FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2018 Partager sur Facebook
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  • entre Bourgogne et Champagne
    Pellissimi!
    Ardennes Fabriek
    Via Meuse ou Moselle?
    aller on rentre
  • Jeudi 1 Février 2018
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    6h40, la 3eme 9h s'achève. La jauge de gazole est en bas, mais pas de panique, elle l'était déjà hier soir. À l’heure ci, la traversée de Auxerre est fastoche. Je fais un petit crochet au nord pour aller au gazole à la Access, j’embarque en même temps une rustiguette et un café. Je retrouve la bonne route, direction Troyes. Belle route cet axe, entre Bourgogne et Champagne. Après Troyes j'enquille l’A26, y a plus trop de temps à perdre, je dois recharger sur place mais à un créneau de 11h15. Je croise le camarade Peli qui s’en redescend de Grande Britannie, c’est son autoroute quoi. Autoroute qui fait avancer, très vite à Reims, et à Charleville dans la foulée, ça s’est bien désenclavé ce secteur. J’arrive à la fonderie à la sortie Semeuse un peu avant 11h. Ici, ça change pas, y a toujours le vieux Cora à côté. J'allais manger à la cafet quand je venais dormir ici lors de mes 1er tours chez Gefco. À cette époque, mon affréteur d’inter s'appelait Jacky, je ne sais pas si j'étais son chauffeur, le meilleur. Bien 13 ou 14 ans qu'il est à la retraite Jacky. 

    Ici, pas de chichi, on rentre facile sans trop de blabla de sécurité à l’entrée. Je m’adresse aux expés pour vider mes emballages, ça tombe bien, ça ne perd pas de temps. Ça vide dehors par les côtés,  pendant ce temps mon rechargement se prépare à l'intérieur. Impec, l’affaire est pliée à 12h15, et pas trop lourd,le truc rare ici. Direction Sochaux, demain 6h45. Je ressors de la fonderie, passe devant le Cora sans m’y arrêter, pour pousser aux 4h30, guère plus loin après Sedan. C’est pas pire que du Cora, ce que j'ai dans le frigo, meme si la choucroute c’est fini. 

    Redescente full via la Meuse. On pourrait faire Montmédy Longwy, mais au plus droit, via Damvillers, Étain, Toul, c’est pas de la grande route, mais y a de grandes lignes droites et zéro radars discriminants. Et de plus, on achèvera de salir le camion comme il faut. Dans tous les cas, Charleville la maison faut toujours tabler sur 4h30 environ. Ça n’a pas dérogé aujourd'hui, alors vu l'heure pas trop tardive, et l’altitude élevée du seuil neigeux,  je me rentre à la maison, lieu propice pour valider une 11h. 

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  • le rituel du dredi
    bercail, y a de la place à cette heure ci
  • Vendredi 2 Février 2018
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    5h05, je quitte le QRA familial. C’est qu’on y prendrait goût au petit passage du jeudi.

    Y a pas neigé mais ça caille. Un peu de brouillard en haut de la Demoiselle jusqu'au 70. C’est bien le matin tôt, l'échangeur de Sevenans passe crème. C'est quand même moins pénible que de descendre à Mulhouse, la moyenne est bien meilleure. J'arrive à la réception centralisée du montage de Sochaux à 6h30. On m'avait vendu un créneau de 6h45, en fait ici on me dit 7h15. Que je revienne à 7h. C'est peu grave, je n'ai pas un programme tyrannique derrière.

    À quai à 7h05, j’en repars à 7h45. Meme pas bu boire un café, faut la clé des employés.

    C’est pas un souci, vu le programme, prévu depuis hier, c’est à dire simplement recharger, je peux m'offrir un arrêt à la Elsass Tor pour le café. Il fait un froid de canard, mais le soleil se pointe sur les belles montagnes enneigées, ah oui, ça s'appelle les Vosges. Ici, c'est le matin, c'est l’Europe qui ne s'arrête pas, ça démarre, l'eau boue dans les casseroles, ça frotte les dents aux lavabos, y a des types à la caisse qui paient leur trajet réservé chez Toll Collect. Qu’est ce qu’on se sent loin de tout ça. Bref.

    J’ai le temps, la motivation pour laver, ça s'impose surtout. Comme je recharge aux engrais, je passe via Wittelsheim et vais voir chez Tps Laiss. Mais niet, c'est impossible, il fait que 2, le rouleau est hors gel, tant pis. 

    Je vais à Wittenheim, comme d’hab, y a pas foule, et surtout ça va vite. Ça va vraiment bien ce boulot, dommage que c'est de l'extra lourd. Chargé à 10h30, je vais au gazole et adblue à Illzach, j’en serai quitte lundi, surtout que j'ai déjà un rechargement, alors pas trop de temps à perdre. Vu la destination qui n’est pas vraiment le nord ouest, et le poids surtout, je pose encore le camion à Mulhouse pour le week-end. Week-end qui commence tôt! 

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  • Oderen, 3 fois
    le plus Juju d'entre nous
    météo de polack
    usine de polack
    17h, ça charge
  • Lundi 5 Février 2018
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    La semaine commence à 4h à Mulhouse, après une bonne heure de push, tranquille. En mettant en route, après avoir fait le niveau de liquide de refroidissement qui était limite, comme souvent quand il fait un coup de froid, et rempli le frigo, je me dis que je pourrais aller au distri me payer un cafe. Le porte feuille, où est il? Rien dans ma sacoche.. Purée, je l’ai laissé dans la Twingo à la maison. Merdum. Je pourrais presque partir comme ça, il reste la DKV dans la cabine, le frigo déborde de bouffe, mais niet, la carte conducteur est aussi restée en weekend dans la Twingo… Bref, je suis bon pour me payer un aller retour maison, super,j’adore ça. Là je fonce un peu plus, passe les bleds de la Thann Valley pas loin de la régule. Pas trop Oderen, qui n’est pas au noir..

    Un peu plus et je loupais ma chérie qui doit partir tot à la gare, avec cette même Twingo. Il me faut beaucoup de force morale pour ne pas me remettre sous la couette.

    Après un 3ème passage de Oderen, de la vallée et tout et tout, je décolle enfin de Mulhouse à 6h30, en étant quand même passé par la machine à café, quand j'ai une idée en tête. Bon faut y aller, en plus Pascale m’avait déjà dégotté un rechargement pas trop loin d’où je vide dans le 30.

    Enfin, ça rapelle un souvenir, j'ai déjà fait le même genre de boulette du lundi, y a bien 4 ou 5 ans, il était 3h du mat à Mulhouse, je me mettais en route pour Magdeburg, et c'est le téléphone que j'avais oublié.

    Le temps est quasi sec, enfin moi aussi, levé 1h30 du mat, je ferais déjà bien la sieste à la barrière de St Maurice.

    Un camion me double, tout phares et klaxons hurlant, c’est Quentin. Du coup je suis réveillé, on bavarde un peu, de la tragique disparition de notre camarade fdr Mickaël.

    Quentin sort à Dole. Moi je continue full autobahn, je comptais faire comme ça quand même, 28t2 oblige. Du coup je croise un A39 liner, Juju. Et pas de bonne heure. Petit qso aussi. On parle aussi hélas de Mickaël. C’est triste, on est tous abasourdis. 

    L'autoroute c'est cher, mais ça paye, j’arrive en 4h15 au péage de St Maurice de Beynost. J’ai prévenu tout de suite Pascale de ma panne horaire, ça l’a eu fait marrer. On refera le point début aprem pour prévenir au rechargement. Je casse la croûte pendant cette pause, même si c’est tôt, mais j’ai faim quand même. Ça neigeotte sur Lyon, mais ça roule, via perif. L’A7 pareil, ça floconne un peu dans le Grd Bœuf mais ça roule. Malgré mes 28t, je tombe encore sur des camions plus lents. J’appelle mon GPS languedocien, mon beauf, avant qu’il ne dorme, pour lui demander son avis sur l'itinéraire pour rejoindre le bled de mon client, St Chaptes. Via Uzès ou Nîmes. Si Uzès, il me conseille d’y arriver par Remoulins. Bon, je le laisse dormir, il est déjà posé à Maureilhan, faut qu’il se repose afin d'être d'attaque pour sa multitude  de ramasses autour de St Chinian demain. J’appelle le client, lui me conseille d’arriver via Nîmes et la N106. Oui ce sera plus sage avec le poids. C'est vrai qu’on est vite à Nîmes. J'arrive à la coopérative vers 15h, parfait. Bon, petite manœuvre, ils sont des 2 côtés de la rue, j’ai été au mauvais en 1er bien sûr. Pascale me dit qu’au rechargement, ils prennent jusque 17h. Bon ici c'est sympa, mais ils rangent leur hangar pour faire de la place. Ça prend une heure pour vider, refermer, tout ça sous des trombes d'eau. Je leur demande pour rejoindre mon bled du rechargement, Pouzilhac. Va par Uzès et Remoulins. C’est pas trop large en quittant St Chaptes, mais ça évite des platanes. Une fois Uzès passé, je mets le pied dedans, pas le temps d’aller aux bombecs chez Haribo, et puis y a pas le Man à Seb. Dommage, je lui aurais dit que c'était un peu de la météo polack dans son pays.

    J'arrive à 16h58 dans la cour en face d'une carrière, au bord de la 86. N86, pas A86, on peut pas trop confondre de toute façon. Je suis accueilli avec le sourire, en place de suite, ils me chargent. Super. C'est encore des big bag, un genre d’engrais, mais naturel, du minéral. Et il y a que 25t. Ça suffira largement, vu les 2 destinations bien paumées en Corrèze. Bon on verra ça demain. Pour l'instant j’hésite à m'arrêter à Remoulins avec 9h, ou tirer à 10. Ce que je fais. Je trouve dans la zi de St Jean de Vedas, il est 19h20. 790 kms, enfin une vraie journée !

