FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2018 Partager sur Facebook
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  • ausweiskontrolle
    Bussang
    travaux Mulhouse
    Huningue am Rhein
    goûter bio
  • Lundi 2 Juillet 2018
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    Tranquille, 8h30, je quitte Cornimont où ma chérie m’a emmené en Twingo. C'est limite en place pour mon paquetage. Elle s'en va rejoindre son nouveau job ce matin, fini Bleu Forêt et nos paniers à chaussettes qui débordent à la maison.

     

    Faut que mon camion démarre à tout prix ce matin, puisque je repasse aussitôt par la maison pour embarquer ma fille et la déposer au Lycée où son oral de français l’attend. Il n’y a que moi qui vait avoir une journée qui ne sortira pas du commun.

     

    Bon ça démarre, et 15’ plus tard ma  fille prend place à droite, et me montre qu’elle a bien sa convoc et sa pièce d'identité, valait mieux vérifier..

     

    Pas embêté pour se garer à la place des bus au lycée, je repars aussitôt vers Thaon les Vosges pour vider les emballages sochaliens, ça traine pas. Retour bien sûr en Alsace  via Bussang, où du fret m’attend,d’abord Vieux Thann, un poil avant midi , j'en repars avec 5,50m un poil après, très bien.

     

    La suite chez Tym, enfin chez Gefco qui est chez Tym à Illzach. Là, catastrophe, je me pointe avec mon mail, sur de moi, 8pal pour le 43. Ah ben il fait le no de commande. Pfff. J'insiste un peu,mais c’est inutile. Il y a soit disant plusieurs camions pour le 43.  C'est si riche que ça le 43? C’est vrai qu’il y a un Ollier à quai.

     

    Bref. Je casse une graine avec la clim à donf, ça calme un peu, en plus de faire la fête aux batteries neuves. 13h15 j'ai Pascale au tel avec le no, mais un camion de pièces autos s'est mis à quai, et le Ollier charge complet. Bref, je passe 1h40 pour 8 pal, des fois que j'aurais pu faire 11h ce soir, là au moins on est fixé. Consternant. Je vais ensuite à la maison mère à Sausheim pour récupérer 18pal EUR pour faire mumuse avec demain dans le cadre d’une mission assez exotique.

     

    Y a encore un chargement pour du 43 toujours, à Huningue, chez un transporteur, swiss specialist. C'est au bord du Rhin, face à Weil, pas mal le cadre. C'est pas que je suis à la bourre, mais mon client  de papier du 43 ne vide que le matin, alors je boucle 30 pour pouvoir faire 4h30 et couper ensuite pour gratter la 45. C'est pour passer Lyon avant le boxon tout ce cirque. Je quitte le Rhin à 16h

     

    Bon je prends quand même l'autoroute, j’ai un peu plus que 15t, je le garde à Baume les dames. Puis Besac aussi, où c'est encore bien rouge.

     

    Goûter de ce lundi, des framboises  cette fois ci, et du jardin. La boîte, récolte d'hier soir est vite vide.

     

    A39, où couper? Je sors à Bourg pour faire un bout de 83 afin de rejoindre le paisible parking de Servas. J'ai 4h15. Je compte boucler là, mais bof, je n'ai que 8h16. Cassage de graine, histoire de réfléchir à tout ça en même temps. Comme ce n’est pas bon de se coucher le ventre rempli, surtout par 30 degrés à presque 21h, je décide de pousser à 10h, en 1h44, y a moyen de faire un bon petit bout.

     

    Faut juste penser à respecter un peu le 80, y a du radar vl sur ce tronçon de 83. À Lyon, l’accès de l’A42 vers perif est fermé, obligé de faire A46, j’aime moins. Ça roule quand même, tout comme l’A47. Finalement j'arrive en 10h pile à  la Leclerc du Chambon Feugerolles, sur la 88. Pourtant Fougerolles c'est dans le 70. C’est complexe l’hexagone.

     

    Il est 22h55, c’est légèrement plus frais que tout à l’heure. Et surtout le partiel affiche 701 kms, c'est plus convenable.

     

    Comme tout lundi soir qui se respecte, il va faire bon au lit.

     

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  • pris 43 fois en photo
    les pierres du 43
    les pierres du 07
    Crucrus
    mon beau frère c'est le meilleur
  • Mardi 3 Juillet 2018
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    On dort bien chez Michel Édouard. On va y mettre un peu de gazole alors. Ce sera vraiment un peu, car les pompes buguent, au bout de 2 j’abandonne, une m'a délivré 17l, et l’autre 107l. Et sans ticket, il a encore fallu pleurer à l’hygiaphone pour se faire envoyer une facture. Bref, je décolle, il est déjà 8h25. Pas un grand bout à faire heureusement, en 30’ je suis le long des tps Collombet, face au client où je vide. Pas de place dans la boutique, vu que le quai est pris, alors attente dans la rue. C'est pas trop gênant, dans le 43 ça ne circule pas des masses. Je suis vide à 9h30, de matière 1ere de plastique d'Allemagne, je plagie Juju42, mais avec la distance raccourcie en plus. Go au papier à Chaspuzac, via encore le grand tour nord du Puy, le contournement n'est pas encore ouvert, je croyais que c'était le 1er juillet. Y a du y avoir de l’argent détourné dans le cadre d’un scrutin local à l'époque. À la plateforme, y a le Ollier complet vu la veille, au moins il a dû faire 11h lui. Enfin il repart juste. Pas long ici, quelques palettes, juste la place qui devient rikiki. La suite, le 84. Mais non, ça aurait été trop simple. Une petite foulée m'attend. 43 pour le 07. C'est St Julien Chapteuil, sur la route de Valence quoi. J’y arrive à 11h55, j'ai eu chaud. Ça ne leur fait pas plaisir, ils ne m'attendait pas, mais chargent quand même, se relaieront plus tard pour la pause. C'est surtout que je dois livrer cet aprem à Charmes sur Rhône, ça m'arrange. C'est pas du lourd, heureusement, normal, ce n’est que plastique ici. Je repars à 12h30, toujours direction Valence. Jusque St Agreve, ça va comme m’a dit Juju. Mais après, la moyenne stagne à 40 ou 50. Il n’y a pas une ligne droite de plus de 100m. Heureusement c'est joli. Surtout quand commence à se profiler la vallée du Rhône. C'est après avoir fait le maximum du pourri, que je m’arrête un poil avant de descendre à la bonne ville de St Péray, pour enfin casser une graine. Il est déjà 14h30. J’ai encore bien mis 30 minutes pour rejoindre la ZA de Charmes sur Rhône. Y a des périodes où la nouvelle limite du 80 nous passe complément au dessus. Au moins j’ai pu photographier le château crucial de St Péray,  et ça c'est Crussol n’empêche.

     

    À la bourre d'épices, on me vide les palettes de couvercles plastique pour poivrière et salières, sans grande motivation, ils les auraient préférées demain matin.

     

    Pour Monteux 17h, c’est mort. Je retrouve la N7 et la garde, en roulottant à Montélimar sous des trombes d’eau. Ça fera du bien quand même, et pas qu’au pare brise.

     

    Arrêt à Donzère pour une bonne douche, car je n’ai pas trouvé l’eau courante dans le 43 ce jour. Ça fait pas de mal. Je fais 30, mais le beau frère ne veut pas arriver. Et je préfère aller au client ce soir, demain j’ai un voyage, un peu différent d’un 43 07 cette fois.

     

    Il refait beau un peu plus bas, et voilà que je croise le beauf vers Mondragon.

     

    Le thermomètre remonte haut, 32,33.

     

    J’arrive à Monteux sur le Bld de l'Europe à 19h passé, y a un peu de place correct dans la rue. Le fournisseur bosse encore, je vais voir si ce sera la bonne porte demain, oui. Mais ils ne peuvent pas me vider ce soir, pour ça il faudrait prévenir les bureau avant 17h, même pour du emballage PSA. Bien à savoir. Le genre de tuyau que j’aurai zappé à la reprise après les congés.

     

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  • avé l'accent
    avé la sangle
    avé Didou
  • Mercredi 4 Juillet 2018
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    7h45, déjà à quai, et déjà 24 degrés. Merci la clim, elle a bossé un peu cette nuit,

     

    Vide à 8h10, je file au rechargement, à Sénas via A7. Une boîte à ferraille, c'est mieux de ne traîner pour s’y pointer. Faut traverser Sénas, c'est interdit, guere le choix. En bascule ça m'a l'air déjà sympathique. Et personne devant. J’ai vite une porte, ouvre le toit et sors mes caisses de sangles du coffre. Je confirme que c'est assez sympa, car juste le casque et le gilet à porter, on peut rester en short, cool. Et pontier sympa aussi. C'est 3 rangées de fardeaux de tubes de 10 m de long. Bon boulot même si y a encore 28t. Mais c'est bien reparti. Y a pas, l’acier avé l’accent, c'est plus convivial. Faut en profiter, ils vont être repris par l'indien. Une dizaine de sangles là dessus, et je repars à 11h de la bascule. La un gars tout sourire vient vers moi, ah c'est Didou du 25 qui squatte la semaine ici en bobine liner en attendant de tracter du Corsi. Je l'avais pas revu depuis qu’il était chez Cordier.

