FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2018 Partager sur Facebook
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  • c'est malheureux, le seul jour de cet hivrer où j'ai pas 28t
    ça va, ça porte pas
    A86 tankstelle
  • Jeudi 1 Mars 2018
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    Atmosphère très calme, pas réveillé par les précipitations, mais si, en tirant les rideaux à 6h, c'est tout blanc. Bon, y a pas 3cms,mais c’est joli quand même. Le resto ne veux pas ouvrir à 15, je mets en route, je préfère filer tout de suite sur mon bled en périphérie Caennaise, neige et Normandie c’est jamais un bon cocktail, même si y a pas Vinci centimètres. À la météo d’Inter, comme quasi tous les mois de mars, c’est la pub pour l’usine de chaussettes ou bosse ma chérie. Ils arrivent juste après le coup de froid. 

    Ça va, peu de bosses pour arriver à Caen, ça roule, et c'est revenu au noir sur l’A88, à part les sorties qui ne sont pas dégagées. J'arrive au client à Bourguebus à 7h, ça n’attaque qu’à 8h, je n’ai plus qu’à prendre mon petit dej. 

    À 8h, on vide au tire pal les palettes de plastiques, c’est des coques de disjoncteurs ou trucs comme ça plutôt. 

    Le type est fort sympa, et à un fort accent normand aussi. Avec la manie de te parler à la 3eme personne, genre: “ ah c'est lui qui est garé là, il va se mettre là pour vider, il a un transpalette?”. Le temps que je comprenne que c'est de moi qu’il parle…

    Vide à 8h30, j’ai pas un grand bout à faire pour rejoindre l’usine PSA. J’y rentre de suite avec l'emplacement direct. Ça traine pas une fois les 2 côtés ouverts. Ils sont presque mieux décidés que quand on y va à l’heure le soir. Je me sauve à 9h30,le météo n’empire pas, rien ne tombe, et Paris n’a pas l’air d’être comme y a 3 semaines. Alors A13, normal. Arrêt à l’aire de Rosny, il est presque midi, pour une douche qui n’est pas trop pourrie aujourd'hui, bien chaude et tout. Et cassage de graine, avec une baguette achetée sur place. Le jeudi, je vois le bout du pain de montagne acheté le dimanche.

    Paris, tout est vert quasi. Je prends quand même l’A86, juste pour mettre du gazole à la Access avant Vélizy, juste ce qui faut pour finir ce tour. Y a la police à l'échangeur de la 118, qui est interdite au pl, il fait presque beau…

    Je vais tout droit de toute façon. Ça freine un peu après Créteil pour retrouver l’A4, mais la moyenne fut bonne pour une fois, vacances scolaires sans doute.

    Une fois la N4, c'est carrément ensoleillé, c'est cool. 

    Pause de 30 à la Shell après St Dizier au milieu des roumains. 

    Il manquera un peu pour rentrer à la maison, du moins il faudrait faire 3 fois 10h, ce n’est pas justifié. Je sors à Chavelot pour aller poser chez mon marchand de pneus, il est 19h40, le temps est toujours sec. Demain, ce serait bien de pas se louper, passer le col tôt,  ils annoncent des perturbations.

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  • aurore haut rhinienne
    7h
    on vire tout
    le Titisee, euh non, le Bussang
  • Vendredi 2 Mars 2018
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    Après un petit dej, je quitte le parking de la vieille maison Louis Pneus à 5h. Toujours sèche la météo, tant mieux. 

    Pareil au Bussang plus loin, juste le thermomètre qui descend encore à -6.

    Arrivée à Mulhouse à 7h, il fait carrément jour à cette heure là maintenant, on tient le bon bout. 

    En mécanique, pas trop de monde, juste un gars de Trnava qui attends ses roues avant pour l’usine de son pays, j’ai un quai après la pause. En attendant, je vire les boxs du pare brise, essaie d’enlever les diverses vignettes, et les diverses plaques. Je ne fais pas table rase d’un héroïque passé, mais prévoit simplement de changer le pare brise. 

    À 9h moins le quart, les pivots déchargés, direction les Vosges, via Bussang, ça commence à tomber quelque chose,  d’abord pour poser la semi chez le carrossier à la Bresse, pour qu’ils rechargent un peu le rail, entre autres bricoles, et plus tard le tracteur pour le pare brise, entre bricoles également.

    Ces braves gens disposent de la semaine pour effectuer tous ces travaux. 

    Pendant ce temps, j’ai ma semaine aussi. 

    Ça fait jamais de mal !

    À la semaine d’après.

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  • Paris Alsace Liner 10
    Courroie d'alternateur Liner 72
    RD231 Truck stop
    le Ryton du neuf trois
    fini pour aujourd'hui
  • Lundi 12 Mars 2018
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    C’est reparti, avec mes 2 bras, mes 2 jambes et toute ma tête, pas eu de collision au ski, c’est mieux. 

    Décollage à 6h50 de la maison, direction le pays de Montbéliard.

    Je charge à Audincourt chez le fabricant d’emballages. Pour ne pas s’agacer au bouchon de Sevenans, j’y vais par Héricourt Sochaux, ça passe mieux. 

    C'est blindé à l’atelier Ligier, enfin blindé, il y a 2 camions, et il n’y a pas de place. 

    Mais ça défile, j'ai juste le temps de faire le niveau de la pile de slips dans le placard, et essayer le toit de la semi. Il va nettement mieux avec le rail rechargé. C’est mon tour à 9h, on m'avait vendu ça en chargement mega,ça fait à peine 2m80, juste à lever pour charger. 

    Anthony du 10 avec son beau FH silver, arrive, avec des emballages de Poissy. Il revient du ski également, mais la semaine précédente. 

    Mes emballages vont à Aulnay. Ce sera pas dur à trouver vu que c’est sur une partie de l’ancien site Citroën. D’après Anthony je peux vider sans problème en foulée, vu que c'est du 2 huit.

    Je me sauve à 10h, et prévient Pascale de cette éventualité d’être dispo ce soir. Inutile, j’ai déjà quelque chose demain, aprem….

    À voir pour une foulée entre alors. 

    Route via Lure, Luxeuil, avec gazole au passage à St Sauveur, puis Bourbonne via St Loup. Une route qui évite la N19 de Vesoul Langres. Une sorte de route de vosgiens quoi. Surtout qu'elle passe un bled dans les Vosges, Châtillon sur Saône, calé entre le 70 et le 52. 

    Cassage de graine avant Chaumont, et retour sur la 19, y a le temps, inutile de flamber, surtout avec 5t.

