Carnet de bord de Aout 2018 | Partager sur Facebook |
Y avait 30 hier soir, déjà 29 ce matin avant de partir. C’est le bitume qui ne doit rien arranger non plus. Pas besoin de sortir le beurre la veille, ça tartine facile sur le pain.
Décollage après tout ça à 8h20, sur une A9 assez peinarde. Presque l’A61 est plus chargée. Je m’arrête à l'aire des Corbières pour une douche, pas vilaine et gratuite. Ah oui, on n’est pas sur l’A13 Paris Caen ici. 20’ TTC. J’arrive au discounter de la rentrée à Carcassonne à 11h15, c'est blindé,enfin il y a 2 camions, et plus un poil de place dans l'entrepôt qui est de taille discount aussi. On n’est pas quitte. C'est un lorrain de chez transalliance qui amène du carton et un espagnol de Valencia qui amène du papier en cabotage. Ces 2 s’en vont vers midi, j'ai un quai mais toujours pas de place pour un quasi complet. Faut attendre. J’ai réussi à négocier gentiment pour laisser la palette pour Pomas ici. J’ai rappelé leur erreur d’adresse de la semaine dernière qui m’avait fait monter là haut. Du coup je mange un morceau et me repointe sur le quai faire les 100 pas. De la place se crée, et ils attaquent le déchargement. Incroyable, je ne touche à rien, en 3 étés que je viens ici, c’est la 1ere fois que ça arrive.
Quand même vide à 13h40, je repars pour une petite ballade puisque rechargement à Pamiers. Alors c'est cool, faut passer à travers, Mirepoix tout ca. C'est joli, j’y étais déjà passé une fois. Mais comme toute route jolie, il faut bien 1h20 pour parcourir les 70 bornes. Heureusement, ça ne met guère que 20’ pour charger le complet dans une usine de peinture. Comme ça tout est rattrapé. Enfin y a pas le feu, c'est rdv demain à 15h dans le 39. Retour pareil, à travers, histoire d'en reprendre plein la vue. Et natio 113 après Carcassonne. Sieste pour faire 30’ à la sortie de Lézignan, juste à proximité d’une boulangerie, idéal à l’heure du goûter.
Petit bout d’A9 jusque Remoulins pour encore passer via N86. Ça s’est couvert méchamment, mais rien donné, on voit juste qu’il a plu à Bagnols sur Cèze, le thermomètre descend un instant à 24, et on a droit à un méga arc en ciel. Mais en bas à Pont St Esprit on retrouve le 30 passé. Je file i tranquille à Donzère à 21h. Visiblement le beau frère n’a pas loupé le réveil ce matin, il n’est pas là.
8h10, toujours sous 27 degrés déjà, c'est reparti. Mais avec un pare brise propre, que je le suis décidé à faire vu qu'il ne veut pas pleuvoir.
Déjà arrêt à la Access de Montélimar, pour y mettre une dernière ration de gazole jusque la rentrée. Ça va, la rentrée ne se fait pas trop encore sentir sur l’A7, ça roule, le Grd Bœuf presque à la régul, le top. Lyon pareil, tout droit via le BP, et au bout, N83, y avait longtemps. Mauvaise pioche, déjà des travaux aux Echets, déviation, et toujours aussi au bled plus loin , St André de Corcy ou Villars les Dombes, je confonds. Bref, heureusement que je ne suis pas pressé. Idem Coligny, toujours pas terminé les travaux suite à la démolition d’une maison. On en perd du temps. Une résolution à la rentrée, continuer de prendre plus l’autoroute, car le 80 70 là dessus, ce n’est plus possible d'avancer. Je fais 30’ sous les arbres après Joudes, sur l’ancien tronçon de route,parfait pour casser une graine. Faut passer Lons, et mon bled n’est plus loin, vers Voiteur. C'est rudement joli ici, on est dans du vignoble. Mais c'est une usine de peinture que je livre, bien cachée dans tout ça. Il n’est pas 14h, et heureusement, car il me faut faire 3 bâtiments avant de tomber où ils veulent bien de mon complet de peintures. Bon ça va, je suis quitte à 15h, soir l'heure du rdv, palettes reprises. Comme souvent dans ce secteur, y a pas des masses de fret. Pascale m’appelle tout juste, ce sera à Lure demain matin. Ça reste de la Franche Comté tout de même.
