FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2018 Partager sur Facebook
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  • L'hiver peut se pointer
    Industrie deodatienne
    Industrie mulhousienne
    2018, ça continue
  • Lundi 8 Janvier 2018
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    C’est reparti. Voici 2018. Pas de grand changement à priori. Un tour de natio lambda m’attend déjà. Ah si, le camion a des batteries neuves. Bon ça ne remet pas tout en cause, mais on se gelera  un peu moins que cette fin d’année dernière. Chez Volvo ont un super chargeur, enfin pour eux surtout, il dit l’état des batteries. Après une charge des miennes sur presque 24h, il indiquait qu’elles n’étaient encore qu’à 80%. Donc elles ne veulent plus prendre toute la charge, et c’est temps des remplacer. Ils ont mis un  autre modèle, des Varta Super Heavy Duty Silver. Rien que le nom, ça envoie. A voir si ça enverra suffisamment de volts pour les degrés dans la cabine à l’arrêt sur un peu plus de 2 hivers..

    Décollage à 7h10 pour commencer par une zc, 88 68. C’est à St Dié. Pas embêté avec la neige vu qu’il n'y a plus rien. Ce serait le pompon qu’il neige, pas pu skier de la semaine avec cette foutue flotte et ma creve surtout.

    A 8h à quai, c’est à une cartonnerie plastique en ville, déjà venu y a 1 ou 2 mois. Ce n’est plus le même cariste. Bien sympa, les vœux et tout, mais je le suis comme un toutou à chacune des palettes dans la semi, ses fourches dépassant à chaque fois de 10cms, y a pas moyen, il n'y arrive pas.. Et ça va pas trop vite. Il me raconte qu’il bossait avant à la cristallerie de Baccarat, alors il fallait faire lentement là bas, tu m’etonnes. Bon si les fourches dépassaient là bas aussi ça devait pas le faire à mon avis.

    Enfin chargé à 9h30, direction la papeterie d’Illzach où ces plastiques serviront de couverture aux blocs notes. Via Bonhomme, il faut 1h45.

    A Illzach ça va mieux, je suis vide à midi. Pas de petits blocs notes pour le chauffeur cette fois, il n’y avait pas un 2eme tirepal pour prêter main forte. Et puis il m’en reste un bon paquet.

    Midi, tant que j’y suis je vais au gazole juste à côté. Café offert, le 1er de l’année, c’est pas de refus. Faut charger à la rue de la fonderie à Mulhouse, c’est à la vieille fonderie quoi. J’y vais via la sortie Pfastatt, je me souviens plus si via Riedisheim c’est chiant ou pas. Il n’est pas 13h, un camion  va repartir, je prends la place dans le vieux hall après avoir casser une graine vite fait. C’est des machines pour mettre en sacs. Et donc le genre de machine qui va sur les ports, et les ports, ça se trouve souvent dans le 76. Du coup, j’aurai pas besoin de sortir le stabilo pour ce 1er voyage 2018.

    Presque 2h pour charger, gummiage et sanglace inclus. Pas trop lourd, 6 7t. J’essaie de repartir d’ici via Brunstatt, c’est plus chiant. Il n’est pas trop tard, à peine 15h30, je passe via Thann et N66, ça roule bien. On retrouve un peu de la lumière, du soleil en arrivant sur le massif, dans le Bussang. Après ben c’est Nancy, N4 et tout le tralala. Déjà un vœu 2018 qui ne se réalise pas quoi.

    Arrêt pour les 30’ à l’aire du Barrois, déjà bien blindé. Je casse une graine. Les restos plus loin sont déjà tous bien blindés aussi. Enfin c’est cool, c’est bien sec, on ne crêpit pas son camion en passant seulement devant les sorties de ces resto du 52, 51, 77….un exploit à cette saison. Je fonce, et pousse via la 36 jusque Réau, comme ça pas de perte de temps à trouver une place. Il est 22h10, ouf. 

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  • La guirlande de la 118
    Canteleu
    C'est pas facile
    Mais on va y arriver
    Rive droite
  • Mardi 9 Janvier 2018
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    Bien dormi, zen, avec des batteries neuves quoi, mais sans chauffage, à 7 degrés dehors, y en a pas besoin. Douche et pain beurre à ce qui s’appelle encore l’Arcotel et démarrage à 7h10.

    C’est l’heure limite, la 104 est encore verte, l’A6 vaut mieux pas, juste la 118 passe au ralenti, en 1h30 je suis sur l’A13, un matin lambda, pas trop catastrophique. Je vais à Canteleu, sur le port rive droite à Rouen, à un moulin. Faut juste aller tourner au pont Flaubert. J’arrive à 10h30. Étonné, je vois le collègue 68 à quai. Il y a une belle place pour vider dehors, mais c’est pour dedans, logique. Ils arrivent à sortir une partie à quai, mais pas tout. Je m’attendais à une grue, et bien non. Le collège vient d’ attaquer, il avait coupé 11h devant. Bref on n’est pas quitte. Finalement je ne viderai pas à quai, ce qui serait impossible, mais à un autre endroit, dans une petite rue en marche arrière, de l’autre côté du bâtiment. Y a le temps de dessangler. Ils me font signe à midi, ils n’arrêtent pas, heureusement, j’ai un rechargement prévu début aprem. Bon, une fois reculé, c’est pas gagné, c’est étroit, face à une porte où rentre le matos. Y a un bon fen et un manuscopique de location qui n’atteindra jamais la partie avant de la semi.. Déjà le type galère pour trouver le fonctionnement des stabilisateurs. Les 3 petites pièces sont déjà tout un feuilleton à sortir. Mais les 2 grosses devant.. Un poseur commence à me dire qu’il faudra peut être revenir de l’autre côté sur la grande place, juste pour reculer les machines avec le manuscopique sur le côté, et revenir ici les choper par l’arrière… 2 navettes..c’est du cabotage à Rouen intra muros ça, est ce que les Normands vont être d'accord?