    Je croise le père Nicø de la bien bonne maison verte de Vendeuvre, un peu après Troyes. C’est son quartier le lundi. 

    À Provins, c’est RD231, et on ne fait qu'enjamber la N4. La circulation est bonne dans mon sens, j'arrive sur le boulevard André Citroën sans encombres bien avant 17h30. Il reste l’entrée de l’époque de l’usine, mais c’est squatté par des Sté de démolition, ça fait quelques années que ça dure, et il en reste, c'est immense. C’est immensément triste surtout. 

    L'entrée du fournisseur emboutisseur est plus loin, près de l’ancien parc VN où l’herbe pousse avec des vieux lampions toujours dressés. Ça fait un peu site industriel de ex RDA.

    Là, y a un peu vie, ça bosse, on me vide tout de suite. Bon pour des cacahuètes, y a rien qui colle en foulée pour respecter un rdv de chargement demain à 14h dans le 91. 

    Peu importe, je sors et me pose le long du boulevard des chevrons. Inutile d’essayer d’aller là bas ce  soir ou de chercher une éventuelle place au tout proche Garonor, 18h, faut pas rêver. 

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  • ça le fait pas
    A1 fluide
    poussez pas, ça sert à rien
    c'est fleury comme situation
    la N4 est moins dure au soleil
  • Mardi 13 Mars 2018
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    Après 15h de coupure, valant 11, et même pas 5 ou 6 effectives, cause que c’était plus le Circuit André Citroën que le Boulevard, et rideaux du FH qui font mauvais ménage avec l’allongement des journées, je mets déjà en route à 9h15 pour faire à peine 3kms jusque Garonor où je me trouve une place près de la douane J’y serai bien pour valider une pause de 3h. Je peux aller à la Tour pour la douche et le gd crème. C’est vieillot mais propre, et sans doute une institution. Enfin j’en sais rien, c’est pas mon papa qui m’emmenait en région parisienne quand j’étais gamin, on traînait plus du côté de Meer/ Hazeldonk ou d’autres lieux aussi mythiques.

    De retour au camion, le temps passe vite, comme chaque 3h planifiée entre ménage, coups de tel, mail, aussi je colle avec peu d'entrain la vignette Crit’air orange 3, à la place de la défunte Umweltplakette verte 4, sa cousine germaine, partie avec l’ex pare brise. 

    J’ai à peine le temps de classer des photos de Man Unterflur et autres IFA sur pc, j’ai rien fait pendant les congés.

    Je décolle pour de bon à 12h25 direction Morangis. L’A3 est bien rouge, mieux vaut opter pour l’A1 pour retrouver le perif.

    Ça roule pas à la folie, mais ça passe. Une heure plus tard je quitte l’A6 à Chilly Mazarin et traverse Morangis où tout est interdit, mais ça passe très bien.

    Une fois dans la petite ZI, il est 13h35, la rue est bien encombrée, un déménagement, des bagnoles garées. Je stoppe et vais voir à pied les 200m qui séparent du client. C’est un cul de sac. Le client m'attend bien à 14h, et un autre camion déjà là, attend aussi, car il doit justement me transvaser sa marchandise. Donc c’est mieux que j'y vienne en marche arrière. 

    Demi tour et 300m de Zig Zag en mode R, avec les encouragements de bagnoles qui bourrent devant.

    C'est censé aller vite, mais les étiquettes des palettes que je reprends ne sont pas bien mises comme il faut. En fait, la semi vient de Fleury Merogis, la prison. C’est un camion spécifique, 3m80 de haut. C’est du carton qui a été mis en forme, pour du packaging.

    Il faut bien 1h30 pour charger ces 33pal. Enfin c'est cool y a que 6t. Je repars à 15h30, pareil Morangis et N6, pas envie de rejoindre la N7 toute proche.

    De toute façon c’est encore vert. 104 et Guignes,N36 et N4 vu que je vais sur le 68.

    C'est bien il fait beau sur la N4, c’est tout de suite plus sympa. 

    J’arrive à St Dizier, Ancerville même, pour faire 30’ sur un refuge, pas top, mais c’est blindé partout, la Total, la Shell,  à cette heure de début de soirée.

    J’ai hésité à repasser à la maison ce soir,mais il sera tard, alors inutile. Ce sera plus utile de foncer au bout ce soir pour éviter la file de St Louis demain matin vu que je vais à Huningue. Surtout que je recharge un bon tour demain,du moins pas de la RP. 

    Bussang est passé juste avant les 22h réglementaire, et la Thann Valley est toujours mieux que dans 8 9h. 

    Je sors à St Louis tranquille, la file du matin n’est plus, et j'arrive dans la ZP de Huningue à 23h05, pas de souci pour garer à la lumière, à 2 300m du client. On est bien quoi. 

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  • quel cirque
    chariots dans mon chariot
    les faisceaux c'est comme les batteries
    New FH de Titou
  • Mercredi 14 Mars 2018
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    8h15, je vais jusqu’au client, un dépôt de produits de soins, pas de bol, déjà un camion à quai. Ça traine. J’ai le temps de faire les carreaux, le camion est dans un état pas possible depuis mon passage sur la 19 lundi

    Bon, je suis vide à 9h40. C’est pas tôt, mais quand on voit la file restante sur l’A35 dans le sens inverse, direction Basel, ce n'est facile pour personne dans ce boulot.

    Je monte au bercail pour la suite. Pas du tout mauvais, puisque ça fini dans le 35 avec le billet retour. C’est bien, ça, de nos jours. Bon, y a le second enlèvement qui n’est dispo qu’à 13h, tant pis. 

    D’abord à l’usine, il est 10h40, le temps que je vois quelqu'un, ce quelqu'un me dit que ce sera qu'à 11h30, après la pause quoi. Génial.

    Je repars un peu avant midi avec des emballages pour la région du Mans. Bon j’ai encore le temps de faire le gazole à Illzach, leur prendre un casse dale dégueu, car ils n’ont plus de pain, et aller de l’autre côté de l’A36 au Truck Stop pour une douche à la Shell.

    Je suis encore un poil avant 13h à Richwiller. Ça bouge guère avant 13h30, j'ai encore du temps pour faire du ménage, il fait beau, comme une impression de printemps.

    À 30 on charge enfin 4 chariots pour alimenter de la chaîne en pare chocs. Je croyais que c’était pour Rennes, mais ici, le disent que c'est pour Guichen. Bon, je cherche pas, je prends, c'est 7m pareil. Et puis c'est pas très loin, 20 bornes de plus, toujours ça.