     

    Je mets le cap vers le nord, enfin pas le grand, faudra s’arrêter avant. Mais la moyenne sera un peu meilleur qu’hier, je monte dans le 18. Je quitte l’A7 à Piolenc, pour un bout de natio, afin de mettre un peu de gazole à la Access de Donzère, ou le prix est correct, 1,415€, bien moins cher qu’hier chez Leclerc. J’en mets plus de 500 litres alors. Puis arrêt plus loin au pain à Montélimar, pas facile de traverser la nationale. J'attaque cet achat plus loin à Montélimar nord, avant de reprendre l'autoroute. On va quand même pas piqueniquer  sur autoroute comme disait Rochefort dans Tandem.

     

    J’avais hésité à monter via Aubenas Le Puy Clermont, mais je préfère ménager la mécanique, les pneus de la Chavade, par ces plus de 30 degrés avec 28t. Je passe plutôt via Sainté, et là le temps change, ça pleut des cordes une fois la plaine du Forez. Le thermomètre descend un peu comme ča. Arrêt aux vérités à Lapalisse. J’ai 3 douches pour le prix d’une. Trempé pour y aller et trempé pour en revenir. Au moins ça faisait un peu plus d’eau avec le jeton limité. N7 jusque St Pierre du moutier et Sancoin pour rejoindre Bourges. Ça roule. Si certains respectent le 80, pour d'autres le 90 n’est pas encore suffisant. Je fous le clignotant et laisse passer, c'est énervant de se faire coller. Je trouve place éclairée dans une zone après celle du CR à Bourges, il est 20h40, juste bien pour valider 11.

     

     

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  • sympa mais long
    ça Mennetou dans le Cher
    trempés comme des soupes
    80 sur la RCEA
    la 73
  • Jeudi 5 Juillet 2018
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    7h45, décollage sous la flotte, y a fallu ressortir le jean. Go Vierzon via Autobahn, faut pas longtemps. La boutique de tubes est un peu un ville, à l’ancienne, on recule dans le hall depuis la rue. Je peux quand même dessangler à l’abri, une fois rentré.

     

    Le pont aussi est à l’ancienne, disons avec élingues, fardeau par fardeau.hier à l’aimant ça traçait. Entre 2 3 coups de fils que j’ai à passer, ça n’est pas encore les vacances que déjà on est sur des dossiers de la rentrée, je file un coup de main au pontier qui est bien sympa, pour passer les élingues. Ça met quand même plus de 2h pour vider.

     

    Heureusement je ne recharge pas loin de là, mais tout de même dans le département voisin du 41, à Mennetou sur Cher. Qu’est ce qui peut bien y avoir comme fabrique à Mennetou sur Cher? Une fabrique d'emballages, enfin de grosses palettes. Je loupe dans le village la route qui monte vers une zi. Demi tour, et ça monte bien, puis c’est paumé au fond d’un chemin dans les bois. Il est 11h25, on va charger, et rehausser aussi. Et mes palettes vides du malheureux voyage 43 07 de mardi vont enquiquiner la vie, le chargement fait 13,50m. On les éparpille dessous, y a des trous, et au dessus, les types sont bien braves. Seul hic, c’est le déluge côté météo. Si un jour je change de de semi, je prends un coffre à palettes, marre. Fini à 12h30, intégralement trempé, mon carnet de CMR aussi, les intérieurs de portières, tout ça. Je me change complètement et pendouille un peu tout partout, et ventilation à fond.

     

    Direction le 25, j’ai pas trop envie de m'enquiquiner à travers via Nevers Autun tout ça, je décide de rallonger de 30 bornes pour retourner à Moulins et faire la RCEA. Cassage de graine avant Bourges, un réchauffage de plat industriel que j’évite le plus possible, mais que j'apprécie malgré tout, vu la météo aujourd'hui.

     

    Après c'est le coup de barre, bouclage de 30’ avec une sieste un peu avant Moulins, la 1ere de la semaine. À la radio, suite au décès de Claude Lanzmann, y a redif d’une série de à voix nu sur Culture, bien 3h d'émission, hyper intéressant. J'arrive à entendre malgré la ventil toujours au taquet, ça sèche pas vite un jean. En tous cas j’ai une déco originale de cabine, plus que des rideaux All Ride achetés sur A6!

     

    Un peu de RCEA, y avait longtemps et N73, après un peu de grumeaux à Chalon. Du soleil revient enfin un peu sur cet axe, ça fait du bien de le voir un peu. Je garde la 73 à Dole, et finis au Moulin des Malades, bien 10 ans que je n’ai pas arrêté ici. Il est 19h40. Semaine molle.

     

     

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  • Bata aux commandes?
    Pratique
    Vosges haut rhinoises
    très pratique
    y a des photos à ne pas manquer
  • Vendredi 6 Juillet 2018
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    6h50, je quitte ce vieux relais, qui reste une valeur sûre. Les douches ont été refaites, c'est parfait. N73, Besac et A36 jusque la sortie Baume les Dames, c'est pour aller juste à côté de l’autoroute, dans la zone de Autechaux. Je croyais que c'était un simple fabricant d'emballages, mais c'est un vrai conglomérat de sté tourné sur la plasturgie. 19 ans de Gefco, 24/24, 365/365, et je n'étais jamais venu là, il etait temps, je serai moins bête aux prochaines vacances.  Je trouve facilement la bonne boîte et un cariste m'emmène à une autre pour vider mes immenses palettes. Je le préviens que j’ai mes Europe un peu éparpillées partout dessus dessous. Il se marre. Il est bien sympa, un vrai sosie de Bata. Ça traine pas, je file, sans lui demander si son frère est retraité encore actif.

     

    On continue dans le 25, à Faimbe, un bled paumé après l’Isle sur le Doubs. Mais avant, arrêt à Clerval, pour un café et un passage à la boulange, pour une bricole et un fendu. On se gare entre les 2 établissements, faut faire bosser tout le monde. Faimbe est pas loin de la vieille 83, qui après l’Isle sur le Doubs, trace vers Héricourt, laissant la route de Montbéliard. C’est un truc de déchets, enfin de vieux papiers. C'est vieillot, petite bascule, en 2 fois. Je suis bon pour remettre mes 18 Pal en plancher. Ça charge par un côté, heureusement les balles de carton glissent sur les palettes, enfin grâce aux butées de rive de la Schmitz qui les retiennent. Là encore, tout le monde  est bien brave. Heureusement, car ils me refourguent quand même presque encore 28t. Vive le fret France. Enfin là c'est du petit fret France, puisque c'est pour remonter à Kaysersberg. Rdv à 16h. Y a le temps quoi.

     

    Je monte par la 83 toujours, via Héricourt, et autoroute à Sevenans. Je prends le temps de casser la graine à la Elsass Tor, et continue par la 83 encore via Rouffach, Colmar. C'est beau par-là, plus que sur l’A35. On sait pas si les Vosges sont jolies grâce à l’Alsace ou inversement. Je me pointe au village préféré des français à mon usine que j’aime le moins de France. Enfin je suis mauvaise langue, déjà on se gare facile, c'est bon signe, et je rentre assez rapidement sur le parc des déchets. Un Mauvais Garçon est devant, mais je suis rapidement. Ça vide vite, faut que je file à une aire de balayage car j'en ai pour un moment avec mon plancher en divers sapins d’europe. Faut les retourner une par une, c'est très agréable.

     

    Je me sauve avant l’heure du rdv quand même. Retour à Mulhouse, ou un complet de papier m’attend pour une rieuse plateforme du 88-11. J’en repars à 18h, je pensais galérer dans les bouchons mulhousien, et bien nada, tout vert. Tout le monde devait être devant le match ou quoi.

     

    En vallée de Thann, pareil, enfin quelques voitures circulent en klaxonnant, drapeau tricolore à tout va, sur rond point partout. Le truc qui paye à voir en Alsace. Je rigole!

     

    Retour via Bussang, et pose à Cornimont, y a encore pétanque à mon bled. Mon père m’a descendu son vieil Ebro, parfait pour rentrer à la maison.

     

    Reprise des manœuvres lundi 3h!

     

     

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  • la N4 est moins dure au soleil
    camion de l'est
    une vraie station dans le 77
    relancer la production, ça marchera
  • Lundi 9 Juillet 2018
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    3h, l’Ebro est en route, direction Cornimont. J'avais jamais percuté que ce véhicule avait déjà les phares blancs. Peu importe, c’est pas avec ça que je monte dans le 77. L’Ebro serait plus raccord avec la N-I, Burgos Madrid, et pour ça c'est vrai que c'est mieux en phares blancs, on se fait moins repéré.  Validage du départ à 3h25, le plus discrètement possible, Cornimont est plutôt calme à cette heure là.

     

    Le jour vient encore assez vite, une fois la N4, on peut assister au lever de soleil dans les rétros,c'est jamais désagréable. Ce rien peut rendre la N4 exotique. Non, je m'emporte là.

     

    Jusque Vitry,on ne remarque encore guère la réglementation récente de l'abaissement de la vitesse, forcément en 2x2. Et même le contournement de St Dizier n’est pas concerné, puisque chaussée séparée par un rail, alors il y a un panneau 90. C'est complexe.

