Carnet de bord de Octobre 2018 | Partager sur Facebook |
Décollage à 8h45, le boulot c'est le boulot, même si c'est dur de s'adapter à ces nouveaux horaires du lundi!
C'est bien, Nancy, tout ça, ça passe crème. A31 tout droit, ça me va aussi. 2 ème lundi sans la N4, un sans précédent depuis plus de 2 ans et demi. Toujours la frontera via Mont St Martin et Aubange, et l'ardennaise ensuite, plein à Martelange, copie conforme de lundi dernier quoi. Juste je fais un tour en boutique pour établir une carte de fidélité, des fois que, et me paie un paquet de gaufres liégeoises, j'avais pu grand chose en coffres pour les goûters.
Je casse encore la graine à Bande, une bonne blanquette de la maison, c'est bien bon. J'aurais bien voulu trouver un cornet de frites pour accompagner, mais en fait il y a plus de friteries fermées que ouvertes.
Bruxelles, pareil, c'est bien lent à traverser, du carrefour Léonard à celui de
Grand Bigard, plus de 35’.
J'arrive à la p&o à Zeebrugge toujours vers 17h30, enregistrement avec les md ok, j'attends sagement au parking après le scanner, pas envie de me perdre à risquer d'aller au parking avant embarquement. Pose du câble, des plaques, les carreaux pour occuper car il a bien plût en Ardennes. C'est cool, à la radio, on capte Culture, ça permet d'écouter une rediff de à voix nue avec Aznavour parti ce matin. On vient me chercher vers 20h45 pour monter direct, vers le début des accompagnants, donc demi tour fait pour demain matin.
J'ai la piaule, mais faut attendre 22h pour becter.
Monté dans les premiers, du coup sortie dans les derniers, je me serais passé de la position ferry, je valide quasi 12h sur le ferry, descente à 8h40..Là au moins on est sûr de se payer du bouchon sur le M25. Et le pont aussi. En gros je mets 1h30 pour faire les 30kms qui rejoignent le dégroupeur à Belvedere, le long de la Tamise, rive sud. Tout colle avec ce que m'avait dit Régis, faire demi tour pour rentrer en marche arrière, et certainement de l'attente. Une bonne demi heure avant d'attaquer mon groupage de St Bonnet de Mure. Décharge par les 2 côtés, pointage assez long, j'en repars il est midi passé. Mais ça va,ils m'ont dégerbé un peu du client suivant, et j'ai pu avancer les 2 Pal d'essence au tablier, il pleuvotte un peu, c'est mieux. Direction le M25 au pied du Dartford, ça roule un peu mieux que ce matin, et continue vers the south west. Avalé une bricole avant de partir,un coup de barre me tombe dessus. J' arrive au service de Cobham avec du mal, immense, mais dur de se garer, c'est midi ici. du coup une fois garé, un peu énervé, j'ai plus trop sommeil. Mais ces 15’ , pieds sur le tableau de bord font un bien fou, en plus d'épargner les assurances.
Un peu de M3, et c'est vite à Farnborough chez le 2 ème après une perte de temps inutile de 15’ dû à une erreur de ma part au niveau du bon Unit du business Park. Il a fallut que j'attende que des camions finissent pour sortir et revenir au bon juste à côté. Heureusement ça ne traîne pas à vider. Je file au dernier, ça devrait le faire, à Southampton. C'est en face en fait à Hythe dans un méga complexe pétrolier. Mais c'est chez un petit marchand de carburants et de fioul, alors ça va vite et assez sympa. Il est 17h f bientôt, la suite ne tarde pas comme toujours. C'est à 69 miles d'ici, toujours vers le sud ouest. Julie négocie pour que je puisse charger ce soir. J'annonce 18h30 GB au mieux, ça n'a pas l'air roulant partout, et faut deja que je finisse une 30’ pour être tranquille. Je fonce vers la direction Poole. Le SMS tombe, ce sera niet pour ce soir, demain 8h. Pas grave.
Après coup, c'est aussi bien, ça roule pas au bout de la 2x2, méga bouchon sur la A31. Je sais pas si c'est ce nom de route qui veut ça. Après elle devient même exotique, très juste en largeur. Ringwood, puis passe au dessus de Poole. Là encore ça bouchonne. Je fais vite un arrêt pour regarder où je charge exactement, et si y aurait de la place pour sleeper. Ça a l'air bon, en plus que le coin a l'air sympa, carrément sur une île. Dorchester , Weymout avec un petit port, oui ça devient sympa, on voit la grande bleu avec la verdure autour, on se croirait en Asturies. Et un pont pour relier la toute proche île de Portland. Le bled est bien typique et exotique à traverser, un peu risqué de profiter de la vue sur l'océan en contrebas. Enfin en haut, c'est le hameau de Easton, et j'arrive chez le client, 18h25 uk. Bouclé mais de la place devant comme vu tour à l'heure,impec. C'est une carrière de pierres blanches.
Aller je file à pinces sur mes traces, en haut pour admirer le genre de d'une parallèle à la côte avant la tombée de la nuit.
Superbe !
Bien dormi, c'est toujours devant chez les clients qu'on dort le mieux. Une première après 1 mois de GB.
A 7h15 uk déjà ouvert, je vais voir chez le client, c'est bon je peux rentrer. Le cariste ne traîne guère à me poser les quelques palettes que je sangle dans la foulée. Je peux même prendre une douche sans bouger le camion. À 8h uk, tout est classé. On rentre avec ça pour le moment. Enfin, non on rentre pas, vu que c'est pour le 62. Retour sur le chemin d'hier, mais avec un temps superbe. Quelques photos,c'est du bon côté pour moi cette fois ci. A Weymouth c'est l'heure de pointe, y a des écoliers de tous les côtés, et tous cravatés. Ça rigole pas, même si l'un avait déjà son litre de coca en main à 8h15 du matin.
Retour encore sur la A31, Poole nord, et Southampton où les bouchons matinaux s'estompent tout juste. Finalement un complément tombe, à Ashford, avant 16h. Large. j'aurais bien tenté de longer la côte, mais là ce ne serait plus large,il n'y a que 10 miles de plus, mais du rouge un peu partout. A faire, je me le note.
Je m'arrête encore à Cobham, pour casser la graine, et sans me garer sur le parking, je me pose comme tout le monde sur la bau,sous le pont. Faut allumer le plafonnier du coup. Le gratin de pommes de terres de ma chérie est une tuerie. Ces détails sont les points positifs de l'hiver qui approche. Y aura les choucroutes, les Bourguignons…
Le M25 passe tout à la régule, je suis chez le client à Ashford à 13h30uk, à quai de suite, une petite heure pour compléter en peluches. Direction le ferry à Dover. Un peu de file, j'ai la ligne pour celui de 16h40. Tiens c'est la 1ere fois que je fais la ligne sans les plaques oranges. Du coup monte en plein milieu. On redoute moins la panne de batteries comme ça.
Trop tôt pour souper, je me contente d’une douche puis je tapote un peu ce compte rendu hebdomadaire pour passer le temps. Débarque à Calais à 19h10, tout schuss sur A26 direction Arras. Sortie est, je trouve mon bonheur dans une des nombreuses rues éclairées de l'une des nombreuses ZI proches de l'autoroute. Il est 20h45.
Bien dormi dans cette zi, et sans ligne jaune au sol, le sommeil est bien profond.
Tant qu'à faire je valide 11, ça sert à rien, c'est du fayotage, mais tant qu'à faire. J'ai vite le retour de bâton, j'ai du bouchon pour arriver à Arras. Contournement par le sud pour arriver à Beaurins. Je croyais livrer à un cimetière militaire anglais, mais en fait c'est un centre technique pour tous les cimetières du Commonwealth de France. Je vide des stèles qui seront gravées ici. C'est dingue le monde que ça fait travailler le souvenir et c'est très bien. Mais dingue aussi que le souvenir pourtant entretenu débouche un jour de 2016 sur le Brexit. Vide à 9h, je dois attendre un moment le complément pour continuer de descendre en Rhône Alpie. Je sors de là et vais sur une zc au sud de Arras, trouve à me garer pas loin d'une boulangerie que je me decide à aller braquer. Depuis juillet je les compte sur les doigts d'une seule main, alors au moindre répit dans le boulot, je fonce. Y a pas de mal à petit-déjeuner 2 fois. Copie conforme des Marie Blachère, avec le magasin de primeurs jouxtant. De retour au camion , SMS de Noël m'invitant à prendre la route de St Quentin. A26 à Cambrai, et c'est vite à St Quentin, pour 2 colis de coffrage pour le 07. On rentre avec ça.
Tiens si j'essayais de vider les peluches de Ashford pour le 69 ce soir. J' appelle, bingo, c'est ouvert jusque 20h, faut arriver à 19h. Y a 560 bornes, il est 11h, aller tout schuss sur A26 full puis A5. Pause à Troyes Fresnoy aux 4h30 depuis Arras. 30’ pas plus, que je ne vois pas passer puisque je casse la graine en compagnie d'un voisin, un vosgien, un mauvais garçon d'Épinal, Laurent. Chez MGE aussi ça part squatter aussi le Rhône Alpes, depuis la région parisienne. Je repars à 14h30, ça doit coller pour 19h au nord de Lyon. Ça roule nickel, et sans du orange devant derrière, y a moins d'états d'âme dans les cuvettes. Après Villefranche, tout droit puis j'emprunte pour la 1ere fois l'embranchement de l'A89, mon bled, Dommartin est guère plus loin, dans une micro zone. Il est 18h40, ça vide donc. Obligé de squatter le quai jusque 19h30 pour boucler 45’.