    4 sangles plus tard, je me sauve à 14h, heure à laquelle je constate avoir fait quand même 54 kms depuis ce matin.

    Go via Bussang, normal. Arrêt à Ramonchamp à la boulange, pour pain et pâté, normal aussi. Surtout que je dois rouler tard, donc très peu probable que je coupe dans un relais routier, c’est pas trop grave, ça perturbera pas trop mon train train.

    Je fais quand même un saut chez Volvo à St Nabord, y a un code défaut qu’apparaît très aléatoirement, et ils ne trouvent pas quand il est inactif, même que j'ai relevé le code . Là je l’ai. Coup de valise, c’est pas du rapide comme à chaque fois qu’on branche cette invention. Mais ils trouvent que c’est le robinet de frein. On va peut être pas le changer comme ça, ils pensent à un problème de connecteur ou de faisceau. Après un coup de bombe à contact et resserrage de broche, je repars, à voir si le défaut revient. En tous cas ce gge est bien pratique, et la team ex Daf est très sympa, pro, du chef d'atelier au magasinier. Le commercial Volvo n’a jamais si bien fait d’avoir eu cette idée de proposer à son boss de reprendre ce garage, parce qu’avant, le gge diagonale paumé derrière Épinal, peu accessible, était une cata, magasinier inclus. Fallait vraiment aimer la marque.

    Zut la pause s’est validée. Tant pis, je repars pour 4h30.

    Ça roule pas trop mal sur la 4, je tiens le 90 la plupart du temps. 

    J’arrive en 4h25 à Guignes, garé pas au top mais pour 45’ ça ira. J'ai faim, le pâté ne fait pas long feu. 

    Je continue tranquille la 104, c'est tard, donc c’est du taquet. 

    Ça va etre plutôt compliqué pour trouver de la place sur l’A11. Je sors à Chartres et vais dans la ZC de la Torche, que j’avais déjà repéré une fois, pas de souci, y a place devant un Confo,et c'est vrai que c’est bien éclairé. Il est 23h20.

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  • 1ére 2018
    Mangualde Rennes Liner
    l'Etoile des Routiers
    comme si on faisait la Russie
  • Jeudi 15 Mars 2018
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    Je ne gêne personne, le Confo n’ouvre qu’à 10h, mais je décolle quand même à 8h25. Autobahn tout de suite plus bas, quand on a le retour faut pas trop regarder à la dépense mais avancer.

    Le 1er est en banlieue du Mans, Allonnes. Le client parfait, il me vide ses 5m d'emballages pour transmissions en 15’.

    Re autobahn pour continuer. Arrêt à une aire un peu avant Vaiges pour la douche, une Esso Franprix Paul, c’est tout neuf comme quasi toutes les aires entre Paris et Rennes. La douche est gratis, le caissier me demande de passer un coup de raclette après mon passage. Pas de problème, même quand c'est payant je fourni cette prestation à partir du moment qu’il y a le matériel. Une fois mon cul Paul(plagiat) propre, j’y achète un pain et casse une graine vite fait pour boucler 35’.

    Je fonce sur Rennes pour continuer de bosser un peu. Ce doit être la 1ere fois cette année que je viens dans  ces parages.

    C'est bornes au sud de Rennes, chez un fournisseur de pare chocs. Il faut que je vide au quai synchrone. Occupé pour une demi heure, mon tour vient. Et comme souvent dans ce monde parfait de l’industrie automobile, surtout en synchrone, je suis un peu le grain de sable. Le cariste n’est au courant de rien, y a pas de place. Il appelle les chefs. Heureusement, ils rappliquent vite, et l’ordonne de me vider de suite, et de les poser là, ils en ont besoin prochainement, c’est pour un nouveau modèle. Et le chauffeur sera quitte d’attendre disent ils. J’y passe quand même une heure. 

    Je dois recharger avant 15h30 à Rennes. C’est à l'usine mais à l’atelier d’emballages, chez l’ami Stéphane, alors ça va. Le lieu est moins charmant qu’à l’époque à la Mézière dans le tout vieil atelier, mais c'est toujours aussi rapide, c'est l’essentiel. Je repars à 15h30 avec du matos ancien d'appro de chaîne. C'est logique, on avait monté du neuf à l'automne. C'est bien, cette usine vit encore. 

    Re autoroute, pause 30 à l’aire de la Mayenne, neuve aussi. Kawa et sieste, c’est toujours difficile plusieurs jours après une semaine de congés.

    Je sors à Vaiges jusqu'au Mans, ça roule bien.

    Il est tard à St Arnoult, bientôt 20h sur la francilienne. C'est vert, y avait intérêt. 

    Je pourrais presque encore rouler 45’, mais j’opte pour sortir à Réau, pas de prise de tete. Pas envie de mal dormir je ne sais où en bordure de la route nationale la plus pourrie de l’hexagone.

    Bon, il est 20h45, et ça a été raide pour trouver une place.

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  • le vendredi ça va
    pensez printemps mes amis!
    alors il fait beau chez les 68?
    ça ne tarbes pas ici
  • Vendredi 16 Mars 2018
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    Ici c'est cher le parking, mais ils prennent la peine d'ouvrir le gasthaus à 5h, comme ça pour doucher et déjeuner c’est fait. 5h50, enfin 55, je peux partir, un croisement a grillé en allumant, c’est toujours quand on allume que ça arrive. Enfin vaut mieux ça  qu’une crevaison ou qu'une panne de batteries, ça prend moins de temps. 

    En route vers la N4 dans le bon sens, avec le jour qui se lève, tôt, le printemps est proche. On va vers le beau, ça aide, chaque année c'est pareil.

    À Vitry, au devant, y a un SSC CR de chez JP ex Transvallées, y en a pas 36, je textote le beau frère. Y en a pas 36, mais tout de même 2, et c'est pas le beauf. Il me répond, “ moi sur la N4?”. Il aura effectué 99% de sa carrière en s'epargnant de cette route, moi je dis il a réussi sa vie.

    Y a pas l’air de faire trop faire moche, je sors à Ludres pour aller au lavage. Je ne suis pas un ayatollah du camion propre, mais vu le programme de la suite, je ne remonterai pas le camion, et il est vraiment cracra.

    Y a juste une ensemble en cours, et un tracteur. Ils vont bien ici, et sont sympas. Je n’ai pas validé 45, pas grave, je boucle ça plus loin à Thaon, c’est plus dans les horaires pour casser une graine.