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  • le MIN de Montaubangggg
    on est bien là, pas besoin d'aller plus loin
    comme disait Jacquot: "C'est beau mais c'est loin"
    c'est bon ça
    la Corrèze c'est sympa
  • Mardi 6 Février 2018
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    6h20, 11h validée quoi, je décolle vers l’A750. Il paraîtrait que l’A75 est fermée, en totalité, dans les 2 sens. Bon,plus bête que méchant, je continue, tente. Il fait 6 degrés. J’ai joué, j’ai perdu,c’est pas le Bonhomme ici,ils font sortir à Lodève pour faire faire demi tour, jusque 18h me dit le gendarme. Il a pas trop l’air d’être d’humeur à parlementer, je ne lui raconte même pas que j'ai des pneus pas trop pourris, des chaînes, une pelle, bien chargé, tout ça en France c’est inutile… J'obtempère. Super. Plus qu’à faire le tour via Narbonne Toulouse..Pas le choix. J'aimerais bien connaître quand même l'épaisseur de couche de neige sur le Larzac. Bref. Bon ça avance via l’A61. À part que des perturbations sont toujours annoncées sur Montauban, déjà la semaine passée. C'est des agriculteurs qui bloquent l’A20. Pfff, j'avais pas besoin de ça. Je me permets d'appeler le gps local, Alec. Oui, il me confirme, le mieux est de traverser Montauban par derrière, le MIN. Il m'explique à la rue prés. Bon, avant tout ça, je me fais arrêté au péage à Toulouse. Gendarmerie, les papiers, carte, extincteurs. C’est nickel me dit le jeune gendarme en le rendant le tout . Y a interet. J’ai eu fait des quatorzaines plus garnies que actuellement. 

    Je passe Toulouse et fait 45’ à l'aire après Eurocentre, pour une bonne douche. J'entreprends donc la traversée de Montauban, et Alec me re sonne pour s’assurer que je ne suis pas perdu. “ À l’avenue de Cos, tu continues, et ensuite tu retrouves la vinggggt à Fonneuve”. Merci Alec, c’est cool. Faut continuer ensuite la N20 jusque Cahors, mais ce tronçon va bien.

    J’ai appelé les clients agriculteurs, ils sont tout près l’un de l’autre, se connaissent, et le 2 ème m'a dit que le 1er m’y emmenera. C’est sans doute une commande groupir. Mais je ne suis pas en avance. Je préviens aussi Pascale de ne pas trop tirer de plans pour cette fin d’aprem. Trop tard,elle l'a déjà pris quelque chose, avant 17h, ou demain ma foi. Le 1er paysan m’a conseillé de faire le tour par le nord de Brive. Je m’arrête 20’, après  le péage de l’A20 pour manger vite fait. J’arrive péniblement au 1er, au hameau de Le Pescher, au sud de Beynat. Le type m’attend en tracteur à l’entrée de son stockage. Il ne m'oblige pas à descendre dans sa cour. Non, ce ne sera pas indispensable, on ne gêne pas la route. Il en prend la moitié, et comme prévu il m'emmène chez son collègue à Beynat. C'est cool ça. Bon c’était pas dur à trouver, mais à un moment c'est très étroit entre deux murs, je n'ai pas besoin d'aller m'assurer avant, je le suis, c'est au niveau des branches que c'est assez exotique, Là, ça grince bien sur  le pavillon, on se dit mais pourquoi avoir choisi la cabine XL. Le terrain est assez champ de mine, mais le collègue est tout aussi sympathique. Il vide avec une ancienne pelle, c'est la première fois que je vois ça. Ça va assez vite, le demi-tour se passe assez bien malgré le terrain très gras, je sors du hameau nommé le Perrier il est 16h45. J'appelle au rechargement qui est situé dans un petit bled aussi, afin de m'assurer si je peux stationner pour la nuit, et sans en avoir l'air, je demande à partir de quelle heure je peux charger demain matin. La dame me dit  venez, peut-être on pourra vous charger ce soir, on verra bien. C'est parfait, du coup je taille et file à ce bled qui est à environ 40 km d'ici vers Argentat. C'est très joli par ici on passe au-dessus de la Dordogne, c'est le genre de région qui me plaît bien. Et il y a énormément de points communs avec le 43, les jolis villages, les petits restaurants, et le fait que l'on y charge souvent du bois, comme ça va être le cas chez ce client. La comparaison s'arrête là, de la Corrèze, deux hommes politiques parachutés sont devenus présidents, pas spécialement les meilleurs, certes, mais plutôt sympathiques, pas sur qu'il en serait  de même avec le 43…

    J'arrive à la scierie à 17h40, la dame que j'ai eu au téléphone tout à l'heure me dit de vite chercher le cariste avant qu'il ne parte. Un gars vient avec moi à sa recherche, on le trouve il est en train de gratter sa voiture pour s'en aller. Il n'a pas trop besoin d'insister pour que le cariste accepte de me charger, cool. La nuit tombe vite mais il y a de bons projecteurs. Une douzaine de sangles plus tard il est 19h10 quand je repars, une bonne chose de faite. C'est devenu tellement rare de voir ça, et de s'entendre dire “ vous serez quitte d'attendre demain matin”.

    Me reste une petite heure à rouler et étant chargé pour le 39, je l'achève pour finir à un petit resto avant Tulle au hameau des Jordes. Il est presque 20h.

    Avec mon histoire d’A75 ce matin je n'aurais jamais cru arriver ici ce soir.

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  • le Jura aussi c'est sympa
    St Lothain
    Coil: propre, net, rapide
    Pont de Roide, l'usine dans la ville
  • Mercredi 7 Février 2018
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    5h45, après un café et un paquet de biscuits aux céréales au camion, je quitte ce resto bien sympathique un peu avant l'ouverture. C’est bien cool, la Corrèze, les clients les restos, tout quoi.

    Je grimpe sur l’ A89 après Tulle. Le temps est toujours à peu près sec. Il y a un bon paquet de neige sur les bords, et le thermomètre frise les -6. Je quitte l'autoroute à Gannat direction St POURCAIN, où je m'arrête mettre du gazole à la access. Sympa, café offert. J'en profite aussi pour jeter un œil aux sangles, car les paquets de bois était bien gelés voir enneigés, mais le sympathique cariste les avait bien racler avant quand même.

    Je rechope la RCEA, où ça roule bien, on est bien loin de la capitale où le scénario de 2010 s'est répété hier. C'est rigolo le défilé des ministres à la radio qui donnent leur avis, et de l'opposition qui allume. Toujours pareil quoi. Et à la radio en zappant, sur RTL, ben c’est du grand RTL, on fait causer les gens pour ne pas dire grand-chose, du genre “ c'est pas normal “, ou alors l'inverse “ben c’est l’hiver, hein !”

    Je stoppe à l’Euroscar pour prendre une bonne douche et un pain beurre. C'est affiché que maintenant c'est ouvert H24, chose rare en France.

    De là il ne me faut plus que 2h30 pour arriver à mon bled au-dessus de Lons via Louhans. J'ai zappé une route qui coupait tout droit et arrivait un peu plus bas que le resto de Montchauvrot. Mon bled c'est saint-Lothain pas loin de là, c'est bien si je n'ai pas de fret je saurai où aller manger ce soir. C'est encore une scierie, là encore ça vide de suite, le cariste qui est presque pressé, s'amuse à descendre les planches alu qui sont en hauteur avec ses fourches. Ça m'amuse aussi. C'est la semaine des clients sympas, il faut en profiter.

    En 30 minutes c'est vide, le temps de rembobiner les sangles, balayer et manger un morceau, je repars au bout de 50 minutes.

    Je peux oublier pour Montchauvrot ce soir,  j'ai du boulot. Comme les autres jours, à voir si j'arriverai à charger puisque c'est encore avant 17h. Il est 14h25 et je dois charger à Pont-de-Roide. Ça devrait le faire. Besançon passe bien et j’enquille l'A36 jusqu'à la sortie Pont-de-Roide justement.

    Ça neigeotte toujours mais rien de méchant, ça ne se ramasse pas. J'arrive à l'usine d'inox à 16h30, c'est tout bon, on me fait rentrer. Il faut peu de temps pour charger une bobine de 23t 800. Je fais enfin un peu de léger. Me voici chargé pour Gueugnon avec 8h50 de volant, alors je n'ai plus qu'à valider cette journée sur le parking de l'entrée de l'usine qui donne sur le centre-ville, bref on est pas mal ici, j'aime bien le cadre. Il est 17h40.

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  • Gueugnon, dans la ville aussi
    J'aime
    on déroule de la sangle cette semaine
    Rochepot Burg
    Der Französische BAG
  • Jeudi 8 Février 2018
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    4h40, je quitte le parking de ce client historique où jadis nous connûmes  quelques heures de gloire sur presque 2 générations. Que ce soit pour livrer les diverses et nombreuses usines Philips des Pays-Bas, de Eindhoven à Leewarden du temps de papa,  et plus récemment, divers ateliers en Ruhr, Thuringe et voir en Brandenburg.

    Donc aujourd'hui ne pas se planter, je dois prendre l’A36 vers le sud. Il n'a encore pas gelé des masses, 0 degrés mini. 

    C'est dingue comme avec une bobine de 23t800 on peut se croire léger ce n'est pas tirant du tout.

    Je quitte comme d'habitude cette autoroute à Dole, pour prendre la N73 le plus légalement et honnêtement du monde vu que j'ai chargé en Franche-Comté.

    Pour fêter cet exploit, je m'arrête chez le José pour prendre la douche et les tartines qui suivent. Je découvre la nouvelle salle des sanitaires, il a fait ça bien. Je valide les 45 minutes, même si j'aurais pu sans doute arriver en 4h30, car là-bas pour vider, ce n'est pas certain que j'arrive à valider 30 minutes juste pour une bobine.

    Je paume bien 10 minutes un quart d'heure au bouchon de Saint-Marcel à l'entrée de Châlon, mauvaise heure oblige.