    Bon, la 1ere, ils arrivent à la tirer, ouf. La 2eme c’est plus scabreux, ils la recule en la levant au fen, avec l'arrière de la machine soulagée par le manuscopique au bout du bout et j'avance. On aura mis du temps mais c’est vide, et avec des gars assez sympas, pas trop regardant sur la sécurité sinon on y serait encore pour un bon moment. L’an passé, j'avais livré une machine comme ça sur le Havre, où une grue était là, mais un service de sécurité de chantier aussi. Il fallait presque négocier pour monter sur sa propre échelle. J’y avais bien passé 3 4h aussi.

     Le début d'aprem est bientôt passé, il est 14h30, j’ai prévenu, ça ira. 4h passé la comédie, j'ai pu avaler une boîte de maquereaux entre 2 manoeuvres, mais j’ai un de ces mal au crane, fait pas chaud en Normandie.

    Où je recharge, c’est au papier à St Étienne du Rouvray. À quai, un peu de monde, je prends un cacheton en attendant.

    C’est de la grosse bobine, en quinconce, des gommes dessous, une sangles sur la dernière, c’est parfait. J’en repars à 17h avec plus de 27t. La destination est parfaite aussi, puisque c’est du 30, Gallargues, pour jeudi, on garde l’habitude des petits ou grands triangles et c'est une bonne chose, même quand Pascale est en congé.

    Je descends tranquille via Évreux, Dreux, avec le bouchon permanent de St Rémy sur Avre, mais pas de pression, je ne cours pas. Je ne pousse pas non plus, et stop un poil avant 20h à Toury, comme ça validage en règle d’une 11, et permettra j'espère de régler mon mal de crâne 

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  • Abierto
    Hiver
    Printemps
    Ach, Frikadellen
    Dernier coup de VEB
  • Mercredi 10 Janvier 2018
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    Ça fait du bien une 11 des fois, décollage à 7h après la douche et le pain beurre pris au relais de la Chapelle. Je ne sais pas encore quel itinéraire prendre, Massif Central ou Vallée du Rhône. Y a 30 bornes de plus par ce dernier. Mais par l’A75, je ne sais pas si je trouverai de bons plans gazole. Ouf, je trouve déjà à l’ITM à Artenay, j'étais pas sûr, y a même l’Adblue. Comme ça je vais passer au plus court, par la Swedish Strasse quoi. L’A71, ça roule bien, 1ere fois que je le prend de Orléans à Clermont. Les 4h15 sonnent juste avant Issoire, alors pause pour casser la graine un peu plus loin.

    Plus loin, en grimpant, on voit les restes de neige de lundi, ça a donné. Je serais léger, je serais sorti pour passer sous le viaduc de Garabit, y avait le temps. Enfin la moyenne en prend un coup dans les côtes. On passe de l'hiver au printemps au viaduc de Millau. Arrêt à l’aire du Caylar, léger ou pas, y a le temps de refaire une pause, parce que faudra encore traverser Montpellier. J’en profite pour faire un tour aux commerces proches et  accessibles depuis la station. Une boulangerie et une boucherie. On trouve les espèces de boulettes appelées Caillettes dans le 43, Fricandeaux ici. C’est marrant car ça m’a toujours fait penser aux Frikadellen allemands ces trucs là. Ça et un sifflard, je peux bivouaquer tranquille au client ce soir, vu que le beau-frère ne sera plus dans les parages ce soir. Il arrive à son dépôt à cette heure la, c’est maison pour lui ce soir.

    Montpellier passe tout bien finalement, A709 comprise, étonnant vu l'heure.

    Je vais pouvoir pousser au client, où je peux dormir devant grâce à mon indic alsaveyronnais, qui lui a eu confirmation via un autochtone qui est en loc à cette usine, le père Larage. Il doit avoir l’habitude de voir des polaks devant son usine!

    Je me pose là à 18h, 9h03 de volant pour 692kms le temps de se garer, parfait.

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  • Perrier, enfin Larage, c'est fou!
    Dans le TR34, enfin le F34!
    Frontignan Montpellier
    Depuis la N86
    Depuis la N7
  • Jeudi 11 Janvier 2018
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    Bien dormi, comme souvent quand on est au client. Je file à la douche à 6h30 à la salle chauffeurs. Bon, salle chauffeurs c'est sympa mais y a pas de machine à café. Et autre découverte, y a pas de lumière à la douche. Heureusement j'ai l'application torche de mon smartphone, posé façon applique murale sur le porte manteau. De retour au camion, il y a l'autochtone de la maison Doumen qui arrive. Il peut résoudre le problème de café puisqu'il va en taxer à la cafetière de la salle des caristes. Je l’accompagne aux expés. Bien sympa le Seb. Et j'ai le temps, je n'ai rdv qu’à 8h, et il y a déjà 2 7h devant, dont un Hoptrans qui a dormi à côté de moi. Un autre polak quoi! Seb a raccroché sa semi, il a le temps aussi, il a rdv à 8h aux Sources à Vergèze, enfin ça n’a pas l'air de l'inquiéter. Il me ramène à mon camion, comme ça je fais un coup d'aspirateur dés le matin. 2 3 photos, et il me file gentiment des boîtes de Perrier, qu’il pose sur le marche pied du FH, comme ça ça fait un peu bière du LIDL, polakliché!