Plus qu’à remonter tranquille via Dole et 'a fameuse route des Vosgiens, qui a plus une allure de celle des Castillans. Mais au moins ici, il n’y a pas trop de zélés du 80.
Je m’arrête un peu avant Lure, au petit relais de Château Grenouille. Il est encore tôt, il fait encore chaud. Même si on est juste en face de la source d’eau bienfaisante de Velleminfroy, rachetée depuis par Mr Poulaillon, le géant alsacien de la moricette (pléonasme).
Il fait plus frais ici dans le 70, on est tombé à 19. En puis c’est sûr, ça réfléchit moins ici. Pas les gens, mais le parking en terre. Ça décolle à 7h30, pour être à Lure à 8h, c’est encore assez large.
Je suis à la réception du centre commercial du breton à 7h50, et à quai de suite. C’est pour charger des balles de déchets de cartons. Ils sont contents, ça fera de la place. Un peu moins en voyant ma pile de palettes. Mais enfin, vu que j’ai ouvert la traverse arrière, ils peuvent mettre leurs balles sur 3, ça leur va. Ils me racontent que des fois des chauffeurs ne veulent même pas ouvrir cette traverse. ça fini par quelques balles de plastiques et des cartons de cintres. Une bonne heure plus tard, c’est reparti pour ce dernier périple d’enfer qui va me mener à Pfastatt, banlieue ouest mulhousienne.
Heureusement, avec les travaux de l’A36, la sortie à prendre est fermée, alors y a fallut passer via Dornach, ça rendait le trajet un peu moins conventionnel. Du coup j’ai mis presque 1h20 de trajet.
Au truc de déchets, pas trop de place, mais on s’occupe vite de moi. En plus c’est top, y a même pas à peser entre chaque sorte de déchets. Même pas 1h plus tard c’est vide. Je n’ai plus qu’à aller vite fait reposer les pal euro à Rixheim chez un transporteur. Ici l’accueil n’est jamais joyeux, genre ça soupire. Ah oui, on n’est pas chez Gefco. Bon j’y mets pas du miens non plus, se pointer à 11h35, ça ne se fait pas non plus. Peu importe, je suis libéré à midi pour aller trouver à me garer dans la proche zc de Illzach et retrouver une petite partie de la dream team de l’affrêtement à une pizzeria. C’est sympa. Je fais un saut derrière à Sausheim, ramener mon bon de palettes, j’avais oublié de l’emmener à la pizzeria.
Un dernier au revoir et c’est les vacances.
C’est parti pour 3 semaines.
A la rentrée, il n’est pas impossible que le clavier et l’apn prennent un peu la pause quelques semaines.
Merci les lecteurs et bel été !
3 semaines, ça passe vite. Surtout quand c'est de l'intense. Pas ennuyé du tout, entre du petit boulot sur l'ensemble qui n'en finissait pas, la semaine en touriste à Dieulefit, une petite sortie en F12, et tous ces petits moments en balade à pied avec le chien par chez nous, ça a eu du bon pour retaper un bel été comme ça. A part que ce matin ça pèle plutôt bien.
Je décolle tranquille à 8h05, direction Gérardmer, comme stipulé dans le SMS reçu vendredi aprèm. Tiens c'est drôle de ne pas enquiller le col d'Oderen dès le lundi matin. Ça a le mérite d'éviter la vallée de Thann. Une demi heure plus tard, après avoir longé le lac, je suis chez le client le long du Bld de la Jamagne, un peu le quartier de l'industrie gérômoise. Dans une autre vie j'allais juste à côté chez un fournisseur emboutisseur de pièces auto juste à côté.