    J'arrive à Gueugnon vers 9h30 après le tour complet du village pour rentrer à l'usine comme d'habitude. Je rentre de suite et vais au  hall indiqué, il n'y a personne donc c'est vide en même pas 20 minutes. On doit ressortir à l'autre extrémité de l'usine inversement à l'entrée, à part que je constate que le portier de l'entrée ne m'a pas rendu ma carte d'identité. Retour sur mes pas, et je vois une voiture Securitas qui se met en route dont le conducteur me regarde, il me montre la carte d'identité, il partait pour me la ramener. 

    Pesée de l'autre côté à la sortie et signature de la CMR et c'est parti. Pour pas trop loin d'ici, à Autun. C'est à l'usine de câble au nord de la ville. 

    Juste avant je vois des bâtiments avec des semis BLI,  qu'est-ce que c'est que ? Ah mais oui suis-je bête c'est l'usine Dim, enfin l'usine…

    Il est 11h30 au câble, il y a un un peu de monde, surtout  des JP et 2 3 Malgogne.

    Après passage au bureau, un des JP me propose de m'emmener sur la plate-forme de chargement. Il connaît bien les Vosges pour en être originaire ,des coins de Rambervillers, il est maintenant en Auvergne, quelle idée.

    On se met en place il faut tirer les bâches et il me demande si j'ai déjà fait du câble. Je réponds que oui, un petit peu, j'ai roulé pour la Sceta. Ah la Sceta ! me répond t-il, je connais j'y ai rouler aussi. Justement j'ai le souvenir d’un transporteur de Rambervillers dont je lui parle. C’est là qu'il roulait! Je percute que j'ai déjà dû le rencontrer en voyant sa plaque “Barbu”. Dans cette petite boîte ils avaient des Daf dont un 2800 et un 3600 ans SC aux couleurs Sceta, encore dans les années 90.

    Même s'il a quelques années de plus que moi, je le trouve bien jeune par rapport à la personne que je pense qui était grisonnante, en fait après il me dit que son père roulait avec lui dans cette boîte et qu'il était aussi surnommé “barbu”. Tout s'explique. Bon on se voyait peu, eux tournaient quasi qu’en national, et moi qu’en inter, cause carte rouge que je n'avais pas.

    Pour ma part j'ai quitté la Sceta en 1999, lui peu de temps après quand la marque c'est dissolue dans Bourgey Montreuil, pour aller chez des transporteurs spécialiste dans le câble comme Drouin puis Chatton, domaine qu'il connaissait vu qu’en Sceta,on transportait du câble pour les PTT, monopole oblige, toute une époque. Chez ces transporteurs il avait la grue mais depuis la reprise par JP c'est fini, il regrette.

    Pendant ce temps le cariste prépare des chevrons, les cloue et part manger, nous faisons de même. La pause dure une demi-heure ensuite il faut rester dans les cabines le temps du chargement des tourets. On ne peut sangler qu'une fois tout fini. 9 sangles là dessus, les papiers, puis un café avec mon ex collègue vosgien, le temps de se remémorer les prénoms de nos affréteurs de l’époque à Sceta Nancy. Le monde est petit quand même.

    Me voici chargé avec 27 tonnes encore une fois, c'est de l'acharnement, pour 68 Piscineland. Retour par Nolay, La Rochepot et Beaune. Sur le contournement sud, la police, c'est pour moi. Il y a contrôle Dréal.

    En pleine émission Drouelle, ça a le don de me rendre chafouin. Surtout que c'est le 2eme contrôle cette semaine, on n'a plus l'habitude. En donnant les papiers je demande au contrôleur s'il n'y a plus d'étrangers ou si y a des consignes du ministre. Il me répond en rigolant, non non ne vous inquiétez pas,c’est moi, je vous avais pris pour un étranger! Faut vraiment que je lave mon camion un jour. 

    Contrôle des feux, des pneus, papier, et de la carte.

    J'assiste au rapport de lecture de ma carte dans la camionnette. C'est très confortable, il y a le webasto. Il y a bien quelques 9h10 ou 9h03 par-ci par-là et quelques pointes de vitesse mais RAS. Il est bien sympa, on discute du transport en général et des divers protagonistes qu'il contrôle. Notamment le cabotage des Turcs et leurs semis, avec lesquels ils font recette. On parle même des derniers 143 italiens qu'on pouvait voir en France il n'y a pas si longtemps, connaisseur le type. Maintenant il se marre quand il voit un Italien pure souche au volant d'un camion italien, enfin si on peut se marrer.

    Bref je boucle 45 minutes de pause.

    J'enquille l’A36 aussitôt, il y a 27t, flûte.

    Je ne sais pas où aller, pas trop envie de sortir à Baume-les-Dames pour aller à Clerval, avec ce poids ça fait désordre, alors j'opte plutôt pour le Technoland de Etupes sur le parking de l’agence Gefco, du moins ce qu'il en reste.

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  • j'ai de quoi devenir charpentier
    Sundgau, c'est beau
    j'ai décidé d'en finir
    le polack vous embrasse
    567000 au tracteur
  • Vendredi 9 Février 2018
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    7H15, je quitte l'ex agence sochalienne. C’est bien calme ici, pas de bruit de rampe de quai toute la nuit.

    Direction le Sundgau via Sevenans, Grandvilliers, et presque Delle (sorter les mouchoirs…), pour suivre Bâle. 

    C’est raide le Sundgau avec 27t. Mais j'arrive tout de même à Seppois le bas à 8h. 

    Ce n’est pas à la célèbre usine souvent évoquée  dans d’ admirables écrits, mais juste à cote, une boîte qui fait de la gaine plastique. Non, le 43 n’a pas le monopole de la plasturgie.

    Déjà quelques camions, qui chargent, mais aussi un qui vide, un beau FH CR tradi Planzer(pléonasme) du Lux .On m’attaque assez rapidement, côté par côté, le cariste est bien sympa, encore un fois cette semaine. Le chauffeur Planzer, un français du 74 me questionne sur la durée de vie de mes batteries. Discussion normale en 2018 entre FHIVmen.

    Je décolle la multitude de chevrons au pied de biche, ça va, il viennent bien, sans arracher le plancher avec. Je vais les garder, ça tombe bien, je ne recharge pas car remonte dans les Vosges pour poser la semi au garage cet aprem. Il me faut tout de même beeaucoup de volonté pour ne pas aller voir dans l'usine voisine, si des fois une petite tournée hispanique ne traine pas sous le hall des expéditions, juste pour rendre service, des fois que un de leur chauffeurs serait encore bloqué sur la N4..

    Au lieu de ça je fonce, Thann valley, Bussang et  passe à mon hangar pour un lavage vite fait vers 11h30. Enfin vite fait, c’est 1h30. Il fait à peine 1 degre, mais ça va très bien, y a presque un rayon de soleil pour m’enquiquiner et faire sècher le produit.

    Largue les chevrons, et descends la semi chez Volvo. Ils vont attaquer les disques de frein ainsi que les roulements en préventif, qu’on en sorte.

    L'aprèm n'est pas finie, demi tour, je remonte à Cornimont, pour faire les plaquettes. Elles ne sont pas au taquet, mais ont 567000kms. Ça va bien, le plus gros boulot est de démonter les roues. 

    Après tout ça, le weekend commencera à se profiler!

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  • on signe pour un nouveau million?
    Volvo leergut
    le bois suèdois, bof
    mieux vaut l'acier franc comtois
    sur ma route
  • Lundi 12 Février 2018
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    Un weekend qui a commencé tôt et qui se finit tard, mais au moins chez Volvo ont fait tout le taf sur la semi, j’appelle à 9h, je peux passer la raccrocher. 

    J’avais tablé sur dispo à 10h pour Pascale, en cas d'imprévu sur les travaux. Au départ je devais prendre la route de Mulhouse, mais en tournant la clé de contact, ça re sonne, changement de route, je dois charger sur Héricourt. J'attelle à 10h à St Nabord. Les roulements et disques qui avaient au minimum 1000000kms, sont remplacés. Avec tout ça je peux dévaler tranquille les côtes de Kassel et dire bonjour au BAG en bas..

    A bon entendeur.

    Un peu de gazole et adblue à la Leclerc du petit CR de St Sauveur en passant. Tiens je suis déjà passé là samedi soir avec ma chérie pour aller à Sochaux. Pas pour le boulot, mais pour aller écouter un stéphanois bosser. Pas Juju, on n’est pas lundi matin, mais Bernard Lavilliers. Super moment, super concert. J’espère être dans la même forme à 71 ans. 

    Là je m’arrête à Héricourt, dans une boîte qui fait de la découpe. Il est presque 11h30. Un camion fini de charger, je suis déjà en place, ouvre, mais naturellement ils font la pause jusque 13h. Peu importe, vu la distance du voyage, y a pas le feu. Si c'est pour un grand constructeur suédois avec comme emblème une diagonale, que je charge, ce n’est pas à destination de Oostakker, ou encore moins Goteborg, mais pour une usine d’engins à Belley dans le 01.

    J’ai à peine roulé une heure, le camion est presque aussi sale que vendredi matin. 

    À 13h c’est parti. C’est ce que je pensais, des pièces dans des emballages V-emb, des trucs en bois bien pourris, et aussi des petits bacs plastique qui ne s’empilent même pas, et de plus, le cariste n’a pas des mains d’or. Vaut mieux tout sangler, même si on n’a pas l'Allemagne à traverser. Quand on voit ces emballages, on se dit que oui, en effet, si les batteries voyagent à l’intérieur, ça peut  expliquer beaucoup de choses.. Rien avoir avec la majorité des emballages de PSA toujours nickels et plus adaptés.  

    Il y a quelques palettes avec de grosses platines empilées,ça vaut presque mieux . Je me sauve enfin vers 14h30, direction Vesoul, oui, je ne trouve que 14kms de plus que par Besançon. Comme ça je prends un coup la route des vosgiens. Arrêt 45’ après Tassenière, entre Dole et Lons. Au programme contrôlage des écrous de roues de l’ensemble et des sangles aussi. 