    Je me mets à quai à 8h15, je file un coup de main en marquant la date à la craie sur les bobines.

    Vide avant 9h, chose rare,  un complet m’attend pour l’est. Oui c'est rare, d’habitude le polak  cabote un peu avant de rentrer.  C’est à Sète, chez un gros transporteur ottoman. C'est sur le port, pas trop dur à trouver avec le paquet de semis. Le personnel est quasi tout français. C’est bête, je commençais à me dire que j'allais pouvoir  apprendre le turc dans cette Ekol.

    De toute façon, pas le temps, les quais sont pris, on me suggère de charger par le côté pour ne pas attendre. Ça tombe bien, vu que c'est assez lourd, c’est mieux de sangler. À peine 1h plus tard je repars déjà. Via Frontignan St Jean de Vedas et l’A709 encore.

    A9 jusque Remoulins, je prends la 86, y a le temps pour être à 11h à Vesoul demain, enfin faut y aller avant, y a de la douane.

    C’est toujours aussi joli par ici. On apprécie la région à cette époque. Et le Ventoux enneigé au fond, ça vaut le coup.

    Cassage de graine vers Donzère, 40’ maxi.et arrêt un poil plus loin à la Access à Montélimar pour du gazole et un café offert.

    Ensuite je full N7 jusque Chanas, ça roule pas vite mais j'aime bien. Pause 30’ juste avant l’autoroute.

    Lyon passe comme Lyon à cette heure de fin d’aprem, ça freine bien sur la rocade est. Je continue ma remontée nationale en sortant eux Echets pour choper la 83, tranquille. Je m'arrête à Montchauvrot, il est 20h, coup de bol, les ficelles ne sont pas encore en travers de l'accès au parking, même si ça fait un peu chicane. Quoi qu'il en soit, miam miam comme dirait Pierre!

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  • Moissey la route des Vosgiens que je prends
    Expés nord
    Turkish tea time
    Ça y est j'ai le morceau manquant
    RIP
  • Vendredi 12 Janvier 2018
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    Je quitte ce bien bon relais des Gourmets Jurassiens à 7h55 après la douche et le grand crème pain au choco.  Pas de pain beurre, non,  je n’ai pas osé demander si y avait. En tous cas ici, c'est le qg des Martin de Vesoul, y en avait bien 5. Et ça causait Tchéquie, mais d'histoires qui doivent dater. Ça fait bail qu'ils ne doivent plus s'arrêter à l’autohof de Aurach.

    Je bifurque tout de suite à gauche direction Dôle. Même si je ne monte tout de suite à la maison, je vais à Vesoul, alors je vais prendre la route des Vosgiens. Tiens en parlant de ça j'aperçois un ATS à la patte d’oie de Parcey, qui va sans doute à Mont ss Vaudrey. Mais ce n'est pas Pierre, heureusement, ça aurait été frustrant de se louper 1km après une boulangerie.

    J'arrive à Vesoul un poil avant 10h. La douane de l'usine se trouve toujours aux expés nord. Je me gare à côté d’un turc qui est attablé à son coffre. La fille du bureau m'annonce 1h d’attente. Je vais dessangler les batteries pendant ce temps là. À peine j’ai ouvert ma bâche, le chauffeur turc reconnaît tout de suite que ces batteries viennent de son pays. Lui ne vient pas vider de ça mais a chargé ici de la pièce de rechange pour Istanbul. Et il ne prend jamais les ferry, fait encore tout le trajet par la route, via la Serbie. La classe. Il me propose le thé que j’accepte volontiers, et un de ses collègues arrive. Ils dégustent de l'omelette, m’en proposent, c’est sympa, mais vaut mieux que je me remette au boulot du dessanglage sinon je vais finir par accepter. Ils repartent un peu avant moi, direction Suben, la frontière autrichienne pour ce soir. Bien sympas ces 2 presque sexagénaires. L’un d’eux m’a donné une carte routière turque des stations Shell car mon Atlas d'Europe ne couvre pas tout ce pays quand on a voulu regarder d’où venaient les batteries.

    Je peux décharger à 11h, heure du rdv, c'est au magasin sud, par le côté. Vide un peu avant midi, y a pas grand chose en zc pour remonter à Mulhouse. Je file au parking de la rocade pour attendre le feu vert. Mais y a rien, je peux remonter. Avant, je fais un saut à pied au petit gge MAN à côté, car j'ai aperçu que le F10 bétaillère (que j'etais allé voir y a un certain moment) est en mauvaise posture. Ben voilà, il a été coupé en 2 net au milieu du châssis, le moteur et la BV dans un coin. Zut, triste fin, bien 15 ans qu'il traînait là. C’est midi, y a personne, j’en saurai pas plus.

    Je remonte à Mulhouse, casse la graine au passage à la Porte d'Alsace.

    Je charge un peu de tout, un peu partout, à Gefco, en mécanique et à la forge. Avant passage à l'affrètement, Pascale n'est pas là,  mais on m'offre le café quand même avec les échanges de bons voeux, on est déjà le 12.

    Ça prend le temps pour charger chez tout le monde, je fini à la forge, 17t seulement, et 2 3t d'emballages, cool quoi. Bon qui dit forge le vendredi, dit Calvados le lundi. C'est un supplément, alors pas d'horaire fixe, c'est moi qui dit. Donc j'ai dit pas trop tôt. J’attaque la remontée au QRA à 18h30, via Bussang. 20h, validage de cette semaine 02.

