Carnet de bord de Septembre 2018 | Partager sur Facebook |
2h50, validage de ce début de semaine.
Je ne suis pas perdu ce matin, puisque il me faut emprunter la N4. Mais je n'abuse pas, je la rends au bout d'1h30, à Vitry. Vu le décollage assez matinal, la moyenne n'est guère différente que sans l'orange devant et derrière. Mais au fil des heures qui passent, on évite le clignotant de gauche. A la Veuve, Autobahn et puis c'est tout. J’arrive sans trop de difficulté à l'aire des Pèlerins juste avant Laon. Un bon gros roupillon de 40’, le café de la thermos avec 2 3 tartines beurre confiote mirabelles et c'est reparti 55’ plus tard. Jusque là il peut paraître évident que je monte sur Calais, mais ce sera avec un crochet en route via Amiens pour une 1ere livraison de cette semaine.
J'y suis un poil avant 10h, ça ne traîne guère pour me sortir 14 fûts, mais je profite de l'endroit pour passer le câble et du coup valider 45’. Plus qu'à tracer jusque Calais d'une traite, c'est mieux. De toute façon, la majorité des petites aires de l'A16 sont condamnées. J'ai un petit coup de fil de Pierre, qui reprend ce matin, et vient aux nouvelles, c'est sympa. Et surtout il me dit m'avoir croisé hier dimanche à bord de mon F12 sur la 57 vers Pouxeux, alors qu'il remontait son fiston à Nancy. J'ai pas vu ses appels de phares, j'ai honte. En même temps, j'étais en train de regarder les diverses nationalités de collègues qui tanquaient au Super U de Pouxeux. Par contre c'est ma chérie, lectrice de cdb, qui regardait la route, qui va être contente, elle m’avait dit avoir une voiture faire des appels.
La vue sur Boulogne et la côte d'Opale est magnifique, tout comme la météo. J'arrive sur Calais et au terminal de ferry pour 13h, un peu de queue pour le contrôle pesée et CO2, mais je suis vite dans la ligne. J'étais sûr de moi avec mes plaques de danger que Régis m'a données vendredi, mais à l'enregistrement, ils ont trouvé qu'il manquait la classe 9. Bon ça fera 4 étiquettes. C'est le Spirit of France de15h30, j'ai largement le temps de casser une graine avant, après avoir installé les 3 plaques et le 4eme autocollant. C'est pas de regret, car c’est pas sur le ferry que je trouverais du pâté lorrain.
Il y a bien plus de push avec des coffres de toit que de camions j'ai l'impression. On monte assez tôt, vers14h30, et ADR oblige, dans les 1er. On resterait bien en cabine, la vue est imprenable, mais c'est interdit. Il y en a bien qui doivent le faire de temps en temps..
Le temps toujours magnifique offre la vue des falaises du Kent en face avant d'être parti, c'est beau. Bref, je suis content. Le pont est blindé de vacanciers, chez les truckers c'est plus calme.
Ça n'a pas changé, l'approche des falaises est toujours aussi impressionnante.
Ça débarque à 17h, 2eme à sortir, et posage aussitôt au truck stop Motos à la douane de Dover. Go to the shower.
Après règlement du parking et un café au distri, démarrage à 4h35 française, il doit y avoir un ferry qui vient de décharger, il y a une rafale de coffres de toit qui arrive au rond point. Bref la M20 est déjà animée de bonne heure. Et il y a de longues zones de travaux aussi. M'enfin on est vite sur la M25 sud et ça roule plutôt bien. C'est 2h pile après le départ que je chope la M40, il n'est pas 6h anglaise que ça roule déjà un peu. Je trace jusqu’au client à Warwick, bien trop tôt, puisque rdv à 9h15, là il n'est que 7h10 (GB). Je petit déjeune comme il faut, et écoute la radio française que l'on reçoit encore en GO. Europe 1, y a Star Academy. Ah non c’est Nikos qui présente la matinale…C'est dur de ne plus faire de la France. Un type arrive vers 8h et me dit de faire demi tour pour reculer au fond et attendre mon heure. Pas trop de soucis pour la manœuvre, les bagnoles s'arrêtent assez spontanément, c'est bien, ça.
En fait au fond, déjà un camion espagnol est là. Ils ne l'ont pas vidé hier aprem. C'est un gars d'origine roumaine mais qui habite en Espagne depuis 20 ans. Le temps qu'on papote, il est vite 9h et des autres types arrivent et ça vide assez vite par un côté avec un chariot articulé, c'est rigolo, et le transpal. Musique à fond dans le dépôt, c'est sympa. J'en profite pour recoller 4 ibc au tablier, car il pleut un peu, et me sauve à 9h30 GB, good, comme dirait Régis. Plus qu'à tailler pour vider le plus gros, le Voreppe. C'est avant 14h à Elland, entre Leeds et Manchester. Je passe Coventry et à 200m de Ryton, l'endroit que j'eu connu le plus d'Angleterre, alors que je n'avais pas encore 2 fois 20 ans passés. Inutile d'aller de recueillir, ça fait bien 10 ans que c'est rasé, qu'une plateforme logistique a pris place, faut tourner la page. Continue vers en haut. Leicester, en m'asseyant sur le bon plan du coach, le truck stop de Stobart à Rugby. Le break fast m'était conseillé, tout comme de m’ asseoir(après) justement sur le trône. J'aurai bien d'autres occasions.
M1, ça roule, c'est cool. Ici pas d'interdiction de dépasser, ça laisse couler, bref, y a moyen de faire de la bonne moyenne, et ça c'est bon. On fout le cligno, on peut déboiter direct. Même en miles, ça tourne assez vite.
Et les paysages changent, déjà à Sheffield, le cadre post industriel est impressionnant. C'est géant. Je trace, continue jusqu'au bout, et sort pour rejoindre Elland assez vite. Pareil, cité très industrielle, mais très colorée. C'est super chouette et dépaysant. Je pointe au client à 13h20 gb, sûr de moi. Ben non, le type vient me dire que j'ai rdv que demain. Je fais l'ignorant, et finalement il me fait rentrer et ouvrir les 2 côtés contre peut être un peu d'attente. Le temps que je remballe les sangles et tout, il attaque déjà, c'est tout bon. SMS à Julie, pour confirmer le déchargement en cours, et aussitôt le 1er enlèvement arrive, c'est Bradford, 10 miles d'ici, cool. Je fini de manger ce que j'avais attaqué avant de vider et revient un peu sur Leeds, le paysage côté nord est sublime, de grandes vallées avec des villes et usines, et prairies dans le fond. J'arrive chez le transporteur d'origine française, dont le nom se termine par un D et non un T, avant 15h F. Ça va assez bien, juste 5m à prendre bien aux portes, pour 3 t et quelques, ça va il ne pleut pas. Je repars avec du 42 et du 26, avec la suite impossible à charger aujourd'hui vu que c'est avant 16h, et plus vers B'ham.
J'hésite pour la redescente, east or west ? C'est rouge vers Leeds, aller hop va via Manchester. Le paysage est encore sublime, la pleine nature, les moutons à perte de vue. Faut profiter, ça s'arrête vite une fois vers Manchester, on retrouve le paysage agglomération. Pour selon, ça roule plutôt pour pas trop mal, à peine quelques grumeaux. Bref, assez vite sur la M6.
Maintenant c'est pour garer qu'il faut s'inquiéter, j'aimerais bien valider 11 ce soir. Je zappe le truck stop Lymm, qui de toute façon était un peu tôt. Je pousse une demi heure et échoue au service de Sandbach, avant Stoke, il est 17h20. Pas le top, sachant que pour le prix exorbitant du parking, la bâche ou le réservoir ne s'en sorte pas forcément indemne. .quoi qu'il en soit je file à la douche.
Bien dormi, on amorti les 28£ de parking avec plus de 15h de coupure, mais sans coupure dans la bâche. Good, il en faut peu pour être happy. Décollage à 8h40 f, y a pas le feu pour charger à 9h30 gb à 45 miles d'ici à Cannock. Ça roule bien sûr la M6, malgré la bande de gauche en travaux tout du long quasi. J'arrive au client à 8h50 gb, en place de suite, chargement par les côtes. De l'ADR, des IBC et de la palette. D'abord les palettes au tablier pour ne pas oublier le poids à l'essieu tracteur. On est assez loin de Jarcieu pour que Régis me refasse le chargement. Quelques sangles là dessus et je repars à 10h20gb avec 2 clts 26 et un trou pour une bonne palette que je ne manque pas de signaler à Juju. Y a rien pour le moment, roule.
Je me suis amusé à remplir les CMR, avec la ribambelle de no UN qu'il y avait, j'ai eu peur d'avoir fait une connerie, mais ça va il y a bien des DGN pour la traversée. J'ai été briefé par mon ange barbu au sujet des étiquettes de danger. Il va être content, j'en ai récupéré une ribambelle aussi. Un vosgien coaché par un ardéchois, la radinerie est à son comble.
Pour repartir, c'est un peu mal casé, y a la M6 payante juste à côté, mais comment on va dessus?. Je trouve la A4150 qui descend à l'est de B'ham pour reprendre la M6 au sud, et c'est vert. C'est pas rouge, ça coupe un peu, et c'est bien joli. Si j'aime déjà bien le réseau secondaire en France, à l'étranger je suis carrément fan, un bon moyen pour découvrir un pays.