    Full N83 jusque Bourg, puis Pont d’Ain Ambérieu et la bonne vieille 504, la route nationale, pas la voiture. C'était pas la route des vosgiens, mais la route du Frejus, via le tunnel du Chat. Elle doit bien être interdite depuis un peu après la catastrophe du Mt Blanc. Ça fait toujours bizarre de passer sur ces axes déserts,  autrefois blindés. L'usine Volvo est bien fléchée à Belley, pas loin d'un centre commercial. Bête et discipliné, je vais voir devant, j'aperçois un beau parking à proximité, je vais demander au gardien mais niet, c’est pour le personnel demain matin. Il me dit d’aller au parking du CC pas loin. Zut, en arrivant avec un Volvo ici,je m’attendais à être privilégié, qu’on m'offre le gîte, et qui sait, bénéficier d'une borne de recharge. Je suis déçu. 

    Demain c’est à partir de 7h, il est 20h40, et bien pour moi ce sera à partir de 7h40!

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  • Volvo Liner
    N504
    N84
    Vouglans
    encore sur ma route
  • Mardi 13 Février 2018
  •  

    LA 1ere 11h validée, je quitte le parking Bompard à 7h40 pour faire 5’ de volant jusque l’usine Volvo. En place de suite, ouverture des 2 côtes, ça vide assez bien et vite. Rien n’a bougé, c’était pas gagné avec leur emballages façon IKEA. Ils ne devraient servir qu’une seule fois. 

    Un Galiker SK arrive quand j’ai fini, prend la place à côté. Quelque soit l'immat, ces ensembles ont toujours la classe. Puis c'est un Scandex qui arrive, là c'est différent. 

    J’ai le droit de rester sur mon emplacement pour aller faire un brin de toilette au chaud, pas eu fait ce matin à la jerrican, il fait -5. Je suis chochotte. 

    Rechargement d’abord sur Miribel, alors retour sur mes pas via la 504 puis N84 et A42. Enfin c'est plutôt les Echets, c’est tout près de la sortie de l’A46. C’est une boîte à féraille, c’est blindé. J’ai du bol, je charge à une porte derrière, où il n’y a personne. Encore heureux, c'est juste pour un paquet de 3m 600kgs. Collé presque à l’avant, pas complétement à cause du toit, je me sauve à 11h15. Complément à Oyonnax, y aura largement la place. Alors retour sur A42 et sortie à Pérouges pour RN, y a le temps, c'est chargement qu’à 14h. Et surtout je peux passer au pain à Meximieux, accès un peu archaïque dans la petite zc, en léger ça va. 

    Je roule direction Nantua via le Cerdon, toujours top ici, surtout avec le beau temps. Il fait toujours beau quand passe ici. Enfin c'est peut être mieux comme ça que par temps de neige. Arrêt en haut pour taper dans la boule de campagne, on est bien quoi. Ça redonne goût à la profession des petits instants comme ça. J'arrive à Oyonnax, dans la zi ouest,  pas loin de la Gefco, à 13h45. Un poil en avance. Je me souviens avoir fait ce fournisseur à l’automne, avec consigne idem de l’horaire de 14h et m’y être présenté le matin, le type faisait la trogne mais avait fini par charger quand même. Aujourd'hui, je suis plus dans les temps, et ben j’ai quand même la trogne. Bref, autant ne pas faire attention à l’horaire alors. 

    Je suis quand même chargé à 14h30. Il était question ce matin d’un metre en complément sur Izernore pour Vesoul, mais ça ne se confirme pas, alors je monte comme ça. Remonter via Dortan, Moirans, Orgelet, à fond, un doit y avoir 3t dans la semi. Enfin un peu de mode Gefco Liner. En essayant de ne pas trop coller au fesses des autres, on n’est pas non plus en mode N19 ou 4. 

    Les tôles sont pour Héricourt, alors à Montchauvrot, cligno à gauche direction Dole, et la Vogesen Strasse. 2 jours de suite, avec une telle expérience, je peux rédiger un CV béton à envoyer chez Vial ou Rouillon.

    N’empêche que ça roule bien, et que c'est assez fastoche de doubler les fond mouvants vosgiens, qui visiblement ne roulent pas à la même vitesse que leur PDG.

    J'arrive en 4h30 depuis le Cerdon, au relais à Couthenans. 

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  • Brno kollege
    Swiss Class
    aller, encore un billet de 28
    route vosgienne
    repas vosgien
  • Mercredi 14 Février 2018
  •  

    7h40, je quitte le relais chez Pierrette pour ne faire à peine chauffer la mécanique, 10’ plus loin je suis dans la cour du client à Héricourt. Ça ne commence qu’à 8h. Déjà un tchèque est en bascule. Je cause un peu avec, il est de Brno, il arrive d'Allemagne, Koblenz et Mayen, puis continuera de vider sur Lyon. Il a fait CZ>D, puis D>F, et fera F>D. C’est l'Europe à leur façon quoi. Ça ne me choque même plus. Ça va, il vide seulement 2 paquets, on lui sort sur la bascule. Pareil pour moi, ça gagne du temps. Heureusement que c’est par le côté, ça aurait été enquiquinant par le toit avec les palettes de pieces auto derrière.

    Je me sauve à 8h20 pour Mulhouse. Ça vide chez Gefco, ça va dispatcher entre ici même, Sochaux et Pitesti. Vide avant 10h, je vois Pascale dans le couloir, un bail qu’on s’était pas vu, bien un mois. Petit débriefing de la semaine passée entre la panne de portefeuille et les diverses déviations qui n’ont rien arrangé. J’ai mon billet aller retour de cette fin de semaine, du 28. Pas de quoi écorner les 90 heures encore. Si je croise encore la Dréal, ils me devront de l’argent à force. 

    C'est aux engrais, alors je vais déjà au gazole à Illzach, c’est mieux à vide. 

    Comme d’hab, ça trace pour charger, j’aurai 2 livraisons. Y a un suisse, Berthod, qui charge aussi. La classe leurs camions. 

    Chargé à 11h30, y a pas 36 routes pour aller dans les coins avant Chartres, c’est les Vosges et N4, pas plus dur que la N19 à 28t.

    C'est le grand beau dans le Bussang, c'est chouette. Arrêt à la boulange à Ramonchamp pour un pâté. Ça prend quand même 8 minutes. C’est pénible ces boulangeries qui s’improvisent restaurant, les gens ne savent pas quoi prendre, la boisson, le dessert.. et c'est la queue. Est ce que les restaurants vendent du pain?

    Je me gare plus loin, avant Rupt, sur un ancien tronçon de la 66, au calme. Ce pâté et une soupe réchauffée de la maison s’accordent à merveille, du 100% local quoi.

    Et on mangerait presque dehors avec le soleil, malgré ces 3 ou 4 degrés.

    Y a plus qu’à rouler tranquille, je dois pouvoir arriver au 1er ce soir. Roulage tranquille à 83 sur la N4, que les autres doublent. C’est le seul moyen pour arriver à faire descendre la conso en 44t. Pause après Mœurs, Mœurs où je constate que le parking de la Total dans le sens vers Paris est bouclé. Purée, pourquoi, quel danger ont ils trouvé ?

    Il est bien tard, la 104 sud passe au taquet, je la quitte pour faire un bout de N20 jusque Etampes et prendre la direction de Chartres et Rambouillet. Le denier bout pour arriver à mon bled qui à proximité de l’A10 mais à la fois paumé en pleine Beauce, est d’abord marqué interdit aux PL sauf desserte, puis sauf aux tracteurs agricoles, mais ça passe. J’arrive à la coopérative de Sainville à 21h30, ça ne manque pas de place, je serai bien. Bon fini le micro climat vosgien de ce midi, il fait toujours 4, mais avec la pluie et le vent en prime.

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  • au propre
    organisé
    au moins propre
    elle vont moins bien marcher, forcément
  • Jeudi 15 Février 2018
  •  

    La coopéte ouvre à 7h45 et ça vide de suite, 25 bb. J’appelle aussitot le suivant, un agriculteur, à 15 bornes d’ici, comme la consigne indiquait de le faire 1h avant. 

    Je vais où il m’a donné rdv, 50m avant la route de son hangar. J’attends en warning, il passe en voiture, et m'explique la procédure. Il va d’abord à son hangar pour ouvrir, enlever un poteau, et mettre une plaque, puis il sortira son tracteur qu'il mettra sur la fameuse route afin de la barrer pour moi. J’ai juste à attendre  de voir les gyros allumés sur le tracteur comme feu vert pour y aller.

    Ce monsieur est sympathique et surtout organisé, faut se mettre en biais pour vider pour faciliter la manœuvre de demi tour. La cour est bien grasse, j’en mets plein sur le plancher.

    Idem pour vider par un seul côté, il a batterie d’outil, des vis à mettre au bout des fourches pour attraper les bb du milieu, et des crochets pour tirer ceux du fond. 

    Malgré toutes ces procédures, une anse de bb lâche juste avant de le poser mais pas de casse. 

    En une bonne demi heure, c’est vide il le guide bien pour le demi tour, et je me dirige vers l’A11 à Ablis pour aller recharger sur le 91. 

    Arrêt douche à l'aire de Limours, ça fera du bien, tout comme de changer de jeans, souvenir de terre de Beauce oblige. 

    Je recharge pas loin de là, au bord de la 104, à Linas. C'est à côté du circuit, un truc où ils font des crash test. Je reprends 3 voitures qui ont bien morflé. Mais ça va elle sont bien propre, elles ne viennent pas d’un talus de Beauce. Ça se sangle assez facilement, une sangle par essieu, ça passe bien dans les jantes. Chargé à 12h30, je fais un bout avant de manger, déjà rallongé car engagé sur la 20 vers Étampes, donc demi tour au 1er échangeur. 

    Direction le pays de Montbéliard,y a le temps, j’y vais par l’A6/N6. Je passe bien le bois de Fontainebleau pour trouver un parking sans camionnette ni trop de détritus, ça fait bien après Morets/Loing quoi. Cassage de graine en 30’ et continue full par RN, Sens Troyes. Ça va pas mal avec 3t7. 