    J’ai quand même droit à quelques gouttes avant le Bussang, mais ça ne salit pas, y a plus de sel ni de toupies dans les parages.

    C’est carrément le beau temps sur le 68. Je vais au gazole et adblue à Cernay, chez Michel Édouard, ça rippera qu’à Illzach plus tard.

    Il est presque 14h à Richwiller, la maison mère de chez Stéphane de Rennes. Ici, rapide aussi, c’est pas la mauvaise maison, surtout que le cariste m’offre le kawa. 

    Ça va j’ai le temps, je recharge tout près aux engrais, un billet de 28t, comme d’hab.

    Et comme d’hab c'est du schnell, j’ai même pas le temps de regarder le Michelin pour situer la destination. Car quand je ne connais pas, j’aime bien découvrir sur l’atlas, plus charmant que via la technique américaine, et pis ça fait utiliser le stabilo.

    Dans tous les cas, ça fait livrer mardi, alors c'est cool. 

    Je pose à Mulhouse, et reprend la bonne vieille V40, qui démarre. 

    Weekend pas trop court encore !

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  • déjà le début de l'hiver 2018 2019
    RCEA, forcément
    Aire de l'Espérance de ne se faire faire le gazole
    A20
    Cahors sud
  • Lundi 19 Mars 2018
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    Les vacances continuent puisque décollage du QRA à 8h20. C'est pas pour le plaisir, c'est juste parce que j'ai médecine du travail à 8h30.

    Je me suis pointé comme d’hab avec mon carnet de santé, ça sert à rien. Ça va, j'avais pas emmené mon flacon de pipi, on n’est plus au CP. Et pis on en voit assez comme ça qui jonchent nos cours de récréation de grands, les aires de repos.

    9h, RAS, apte, même si je trouve que je mets de plus en plus de temps à lire la ligne du bas, celle des petites lettres. Mais ce truc où on doit regarder est pas trop évident, je préfère le tableau old school comme chez le toubib de la visite de permis.

    Faut filer à Mulhouse maintenant, ça va pas faire partir tôt. J'aurais vraiment été motivé et consciencieux, j’aurais déjà effectué un aller retour aux aurores pour déplacer le camion de 10m afin valider une 3h le temps de la visite. Ça n’aurait pas été moral, mais légal.

    Voilà que je décolle à 10h45. Ici, il a plus neigé que dans les Vosges, le camion est bien recouvert. 

    On retrouve presque du meilleur en avançant sur l’A36. Sortie à Dole comme d’hab.

    Je croise mr David, Dedieu à Tavaux, il est bourguignon, il emprunte la N73 en toute honnêteté.

    Cassage de graine au soleil à Navilly, c'est fin bien. Normal, on est sur la 73. Je fais 45, pas le choix, mieux que je roule 10h aujourd'hui, y a un bout. 

    La moyenne est bonne, ça se passe bien, et toujours le soleil sur la RCEA, le genre de lundi qui file la patate quoi. 

    Y a pas 36 routes pour aller à Tarbes, et avec du poids, c'est l’A20 jusque Montauban.

    2 ème 45 à l’aire de l'espérance après Guéret. Y avait Quentin qui roupillait un peu avant à St Vaury.

    La flotte revient en dessous Limoges, le thermomètre tourne dans les 3 degrés, ils n’annoncent pas du bon demain en Occitanie, enfin plus côté est. On verra bien.

    Je pousse au bout du bout des 10h, à la sortie Lalbenque, Cahors sud quoi. Il est 22h20, y a de la place au péage, et le compteur journalier affiche 801 kms, la patate je disais.

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  • Auch
    N21
    pas de Pau, c'est encore du lourd
    Landes
    Bordeaux ouest
  • Mardi 20 Mars 2018
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    Pour achever ce sympathique lundi, je lui ai accolé une pause de 11h.

    Si c’est pour arriver au client vers 11h30 et se faire envoyer bouler jusque 14h, rien ne servait de courir.

    Décollage sous un frais soleil à 9h25.

    Arrêt sur la dernière aire, avant Caussade, pour lavage complet, mais en speedant, 20’.

    Je sors à Montauban sud pour choper la route de Auch. Au milieu de la zc, identique à des centaines d’autres dans l’hexagone, je reconnais une vieille usine de meubles, Meubles Capelle - qui est je ne sais encore ouverte ou pas - pour l’avoir livrée en panneaux vosgiens. Je m’en souviens, car ce devait être un de mes 1er grands voyages en national légal  Libéralisation oblige, début 1998 je crois. Bref, c’était encore pour la Sceta. 

    La route de Auch n’est pas vilaine, via Montech, Mauvezin. Je crois que c'est le Mr du 70 qui livre les piscines qui m’avait fait la remarque.

    Après Auch, c'est la N21. D’abord Auch, c’est chouette. Ensuite c’est pas vilain, mais quelques coups de cul à 10%. 

    Avant Tarbes, y a un feux provisoire, c'est des jeunes qui font une enquête de circulation. Ils demandent le dernier chargement ou déchargement et le prochain. Quand je dis Mulhouse, ah oui! répond il. Vous êtes amené à faire ce trajet régulièrement ? complète il. Je répond que non, c’est occasionnel. Mais j’aurais pu ajouter que je n’aurais rien contre. Et c'est tout. 

    Mon bled est le 1er après Tarbes sur la route de Pau. C'est à Ibos. 

    La coopérative ne bosse pas du temps de midi, il est presque 13h30. Un gars arrive et me dit que je suis bien posé et peu ouvrir. 

    Je casse une graine, et ça vide à 14h.

    Je vais justement sur Pau pour recharger.

    C'est du sel, re du lourd encore. 

    Ça charge vite, par les 2 côtés. Je repars à 16h15, avec 27t500. C’est du 49, je 'e réfléchis pas de trop, A65 direction Bordeaux. C’est obligatoire et tout, mais y a pas foule dessus. Limite on s’endort. Enfin je croise Pieriv, un voisin vosgien de chez Crouvezier, qui s’en descend à Pau.

    Il est presque début de soirée sur Bordeaux. La réserve de gazole a sonné depuis un moment. Je ne vais pas tenter d'aller jusque barbezieux. Je fais le petit crochet d’enquiller la rocade ouest bordelaise, si ça n'a pas changé il y a une access.

    Ça tombe bien c'est plutôt vert de ce côté.

    Et l’Access est toujours là et même refaite à neuve. Juste un peu de gasoil comme d'habitude surtout qu'on est le soir.