Une bonne demi heure après, je suis direction la M1 pour rentrer par l'autre côté, y a 10 miles de moins que par la 40, et ça changera.
Arrêt au dernier service avant le M25, au nord de Luton pour casser la graine, 35’, et c'est parti pour contour de la city par l'est. Ça roule nickel, Dartford compris, une merveille.
Une fois la M20, un SMS tombe, finalement une ramasse sur le 59 demain. Mais comme la maison de Jarcieu a horreur du vide, ce sera 3 pal. On dépotera quoi. Et j'ai des panneaux je repense. Donc je valide.
Avec mon adr je pourrais passer le tunnel mais du coup comme on s'arrête en 59 je file sur Dover. Et puis y avait une bonne petite file.
A Dover, y a la file aussi à la p&o, alors j'enquille sans trop réfléchir chez DFDS. Au même moment, SMS qui annule la ramasse 59.. C'est Anthony qui s'y colle. Ça change pas beaucoup, un bressan au lieu d'un bressaud quoi. Bon l'enregistrement des DGN est moins simple qu'à la montée, faut se garer et aller au bureau de la cie. Ça prend plus d'1h15 vu l'épicerie de Cannock. Et je me retrouve avec un ferry à 18h gb pour Dunkerque a défaut d'un Calais qu'à 19h55. Régis valide. Le pauvre, je lui envoies des SMS vraiment pour rien à chaque mouche qui pète.
Finalement avec le temps passé, c'est a peine si j'ai le temps de poser mes plaques danger, les 4 encore, qu'on monte assez vite dans le rafiot. Enfin assez propre le rafiot. Je suis tout devant, ici ils font confiance aux batteries de chez Volvo au moins. Comme ça preum's à la douche. J'ai bien fait, y a du peuple qui attend, malgré qu'il y a bien 10 douches. C'est la queue au self ensuite. C'est si bon que ça? Ah oui c'est gratuit. Je ne prends pas de risque en me restaurant avec un fish and chips. La mayonnaise est tellement blanche qu'on dirait du dentifrice.
La salle de repos n'est pas mal, mieux que sur le spirit of France, avec vue vers l'avant. Au top pour tapoter la story du jour. On débarque à 21h f passé. Direction non pas l'A26 mais l'A25 vers Lille qu'il faut traverser ce soir, ce sera fait.
Après avoir hésité et réfléchit toute la journée sur le trajet vers St Etienne, Paris ou Lyon? Plus court par Paris, encore que si on fait le tour par la 104.. Bon bref, pas envie de passer par là, j'opte pour le pilotage automatique et tourne vers A26 après le péage et fini à 23h35 à l'aire d'Urvillers, où une dernière place m’attend. Sinon ça va, je ne suis pas trop Epuisay.
8h40, ça décolle après un passage chez Paul, a la station, pour un semblant de parfum tricolore grâce à un pain beurre cher et pas terrible et une baguette au sel de Guérande sous le bras. Bref, un truc d'autoroute toujours à la hauteur au niveau déception.
A peine parti, alors que je me demande si je fonce ou pas pour aller vider le 1er,St Etienne, y a un SMS de Julie qui ne m'a pas oublié et me demande mon pronostic pour une heure d'arrivée là bas. 18h30, ce devrait être jouable.
Bingo, 10’ après c'est bon, on m'attendra, et je n'aurai pas qu'à prévenir 15’ avant mon arrivée grâce à un 06 obtenu, car il faudrait qu'ils bloquent le stationnement de la rue pour faciliter la manœuvre de marché arrière. D'accord..
La descend un peu depuis vendredi, je sors à Reims pour un peu de gazole et ADblue au Leclerc. SMS de Antho qui est derrière sa doute, qui descends sur le 38 avec Mon lot. Mais je peux pas l'attendre. C'est bête, en plus de prendre mon lot, j'aurais pu lui demander aussi de s'arrêter en boulangerie à ma place.
L'A26, A5 c'est vrai que ça file, c'est aussi bien que de faire la N4 et 67 avec les plaques orange. En 4h28 je pose à l'aire de Tille, Dijon quoi. 35’ pour casser une graine en cabine, café inclus. Finalement c'est tôt quand j'arrive sur Lyon, vers 16h, ça passe sans encombre via la 346. Méga grumeau a Givors, normal. Arrêt à l’ aire du Gier pour appeler la cliente stéphanoise pour prévenir de mon avance de quasi une heure sur le pronostic. Même si Juju (42) m'a rassuré sur l'accès au quartier, la dame m'indique dans quel sens arriver dans la rue. Mais avant ça bouchonne bien sur la 88 jusqu'au tunnel du rond point. La sortie est juste après. Ça passe bien, jusque là rien de la cliente. Y a bien des barrières, heureusement, qui laisse de la place pour manœuvrer, mais y rien de trop. On vide les 5 Pal de Bradford en 20’, et je stresse presque plus pour ressortir de là, j'ai été tenté d’emprunter un couloir de bus qui coupait bien sur un boulevard. A Jarcieu, on ne m'oublie pas, quant au métrage à nouveau libéré. Alors pas go le 26 ce soir, mais je suis invité à squatter le 4 ou 5, de quai, à la place. Pas de souci. Si je n'ai pas pu me rendre au truck stop de Rugby mardi, je me rattrape avec celui de Jarcieu, et file direct sous les rouleaux, à 20h25, y a pas foule, ce sera fait. A quai à 20h50, je valide ce jeudi, et vais me passer à mon tour sous la douche. Très bon, ce truck stop.
7h, y a du monde de parti, et déjà la lumière au dépôt. Juste Stéphane est là, me donne la cmr et me montre les palettes à prendre. Ça doit rentrer. Il s'en va acheter le journal, je me retrouve tout seul avec les chats. Bon, est ce que je peux conduire le fen pour gerber une palette ? Je vais pas commencer à toucher à tout au bout de 8 jours. Ah, un collègue qui a mis son MP4 sous les rouleaux, veut bien me gerber ça. Je pars tout à 7h55, juste le temps dire salut à Régis. Me voici avec 4 26 à livrer. Grd Bœuf, A7 Valence tout au vert, je suis vite au 1er à Montéleger, juste à côté de chez Lubac m'a dit le boss. Ça traine pas, le suivant c'est les bacs vides de Bradford, de l'autre côté de la rocade de Valence. Le client est juste après la Citea. Je revisite le portrait de Phil26. Et mon 3 ème client sera a côté de chez Comte ? Bon pareil ça traine pas pour vider les emballages, et j'en ai profité pour tout dessangler l'ADR de Cannock. Une partie va a GondranDDDDD à PLV. Ça traine pas non plus. Cool. Le dernier, faut rouler un peu, c'est Sauzet, à la hauteur de Montélimar quoi. Julie m'a annoncé fin de matinée. J'appelle quand même le client, j'aurai le temps, il est en route, vers Avignon, là pas avant 12h30.Ah oui.
Bon tranquille pour prendre un moment le chemin de Dieulefit, se rappeler les vacances. J'arrive au client vers 11h20. J'ouvre tout, remballe les sangles, équerres. Puis cassage de graine, et carreaux pour s'occuper, y a toujours des traces après les rouleaux. Bref, il est vite 1h plus tard quand le client arrive. En camion en fait, il a tracé. C'est vide rapidement. Échange rapide de SMS et c'est la remontée à Jarcieu qui est au programme. Mais une petite ramasse s'invite 2 minutes après. A Chanas, tranquille quoi. L'A7 devient à nouveau à peu près praticable, tout ça avec le soleil, c'est cool. A 14h à Chanas, chez une boîte qui découpe du tube. Ça prend le temps pour charger 2 lots mais on y arrive. C'est du 08 et du 38. Je ne sangle pas, je ramène tout ça quai number one.
Le quai s'est bien meublé depuis ce matin. On sort les palettes de tubes, on met tout ça à la porte qui donne dehors, bref on bloque tout. Je fais connaissance de Fabien Péli, qui va filer un coup de main à mon rechargement. C’est gentil de sa part, déjà qu’il a dû avoir des nuits courtes ces dernières semaines. Régis m'a concocté un bon métrage de 4 lots de GB, tout est prêt, gerbés, y a plus qu'à. Naturellement, la répartition des poids a été pensée. Good, Régis. Le coach arrive, je peux juste lui laisser le quai 1 tout chaud, on discutera une autre fois. Passage au bureau pour récupérer les papiers et cmr, le tout vérifié par Jean Noël, comme les horaires ou adresses de livraison, impec. Je fais aussi connaissance de Julie, qui me file aussitôt le bonjour de Pascal Gefco Neuf Deux. Je ne suis vraiment pas perdu ici !
Je ne m'attarde pas, je tourne les plaques à l'orange, et je sanglerai tout ça une fois rentré,des fois que j'y arriverais ce soir, mais pas sur, il est déjà 16h25. Peu de temps après mon départ, je croise Antho. Coup de bigo qui commence par “ alors on attend pas Patrick ?”. Et non, je rentre à La Bresse, et non pas en Bresse moi!