    Sieste après Troyes, sur la 19.15’, pas plus, les siestes les plus courtes sont les meilleures.

    A Chaumont, tout droit sur Bourbonne, je vais essayer par là, ça change de par Langres. De plus en plus de Gefco liner passent par là. Ça leur change un peu, ils doivent en avoir marre de faire la 19 4 ou 6 fois par semaine à force. 

    Bouclage de la pause en 30’ à Bourbonne justement, une belle place de l’ancienne gare,fermée et bien avant le règne de  Manu1er.

    À St Loup, Fougerolles, c'est bête, on voit marqué Remiremont 28kms, on aurait envie de faire le crochet, mais ce ne serait pas sérieux.

    Alors continue tout droit sur Lure et fini comme mardi à Couthenans, chez Pierrette. Je ne suis pas un fidèle de restaurant en général, mais là c’est 2 fois et au même dans une semaine, je tourne mal, je tourne mal.

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  • l'ancienne porte nord de Sochaux
    12 éme jeu de plaquettes, c'est fait!
    assez de batteries pour lundi
  • Vendredi 16 Février 2018
  •  

    Je vais valider une 3 ème 11h, mais où est cette reprise économique. Elle est deja au bar, je tombe sur des connaissances, le Denis de chez Steff, qui est en retraite mais qui roule encore, et Éric de chez Gehin, un camarade bressaud, bien 2 ans que je l’ai pas vu. Alors lui part en retraite à l'automne. Ça fait drôle, c’est le genre de chauffeur qu’on aimait bien et qui nous faisait rêver quand on était gamin, avec son 1938, puis 1944, toujours bleus, avec la plaque Ricochet, 3 lumières oranges sur le pavillon. Puis après une série de FH, il a un SSC aujourd'hui, bleu, et toujours les 3 loupiotes. Voilà, Éric va partir en retraite, on prend 30 35 ans dans la vue.

    Je décolle après la douche et un énième café à 7h45. Direction Sochaux par l’ancienne route, Héricourt Bethoncourt. On tombe sur l’ancienne entrée de l’usine, la porte nord. On évite ainsi le  transit sur la principauté du Territoire de Belfort  et surtout  le bouchon  de Sevenans. Je dois aller sur Voujeaucourt, alors je continue à travers via Arbouans, et ça arrive sur l'échangeur sur de Montbéliard, en plus de passer devant une boulangerie, le truc pratique le matin.

    J’arrive à 8h15 à Belcampo du pais de Sochos. Y a pas foule de camion, mais peu importe, ici, on entre pas comme dans un moulin. Faut attendre qu’un convoyeur viennent nous chercher. Ce site est énorme, c’est pas du luxe de se faire guider. Que les choses soient claires, c'est pas ici qu’on peut la photo du mois.

    Les 3 bagnoles sont vidées une heure après, l’une a perdu de l’huile, ils me donnent de quoi torcher le plancher. Le cariste était bien sympa, il a fait de l’humour, en me disant très sérieusement que les voitures étaient rayées, non? Et moi je suis tombé dans le panneau en regardant de plus près !

    Après le guidage de sortie, je suis libre à 9h30. J’appelle, direction Mulhouse. Tiens c’est pas des engrais ce vendredi. Pourtant Pascale m’avait parlé d’un voyage sympa mercredi. Pour moi voyage sympa, c’est généralement un département genre no 46 ou des trucs comme ça.

    Là c’est tombé à l’eau, y a besoin d’une grande hauteur. Et les grandes hauteurs, c’est généralement plus pour des départements genre no 60, ou dans le style. 

    Bah je m’en fous, et en plus ça m’arrange, fallait que je puisse ramener le tracteur ce weekend. J’ai donc ma montée, un rechargement lundi puis un autre mardi déjà en main.

    Je file à l'usine avant 11h, charger cette fameuse grande hauteur, mais croise entre temps Philippe, un autre bressaud, qui vient livrer ici tous les jours ses ramasses vosgiennes, en attendant aussi sa retraite. On bavarde bien 1/2h, du coup j'arrive pile poil pour la fin de la pause. On me montre l'emplacement, et je mesure les emballages, qui font 3m par 2. À peine je demarre, qu’un type arrive et squatte la place. Bon, tant pis, je vais rehausser en attendant, lui leve juste un côté, et chargé de la même référence. C’est le régulier de ce fournisseur en fait. 

    Il a vite fini, je prends enfin la place, la semi levée à 3m, que le cariste me dit que je n'ai pas besoin de tout ouvrir, qu’il n’y a plus que 4 emballages…. Ah ben c'est le type qui m'est passé devant qui a tout zibé. 

    Alors on les met sur 2 ou pas? Je suis honnête, j'appelle Pascale, elle me répond avoir 3m au 4C1 pour du 60 aussi. Bon ça va,on peut les mettre au sol les 4, du coup. J'ai juste rehaussé pour rien, et redescends tout. Direction le 4C1, ou c'est toujours pareil, blindé. J’ai vite un emplacement, mais ça traine, c’est l’équipe de l'aprèm qui achèvera. J’ai vraiment gagné le gros lot, je me sauve de là à 14h. C’est léger,mais c'est plus lourd que les engrais au niveau attente. 

    Direction les Vosges, passage à Cornimont, il est pas trop tard, j'achève le chantier des plaquettes du tracteur, l’essieu avant cette fois. En une bonne heure c'est réglé. Un petit lavage express derrière, pour un peu enlever le souvenir de Beauce qui s’est accroché un peu partout dans les recoins. 

    Puis je mets un peu de binz des coffres du tracteur dans un de la semi, car y a petit déménagement ce weekend !

    À voir lundi!

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  • une cuisine vogica, ça ne vaut pas une ikea
    Marius doit se retourner dans sa tombe
    Crèvecoeur-le-Grand
    échauffement des bras
    pour l'épreuve du cric
  • Lundi 19 Février 2018
  •  

    Départ sur les chapeaux de roues, apres un weekend aussi. Je me retrouve à partir avec un T de démo, qu’on m’a proposé. J’avais rien demandé, mais après tout, pourquoi pas, ça fera toujours une semaine de repos pour le FH, ses pneus, ses batteries….

    Mais les déménagements, même au minima, je zappe toujours des trucs, et rien eu le temps de faire ce dimanche, juste hier soir en catastrophe. Déjà en voulant poser une housse de matelas, j’ai jugé utile de passer un coup d'aspirateur, à 20h30….Si ce camion n’a que 10000 bornes, la couchette a déjà pris en cornes de pieds et divers poils pabiens…

    Bref. Décollage ce matin à 3h25 pour atteler. Déjà je prends le temps, quand on n'a pas l'habitude du gabarit c'est déjà toute une histoire pour se placer sous la semi, empattement différent, tout ça. J'ai peur de casser quelque chose, je descends bien trois fois vérifier,et maudis déjà cet emmanchement quadruple.

    Et là, je constate un oubli: les gants. J'ai pourtant penser à beaucoup de choses, le casque, les lunettes, le bleu de travail, la blouse, le mètre, la jerrican,des outils, les tongues, même le blouson Volvo. J'ai la flemme de retourner à la maison, je prends du sopalin pour remonter les béquilles. On achètera des gants plus loin. Je mesure aussi la hauteur de la semi je trouve 4,16m, les pneus de 70 font prendre 10 bons centimètres, ça va encore. Après je ne dois pas être bien réveillé, je galère à trouver le bouton d'essai de traction, alors qu'il est sous mes yeux. Puis c'est le témoin d' ABS de la semi qui s'allume, chose qu’il n’y a jamais avec mon tracteur. Arrêt pour enlever et remettre le cordon, rien n'y fait. On continue.

    Une fois en route, pas trop de dépaysement les vitesses sont similaires au camion de tous les jours. Et là j'ai trois ou quatre tonnes, c’est pas là que le 520 va dire ce qu’il a dans le ventre.

    Il y a juste un détail vraiment perturbant c'est la position de conduite, on est très loin du cousin germain enfin suédois plutôt. C'est perturbant au point qu'on ne voit pas le tableau de bord dans sa totalité, il faudrait soit avancer le siège ou/et le monter au taquet. 

    Voilà que j'enquille la N4 avec un Renault, y avait bien longtemps. Il y a devant un convoi de plateaux alsaciens, tous avec les lumières rouges verticales sur les déflecteurs, c'est pénible à cause de l'éblouissement. Je m'autorise de laisser couler grâce à l’opti Roll dans les premières cuvettes de la Meuse, et tout ce petit monde est vite derrière. Même un dépassement c’est quelque chose avec un camion qu’on ne connait pas.

    Premier point positif, Je trouve que la boîte est presque plus rapide que sur le Volvo, justement cette roue libre s'active plus rapidement encore. Je connais quelqu'un qui en a poussé un à 140, je comprends maintenant.

    Je ne m'ennuie pas à découvrir l'ordinateur de bord qui est lui aussi bien complet et n'a rien à envier au suédois. On l'a vite en main, un sacré progrès par rapport aux Magnum, où l’odb devait dater des versions E-Tech. Enfin, au niveau austérité, le Magnum en général en tenait une bonne dose.

    Tellement je suis motivé à rouler, je trace sans m'occuper des quelques stations-service comme Saint-Martin sur le pré pour les gants, et pousse jusque après Reims au début de la N31, ça fait 4 heures de volant.

    Je mets en pratique l'exercice de l'élargissement du couchage après avancement des sièges, ça c'est pas un truc génial par contre. Mais l'opacité du rideau centrale m’a l’air efficace et me permet de faire une bonne petite sieste.

    Je n'ai pas emmener tout mes ustensiles de cuisine,  mais quand même une thermos pour ce matin.

    Je continue à découvrir la cabine, les rangements. Comme me l'a dit mon beau-frère samedi  (qui a eu peur que j'en avais acheté un….) il est vrai que ça manque de rangement à portée de main depuis le poste de conduite. On ne sait pas où ranger le CMR, l'agenda ou même un portefeuille. Magnum sors de ce corps. 