Je dois charger complet, ça part mal, le cariste ne voit qu'une palette.. et ne m’attendait pas du tout. Coup de fil à son chef. Moi aussi, enfin, non, à Maxime, via SMS. Je me mets à quai quand même, et une petite demi heure après, quelques palettes tombent au compte goutte. Mais j'ai bien l’impression qu'on ne sera pas complet. C'est du caisson de meuble en kit, avec accessoires. Ils sont bien mous, mais je capte qu'ils reprennent le boulot de ce matin. Un cariste qui voit que je suis de la Bresse, lui de Gerbamont, soit un peu entre les 2, s'en donne à cœur joie, relance la bonne vieille rivalité des 2 stations, dit préférer la Bresse à Gérardmer. Bref. Je dirais l'une ne va pas sans l'autre. Il y avait un paquet de collégiens gérômois qui venaient à la Bresse pour son école privée, et les jeunes bressauds passaient le col le samedi soir pour les boîtes de nuit gérômoises. Il faut être pragmatique quoi. Cette discussion passionnante permet de passer le temps et d'arriver à 10h30 avec à peine un demi camion, mais on peut partir comme ça. Direction le 26, a voir si y'a moyen de vider ce jour, visiblement non, c'est des horaires tordus, pas possible entre 16 et 22h30. Donc ce sera demain matin. je roule, avec l'espoir qu'un complément tombe. Route via Vesoul, la route des Vosgiens, Dole quoi. Pain à Bucey les Gy. Ça fait drôle de ne pas s'engager sur la N4 un lundi. Cassage de graine a Tassenière, il est déjà 14h. Je fait un tour du serrage de toutes les roues de la semi, puisque toutes ont été démontées pour un passage au sablage et peinture derrière, 8 ans passés, c'était pas du luxe. Là du coup, avec la clé de 32, ça pèle moins maintenant.
A Lons, v'là qu'on nous cause encore de Coligny interdit de jour. Ça n'en finira pas. Aller A39, et comme ça je pourrai valider 11h tout en vidant tôt. Lyon, via rocade est passé tout au vert, malgré la fin d'aprem. C est du grand temps encore chaud en Rhône Valley, encore 30 ce début de soirée. Je traine un peu, je sors à Chanas pour un bout de N7, histoire de se balader un peu. Valence via le Leclerc, que du vert aussi, j'arrive dans la grosse zone de la Motte à Portes lès Valence, pas de place dans la rue du client, en face Gondrant, je trouve juste après, parallèle au Rhône. Il est 19h, pas fatigante la reprise.
Après une petite marche hier soir, le tour du pâté d'entreprise de Gondrant à chez Scania, puis un recontrolage des écrous de roues ensuite dans le un peu plus frais, j'ai bien dormi pour me lever à 6h. Dej vite fait, et je file à 6h45 au proche client. Quai de suite. Ici aussi ça prépare du meuble en kit. J'étais aller dans le passé, années Sceta, chez Magne, je ne pense pas que c'est ici. Vide presque aussitôt, la suite ne tarde pas à venir également, un SMS me suggère d'aller à Montélimar prendre un complet pour le 08 en foulée. 08, en Catalogne, naturelmente. Ça y est, je gigotte des jambes !
Ce soir 19h55, ça doit passer large. Je file tout de suite à Montélimar, où on me fait signe de me mettre à quai à peine rentré dans la cour. Il n'est pas 9h que je repars déjà avec un complet d'emballages. C'est plutôt large, je garde un peu la natio histoire de trouver une douche en chemin. mais Donzère est encore fermé. Pas grave, je continue via la 86, ça paume peu de temps, et j'ai des habitudes à ne pas trop brusquer. N'allons pas trop vite!
A9 à Remoulins, et arrêt enfin à Marguerites pour une bonne douche plutôt correcte et même gratuite. Rentrée oblige, j'investi dans un Michelin Espagne Portugal. Je suis bête, j'ai pas pensé à vérifier si ça faisait aussi la Catalogne. Au pire j'ai encore une carte verte de la région dans un coffre. Sinon l'atlas ça relève un peu du pari sur l'avenir, mais le mien datait quand même de 93 ou 94! Ça connaissait pas les C ou trop les B.
A9 au taquet maintenant, on va quand même essayer de se pointer bien avant, sur un malentendu, comme y en a qui dise tout le temps.
Encore un truc qui fait drôle, ne pas mettre le cligno à Narbonne en direction de l'A61. Déjà que j'ai raturé ma lettre de voiture ce matin en cochant la case nationale puis inter, en relisant!