Y a déjà du grumeau à Vienne et Chasse, c'est mal barré. Idem vers Corbas tout ça. Bref c'est mort, le ¼ d'heure qu'il n'y avait même pas de rab est grillé. L'amplitude et durée morflerait. Sans compter qu'il faut que je passe au gazole. Je sors à Ambérieu pour aller à la Access de Pont d'Ain. Puis remontada par l'A39, calé à 83, ça sert plus à rien de doubler tout le monde. Sortie à Dole, route des Vosgiens, tranquille. Arrêt à Bucey les Gy, à 2 pas d'une boulangerie, la 1 ère de la semaine, je serai bien.
6h55, après le passage à la boulange, l’unique fois de la semaine, je suis un homme changé, je décolle pour le dernier tronçon de la route des vosgiens. C’est beau la brume avec le soleil qui va se lever en même temps.
Je pose à mon parking à vers 8h30. C’est week end ! ah non faut sangler, et pis demain y a F12. Bref on va vite être à 45+ !
Autant boucler 45h comme il faut, décollage à 5h45, tranquille quoi.
Ça fait juste passer Nancy avant le boxon et c'est parti pour l'heure et demi de N4, le jour levé.
Prise d'autoroute à Reims, et arrêt peu de temps après à l’aire du Loivre, pour une pause décomposée en 3 temps. 15’ de sieste, 20’ de café thermos et 15’ de plombage de la semi. Et c'est reparti pour une dernière ligne droite sur Calais. Pas fatiguant ce lundi.
J'arrive vers 13h45 au port, l'enregistrement ne traîne guère. Contrairement au camarade PDG Péli69, qui a loupe de peu le ferry d'avant a cause d'une case mal renseignée sur la DGN. Du coup on se voit garés presque l'un en face de l'autre pour monter dans le Spirit of France de 15h20. On est juste pas garés au même étage, mais on arrive à se retrouver chez les truckers devant un plat et plusieurs pepsimax. La traversée est bien sympa, genre on est même presque obligés de courrir dans les escaliers entre les papy mamy pour rejoindre les cales à l'arrivée. Pour lui le taquet sera Ashford,je pourrais encore rouler plus de 2 h mais je décide de le suivre à ce méga truck stop, où c'est facile de garer à 17h45 (f). Faut juste ne pas se gourrer à l'entrée, c'est un coup à se retrouver à ambassade de Hongrie.
On vire les plaques étiquettes, les cadenas ou câbles tir, 2 3 photos. 2 Fosters en guise de repas, et au lit!
Levé tôt pour passer par la case douche et breakfast avant le démarrage à 4h45 f. Toujours ces interminables travaux sur la M20, qui est indiquée être fermée le week-end. Go via la M25 west, tout à fond, ça faut vite de l'autre côté sur la M40. Après London, c'est Birmingham qui va prendre le relais. C'est limite, mais ça passe assez bien, et je choisi de raquer 11£ pour emprunter le M6 toll, très peu emprunté. Du coup je vise le 1er, Stafford, en bord de M6, sans faire la pause. J'y suis en 4h21, apres 360kms. Bon y a 2 usines flambant neuves du même client dans le business Park, naturellement je m'adresse à la mauvaise en 1er, du coup 4h27 je suis à la bonne place, et pour vider sans bouger. Il tombe juste des cordes, pas l'idéal pour faire sortir le cariste, un papy bien sympa qui accepte tout de même, alors qu'il y a un quai. C'est gerbé, y a pas le choix. J’arrive à boucler les 45’ en bougeant à peine. Impec. Go au 2 ème, tout près d'ici, avec le même genre de marchandises. Un peu plus long et moins sympa. Du moins il râle à cause que ces palettes sont un peu coincées à sortir devant les fûts, c'est pas faux.
Faut continuer dans la lancée,plus au nord, sur Liverpool, enfin, en face. Heureusement, vu sur maps à temps que 1h30 de retard est à prévoir sur la M66 vers Stoke, du coup je tourne à gauche via la A51, direction Chester par Nantwich. Pas Jojo, pas très large par moment, et moyenne très basse quand je suis un attelage tracteur plus remorque de paille chargée à mitraille. Impossible à doubler, du moins j'ose pas, c'est perturbant la conduite à gauche dans ce cas. Tant pis j'attends prudemment qu'il change enfin de route, et je retrouve plus loin enfin de la largeur, et arrive péniblement à Bromborough, face à Liverpool chez un gros industriel qui doit faire dans la lessive, 2h depuis Stone. Pas de souci particulier, rentre assez facilement, et vide assez vite 5 IBC. Je repars au nord de Liverpool cette fois, mais en évitant cette ville hélas, à cause d'un tunnel avec l'adr. Alors crochet via Runcorn, où là ce sera un pont qui résoudra le problème de franchissement. Pont pas vieux, payant, mais bel ouvrage. Comme souvent en Angleterre, ces ouvrage peuvent être payés en ligne par avance ou jusque minuit le lendemain, grâce au reconnaissance de plaques. J'arrive au dernier client, à Kirkby, une grosse zone industrielle au nord de Liverpool. Un peu long à vider, avec la totale des epi, mais tout de même bien sympa. Vide à 16h40 f, je ne m'étais pas trop préoccupé de la place ou non dans la zi. Ça tombe bien puisque il y a de la place pour le boulot. Il me reste 2 petites heures, je peux tenter. Retour sur mes pas, le pont de Runcorn et ses 8£, la M56 Manchester Chester et c'est dans une méga zi encore, à Shotton, tout juste à l'entrée du nord pays de Galles. Une petite heure de trajet, et je m'enregistre chez un acieriste Indien. C'est bon on va me charger, impec ça, même si j'avais repéré quelques places potables pas loin. Je ne charge pas de feraille mais des IBC de peinture vides. C'est à part, ouverture des 2 côtés, mais pareil avec le sourire. Et on peut encore sourire, car tout se gerbe, et qu'il reste du coup quelques mètres. Le temps que je sangle tout ça, il est 19h f bien sonné, mais là où mon sort se décide, ça bosse encore, et j'ai déjà la direction à suivre pour un complément demain matin. Cool. J'ai juste le temps de reprendre la M62, repasser en Angleterre, et aller me poser à un truck stop, le Formula Services, à Ellesmere Port, pas loin du 3eme client de ce jour. Un endroit qui paraît très bien, propre, surveillé pour de vrai, bref, un bon plan. Je valide la fin de journée à 19h45, ouf. Julie m'a envoyé il y a peu,l'adresse de demain matin, à 89 miles d'ici. A moi la bonne douche avant tout ça.
Moi que ne jurait que sur les autohofs allemands en matière d'infrastructures de qualité, ici je revois ma copie, en GB ça peut exister. Et encore je n'ai pas visité la maison Stobart. En tous cas, nickel, de superbes douches, une vraie salle de repos, un resto abordable, un réfectoire avec gazs et micro ondes, bref un endroit adapté pour tout le monde. Je quitte cet endroit à 5h45 f, direction the east par la M56 puis 62. C'est tôt, mais y a déjà du peuple. Bref, j'arrive bien trop tôt à Castleford, bien après Leeds à 7h40 f, le client est ouvert mais ne bosse pas encore. Encore parti bien trop tôt. J'ai un peu de mal avec le décalage horaire et le stress de la circulation. Pas grave, je petit déjeune comme il faut, et classe un peu de photos pour attendre 8h, enfin 9h f. Quand ils arrivent, SMS de Jarcieu pour signaler que les IBC du d'hier ne se videront qu'à quai, dans le 71, donc si y à moyen de rebouger tout ça.. No problem me répond l'expéditeur ici, un genre de logisticien. Ils n'attaquent en fait qu'à 8h30, mais je peux me poser à quai et ils me fileront un tir Pal.
Je ne sais pas ce qui m'arrive, je galère comme tout à me mettre à quai, m'arrête tous les 25 secondes...bref, la comédie dure 5’! Dessanglage du tout, super.
Je sors tout, ici ils sont bien cools, et patients, je squatte bien le quai avec mes 30 piles qui puent la peinture, et on met leurs palettes devant. Juju aurait voulu un trou de 3m, mais il manquera un poil. Les IBC font 103cm en réalité. Bref pas grave. Tout est classé à 11h f, tient j'ai bouclé 3h, c'est cool ça. Mais c'est pas fini, je me voyais descendre par la bucolique A1, mais Julie me dit d'attendre 10’ pour mes 2,80m du milieu. Verdict, on retourne sur Manchester ! Au bout de 10 jours je connais déjà la M62 par cœur. Bon c'est pour une bonne cause, je vais chez moi, chez Gefco quoi. Ben oui, ce sera toujours ma maison, on efface pas 19 ans de vie pro comme ça.
Ça roule au taquet, il fait beau, les paysages sont encore plus superbes vers Elland. En 1h20 je suis aux bons Groupage express de Franche Comté à Golbourne. Un dépôt au bout de ce joli bled. Le type a l'air surpris de voir un camion au célèbre bleu de l'ex filiale mais avec pour compte le célèbre transporteur du 38! Ça ne traîne pas, on pose 9 bancs publics pour une commune du 01, c'est bien emballé, on peut sangler un peu, car ils sont empilés.