    Chez Volvo, sur FH depuis 1993, le rangement ou tiroir maintenant, sous la planche de bord fait tout, enfin le poste de conduite fait tout sur les camions suédois.

    Une petite heure plus tard j’enquille la N31, en oubliant vite de manipuler le GPS intégré, je n'ai vraiment pas l'habitude de ces bêtes là. Ce doit être pire qu'un téléphone pour provoquer un accident. Vu mon programme, une carte suffit pour constater l'ordre logique à adopter pour mes 2 livraisons 60 avec le rechargement à Ressons-sur-Matz. Ce sera d'abord Méru, Pascale me confirme qu'il peut vider par le côté. J'y vais quand même par Beauvais. Pas trop envie de m'embêter par Creil Bruyères-sur-Oise et tout le cirque.

    J'y arrive vers 11h20 et repart 20 minutes plus tard. Après une ouverture et fermeture du rideau à mains nues, je sors la jerrican pour un lavage de mains en règle, il faut vraiment que je trouve des gants.

    Le deuxième fournisseur hérité vendredi est à 70 bornes au nord.

    Une bonne heure plus tard, c'est Grandvilliers, je l'ai déjà fait l'an passé.

    Pareil, ça vide en meme pas 15 minutes. Et c'est à quai, j’use un peu moins d'eau à la jerrican. Il reste encore 70 bornes pour aller à Resson à travers. C'est avant 15h, mais je n'ai pas configurer l'ordinateur, grave erreur, sur la période de conduite continue. Et j’ai zappé que ça tournait, Il faudrait que je fasse 30 minutes de pause, et être à Ressons avant 15h. 

    Je vois un itm à la sortie du bled, je vais voir pour trouver des gants et acheter deux trois merdouilles pour manger. Je trouve mon bonheur et de quoi m'empoisonner. Il y a le frigo dans ce camion de démo. J'attaque déjà une salade composée achetée à l'instant pour boucler les 30 minutes et file au rechargement. Il y a de bien jolis bleds Picards, comme Crévecoeur le Grd.

    J'arrive à la boîte à ferraille à Ressons à 15h10. Les types soupirent, mais vont me charger. C'est pourtant pas du simple, il y a 2 portes, du pont en fosse, et du côté. Les bobines ne sont pas trop épaisses, il faudra bien sangler pour qu'elles ne basculent pas. Mais on m'invite à speeder, à charger le reste par le côté, car ils veulent se barrer, je roule donc à 2 à l'heure entre les deux portes pour éviter tout incident. Après 5 palettes par le côté il faut encore speeder pour sortir car les types du bureau s'en vont à 16h. C'est un peu chiant la pression comme ça. D'autant plus que je viens de remarquer un bruit de fuite d'air sur la semi, c'est une crevaison lente, super…

    Je sors de la boutique à 16h15 et me pose juste plus loin dans la rue pour achever de sangler et changer cette sacrée roue. Comme ça je testerai même le cric de démonstration. Tout ça en commençant de valider une 11 naturellement. 

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  • A1 by night
    il reste 3 cms
    le 27 ou le 28?
    une beau plancher
    l'Hotel Berliet
  • Mardi 20 Février 2018
  •  

    Decollage à 4h10, après l’ingurgitation d’une barre de céréales, pour faire ton avec mes repas de cette période d’essai. Je ne me suis pas privé du chauffage, si ça ne démarrait pas, c’est Renault Trucks qui dépannait et à leurs frais. En tous cas bien dormi, malgré un éclairage puissant de la zi, les rideaux 100% opaque à tous les coups. Ils sont teintés alu côté extérieur, c’est en option.

    En route pour la Basse Normandie, le 61.

    J’enquille l’A1 à Ressons même, direction la capitale. 

    Le perif nord ouest passe nickel, à 5h, heureusement. Je retrouve vite la N12 et cale la machine à 82, radars nombreux oblige. Mais j’ai vite un coup de barre, j’ai pas vu mon café à moi ce matin, et voilà.

    La Total après Dreux est blindée, comme d’hab, je trouve plus loin au relais de Dampierre sur Avre. Mini sieste, douche et pain beurre forcément, 55’ TTC. De toute façon je ne vais pas bien loin, j'arrive à mon bled pas loin de l'Aigle. C'est une boîte qui fabrique des cheneaux. Ça n’enchante pas le réceptionnaire de devoir sortir pour vider les quelques palettes par le côté, pourquoi n'ont-ils pas tout mis en fosse se demande-t-il.

    En tirant la bache, je constate avec effroi deux coups de cutter côté gauche sans doute récolté cette nuit. J'avais pourtant fait un bref tour ce matin, mais je n'avais pas remarqué. C'est dingue, c'était une zone bien éclairée à 5 km de l'autoroute.

    Ça vide assez vite, pareil pour les sangles je sors l'enrouleur et ça ne traîne pas trop. Juste eu chaud avec la hauteur du pont roulant affichée 4,15m, il n'y avait pas 5 centimètres de marge je n'ai même pas pu ouvrir le toit jusqu'au devant.

    Petit coup de clef sur ma roue changé hier soir, coup de fil à Pascale pour la suite, c'est toujours un bon partiel à prendre sur le 27 un bled paumé entre Pacy-sur-Eure et Dreux, rien de plus pour le moment.

    Je mets une bonne heure et demi pour arriver au fournisseur de pièces auto. Pièces auto qui iront à une usine autrichienne d’un constructeur allemand faisant partie d'un groupe français. Enfin le transporteur est français, du moins sur la partie hexagonale du trajet.  

    Ils sont en pause jusqu'à 11h45. Pascale m'aurais trouvé un complément de 5,30m alors qu'ici on en prend 9.

    Je jette un œil à la marchandise c'est de la palette de boîtes plastique de à peine 1m de haut gerbées par 2. Il suffira d'en  gerber une 3eme. Je réhausse donc le bazar pour le temps du chargement.

    C'est assez long à charger j'en profite pour m'avaler une bricole pendant ce temps.

    Je repars à 13h bien tassé, direction le 77. 

    Ici c'est un peu pourri pour rejoindre soit l’A 13 soit la N12. Vers le nord des ponts à 4m se situent sur la départementale, alors j'opte pour la N12 via Dreux. Mais les authentiques bleds du secteur sont toujours assez pénibles à traverser. Bref, je suis un peu fan de Bonnie Taille l’Eure, j’aime pas le 27.

    La 118 est déneigée depuis l'autre fois, et ça roule bien. Je dois prévenir Gefco Moissy une demi-heure avant mon arrivée, pour que quelqu'un vienne me retrouver au dépôt de Combs. 

    J'y arrive à 15h15, et attends un peu mon cariste.

    Une fois à quai, on constate que le total des  dimensions des palette annoncées, feront bien plus que 5,30m. C'est des espèces de morceaux de voiture qui ont sans doute subi des tests. C'est des dimensions bâtardes pas possible. Le cariste est bien sympa et cherche la solution avec moi. Pascale m'a dit de lui redire quelle palette nous laissions. 

    Finalement il en reste une, un bas fond de coffre assez léger, on va le poser sur le premier chargement par le côté, et puis c'est tout. Quelques sangles là-dessus et ça ne bougera pas. Pascale est contente, et ça m'épargne du risque de devoir revenir fin de semaine reprendre le manquant.

    Avec tout ça l'amplitude a bien morflé, je ne vais encore rouler que 9h, j'enquille l’A5 toute proche pour achever la journée. 

    Ça trace, en 2h15, j'arrive à la sortie de Vendeuvre sur barse, et je trouve de la place au péage. Il est 19h, c'est parfait tout ça.

    Je vais vite tirer mes rideaux opaques de démonstration. 

  • Photos
  • Truckstop Route 66
    Rupt, la pause habituelle
    Villers la Montagne d'Emballages
    achtung bitte
  • Mercredi 21 Février 2018
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    Encore bien dormi. Volvo, ça vient du latin, et ça veut dire “Je roule”, paraît il. Alors Renault ça voudrait dire “ Je dors”? Ces 2 là se complètent bien.

    Quoi qu’il en soit, il est 4h10, et faut rouler quand même. 

    A5 jusque Langres, et N19, où je ne suis pas le seul en bâche bleue, et T blanc devant. En plus j'ai une immat 70, la classe.Et comme je ne paye pas les pneus cette semaine, j'ai tendance à rouler à la façon locale, notamment en virage, et bien c'est efficace, les gens collent moins derrière.

    J'hésite à m’arrêter à l’Acacia à Gourgeon, mais il est tôt, y a l’air d'avoir du monde, c'est un coup à attendre la douche longtemps.

    Je pousse encore jusque Couthenans, à mon adresse régulière de la semaine dernière. C’est chez Pierrette, on pourrait dire Pierrette 70 d’ailleurs, on est pas loin de chez son célèbre homonyme masculin.

    Pareil, du monde aussi pour la douche, enfin les douches, y en a 2, la grande et la petite. Y a des restos avec leurs douches, c'est un peu comme les usines, où y a la bonne et la mauvaise équipe. Je suis obligé de me rabattre sur la petite si je ne veux pas déborder des 45. Ici, c'est le bistro des bleus, ça discute Audincourt, Vesoul, Poissy, Vélizy.. 

    Je décolle avant 8h, direction Belchamp encore, en passant toujours via Sochaux Montbéliard. Mais la boulange à Arbouans Audincourt est fermée, zut. Je vais au même endroit que la semaine dernière, toujours convoyé. Ça prend un certain temps, j’en repars à 9h30.

    Je  monte à Mulhouse, avec un arrêt aux pompes, à la porte d’Alsace, non pas pour valider un trajet sur une borne Toll Collect qui irait de Neuenburg à Suben, ce qui serait plausible vu que ma marchandise a pour destination finale Wien et que je n’ai pas d’OBU, mais juste pour aller acheter une baguette, ça le fait moins.