Cassage de graine à la Palme, très bien posé, avec vue sur les étangs dans le rétro. Je rentre en Espagne, enfin en Catalogne après une montée au pas du Perthus, interdiction de doubler oblige. Je plagie le pisciniste avec cette réflexion.
Je continue dans mon élan, sans sortir, et m'offre juste une pause de 15’ café à Montseny, je suis presque arrivé.
Sortie à Granollers sud, et c'est dans le poligono de Congost, qu'il faut remonter entièrement car rues en sens unique. Je repère quelques places, au cas où ce soit vraiment trop tôt.
16h10, c'est sûr, c'est un peu tôt, et ne peux pas rester à la boutique, je ne peux revenir qu'à 19h30, j'arrive à négocier 25. Retour à l'entrée du PI, et me gare presque a l'ombre, juste avant le panneau d'information. Une bonne 3h à boucler.
Je m'amuse à refaire un tour complet à pinces pour occuper, et prendre 2 3 photos, mais pas de gros poissons, hormis 2 Daf 2800 que j'ai loupé, mierda! Sans parler que ça pue bien par ici, il doit encore y avoir une usine de charcute dans le secteur, les mouches tiennent compagnie. J'y retourne à 19h30. Je rentre cette fois, mais pour me garer aussitôt face aux quais, pour attendre. C’est marrant, j'ai l'impression que rien n'a bougé depuis 16h, les mêmes camions à quai, et sur le parking. Pas bon.
19h55, rien, ça bouge pas en effet. A 25 je vais refaire signe au gardien, rien, il ne sait pas me dire. J’ y retourne peu de temps après, signaler que ma coupure doit commencer vers 21h30..En gros que je dois me coucher bientôt. C'est marrant c'est lui qui roupillait derrière sa vitre! Bon je suis à quai à 21h10, un grand pas d'effectué.
Mais ça ne vide qu'au compte goutte, ça cause beaucoup surtout, sur le quai où on ne peut accéder. J'ai le temps de manger, ça dure jusque tard dans la nuit. Ça sort continuellement au compte goutte, mais au moins ça ne bavarde plus,ce qui me permet de roupiller un peu, les panards sur la portière ouverte. Je sors de là je ne sais même pas l'heure qu'il est, à coup de 25 secondes.
Bien posé à 200m de cette usine, censée fabriquer du parfum, mais qui n'arrive pas a couvrir l'odeur nauséabonde d'à côté. Enfin, c'est éclairé comme en plein jour.
Eclairé comme en plein jour, mais la bâche a été déjà baptisée en cette rentrée, petit coup de cutter à l’arrière gauche. Purrée en poligono. Enfin à 200m d’une usine de parfum vous me direz. Bref.
Lever à 6h50, un des 2 bistrots entre lesquels je suis garé est déjà ouvert, un gran con leche et le Napolitano avalé, je me sauve à 7h10, il est grand temps, vu comme ça circule vers la capitale de Catalogne dans le poligono. Je vais déjà charger un bout de l'autre côté, à Castellbisbal. J'hésite à m'arrêter à la douche avant, c'est mieux que je fonce d'abord, tant que la circulation est encore coole. Je fais quand même le tour via Martorell pour retrouver l'A2. Comme ça ça fait passer un peu sous Montserrat et c'est cool. C'est un peu le Pancorbo de Catalunya a défaut de l'Ayers Rock méditerranéen.