Je repars une bonne demi heure plus tard, direction the south pour de bon, par la M6. Ça roule, B'ham aussi, même en évitant le péage. Je bifurque vers Coventry, pour redescendre via M1 et la M25 east, comme la semaine dernière quoi. Arrêt quand même au 1er service de la M1 pour casser la graine, même si c'est déjà bientôt l'heure francaise du goûter. 2 ème tour d'Angleterre, mais 1er achat de pain sur ce sol. Enfin du pain, du pain de mie quoi. Si Pierre voyait ça. C'est les joies de l'inter, en plus de devoir écouter Europe 1 ou RTL. Ca va, on ne reçoit pas RMC ici, l'honneur est sauf.
La M25 se passe normalement, c'est à dire quelques bons ralentissements dûs à des accrochages bénins mais sur la chaussée d'en face. Dans l'ensemble ça roule,et je suis vite sur le M20, mais j'oublie quand même de traverser ce soir, c'est moins audacieux mais plus sage d'aller se poser à Ashford, car il est 19h55, et j'ai 9h04 de conduite.
On ne traîne pas, décollage à jeun à 4h55 f, à fond vers Dover. Une bonne demi heure plus tard, je suis dans la file de l'enregistrement de la p&o, mais ça avance assez bien, surtout qu'au niveau de mes fûts vides en ADR, ça passe assez vite, sans passer au bureau. Impec. Juste ce sera le ferry de 6h40 gb, bref pas loin de 2h d'attente. Bon on monte presque
1h avant, c'est le Pride of Kent. 1er monté,je suis dans les starting-blocks à l'espace des masters truckers. Comme c'est parti, je peux oublier de vider cet aprem, mon 1er a Tournus. Donc du coup il n'y aura rien d'autre à faire qu'à rouler 700 bornes. Alors je me jette sur un bon breakfast, histoire de faire semblant de devoir prendre des forces. Puis je file sur le pont arrière pour voir les falaises de craies s'éloigner, c'est beau. Puis retour à l'intérieur pour un peu de lectures numériques diverses. Bref ça passe assez vite. A Calais, la vue toujours sur les falaises du Kent qui sont sous le soleil est impressionnante.
Ça débarque à 9h passé. Je m'empresse d'appeler le client à Tournus, des fois qu'il bosserait après 18h. C'est 16h, comme ça c'est plié, mais 6h30 le matin. A26 liner quand même, je prends le pli de l'autoroute, et c'est très bien, pour toute la quatorzaine, la conso qui tourne autour de 30l cette semaine. Et je sens que je suis moins fatigué qu'avant les vacances, c'est peut être lié. Roule tranquille vers les 84, 85, c'est parfait. Arrêt au gazole au Leclerc Reims, 15’ pour un peu de gazole et l'adblue, qui n'est pas vide mais ce sera fait. Continue tout debout sur A26 avec la pause au niveau de Chalon en Champagne pour casser une graine. Le thermomètre flirte enfin avec les 20 degrés, j'enfile le short, pour la première fois cette semaine.
La météo ne s'améliore pas spécialement, mais on gagne tout de même presque 1 degré à chaque département franchi.
Je croise l'autre camarade ardéchois, Mich, vers Chalon. Il me voit de loin, remarque c'est jamais discret des plaques oranges. Il veut enfin faire beau et presque chaud quand je quitte l'A6 à la sortie Tournus. Direction mon client bien caché dans une zi qui l'est encore plus derrière une voie ferrée et des lotissements. Il y a 2 usines, mais un beau parking entre les 2, il est 18h20. Je vais faire un tour à pied, tombe sur le gardien, de la bonne usine où je devrai aller. 7h finalement demain matin. De là, je franchis à nouveau la voie ferrée et la N6 pour aller un peu flâner dans le bourg et en bordure de Saône. C'est joli et en plus je trouve du pain !
Décollage à 6h55, pour rouler 3 minutes. Pas de problème, je rentre aussitôt. Mais ça bouge peu à la réception. Personne. Je fais les 100 pas mais ça n'y fait rien.Ou alors ils sont à l'heure anglaise. Bref je vis un vrai jetlag permanent dans mon nouveau travail. Je dessangle pour occuper et quelqu'un arrive. Finalement ça ne traîne pas, ça vide assez vite, par le côté en fait. Je repars à presque 8h, direction le 01. Cette za permet de rattraper la N6 au sud,et continue jusqu'à Mâcon. Je croise le millionnaire bientôt deux fois, Tonin 620.
Je m'arrête au truck stop de Mâcon comme les king pour aller au bain. C'est bien tristounet le parking. Ce serait en GB, on dirait que c'est pourri. Mais y a le popo à la douche. 25 ‘ plus tard je file sur Bourg, Ambérieu puis Lagnieu et ses services techniques. Petite rue mais bien accessible. Le cantonnier arrive juste à 10h, heure que j'avais avisé. Peu de temps pour vider ces 9 bancs publics qui peut être serviront à se bécoter sous le regard oblique des passants honnêtes de Lagnieu. Une dernière ligne droite sur Vénissieux à mon ancienne crèmerie, pour mettre un terme à ce joli périple commencé mardi soir en nord pays de Galles. J'aime.
J’y suis à 11h25, on vide sans faute avant midi. Y a un bâtiment tout neuf face à l'ancien. Depuis que je ne suis plus là, le groupe se redresse déjà. Aussitôt vide, aussitôt la suite, déjà une ramasse à St Priest. Ça circule mal, bref, je tombe en changement d'équipe. Pas grave je peux quand même me mettre à quai et casser une graine pour attendre 13h10. Pendant cette pause, 2 autres ramasses s'affichent encore dans mes sms. Pas loin, c'est cool quoi. Je me sauve d'ici avec 2m pour la GB, gardera gardera pas, on saura ça plus tard. Je file à la gare de Heyrieux à Grenay. Je percute que c'est mieux de passe par Toussieu Heyrieux que par au dessus St Bonnet de Mure où tout est interdit. Les 69 ne veulent pas subir le transit du 38. Une demi heure chez le transporteur vert et gris alsacien, pour prendre quelques palettes peu probable que je garde, puisque pour le E08. La suivante c'est à SQF dans une boîte de logistique où 2 armoires électriques m'attendent pour la GB. Une fois chargé tout ça, j'ai l'accord pour ramener tout ça à Jarcieu. Mais je ne sais quel quai, c'est le stress quoi. Je coupe à travers via Pont évêque, Cours et Buis. Ça grimpe sec, en lourd ça doit pas être le top. Mais c'est joli. J'arrive chez le célèbre transporteur de Jarcieu vers 16h30. Y a du peuple mais j'ai le quai 1 indiqué par Régis aussitôt que j'arrive dans la cour. On sort tout, je ne garderai qu'un lot des 3. Le début du rechargement ressemble à ceux des semaines précédentes, des cartons, un peu de fûts gerbés et il reste 5m. On attend le père Péli qui ramène un groupage. Il arrive vite, mais il y a bien plus. Ça va, beaucoup de léger, Régis gerbe un peu et tout rentre. La bonne charette encore,est chargée à 18h40 malgré l'ambiance assez chassé croisé règnante sur le quai, mais sans bouchon, impressionnant. J'oublie pour laver car contrairement, y a bouchon à la piste, c'est un coup à repartir à 21h. On ne meurt pas de ne pas laver pendant 2 semaines, je serais enterré depuis longtemps dans mon cas. Vu l'heure, je peux descendre tranquille via l'A7, ça devrait bien passer ce soir. C'est à peu près vert partout, je suis vite sur l'A42, et ça tombe bien, car je suis attendu pour manger ce soir. Et de quelqu'un qui mange plutôt vers les 17h45 vu son âge avancé, c'est sympa. A 20h55 je valide cette fin vendredi à Villemotier. Et aussitôt je file boire une bière avec Mr Lagaffe 69 (c'est pas son âge hein !). Ça fait du bien.
Levé 5h, je file à la douche de cette bonne vieille adresse de Rhône Alpes. Et pis j'aime bien le Rhône Alpes, toujours préféré à la région parisienne. Notre papy 69 me retrouve au café, comme lui, j'attaque le chausson aux pommes. Il a raison, la compotes c'est plus prudent pour le dentier. On décolle à la même heure, 5h55, chacun dans son sens. Je reprends l'A39 à Cuiseaux, jusque Dole, et fini cette belle semaine par la route des Vosgiens.
De quoi bien commencer un weekend !
4h55, l'horaire qui va bien, bref dans la tranche du moment, c'est parti. Même route, N4, mais avec une sortie à Pagny sur Meuse pour remplir les cuves. On a l’impression de monter en Normandie ou en RP, mais non, toujours le cligno à droite à Vitry, cap au nord, vers la terre des Angles, la destination du moment. Comme d'hab, une fois passé Reims, arrêt aussitôt au 1er petit parking pour 10’ de sieste, passage du câble et dégustation d'un pâté lorrain qui sort de 2’ de micro onde avec café thermos. Ne manquerait plus qu'un peu de munster, et le vosgian breakfast serait inventé. Mais je préfère éviter, le munster au micro onde, à la maison oui, pourquoi pas, mais au camion bof, la cabine serait parfumée pour la semaine. Ce serait même un coup à se faire refouler au UK Border Contrôle à Calais. Ils ne doivent pas trop connaître le munster les anglais.