Reste 1h25 à rouler, ça devrait coller pour s'approcher du 07 de demain matin. D'où je suis je dois pouvoir couper via le tunnel. Faut être sûr de son coup, y a pépé Colom qui est revenu faire la police. Ça gagne du temps quand même. Sortie à Chanas, pas pour aller a gauche au rond point,mais en face, direction l'Ardèche. J'ai pas lourd je suis vite en haut, et l'Ardèche c'est pas la GB, c'est pas trop l'angoisse pour trouver à garer. Ce sera au parking bien nommé Géant Casino. Il est 20h50. Validage de la 4eme 11h. Fayotage à la Dreal quoi.
Bien dormi, dans le noir. Si le parking de la grande surface était éclairée comme en plein jour quand j'y suis arrivé, il y a eu extinction des feux à 22h. On est en Ardèche, on allait quand même pas avoir l'éclairage gratos comme ça.
A 7h je vais voir à pied derrière le CC, y a juste le client après. Ça bouge, y a du monde. Je pourrai venir vers 7h15 30. Je m’exécute
Vide à 35, je dispose d'un moment avant la suite, je trouve de quoi m'occuper, une boulangerie. A peine la suisse avalé, la suite tombe. Une ramasse à St Clair du Rhône. La descente sur Serrières est chouette de bon matin, avec les brumes du Rhône. Ça traine pas pour charger 2 lots d'ADR, dont j'ai la consigne de ramener au dépôt, quai 3. 10h15 à Jarcieu, grand calme plat côté entrepôt, le chauffeur de quai du 07 n'est pas là, je peux donc aller au bureau direct saluer la troupe. On sort les 2 lots avec Régis, puis chargeons la tournée UK de la semaine 42, du léger devant, du fût sorti de la semi d'à côté, gerbé en direct au milieu, et du léger aux portes. Tout bien quoi. Je m'empresse d'avancer à la file de lavage sur le rond point, tendre les cliquets de la partie lourde, puis laver à mon tour. Je fais ça comme il faut, mais n'abuse pas, le camarade suédois arrive, lui il a un peu de poussière de béton italien à enlever. Ça fait quelques années que j’avais pas revu Antho, c'est cool. Re parking, je file à la douche, et suis bien frais pour repartir bien avant 13h. La bonne heure, Lyon passe nickel, un peu de gazole à Bron, et cette fois A46 jusque l'A6, pas mon autoroute habituel du vendredi soir. Cassage de graine vite fait vers Mâcon , et continue, A31, vers la Lorraine jusque sortie Châtenois. Il est 18h30 un peu passé,mon beau frère, qui est le meilleur, je l'ai toujours dit, m'attend et me montre la place où me garer. C'est parfait,on va tester cette solution qui gagnera peut être un peu de temps de conduite. Ma chérie est là avec la C5. Heureuse de commencer le weekend avec un “petit voyage Bébert “. Elle va être déçue, elle n'aura pas à me redescendre lundi aux aurores.
Après 1h05 de route du domicile, qui fut la grande rentrée de ma fidèle V40, qui était plus habituée au trajet 88 > 68. Désormais, fini l'inter pour elle, elle ne fera plus que du 88 > 88. Après l'obtention de sa majorité en 2018, cette nouvelle ligne régulière suffira.
Je décolle de Châtenois à 4h30, direct A31. Vis ma vie de mon beau frère à part que lui est parti dans le sens inverse et bien 3h plus tôt. C'est bien, ça me fait gagner un peu de temps, sans trop changer l'heure du réveil. L'inconvénient, je retrouve plus vite la N cacatre. En 30’.
Arrêt à la Access de St Martin sur le Pré, remplir les cuves. Le beau frère qui m'a donné le code du portail, a oublié de me donner celui de la pompe à gazole, du coup je suis obligé de raquer.
Je ne modifie pas les habitudes, je fais la pause presque à Laon, à l'aire des Pèlerins.
Pipissé, siesté, café, pâté, câblé, plombé, repipissé, Bref.. tout ça en 55’.
De là ça change pas, il faut toujours 2h40 pour rejoindre Calais. Il est 11h50. Pas trop de file, juste au border passeport control. Il doit y avoir que 2 guichets ouverts. Dans les files, un camion recule dans un autre, un Finejas contre un Transtira. Y a pas trop de dégâts, mais voilà. Au moins ils parleront la même langue si ils font un constat. C'est perturbant d'être entre des files qui bougent.
Je n'ai pas celui de 12h35 naturellement, mais celui d'après, 13h25. Je n'ai jamais été si loin dans les lignes, 326. On monte bien 40’ avant, c’est encore l'heure d'aller à la soupe. Y a plein de gosses, déjà les sorties scolaires ? C'est le Pride of Burgundy, jamais pris, je fais le tour, et un tour aussi au shop. Je ne sais pas si ça vaut le coup, mais au moins on est peinard pour tester les parfums , pas de vendeuses sur le dos qui demande ce qu'on recherche comme en magasin.
Sortie dans les premiers, ça m'arrange, bien décidé à boucler les heures ce lundi, il est 15h (f) c'est tôt. Je vais faire M25 nord, j'aurai plus l'embarras du choix pour où couper ce soir. Ça coûte juste un arrêt au contrôle du tunnel du Dartford pour l'ADR, pas besoin d'escorte. 3 minutes. Y avait encore des camions rideaux tirés. Ils font la sieste, mais contrainte, y a le câble cadenassé dans les jumelages, on ne sait pas la raison de ces blocages, un pneu lisse? passagers clandestins ?. Le M25 passe tout bien au vert, je visais la junction 26, puis la 24 South Mimms, finalement j'achève au taquet, jusqu’à un petit truckstop à la junction 9 de la M1, juste avant Luton, il est 17h30 f, c'est déjà bien rempli, ouf.
Triple objectif atteint :
Pas entamé une 10h
Validage d'une 11h
Coupure en truckstop au lieu d'un service.
Petit truckstop sympathique, mais qui n'ouvre pas de bonne heure. Je ne décolle qu'à 7h15 f bien passé, heureusement la douche était accessible h24. Direction the north,Luton passe bien. Un peu de grumeau vers Coventry, il est préférable ensuite de raquer le M6 toll, le prix du calme de la circulation. 11,50£, bien moins cher que l'A14 à Paris. J'arrive à Stafford à 8h55 uk, vide à quai aujourd'hui, c'est pas gérbé, à peine 15’. Je file chez son pair, à Stone, à pas 10 miles de là. Là, on n’ a pas collé les fûts, même laissé 10cms, le cariste fait le pouce en l'air, je transmettrai à Régis. Il peut être reconnaissant le client, par sa faute, peut être qu'un jour je devrai rouler en FH4 Eurotrotter XL. C'est un peu long, je boucle 45 et bippe Julie qui me donne le feu vert pour filer au 3ème et dernier, Liverpool. Ça roule bien,il fait beau, 1ere fois sur la montée en un mois passé de GB. C'est cool, mais est ce bien normal tout ça ? Si ça continue comme ça, un jour on rechargera du champagne dans le Kent.
J'arrive à la zone de Kirkby, far east Liverpool, il est 12h uk, rdv 13h. Attente dans la rue, je casse la graine. Et quelle graine, la 1ere choucroute maison de l'année. Enfin choucroute, non, ce n'est pas du choux, mais du navet à la place. Très bon. Bref, il est vite 13h pile, qu'on vient me faire signe de rentrer. Vide des fûts une demi heure plus tard, sans oublier d'avoir porté la totale des epi, casque,lunettes,manches longues.. , une ramasse tombe aussi sec, à Wrexham, c'est dans le pays de Galles. Faut prendre le pont à Runcorn. Payant, mais payable en ligne jusqu'au lendemain minuit. Pratique. Y a du bon dans le système Big brother watching you à la britannique. 1h10 plus tard, Wrexham, dans une boîte à ferraille, mais sympa. Une petite heure pour charger 4 m de fils d'acier sur dérouleurs. Je suis venu une fois dans ce bled en Gefco affrètement international Mulhouse, ça fait un bail, avec des bobines de fibres, pour une usine de couches, quasi sûr que c'était à côté. La suite, ce sera demain, à Cannock, sur B'ham. Plus qu'à se promener à travers via Nantwich, Crewe, mais en faisant gaffe de ne pas y laisser un rétro. Fini par un bout de M6 à partir de Stoke, et sortie avant le M6 toll pour échouer à un truckstop juste avant Cannock sur la A5, repéré le mois dernier. C'est le métier qui rentre.
8h45 f, décolle tranquille. On a l'impression de traîner avec le décalage horaire. Sinon pas mauvais truckstop, disons douche correcte quoi. Et 20£ voucher inclus, ça reste forcément abordable par rapport à un service d'autoroute.
Parti bien assez tôt, pour faire les 8kms qui rejoignent le client à Cannock . Bien trop trop tôt même,vu que le gardien m'annonce que c'est rdv 11h uk. Il est 8h… On m'avait dit 9h. Bref,tout faux. Il me laisse rentrer quand même. C'est déjà ça. Un , deux, trois camions arrivent, se mettent en place. Je ne vais pas charger de suite c'est sûr. J'étais venu un peu la fleur au fusil car déjà chargé ici le mois dernier et ça avait bien été. J'observe le système d'arrimage d'un anglais, un peu mince, c'est des sangles pendues à rail au toit, il accroché en bas, et c'est tout. Mouais, pas de planche, rien. Enfin, avec ses bien 4,50m de haut, il est sûr de ne jamais mettre les roues en Allemagne ou Suisse.