     

    Arrêt à l’aire des Gravières après Sommesous pour du gazole et ADblue,pas trop pratique vu l’espace de bien 5m entre ces 2 pompes, mais en tirant au taquet sur les tuyaux, ça rempli. N4=Routest, ça s'arrête au café. Leurs camions rutilants et colorés sont plus jolis encore que des modèles majorette.

     

    J’achève la pause plus loin après Sézanne, 35’ pas plus, j’ai quand même un rdv.

     

    Lieusaint, c'est un saint lieu en région parisienne pour nous, car du bon côté, on y arrive toujours sans trop d’encombres. J’y pointe à 9h45, et à quai de suite, cool pour un rdv de 10h. À part qu’il trouve une palette n’étant pas référencée dans les commandes du jour. J’ai à peine le temps d'appeler Pascale qu'ils la remettent déjà dans la semi. Après avoir remis un jeans pour pouvoir rentrer sur le quai et dans la semi, faut que je donne tout un tas de no marqués sur la palette afin de vérifier si c’est pas une boulette du quai vendredi, c'est pas leur genre. En fait non c'est une erreur du client expéditeur de cahiers, donc faut attendre leur accord de payer ce retour. J’attends une bonne demi heure pour avoir le feu vert. Je dois reprendre aussi tout un tas de palettes euros qui s'accumulent, j'en ressors à presque à 11h30. Maintenant attente d’un complément. Ça ne s'éternise guère, Pascale me re sonne pour demander mes heures, si demain je pourrais charger un grand tour à livrer mercredi matin. Mais oh que oui. Aller hop, feu vert, on rentre comme ça. J’ai à peine 5h30, c’est certain que je n’aurai pas assez pour arriver à la maison ce soir, mais je n’en serai pas loin. Le mieux est de foncer, et rouler sur la N4 à la sauce d’avant 1er juillet. Ça bouge sur la N4, au niveau de Vaudoy, y avait une petite Avia, ils sont en train d’en faire une grosse avec parking et tout, pas du luxe sur cet axe à  boui-boui surtout sur la partie 77.

     

    Je casse une graine avant Sézanne, 30’ maxi et fonce. Je vise Épinal, mais en avançant, quelques minutes se gagnent, et pourquoi pas taper Eloyes St Nabord. Aller hop, coup de fil chez Volvo, un étrier de la semi m’inquiète, un frein est toujours plus chaud que les autres par moment. Pas de soucis, du j'arrive vers 16h30, ils peuvent jeter un œil. Ça roule à peu près bien, comme dans le temps quoi, et j'arrive à St Nabord à 16h35. J’ai une porte de suite, ils démontent la roue en question, c'est bien l'étrier qui est en train de gripper. Ils ont ça, ils le remplacent. Pendant ce temps, je peux photographier un superbe F1220 Intercooler Globetrotter rénové, mais qui appartient à un grumier du coin. Dommage, car en causant avec Eric le commercial, j’avais envie de lui demander combien il reprendrait mon FH4 contre ce bijou. Avec ça, j'accepte tout de suite de faire du 88 77 un tour jour jusqu'à la retraite.

     

    À peine une heure plus tard, tout est remonté, je me gare, et attends ma twingo taxi chérie. Sympa le lundi !

     

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  • travaux sur N66
    Lyon presque passé
  • Mardi 10 Juillet 2018
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    Venu comme j’en étais reparti hier, en Twingo, décollage de chez Volvo à 7h35, tranquille quoi. La N66 n’est que travaux, comme partout en ce moment d'ailleurs. Ça se traduit par des cumuls de circulations alternées. J'arrive quand même à Mulhouse en moins de 2h, incroyable. Par contre faut attendre pour vider mes piles d’europes et la palette de papier orpheline, vu qu’il n'y a qu’un quai. 40’ pour tout ça, ça devient la deche. Je recharge au dépôt Tym à Illzach, comme je serai chaud si attente. Si on compte au prorata, l'autre fois 1h40 pour 8 Pal, ça va donner pour 33. Non, je suis mauvaise langue, à quai de suite, j’en repars à 11h20 avec un petit complet 11 comme j’affectionne, avec 14t en plus Faut profiter, c’est déjà bientôt les derniers avant les vacances. Surtout que c’est pour une plateforme de vente en ligne orientée sur la rentrée, donc ce sera fini tout ça. Faut livrer le matin là bas à Carcassonne, je quitte un peu l’A36 à Baume les Dames. C'est pas le top, y a une petite déviation en bas, histoire de paumer 5’. Je m’arrête en haut à l'ombre et au frais à l’entrée de Nancray pour casser une graine, 30’ maxi. Ce doit être la 1ere fois que j'emprunte la 83 depuis le 80, ça peut aller, ça roule pas trop à 70. Je reprends quand même l’autoroute à Lons, car toujours le doute de la fermeture de Coligny. À un moment on se demande si ils n'oublient d’enlever les panneaux pour faire prendre l'autoroute. Je fais une sieste de 30’ aux 4h30 juste avant Montluel, pas le choix, ça fera pas les affaires pour passer Lyon. Pas déçu, ça merdoie un peu sur l’A46 mais c’est pas la catastrophe non plus.

     

    Ça va l’A7 n’a pas trop des allures juilletistes, ça roule bien, même le grand bœuf. Je m’embarque pour faire 10h, je laisse couler jusque la sortie Remoulins où il y a de la place au péage. Je serai bien, vu que je ne suis pas du genre à mourir si je loupe le match. Au calme, enfin presque, les grillons ont l’air motivés. Il est 20h20, pourquoi pas faire une 11.

     

     

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  • N113
    après le béton, dans ma phase terre cuite
    je suis RodeZ' à force de passeZ' ici
    N88 liner
    la autovia occitane
  • Mercredi 11 Juillet 2018
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    Les grillons ont l’air nases, on ne les entend plus ce matin, remarque ils ont fêté la victoire française assez tard hier soir. Décollage à 7h20, après un nettoyage complet des vitres latérales, qui reçoivent les cadavres de moustiques qui s’éclatent sur les rétros. À peine je suis à 90 sur l’A9 au bout de 4 minutes, que déjà une baillesse s’étale sur la vitre. C'est pas beau à voir dès le matin. Pas moyen de profiter des paysages méditerranéens. Enfin on est toujours mieux là que sur l’A13 un jour de pluie (y a un pléonasme là, même 2!). Je suis vite  à Narbonne, je sors à Croix sud pour une bonne douche, presque signe d’un autohof, la encore, à des années lumière d’une station normande ou francilienne de l’A13. 25’, petit noir et pain au choco compris. Je garde la natio, elle va encore bien cette 113, faut 10 15 ‘ de plus que par l’A61 pour Carcassonne. De nombreux tronçons en 3 voies, le 90 se maintient assez bien. J’arrive à 11h au client, un discounter de la rentrée, ça se confirme encore par le quai très serré et le manque de place dans l'entrepôt, et de personnel comme d’hab. Faut que je le vide, mais en plus à l'extérieur, le tire Pal sur les gravions c’est pas le top. Ils me mettent un intérim pour m’aider à pousser les palettes, mais pas trop volontaire le jeune. C’est lui qu’il faudrait aider à s’essuyer le front et à regarder son téléphone. Midi, il doit pas partir. Un autre reprend, et est bien plus énergique, motivé et causant, on termine à 12h15. Je m'attendais à une ramette de papier, une trousse, je sais pas, mais niet, rien, nada. Bienvenue chez le discount en ligne. Je recharge pas trop loin, j’ai le temps avant d'aller au Leclerc juste à côté pour un peu de gazole. 1,399€/l. Mais pas de ticket encore. Je me gare comme il faut et vais au magasin, je ne vais pas m’asseoir quand même sur 20% de 470€ de gazole. À la caisse centrale on me sort une facture, c'est pratique si on a son pain à acheter, autrement c’est chiant ces petites mésaventures comme ça. Je me prends en même temps une salade de pâtes au traiteur, et me sauve vers le rechargement. Lasbordes, sur la 113 toujours, vers Castelnaudary. Y e petite demi heure. Usine de brique de terre, y a que ça par ici de toute façon. Y a pas foule, mais où je charge, ce n’est que 14h. J’ai le temps d’ouvrir, préparée tout le tintouin, les équerres… bref, comme un bon fret France. Et vite m’engloutir la salade de pâtes. Fret France, j’ai parlé trop vite, c'est une bonne commande,ça ne fait pas 28t pour une fois, mais que 18.

     

    Chargé pour du 03, avant 9h, ça passe mais sans plus. On va pas pouvoir trop visiter. Ggle me trouve 30 bornes de moins via Toulouse et A20 et RCEA que par A61 A9 A75. Alors faisons comme ça. Mais en zieutant la carte, car il ne faut pas toujours faire confiance à la technique, je trouve 10 bornes de moins via Albi Rodez et A75, et très peu de péage. Aller, faisons nous plaisir. Je passe quand même à Toulouse, et c’est pas le boxon pour rejoindre l’A68.