Il ne manque qu'un petit bout pour rallier l'AP7, qui est déjà indiqué sur mon atlas 2018. Il faut presque une petite heure pour charger 10 IBC chez les rouges, enfin les ricains, c'est long mais rien ne va mal. Surtout qu'après je dois filer sur le 43 pour compléter. Le 43, pas le 43 je veux dire, mais la province de Tarragone. C'est à l'Arboç, des boîtes de plastique, du très light, pour le 07 et le 51. 51 que je redéposerai au suivant. Ça faisait combien d'années que je n’avais pas emprunter un bout de N340. Court, mais en lisant Valencia sur les panneaux, on en ferait un peu plus long. Retour donc sur BCN, au ZAL, au port quoi, juste à côté de la Zona Franca. C'est bien indiqué, faut juste prendre un ticket a l'entrée, genre de truc on se demande pourquoi faire, mais heureusement, grâce au tuyau d'un coach, je sais quoi en faire, il s'agit de l'emmener à la “grognasse” de l'accueil de où on vide et recharge, qui le valide et permet la sortie du parc ensuite. Le terme utilisé peut aider à identifier la personne coach de la situation…N’empêche il avait raison sur tous les détails, ça me scoatche une telle culture de la catalogne. Là à quai de suite, on me ressort le 51, et puis tout aussi, je profite juste de filer à la douche avant le rechargement, afin que je puisse y assister. Rien de spécial, hormis 2 gros pupitres de volets bien calés qui iront dans le 34. Chargé à 12h30, il reste de la place mais on file comme ça, histoire d'essayer de faire ce 34 cet aprem. Je retrouve donc l'AP7 qui est tout au vert, et trace direction la Francia. Mon client est injoignable, je m'arrête tout de même à la Selva vers 14h, c'est largement l'heure du bocadillo. Pas terrible sur autoroute, mais j'avais vraiment pas le temps de sortir. 15’ maxi. Idem à la Junquera, je trace, suis pas un touriste. Ca remonte du bled là, petit bouchon au péage du Boulou, mais rien de méchant. J'arrive enfin à joindre mon client juste avant la sortie Béziers. Il est 16h40. Je pense y arriver vers 17h. Zut il a un rdv à 17h aussi, c'est pas de bol. Pour lui c'était prévu demain. J'insiste pas de trop, mais lui demande si y a vraiment pas moyen. Bon, ses monteurs qui reviennent à cette heure là, ne voudront jamais vider d'après lui. Bon que je vienne, on verra bien. Yes! C'est à Thezan les Béziers. A 17h donc, atelier ouvert, je tombe sur un brave type, qui accepte de vider, sans trop insister. Faut voir si le Fenwick fonctionne me dit il. Quoi? Bon je me mets en place, ouvre un côté pour ces pupitres minces et hauts, de 3 m de long. Et en effet, le brave type est en train de remonter une batterie neuve. Là je ne peux jeter la pierre ! Et en plus ça me validera 30’ comme ça. Il attaque, et pas de bol, le pupitre a peine décollé du plancher, se déséquilibre et vient percuter le mat du fen...merde. c'est bien mouché sur le volet ou porte de gge, mais là ça vient pas du transport, pas de danger, même si il marque une réserve, pas trop compliqué à contester aussitôt. Je me sauve vers avant 18h, une bonne chose de faite, la suite c'est à la Voulte a 8h40 demain. Plus qu'à tracer l'A9 l'A7, toutes 2 au vert. Il ne manquera pas grand chose pour rejoindre le client ce soir, genre 15’. Tant pis, je sors à Montélimar nord, et fini à Ma Campagne, comme ça douche résolu demain matin. Et puis avec 750 bornes, ça me va très bien !
Décollage après la douche et le 1er pain beurre de la semaine à 8h. A 25 je suis chez le logisticien ardéchois. Y a un problème dans la phrase, logisticien, ardéchois. Si si, ça existe même en Ardèche ce métier. Mais ça va, je vide au mon Arboç, dans un bâtiment dans son jus. Et puis ça commence à 8h40, un horaire pas commun. Je file ensuite à Romans pour les 10 IBC du devant, chez un labo, je bouge 2 3 palettes de tissu, pour les sortir, et sort le tout dans la foulée, ça traine pas. Ce tissus va dans le 42, mais je n'irai pas, à la place je vais ramasser un lot à PLV (Portes lès V). Ça charge avant midi, quelques palettes de matos pour le 08. C'était un truc bien pour moi, du matos pour boulangerie. Mais j'ai consigne de remonter au dépôt, quai no1 dans une ville qui finit en “ieu” dans le 38, comme beaucoup de ville du 38, tout comme avant je trainais souvent dans une ville qui finissait en « heim » comme beaucoup de villes du 68. Bref à midi et des poussières, je suis à quai chez mon désormais nouveau donneur d’ordre.