Mon tour vient à 10h50 uk, super. J'arrive à bouger avec délicatesse, tout n'est pas perdu pour la 3h. Quelques IBC et palettes de produits d'entretien pour l'automobile et camion, 6m de plancher chargés en même pas une demi heure sanglage inclus. Pas cools les mecs aujourd'hui. Un 3 ème enlèvement m'attend plus bas à Brackley côté M40. Du coup vaut mieux raquer la M6 toll, plus trop le temps de se promener, y a le ferry ce soir. C'est bête d'avoir manger de l'amplitude comme ça. J'arrive au client à 14h f, je me fait avoir, je suis rentré en avant dans le petit business Park. Je m'engage pas de trop, c'est pas la peine, pas de place du tout pour retourner. On pose la palette de 3m, 15’ c'est plié,parfait, tout comme le cariste qui me guide pour reculer sur la route, sympa.
Je file jusque la M40, 10 bornes, et stoppe au service de Cherwell Valley pour casser la graine en 30’. Un café du Subway pour accompagner mon reste de navetcroute.
Et faut ensuite foncer pour passer le M25 sud avant l'épais. Ça passe plutôt bien. Le thermomètre frise les 25 degrés, incroyable. Là faudra m'expliquer l'intérêt à faire de la Catalogne au mois d'octobre, surtout qu'ici aussi y a moyen de planter 3h chez les clients. C'est plus le boxon une fois la M20 atteinte, ça freine de bons coups dans ces travaux interminables. Le Kent ça peut paraître sympathique, bucolique, mais on dirait plutôt que c'est bien le pire des coins pour circuler
Ça fait pas arriver avant 18h f à Dover, pas la meilleure heure, y a déjà de la file sur plusieurs lignes de régule. Mais ça avance quand même bien. L'enregistrement est assez long avec mon armada de no UN. Tout ça pour juste 2 étiquettes de danger à mettre finalement. Je suis bon pour le ferry de 19h15 uk. Y a du 3t5 PL plein les lignes ce soir. C'est bien, avec nos 16,50m, on a l'impression d'être écolo quand on voit ça. Et combien peuvent ils déjà payer le ferry ?
Je monte en tout dernier cette fois. Pas grave, c'est l'heure de la soupe quand même. De l'autre côté à 21h45, fonce sur A26, pour ne même pas pousser à bout d'amplitude, Régis m'a dit que ce serait bien de m'arrêter à Arras, pour voir quel axe prendre demain matin, si complément il y a. Alors n'allons pas trop vite. Enfin si, la nuit on va plus vite quand même, 1h30 plus tard je suis posé dans la ZI est de Arras, comme la semaine dernière ! 23h15 on valide F.
Y a plut ce matin, réveillé par de la grosse corde.
Les echanges de SMS ne tardent pas, si y a moyen de bouger un peu le chargement. Oui c'est possible, en inversant IBC et palettes de bidons, on aura une belle assise pour la palette de 3m de Brackley. Alors c'est bon, un complément de Maxime tombe, sur l'axe Seine, mais j'y descends quand même via l'A26 puisque c'est côté Champagne. C'est vers Bar sur Seine quoi, Mussy sur Seine exactement.
350km, pas gagné d'une traite, y a bien 40 bornes de RN en-dessous Troyes. On va pas stresser, et arrêt quand même à l'aire de Reims Champagne pour une douche et le pain, même si cette problématique n'en est plus, j'ai trouvé la solution pour aller à l'anti pays du pain, je prends un gros pain de Montagne ou Briare le dimanche, bien cuit, et ça fait presque la semaine. 25’ plus tard continue sur A26, ça roule et finalement je m'engage pour continuer jusque Mussy sur Seine, joli bled à traverser, je suis au client à 13h30, 4h26 de volant. C'est une vieille usine, rappelant un peu le nord GB, c'est à dire très authentique. Le cariste aux abords un peu bougon, comprend la partie de tetris qui se joue et accepte volontiers la manip des IBC et le gerbage de la palette de 3m, cool quoi. En même pas 30’ c'est classé, ses palettes de film chargées, et il reste encore de la place.Je casse une graine pour déborder un peu ces 30’, et pour mieux filer tenter d'aller vider un 1er à Chassieu. 18h sur le papier, et il peut attendre. Mais 310 bornes, je ne le sens pas du tout d'une traite avec la route déjà à faire pour rejoindre Dijon et l'autoroute. Ce doit être l'ancienne N71, elle roule assez bien, et c'est très joli, mais bon. Et puis ils font monter à Is sur Tille, Dijon tout droit c'est interdit, bref on rallonge la sauce. Je suis sur l'A31 péniblement 1h45 plus tard. C'est pas gagné du tout. J' appelle le client à Chassieu, c'est même pas 18h ce soir, il quitte à 17h. Demain 6h30, même avant. Comme ça c'est classé, et on fera pas 4h35.
Du coup c'est la ballade qui reprend le dessus, avec la vue magnifique sur le Mt Blanc au niveau de Tournus. Et la croisette de Pierre qui Vic sa vie de catalan Gijon liner, enfin Dijon. Petit coup de GSM qui fait toujours bien plaisir. Je m'arrête donc à l'aire de Mionnay, car il manquera bien 10’. Pas évident de garer à 18h30. Enfin il est 35 quand je suis garé. Bien content de ne pas avoir à dormir ici. Repars à 19h20, l'A46 est au vert. J'arrive dans la petite cour d'entreprises à proximité de la sortie 9, à côté d'une banque, y a pour garer comme m'a dit le monsieur. C'est un peu dans le noir, mais ça va, on est jeudi, j'ai déjà bien brûlé du gazole.
Le gars ne m'a pas menti,il est là à 6h, et tape même à la porte. Pas de soucis j'avais mis le réveil. Il vide sa palette, je l'aide avec ma frontale. Il m'offre un café,cool, repoussant du coup un peu l'heure de démarrage à 6h40, largement assez tôt. Quoique deja limite au vu de la circulation sur A46. Tout ceci passé, je m'arrête chez les Kings de la route à Roussillon pour une douche et un autre café que j'embarque, 25’. En démarrant de là, ce n'est pas un king qui m'ouvre l'A7, mais carrément un Kaiser, Juju du 42, le dernier des fidèles de l'hexagone abonnés à l'outre Rhin. Même moi je l'ai abandonné pour l'abonnement à l'outre Manche. Mais on est resté alliés quand même, il n'a pas l'air de m'en vouloir de venir squatter ses terres encore fertiles en frets bi-latéraux de la vieille Europe. On s'arrête aussitôt à l'aire de St Rambert pour un serrage de louche et papoter un peu, c'est cool.
On s'attarde pas quand même, on nous attend semaine prochaine de l'autre côté de nos canaux européens respectifs, et tout ça commence le vendredi.
Je file à PLV chez Gondrand, où Julien ira mais plus tard. Vide en 15’ une partie de l'ADR, puis Saulce, qui doit se faire avant midi, alors risque zéro, j'y vais avant Livron. De là direction Sauzet, je ne vais quand même remonter à Livron pour redescendre. Sauzet, je l'ai fait y a plus d'un mois, sur mon 1er retour UK. Toujours sympa ici le client, il arrive avec son beau Man 4 roues, rutilant, représentant bien ses produits détergents et polishants. On discute 5’ de tout ça, de produits pour coffres inox et de techniques de lavage. Je pourrais peut être bien faire le Livron avant midi, je fonce. Mais à peine sur la N7, une ramasse tombe par sms de Stéphane, 7,60m de cartons pour l’ UK à Montélimar. J'appelle, ils chargent non stop pendant midi, j'y fonce, ça collera bien pour être avant 14h30 à Livron. Pas de soucis, ça charge bien, à 12h20, c'est plié. C'est ici que j'avais chargé mon 1er voyage d’inter, de la Catalogne, à cette rentrée 2018, ça ne s'oublie pas.
Nationale 7, je visite aujourd'hui, je file à Livron. Cette fois c'est la bonne, j'y suis à 13h, ils reprennent, et on vide par les côtés le fil chargé mardi aprem passé. De là je n'ai plus qu'à remonter à Jarcieu, pour compléter ce cartonnage.
Y a déjà bien du peuple, à quai, dehors par les côtés. C'est comme ça que je charge aussi, juste un peu de carton à remettre devant, pour que les métrages collent avec les compléments à prendre, au départ c'est 2, puis 3. Il est vite 17h, les camions arrivent encore et encore. J'oublie direct pour laver, même si je ne verrai bientôt plus rien à travers le pare brise, je m'inquiète surtout pour arriver à me frayer un passage à travers ce tetris géant qu'est devenu le rond point de la cour Duarig.
C'est mort pour passer Lyon à la régule, donc mort pour rentrer, je prends le perif sans trop checker, et surtout pour mettre un peu de gazole à la Access de Bron. Dans cet enfer de grande agglomération, un sourire, c'est Baloo, Pascal qui arrive, il a reconnu le camion et vient dire salut. Je ne suis plus à 5 ou 15’ près, on discute à la machine à café, le temps que la circulation s'améliore un peu, c'est sympa. Surtout que malgré toute cette circulation, je persiste à dire à Pascal, que j'aime toujours mieux être là qu'en région parisienne. Les bouchons sont moins pires au soleil quoi.