    À Mulhouse, je ne tarde guère à me mettre à quai, enfin, faut quand même que je rehausse avant. Pendant que ça décharge sur le quai GM, je vais juste à côté, à l'affrètement, où enfin un vrai guichet est installé, afin de savoir de quoi le T va devoir se montrer capable. Il ne va pas fatiguer, moi non plus, puisque André m’a concocté un A+R, 54 Villers la Montagne. Rien de passionnant, mais rien de bien chiant non plus, faut reconnaître. Ça charge au parc à vide du ferrage, pas le plus mauvais de l’usine. J’en repars à 12h15. Direction le nord lorrain via le Bussang, voir ce qu’en dit le 520 de devoir tirer 7t.

    Je m’arrête plus loin de l'autre côté, avant Rupt, toujours sur le vieux tronçon de la Road 66. Pas plus de 25’. En même temps, j'ai plus grand chose à bouffer, enfin ça dit plus. 

    Nancy passe bien, mais c'est après que c’est toujours pénible, l’A31, meme sans trop de trafic, où je tombe derrière un cas où il faut garder son calme, qui roule à 80, 75, voir 70 et qui roule le plus normalement du monde à 90 sur le bout autorisé de doubler, et un bon français. Brrrrref. Il sort Moulins, qu’on en sorte. 

    J'arrive à Villers la Montagne, ou ici c'est carrément le plateau Sibérien. Avec la A30 en contrebas, et un ciel de fin d'aprem ensoleillée mais glaçante. 

    Je vide les emballages de suite, dehors, par le côté, avec le petit vent qui va bien, et recharge 100m plus loin, des pièces quai. C’est haut, mais pas besoin de rehausser, juste j’ouvre la poutre arrière. J'ai bien fait car le cariste peine vraiment. J’ai encore eu bien peur pour des arceaux comme y a quelques mois. Mais j’interviens sagement, et il fait gaffe. Mais c’est bien long. Quand ça se termine, la fille du bureau me dit que ce cariste, d’un certain âge, débute d’hier. Ah d’accord, y a pas de problème, vaut mieux prendre son temps alors. 

    Il est déjà 18h20 quand je repars avec 20t de ferrage pour Mulhouse, l'amplitude a bien morflé encore. Plus qu’à tailler au sud, pour aller couper je sais pas où, Atton peut être, mais j'ai pas de binouze luxembourgeoise pour trinquer avec mon copain du 42, comme à la grande époque, et puis il est beaucoup plus loin ce soir.

    Metz passe bien, mais il est plus raisonnable que je sorte à Moulins les Metz, où je trouve sans trop de mal pour garer. Il est 19h10 ouf. Tiens si j’allais manger un truc chaud au Buffalo.

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  • C'est les Vosges, on croirait pas hein
    Aixam série Route 66
    c'est rigolo
    encore 1 dodo
    c'est ennuyant
  • Jeudi 22 Février 2018
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    Je ne sais pas encore si je demanderai un tarif pour ce modèle et marque de camion , mais je m'empresserais bien de demander le prix des rideaux, apparemment le rail est fichu pareil que le FH. Ça change vraiment les nuits du vrai noir nuit. 4h35, je mets le manche à balai pour l'installer sur le siège et c’est parti. C’est tout logiquement l’inverse du FH où on peut avoir tendance à terminer sa nuit bien au fond de son siège, le volant sur les genoux, avec un oeil sur tout le tableau de bord. C’est comme ça.  Arrêt à la Total de St Nabord, pour une douche et un pain beurre façon Brioche Dorée. 

    Je repasse devant la concession Renault Trucks de Remiremont aux aurores où j’aperçois encore mon camion. Ils auraient pu le rentrer au chaud, il fait -3, faut pas déconner.

    Je passe Bussang facile avec la vingtaine de tonnes, c’est fastoche. Un truc que j'apprécie, c'est le Voith que je n'ai pas sur le FH. C'est vrai que si on veut pas d'embêter à conduire un peu, passer de auto à manu, c’est l’idéal, on tire la manette, et hop ça ralenti bien. Et le bruit est chouette aussi. 

    La Thann Valley passe encore bien pour selon l’heure qu’il est. 

    J’arrive à Mulhouse à 8h45. Y a du monde du ferrage, un Guldner en train de vider et un Tym qui attend, mais ça va assez vite. 

    On m’avait parlé d’engrais avant hier, à charger aujourd'hui pour du 62, mais niet, ça ne peut pas vider demain. Tant pis, je ne pourrai pas rester le TR520 Berliet en 44t.

    À la place j'ai un petit tour tranquille Poissy. Oui tranquille, puisque rechargement sur place là bas demain.

    Ça charge à la réserve dans l'usine, chez Carlos. Poissy? Oui Poissy. Ah bon, tu prends pas l'Espagne d’habitude? Il fait exprès ou quoi ? A mon avis il a vu récemment un français, voire franc comtois  qui en revenait. 

    Malgré cet incident diplomatique, ça charge assez vite, collé d’habitude et je me barre à 10h30. Passage à la Total à Illzach pour un peu de gazile, l’adblue devrait coller jusque demain, y a un réservoir de 100l. Sur le FH c'est 80l et je presque 10 jours. Bon, cette remarque manque d'objectivité, le FH est encore un old €V.

    Il est tôt, ça roule au taquet, le Bussang aussi, avec 16t. 

    Arrêt à la boulange de Ramonchamp, où cette fois je suis content de choisir une salade, avec un pâté. Je critiquais la semaine dernière, et là je me régale. Je pourrais faire de la politique en Rhône Alpes quoi. 

    Je pousse jusque Thaon pour casser la croûte, histoire qu’apres j'achève en une traite les quelques 4 heures qui me restent à rouler. 

    Ça trace, c’est pas qu’il a une régule de compét, mais dans une bonne moyenne, c’est la roue libre énergique qui parfois fait un peu trop de pointes, et même avec un Voith. Et voici que l'adblue arrive en réserve. Zut, bon, plus rien par ici, on verra demain.

    J'arrive en 4h à la zi de Châtres, il est 17h40, je trouve de la place, en créneau, mais ça va. Il est temps de valider une 2eme 11h.

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  • le garage de l'emballage
    Mc Gyver saison 1
    Mc Gyver saison 2
    vius êtes plutôt quoi: slip ou caleçon?
    moi je suis FH!
  • Vendredi 23 Février 2018
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    5h30, j'ai eu la flemme de marcher le presque  kilomètre pour rejoindre le Nationale 4, alors je pars à jeun, c'est pas grave. Mieux vaut partir tôt. C'est large, mais déjà ça freine complet sur l’A4 à Champigny, il est 6h.. Déja un carton. Ah non,le carton est dans le sens inverse. La curiosité est un vilain défaut. Après ça trace, A86, A15. J'aurais pu faire perif A13 à cette heure encore, quoique à la porte de Versailles y a le salon du “ casse toi pov’c.. “ en ce moment, et pis je sais pas si je passe le pont de 4,10 dans Poissy.

    La réserve d’Adblue n’en fini pas de descendre. Il n’y a rien de plus stressant qu'une jauge qu’on ne connait pas. Je tente la Esso de l’A15,pas de pompe. Ça va être chaud pour trouver ça dans le secteur. Tant pis, je préfère jouer la prudence et achete un bidon de 10l à la BP de Éragny. Autant j’aurais jubilé d’appeler Renault Trucks France pour un problème de batterie, mais là pour un problème d'oubli d'Adblue ça ferait ridicule, et ce serait à mes frais surtout. J'arrive à Poissy vers 7h, le parking de la réception  est blindé, ça dort encore. Pas de saisie pour moi, je rentre direct avec les emballages, au tout proche atelier d'emballages de Carlos, dans une petite rue. 

    Ils commencent à 7h30, j'ai le temps d'ouvrir et aussi de m’occuper de l'adblue for me. 

    Le bec verseur flexible me casse déjà dans les mains.. Zut. Une idée, j’utilise le bout restant pour l’enquiller dans le réservoir et découpe un entonnoir avec une bouteille pour relier le bec. Et ça va à peu près sans trop en mettre à côté. 

    Un merco du 77 arrive, le chauffeur est fort sympathique et me dit qu’il a une petite moitié à vider, qu’il doit ensuite aller chercher une semi neuve à Dreux. Pas de souci, vu que je recharge sur place, j’ai le temps, inutile d’aller se mettre dans les bouchons trop tôt. Carlos, toujours aussi sympathique, paie le café, c’est cool. 

    Le collègue du 77 est boss, et a plusieurs camions en bleus, entre RP et Alsace, dont le très futur retraité de Vendeuvre sur Barse qui vient tous les jours à Mulhouse  Alors il connaît les Pascal(e) de la maison. Carlos m’attaque à 8h, un seul côté pour sortir les 085 à réparer. Les fourches sont mi-longues, alors un peu chiant à attraper. Je pose des gomme sur les fourches et ça vient bien. Rechargement des mêmes mais en réparés, je repars à 8h50, le pas mauvais boulot quoi.

    La circulation n’est pas trop méchante mais je fais le tour via la Croix Verte. Les 10l d’Adblue n’ont fait que remonter la jauge en haut de la réserve. Arrêt à la Access de Ville aidé, y a enfin une pompe, qu’on en sorte. 

    Je retrouve la N4 à Vaudoy, il est tôt, c'est cool, ça roule bien, pas trop de voiture déjà en weekend. Je pousse jusque une petite ZI au début de la Meuse, à la sortie de la Houpette pour casser la graine en 30’. Pas trop de temps à perdre, y a pneu, puis peut être Volvo pour montrer le témoin ABS, ensuite plein du T pour tenter de le reconduire ce soir avant 18h.

    Aux pneus c'est blindé, ils m’ont préparé une roue montée,je fais l'échange avec la crevée dans le panier de secours, je changerai ça ce weekend. Je laisse tomber pour montrer la Schmitz chez Volvo, je verrai bien si ça s’éteint avec mon tracteur. C’est pourtant pas l’envie qui manquait de me montrer dans la marque cousine.