Je passe assez rapidement justement au contrôle du passeport après enregistrement à la p&o avec mes md, il n'est pas 14h que je suis en ligne, mais pour seulement le ferry de 15h20, comme les 2 lundis précédents. Ça me permet de me promener un peu, prendre 2 3 photos, notamment du Spirit of France qui arrive déjà. 1er monté, 1er au self, j'ai avalé mon 1er fish and chips with garden peas de la semaine bien avant le décollage. Et aussitôt passage à l'extérieur, profiter de l’été qui veut bien continuer. Bref c'est du vrai repos, et pour me détendre encore plus, je lis les galères catalanes des copains cdbistes. Bon, peut être que eux dans un ou deux mois, liront que j'ai renvoyé tout mon fish and chips à cause de la tempête.
C'est l'été aussi dans le Kent, 22, c'est parfait. Débarque à 17h, je ne vais pas me poser sur 1er truckstop en chemin, je dois bosser un petit peu avant, et sortir à Hythe, juste après Folkestone pour faire un peu de A20 pour aller livrer le groupage. C'est dans un grand parc fermé, avec de tout, des transporteurs, garagistes, et même de quoi se garer pour la nuit. Je dois attendre un peu, qu'un quai se libére, mais ça va, Je n’y passe pas 1h. Je fais 2 3 photos avant de quitter le parc, y a une vraie pièce de musée qui y trône.
Puis je continue via la petite et vieille A20 jusque Ashford, il est 19h f à peine, c'est presque désert. Ou c'est tous les lundis comme ça ?
Bref, je suis posé, now go to the shower.
4h50 f, breakfast avalé, c'est parti sur la M20, avec ses travaux qui n'en finissent pas, comme sur beaucoup d'axes en GB, c'est les BAU qui sont en chantier.
Tiens j'ai envie de changer un peu, bifurque vers le nord est londonien à Maidstone, pour comparer le temps, vu que je connais mon 1er client, idem à mardi dernier. Déjà il faut s'arrêter aux services du tunnel du Dartford pour montrer les docs de MD. Un beau parking, où certains y ont les rideaux fermés, mais sans plaque orange et pas hors gabarit. Bon, pour moi c'est bon, pas besoin d'escorte. 3’ de perdues, mais le tunnel est encore gratuit à cette heure ci.
Plus loin, à la junction de la M11, méga ralentissements, purée il n'est pas 6h GB. Ce doit être des travaux nocturnes qui s'achèvent, ça passe de 3 à une voie vers la droite. Je change de file doucement vers la droite, il fait encore nuit, quand un crac retenti.. Aller, j'ai touché une voiture qui était forcément dans mon angle mort de l'avant droit, et qui devait rouler à allure identique. Shit!
On se gare à gauche, poignée de main, et tour des dégâts. A peine visible, le pare choc de l'Audi TT est juste marqué d'un peu de bleu, mais rien de cassé. Le type n'est pas chiant, il lâche, disant que ça partira au polish. Ouf, on évite le constat. J'ai plus de mal, quelques marques sur le coin de pare chocs, mais surtout l'anti brouillard fendu. Bref, 3’ de perdues, et de toute façon c'est de ma faute.
Re-poignée de main tout de même. Reparti, vers M1, M6, avec de longues zones de travaux mais ça roule. J'enquille le M6 toll, pour avancer, mais ça ne passera pas en 4h30 comme la semaine dernière, alors arrêt au service de ce tronçon, et sieste, avant d'aller jeter un œil en plein jour sur mon exploit matinal, ça briserait le sommeil.
Au réveil, je n'ai pas cauchemardé, il y a bien un jeton devant, l'anti brouillard est bien fendu, je ne le récupérerai pas au polish celui là.
Bon je file au 1er, Stafford, ça fonce, à quai cette fois, tout est accessible. Il ne pleut pas mais y a du méga vent. 2eme, même pas 10 miles plus haut, Stone. Et là pareil, en ouvrant, le cariste qui voit les fûts derrière ses palettes, commence à psychoter pensant que c'est encore coincé et va chercher son chef qui revient prendre des photos. Pfff. Et les palettes sortent toute seules aujourd'hui, et oui, Régis a résolu le problème en y passant une feuille de panneau de bois. Et bingo ça glisse, bref, le cariste se trouve bien bête. Aller, à la prochaine man.
Continue au nord, Heigh, ouest de Manchester. 1h30 de route, j'y suis juste à midi anglais, ça vide, les palettes de St Priest. Juste le vent qui est vraiment violent, rend la fermeture de la bâche pas facile. SMS à JULIE en toutes lettres, pour la suite, si on ramasse ou non avant d'aller à Elland demain. Vu l'heure, j'ai le feu vert pour aller tenter Elland avant 14h. Ce sera moins compliqué comme ça. Après le passage de mon nouveau Pancorbo, entre Manchester et Leeds, j'arrive au client à 13h20 gb. J'ai le temps de casser la graine le temps qu'ils m'appellent. Ça ne traîne guère, y a pas des masses à vider. SMS de la suite, go chez Gondrand Bradford. Je connais, 16 miles, c'est bon ça. 4 tanks en adr à prendre, le temps de sangler et ça file. Le SMS de la suite enchaîne aussitôt, comme toujours, bref ça ne s'arrête jamais, c'est impressionnant, et c'est ça que c'est bon. Retour sur Manchester, enfin à l'est, ça doit se faire cet aprem sans difficulté. Après une bonne heure, avec un peu de ville, quartier de Royton à Oldham, ça se termine dans une petite rue mais dans un dédale de friches industrielles. Ça paraît mort mais c'est bien là. Flûte, ils ne chargent qu'à quai, j avais laissé un trou devant car ça va dans le 26. Bon je rebouge les tanks, c'est du lourd mais ça va malgré l'âge du transpal. On met les 8 Pal light devant, et je repose les tanks. Impec, tout est calé, et on est plutôt bien en répartition de poids Mais là, avec ce transpal pourri, je me dis qu'il faudrait bien en commander un pour Noël (et Jean Noël! , et aussi Juju, Ray... enfin pour tout le monde quoi !), ou même avant.
Je repars de ce décor exotique, typique, authentique mais surtout british plus que brexit, à 17h25. Aller retour de SMS, forcément, mais pour demain cette fois, plus bas sur B'ham. Plus qu'à se trouver un truck stop, qui serait plus préférable qu'un service. Lymm conviendra, faut juste le rallier, difficilement. 1h20 pour passer Manchester. 18h45, ça gare facile au mega truck stop.
7h f, je quitte le centre routier de Lymmoges. Ben quoi, les douches y sont tout à fait comparables. Bon ici, heureusement, c'est éclairé comme en plein jour, c'est bien là l'essentiel en la matière de qualité de truckstop.
Direction south, vers B'ham, pour la 3eme ramasse. C'est à Dordon, au nord est, donc M6 toll, et c'est la route. Je mets quand même pas loin de 2h pour y arriver, y a un gros bouchon juste avant d'arriver sur la A5 au croisement de la M42. C'est de la logistique, de pièces autos, y a que ça dans la zone. Ça va assez vite pour poser 19 pal, gerbées, et assez sympa. Le pouce en l'air à chaque affirmation quoi.
Julie envoie aussitôt la suite, on continue de descendre, c’est Milton Keynes, sur la M1, nickel, sur la route du retour.
Grosse ville dont je ne vois rien, à part de gros boulevards au milieu de verdoyantes prairies et terrains de golf. C'est un petit atelier de mécanique, on charge une espèce de machine, par le côté, pas le choix, et sanglage et gummage, indispensable. Super sympa aussi, je me fais offrir le café, il est midi français, mais ça se ne refuse pas. Là j'ajoute un “j’aime” à ce genre de “situation”. La suite, il reste 2,60m, juste la place pour 6 pal à Lawson, au nord de Londres, sur la M11. Le mieux est de descendre faire un bout de M25 et remonter. A ces heures là ce n'est point trop risqué. Je fais quand même une pause repas à un des rares truckstop du M25, South Mimms. Je me souviens particulièrement de cet endroit, c'est ici que j'ai passé ma 1ere nuit en GB, en 1999, en revenant de PSA Ryton. Ravi de la crèche que j'étais (et que je suis encore), j'avais quand même trouvé de la place à 23h passé, sur des places de bus de la station avec mon Magnum, le tout sans payer. Je savais pas qu'il fallait payer, mais je ne le suis pas fait prendre non plus.
A peine ma paupiette cooked by my darling digested, je repars vers ma 5eme ramasse. Mais ça ne voudra pas cette fois, après avoir quasi rempli le CMR en arrivant, ils l'annoncent 12 pal, non gerbables. Donc c'est pas 6, et ça ne rentrera pas. Je bipe Régis, qui joint le client français. Il dit d'en prendre que 6, c'est lui qui paie le transport(pas Régis), il sait ce qu'il veut quand même. Mais ici, ça ne veut rien savoir. Je leur explique avec mon anglais de vache Vosgienne que le client français demande qu'on en charge que 6, mais niet, une demi heure passée je me sauve. Par contre en arrogance, ils ont bien voulu charger ce qu'ils avaient. Bref, ils m'avaient tamponné la CMR un peu vite, y a la preuve de mon passage, et na. Plus qu'à descendre, du coup, plus de lot côté GB, on verra demain chez nous. Le M25 est quasi vert, juste le franchissement du Dartford au pas, fort vent oblige.