     

    Après c'est aprem balade, même si on sent quand même bien les 18t par ici. J'aime bien la 88, on y croise des bétaillères, avec aussi bien un 16.750 ou bien un JP11 devant. Rodez passe bien, et on est vite à Séverac, donc l’A75. J’y suis passé quelques fois cet hiver ici, N88, A75, et c'était bien. Me reste 1h de la période de 4h30 à Séverac, je devrais arriver à St Chély d’apcher. Du moins c'est ce que me dit mon calepin à la page du 28/11/2017.

     

    Bingo, c'est exact, je le pose sur la place publique devant l’usine Arcelor avec 4h29. Aujourd'hui, 11/07/2018, je note qu'il est 19h45 à St Chély d’Apcher.

     

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  • j'eu connu des matins plus banals
    le orange c'est plus joli que le gris, non?
    N9, km0
    la Dreal, ça peut pas faire de mal
    la guerre est finie
  • Jeudi 12 Juillet 2018
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    On fiche assez la paix à la clim de nuit cette année. Encore ici, 7 degrés ce matin à 4h30.

     

    Décollage à 4h50, juste quelques petits biscuits petit deg avalés.

     

    La mécanique va moins souffrir de l’A75 à ces températures. Et 18t, la conso stabilise vite à 33 32 bien avant Clermont. Mon bled est à gauche de moulins, j’y vais quand même via St Pourçain Varennes, N7. Puis petit bout de RCEA pour arriver à Moulins par la N9. Quel cirque. Je serais bien allé me doucher au CR, mais je serai à la bourre pour 9h. C'est encore à 10 bornes de moulins, St Menoux, et c'est encore à un lieux dit à bien 5 bornes de là, sur une route pas possible. Ah oui, c'est l'Auvergne ici. Bref je n’arrive jamais. Il est 8h25 au client qui est un Gaec en chantier. Ils construisent un sacré truc, mais je sais pas quoi. Celui qui conduit l’engin pour vider est pressé comme tout après la marchandise, m’aide à ouvrir la semi. C'est gentil mais ça a le don de m’agacer, il éparpille partout les planches, équerres, sangles.. Au moins ça va vite pour vider. Je remballe tout, les équerres, les caisses de sangles dans les coffre, balaie, et appelle. Pas de taf, le truc fréquent en ce moment sur le sens du retour. Bon, je refile et direction Moulins et le CR pour une bonne douche en attendant. J'ai pas fait 5kms que ça sonne et tombe, une foulée 42 39. Bon, vaut mieux oublier la douche encore, il est déjà 10h et y a 100 bornes à descendre. Quelle vie. Retour sur mes pas des complexes chemins auvergnats, N9, c’est le km 0 en fait à Moulins, RCEA et N7 à fond les gamelles, beaucoup de 2x2 heureusement. J’arrive à Mably à 11h20, à l’usine de briques, de la terre cuite toujours. Et c'est blindé. Ça va,en ayant les papiers avant midi, ça charge quand même du temps de midi, ouf. Rebelote, les sangles, équerres. Ça va assez vite malgré tout cet attirail, c'est le métier qui rentre. Je me sauve à midi 30. Direction Arbois, cet aprem, a priori c’est faisable. Via Paray le Monial depuis Roanne. À part qu’à Pouilly sous Charlieu, soit une dizaine de kms après Roanne, ils nous indiquent une déviation à gauche, car route fermée plus haut aux PL après Marcigny.

     

    Purée, ils font revenir à St Germain Lespinasse puis monter par la N7. Ben voyons, et ils pouvaient pas l'indiquer à Roanne cette fermeture. Bref. Enfin non, c'est pas le trajet le plus bref là. Je m’arrête quand même manger une fois la route du Donjon enquillée. Il fait faim depuis mes belvita de ce matin. 30’, pas plus, et c'est déjà de trop. Ensuite, ce n’est que succession de coup de frein, partout, dans les travaux de la RCEA, les bouts à 80, enfin 75.

     

    Avant Chalon, il est 15h30, je trouve 90 bornes pour Arbois, j'appelle le marchand de matériaux pour voir quand même ce que ça dit au niveau de ses horaires. Il ferme à 18h, faut arriver à 17h. C'est pas gagné. En effet, Chalon passé, c’est le contournement de St Marcel qui roule au pas à peine d’un bout à l'autre. Enfin, c'est pour une bonne cause, y a au bout un méga contrôle de Dreal axé uniquement sur les 3t5 pecos. Y en a partout, sur le rond point, le bord, ça pèse, tout ça. Direction Lons, pas la meilleure route qui existe quand on est pressé, mais que faire pour Chalon Arbois ?

     

    Ça n'avance pas fort non plus, des tracteurs, des travaux, un peu de 70 75 là-dessus. J’enquille enfin un bout d’A39 à Bletterans jusque Poligny. Il est déjà 17h..  le bouquet final est sur la 83, j’ai droit à une file derrière une voiture sans permis. Bref je me pointe à 17h20 au marchand de matériaux, la barrière s’ouvre, ouf, ils me vident sans trop moufter. Ils craignent juste qu’un client se pointe. Je speede, jette tout dans la semi. Je rangerai après. Je me sauve à 17h55, je ne charge plus rien ce soir, ça tombe bien, j’ai plus trop d’heure, juste 12’ pour filer à Mouchard. Quand même réussi à faire 665kms, ce pays m'épate.

     

    Je range le binz de la semi, balaie, et direction la douche, la grande, la petite, peu importe!

     

     

     

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  • Peter seventy sunrise
    los reboques
    Geoffrey maschine
    mon mari ce héros
  • Vendredi 13 Juillet 2018
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    Méga coupure longue mais méga nuit courte. J’étais sagement à table à 20h30, que Stéphane, un copain du lycée St Michel de Bosserville, fils de transporteur frigorifique vosgien à l’époque arrive. Bien 3 ans que je l’ai pas vu, même si on s’appelle des fois, ça fait plaisir. On passe au digestif mentholé qu’un autre copain arrive, Pierre, du lycée FDR de St Péray, livreur de piscines chez les ibères de son état. Zut, on aurait pu manger ensemble à 1h près. On a repris un digestif le temps que Pierre casse la graine, et on a tous pris un peu le frais ensuite. Bref, couché à 23h30.

    Donc décollage à 6h20 avec du mal ce matin, mais heureusement les quelques cafés partagés avec le camarade bordiste juste avant, réveillent un peu, surtout qu’on a causé de nos vacances à venir.

    Je dois filer à Audincourt charger, je passe par le haut Nancray, à vide c’est parfait. J’avais rdv à 8h avec le comptable dans le 68, c’est mort. En bon maniaque des chiffres, mon prestataire a bien compris que je n’allais pas monter à Thann pour redescendre ensuite à Audincourt. Rdv reporté à 10h. ça charge vite à Audincourt, une bonne demi heure pour poser 2 remorques d’atelier, bien calées et tout, et moins scabreux que la dernière fois ici.

    Je file donc à Vieux Thann, décroche à Cernay, pour ne pas faire riper du pneu devant le cabinet, c’est un coup à se faire tirer les oreilles à propos du poste pneumatiques. Le bulletin de notes remis avec le café, je repars de là à 11h30, faut aller compléter à Mulhouse. Avant d’entrer dans l’usine, au badge, je vois Geoffrey de Saulxures, un voisin italiner, avec son beau R.

    4C1, y a pas foule, c’est appréciable, encore plus un vendredi. Enfin je suis vite en place, avant le changement d’équipe, histoire de préparer le terrain pour l’équipe suivante, bref j’en ressors à 14h passé. Petite montée nord, ça change un peu. Donc retour par les Vosges pour l’ensemble. Un peu de gazole à Illzach en passant puis retour via le Bussang, par 30 degrés, les pneus n’aiment pas de trop les épingles du Oderen.

    Pour reculer à Cornimont, pas de soucis, 16h, c’est encore pas l’heure de pointe. Pascal est déjà sur la fosse pour la vidange. Une Twingo jaune est là, c’est mon femme club qui immortalise mon héroïque manœuvre.

    Je dételle pour bricoler un peu demain matin. On fini la vidange du Magnum, il est 19h passé.

    Week end de fête national et/ou de finale en vue. On est le 13 Juillet, petite pensée sur un quart de siècle en arrière, à cette heure-ci, le permis en poche du matin on décollait avec papa du Pont d’Aspach direction Madrid en R340. Le truc que j’oublierai jamais. Et je ne suis pas fan de foot, mais je me souviens aussi que le 12 juillet 1998 au soir, parmi les voitures qui klaxonnaient, j’étais au volant d’un AE385 cette fois, mais toujours direction Madrid !

    Voilà, beaucoup de nostalgie, mais dans 3 semaines c’est vacances !

     

     

     

     

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  • Arras Le touquet
    ici ça roule
    la France...
    ....des champions du monde
  • Lundi 16 Juillet 2018
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    C’est pas compliqué, c’est quasi la même heure de décollage que lundi dernier, 3h20, et toujours de Cornimont. Et surtout avec mon camion bleu, couleur dans l’air du temps. Y a 20 ans j'étais en blanc et vert. De quelle couleur serais je dans 4 ans?