Je file vers l'A6, A31, comme la semaine dernière, et sort à Nuit St Georges, pour poser au péage. Suite et fin demain à 6h25.
6h30, le compteur affiche 90 km/h sur l'A31, et ce le plus honnêtement du monde, pas de plaques oranges sur cette montée.
2h plus tard, je quitte cette même A31 à la sortie Châtenois, sans avoir trop rien vu des paysages avec la brume matinale, et même si j'avais pu apercevoir la ligne bleue des Vosges, à l'est, la photo n'aurait pas été bonne, vu l'état du pare brise. Je prends ma place désormais attitrée, porte 169. Garé bien loin du Daf SSC de beau frère Didier, garé lui pile en face du portail. Un peu normal, il doit être dans les 1ers à partir dans la nuit du dimanche au lundi, et ce depuis plus de deux décennies.
Avant d'aller rapprocher la V40 pour le passage de relais, je fais un coup les carreaux, et surtout le pare brise extérieur, ce sera plus agréable lundi, et ça fera peut être venir la pluie. Bon, si elle pourrait encore attendre la fin du weekend !
5h40, je quitte la cour de chez le Bruno. Le repos hebdomadaire a débordé un peu, ça peu arriver, des fois on déborde bien les périodes de conduite.
C'est encore suffisamment tôt pour ne pas rencontrer les Drealmen à la bien nommée tirelire de Gye.
Parti plus d'une heure plus tard que la semaine précédente, c'est tout de suite moins cool sur la N4, tout le monde est déjà au taquet, moi le 1er. Heureusement que je quitte cette ligne de fous pour la 44 où c'est deja un peu plus civilisé. Je me demande quand verrai je le contournement en service du bled appelé Chépy comment, depuis le printemps on a l'impression que c'est fini mais non, on passe toujours le bled. Pompon ce matin, ça bouchonne, enfin c'est presque la circulation de Chalon qui remonte jusque là. Je m'arrête juste après, à la Access de St Martin sur le Pré, où je rempli les cuves et où aussi je casse une routine de 1mois et demi passé, puisque c'est là que je passe le câble, sieste et prend le café pâté.
Je repars de là à 9h passé, et continue la 44 jusque Reims où l'épais est passé. Tiens le pont de la sucrerie est ouvert,moins bruyant que le pont provisoire en fer.
A26, tout droit jusque Calais, j'arrive avant 13h, je suis pas en ADR, pas la même file du coup j'ai un pré contrôle des clébards. Comme au Shuttle, Ils détectent toujours des passagers clandestins, là dans un Girteka et dans un Waberer's.
En ligne pour le Pride of Kent de 14h20, c'est parfait pour casser la graine. De toute façon je n'aurais pas le temps avant d'embarquer.
Je passe une bonne partie du temps à l'extérieur sur le pont, à endurer le short, c'est dingue le temps d'un 15 octobre. Enfin ça se paie cher à ce moment même à Carcassonne cette histoire. Débarque à 16h à Douvres, pas un grand bout à faire, je sors vider un peu de groupage à Hythe, juste après Folkestone, une belle n'est demi heure. J'ai reçu un SMS de Fabien, qui est à Ashford, je le retrouve, ça sert à rien de pousser les heures ce soir vu les horaires de rdv que j'ai sur la tournée à monter, tout ne sera pas vidable demain.
Je pose à côté de la Péli Ltd à 17h45. Le FH est en mode office. On papote bien, et on file manger un morceau sans oublier la binouze du lundi soir.
Démarrage tranquille à 7h f après la douche. Pas si tranquille que ça, je vois déjà sur Map que le M25 est fermé juste avant l'accès au M11 que je dois prendre. Ça se confirme plus loin avec les panneaux variables invitant a faire le grand tour par le sud ouest pour aller au nord. Je ne vais pas vraiment au nord, je m'arrête avant Cambridge. Aller je file quand même au Dartford, où l'accès n'est pas trop difficile. C'est à la sortie juste après pour filer à l'est que ça bouchonne un peu. Une fois sur l'A13 ça roule. L'A13, je guere si je ne croise pas Phil 26, c'est sa route ça. Ça roule mais pas longtemps, après Basildon, en montant au nord via la A130, c'est quasi à l'arrêt bien avant Chelmsford. Je pensais avoir un peu de marge, pas de trop, mais là ça va être mort pour être à 10h uk au client. Y a pas mal de parking, j'arrête déjà faire 15’ ,puis 30’ dans la foulée, car à cette allure je n'arriverais jamais d'une traite. Je n'ai pas perdu mon temps, ça s'est un peu estompé. Y a pas à stresser, Régis prévient. J'aurai une bonne heure de retard quoi. Chelmsford est bien pénible à traverser, ça fini par un paquet de rond point jusque la enfin 2x2 A120 qui retrouve la M11 au niveau de Stansted. J'arrive au client à 11h20 uk, pas de soucis il vide assez bien sans moufter. Du coup j'ai encore de l'avance pour le suivant à Nottingham, rdv 17h uk, à 100miles d'ici. Heureusement, ça roule à nouveau mal sur les travaux de la A14 qui rejoint la A1. J'avance un bout quand même et casse une graine un peu avant Grantham, et m'offre même une sieste. Enfin c'était plutôt indispensable si je voulais honorer le rdv de 17h en entier.
Ds Grantham à Nott'm, encore de la route secondaire, des rond points en cascades pour contourner Nottingham sud, et j'arrive au client à 15h45 uk, bien en avance, une immense usine. J'ai bien le droit de rentrer, mais avec un bip, y a un parking énorme, mais bien isolé. Pas de sonnerie du bip, même à l'heure prévue, super. Au bout de 15 29’, je me décide à retourner au gardien, à pied, y a bien 600 700m. Le bip ne devait pas marcher lui, il me dit de pouvoir aller à la réception. Rigolos va!
A la réception, oui, pas de problème, mais le cariste fait sa pause. Gros rigolos va !
Bref, j'en repars à 18h45 uk. On se croirait à Granollers quoi. Direction le dernier qui était de toute façon prévu demain, heureusement, sur sud Manchester. Parti sur Stoke on Trent a travers via une 2x2 qui va bien, la A50. Je ne sais pas si je pousse les heures ou si je me gare sagement au 1er lay by à peu près éclairé. Flûte, j'ai pas roulé aujourd'hui, j'ai ma petite idée, le bled du client est un peu en dessous de Lymm, là je devrais trouver de la place. Une fois la M6, il reste 30 miles il est 21h ça doit passer. Je passe le service au niveau du bled que je livre, Knutsford, quelques miles encore et je sors au truckstop, impec, encore de la place, 21H45 f, 9h04 de conduite. Un truc aura bien marché aujourd'hui. Méga OUF!
Après un passage à la douche, enfin aux douches, car il a fallu en faire plusieurs pour en trouver une propre, je mets en route à 8h35 f, direction Knutsford, c'est fléché à la sortie de autohof. Après 8 miles, faut traverser ce joli bled pièce arriver au zoening du client. Il est ,8h uk, ça vide de suite les 4 palettes de PVC en sacs. Déjà le SMS tombe, c'est à Liverpool pour 9h, je n'y serai pas, 9h30 peut être. Mais Julie l’avait bien prévu et a donc prévenu. C'est pas compliqué, ce sera un complét. Sauf qu'un SMS nouveau suit dans la foulée, avec les précautions à prendre, bien assister au chargement, prendre des réserves si nécessaire, et surtout rouler avec anticipation. Aïe, je vais flipper, ça me rappelle ma malheureuse expédition entre Beaurepaire et St Priest la dernière semaine d'août. Bon on verra. Je suis donc à 9h25 uk dans la cour du méga logisticien germano américain. Ils sont sympas déjà. Et je pourrai même bien assister au chargement, mais il fallait bien demander car l'accès aux quai est normalement interdit. J'attends bien 1h passée qu'un quai se libère.
Oui le chargement n'est pas terrible, des pots de sauces sur palettes, façon pyramide, avec le minimum de film. Bref, heureusement que c'est déjà un parcours à 99% d'autoroute, mais on n'a pas le droit au coup de frein qui tue, c'est clair.
Chargé un peu avant midi uk, c'est parti pour un peu plus de 1300 kms d'ici vendredi, le truc cool quoi.
J'avance bien un bout de M6 avant de casser la graine au service de Stafford,il est bientôt 14h30 f. Pas plus de 25’. Peu importe, il sera déjà bien tard pour la circulation londonienne tout à l'heure. Go the south via la M40, tout au vert, mais déjà des complications au début du M25, vers la junction de la M3, normal quoi. Bouclage de la pause à Cobham, et le reste du M25 n'est pas si moche.
J'ai confirmé mon souhait à Régis de passer le Shuttle, pas d'ADR, et ça fera toujours éviter les quelques rond point de Dover où y a toujours des mecs pressés qui essaient de doubler.
Pas de méchantes files à Eurotunnel, mais ça n'avance quand même pas bien vite entre l'enregistrement, passeport et la sécurité. Heureusement qu'ils annoncent fluide. On piétine. J' ai droit au contrôle rayons x, histoire de perdre encore 10’. Enfin c'est peut être de ma faute, j'ai déclenché une alarme avant, avec mon antenne de CB que je n'avais pas inclinée. J'arrive quand même à manger un morceau dans la file pour embarquer. On monte, il est presque 22h. Que c'est long tout ce cirque, après c'est le bus, qui va au bout, puis qui retourne.Heureusement que ça allait mieux que ça quand on le prenait 4 fois par semaine au début des années 2000 en Gefco. Bon une fois parti ça traîne pas pour passer de l'autre côté.