    Pleins à la Access de St Nabord, et je pose à 17h au gge Renault de St Etienne les Remiremont. Le vendeur n’est pas là, mais c’est Denis, le responsable du gge qui me redonne les clés du FH pour que je transvase le paquetage. En détellant le T, je constate un oubli qui remonte à lundi matin 3h30, la main jaune n'était pas branchée… Donc voici pour l'explication du témoin ABS. J'ai roulé toute la semaine sans que la semi ne freine. J'étais vraiment pas réveillé lundi.

    Coup de ménage dans le T, la photo Vaudevillesque souvenir, et je remets les clés à Denis, qui a un petit questionnaire à me faire remplir. Je suis gentil mais sincère, je mis beaucoup de bien à beaucoup de chose, juste un mauvais à la position de conduite. Ce camion m'a bien plu, mais faut dire les choses. 

    Le weekend approche, plus que 16 kms, mais au volant d'un vrai camion  Rien de tel pour bien commencer un weekend 

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  • c'est l'hiver mon pauvre monsieur
    et l'hiver, c'est du fret d'hiver
    Vosgnandie
    c'est beau une rcea la nuit
  • Lundi 26 Février 2018
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    En retrouvant ses appartements, le stress du lundi est moindre. Et même après un bon coup d’aspi, et pas au dernier moment comme le weekend dernier, il fait bon retourner dans sa crasse comme on dit en Drôme Ardèche en pareille circonstance. 

    Alors démarrage avec le sourire à 6h20, avec -8 au tdb, et attelage sans faute, rien ne s’allume, on va pouvoir faire le rodage des freins neufs de la semi.

    Direction Mulhouse via Oderen, ça faisait longtemps. Le thermomètre fait une chute à - 12 en haut. La vallée et l'arrivée à Mulhouse est bien fluide, Ce ne serait pas les vacances scolaires ?

    J'arrive à l’usine à 8h, et j’en repars à peine 20’ plus tard. C'est toujours du rapide à la réserve d’emballages.

    J’ai un mail depuis vendredi m'invitant à aller recharger aux engrais. Avant je passe au gazole à Illzach. Le réservoir était à la réserve depuis 10jours, et chez Renault ne m’ont pas fait le plein entre temps, radins les losanges.

    J’arrive à Wittenheim à 9h20, comme d'hab, un camion devant, mais ça ne traîne pas, faut oublier tout de suite pour caser 30’. C'est mieux comme ça. Tout comme le poids, 25t200, c’est du light par rapport aux 28 habituels. Quant à la destination, elle me convient, puisque c’est du 40. Bref un beau lundi.

    A36 jusque Dole, ou les 4h30 sonnent déjà depuis mon démarrage ce matin. Quel plaisir de se retrouver au volant d’un FH, c’est quand même autre chose. Et si à ça on ajouterait le bruit et l’odeur, on se croirait au volant d’un F12.

    Je fais la pause à la station juste avant la sortie, avec au programme repas maison réchauffé, une fondue de poireaux, mmmmm, et controlage de la roue de la semi que j'ai remonté hier matin.

    N73 comme d’hab et RCEA, jusque là je n'ai pas trop à réfléchir sur l'itinéraire. C'est pour demain matin qu’il faudra faire un choix, Bordeaux ou Périgueux ?

    J’ai un coup de fil plus loin, vers Digoin, de Sylvain, le vosgien normand, qui est dans les parages, rdv au CR de Toulon sur Allier pour un café et la 2eme 45 qui déborde. Mais on apprend plein de choses avec un ex formateur.

    Je continue mon chemin vers le sud ouest, et fini avec 9h55 à la sortie Bessines sur Gartempe, dans une ZA. 

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  • Camion de Asturias
    Landes
    vider
    recharger
    Landes, déjà fini
  • Mardi 27 Février 2018
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    La za était interdite au 9t, ma foi je n’ai dérangé personne visiblement.

    Je repars à 4h50, via Bordeaux, des fois que ça pourrait vider avant midi. Et la conso sera moindre surtout que par Périgueux.

    J'arrive à Barbezieux un peu après 7h où je sors pour aller doucher et déjeuner au truck stop. Ils ont l’air de remonter un petit bâtiment, peut être de nouveaux sanitaires, ce ne serait pas du luxe même si c'est encore correct. Ce truc à déjà bien plus de 20 ans. 

    Les 45’ passent vite, surtout si on a l’idée d’aller prendre en photos  les camions hispaniques sur le parking. Si on aime ce style, on est servi ici. Les flottes du nord ouest de la péninsule sont bien représentées. 

    Je repars encore trop tôt, je suis vite à Bordeaux, c'est encore annoncé bien rouge, je refais 15’ à la 1ere Total de la rocade, mais  ça change rien. Je mets bien plus d’1h15 pour arriver sur l’A63, en milieu de matinée. Ça roule mieux au Puy en Velay c'est sûr. Le poivre et sel peut taper à l’aise  sur le chauve d’aquitaine.

    J’enquille donc l’A63, puisque rien ne nous dit que Mont de Marsan est obligatoire via A62 et A65. Après on verra bien. 

    Comment y fait celui qu'a jamais venu, faudrait qu’on lui demande son avis à celui qu'était maire du Puy. Parce que le Puy, c'est bien marqué que c’est pas autorisé.

    C’est vrai qu’il y a pas foule en camions via Sabres. 

    J’arrive à Cazeres sur Adour à midi trente passé, la coop est fermé, y a plus qu’à casser la graine. Et j'ai même le temps de refaire un tour de serrage de roue .

    Ça rattaque qu’à 14h, et avec du mal. Peut importe, une fois en route, ça trace pour vider, et je peux recharger tard. 

    C’est à Misson, en dessous Dax, c'est encore de l'engrais, décidément.

    Faut déjà presque 1h30 pour y aller, les routes de chèvres, ils connaissent ici. Mugron, Montfort, Habas….

    Enfin, ça va presque aussi vite que chez les alsacos pour charger, hormis qu’il faut ouvrir les 2 côtes. Je me souviens y être venu y a 3 ans, alors que je bossais encore avec Danielle. Je repars à peine 1h plus tard, direction le 72. Reste un peu plus de 2h30 à rouler,plus qu’à faire 10 vu que l’amplitude de 13h c'est bientôt mort. Dax, Castet, pas d’interdiction, incroyable, surtout que ça fait zapper un péage. 

    Je pousse jusque Cestas, l’aire, avec 9h59, manœuvre de stationnage inclus, y a un big parking au fond, c’est déjà blindé à 19h30. 

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  • parking solaire
    72, pays de la rillette
    Bonnetable
    V8 à vendre
    Ballon
  • Mercredi 28 Février 2018
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    Je pars à 6h de ce grand parking, situé a bien 300 mètres de la station. Ça fait vraiment : garez-vous là-bas on a pas besoin de vous. Comme sur beaucoup d'aires de  l’A63, il y a sur place un bloc sanitaire avec une douche mais par cette température il faut être motivé. Ma foi ces douches ne sont pas plus pourries qu'ailleurs, j'ai déjà testé plus bas mais en été, et au moins c'est bien aéré.

    Là je m'empresse de traverser Bordeaux ce sera déjà bientôt l’heure limite. Arrêt encore à Barbezieux comme presque 24 heures plus tot, une vrai vie de poisson rouge. Là c'est juste pour du gazole et le café offert qui va avec. Ce ne serait pas très intelligent de prendre la douche et de déjà valider 45 minutes. Je fais ça plus haut à la sortie Maison Blanche, où le parking est abrité via des panneaux solaires. C'est correct mais ça caille quand même bien à la douche, ce n'est pourtant pas à l'extérieur comme sur l’A63.

    Je continue le bout de N10 puis A10 à Poitiers. Ici, ça rappelle furieusement l'Allemagne, très souvent de longs tronçons de travaux, et des interdictions de doubler pendant et entre. Juste une différence, le tarif qui doit bien être le double de celui de la maut.

    Je le garde après Tours, de toute façon il n'y a guère le choix au niveau interdiction, et puis avec 27 tonnes….

    Je sors au Mans est pour attraper la route de Bellême Mortagne. Mon bled est à 20 bornes de là. C’est Bonnétable. Ça tombe bien c'est du temps de midi. J'arrive à 13h à ce qui est mon genre de clients du moment, une coopérative, donc fermée du temps de midi. Il fait encore grand soleil mais un froid pas possible et toujours ce vent très méchant. Je casse une graine et il est vite13h30 quand quelqu'un que j'imagine etre le boss me dit de passer en bascule. Il me dit aussi d'ouvrir les 2 côtés, alors qu'ils ont un telescopique, mais non il me confirme bien d'ouvrir les 2 côtés, c'est pas un drame. 

    Le cariste n'est pas arrivé, en attendant, je vais immortaliser un vieil Iveco au fond de la cour, car il se marre quand je reviens demain séance de shooting, en me disant qu'il était à vendre, que c'est un V8 et que le contrôle technique est bon. Comme il est carrossé, il y a peu de chances que ça m'intéresse, ou alors si, en assistance derrière le F12 pour nourrir les chevaux en graines, en cas de grands trajets. 

    Le type commence à me vider en me disant que je peux refermer l'autre côté que ça ne servait à rien d'ouvrir. brrrrref.

    Je me sauve une petite heure plus tard, pour aller de l'autre côté de Beaumont-sur-Sarthe. 40 bornes mais de petites routes. Ça passe par Ballon, remarque c'est un peu normal de souffler dedans en sortant de Bonnetable.

    J’arrive à Vernié, c'est un truc de recyclage de plastique, faut peser. Je prends du déchet de plastique genre coques d'ordinateur ou profilés. Il n'y a même pas une tonne nette de marchandise. C'est très bien, ça manque de fret léger en ce moment. 

    Bon c'est pas ça qui va faire ramener la moyenne de consommation très bas vu que ce n'est pas de la très longue distance. Ça monte dans le 14 pour demain matin, avec derrière un classique Caen Mulhouse reporté de ce soir.

    Je finis tranquille par les nationales, Alençon Argentan, et trouve un gastos un peu après à  Rônai.