Bien reçu, des présentations, j’ai un peu de lecture, et quoi tamponner aussi. On me montre la boquette qui m’est réservée. Sympa. On se met de suite au boulot pour décharger les quelques palettes avec Valentin, un jeune qui va retourner à l’école pour une dernière année, patience !
Et là encore une poignée de main qui me fait plaisir, je fais connaissance avec Régis, dont mon coatch ne tarit jamais d’éloges, le fayot ! Bref je suis content. On papote déjà pas mal, d’ici, du boulot.
Il est bientôt 14h, rien ne va mal, mais je vais déjà aller charger un complet à Beaurepaire en régio, avant de repasser pour un contrôle des équipements et d’autres trucs. C’est à la coopérative, des palettes de graine pour oiseaux. Faut le temps pour charger, par les côtés. Le cariste va doucement dans les trous. Pour demain St Priest 6h, rien ne va mal.
Repassage à Jarcieu, pour le contrôle et points des équipements, sangles, valise ADR…
Puis Régis m’explique le lavage, que je m’emploie à squatter aussitôt, vu qu’il n’y a pas foule. Juste un collègue Lorfeuvre devant, bien sympa, qui avait déjà vu une photo de mon camion sur le net, que j’étais en train de laver justement, mais à la brosse manuelle ! Un beau jouet cette piste de lavage, qui inviterait facilement à y passer 2h30 et faire preuve de zèle. Une bonne trentaine de minutes me suffisent, et me satisfont. Et j’ai quand même rdv demain à 6h. Je pars vers 17h30, un peu rouge sur Vienne, mais bof pas trop envie de passer à travers avec ce chargement. En effet y a du grumeau à la sortie de Vienne vers le nord. Une bagnole déboule de la droite devant moi pile quand ça freine en même temps devant. Idiot ! Je pile bien, pas de bruit, tout paraît normal. Je m’arrête quand même à Communay, bingo, tout le chargement est penché come il faut en avant. SMS et photo au chef. Verdict aussi sec, ils vont te refuser, retournes quai 1, on va essayer de refaire.
Demi tour à Communay, il est 18h30 passé, ça bouchonne bien quoi. A quai à 19h30, Régis est resté, et Philippe aussi est à la manœuvre. Les 1eres pal ne tiennent même pas en les reculant, on les redresse une par une un peu à la main grâce à une sangle, elles reviennent, puis les retape contre un panneau debout contre des fûts gerbés. Ouf ça revient propre assez facilement. 20h30, c’est finit, Patrick conclut par un « ni vu ni connu ! », alors que Régis en fermant le dépôt vérifie bien que les chats ont eu à manger. Moi je vais couper à quai du coup, pour être à 6h à St Priest, plus trop le choix. Voilà, c’était la 1ére connerie, il en fallait bien une, mais je ne l’espérais pas si tôt.
Debout à 3h, je n’enchaine pas avec la bourde suivante qui aurait été de louper de rdv, c’est mieux. J’ai le temps de passer à la douche, boire un café avec des biscuits au blé, et oui, je n’ai plus de pain. Puis je tapote un peu de cdb. Décollage à 4h40, ça roule, mais dans les 2 sens du terme, y a du peuple, fin des transhumances estivales oblige. A 5h45, je pointe au poste de garde de la plateforme de jardinerie que je connaissais de mes 2 dernières années en Gefco. En place à 6h, ça vide par les 2 côtés à l’intérieur. Tralala, ils n’y voient que du feu. A 6h35 c’est remballé. Je ressors, me pose sur la pauvre et seule place dans la rue. Pas pour longtemps, le sms de la suite arrive 5’ après. Cool.
Roule sur Voreppe. Parfait, roule est le bon mot à cette heure ci. Une bonne heure plus tard, je trouve une Access pour du gazole à Voreppe justement. Parfait. Il était temps, je n’en ai pas mis depuis lundi quand même. C’est bien quand on se remet à consommer moins de 30l au 100.