Il est 22h50 à Calais, ça fait 2h30 de passé en tout, avec 20’ de conduite en piétinement. Y a vraiment pas un gros écart avec le ferry, avec le côté austère en plus. Je visais Arras et sa zi est en arrivant à Folkestone, mais là on va se contenter de tenter le péage de St Omer, amplitude 23h35 oblige. Ouf, c'est tout bon, après un petit créneau sur un emplacement épis de 6 places vl, sans monter sur les trottoirs.23h25, valide F.
8h35, bien dormi, jauge gazole toujours à la moitié, pas d'accroc dans la bâche, bref ras, je peux y aller. Seule fausse note, je touche une bordure avec le pneu arrière droit du tracteur en quittant mon créneau, c'est dingue ça.
C'est parti pour une journée 100% roulage, comme souvent le jeudi, sans doute pour ça que c'est ma journée préférée de la semaine. Peut être aussi parceque c'est la route du Rhône Alpes.
Pas de temps à perdre, même si je ne vide pas aujourd'hui, rdv demain 13h, mais je dois rentrer demain soir, Julie regarde pour avancer ce rdv, qui avancerait pour la suite, même pour la semaine prochaine apparemment.
Arrêt après 3h à l'aire de Reims Champagne,pour la douche, et la baguette, comme la semaine dernière quoi.
Je fais full autoroute, pas envie de risquer de me donner en spectacle avec mon camion de sauce tout penché à cause d'un rond point pourri ou d'un coup de frein comme on en voit que sur la N4. A l'aire de Troyes Fresnoy, y a que 4h10 au chrono, zut, et pas de petite aire suivante indiquée. Je continue, on verra. La sortie suivante, la 22, qui va à Vendeuvre, se présente à 4h25, impec, je sors et boucle 30’ même 40’ au péage avec 4h29.
Julie a obtenu qu'on puisse se présenter à 7h, une chance de vider le matin. Ce serait bien, ça ferait rentrer pas trop tard. Mais ce serait aussi pour plus vite repartir.
En théorie, j'en suis pile à la moitié du trajet, donc, on va continuer sur la même lignée.
Ça roule, il fait beau, comme tous mes retours du jeudi depuis la rentrée. Tout se déroule comme prévu, merci au bétonnage de la Dombe du sud, A46, 432. La moyenne ne faiblit pas, en 4h24 je pose dans un coin tranquille à 2 pas du client à SQF. Aller, hop, c'est pas 11 mais 12h de pause qui seront validées.
6h55 au guichet, 7h05 à quai. La réception n'était pas au courant de ma venue forte en avance, mais avec la mise quai immédiate, ça met la confiance.
On peut et doit accéder au quai. Les manutentionnaires me préviennent qu'il y aura un peu d'attente vu qu'il y a quelques rdv avant, ok normal.
1h passe, 1h30, ça bouge pas,et les camions n'en finissent pas d'arriver. Mais un cariste mais la rampe, alors on y croit. 9h30, rien. Julie me dit d'aller revoir au bureau,c'était bien convenu avec l'affreteur qu'ils devaient nous prendre au matin, tôt. La dame de la réception, pas la même que ce matin, n'a aucunement cette info. Mieux elle me remballe en disant les rdv sont les rdv. Je retourne au quai, pour essayer d'avoir une info sur une éventuelle heure de déchargement. J'ai pas le temps de demander, qu'un me dit de repasser au bureau, il faut dégager du quai. La dame pas trop commode confirme, les camions arrivent encore et encore. Midi et demi et c'est tout. Pffff. Bien dégoûté,c'est partout pareil quand on fait du complet grande distri, j'avais déjà oublié ce genre de taf. Pas de solution, on attend, des fois que un peu avant. Je ressors le camion pour se garer au gros parking où j'ai dormi et revient à pinces à la boutique. Un passage au distri, et retour en réception, discret dans mon coin. On observe les complets de bouffe bio qui arrivent du sud ouest, d'Italie, d'Allemagne. Bref, c'est le business quoi.
À 11h15, la dame me fait signe pour me donner un quai, ouf. Je devrais pouvoir obtenir un jour le César du rôle du regard de chien abattu inoffensif.
11h25 ça attaque, quand même.
Les palettes n'ont pas bougé pendant le trajet, heureusement encore. Et ça m'aurait vraiment embêté de me retrouver avec un complet de sauce curry refusé, j'aime pas ça. Sauf la curry wurst natürlich.
Vide à midi,l'honneur est sauf, car je commençais à psychoter grave pour la suite. J'ai déménagement demain et ce sera24h chrono.
Je fonce sur Jarcieu, à travers. Je croise Angélique, qui se promène sur Heyrieux, et zappe la photo, et plus loin, un autre camion gris métal, mais avec au volant une personne au physique totalement différent. Je zappe également la photo, c'est le saint patron des routiers barbus du 26 et 07 réunis, qui lui se promène en plateau. C’est bien, ça lui fera un peu dérouler de la sangle le légumier. Coup de bigo, pour lui raconter mes petites misères de mon matin, et il trouve les mots pour me réconforter, et je suis du coup regonflé pour la suite. Je Cour et Buis j'arrive à Jarcieu une heure plus tard, quai no 2, et Régis qui a rétrécit sa pause de midi exprès est déjà là et on charge aussitôt, et pas une vilaine semi, avec un lot en plus, arrivé de dernière minute. Cool, je pars rapidement, une heure plus tard. La piste de lavage est libre, mais je n'ai pas 10’ à perdre, et puis c'est la sécheresse, alors c'est quand même pas grave de ne pas laver. Lyon passe bien, 10 ‘ au gazole à Bron, juste 100l pour joindre les 2 bouts, et je fonce direction l'A6. Je casse la graine déjà bien tard vers Tournus, 30’, et à fond direction mon parking. Le seul bouchon du jour, c'est au péage de Châtenois, ça paye avec des pièces devant, et c'est des vosgiens, ils doivent encore bien essayer de refiler leurs derniers francs. Il est 19h45 quand je valide la fin de ce long vendredi, et valide le début d'une 24h. C'est chaud!
20h15, la 24 a débordé un peu, pas grave, y a rien qui va mal quand même pour Livrerpool lundi entre 9 et 11h. A31 aussitôt, et youpi pas de N4 vu l'heure, j'ai pas le droit, alors c’est prolongation sur A31. C'est marrant, je suis déjà passé là ce matin en mode C5 remorque 2 essieux(sans led) pour le déménagement de ma fille qui quitte son micro studio de Metz, fin d'études oblige. Comme d'hab je passe via la Fensch Valley pour quitter le territoire à Mt St Martin. 22h30, c'est honnête. Le parking de la frontière c'est blindé, c'est le weekend, tous les Finejas sont rentrés à leur bercail des 3 frontières. Passage via Arlon, puis la N4, et gazole à Martelange. Y a pas la queue à l'heure là. Ça caille bien, mais je fais quand même bien 25’ de pause le temps de faire le pare brise et 2 3 photos by night. La N4 ardennaise de nuit, c'est encore plus du bonheur qu'en plein jour, c'est éclairé d'un bout à l'autre, et rien que pour moi. Une constance belge. Même si c'est pas top pour l'environnement, c'est quand même un sacré confort pour faire une nuit. Quoique quelques tronçons sont éclairage led, la lumière est un peu plus froide.
Arrêt au niveau de Eghezée après Namur, pour une bonne sieste.
1h les pieds en éventail sur le tableau de bord. Un bon cassage de graine, avec le café sorti de la thermos, et naturellement le passage du câble et plomb. 1h30 en tout, y a pas à courir.
Bruxelles passe au taquet, mais y a quand même un bon paquet de caisseux malgré l'heure nocturne.
Grande ligne droite jusque la côte, Oostende. C'est bien difficile par moment, surtout que l'éclairage est plus intermittent, seulement de la lumière aux sorties et échangeurs. C'est bien connu, la Flandre occidentale est plus sage et sobre que la Wallonie qui dilapide les richesses du royaume en oubliant d'éteindre la lumière le soir. L'autoroute qui longe la côte, de Oostende à la Panne et Veurne, a des allures d'A16, avec des aires de repos totalement blindées en barbelés.
Une fois en France, pareil, y a des lampions mais tout est éteint, on a le temps long d'arriver, c'est rassurant et non à la fois ces camionnettes de CRS tous gyros allumés en stand bye sur la voie de droite au niveau de Dunkerque. J'arrive à Calais à 5h25, peu de file, je suis vite en ligne pour le ferry de 6h30, parfait.
Une fois embarqué, je file vite siester un peu sur un canapé du lounge des Routemasters. Ce serait bien si ils pouvaient mettre un peu de chauffage. Arrivée à Douvres vers 8h10. Invité vers un contrôle à la sortie du ferry, aïe, qu'est ce que j'ai fait pour être désigné. Rien de méchant,ce doit être la douane. La dame me demande juste les CMR, quel tampon est le bon nom de la firme du camion, combien de camions a cette firme, je lui réponds un seul, alors elle demande si j'en suis le boss. Puis si je fume du haschich, si j'ai acheté du tabac et pour conclure si j'ai plombé la semi. Tout ça sans vérifier aucune de mes réponses, et finish.