     

    Ici, c’est redevenu calme, parce que hier soir, pas trop évident de dormir avec les bagnoles qui klaxonnaient très tard. C’est comme ça quand le peuple communie tout ensemble. Et on se doit d’être encore plus fort quand il s’agit d’emprunter la N4, mettre ses aigreurs de côté quelques instants. Ça va, je la quitte déjà à Vitry, c'est parfait.

     

    J'arrive sans trop de pénibilité à la 1ere aire après le péage de Reims, en 4h10. Sieste de 40’ sans trop de difficulté également. Je boucle quasi une heure le temps de descendre le café de la thermos.

     

    À peine 2h plus tard, j’arrive à l’usine de la régie nationale “ Georges Besse” de Douai pour y livrer les 2 remorques d'atelier. Ça va, ici si on ne se pointe avec des livraisons de pièces et pour des emballages, ça va plutôt bien. On a affaire à des gens de la maintenance, ils vont bien, en gros ils passent à l’action directe. Ils m’ont juste fait peur avec leurs rallonges de fourche, ça a bien failli transpercer la bâche de l’autre côté. Le fen était un vrai char, brut à manœuvrer.

     

    À peine 1h plus tard, cap à l’ouest, vers le Touquet, Hesdin.ca roule à peu près, même le ring biscornu de Arras. Juste vers Hesdin où une bagnole roule peut être à 70, - jusque là tout va bien, il faut se préparer en tant que quadra, à cette nouvelle mode pour la 2ème moitié de notre carrière - , mais il trouve encore le moyen de piler pas possible à un radar.  Le type, bras par la fenêtre, genre qui fait pas exprès du tout.

     

    Heureusement j'arrive à mon bled de Aubin St Vaast via des chemins de champs, et ça repose. C’est un transporteur pour un grand équipementier de la région, je vide assez vite, disons dans un temps optimal de 25’, 30 le temps des papiers, et incluant le repas. J'avais pris place au quai après un Marcotran, qui avait une plaque au pare-brise indiquant “ Camionero espanol”. Il est des détails non négligeables à préciser.

     

    Je dois recharger à 30 bornes d’ici, en revenant, un peu au sud, via une petite RD, pas ennuyé par les 65 liners, vu qu’on n’y roule guère plus vite. Et c'est très joli. Il fait presque quelques gouttes, j'ai l'impression que ça va achever de salir l’ensemble, on voit de la terre sur la chaussée. J'arrive péniblement vers 14h15 à l’usine dans la jolie ville de Frévent. Entrée étroite, mais atypique. C'est vite mon tour, un petit complét au transpalette, peu embêtant au vu du poids, 1t5 de barquettes alimentaires vides, pour le 25. Je décide de repartir en piquant au nord sur St Pol sur Ternoise, que de continuer direct sur la petite RD qui mène à Arras. Une fois la grosse RD St Pol Arras, rebelote, des motivés qui roulent à 65, lunettes de soleil, bras par la fenêtre. Je pense que ça en amuse. Enfin bref, au moins quand on prend l’autoroute, on a l'impression de faire un achat utile. Ce que je fait à l’A1 au niveau de Arras, et termine avec 9h45 à l'aire juste avant Marquion. C’est pas trop généreux en lampions ici, heureusement qu’il fait encore jours tard et tôt. Il est 16h25, on va dire qu’on valide 11.

     

     

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  • c'est beau la 44
    Rioz de janeiro
    Trophy de la déco
    Oderen du 25, the fake
    Oderen du 68, the famous
  • Mardi 17 Juillet 2018
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    3h25, moins dur que qu’un lundi, c'est parti. A26, N44, où je croise un ardéchois qui est ici chez lui, Mich, puis N4, et déjà la pause à Perthes après 3h de volant. 45’ pour une bonne douche, un pain beurre et l’emportage d’un pâté. Descente via la 67, où ça roule bien vu le peu de tronçons sans séparateur central. J’hésite à faire Gray Marnay ou bien N19 Vesoul. J’y vais par là,mon bled est paumé derrière Rioz, côté 25.

     

    Rioz,c'est joli, je ne sais pas si j’y suis passé depuis que j’ai le permis, j'ai toujours dû voir cette ville contournée, contrairement à Devecey, où on livreur du cuivre de Belgique. Après Rioz c'est de la petite route, la moyenne chute. Le bled, c'est Thurey le Mont, aussitôt qu’on est passé côté 25. Y a Moncey juste avant, c'est pas large. Y a quand même une usine de glaces paumée ici. Y a la même à Etupes en fait. Ça vide assez vite, au transpalette toujours.

     

    Pour remonter à Mulhouse, faut retrouver l’A36 cette fois, via un petit col qui arrive à Marchaux. Pas méchant, 2 bonnes épingles, mais super large. Je comprends pourquoi l'utilité de la sortie Marchaux maintenant.

     

    Je m'arrête à Ecot pour casser la graine. Aire où Peugeot est mis en avant, mais aussi ou j'ai croisé Pierre 70 pour la 1ere fois. Aujourd'hui il n’est pas là, même si il n’est pas très loin, vu qu’il n’allait “qu’à” Madrid cette semaine d’après ce qu’il m’avait dit vendredi!

     

    J’arrive à Mulhouse vers 14h20 seulement, vu que je suis passé au gazole et ADblue à Illzach juste avant.

     

    Personne à quai, mais on charge quand même au transpal un complet de papier, assez rapidement vu que c'est un bon cariste cet aprem. 2 clients nord demain, tranquille, vu l’ordre pour tourner. Je n'ai plus qu’à me rentrer vite fait à la maison. Faisable vu l’horaire pas trop avancé. Je prends quand même Oderen pour gratter 10 15’, et y a pas lourd. Et un vrai col vosgien, c’est plus fun qu’un col amateur franc comtois. Je pose à mon bled à 16h25 avec 9h54. Impeccable, une 2 ème 11 en marche et à la maison.

     

     

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  • 24h plus tard la 44
    MBK City
    St Quentin hafen
  • Mercredi 18 Juillet 2018
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    Pas eu besoin de modifier l’heure du réveil, décollage à 3h25 pour une 3eme fois cette semaine.  

     

    Pilotage automatique, mais pas trop quand même, on s'endormirait, et y a de quoi. .j'arrive tout de même à passer haut la main Reims et pousse jusque l’aire des Pellerins.

     

    45 ‘ pas plus, et le café est déjà vidé de sa thermos après une sieste efficace.

     

    Je passe St Quentin, lieu de mon client qui se fera en 2eme car rdv à 16h, c'est comme ça. A26, cap sur Calais jusqu’au péage de St Omer, on a l'impression de monter en GB.

     

    Le client est à Wizernes, je l’ai déjà fait de temps en temps, mais je sais jamais comment y aller. J’y vais par la rocade de St Omer, c'est long. Vide les ¾ de la semi bien avant midi, je suis encore en avance pour le St Quentin. Je fais une bonne pause au niveau de Lens,une bonne heure plus bas.

     

    Repas, sieste, coup de fil, bref, j’ai quasi quartier libre.

     

    J’arrive dans la ZI de Rouvroy Morcourt, où il y a les anciennes usine MBK. Encore un peu en avance, je suis vite à quai chez le client transporteur. J'ai presque 9h de volant, je demande si je peux couper sur place, on ne sait jamais. Niet, il faudrait que je sorte à 20h, ils ferment la nuit.

     

    Pas de bonne place non plus dans les rues aux alentours, tant pis, je dépasse un peu et file sur St Quentin, tout près du port de plaisance, où quelques places traînent, le long et à 2 pas de la 44. C’est quelle heure ? Quelle question, il est 16h25! Quelle routine !

     

    Mais ça chauffe.

     

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  • Picardy sunrise
    "ça bouge pas!"
    tout ça pour éviter Fismes
    A4: la N4 en encore plus chiant
  • Jeudi 19 Juillet 2018
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    Bon plan dodo ici. Mega éclairé. Enfin, à 5h30 il fait encore déjà jour à la mi juillet déjà passée. Quel bel été, c’est que du bonheur de se frotter les crocs à la jerrican dans ces conditions.

    Décollage à 6h, pour filer au rechargement dans le sud, la classe. Enfin le sud du 02. Villers Cotterêts. 85 bornes d’annoncé. Je peux profiter du joli lever de soleil à ma gauche, on ne s’en lasse pas matin après matin. Soissons est chiant à passer, via une espèce de zi bien défoncée. Puis N2 direction Paris. Pareil, bien défoncée par endroit. C’est dingue l’état des routes, à même pas 1h de la plus belle ville du monde. Je loupe la sortie qui m’aurait convenu à Villers Cotterêts, les autres sorties sont interdites au pl. Résultat demi tour à Crépy en Valoy, avec des zones de travaux de mise en 2x2 à passer. Surtout ne pas s’énerver, c’est criblé de radars.

    Villers Cotterêts est bien pénible aussi à traverser, comme toute ville du 02.

    C’est juste à côté de Volkswagen France. J’y suis venu une fois, à l’âge de peut être 17 ans, avec un Iveco 135 14 avec le lycée. On était allé chercher des pièces que VW France faisait don au lycée. Partis la journée complète, à 4 avec le prof, une belle sortie, c’était cool. N4, 44, 31… Petit dej  et repas du soir à Pagny. Ce doit être la seule fois que j’ai apprécié la N4. On était toujours mieux là que enfermés au bahut.