    La N10 roule bien aussi, on tient presque le 90, ça double bref tout va bien et c'est pas plus mal comme ça. La nuit les chats sont gris.

    Je sors à la ZAC nord de Angoulême, je trouve un espèce de terrain vague encore pas aménagé d'un restaurant de chaîne ou d'un cinéma. 

    Info pratique pour les conducteurs de FH4 en hiver, cette zone est riche en hôtels également, tous budgets, avec ou sans réservation.

    Il est presque 21h une soupe et au lit.

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  • une vraie boutique
    je viens du Sudre
    tout baigne
    Saumur
    les routes du 79
  • Mercredi 21 Mars 2018
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    Faut bosser un petit peu des fois, alors 9h de coupure et c'est reparti à 6h.

    N10 à l'aube claire, petite impression de printemps, mais faut pas regarder le thermomètre. 

    Arrêt à la Avia juste avant Vivonne pour lavage. Station old school avec vraie boutique, frigos, Cibi, et tout. Et douche nickelle en plus. Le genre de lieu qu’on affectionne si on est parti en camion dans les années 80 dans son enfance.

    À Poitiers direction Angers via Loudun, Doué. Mon bled est perdu 20 bornes au nord, au dessus de Tiercé. C’est à Châteauneuf sur Sarthe. Une usine de cuir,j’y suis à 10h45. C'est du côté de l'arrivée des matières 1eres. Bon ce n’est pas l'abattoir, mais les roues baignent un peu dans un jus sur la plateforme de déchargement. Faut absolument ne pas poser les planches au sol. L’odeur ça peut encore aller. Enfin peu importe, ça ne s'éternise pas, les gars, sympas, c'est pas des peaux de vache, surtout qu’ils ont un fen de 10t, qui prend par 4 les B.B. de sel. 

    Vide 30’ plus tard, la semi est dans un état pas terrible, y a du sel un peu partout, et ça a coulé un peu partout sur le châssis et à travers le plancher.

    Mon squattage de la semaine consiste à charger dans le 72 pour le 79 demain. C'est est à la bonne ville de Sablé sur Sarthe, qui aura connu son année de gloire et célébritée en 2017. Peut être en 2022 ce sera le tour du Puy en Velay.

    J'ai pas pris la meilleure route pour y aller, à travers, via Brissarthe. Bref, il est midi chez le client, donc attente 13h30. C’est des profilés de PVC en casier de 6m50. Rapide à charger, je me barre à 14h05. Autant essayer d’aller vider, c'est près de Thouars. 

    Route via la Flèche, Saumur, Montreuil Bellay où je suis déjà passé ce matin. 

    J’arrive vers 16h à Bouillé Loretz, un petit fabricant de fenêtres et volets. Bien paumé encore. Ça m’a l’air bien authentique aussi le 79. C'est cool ça vide. 

    La suite qui est prévue demain est à Thouars. C’est pas loin. Je fonce, 25 ‘ plus tard je sonne au portail du client à 16h45. Ça ouvre, un cariste me dit d’aller vite au bureau. C'est 17h, ils me chargent, impec.

    C'est des palettes de gobelets. Beaucoup de palettes avec noms d’enseignes de fast food sont sur le quai. 

    20’ plus tard, c'est déjà chargé, 32 Pal par 4, ça ne traine pas. 

    Bon, c’est pour Sausheim, y a 740 kms, il me  reste 2h45 à rouler, je vais achever ça ce soir, et on verra demain si y a moyen de vider. Avant tout de partir, je boucle les 45’ en trouvant une boulange près du CC en face. 

    Je remonte via Loudun, passé la aussi ce matin, et Chinon puis l’A10 à Tours. 

    Ça fini à la sortie Meung/Loire, dans la zone logistique où je suis déjà venu livrer. Il y a de belles places même si c’est affiché interdit de stationner sur toute la zone. 

    Peu importe, il est 20h25, j'ai 10h01, je ne peux plus bouger de là. 

  • Photos
  • Vauvillers
    salage au soleil
    GRATIS !
    la Gefquie
    Thur valley
  • Jeudi 22 Mars 2018
  •  

    Point de petit papier sous l’essuie glace, je démarre à 5h30. 

    Le thermomètre descend encore bien sous le 0 après Orléans. 

    Coup de fil,c'est Nicø du Mans qui vient de me croiser, je n’ai pas rien. Ah ben oui, il a son Scania NG depuis hier, il voyage plus discret qu’en Magnum, pas besoin de la camionnette derrière. Bon, il a promis un essai, ce modèle est seulement en train d’arriver sur nos routes. 

    Faut que j’aille mettre un peu de gazole sur Sens, je descends jusqu’au 1er bled au sud sur la N6, y a une Access. Grand crème en même temps pour boucler 15.

    Je sonne Mulhouse pour annoncer mon exploit du rechargement la veille, voir si on peut vider cet aprem. La 1ere réaction est tu as rdv demain. Normal c’était Max. Je rappelle un peu plus tard, c'est Pascale, je me montre insistant. Elle veut bien demander. C'est ok, à voir ce qu'on rechargera derrière.

    Bon j'enquille l’A5 à Villeneuve l'archevêque.

    Je boucle les 45 à Troyes le Plessis. Le resto est en travaux, la station non, sauf les sanitaires, alors c’est douche au bungalow. Ma foi c'est pas pire que les douches normales. 

    Je reviens encore via Bourbonne Vauvillers St Loup Luxeuil avec 7t5, y a moyen d'avancer, de belles lignes droites. Et en plus ça épargne de la N19. Arriver le jeudi et n’avoir pas encore emprunter la 19 ou la 4, c'est une prouesse pour un Gefco liner.

    Les saleuses sont de sorties entre Lure et Héricourt, qu’est ce qui va nous tomber dessus encore. 

    J’arrive à Sausheim sans encombre un poil avant 13h30, avec 7h05 de volant, ça a bien marché. 

    c’est juste à côté de chez Scania et chez Portmann, c’est un peu le petit  Södertälje du coin quoi. Il ne manque qu'une usine Schmitz.

    Ça vide de suite au tire pal, mais le cariste me demande si je veux un café, tout de suite, ou après, ou les 2. Il peut, c’est une boîte de distributeurs automatique de boissons. 

    On le boit après, c’est cool, y a toute une armada de distributeurs différents à l’accueil. 

    Vide à 14h, je file à Gefco tout près d'ici, voir de quoi il sera qu'est ce vendredi. 