Je suis à Douvres vers 18h f, je serai bon pour le ferry de 18h35 gb. 1er de la file comme d'hab. Un jour j'aimerais bien avoir le ferry d'avant que je loupe toujours de peu, même si c'est pour être dernier.
Enfin on monte 1h avant presque dans le Spirit of Britain. Donc prem's à la douche, et à la bouffe ensuite, faut appeler un chat un chat. Sinon, il est très ressemblant au Spirit of France. Y a peut être juste le gouvernail qui est à droite.
Peu importe, j’aime bien les ferry, mais là ça s'éternise, on accoste à Calais à 22h, soit 1h de retard. C'est bien j'ai validé 3h, mais bousillé les 15h d'amplitude. Je cherche pas trop en sortant, je file à Transmarck. Chez Polley c'est plein, vais voir en face, chez C4T. Encore de la place. 2,80€ de l'heure, c'est genre aussi chez qu'en GB, mais l’éclairage du parking en moins.
Autrement dans ce prix on a droit à prendre une douche, 7 minutes d'eau. Bienvenu au pays.
Bien dormi, ras. Je vais faire la toilette, visiblement on a le droit de frotter les dents 3 minutes. Y a un resto, je vais faire un tour. Pas un chat, le pain beurre, faut attendre 7 minutes que le pain soit cuit, il est 7h20…
Bref, Reau à côté, c'est des bouts en train, en plus d'être mieux éclairé. Je décolle à 7h45, doucement, des fois qu'un lot tombe. Je bipe avant Arras, comme le chef avait demandé, et aussitôt une réponse indiquant de descendre sur F94. A1,ça changera de l'A26. C'est à Sucy en Brie, du bon côté quoi. J'ai pas trop le temps d'étudier mon listing des tunnels français, et de l'A86 concernant leur restrictions en ADR, alors j'opte pour le grand tour via la 104.
Ça roule assez bien , heureusement c'est fin de matinée, et arrive à mon bled sans Sucy particulier via la N19 direction Créteil. Enfin dans la ZI, c'est mieux. J'ai appelé ce matin, pas de souci, ils bossent pendant midi. Faut juste venir en marche arrière dans leur cour. Et c'est parfait, on passe 45’ pour charger du matos d'échafaudage, sangler et tout. La machine anglaise ne gênait pas. C'est bien sympa, je peu même squatter quelques minutes supplémentaires le temps de me manger une salade. Direction le 69 Irigny, un client que je connais me semble t’il.
Repars via N19 dans le bon sens, avec ce côté provincial rassurant, même si une 2x2 avec tunnel a l'air de se construire. Je pensais pas, mais pour rejoindre l'A6, c'est kif kif via A5 A19 que par N406 A86, alors autant choisir le plus simple.
Là c'est repos, l'A5, y a jamais personne. Puis l'A6, c'est joli, grâce à la Bourgogne surtout. La moyenne aussi est jolie. Arrêt déjà à 4h15 de volant, juste après Chalon, et pour faire un point. Je dors là où non? Non, il fait plus de 30 degrés, et je peux rouler 10h tout en coupant 11 après. Après une douche, je continue sur Lyon, enfin via l'est, et sors aux Echets, y a des za partout. Je trouve mon bonheur, avec vue sur l'A46.
On va sortir le tabouret, profiter du dernier jour chaud chaud?
Tranquille, comme dans une une vieille zone française, sans la ligne jaune, je peux partir à 6h45. Il fait 20 degrés, c'était encore plaisant de se frotter les dents à la jerrican.
Il était temps que je parte, l'accès au/et perif est déjà bien chargé. Je suis vers 7h25 au 1er à Irigny. C'est bien ça, je connaissais ce dépot d'échafaudages, pour y avoir chargé l'an passé un complet pour le chantier de rafraîchissement du viaduc de Chaumont, grâce auquel j'ai gagné avec la photo du mois sur le modeste et génial forum FDR, un lot de jolis goodies auvergnats. C'est quand je roulais dans l'insouciante France. Ici ils prennent à 7h30 comme dit au tel hier. A 40 c'est vide. Pour aller à Brignais qui est à 10 bornes à peine, il me faut pas loin de 30’, bouchons pour l'accès de l'A450 oblige. Mais heureusement, le client, un négociant, est bien sympa et m'accueille déjà avec le café, en prenant des nouvelles de la maison Giraud. Sympa quoi, faut pas 3h pour sortir la machine. Les bouchons se sont déjà estompés un peu du coup. La suite qui se présente dans la semi, c'est les palettes de pièces auto, pour Genas. Ça roule pas au taquet quand même, 45’ de trajet pour arriver chez le transporteur vert et belge. Un peu d'attente, mais ça peut aller hormis les quais très serrés. Encore l'avant dernier, les 4 tanks pour Corbas, ça file. Mon lot du devant, les palettes pour le 26, je n'y vais pas, ça arrangera la quatorzaine. A la place je vais ramasser. Tranquille, juste une cabine à prendre chez Berliet à Vénissieux. Je m'y voyais passer la journée dans ce genre d'industrie que je n'ai plus l'habitude de fréquenter, mais non. A midi et quelques c'est chargé. Très bien, on arrête là, retour dépôt. Je chope le perif depuis Vénissieux et arrête casser la graine à Solaize. Une tomate tardive, car Vosgienne fait l'affaire. C'est dommage, elle avait une forme rigolote. Bref, j'ai beau trainer, me marrer, je suis à Jarcieu à 13h30 où c'est le calme plat. Après la dépose des papiers, j'ai l'idée d'aller aussitôt sous la piste de lavage où c'est pas la liesse non plus. Limite je fignole. Retour au rond point du parc pour vider. Régis arrive peu de temps après et me sort la KB2400 blanche, puis passage à quai pour sortir le reste pour le 26. Genre de lot qui pourrait convenir à un gars de par là bas qui n'aurait pas trop envie de partir trop tôt un lundi. Je reprends juste un fût adr, et un bon coaching de Régis pour lundi soir, c'est la perfection de bosser comme ça. Je file compléter ensuite chez un transporteur à St Bonnet de Mure, pour 3 lots de GB. Rapide, sanglage inclus. La misère pour repartir, je passe par St Ex pour éviter l'A46, ça passe carrément entre les parkings, on se faufile presque entre les valises à roulettes. ça part en weekend là. Une fois l'A432 c'est ouf. Je garde l'autoroute jusque Poligny car faut passer au gazole à l'ITM, juste un peu pour rentrer et un petit bout lundi. Je fini à Mouchard, je file à la douche, la grande la petite, celle qu'ils voudront..
La dernière fois que j'étais passé ici, ça fait bien 2 mois, c'était bien avant les vacances, et j'avais bu le jus avec Pierre. Ce matin, c'est samedi, c'est fermé, alors dejeunage vite fait en cabine et je ne traîne pas, décolle à 5h45, j'ai rdv chez Volvo, y a du taf pour le matin.
Surprise au moment du check habituel du matin de l'odb, voltmètre, niveau d'huile, je suis passé par la case indicateur de charge et je constate que j'ai 13t à l'essieu moteur. Flûte. Purée j'aurais pas cru, pas d'ibc ou de truc comme ça. Juste des palettes de film sur le devant, mais du beaucoup plus léger aux portes. Bref, c'est pas Régis qui a chargé. It is the shit, mais alors the true shit. Si j'avais vu ça hier soir, je n'aurais pas dormi. Trop risqué de monter comme ça. Bon on verra chez Volvo. Montée via Besac, N57 Vesoul. La N83 est quand même moins roulante que la route des vosgiens. Arrêt à St Sauveur pour l'adblue et jeter un œil à la longueur des palettes de film du devant. 140, on devrait pouvoir inverser avec 3 Pal de 80/120 légères aux portes, y a juste 20 cms de marge. J'arrive chez Volvo, 8h10, des camions, des bus partout, y a portes ouvertes ce midi, enfin ils ne dévoilent pas la phase 2 du FH IV, mais juste une pendaison de crémaillère, après déjà bientôt 4 ans d'installation dans ces locaux ex Daf qui fut une bonne chose. Je détèle aussitôt, et de manière à accéder aux cotés de l'avant de la semi. L'électricien m'attend déjà avec sa nacelle. Je demande à Jean Marc si je peux squatter leur fen, pas de souci. Ça va bien, les palettes lourdes ne sont pas coincées. J'ai fini vers 9h, j'ai encore le temps de poser un anneau d'arrimage pour ferry sur la semi. Oui, 1 seul, car le magasinier s'est planté et en recommande un autre. Y a du lourd aujourd'hui dans la cour, le F88 de René Didelot et Jean Marie Micard arrive avec le sien et un porte engin lesté d'un Willème. Éric le commercial, me demande si je mange ce midi, ce sera niet, il est temps d'être un peu en weekend, mais qu’il n'ait crainte, demain je serai bien en communion avec la diagonale, vu qu'il y a concours with the F12. Je demande juste à Mr Micard si je peux prendre une photo de son bel outil de collection, je ne dois pas être le 1er.