    Pour la seconde fois de ma carrière que je viens ici, c’est pour une boîte à fers à béton. Il est à peine 8h, personne au bureau, mais un cariste me trouve, et je suis vite en place sous un pont roulant. Pas le temps de respirer qu’il charge. Je sors les gommes, tout le tintouin. Pas besoin, d’après le pontier : « ça bouge pas ! ». Le genre de phrase qui ne doit pas avoir de traduction possible en allemand.

    Je veux bien, mais niet, je gomme et je sangle quand même toutes les couronnes. Pour le pontier, une sangle devant et une derrière suffirait.

    C’est bien vite chargé et sanglé, ce n’est pas le temps que ça prend, je m’en sauve à 9h.

    Pour rentrer par chez moi, faudrait remonter à Soissons et faire la N31. Mais la bonne ville de Fismes est toujours déviée. Alors je me risque à travers depuis ici via une petite rd en forêt via Corcy, puis Oulchy le Château, afin de retrouver l’A4 à Château Thierry. C’est assez comique avec 27t, vaut mieux prendre le temps. Je n’ai juste croisé qu’une citerne de lait. Qu’est ce qu’on fait pas pour la ville de Fismes. Déjà quand on y passe en temps normal c’est déprimant, et quand on ne peut pas y passer, ça nous enquiquine aussi. Une fois l’A4 ces petits tracas sont oubliés. Quoique je la trouve assez raide, je la connais très peu. Je m’arrête à l’aire du Tardenois, une Avia bien neuve, pour une douche correcte, gratuite. Ça fait quelques mois que je remarque qu’on ne paye plus les douches quasiment partout sur autoroute. C’est la moindre des choses. J’y trouve une baguette, industrielle, mais bien cuite, ça ira. Je m’arrête entre Chalon et Vitry pour l’attaquer, et de là ne reste plus qu’à rentre à la maison. C’est cool. J’ai le temps de traîner un peu. Je commence par sortir à Ludres pour aller laver un coup, y a besoin. Ici c’est toujours correct, sympa et pas trop cher.

    Plus loin, c’est à Epinal que je sors, direction la zone de la Voivre, vieille zi spinalienne où subsitent encore divers organismes comme la douane et la chambre syndicale des transporteurs. C’est que je vais pour voir mon conseiller à la sécurité, afin qu’il contrôle mon kit adr et les autres équipements. Ça va quand même bientôt faire un an que j’ai le certificat et que rien n’était opérationnel.

    Bref, après tout ça, je ne rentre quand même pas bien tard. C’est déjà les vacances ou quoi ?

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  • Thann au vert
    ça bosse ici
    elle va forcément moins bien marcher
    l'Ebro de papa
  • Vendredi 20 Juillet 2018
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    Décollage pas de bonne heure ce matin, 7h. Et pourtant levé depuis 4h30, pour emmener notre toute petite de 17 ans à la gare pour aller en Vendée, pour un stage BAFA. Elle a pris le 1er stage qui se présentait, peu importe où. Bref, ça s’est décidé hier… Bon elle ne part pas pour la vie, c'est que 2 semaines, malgré l'énorme sac à dos qui donnerait plutôt l’impression qu'elle part à Katmandou. Ça fout un petit coup de voir ce train partir.

     

    Je m’en retourne vers du plus quotidien, sur le 68. Vu le poids, c'est Bussang, forcémang.

     

    Je croise Quentin au feux du Thillot, y avait tout pour  faire la photo, court éloignement, lumière, mais ça n’a pas déclenché. Enfin il s’en fout Quentin, il est en weekend.

     

    C'est un air de weekend aussi sur Thann puisque ça roule tout au vert, ça change. Du coup en même pas 1h20 je suis au client à Burnhaupt. Une boite de fers à béton. Parce que le béton tout seul, ça fait pas tout.  Faut reculer au fond du hall, parmi les soudeurs tout ça, y a plus d’ambiance que sur une plateforme. Une fois vide, pour ne pas avoir à rentrer trop tôt, une petite navette PSA m’attend. C'est pas la mort, même si c'est à charger au montage, un endroit où normalement ils ne font que vider, la c'est le grain de sable. Un peu d’attente forcément, mais j'échappe à la pause. Un complet de projecteurs à acheminer à la plateforme Tym à Illzach. Le voyage du siècle quoi. Le truc qu’on attend depuis des années et qui du i par tomber quand on s’y attend pas. J'y vais par la RD, pour que ça prenne un peu plus de temps. À quai de suite chez les bleus, je suis avant midi. Un chargement plus banal m’attend à quai à la maison mère a Sausheim à 13h30. J’ai le temps d'aller au gazole à Illzach, puis casser une graine sur la RD entre les 2, OKLM, comme dirait le protagoniste du portrait mis à jour que je lis tranquille ensuite. Y a tellement de photos que du coup ce n’est pas 13h30 mais 40 que je me pointe. Y a le camion de Florence à quai, qui livre du papier. Ah non c'est Stéphane en fait, son mari. Je prends viré la place, pour charger du papier, natürlich. Mais avant, faut mettre 'e 1er lot, un morceau de voiture. Ça s'arrache les cheveux sur comment charger ça, pas de grande fourche, et l’autre équipe a l’intelligence de descendre ce truc en bas de la rampe. Pas grave, on met un tirpal d'un côté, le fen de l’autre et on la regrimpe sur le quai. Ça passera au cm près pour la pousser dans la semi. Pascale vient  regarder, et se marre que je prenne des photos. Elle croyait peut être que je ne prenais que les beaux paysages. Promis je lui enverrai ce cliché de carcasse, à destination de la RP. C'est pour quoi faire? Tourner la scène de la deuche pour le Corniaud II ? En 2018, faudra faire avec un Berlingo quoi. Du papier derrière, du léger, c’est peut être des classeurs, et je me sauve à 15h. Oderen pour avec une bonne ballade, et je recule dans mon trou à Cornimont. Au même moment, un SMS de la petite qui est bien arrivée sur la côte Vendéenne. C'est qu’elle a bien géré le changement à Paris, le métro tout ça. Trop fier!

     

     

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  • les Vosges en force sur la N4
    pas de grève avec ça
    ce Lieusaint est chaud
  • Lundi 23 Juillet 2018
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    On est pas couché qu’il faut déjà partir, 1h50, ça pique un peu. On ne peut pas toujours partir qu’à 3h20 le lundi. Heureusement la route principale est toujours là même, y a pas à se fatiguer à réfléchir , N4 et puis c’est tout. Plus c'est tôt, plus ça roule bien, voilà pour l’autre avantage. J’arrive,mais avec un peu de mal sur les dernières minutes, à la sortie Vaudoy, sous le gge merco en 4h30. Déjà un vosgien du Syndicat squatte une des 2 places. Il ne fait pas que je déborde de trop des 45’, j'ai rdv à 8h. Le café du thermos et le 1er pâté de la semaine avalé, j'enquille bientôt la N36 vers le sud. Mon client est à Moissy Cramayel, c'est royal, y a même pas besoin d'emprunter la 104, le truc idéal à ces heures là. Ce client, magasins pour la culture et papeterie avait son prestataire logistique à Évry, maintenant, c’est ici, chez un autre prestataire, sur les friches de l’ancien site PSA. Les bâtiments sont archis neufs, il ne reste plus rien du site de pièce de rechange. J’y suis à 7h55, pas évident de trouver l'abonné porte, les gardiens ne sont pas d'une grande aide. Enfin, j’en repars à 9h, ça va. Tout comme la circulation qui est assez coole, en mode juilletiste francilien, pour rejoindre la 118 et un autre site PSA, toujours en activité lui,  à Vélizy. Un peu la même galère que vendredi pour sortir la demi voiture, même en grandes fourches. Par le côté,c'est pas la peine, finalement il arrive à tirer par l'arrière. Vide avant 11h, c'est tranquille puisque je recharge en province sur le 28. Un lundi sympa quoi. C'est la banlieue de Chartres, j'arrive à la zi en question depuis l’A11, sans emprunter la rocade, heureusement car elle est quasi à l’arrêt. Ça roule jamais ici. Il est midi, je suis en place, mais ils ne me chargeront qu’à 13h. Ouf, c'est mieux que 14h.

     

    Je casse la croûte, en observant les gens qui bouchonnent, alors que eux aussi arrivent presque à voir ce que je mange. Comme ça ils sont quitte de me lancer des cacahuètes. Ça va vite à charger, c'est des gros robots, bien fixés sur cadre, une sangle par bête et c'est plié à 13h40. Je peux encore rouler un petit peu. Faut être à multi demain matin, y a le temps de caser une 11h quand même, alors autant le faire. La 104 est au vert, je sors à Lieusaint et me pose à côté d’un client de papier, il n’est pas 15h, pas de problème, y a de la place matérialisée dans la rue. J'ai 9h de route pile. Par contre ça va chauffer..