Go Ashford, où j'ai bien fait de réserver, merci Mr Péli69 pour le conseil, car le parking de Douvres a l'air bien blindé, même si ça aurait été plus sympa pour passer son dimanche.
Je vais pouvoir quand même valider 11h à Ashford, il est 8h50.
Au lit aussi sec, le breakfast attendra.
Réveil à 14h, par la chaleur, il fait grand beau. Ça a bien profité même si je me suis forcé à me lever. Cassage de graine, enfin du pâté de la semaine, en avance d'un jour par rapport aux autres semaines. Je mets le short et direction la douche.
Gros ménage, et rangement des coffres de la semi, y a déjà besoin, la rentrée c'est déjà 2 mois derrière, et le souk revient petit à petit. Pas envie de sortir faire une marche, la ville d'ashford est bien à 3 miles passés, et c'est pas 3 kilomètres. Alors tour de parking, ça fait déjà marcher. Ça a des allures de Londra Camping, les LT avec les LT, les Stobard RO entre eux, plus loin les Stobard BG entre eux aussi, et par là, les Härtl RO. Quelques beaux spécimens de chez Brian Yeardlay à mitrailler aussi. Bref, le français est avec..le français..
Enfin on capte encore en FM nos bonnes radios de service public, alors le dimanche passe vite quand même.
Cassage de graine le soir au gasthaus, au prix du parking, on a du mal de faire cadeau du voucher.
Après un café au gasthaus et des biscuits p'tit déj du camion, ça débute la semaine à 3h f. Ça part pas top puisque la M20 est déjà coupée aussitôt après Ashford, enfin comme toutes les nuits. Alors diversion via la A20. Ça va ça roule, pratiquement aucun feu, ni rond point. On ne doit pas perdre 10’ jusqu’à l'entrée de Maidstone.
M25 sud west, ça avance, M40, et je me paye le luxe de passer Birmingham par le M6 free. Après 4h25 de volant, il est temps de s'arrêter au service de Stone sur M6. 55’ en tout, petit dej costaud au camion, avec du bon pain de chez nous, ça fait du bien. La zone interminable de travaux autour de Stoke passe assez bien, 70, 80. A peine un coup de frein à cause d'une voiture qui a crevé. Idem les croisements d'autoroute plus haut, M56, et M62, quelques coups de frein pas bien méchants. J'arrive au client que je connais à Liverpool Kirkby un poil avant 9h UK. A peine sorti du camion, dans la rue, un papy, c'est le gardien, vient me dire que je suis garé du mauvais côté de la chaussée, faut faire demi tour, et garer en face. Bon. Je m'inscris ensuite, prends connaissance des consignes, epi, ne pas téléphoner..., et attends à peine 15’ pour rentrer, ça part bien. Le papy me gare, j'ouvre les portes et doit attendre le cariste qui fini sa pause. Le papy revient m'engueuler que je n'ai pas ouvert les côtés. Calmos, j'ai que 2 Pal, et elles sont derrière. Ils connaissent pas Régis ou quoi? Le papy repart en se donnant une petite claque d'ironie. 40 minutes passent. Ça commence à faire long, je signale à Régis. Ça tombe bien qu’ à Jarcieu on ne communique que via SMS et c'est très bien, je peux faire ça discrètement.
Régis répond aussi sec qu'il appelle. Pas 10 ‘ plus tard le papy revient vers moi furax parceque j'ai passé un coup de fil et que j'ai pas le droit. Ah non, j'ai fait un SMS, et parceque je trouvais le temps long pour 2 palettes. Le papy me dit que c'est formellement interdit, de téléphoner comme de faire un SMS. Bon ben là prochaine fois je ferai un mail à Régis. Au moins on a la preuve que ça fait bouger les choses quand on signale une attente à Jarcieu, et de ce pas le cariste arrive et sort ces 2 palettes. Je repars à 10h15 uk d'ici, 1h20 pour 2 palettes qui étaient urgentes. Bref. Je file au 2eme, Bury, pas très loin, 36 miles au nord est. Là tout l’inverse, a peine rentré dans la boutique, le cariste est tout sourire et pouce en l'air à tout va. 20’ TTC pour 4m de plancher. Au moins il me rabiboche avec l'autochtone celui là. De là je file aussi sec au 3eme, Elland, pareil, 35 miles environ, avec un temps sublime sur la M62 au milieu des moutons. Il est midi et quelques uk, je rentre de suite, là c'est une bonne demi heure pour vider les ⅔ de la semi via les côtés, nickel aussi. Au moins je suis soulagé de ne pas avoir passé mon dimanche à Ashford que pour le mal embouché de ce matin. Je mange une bricole, et file dans la foulée pour tenter le dernier, Tebay, 106 miles par full autoroute. Pas trop d'idée de où couper à travers. Alors M62, M61 Bolton et M6. Tout à la régule. Il fait beau, plus on monte, plus le paysage change et c'est chouette. J'arrive au client à la junction 38, 2h petites heures plus tard. Parfait, ça vide, en peu de temps. Ne reste qu'à traverser la route, et valider au truckstop en face, la fin à 15h59 f, soit validage d’une 11h comme on aime toujours bien le lundi. Pas de fret pour le moment.
Il est tôt, une ballade improvisée dans la proche prairie s'impose pendant que les autres travaillent.
Pendant ma promenade, Julie a bossé un peu, et une ramasse est tombée à mon retour, du coup réveil à 5h f ce matin pour décollage à 6h. Direction Sheffield. Temps sec, vide, à cette heure ci, aller je passe à travers via la A65 direction Bradford via Skiton. Je l'ai prise une fois déjà, en Gefco, période exotique, alors autant dire que ça date. Toujours aussi sinueux le début, j'ai peur pour les rétros. Sinon, moi qui n'ai pas lavé depuis 3 semaines bientôt, on peut se faire frotter le côté gauche à pas cher avec la haie taillée au carré. Ça s'élargit en avançant, mais avec trafic qui suit proportionnellement. Bradford est un peu longuet à passer. Si je compare à hier depuis Elland, j'avais mis absolument le même temps pour 30 miles de plus. Leeds, ça passe bien, direction M1 the south. En moins de 3h je suis à la sortie Sheffield mais il faut bien 20’ d'intense circulation pour rejoindre le client à 2 pas du centre au bord du ring road. C'est coquet ici, comme souvent les cités ex industrielles. Mais ça regorge surtout de centres commerciaux ou parcs divers comme un ski dôme et autres. Y a la même chose chez nous à Amnéville. La société toute industrielle mutée en dans le tout loisirs et consommation.
Le parc du client est minuscule, en one way. Très sympa, on va charger par le côté, le long de la chaussée. Aux papiers, l'adresse de livraison ne colle pas, hormis la quantité et le nom du client. C'est marqué pour le 93, alors que je suis sensé aller sur Lyon. Je préfère m’assurer avant, c'est pas que je ne voudrais pas aller dans le 93, je ne me permettrais pas d'avoir de tels caprices, loin de moi cette idée, mais on attend les vérifications by Julie avant de charger. Un ¼h, 30’ , le client très sympa toujours, m'offre le café, c'est cool ça. Je m'impatiente, mais en même temps je vois que je vais valider 45’ comme c'est parti. Une fois le feu vert, on charge vite fait les 5 Pal, à coller derrière, ça va qu'il ne pleut pas. J'avais eu la suite pendant cette attente, Leicester. Je continue depuis où je suis vers le sud par la natio jusque Chesterfield puis M1. Pas loin de 2h après, j'arrive chez un célèbre fabricant d'engins de tp, une heure pour caser 4m de plancher. Ça n'avance pas bien vite aujourd'hui. Le 3eme, toujours sur M1 south, près de Milton Keynes. Je m'arrête quand même au 1er service trouvé, j'ai une grosse faim, la journée n'est pas finie, la 4eme ramasse est déjà programmée derrière. Milton, c'est un centre technique d'un constructeur automobile, paumé dans la brousse. Pareil, pas loin d'une heure pour charger quelques palettes de fûts de carburants. Y a confusion, c'est prévu 18, on en trouve 20. Après avoir prévenus, pas de soucis, on prend, Julie fait modifier la DGN. Le cariste n'est pas trop marrant. Je dois faire imprimer la DGN, pour lui c'est pas possible, pour raison de sécurité. Ça va, je suis rentré là sans aucune formalité, on n'est pas dans une centrale nucléaire non plus. Quand je lui montre le nom d'une personne du site que m'a donné Julie, il s'exécute. Non mais. Plus qu'un à charger avant 17h uk, sur Cambridge, 40 miles, un poil de marge sans plus. Je trace, à travers, A421, Bedford et A428 vers Cambridge. C'est là que c'est bien la GB, on peut tracer sur tout genre de route, même avec les plaques.
