3 sur les 4 qui sont font dans l’heure, mais le dernier me pompe l’air, et pour de bon, j’y passe plus d’une heure, en cause le raccord pneumatique difficilement accessible à cause de faisceau pneumatique qui passe contre, fait démonter un support. Bref, à 13h, c'est remonté, gonflage, pas de fuite, tout est ok.

     

    13h30, un peu d’air, c'est weekend, enfin non y la tondeuse encore !