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  • 1er bibi du lundi
    118/86
    Pluie sur A13, pléonasme
    Suisse Normande
    Le truc positif du jour
  • Lundi 15 Janvier 2018
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    4h, -1 degré, on resterait bien au lit parfois.  Et pourtant ça pourrait être bien plus tôt et bien plus froid.

    Enfin, y a déjà du monde qui descend de la vallée. Et puis j’enclenche le siège chauffant, ça aide. Bref, avec des batteries neuves on s'autorise tout c’est la fête du slip, dans les 2 sens du terme. Pas trop de pression, j'ai annoncé 14h30 à Caen, ça fait moins tôt que 9h30.

    N4 pour la 2ème fois cette année, le quota va deja être bientôt atteint. Mais ça roule bien, même Vitry. Arrêt gazole à la Access des Gravières. Toujours dur aussi le 1er plein du lundi matin aux aurores en hiver. Et ici, meme avec 500l achetés, faut payer le café. 20’ maxi, j'achève la période jusque Vaudoy près du gge Merco. 25’ de sieste, failli faire beaucoup plus car erreur de manip du réveil de mon téléphone, j'avais reglé 9h25, mais sur samedi. Un paquet de biscuits aux céréales et c’est reparti. Paris, on va passer par le grand sud, ce n’est pas trop rouge par ailleurs, mais totalement vert par la 104. Juste un bon coup de frein en haut de la 118 pour rattraper la 104.

    La météo devient normande en avançant.

    Pascale qui a repris le boulot est en forme, elle me demande si je pourrais recharger le Caen de 20h ce soir.  Niet, en partant à 4h, et en surtout en 2017, ça classe l'affaire assez rapidement. Si on avait pu le savoir vendredi, ça aurait pu se faire. Et encore, j'ai un autre client en emballages à faire plus bas à Condé sur Noireau, en plus d'un autre magasin dans l'usine caennaise.

    Ça roule bien, mais je stoppe quand même a la dernière aire de l’A13, Giberville, pour casser la graine.

    J’y arrive à 14h30 pile, rentre de suite. Mais les 2 quais sont pris, + un Bernardo Marques qui attend. Ça va pas vite. Je suis à quai quand même a 15h, mais c'est long. Quand il attaque le 1er bac de forge de ma semi, la sonnette retenti. Le cariste stoppe net son fen, c’est la pause.

    Je me souviens avoir eu absolument le même coup avec le même cariste un lundi, alors qu'il était du matin. Je sais pas pourquoi mais c'est vraiment énervant le fait de le voir attaquer bien décidé, et de s'arrêter net après le 1er bac. Bref. Pascale revient aux nouvelles, on fera bien le Caen de ce soir, mais que je chargerai quand je pourrai, donc demain. Oui pas trop le choix. Vide la forge à 16h30, j'ai encore 2 malheureuses piles d’emballages pour l'autre bout de l'usine, à l’entrée. Presque une demi heure. Pas trop décidés les normands aujourd'hui. Je me sauve à 17h, direction Condé sur Noireau, voir si ça veut encore vider. C’est la route de Flers, ça roule pas à fond les gamelles, en cause c’est joli, c'est un vers a Suisse Normande. J’y arrive à quasi 18h, cour ouverte, des bruits de presse, mais bungalows bureaux éteints. Je vois un cariste qui ne me calcule pas, mais qui appelle quand même un de ses collègues. Ben non, c'est demain, 7h30 me dit sèchement son collègue. Ils arrêtent à 15h..

    On n’est pas censé deviner. Bon, je peux dormir devant, sur un genre de rond point cul de sac qui fait parking, et éclairé. La coupure va être bonne.

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  • Un perif sur la terre
    A13 terminus
    RD231
    United of Béton
  • Mardi 16 Janvier 2018
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    Hormis l’ambiance à la tempête, la nuit fut bonne. Meme si c’est 13h30 qui compte 9 quoi. Et avec un peu de basto consommé, le voltmètre affiche encore 24.8V, la classe.

    Je vide mes 2 piles d'emballages à 7h30 et file à Caen. Heureusement qu'il ne neige pas par ici, car il y a un problème de routes inclinées, comme disait un grand ministre sous la  Sarkozye, en plus d'être auvergnat. Toujours la classe ces politiciens auvergnats.

    Mais ça bouchonne comme il faut sur le perif caennais, je mets bien 1h15 pour arriver à l'usine. Je rentre de suite,ils ne discutent point trop le fait que c'était un chargement de la veille. Bon ils ont aussi leur part de responsabilité dans ce retard. Le régulier de cette ligne, un Lexovien, s’en va, on se dit à demain.

    Même pas 1h après je suis chargé des 1920 paires de pivots répartis en 48 conteneurs. Qu'importe, je ne vide pas ce soir, impossible.

    A13 quand même, douche comme d'hab au rasthof de Rosny. Paris, je vais tout droit via perif, c’est du temps de midi, ça roule, il fait beau, grumeaux vers la porte de Versailles, normal. Mais c’est quand même bien court que par la 104, si on prend la N4 naturellement. Je la rejoins via la 231, au gge Merco de Vaudoy, j'ai mis 15’ de moins qu'hier pour ce même trajet.

    Les 4h30 sonnent à Esternay, je casse la graine en 30’, il serait temps, il est bientôt 14h30.

    La flotte revient, et avec le soleil ça fait de chouettes arcs en ciel, égayant un peu cette N4. Je serais tenté de rentrer à la maison, pour être à 8h à Mulhouse demain en coupant 11h ça le ferait. Sauf que  la météo ne peut pas garantir cette évidence, ils annoncent jusque 400m d'altitude cette nuit. Alors je garde la sixty six road, ce qui fait économiser une vallée pour demain matin, et donc un col. Je finis à 9h59 de volant presque au pied du Bussang à St Maurice sur Moselle. C’est très rare que je dorme si près de la maison, tant pis, c'est comme ça. 