    Rien de méchant, du 52. Enfin, c'est mieux que rien. 

    C’est au 4C1, ça c'est moins cool. 

    Ça se confirme, c'est très long à d'enregistrer pour commencer. Encore une personne en formation, c'est fréquent ici, il doit y avoir un sacré turn over.

    En place à 15h, j'ai eu le temps de casser la graine, situer les 2 bleds 52, et calculer le passage par la maison. Bonne nouvelle, y a pas 10 bornes d’écart. 

    C’est déjà très long à charger, et les papiers derrière c'est le pompon, j'en repars à 17h..  Toujours aussi pénible ici. Je suis presque 10 fois moins chargé en poids qu’avec les engrais, mais ça prend bien 10 fois plus de temps. 

    Maintenant faut rentrer, et ça va être les heures de bouchon. Ma foi ça peut encore aller, mais la vallée de Thann reste la vallée de Thann. 

    Au bout, apres un rayon de soleil, ça pleuvotte, vaut passer le Bussang que Oderen, j'ai pas le temps de jouer au héros, l'amplitude tourne. Je ne regrette pas, ça tourne à la neige côté vosgien.

    J'arrive à mon bled à 18h45, on va quand même faire 11h, ça comptera pas mais c'est cool.

  • Photos
  • N57
    00112
    Fondery spirit
    Wassydonkoucé!
    ah les vieux
  • Vendredi 23 Mars 2018
  •  

    6h, c'est blanc dans les prés, sur les arbres, c’est joli. Et pas de mail de la fédération ou de messages d’alerte du bison futé de FDR, le feu est vert. 

    La neige disparait des bords une fois St Loup passé. J’ai repris la même route qu’hier, Vauvillers tout ça. 

    Faut 2h15 pour arriver au fournisseur emboutisseur à Humes, au nord de Langres. 

    Y a des pecos comme souvent chez les fournisseurs de pièces auto. Mais ça dort, juste un qui vide devant.

    Ça vide au tire pal, c'est pas la mort, c’est léger des 00112.

    Vide 1h30 plus tard quand même, direction le suivant, Fronville sur la route de St Dizier, la 67.

    Ça ne traîne pas chez le fournisseur de suspension. Rechargement pas loin, près de Wassy, à Brousseval à une vieille fonderie, comme toutes les fonderies. Il est 11h30, c’est mort pour midi, ça charge dans un cul de sac de l'usine, on pourra pas tous y aller en même temps. 

    Enfin à 13h et quelque c’est parti, c'est 4 grosses pièces, 2 sangles chacune. C'est bien crade au sol, faut éviter de laisser tomber les sangles. C’est l’ambiance fonderie quoi. 

    J’en repars à 14h, direction St Dizier par la traversée de Wassy où il y a une autre fonderie, et un passage étroit dans le bled. 

    On retrouve la N4, et c'est pas plus mal avec 24t. Quoique 24t ça fait vachement light par rapport à 28t, tout s’en ressent, la conso. 

    Tout ça ne fait pas rentrer trop tard. Tellement tôt que la place de mon bled est encore bien encombrée de voitures de papy mamy, y doit y avoir Scrabble ou parties de dames. J’arrive à me faufiler et tout va bien !

  • Photos
  • ne réfléchissez plus
    Col des Croix
    Haut du Them
    ça usine
    Vous Connantré cet endroit à force
  • Lundi 26 Mars 2018
  •  

    6H30, ah ben non 7h30 déjà, on a bel et bien paumé une heure de week-end. Peu importe faut y aller quoi. Changement de l’heure à l’odb, c'est pas trop dur, y a pas à se demander si on avance ou on recule, comment veux tu, comment veux tu, il suffit de cocher “heure d'été”. On a des batteries à 2 balles, mais on a ça. C’est comme la boîte, c'est automatique, on est quitte de faire des bêtises.

    Pas besoin de partir plus tôt donc puisque je vais vider à 25 bornes de la maison, un bon plan de lundi matin ça.  25 bornes, mais un département voisin tout de même, le 70. Et 2 cols à passer. 

    C'est presque en bas du col des croix, au Haut du Them, dans les Vosges Saônoises. Une boîte qui fait de l’usinage. Faut retourner au bled en bas pour reculer dans le bon sens dans le hangar. Ça vide au pont, c’est bien sympathique. C'est des matrices pour moules à injection plastique, à destination finale de l’Autriche, un gros marché. C’est les Moser qui viennent les chercher, chauffeurs hongrois d’après le pontier. Dans le passé il me semble qu’il y avait des français dans cette boîte autrichienne. Il me confond avec un autre transporteur de la Bresse, qui a des camions bleus aussi. 

    Je quitte ce brave atelier une bonne heure plus tard, direction Vesoul afin de remonter à charge sur le 68. Un complet d'emballages, le truc pas trop chiant. Surtout qu’ici c'est encore du personnel 100% PSA qui charge aux parcs à vide, donc ça va quand même mieux qu’au genre 4C1 de Mulhouse.

    Chargé à 11h, c'est parti pour la réserve de Mulhouse.

    Ça fait arriver du temps de midi. Je tente de rentrer avant l’interdiction de circulation du midi, c'est mort, j’arrive à 12h40, juste ça commence. Et la gardienne ne veut pas donner de badges avant 13h30 si on a pas rdv de livraison. Peu importe, je casse une graine, et la réserve est fermée du temps de midi de toute façon. Mais j'aurais du aller au gazole avant, ça aurait été fait. 

    Je rentre à 30 et vide aussi sec chez Carlos.

    La suite, ce n’est pas comme les lundi précédents de toute cette fin d’hiver, des engrais, mais de la pièce auto au quai. C'est pas pareil, surtout la destination puisque c’est du Havre. Et faut mettre un complet sur 9m50 car 10 pal de papier à mettre derrière. Largement faisable, malgré les palettes très bâtardes des pièces, mais surtout ultra légères, genre un carton sur une palette.

    Ça prend presque 2h quand même, et ça aurait été trop simple de rester au même quai pour le papier qui est à l'affrètement à quelques dizaines de mètres de là. Y aurait pu caser une 3h, mais non. Brrref.

    Je me sauve un poil avant 17h, quelle belle après midi productive encore. Faut aller au gazole et adblue maintenant, ce qui fait quitter l’Ile Napoléon à 17h15 bien sonné. C'est bien, là on se prend pas la tête à savoir si on case 11 ou pas ce soir. D’autant plus que c’est déjà l’heure des bouchons. 