Sauf que ça bouchonne à la sortie de Cambridge, sur les derniers miles qui rejoignent le bled de Bar Hill, sur cette toujours foutue A14 en travaux. J'y suis à 17h uk tout juste. Bon rien n'allait mal, Julie avait négocié 17h30. C'est pas une heure tardive, mais y a déjà plein de gars qui ont fini leur journée qui squattent la petite zi. Limite j'ai du mal à rentrer dans la cour du client, dés qu'il n'y a plus la bande jaune, c'est l'anarchie. 2 Pal ça traine pas, pour le pôle 2000 d’une bourgade du 07. Et les gars, on est en 2018, faudra bientôt changer les noms vos zones d'activités ! Enfin ils ont quand même eu le jeu des milles francs y a pas longtemps, ils sont à la page, et surtout les haies sont bien taillées là bas. La journée est presque finie, ah non, ce serait bien encore que je ne loupe pas le ferry demain matin 6h, à Purfleet, et là, Julie ne peut pas négocier 1/2h supplémentaire. C'est faisable, le mieux est d'aller dormir là bas, j'ai tout juste assez pour y arriver,1h30. Encore un petit bouchon pour la forme une fois sur la M11, mais après ça trace, tout comme le M25, ouf. Je pointe au terminal de Cobelfret à 20h f, c'est ok. Et pompon, je peux bien dormir sur place. Heureusement car sinon j'étais vraiment mal avec mes 10h04. Y a pas foule du côté des accompagnés, j'ai l'air tout seul pour le moment. Le mec du guichet était très avare en explications sur l'horaire que je dois tenir pour le réveil de demain. Heureusement je choppe un gars qui conduit un chargeur de semi qui me dit qu'on vient taper à la porte,comme ça c'est clair.
Bon ici, c'est pas Douvres, y a pas la boutique avec les Big Ben qu'on secoue sous la neige, et surtout encore moins des sanitaires corrects, hormis 2 toitoi sur le parking.
5h uk, le chargeur ne vient pas taper à la cabine, mais klaxonne à la place, c'est pas plus mal. Peu importe, ça faisait bien une heure que je ne dormais plus, trop peur de louper le ferry, car y en a pas ce soir dixit Julie, alors j'avais un peu la pression.
Communication par pouce en l'air pour m'inviter à le suivre jusque la rampe du ferry. Visiblement je suis toujours tout seul, j'attends à la rampe que l'équipage du bateau fasse signe de monter. C'est est en haut, même genre de rampe que celui de la p&o de Zeebrugge. A part qu'avec mes 3 tonnes aux portes, ça patine à même pas au ¼ de la rampe. Reculade, prise d'élan, 5e, 6e bloquée en manuel et ça monte, sans rien de trop. Je repense à Régis qui me racontait que parfois ils l'ont fait monter en marche arrière avec son tradi.
Un type de l'équipage, russe en totalité visiblement, m'emmène aux cabines chauffeurs. C'est parfait, j'ai le choix entre 6 chambres, toutes bien nickelles propres. D'abord une douche, le bateau part en même temps, un peu plus je loupais la photo du pont du Dartford. Mieux que Christian Magdeleine du PC de Rosny, je peux rapporter que la circulation sur le Queen Elizabeth 2 Bridge est toujours fluide à cette heure ci.
Je profite aussi de la vue sur le port de Tilbury, et peux mater le déchargement du p&o Norsky, arrivé de Zeebrugge, mais surtout de l'aurore sur le sud est Tamise. La journée va être longue jusque Zeebrugge, pas spécialement sommeil. On va déjà prendre le breakfast, tout seul au réfectoire prévu pour 12 personnes. Breakfast à la Russe, omelette saucisse, j'ai rien contre, ça occupe. Je me perds un peu dans les couloirs, mais arrive à retrouver la sortie sur le pont extérieur. Le temps est superbe, on peut voir la côte et les falaises de Margate.
Pour l'intérieur, le mieux est encore de se poser à la salle des chauffeurs, y a un canapé, top pour bouquiner ma pile d’officiels en retard, ainsi que les carnets des camarade et camarades, en retard également. Bref, l'équipage ne peut m’oublier ainsi, et il est vite l'heure de passe à table. Une soupe, une schnitzel, ma foi c'est pas plus mauvais que sur du Calais Douvres, et l'équipage en cuisine est bien sympa et pro. Enfin c'est un peu triste d'être tout seul, un jour d'anniversaire de mariage en plus. N'ayant fait que manger depuis le départ, et que ça remue légèrement, ne reste plus qu'aller à la sieste. Juste bercé ce qu'il faut, le top.
Je ressors faire un tour dehors quand même 1h avant d'arriver, pour voir la côte meme si ça s'est bien couvert. On distingue bien quelques ensembles, Dunkerque au fond, La Panne, Oostende et Zeebrugge droit devant. Après un peu d'attente je sors le 1er, forcément, il est bien 16h15. Un peu largué pour trouver la sortie, et surtout trouver le fameux bureau de police obligatoire à pointer comme c'est rappelé dans la salle chauffeurs, j'arrive à des barrières, et en fait suis déjà trop loin. Le bungalow est juste avant, j'ai rien vu. Reculade, et attente de la police qui regarde le passeport par principe, entrée en espace Schengen oblige. Bref je quitte le port pour de bon à 16h35 direction la France via l'A17. Ça roule, hormis quelques coups de frein vers Lesquin et juste avant le péage de Arras. A26 jusque Reims, et un peu de N44. Ca gratte quand même bien 50€ d'autoroute que full par A26 A5. Et puis ni vu ni connu, il fait nuit, il ne sera pas dit qu'on m'aura vu sur la N4. Pause vers Chalon, 30’ pour casser la graine, y avait longtemps que j'avais pas mangé aujourd'hui. Récupération de l'autoroute à Semoutiers, on va essayer de tirer les heures même si ça va être dur. Heureusement qu'on retrouve nos bonnes radios nationales, ça aide. Je suis content et soulagé quand j'arrive à la sortie Chalon sud, plus qu'à trouver à garer. Grand calme plat sur RN6, il est tard, enfin tôt. Je trouve mon bonheur dans la zi de Sennecey le Grand, 2h du mat, au lit.
Décollage à 11h, d'à côté de chez anciennement les Tps Berthoux je crois. Une ramasse est tombée ce matin, Mâcon. Mâcon sud, où il y a un micro bouchon, j'arrive du coup qu’un poil avant midi, ça charge tout de suite et rapidement de la palette vide et emballages pour Chanas. C'est bête, c'est pas Mâcon nord, je ne peux pas aller à la douche chez les truckers. Alors arrêt pour cette formalité plus loin à l'aire de Dracé. Go au 1er client chargé mardi, Vourles. Via perif, tout au vert, mais rouge sur l'A450. Je passe à côté d'un ex client, le sympathique Leroy Merlin. Y a déjà un camion chez le client, attente dans la rue, où j'ai à peine le temps d'avaler une salade. Ensuite direction Chanas, chez le client qui fait de la découpe, pour vider les palettes vides. Et je file vider tout le reste au quai 2 de Jarcieu.
Tout ce que je vide est aussitôt reposé dans 3 autres camions. Y a un souci, Philippe qui reprend les fûts, ni retrouve pas le compte. Mais y en a pas 20? Qu'est ce que c'est que ce cirque. Je recompte et recompte, il y en a que 19 purée. Qu'est ce que j'ai fichu mardi à ne pas en trouver 18 mais 20?? J'ai été embrouillé avec une palette de 2 et une de 1, que j'ai compté 3 et 1, plus 4 de 4. Enfin bref, y a pas d'excuse à avoir, c'est quand même grave de ne pas savoir compter dans le métier. Il faudrait que je retourne en CP à la rentrée. Mais d'après Julie ce serait plutôt en moyenne section. C'est vrai, compter des ronds jusque 20 c'est avant le CP.
Je suis un peu perturbé, heureusement Régis comme toujours a orchestré avec plus de rigueur mon chargement, et y a pas d'erreur de quantité. Mais il y a quand même 6 clients déjà. Chargé un peu avant 18h, piste de lavage libre, j'y file me poser dessus, et je fignole un peu, ça fait bien 3 semaines que j'avais pas lavé, et ça change un peu les idées.
Je repars tôt cette semaine, mais elle n'est pas finie, je vais me promener dans l'Ain pour une dernière ramasse. A Prevessin Moens dans le pays de Gex. Régis m'a suggéré de passer un coup de fil à Yvan pour m'expliquer, y a plusieurs sites et l'adresse n'est pas clair. Je fais tout à travers, Cour et Buis, Crémieu, Pont d'Ain avec gazole à sa Access au passage et col du Cerdon, y avait longtemps. A40 et sortie à Bellegarde pour rejoindre le pays de Gex, vaut mieux ce soir, avant le balai des frontaliers. Je trouve place à 22h30 pour roupiller au CC de Thoiry, juste avant St Genis Pouilly, merci Vanvan.
Lever à 6h, compter les fûts, ça réveille.
A 7h35 mise en route pour les quelques derniers 7kms nécessaires pour rejoindre la boutique Franco Suisse. Faut pas se planter, Vanvan m'a expliqué au poil. Je peux rentrer à 8h, 8h je repars, 2 palettes posées. Il ne faut pas se gourrer de direction encore, c'est le brouillard et ici c'est Cerné par la Suisse. Je m'en remonte par chez moi, via Gex et la Faucille, où l'on repasse enfin au soleil. C'est bien chouette en tous cas, les Alpes ressortent du brouillard en face. Je suis pas l'ouest, sans les plaques, mais la moyenne n'est guère heure jusque Champagnole sur cette N5. Poligny, on retombe dans le gris, ça sent vraiment l'hiver maintenant. Ça tombe bien que je rentre par ce côté et tôt, je vais rentrer côté hautes Vosges, chez moi, y a du taf sur le camion. D'abord passage aux pneus à Chavelot, pour reposer le jumelage auvergnat de l'hiver passé, passage chez Volvo St Nabord pour des filtres, puis retour à mon bercail, il était temps de faire la vidange.