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  • Bussang en noir et blanc
    Léger devant lourd derrière
    Micro climat
    Pas de neige mais interdit
  • Mercredi 17 Janvier 2018
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    Encore dormi avec le vent, mais pas de neige. Décollage à 6h45 après la douche et un pain beurre généreux à “la station” , restaurant récent en place d'une ancienne station. Je ne connaissais pas, très bonne adresse, tout est parfait.

    Pas plus de neige au Bussang, juste un peu sur les bords.

    Bouchons habituels à Thann et Mulhouse, j’arrive malgré tout à 8h à l’usine. J'aurai une place assez vite en mécanique, sans réflexion aucune sur le retard de ces pièces. L'usine ne s'est pas arrêté visiblement. J'aperçois le Lexovien régulier vu hier, il recharge plusieurs magasins dans l'usine. Il est bien sympa, et a surtout du mérite, il fait cette ligne, une semaine 2 tours, une semaine 3 tours. Les 3 tours ça doit être tendu, ça passe car tout de nuit. Moi déjà 2 tours et je sature. Tiens ben parlant de ça, c’est ce qui m’attend, un 2 eme tour de Normandie. Enfin, en se promenant un peu, heureusement. Déjà à quai Gefco, mais pas côté affrètement, à l’ancien quai de l'affrètement plutôt, où de nouveaux services de “Cross Dock” sont arrivés. Y avait deja PSA, Opel, maintenant y a Volvo et Ford. C’est regroupement de pièces  fournisseurs pour relivrer les usines. Je prends du PLIP St Vigor d’ Ymonville, le Havre quoi, ça va dans les diverses usines du monde. Je prends que 9m. Ça occupe toute la fin de matinée, les pièces n'ayant pas été pointées hier soir, le cariste ressort tout après avoir presque tout chargé..Je complète à Colmar pour le détour du trajet, Amiens. Midi trente, j'ai à peine le temps de manger, ils bossent pendant midi le jeudi ici. C'est du film plastique, 4t7 sur les 4 derniers mètres. Pas top car je dois avoir pareil sur les 9 1er mètres. Bon ici il fait beau, enfin il faut toujours beau sur Colmar. Y a un micro climat, et ce n'est pas une légende. Ça me tente vraiment de passer le Bonhomme,on verra bien. Comme la dernière fois, c’est marqué interdit aux pl à Kaysersberg. J’y vais quand même, il tombe rien. La route est au noir jusqu’en haut. Ils racontent n'importe quoi. De l'autre côté, moins drôle, les boulangeries de Fraize et Anould sont fermées, elles se sont donnée le mot ou quoi, c’est le cartel du gluten. Tant pis.

    Nancy passe tout bien, c'est tôt. Je sors à Pagny pour niveau de gazole et adblue, et pause de 30’ en même temps. Il me reste un petit 4h30 à rouler, Amiens est à 340kms, c’est impeccable ça, je ne devrais pas en être loin ce soir. Ça m'arrangerait, car demain soir, c’est le Caen de 20h qui m'attend. Autrement dit, je vais encore faire le Caen quoi! Alors faudra que je ne démarre pas trop trop tôt. Mais ils veulent la marchandise tôt. J'ai dit ce sera 9h epicetou.

    J’enquille l’A26 à Reims puis A29. Ça assure d'arriver dans ces 4h30 au grand zoening nord Amiénois. Je ne me faisais pas trop de souci pour trouver de la place, j'en trouve carrément où je dois livrer au pôle logistique. Il est 21h15, encore une bonne nuit à venir. 

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  • N29, y a de la pub
    Il fait beau ici !
    Trop court
    Les toupy de la night
  • Jeudi 18 Janvier 2018
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    La Picardie,c’est le nord maintenant, ça s’est vérifié cette nuit avec les rafales de vent violent. Et là, c’est marrant, si l'isolation de cabine FH laisse à désirer, les joints de porte ne seraient pas si mauvais, on se passe très bien du basto.

    Je vais voir tranquille à 8h55, j'ai un quai de suite. En fait ça fait plateforme pour l'usine locale P&G. Ça va, les filmeuses tournaient encore, l’urgence n'était pas si urgente que ça.

    Je repars à 9h30, et en quittant le zoening Amiens Noord, j’aperçois une boulangerie, enfin une sandwicherie. Je trouve du pain. Enfin, un truc industriel recouvert de farine pour justifier l'appellation “ à l'ancienne”. C'est Pierre70 qu’on assassine.

    Je continue via la N29, y a le temps.

    Ça souffle encore mais ça s'éloigne.

    Je reprends l’A29, obligatoirement au dessus de Rouen. Arrêt  douche à l’aire de Bolleville. C’est une Esso Franprix. Ma foi c’est correct, et même gratuit. Rien à voir avec la vieille Shell d'avant sur A28. Je pourrai bientôt créer un application sur les douches françaises, pour les localiser, juger de l' état, si y a des poils de zizi, des paires de vieilles chaussettes ou autres cotons tige qui jonchent le sol ou non..

    Je suis presque arrivé à St Vigor. Faut bien y aller par le centre routier car le pont du Hode est fermé jusqu'au mois de mars.

    Au PLIP, c’est pas trop blindé, j’ai même le quai de suite, passe bien devant 2 ou 3 autres. Bref c’est un peu la fête du PLIP.