    Maintenant faut un petit peu tracer, meme si j'ai mon retour, un petit Caen, mais que je pourrai charger plus tôt que l’horaire tordu de 20h. 

    La N4 est déja blindée de partout, la à peu près seule vraie aire correcte de cet axe entre Nancy et Paris, l’aire du Barrois, déborde déjà, puis je loupe un refuge juste avant St Dizier, tous les autres sont pris, bref c'est la grosse misère, les 4h ont sonné. Ou alors faudrait sortir à Perthes, il y a l’air d’avoir un peu de place, mais je dois juste faire 30, donc niet au resto. Et puis ça fait déjà chier de rouler sur c’te route,alors si en plus fallait manger dans ses restos, ça n'arrangerait pas la situation..

    J'arrive à traverser Vitry, et trouve enfin à 4h30 sur un parking pourri un poil après. Jamais je ne dormirais là, je mange une bonne soupe de la maison, et du fromage, juste de quoi occuper les 30’ et me sauve vers un endroit un peu moins sinistre. 

    L'amplitude morfle un peu pour me poser devant chez le transporteur de Connantre. Il est 22h45, ici je suis mieux. 

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  • N118 ouverte
    et ben hopla
    même les fen doivent être russes
    ah Caen même!
  • Mardi 27 Mars 2018
  •  

    RAS comme souvent ici,bâche intacte, jauge toujours au même niveau. Je décolle tranquille à 8h20. Pas besoin de se coltiner plus tôt la RP.

    Je me lave vite fait à Beauvais et continue tranquille. J'aurais dû y aller encore plus tranquille, c'est encore rouge de partout. Go par l’extrême sud, mais c'est pas ça, disons que ça roule comme un jour de pluie. Il fait 7, ça va,ça ne devrait pas être interdit de circuler sur les hauts plateaux de la 118.

    De toute façon c’est mort pour arriver en 4h30 à St Vigor. 

    Alors arrêt à l’aire du Bosgouet sur l’A13 où il est bientôt 13h, donc l’heure de manger. Une bien bonne choucroute, du moins un reste de dimanche, de la maison. C’est délicieux même si j’espère que c’est la dernière de cet hiver interminable.

    Après le pont de Tancarville, que je ne prends même plus en photo, c'est un monument d’accord,mais ça ne vaut pas Pancorbo et son desfiladero, c’est la sortie directe sur St Vigor, donc le parc du Hode qui est fermée à cause du pont du même nom. C’est pas de bol, c’est marqué jusqu’au 27/03/2018, c'est sans doute inclus alors. 

    Alors tour presque jusqu'au CR pour revenir en arrière, histoire de perdre 20’.

    Le 1er, pour le papier, c'est un transitaire, il est 14h10, c'est garé jusque dans la rue. J’arrive quand même à trouver une place potable dedans. On s’annonce en envoyant ses papiers via un tube et on attend l’appel au hp comme la dizaine de camarade devant. Ça dure déjà plus d’ 1h avant d’avoir le quai. La suite est aussi longue pour sortir les palettes (10).. Ça va je discute du bon vieux temps avec un Portmann qui a roulé pour Gefco Mulhouse, maintenant il fait la Normandie en multi lots( j’aime autant pour lui que pour moi)  avec la semi d’une ancienne boîte reprise avec ce boulot, Hubert de Lutterbach. Vide à 16h20, je passe en face au PLIP pour la suite, où ça ne s’annonce pas mieux, hormis que c’est Gefco, donc personnel bien plus souriant et détendu que chez les transitaires. 

    J’ai un quai de suite, mais ça n’attaque qu’à 17h15 après une pause. Ça commence mal, avant d’attraper la 1ere pile, le fen tombe en carafe dans la semi. Le cariste essaie tout, le coupe batterie, débranche la batterie. C’est un capteur qui merde, des fois ça remarche. Mais là pas. Un sous chef arrive, pareil, coupe batterie, debranchage, des fois que le cariste serait idiot. Pareil. Alors faut appeler le chef, qui lui triple l'opération, sûr de lui, mais rien n’y fait. Alors il donne son accord pour tirer le fen avec un autre, y a pas trop le choix. Heureusement ils ont pu débloquer le frein automatique. Quelle merde ce frein disent ils,j’ai déjà entendu ça quelque part.

    Bref, le déchargement attaque réellement à 17h30 bien sonné, et là c'est découvertes de cartons éventrés, vis ou boulons plein le plancher. Photo tout le bazar, mais heureusement ils ont l’habitude de ce qui arrive de Mulhouse.. 

    Enfin vide à 18h40, je repars sur Caen après avoir passé 4h30 sur secteur pour 2 livraisons, on ne volerait pas une pause après tout ça. Ma capacité à rester calme m'impressionne. En fait c'est plutôt grave, j'en ai plus rien à faire.

    Il faut 1h10 pour arriver à l’usine de Cormeilles le Royal via le pont de Normandie.

    Ici, je dois charger un chargement de la veille. Alors je suis accueilli par “ah c'est vous qui n'êtes pas venu hier!” Ça fait envoyé plaisir quoi. 

    En fait c’est pas les chargements que je fais d’habitude, c’est des pivots d’une autre façon, brut mais peints, à un autre magasin d’expédition. Là ça ne charge que par un côté. Peu importe, j’aime bien ouvrir les 2 de toute façon, elle va bien la Schmitz. Et ce n'est pas plus rapide qu’à l’autre, j’en repars à 21h15. Je validerais bien cette belle journée devant l’usine, mais il me reste malgré tout un peu de volonté, et je surtout je n’ai que 6h15 de route, alors je fais un bout d’A13 et en finis avec ce Normardi au péage après l’aire de Vironvay, où il y a de la place à 22h55.

  • Photos
  • 24h plus tard
    route pourrie = parking pourris
    Bussang
    à contre courant
    Internationale PKW40 Fahrer
  • Mercredi 28 Mars 2018
  •  

    Réveil au sytadin, c est charmant. Y a du rouge forcément. Je décolle à 8h15, peu importe on verra bien. Surtout que je traine déjà because arrêt au rasthof de Rosny pour la douche. 25’ plus tard,la situation n’est guère mieux, trop tôt pour enquiller le perif. Et cette pluie incessante n’est pas propice à miracle. Je sonne Pascale pour signaler que je ne viderai pas de bonne heure à Mulhouse. Comme à chaque fois qu'on recharge à Caen quoi. Grand tour par la 118 104 et puis c'est tout. Juste bien dense que le bout de N12 autrement ça a été à peu près, hormis que c'est long comme tout ce grand tour. 