Après c'est weekend, un normal !
Décollage à 3h45. Sans l'heure de voiture avant, c'est quand même moins plus direct, pas 36 transvasements du paquetage. Le camion lui est au top de sa forme, des pneus arrières quasi neufs, une huile moteur neuve, et pompon, une recharge pour ses batteries.
Ne reste que les niveaux des réservoirs de gazole à faire, à la Access de St Martin sur le pré, comme d'hab. Optimisation oblige, pendant ce temps je passe déjà le câble sur un côté de la semi. Toujours à l'aire des Pèlerins pour la suite de la pause, mais juste 2 3 tartines de beurre confiture mirabelles pour accompagner le café, n'ayons pas peur de casser les habitudes.
J'arrive à midi sur Calais, j'opte pour le Shuttle, pas de MD, et pour tester le lundi. Pas foule, mais toujours le piétinement du check des clébards à la file d'embarquement. 1h. Enfin ça laisse le temps de se manger le pâté du lundi dont j'avais fait l'économie ce matin au petit dej. Ça se mange à toute heure. 2h TTC plus tard, je sors à Folkestone, pas mauvais quand même, c'est appréciable un lundi. Je vais pouvoir tirer les heures. C'est encore tôt ici, début aprem, le M25 passe bien. Enfin tirer les heures, mais qu'à 9 à peine, mieux vaut économiser les cartouches de 10 avec le jour férié cette semaine. Sortie à la junction 26 du M25 nord. Il est 15h40 f. C'est cher, pas de voucher, mais y a la poussière à manger. Enfin validage de 11, c'est l'essentiel. Et y a du boulot vide contrôlage des adresses de demain.
6H45 f, RAS à la jauge et aux bâches, c'est parti vers the North. M1, M45 direction Coventry, comme pour aller à Ryton à l'époque. J'ai d'ailleurs bien cru que c'était là, en place de l'ancienne usine PSA fermée en 2007 que j'allais livrer, mais non, c'est une zone juste après, en logistique aussi. Enfin c'est du petit ici, ça vide sans bricoler 2 palettes, il n'est pas 8h uk. Faut maintenant passer Coventry et Birmingham. Ça bouchonne un peu sur CV nord, j'enquille ensuite le M6 toll, faut avancer, la journée ne fait que commencer. 2eme, c'est Stafford, mais un que je connais pas, fabriquant d'engin, 15’ TTC, cool. Zone toute neuve, ainsi que la bande jaune. Flûte, c'est pas comme ça que je pourrai un jour tester un resto de chaîne qui jouxtent souvent les zi. Ils paraissent toujours alléchants. Le 3eme toujours Stafford, mais que je connais. Ça traine pas pour sortir les 9 pal de composants. Ici, plus ça va, plus le type qui vide paraît déprimé. J'ai été accueilli carrément par un soupir. Ils ne peuvent pas tous avoir la poucenlair’attitude. Enfin un sourire se décroche quand il parait séduit par la bonne odeur qui se dégage de ma semi, les palettes de lavande au tablier font leur effet. La suite, c'est chez son pair, Stone. Pareil 15’, fine.
Le 5e, il est paumé à l'est de Stoke. Et faudra couper 30 dans peu de temps. Stone est bien joli à traverser. Je trouve à garer avec du mal sur un parking avec Hot and cold food. J'ai pas besoin d'y aller, j'ai mon bourguignon maison en frigo. Bon je vais y prendre le café. Mon bled est pénible â rejoindre, pour vouloir éviter une route qui annonce du 16%, je monte jusque Leek et refile à l'est. Bref je suis à Coldon à quasi 14h f, c'est à une carrière où se trouve un atelier sur place. Faut attendre 13h30 uk. 50’ pour une caisse. Retour sur les chemins de chèvres, enfin de moutons. C'est joli mais ça n'avance pas fort. Leek, Macclesfield, bien pénible à traverser. Je retrouve enfin la M6 à Knutsford. J'irais bien déjà me poser à Lymm, mais à l'heure du goûter ça ferait pas sérieux. Que dirait Régis? A la place je file au 6eme à Daresbury, au bord de la M56. C'est une zone tech, c'est à un laboratoire, 15’ encore pour les 2 caisses de la frontière franco-suisse. Plus qu'à filer au dernier, pour la lavande. C'est à une ferme, à 37 miles au nord, vers Southport. Y a pas trop d'horaire, mais Régis les prévient.
Ça commence un peu à s'épaissir sur les motorways, il est 16h passé local. Si la ferme est bien accessible après les vérifications de Régis, la route en amont est bien pourrie. Je mets 1h15 pour faire ces 37 miles. Je n'ai pas encore cassé un rétro ce jour, c'est un miracle.
J'arrive à la ferme à 18h05, en effet c'est propre, y a de la place. J'ouvre vite les côtés, ça ne traîne pas à sortir les 10 palettes de cette bonne odeur du 26 power. On aurait pu décharger ça bien plus bas sur la M40, à W’airwick WC!
Mais ici c'est aussi bien et sympathique. J'hésite a demander au gars si je pourrais stationner la nuit, mais le retour de Julie est à plus de 150 miles à l'est. Mieux que j'achève les heures, au moins à 9h,même si ça commence à être tard pour trouver de la place. Retour sur mes pas, la grosse flotte en plus, Rufford, Burscough, des routes pas possible pendant une demi heure pour retrouver la M58. Y a des jours où j'aimerais bien me payer des coques de rétro en inox comme ils ont, en plus j'aime bien. Je sors peu de temps après à Skelmerdale, y a un truckstop. Il est blindé. Tant pis je gère juste à côté, dans la rue, pas de bande jaune et c’est éclairé. Il est 19h f. Go à la douche.
RAS, je referme la porte de la semi après le p'tit dej en cabine et décolle à 6h15 f. Cap à l'est via la M62. Il refait beau ce matin, je zappe le lever du soleil sur la butte et ses moutons de Rochdale car trop tôt. C'est bien chouette tout de même plus loin vers Leeds. M62 jusque la A1 vers the south. L'axe qui n'est pas le plus désagréable d'Angleterre,pas de travaux, beaucoup de parking, services, truckstop, dinners… J'hésite même à faire un break mais même fast, c'est pas raisonnable, faut avancer pour ce soir. Mon bled est bien bas, Grantham, et le client encore un peu plus. Mais en bordure de A1, c'est cool. J’ y suis à 9h10 f, il ouvre à 8h30 uk. J'aurais pu consacrer 20’ au breakfast finalement.
C'est un parc genre domaine de matos militaire. A 8h30 on fait d'abord les papiers, les dames remplissent les papiers, y a une armada de no vu que c'est des véhicules. Pas grave, je me régale à l'accueil de cartes au mur de la Royal Air Force de l’ Allemagne pendant la guerre 39 45. Pas d'autoroute dans la Ruhr, mais par contre on voit le tracé de l'A7 vers Fulda Kassel vers le nord. On charge par le côté, c'est pas trop délicat un Land Rover, c'est du costaud châssis en dessous. Puis 3 remorques. Y a de quoi sangler la voiture, y a de bon anneaux et elle est bien freinée. Les remorques, c'est pas pareil, j'ai beau tirer au taquet sur le frein, elle bougent encore. Alors 4 sangles pièces au moins. 650 kgs la pièce….Ça devrait ne pas bouger. Toujours le syndrome Beaurepaire St Priest qui flotte..
J'aurai tout de même passer pas loin de 2h, photo incluse et exclusive pour/et à la demande de Julie. Alors qu'elle aurait pu la voir en attendant un peu, sur le génial site Fierdetreroutier.com dans la non moins géniale rubrique carnet de bord chauffeurs.
Plus qu'à rentrer maintenant, enfin vider vendredi en Rhône Alpes, ce qui m'arrange.
Je mange une pomme et file sur le London Orbital, il est encore tôt. Mais avant ça merdoie toujours et encore sur la A14 qui rejoint Cambridge. Le reste c'est tout à la régule, pont du Dartford inclus, je pointe à Dover vers 15h f Pas de file à la DFDS, je vais par là. Je sais pas si j'ai gagné quelque chose, le plus tôt c'est Dunkerque à 16h uk. On s'en fout j'ai un peu le temps, demain c'est férié, faut un peu faire ce qu'on a envie parfois, ça ne peut pas toujours être la montre qui commande. On monte une demi heure avant, je file chez les kings of the road pour casser la graine, j'ai plutôt faim. Ici c'est nickel, pas mauvais, gratuit, et bien agréable, la salle est bien placée et donne sur une baie vitrée à l'avant. Ensuite la douche, correcte aussi, et un tour sur le pont arrière, coucher de soleil sur le Kent c'est cool. Et retour au salon des chauffeurs, très confortable, et on ne se les pèle pas comme sur la P&O. Un vrai repos, on ne voit pas les 2h passer. Débarque à Dunkerque à 19h15, je peux rouler 2h tout juste. Ça change pas grand chose de Calais en distance, hormis qu'il faut passer Lille. Là c'est tard ça va. Quoique ça bouche bien dans le sens inverse. Et aussi on économise pas mal d'autoroute. Je m'arrête peu de temps après le péage de Arras, à celui justement de la sortie Marquion sur l'A26. Il est 21h10 De la lumière, des toilettes, je n’en demande pas plus.