    Bon c’est long à vider, le temps que la dame viennent pointer. C’est long comme tout,  c’est du groupage. Y a de tout, du Palomar, Porto Real, Wuhan…

    Vide à 14h30, j'ai le temps pour être à 20h à Caen. Je passe le Pont de Normandie ou ça agite encore bien avec le vent, mais il fait presque beau, le truc très rare ici.

    Je vais pouvoir caser 3h de pause, au péage de Dozulé. 3h que je ne vois pas passer, puisqu’il faut dans l'ordre:

    • casser la graine

    • Faire un peu de ménage

    • Balayer la semi

    • Faire un visu général des pneumatiques

    • Un peu de facturation

    • Commencer à classer un certain nombre de photos par dossier, sous dossiers, réfléchir aux légendes.

    Bref, y a pas assez de 3h.

    Il fait presque encore jour quand je repars à 18h20. C’est flagrant comme les journées rallongent et c'est cool.

    Ça bouchonne toujours un peu sur le peu de perif caennais à emprunter, comme tout le temps quoi.

    À l’accueil à Caen, il est 18h40. La fille appelle au mag d’expés, c’est bon, je peux déjà rentrer, avec l'emplacement, je peux ouvrir le temps qu’ils sont en pause . Yes.

    Et oui ça sonne quand je commence à ouvrir. C'est marrant cette sonnerie. Enfin elle m'amusait moins lundi.

    À 19h30, ça re sonne, c’est parti. À 2 ils tracent, je repars avec les 24t habituelles de pivots à 20h. Parfait, des fois on n’en repart qu'à 21h.

    Ça a verdi sur le perif. A13, c’est du répétitif.

    Je mange 2 mandarines pour tuer l'ennui. Plus ça va, et plus cet axe m’enquiquine.

    Et je suis encore incapable de dire le nombre de barrières de péages qu’il y a  entre Caen et le 78. C’est pénible et la plupart n'ont même pas de file télépéage 30km/h pour les pl.

    Heureusement, plus loin c'est le réconfort, c’est tout vert sur la capitale et aucune fermeture nocturne ne me concerne. Dinc perif. Tout juste 14’ entre Auteuil et Bercy. Genre on aurait envie de refaire un tour complet gratuit.

    C'est cool quand on a fait ce bout le soir au lieu du vendredi matin, on a l'impression d'être deja en week-end.

    J'enquille la N4, et joue la prudence en sortant deja à la zi de Gretz. Je trouve mon bonheur dans la rue d'un emboutisseur pour l'automobile. Merci à mon collègue pour ce bon plan. Il est 23h30, il est temps de se bouffer un truc. 

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  • Le carrefour Prévert
    Pagny sous Meuse
    Gégé
    Au suivant
    Terminus, tous les pivots descendent
  • Vendredi 19 Janvier 2018
  •  

    Elle est très bien cette zi, peu bruyante, juste le couinement des emballages vides. Un bruit coutumier à mes oreilles de toute façon, alors ça berce.

    Au PC route de la radio, ils disent que la N4 est barrée au niveau du carrefour Prévert, c’est le croisement de la RD231. Après 2 ans de pratique régulière de cette route, c’est la 1ere référence historique  et culturelle que j'entends au sujet de cet axe.

    Peu importe, ça ne me dit pas la raison de la fermeture de la route. Le sytadin qui va jusque là explique que c'est chaussée inondée. Bon je décolle à 8h35, on verra bien.

    En fait, faut prendre la 231 vers Provins et retourner à gauche à Jouy le Chatel pour retrouver Béton Bazoches. Dans l'autre sens, c’est un méga bouchon, tout le monde doit sortir vers Marne la Vallée. Par contre pas une trace de flotte sur la chaussée.

    Je m'arrête 1h plus loin à la Total à Moeurs. Au programme, un peu de gazole, une douche, café et baguette. Tout ça en moins de 45’, naturellement. Je ne suis pas trop minuté finalement, y aura rien à charger ce soir dans l’usine. Pas trop grave, à la place, le programme de lundi m'emballe plus qu’une forge. Et comme ça j'ai le temps de passer aux pneus ce début d'aprem à Chavelot. Vers Pagny, les prés sont inondés, quel hiver. J' arrive à 13h30 chez Louis Pneu, j’avale une boîte de sardines en 3ème vitesse, et Gérard, le responsable pl vient approuver mes requêtes, c’est juste 2 permutes, avec retournement sur jante, de l'essieu directeur tracteur et du 3 eme de la semi. Merci les rond points nationaux. Ça usait moins à l'époque sur les plaques de béton des autobahn.

    Je jette un œil aux disques de la semi. Y en a un qui est bien avancé au niveau des ailettes de refroidissement. J'appelle chez Volvo, ils ont ça en stock, je peux passer. Ouf. J ai pas envie d'être encore ennuyé.

    Je file à St Nabord, et rentre de suite au gge. Y a Quentin qui décharge sa semi de gueuses de béton, il vient de passer au contrôle technique.

    Mon disque vient bien, en même pas 1h30 c’est remplacé, il est bon ce garage.J'ai bien fait de passer, il est prêt à ouvrir, comme le dernier coup.

    Je vois un chauffeur de grumier qui ne m’est pas inconnu, et c'est réciproque. Ça y est, c’est un camarade de promotion de l'attestation de capacité. Ça va faire donc 24 ans qu'on ne s'était pas vu. Juste on se causait à la cibi quand se croisait après l'obtention de notre diplôme.

    Je me sauve à 17h, en ayant planifié de faire le reste des essieux prochainement. Ils ont déjà fait  entièrement la semi de Pascal, moyeux en préventif compris, entre les fêtes.