    Enfin rien ne va mal, j’ai du neuf, je ne rechargerai que demain matin. Un petit AR pénard. Et oui,hopla, c'est semaine sainte, les alsaciens y tiennent et évitent toujours de nous envoyer à perpète ces fins de semaine.

    La N4 par ces trombes d'eau est infernale, encore plus que d’habitude quoi. 

    J’arrive à Vitry en 4h20, à la Access, et y met un peu de gazole. J'espère trouver un parking refuge juste après, mais naturellement ils sont tous blindés,bref,j’en trouve un avec presque 4h35. 30’ d enfer pour essayer de manger, avec la cabine qui bouge violemment par le passage des collègues qui frôlent. Mais quel axe pourri. 

    Au moins d’ici ça passe en 4h30 tranquille.

    Mais qu’est ce que c'est que cette météo, y a intérêt qu’on ait un mois de juin moins pourri que les autres années après tout ça.

    Ça roule quand même,c'est l’essentiel. Surtout la Thur/Thann Valley où je suis dans le bon sens, c'est cool de voir ceux en face à l’arrêt. 

    J’arrive en mécanique à Mulhouse vers 18h15, heure de la pause. J'arrive toujours aux heures de pauses dans ces usines. 

    À 30, on me signale que je disposerai du 1er quai qui se libérera. C est un vosgien, un Steff mais au conducteur alsacien qui me laisse la place. 

    Vide à 19h30, je n’ai plus qu'à aller poser de l’autre côté au parking Gefco jusque demain, ce serait trop simple si on avait le droit de stationner dans l'usine.

    C est la bérézina, je n’ai plus de pain, plusieurs boulanges de la vallée étaient fermées cet aprem. Pas grave, je prends ma voiture qui est ici et qui ne demande pas mieux, et tous 2 filons de l’autre côté du Rhin à Neuenburg,y a bien des supermarchés là bas, et ça fera une sortie dans tous les sens du terme. 

  • Photos
  • du Vivarais au Bussang
    Vitry le Lakshmi
    aller un dernier tour paname!
    y a pas que les camions qui polluent sur la route 66
    la conso va être enfin bonne
  • Jeudi 29 Mars 2018
  •  

    Je ne vais pas bien loin, mais lever quand même pour 6h, douche au poste de garde, pas jojo, on fait avec, je me serais levé un poil plus tôt, je prenais la push pour passer encore le Rhin et aller au petit autohof de Neuenburg, juste pour le fun de prendre une bonne douche en Allemagne. Y a des trucs comme ça qui manquent, un coup je le ferai.  Je m’empresse de rentrer à l’usine pour 7h, afin d'éviter l'interdiction jusque 7h50. À la réserve, chez Carlos, c'est 7h30 seulement. Alors petit dej sur place en attendant. 

    Ça charge à 7h35, à 55 c'est refermé et c'est parti pour Vitry, en une seule foulée logiquement. Ce serait mieux, il paraît que c'est urgent cette histoire. On est encore dans le bon sens, Mulhouse, vallée de Thann tout ça au taquet. Demain il n’en sera pas de même, il est de coutume que les Alsaciens montent sur nos belles montagnes dès qu’ils ne savent pas quoi faire. 

    En sens inverse, on croise du Rouillon, Mauffrey, Thomas, Contact… pour lesquels c’est coutumier de venir chercher la bonne sousoupe du HT Rhin. 

    Il faut beau, ça change carrément d’hier, c'est presque serein que j'enquille la N4, c'est dire. 310kms et 4h10 plus tard, je suis devant la barrière du fournisseur de tubes indien dans la zi est de Vitry, il est midi 5. Ça ne s’ouvre pas, pour cause c'est marqué fermé de 12 à 13. Pas grave, je reste là et je peux casser la graine du coup. À peine j'ai le temps de mesquiner intérieurement que l’urgence n’était pas si urgente que ça, qu’un cariste me voir et m’ouvre, et me fait mette en place, il est midi 15. Et bien si, ils les attendaient. Y a bientôt changement d'équipe mais il attaque quand même, parfait. J’ai à peine le temps de manger maintenant. Peu importe, je ne suis pas aux pièces, je rentre à vide comme prévu. Il y a bien des emballages stockés à côté, visiblement hs, qui sont à coup sûr à rappatrier à Mulhouse. Un autre jour sans doute...

    À 13h30 c'est plié, rien. Je devais recharger demain matin à Gefco, y aura une petite permanence, on est en 2018, les traditions c'est bien beau, mais faut aussi être réaliste. Mais ce matin Pascale m’a demandé si je pourrais déjà faire un enlèvement dans l’usine ce soir, car fermée demain. Oui pas de problème. Surtout que la destination change que si ça avait été le complet de demain matin, qui était du 91..

    Alors redescente pareille, d’une traite, enfin un peu plus coole, je règle la vitesse à 83. Ça perd pas énorme en temps. Je traine juste à la Access à St Nabord, 15’ pour un café. 

    En descendant, je percute que je pourrais prendre le complément à quai ce soir, ce serait fait, ça éviterait de dormir à Mulhouse juste pour 4m40. Pas de souci me répond Max, au contraire. On sent que ça l’arrange que d’avoir trop à en faire demain jour férié ici. Je trace donc un peu dans le Bussang, où je recroise quelques vosgiens vu ce matin dans le sens inverse. Les musettes remplies de clients sans doute. Moi je suis vide, mais mon compteur partiel affiche bientôt 600 bornes. Chacun fait ce qui lui plaît.

    J'arrive à Mulhouse à 18h05, plus de Max, c'est André, l’ancien, qui me file la liste de chargement et les bons d’enlèvement PSA. Dommage, Pascale est déjà partie, je voulais lui dire : Bon weekend Pascal(e)! 

    Y a du peuple, dont un polonais qui charge du DK.

    Mes palettes de bazar d’animalerie sont posées aux portes assez rapidement, et plus qu’à filer au joyeux 4C1 où c'est blindé comme d’habitude, même à 19h. Semaine de 4jours oblige. Mais enfin ça ne va pas trop mal, en plus c'est top, c'est de la grosse boîte plastoque, totalement raccord avec les 800 kgs de palettes d’abreuvoir derrière.

    J’en repars à 20h. Comme c'est pas du 91, le camion n’est pas excessivement sale, vu la flotte d'hier qui a tout bien décapé, je pose le camion de l’autre côté. 4 jours, les batteries vont apprécier d’être un peu alsaciennes!