J’en profite pour prendre un café, un pain au chocolat et la baguette d’un coup, bref je fais de mon mieux pour être efficace. Je suis quasi arrivé chez le gros transporteur local pour y charger 2 lots d’ADR, la toute 1ere fois pour moi. Cette boîte m’a l’air sympa, de la marchandise dans tous les sens, du matos de remontée mécanique entre autre. Bienvenu en Rhône Alpes. C’est bête, à quelques mois près, je voyais peut être Mr Jimmiz. Je me charge, des IBC, des palettes de fûts, mais avec la consigne que je sangle également. C’est comme ça, chez les Allemand il a toujours fallut sangler.
C’est fini un peu avant 10h avec une dizaine de mètres tout comme de sangles. SMS au chef pour signaler le restant. Réponse, retour Jarcieu quai 3. Changement en cours de route, mais c’est juste au niveau du quai, ce sera le 1. Ouf, c’est mon quai celui là.
Il est libre, c’est parfait, même si il y a déjà plus de monde qu’hier, et de marchandise sur le quai aussi. Je garde ce que, mais on va tout ressortir quand même, pour refaire un peu et récupérer quelques mètres qui feront de la place au quai, bon pas le temps qu’on sorte tout.. Et Régis qui est bien inquiet de la charge à l’essieu propose de modifier l’ordre de chargement. Il a bien raison, j’avais 13t à l’essieu moteur sur l’indicateur de l’odb. Une heure plus tard, on en voit le bout, les bras ne manquent pas, Valentin, Anthony et Philippe(G) qui sait quoi gerber ou pas. Alors que je balance mes dernières sangles, un bruit de D13.500 se pose au quai à côté. Ah c’est le coatch, à qui je sers enfin la louche. Quand il voit mon chargement, il a cette réflexion : il peut neiger. C’est sanglé, fermé, à 12h50, je me sauve, des fois que ça passerait avec l’amplitude. Coup d’œil à l’odb, 10t500 à l’essieu moteur. Trop fort Régis. Y encore du grumeau de Chanas à Vienne, puis plus loin, mais ça peut aller, il était largement temps quoi. Avec mes plaques oranges, je fais une croix sur les réseaux secondaires et pousse jusque l’aire du Poulet. Il est temps, 15h30, j’ai faim. 30’ pas plus. A part qu’au moment de repartir, rien, en tournant la clé, rien ne se passe. Pas de message, du jus aux batteries. Je coupe le circuit, remet, essaie, rien. J’appelle Jean Marc à St Nabord. Tout de suite il pense au petit fil d’un relais du démarreur accessible du dessous qui parfois se coupe. Je fous le bleu et vais voir là-dessous. C’est l’horreur de ramper sur du pue la pisse en plein cagnard. Ramper est le bon mot, puisque je m’y reprends à plusieurs fois. Ça passe pas avec tout le pain que je mange et ces foutues roues de 60 ! Idée, je vire le carénage qui s’enlève assez facilement, heureusement, et ça passe. Verdict, y a bien un fil encore branché mais plein de vert de gris. Je le chatouille, essai : ça démarre, ouf !
Je me sauve et rappelle aussitôt JM de Volvo St Nabord pour lui demander qu’ils fassent le nécessaire avec ce fil demain matin. Pas de souci, je peux poser ce soir. C’est ma chérie qui va être contente, faudra qu’elle vienne me chercher. Encore un « voyage bebert » va-t-elle dire. J’ai paumé du temps, mais en posant au gge, il ne me manquera pas de temps d’amplitude par rapport à la maison.
Je sors à Besançon et fini par la 57. J’ai tendance à avoir du mal à me faire que j’ai les plaques oranges, je me surprends souvent à plus de 80.. déjà tout à l’heure c’était pas évident de se retenir de doubler les bridés à 82 sur l’autoroute, bref va falloir bosser sur le sujet.
Je valide tout juste à 19h40 au gge, ma chérie arrive, avec notre petite. Aller, je suis cool, j’accepte pour une fois sans faire la grimace d’aller au chinois, c’est dire ! C’est peut-être parce que j’ai passé une bonne semaine.
Plus qu'à publier, et ça c'est possible grâce aux petites mains de FDR qui ont oeuvré toute cette semaine suite aux pépins du système du week end dernier. Alors Merci Bibi07!!
A lundi 3h !