Ma chérie arrive, mon ensemble va faire sa 48h ici!
Un lundi tranquille, 8h15, je pars au travail comme j'en suis rentré samedi, c'est à dire en chérie le taxi
Dans la famille on attaque qu'à 9h le lundi, et pis c'est tout. Je retrouve mon ensemble chez Volvo, fini de l'atteler, et quelqu'un qui ne m'est pas inconnu vient me dire bonjour. Ah c'est Patrick, de la plaine. On s'est connu à la Sceta, il avait sa boîte, on faisait un peu les mêmes lignes en SKF depuis la gare de Dijon, Villars Perosa, Bari, Schweinfurt...depuis.
Maintenant il a passé l'âge de la retraite, alors en plus de lire les cdb sur FDR, il roule encore un peu chez un transporteur de Monthureux sur Saône. Ça met de bonne humeur des rencontres comme ça au hasard même si on prend 20 ans dans la poire.
Je décolle presque à 9h15, j'ai encore de la marge pour être en début de soirée à Zeebrugges.
Ça fait tout drôle d'aller enfin tout droit à Nancy, de ne pas suivre cette satanée direction Paris via la satanée N4. L'A31 n'est guère plus exotique, mais je me sens plus chez moi. Et ça roule bien ce matin, enfin avec mes plaques oranges, c'est pas dramatique si je ne suis pas au taquet de la régule. Je croise Ludo de la Péli Company Ltd, qui doit s'en rentrer de Spa.
Je ne m'engage pas via le Lux, non pas par souci d'économie de l'eurovignette, mais tout simplement parce que j'ai toujours préféré passer via Longwy. La frontière, rien n'a bougé depuis 2 ans et demi passé, les locaux ne sont pas encore complètement démontés, et il y a toujours un ou deux lituaniens Finejas de service qui squattent le parking. Je croise Arthur juste après.
Je sors à Arlon, direction la N4. La bonne. Oui parceque j'aime bien cette N4, l'ardennaise, vallonnée, avec des forêts, des petites villes.
Arrêt obligatoire à Martelange, pour se poser un instant sur le côté luxembourgeois de la chaussée de cette ville belgo luxembourgeoise pour y faire le plein. A la 1ere, la Total, chez Yolande.
C'est sympa ici, limite je suis ému d'y revenir. Je ne traîne pas plus de 20’ malgré tout, le temps du remplissage des cuves, 1,132€/l.
Je pousse jusque Bande pour m'arrêter casser la graine en une bonne demi heure.
Cette route n'a pas changé, toujours éclairée, les friteries, les restos, les gge poids lourds, Daf à Bande, et y on croise des autochtones avec du beau matériel, la Belgique qu'on aime quoi, et que j'ai toujours vu telle que depuis l'âge de 7 ou 8 ans dans le F1220 de papa. Un bon vaccin pour une vie de chauffeur tout ça.
Plus loin, rien ne change non plus,Bruxelles et son ring toujours aussi vieillot, tel quel aussi depuis 3 décennies et ses bouchons dès 15h à peine. On y arrive quand même, et avec le soutien de la géniale radio Classique 21 qui annonce 10’ de retard entre un titre de Bruce Springsteen et un autre de Depeche Mode, ça passe mieux.
J'arrive à Zeebrugges un poil avant 17h30. Tout se passe comme m'avait indiqué Régis et le coach plus tard, guichet, scanner, on se gare et on attend. J'ai même reçu un SMS de Anthony qui monte aussi en GB, pour savoir si je connaissais ou pas. On est bien entouré moi je dis. Peut être qu'on se verra là haut.
D’ici 22h, y a le temps de passer le câble, faire les carreaux, un peu de ménage, avant de se rapprocher un peu de l'embarquement du Norsky, le roro qui emmène une dizaine d'accompagnateurs de leur semi comme moi.Je valide la fin de journée et commence une cession ferry, là les 11h en tout sont garanties. De plus j'ai été coaché par un connaisseur ce weekend.
Je monte en dernier, il est quasi 22h.
Bien mangé hier soir, bien dormi, et bien petit déjeuné ce matin. Bien sympa ce genre de traversée, même si on partage la chambre. Vaut mieux que je sois en forme, car j'ouvre le balai de la sortie en marche arrière du ferry. Il est 7h05 f au port de Tibury. Rien de compliqué mais une légère courbe en bas de la rampe, des français qui traversaient aussi m'avaient bien briefé. Bref, pas le temps de profiter du lever de soleil sur la Tamise, faut filer sur la M25 north. Ça roule encore assez bien, juste perdu 5 ou 10’. Je commence pas haut, Luton, j'y suis à 8h uk. C'est fermé, c'est dans une cour avec d'autres boîtes. Les voisins ne savent rien naturellement, je bipe Jarcieu et je jette un coup d'œil si d'autres bl sur les palettes, mais rien de plus en info.
On attends 9h.
Toujours rien à 9h. On attend, c'est bien ici d'après le donneur d'ordre en France. Bref, y a du monde à 9h45,mais rien pour vider, c'est un voisin qui s'y colle. Au pire je conduisais le fen.
C'était pas de bol, la dame me dit qu'aujourd'hui ils n'étaient pas venus tôt, blablabla. Bref, je repars qu'il n'est pas loin de 11h f, je ne viderai jamais tout ce mardi cette fois. Continuation au nord comme d'hab, pour la 4 ème fois. Y a des bornes, j'apprécie. Et en plus ça ne roule pas mal, et surtout il fait soleil, la 1ere fois aussi de ces 4 montées.
Passé Sheffield, je casse une graine, j'en peux plus, il est bientôt 14h f. Je m'embarque à sortir un peu après pour rejoindre mon 2 ème client, à Liversedge, pas trop loin de Elland en fait. C'est joli, mais assez sinueux, et de bons coups de cul. J'y arrive vers 15h f, petite usine bien sympa, un peu d'attente, mais ça tombe bien pour boucler à l'aise 30’. Les 3 grosses palettes de film sont vides un peu avant 16h. Reste 2 clients, je demande à Régis lequel faire en priorité, ils sont sur le même secteur vers Liverpool. Ce sera Haydock. C'est déjà un peu galère pour récupérer la M62, mais très joli une fois encore. La météo rend l'endroit idyllique, des prairies avec de vieilles bâtisses, des chevaux, on aurait envie d'investir dans la pierre, puis toujours Leeds Manchester où le coup de foudre s'éternise.
J' arrive à Haydock, chez un transitaire, vers 17h f, 5 minutes pour vider le fût sur palette. Plus rapide que si j'avais dû aller le livrer moi même en Irlande, mais ça aurait été sympa aussi. Plus qu'un, la plus grosse partie, pour St Helens. Y a pas 10 miles, mais ça ne roule pas, que de la ville. C'est une grosse usine de matériaux d'isolation, j'y suis un poil avant 18h f, ouf, ils vont me vider. Cool. Faudra trouver à se garer après, mais vide complet, c'est toujours une bonne chose de faite le mardi soir. Après coup, oui, c'est vraiment une bonne chose, la suite que m’envoie Julie est plutôt surprenante. On ne va pas redescendre sur B'ham cette fois, mais plutôt monter largement à l'opposé, en Écosse. Bon du coup on oublie le parking dans le coin pour poser assez tôt ,et on va plutôt finir les heures. Un peu galère à récupérer la M6, vers le nord, mais vite la circulation s'apaise et la moyenne se tient. J'arrive au truckstop de Tebay avec un peu plus de 9h. Parfait. Une bonne douche et une bonne pression feront du bien .
6h15 f, un café pris au 24h open et des biscuits au blé du camion, c'est parti sous la flotte et le vent. J'ai enduré le webasto toute la nuit, c'était pas désagréable. Je ne suis venu qu'une fois en Ecosse, c'était en janvier, y a 5 ou 6 ans, et pareil, il faisait nuit dans ce secteur de Tebay, Penrith Carlisle. Zut ça a l'air joli.
Le jour se lève vers la sortie Crawford,c'est là que j'avais passé mon dimanche, ça n'a pas changé, des moutons par milliers nous entourent. Je sors un peu avant Hamilton pour rejoindre mon bled, Kilmarnock, en passant à travers, y a 25 miles, on va bien voir.
Ça roule, et c'est joli, et la météo là dessus est très typique également. Je tendais le dos pour le dernier bout pour arriver, mais pas le choix, petite route dans les champs, pour rejoindre le poste électrique. Il est 9h15 f quand je pointe à l'entrée. Ça leur cause, mais je dois me poser sur un layby dans le site et attendre un peu. J'en profite pour balayer la semi, puis casser une graine. Au bout de 1/2h, un type vient me dire qu'il revient me chercher dans 5 minutes. Ça dure 15’, un autre vient me dire la même chose et ça dure. Ou alors je suis vraiment nul en anglais et ne comprend pas ce que signifie “ five minuts “ . Ou ici c'est la Catalogne du nord. Je bipe Julie quand même, et ça bouge peu de temps après. Je rentre mais pour revenir aussitôt au point zéro ,le type s'apercevant que l'engin pour charger n'est pas encore dispo. Thirty minuts, maintenant… ça me rappelle encore l’unique fois où je suis venu en Ecosse, à Hamilton, à un transfo pareil, pour livrer du matos de St Louis, et j'y avais passé la journée faute d'engin.