     

     

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  • un 007 en mission dans le 77
    toujours pareil, N4
    les artisans en bleus
  • Mardi 24 Juillet 2018
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    Oui,ça a chauffé. À 3h15 il fait encore 21. 1ere fois que mets à profit la clim sur une grande période cet été. Il reste encore 24,1V à l’odb, c'est convenable. Bon, il y a eu une pause hier soir, j’ai pris un peu le frais en faisant une petite balade de part et d’autre de la francilienne, et j’ai pu retrouver le camarade ardéchois, Michaël, qui coupait à Combs la ville. C'est bien, le 77 ça doit lui changer du 07! On a bavardé 20’ peut être, et j’ai repassé la 104.

     

    Décollage à 3h30, N36, N4. Ça roule mais c'est plus ce que c’était cette route de nuit, il y a des ayatollah du 75. Ne nous fâchons pas, on double quand on peut et on passe à autre chose. Et puis la N4 dans le sens Paris - Province, ça va toujours mieux au niveau du mental. Sans parler du lever de soleil qui se profile aux environs de Vitry.

     

    Arrêt à Perthes, comme un mardi matin pour la bonne douche et le pain beurre que j’estime toujours mérité.

     

    Je croise plus loin un revenant d’un doublé weekend bavarois,Tim, bravo à lui. J’aime bien l'Allemagne, la Bavière, sa bière, mais un seul me suffirait déjà !

     

    Pas ennuyé à Nancy, je fonce via le département des Vosges et sa N57 et son col du Bussang.

     

    J'arrive à Mulhouse un peu avant 11h à la Peuge, direction l’emboutissage, après avoir bavarder comme souvent ici à l’heure ci, avec Philippe, un gars de la Bresse qui vient ici tous les jours depuis chez quelques fournisseurs vosgien,en attendant la proche retraite au printemps prochain.

     

    C’est la pause bien sûr, c'est pas les types des bobines que mes robots concernent, mais plutôt du monde de l’outillage. En place à 11h30, c’est très long à vider, précautions oblige. Une bonne heure plus tard, je peux aller au joyeux 4C1, pas l’heure idéale. Bref j'ai droit aux 2 équipes pour traiter les affaires, juste 5m d’emballages pour le 84. J’ai eu le temps de casser une graine au moins je repars à 13h45, ça allait faire bientôt 3h que j'étais dans l’usine. Pas grave, je leur fais plein de bises quand même. On complète à l’ex filiale, de l’autre côté de la voie ferrée pour du papier à destination du 11, mais y a un camion qui prend le quai, c’est pas grave, c'est mon camarade Christophe du 73. Et comme ça ma tournée se dessine. Il faut à tout prix vider le 11 demain, avant 15h, alors on fera le 84 en 2eme. On trouvera bien une bricole pour compléter entre les 2. Tout est possible avec Pascale. Mon tour vient, c'est pas le cariste le plus rapide, même si c’est un bon gars. Il ne tarit pas d’éloges sur mon attelage entre chaque palette, c’est sympa mais ça va pas vite. Je reprend un peu la discussion avec un autre collègue pour que le cariste avance un peu. C’est Stéphane, le copain du régional qui ramène toujours et encore du papier. Comme avec Christophe, on a plein de choses à se dire en cette période particulière d’avant vacances.

     

    Bref je repars avec du mal un peu avant 15h30, je suis un peu à la bourre, surtout que je passe au gazole à Illzach encore en partant.

     

    A36 jusque Baume et route par Nancray, y a 10t. Je croise un autochtone, retraité aussi,Bata sur les hauteurs de ses terres.

     

    Je fonce pour boucler avec 9h53 à Montchauvrot où les ficelles sont enroulées. Ben oui il est 18h30! Grand temps pour un douche aussi.

     

     

  • Photos
  • Valréas
    on est bien
    N113
    c'est un peu Pomas par ici
    Aude City
  • Mercredi 25 Juillet 2018
  •  

    3h40, je traîne. Autoroute à Lons, j’ai quand même envie de tenter le Valréas en passant, y a de la marge je pense. On est vite à Lyon, continue au bout de l’A42, mais un accident est annoncé juste avant le croisement de l’A46, ça vient de se passer, c’est tout juste balisé, mais y a des débris plus ou moins gros partout, y a bien 3 voitures impliquées plus un camion plus loin avec le 3eme essieux en vrac. Bref, c'est pas beau à voir même si ça passe sans trop ralentir.

     

    Je m'arrête au 1er parking du perif pour faire un tour vite fait des pneus, si rien ramassé.

     

    Je suis vite de l’autre côté, sur l’A7, où y a quand même du peuple. Je croise du Transvallées JP, mais pas le beau frère. Qu’est qu’il fabrique? Je sors à Montélimar sud, et le vous justement arriver au loin de Donzère depuis le rond point de Malataverne. Coup de bigo, j'ai l'explication, en fait il fait le camion balai dans la vallée, si un ne démarre pas où oublié une palette, le vieux Didier est là.

     

    J’arrive à Valréas à 7h55, vide assez vite, mais en faisant quand même 15’. J'ai 4h20, je sors de l’usine, passe Valréas direction Visan et trouve à garer aussitôt. C'est bien mais j’ai quand même zappé une boulangerie. Pas grave, il me reste du pain de montagne de dimanche encore mangeable, et le long de la vigne, le petit dej pour occuper les 30’ est plutôt sympa.

     

    Autoroute à Piolenc, oui ça ira largement pour Carcassonne ce début d’aprem. J’ai un retour mais que demain à Sète, donc pas d’affolement. Comme je m’autorise une sieste à Montpellier, 15’ les pieds sur le tableau de bord, clim à 23, vaut mieux ça qu’un talus ou un rail de sécurité.

     

    Un peu de natio à partir de Narbonne et pis je casse une graine avant Trèbes, autant que ce soit fait avant de tirer les palettes à Carcassonne. J’y suis à 14h. Aïe, déjà des palettes plein dehors. J'attends un peu, jusqu’à qu’on me dise qu’en fait ça va au dépôt de Pomas. Pas de soucis, je demande juste qu’ils préviennent l'expéditeur et je fonce, c'est pas loin. 25’ plus haut, suis à quai. Et ici c'est mieux pour tirer les palettes,la pente est dans le bon sens, et pas de gravillons au sol. Une bonne demi heure plus tard, je me sauve pour finir les heures à Narbonne Croix sud. Il est 16h15, c'est bien je vais valider 11h, mais le thermomètre affiche 40 degrés. Ici y a toujours du vent, mais il est bien chaud. On va passer à la douche pour s'occuper.

     

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  • y a plus moche pour attendre
    chargement en mode sablier
    N86
    N86 Pont St Esprit
  • Jeudi 26 Juillet 2018
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    Encore 28 ce matin à 5h30. Merci la clim, c'est top quand même, à condition de ne pas la mettre pendant 15h, naturellement. Je ne l’ ai pas mise la fin de l’aprem, en plein cagnard, puisque je n'ai pas été dormir, mais juste la nuit, dormi comme un bébé. Volvo ou pas, faut être réaliste, ça consomme ce genre de confort.

     

    Décollage de la Croix du Sud à 6h45, pour Sète. Une heure pile, il faut pour arriver à la boutique d'engrais où c'est pas évident de garer, ça n'ouvre qu’à 8h. Déjà 2 ou 3 camions. Heureusement le cadre est sympa ici.

     

    À la bascule, ça traine, le type a une grande jatte, en plus de ses ennuis informatiques, ou c’est lié?

     

    Bon, je suis quand même rentré, il est bien tôt 9h, et le 1er camion est très lent à charger, ça promet, on a tous du détail, 6 clients pour moi. Une fois le 2 ème rentré, je suis assez rapidement. À part qu’une partie de mes BB n’est pas prête, même pas ensachée. Et les machines sont à arrêt pour entretien. Il risque de falloir attendre un paquet de temps, même si le cariste commence à mettre ce qu'il peut. Finalement ça sort au compte gouttes, mais assez vite. J’avais appelé Pascale pour prévenir. Elle me rappelle en imitant l’accent languedocien de son interlocutrice. Avec un accent alsacien c'est rigolo. Bon peu importe, on aura un peu d’indemnités d’attente, c'est rigolo aussi du coup. Surtout que finalement je suis chargé à 11h. À la bascule rebelote, la grande jatte, et il arrive pas à me sortir les bons. Finalement il les fait à la main, y en a 6, bref, je repars il est quasi 11h30.

     

    Direction le 70, x 6. Un bout d’A9, je sors à Remoulins pour faire un peu de N86. Je profite de me promener encore un peu avant les vacances. C’est une vraie route carte postale, Bagnols sur Cèze,Pont St Esprit. Puis la N7.

     

    La ballade dure comme ça jusque Montélimar, mais entre j’ai bossé un petit peu, j’ai mis du gazole à Donzère, et trouvé du pain à Montélimar.

     

    30’ à Latitude45 pour attaquer cette fameuse tradition, il est déjà presque bientôt l’heure du goûter.

     

    Je me grouille d’arriver à Lyon, mais c'est déjà le binz sur l’A46. Alors un bout de perif, A43 puis N346, ça a pu aller. Je garde l’autoroute, l’A42, A39, j’ai appelé mes Gaec de la soixandizie, je peux aller de bonne heure au 1er près de Vesoul. Et appris une bonne nouvelle, déjà un client regroupé chez un autre, je me disais, y avait un 06 identique à 2.