    Je file à Mulhouse maintenant, ça neigeotte en haut du Bussang, ça roule. Tout comme la vallée de Thann, du moins dans mon sens. J'arrive à l'usine à 18h45, en mécanique. Y a un quai dispo, les pivots sont vidés en même pas 20’, parfait. Je pose le camion de l'autre côté, et charge la V40 du paquetage. Elle démarre, ben oui, c’est du Volvo quand même, ce qu’elle démontre dans Oderen où là ça neigotte mais plus sérieusement!

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  • Cité Ste Barbe
    Chalon sous Saône
    un resto du 24
  • Lundi 22 Janvier 2018
  •  

    Décollage difficilement à 8h05 de Mulhouse, la descente en push fut laborieuse ce matin, enfin, comme un lundi en vallée de Thann.

    Je file à Wittenheim, à la Cité Ste Barbe, aux engrais quoi. 

    Déjà 3 camions devant, mais ici c’est pas trop un problème, ils tracent pour charger, à peine 15’ par camion. J’ai juste le temps de contrôler mes écrous de roues avant de charger. Je me sauve à 9h30, mais avant je textote mon GPS de ce début de semaine, Pierre 70, vu que la destination est dans le 32. Juste pour savoir si c’est raisonnable en lourd de passer par Périgueux Bergerac au lieu de Bordeaux. Pas de souci, j’ai le feu vert. Bon, je ne peux pas l'aider de son côté, il va dans le 35, mais pas celui du F.. le veinard.

    Je rattrape l’A36 à Burnhaupt via Cernay, et le garde jusque Dôle, puis N73, le classique quoi. Je pousse jusqu’au bout de la période, soit l'aire de Coire juste après Montceaux. Il est déjà 13h30, cassage de graine, ça commence à faire faim, mais faut y aller molo, car hier c'était pas la grande forme, genre les symptômes de la gastro. Je suis allé au lit hier vers 17h pour me lever ce matin à 3h30, et petit dej sans plus. Ça a passé quand même. Petite sieste indispensable de 10’ et je reprends la RCEA avec soit des trombes d'eau ou bien des rayons de soleil pas possible. Je croise des gars venus de diverses régions exotiques, le bedot Mich à Digoin et le toulousaing Alec sur l’A71. Je m'arrête à l'aire des Vérités pour mettre un peu de gazole, car plus loin ce soir ou demain matin je ne suis pas sûr de trouver de cette denrée  sur la N21.

    Je passe Limoges, les 4h30 sonnent deja, je suis quasi à Chalus. Y a une station Elan avec un beau parking en contre bas, parfait. On serait bien pour faire 11h, mais je calcule et re calcule, j’ai encore 280kms pour rallier  mon client à Le Houga. Client qui ne vide que le matin, j’ai appelé, c’est mieux d'arriver avant 11h30. Alors faudrait que ça passe en 4h30, mais pas gagné, et je n'ai aucune idée de la moyenne que ça va donner. Bon, je boucle les 30 ici, et repars pour faire 10h, on va jouer la prudence. Je roule une petite heure, et tombe sur un resto, à Antonne, un peu avant Périgueux. Il est presque 21h.

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  • un peu de plat, ça peut pas faire de mal
    chez mamy, Lubbon
    ça fera du bien
    cool
    It's not a fake
  • Mardi 23 Janvier 2018
  •  

    6h25, après une douche et un grand crème dans ce relais assez authentique, je decolle. Authentique car comme souvent dans ces contrées, les gérants de ce resto étaient presque des papy mamy. Genre ils expliquent qu'il ne faut pas faire couler l'eau chaude plus de 3 4 ‘, arrêter le temps de se savonner, et 3 4 ‘ pour se rincer, pour avoir assez d’eau pour les autres. Cela dit j'ai bien mangé. 

    Périgueux, c’est bien contourné via l’A89, mais après c’est plus raide, Monbazillac tout ça, ça grimpe, ça tortille. Mais ça mon GPS du sud ouest me l'avait notifié. Bref, j'ai bien fait de ne pas couper 11h hier soir. 

    Après ça va mieux, surtout une fois le département des Landes, c’est plat, tout droit. Un bail que je ne suis pas passé ici, la dernière fois, ça fait bien 3-4 ans, j'avais rechargé de la tourbe à Sauméjan alors qu'il n’y avait pas de fret sur Pampelune.  Et j'avais déjà mangé dans un petit resto tenu par des gens forts âgés aussi, ça s'appelait chez Mamy d’ailleurs, à Lubbon. Est ce que c'est encore ouvert? On imagine qu'il y a pas foule en repreneurs, avec les mises aux normes et tout le tintouin. 

    J'arrive à mon bled du Gers, Le Houga, vers 10h25. C’est une coopérative, je vois une bascule, je monte dessus. En voyant le regard du très certainement cariste, je comprends que je n’aurais pas dû, et que c'était inutile. Il paraît d’un certain âge aussi, en plus d'être bougon. Il le dit être blindé en engrais. Bon il me vide quand même assez rapidement, et j'ai encore juste le temps de contrôler mes boulons des roues. Je repars à 11h. Bonne journée, bonne route tout le bazar, finalement le cariste était bien sympa, ce doit être l'accent qui donne une impression bougonne.

    Pas de nouvelle du Haut Rhin, j’en déduis que mon retour n’a pas changé depuis le mail reçu vendredi. Enfin, ce n'est pas un retour mais plus tôt un rechargement, puisque c’est pour monter en Picardie. C’est à 90 bornes d’ici, à Escource, dans les Landes. Je m'arrête aux 4h30 à la sortie de Mont de Marsan pour casser la graine en 35’. Après, je brave l'interdiction de la direction Bordeaux via RD puisque je suis en local, via Sabres, Solferino, Cap de Pin. 