Bon 40’ plus tard je rentre pour de bon, en devant mettre les gyro en route pour circuler. C'est tout neuf, et on les use déjà. Tant mieux. La place n'est pas trop vilaine, mais c'est carrément la tempête au moment du chargement. C'est propre, 6 caisses avec des bonbonnes de gaz pas tout à fait vides. Bref c'est pas lourd. Quelques sangles là dessus et je file à 13 f. L'amplitude a morflé comme il faut là. Faudra que j'apprenne à me lever moins tôt.
Retour sur mes pas, une petite heure pour récupérer la M74, et je vais enfin profiter un peu de ses paysages. J'avais dit lundi qu'on se verrait peut être là haut, je croise Anthony, il monte prendre le restant des caisses à Kilmarnock. Coup de bigo, ça fait plaisir de se croiser par ici. Je m'arrête au truckstop de Lockerbie, casse une graine, en cabine, et prends un café au gasthaus.
Le beau temps revient pile en rentrant en Angleterre, comme m'avait dit Antho. Je vais sur ses traces et sort à Penrith pour couper vers l'est via la belle A66. C'est joli, et ça roule fort. Le top quoi. Et une fois l'autre côté, c'est la non moins belle et bonne A1. C'est le bonheur de descendre par là, bien moins de stress que par la M6 et 40, pas de travaux, moins de circulation, mais plus bucolique. Et plein de services ou aires qui ont l'air peinard. Je trouve un truckstop entre Retford et Newark. 9h pile de volant et 654kms, l'honneur est sauf. Vite à la douche, pourrie ou non.
5h45 f, je quitte ce truckstop pas gégé. On peut pas toujours tomber sur les meilleurs. Genre on est content que la douche ne dure que 7 minutes
M'enfin mieux là qu'en service tout de même.
On retrouve l'A1 avec sa moyenne qui va bien, même si y a bien du peuple qui descend sur la capitale. Petite chute vers Cambridge sur un bout de A14, avec une zone de travaux limitée à 40Mph, la seule depuis avant hier. C'est grand beau temps encore par ici, rien à voir avec hier matin. Mais je loupe le lever de soleil sur la Tamise, et de toute façon ça roule bien j'aurais loupé la photo. Pour continuer dans l’ esprit bucolique et de balade j'essaies de rejoindre les côtes du Kent par la M2 A2. Pas l'idée du siècle, ça roule pas au taquet, encore moins que sur la M20 et ses travaux. Bouchons au moindres échangeurs et aux feux à Canterbury. J'ai souvenir d'être passé mieux que ça, enfin ça devait être le dimanche aprem quand on revenait de livrer psa Ryton le matin. Bref des histoires qui datent de 17 ou 18 ans en arrière, ma chérie peut témoigner. On se trimballait ensuite à pinces dans Dover mais surtout je devais la redéposer à son bureau le lundi matin à Eloyes. Que c'était beau d'avoir 25 ans.
J'arrive quand même à Dover vers 10h10,pas de files au guichet. Et si ça passait bien? Et bien non, pas cette fois encore je me retrouve dans la file du ferry de 11h10 uk.. ça n'arrange pas trop les affaires, Franck m'avait trouvé une palette à Chalon en Champagne, avant 18h. Après échange d'sms, ce sera 18h30 19h, on est un peu plus large.
L'avantage j'ai le temps de nettoyer les carreaux de la pellicule écossaise d'hier. Et autre avantage, il est l'heure de becter à bord. Ça va, y a un peu d'avance sur le départ, 10’ presque, on arrive à 13h30 à Calais, 1er à sortir. Tout schuss sur A26, juste une baisse de moyenne après Reims, une zone de travaux qui fait perdre 10’. Je retrouve ceux qui sont sorti à Reims quand je sors à la veuve. J'arrive à St Martin sur le Pré vers 17h20, à une grosse menuiserie, à quai de suite, une palette de fenêtres est posée aussitôt. Y a une douche, impec, je vais boucler 45’, en plus il fait 26 degrés, incroyable. Compteur à 0, je vais boucler les heures, vu que l'amplitude a encore morflé pour le 3eme jour de suite. J' hesite guère à continuer par la 44 et N4, plutôt que de galérer par Chalon ou faire un détour pour retrouver l'A26. Ca trace, on croise toujours les mêmes sur le secteur, STV, Routest...Ce microcosme ne manque pas. Faut pas que je loupe la direction Chaumont à St Dizier, je ne vais pas vider à Mulhouse demain matin.
J'arrive à la zi est de Chaumont, il est 20h05.
5h50, go. Pas la forme ce matin, j'ai du choper froid mercredi avec la flotte. Le nez est bien pris, donc je suis à l'article de la mort. On va tenter quand même d'achever la mission, car je l'ai acceptée.
Arrêt déjà à l'aire de Langres, une urgence quoi. Si je dois faire toutes les aires de l'A31 et A6, c'est mort pour vider aujourd'hui.
Ça va un peu mieux quand même, et je trouve même 1 cachet dans ma fourbicie. J'ai vu le soleil se coucher hier soir, je le vois se lever ce matin, sur l'A6. J'arrive vers 9h au magasin de bricolage tout près de l'A46 nord, à Massieux, ça traine pas pour la palette de fenêtres.
Faut aller vider l'Écosse à Aoste, pas en Italie, mais dans le 38. Ça aurait eu de la gueule un Ecosse> Italie. Mais mon Aoste du jour est suffisamment loin pour la quatorzaine, et je dois même faire 30’ à l'Isle d'Abeau. Ça va un peu mieux, mais je reprends un petit cachet vevert. J'arrive vers 11h15 à Aoste, dans une caisserie. Ça vide de suite, je passe plus de temps à enrouler et ranger les sangles, et surtout balayer la terre récoltée par les fourches du chargeur de mercredi.
La suite, comme la semaine dernière, chez le transporteur que Juju 42 connaît bien à St Bonnet de Mure. Avec grand tour par l'aéroport de Satolas à cause de l'interdiction. Une fois le pauvre collègue bulgare à quai, au 1, bien tordu, il en a transpiré, j'ai plus facile en prennant le 2. Faut prendre 7,50m de groupage en grattant un trou de 100/120 là dessus.
De là je file à Jarcieu, y a du peuple, mais j'ai un quai assez rapidement. Y a le célèbre routier barbu du 26, il est ronchon. Ah oui, je suis allé dire bonjour d’abord au bureau au lieu du quai, ce doit être pour ça. Mais c'est l'heure des grosses têtes , alors c'est mr petites blagues qu'on retrouve vite. Du genre: “ ah c'est bien dans une semi Waberer's, j'étais jamais rentré”, ou “Tps Bertrand, c'est S.R.O. ou Sp.zoo?” Il est en grande forme quoi. Tout le monde n’a pas un sac ITM pour aller à la douche c'est sûr. Pis d'abord je charge pour le sud cette fois ci, ça changera, et la quatorzaine appréciera. C'est encore compliqué à tout rentrer, les palettes ne font pas toutes 80/120 comme prévu, mais y a du 100/120. Bref, mètre Régis passe à l'action.
Avec l'assistance chronomètrique de Fabien, je me sors du quai jusqu'au rond point pour couper ici cette foutue 2eme 11h manquante, ce sera très bien, rien ne sert d'aller se fiche dans les bouchons pour rouler à peine 2h.
Ça bosse, pendant ce temps, enfin on se demande, kollega 26 ne quitte le quai qu'à 19h30. Mais il va rentrer chez lui à 20h passées, le pauvre . Pour ma part, une douche qui sera sans doute la meilleure de la semaine, et au lit.
Un peu retapé ce matin, je donne cette fois le bain au camion qui en a besoin, il est 3h du mat. On est tellement bien à l'heure ci sous les rouleaux, pas de soleil qui fait sécher le produit, que ce n'est pas 11h mais 11h25 que je valide. Et puis un code me lâche en allumant les lanternes, bref, c'est samedi, c'est traditionnellement le jour de la grosse mécanique.
Vite sur l'A7, périf, arrêt à la Access de Bron, juste 200l pour pouvoir finir cette journée, cette semaine, ce mois, et faire 15’ en même temps.
Vite sur l'A42 et 39 en pilotage automatique, histoire d’achever ton sur ton cette vraie semaine de tourneur de volant.
Sortie à Dole pour la route des vosgiens, la preuve, un Rouillon fait déjà sa sieste à Bucey les Gy quand je m'y arrête pour la même chose. Mais en plus efficace, 20’ de sieste et 10’ pour le café et doublé de viennoiseries à la boulange. J'ai quand même laver un camion ventre vide cette nuit.
De là, plus qu'une ligne droite pour le weekend, 10h je valide la fin de semaine !