     

    Je sors à Lons et fini ce jeudi à Mouchard. L'avantage, ça passe vite à l’ombre sur le parking. Il est 19h45.

     

     

     

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  • er fait, à la fraîche
    apprentie au volant
    70 power
    fosse rehaussable!
  • Vendredi 27 Juillet 2018
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    Décollage à 5h15, pas de Pierrot ce vendredi matin, il a dû aller loin cette semaine. Quoique j’ai dû manger hier soir à côté de son collègue pisciniste en T du 70.

     

    Besac passe à la régul de bonne heure, et au rond point de PSA Vesoul, direction le 1er, Chariez via Vaivre. À 6h55 c'est vide.

     

    2 ème c'est Vauconcourt, après presque une petite heure de route via Combeaufontaine. Pareil, le paysan est là, rapide, à part qu’on discute pendant 20’ de matos. C'est souvent qu’ils s'intéressent aux camions. 3eme à 7 kms, Cornot, là il vient de partir,il y a juste un gamin qui vient me chercher une toute jeune apprentie de 20 ans à tout casser très débrouillarde avec le manuscopic.

     

    Le 4 ème, qui prendra le 5 ème à la fois est de l’autre côté de la 19,Montureux les Baulay, tout près de Gevigney, pays des Tps Martin, ex lignards des pays l’est. La classe ces boîtes qui faisaient des tas de pays en venant d'un petit bled.

     

    Et pour finir, un poil au nord, Senoncourt, il n’est pas 10h, impec, mais grain de sable, l'agriculteur n'est pas là, c’est une mamy qui me reçoit, tout affolée, c'est sa mère. Il ne peut venir de suite, il est chez son vocation en train de divorcer. Ah oui.. Et je suis un peu fautif, j'avais laissé un message la veille sur son 06 pour dire que je serais là qu’à plus ou moins avant midi. Bon, elle arrive à joindre son mari, qui vient rapidement. Vide à 10h30. Coole cette petite tournée rurale et saônoise( pléonasme).

     

    La suite c'est Mulhouse, j’y vais par Vauvillers tout proche, St Loup..

     

    C’est aux bobines à PSA, j’y suis avant le changement d'équipe, ils sont sympas, on fait les papiers avant, je peux préparer la fosse et commencer de casser une graine et l’équipe arrive vite pour poser les 2 coils. Je me lâche, je fais des photos dans le hall. On en a eu de supers voyages en bobines expédiées ici, Burgos, Pontevedra, Gera.. Mais ça ne veut plus revenir tout ça. Aujourd'hui c'est plutôt la poisse, Poissy quoi! Je complète en sortie du hall au parc à vide du ferrage, avec des emballages grande hauteur pour Poissy également, c’est lié sans doute, ça sent le dépannage. Et ça permet d’utiliser d’optimiser les divers équipements de la semi une dernière fois avant les vacances. Tout est chargé à même pas 14h30, ça ne va pas faire rentrer tard.

     

     

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  • arrêt à Beauvais, un klein c'est tout
  • Dimanche 29 Juillet 2018
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    21h50, motivé, je mets en route ce soir. Ainsi on est quitte de se lever le lendemain, et ça peut faire rouler tard le lendemain aussi. On va tester ça.

    Faudrait que je roule au moins 4h quoi. Arrêt déjà au gazole à Leclerc St Etienne et c’est parti. La motivation retombe assez vite, à Epinal ,j’hésiterais presque à faire demi tour car déjà les paupières sont lourdes, on est mal barré. Je fini par tout stopper à l’aire du Barrois, avant de mal finir tout court. Déjà une sieste de 15’ programmée sur le tdb, on verra. C’est efficace, je repars un peu retapé, ça va carrément mieux.

    J’arrive sans trop de mal au relais de Beauvais en 4h, c’est déjà mieux.

    Maintenant, sieste de 8h programmée.

     

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  • ferrage en Yvelines
    Simca sur seine
    Portes d'Achères
    Viaduc de Gennevilliers
    le neuf deux
  • Lundi 30 Juillet 2018
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     Pas besoin de réveil, je m’étais mis sous la couette cette nuit, résultat la chaleur permet de ne pas s’oublier. Je ne sais plus qui je suis, ou je suis, ni quand ça. Je file à la douche pour remettre tout ça en ordre. Un pain beurre derrière, et je décolle à 11h30.

    RD231, je ne sais pas encore par où je vais passer la capitale pour rejoindre l’usine des Yvelines. Ça n’a pas l’air vilain par A86. Il y a des panneaux qui indique qu’elle va être fermée tout le mois d’août. J’arrive à Poissy presque 2h30 plus tard. Ici ça bosse encore, contrairement à Mulhouse déjà en congés. Je ne sais pas si il faut passer à la réception pour saisie avec de la bobine et des emballages, j’y vais au bénéfice du doute. J’ai bien fait pour les bobines.

    Je file d’abord au ferrage pour vider les emballages, ce sera plus simple pour attraper les bobines ensuite. Un traco LT de semi allemande charge devant, doit avoir un régime spécial ou une dérogation, pas de gilet fluo, crocs aux pied, cool quoi. Et ça passe. Il charge, prend son temps, le cariste sort mes emballages en même temps.

    Je file au bout du même bâtiment, logique, à la réception de la tôle. Personne, ça vide assez vite. Un alsacien est garé pas loin, avec un plateau bâché, avec un moule dessous, y a sans doute un rapport avec ces bobines, un transfert de production ça s’appelle.

    Je me sauve à 15h30, pour un petit rechargement d’emballages vides refusé le matin à Villeneuve la Garenne. ça roule à peu près, à part le bouchon au bout de l’A115, de 4 à 2 voies, normal.

    Je charge chez un transporteur juste derrière le fournisseur . Cour minuscule, ou plutôt déjà bien remplie, il y a juste la place pour se mettre à l’unique quai disponible. Mais belle boutique, avec atelier et tout. C’est vite chargé à 2 transpal, on ramène ça à Mulhouse. En sortant, déjà un bon bouchon sur l’A86, cause accident dans le tunnel de St Denis, bien paumé une demi heure. La suite, je fais A1, N104 A104. Ça va à peu près. On est au mois du juillet quand même. Comme ce matin, je rechope la N4 via la RD231, et de là je peux tabler sur un retour à la maison ce soir.

    Cassage de graine avant St Dizier, et ça roule tranquille jusqu’ au QRA, il est 23h25. Les efforts de la veille sont ainsi récompensés !

     

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  • mode traco
    Chasse aux bouchons
    A9
  • Mardi 31 Juillet 2018
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    J’aurais bien fait une coupure de 11h, mais j’ai appelé pour prendre la température du boulot. Ce sera du très très chaud, puisque du Carcassonne et du Marseille, comme deja évoqué hier. Alors c’est à vider demain avant midi(Carcassonne), il est préférable de charger avant midi ici.

     

    Via Oderen, faut 1h15 pour rejoindre Mulhouse, je vais déjà au gazole à Illzach pour commencer. J'arrive vers 10h30 à Sausheim, je viderai les emballages à Gefco vu que PSA est fermé, cool, du sur place quoi. Mais pas tout à fait, finalement un complément de Carcassonne est tombé, du coup on oublie le Marseille. Mais ce complément est dans une navette au dépôt du client de papier à Ottmarsheim. Alors Pascale me demande : tu peux y aller Samsam? Demandé comme ça, il peut bien faire ça Samsam. Ça tombe bien, j'ai une assurance semi indéterminée.

     

    C'est pas loin Ottmarsheim, ça prend le temps de faire un départ arrêté sur le bout d'A36 de PSA à la frontière. Juste déçu par la semi, c'est pas une belle Schmitz neuve rutilante comme il en traîne à Sochaux, mais une vieille Fruehauf mega, presque encore plus moche que la mienne. Bons heureusement je ne descends pas jusque dans l’Aude avec.

     

    Vite revenu au bercail, où les 2 quais sont libres pour moi, je décroche raccroche, et vide et charge. Y a une palette pour Pomas devant, je prends aussi, quitte à se promener. Me voici chargé à 12h15, direction L'Occitanie, comme souvent le mardi en ce moment. Je ne travaille qu’un jour par semaine actuellement, le lundi sur la RP, et les 4 jours qui suivent c'est du repos compensateur !

     

    Y a presque 20t, mais je sors quand même à Baume les Dames, via le haut. Je casse la graine à presque Mouchard, des vrais horaires relâchés de vacances. Comme d'hab autobahn en dessous Lons, afin de pouvoir faire 11h ce soir. Faudra bien car déjà 2 9h au compteur avec dimanche soir.

     

    Pause de 30 à Bourg, où je me paye une glace. Les vacances je disais.

     

    Lyon pareil, c'est les vacances aussi, ça passe bien, mais via A432, A43 et 46.

     

    La Rhône Valley est bien verte aussi, ça trace. Je visais la sortie Remoulins, mais que 9h45 de route, alors je pousse jusque la sortie Nîmes Est. Parfait, enfin presque 10h01 au péage. À cause d’une erreur de file de ce péage justement où il a fallu reculer. Il est 21h20,je vais valider une 11h de pause pour me racheter.