    La scierie est un peu après l’A63. Il est 13h, bien 4 camions attendent. Ça reprend à 13h30. Mais je suis vite placé, avec un collègue ch’ti qui charge pour la même destination. Chargement cool, 10 paquets de planches, pas de gerbage. Le cariste dit même de ne pas sangler. Peut être pas quand même, on passe une sangle par longueur, soit 5 sangles. 

    Je me sauve de cette sympathique scierie un peu après 15h. Je trouve le no du client picard sur le bl, j'appelle pour connaître les heures de pause de midi, si il y a . Il y a, comme ça, c'est plié et ferai une petite 11h ce soir, pas la peine de se faire suer trop tôt dans l'ouest parisien. Déjà Bordeaux passe bien, heureusement, c'est pas tard. Et même après, la régule se maintient sur la N10, du moins jusque Barbezieux déjà, après ça se traine sur Angoulême, la norme quoi. 

    Je ne prends pas Limoges aujourd'hui, mais continue tout droit, N10 liner quoi. Ça roule bien, moins de traffic, mais je fais pas le fou, je ne connais pas du tout les radars. 

    Je fini à 9h04 dans le bled de Couhé, il est 18h50, c’est bien. 

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  • le "375"
    N10 terminus proche
    Louveciennes, c'est bien vert ici
    la N-I
    typiquement bien de chez nous
  • Mercredi 24 Janvier 2018
  •  

    5h55, c'est reparti sur la N10 après avoir speedé à la douche et au grand crème car le Relais 375 ouvrait à 5h30. Un vieux resto ça encore. Autoroute à Poitiers, on ne fait pas trop la différence avec la RN car c’est interdit de doubler de 6 à 22h..

    Alors autant ressortir à Château Renault et continuer par cette bonne N10. Ça roule bien ma foi. A11 avant Chartres, en lourd c'est mieux pour contourner. Pause à l'aire de Chartres justement après 3h50 de volant. Je trouve de la baguette, qui conviendra très bien. Je rejoins la RP via la N10 encore, jusque l’A12. C'est tout vert à cette heure là, tout, Rocquencourt, Louveciennes, N13 et 184, une merveille. Il fait même presque beau. 

    Pas de nouvelle de Mulhouse, j'appelle quand même, car je sais que je recharge dans le nord jeudi, mais entre, il devrait bien y avoir un petit quelque chose. Niet, y aura rien. Bon pas grave. La reprise, la reprise, mouais, j’y crois pas trop. Y a encore des journées où c'est le vide. Et la reprise sera vraiment effective quand beaucoup de camions  français feront à nouveau de l'inter, même du petit, couramment. 

    Bon j'ai le temps du coup, je reprends la N1 à Chambly, jusque Beauvais, où je casse la graine vite fait. Après, un petit bout d’A16, jusque la sortie Conty, bled de mon client. Ça descend dans une vallée, de la Selle, nom également de la scierie où je livre. Je zappe l'entrée qui donne dans le centre du bled, entre 2 maisons. Pas commun pour une scierie.

    Demi tour plus loin, ça m'occupe bien 10’ de trajet, grrrr.  Retour devant l'entrée, et vais voir à pied. C’est bien ici. Lieu très authentique, c'est tres ancien, mais ça bosse. Je trouve le patron qui est en train de bosser sur un tapis roulant. Je peux bien rentrer et ouvrir. Après, c'est sur un fen que le boss fait de la mécanique. Bref, c'est sympathique, en plus d'être rapide à vider grâce à un cariste qui a un fen tout neuf. C'est le chauffeur aussi du camion de palettes vides de la boîte. 

    Je repars vers 15h, direction Douvrin via les petites routes jusque Amiens. Je regarde si je ne croise pas les équipes de Jean Pierre Pernaut, c’est des coins propices à ses reportages! Je continue via la N25, Doullens, Arras, Lens. C'est toujours du grand beau dans le ciel. Sauf juste aprés, en arrivant pas loin de l'usine de moteurs. Je me pose sur l'espèce de parking devant le parking de la réception qui est fermé la nuit. Ça se met à bien souffler. Ici, ce que je charge, ce n'est que le matin, ça change pas. J’ai un contact, j'appelle, il me confirme, demain 6h30 7h. 

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  • il fait un ch'ti peu nuit hein!
    la 44
    pleins croisés
    Pagny
    Benidorm
  • Jeudi 25 Janvier 2018
  •  

    Après la douche à la réception, je pointe à 6h55 au guichet et passe en bascule, et rentre tout de suite. Je sonne encore mon contact qui envoie le cariste aussitôt. Y a jamais trop de place pour charger, juste par un côté. Dans le noir le cariste galère un peu pour pousser les conteneurs de blocs moteurs, il fait noir, je le guide un peu pour la hauteur des fourches. Il s'énerve, mais avec l’accent ch’ti c’est plutôt sympathique.

    En gros, c’est fini quand il fait jour. A peine complet, il reste 2m. 18t en bascule, je me sauve à 8h30, après un coup de fil pour prévenir qu'il reste de la place. Rien de folichon, je commence à descendre. Tranquille, on oublie la foulée, car c'est de journée ce truc à Mulhouse. Alors redescente par les RN depuis Douai, où les bouchons du matin sont déjà estompés. La 43, la 44, avec 18t c’est fastoche. 

    J'arrive même jusque la Access de St Martin sur le Pré avant que la réserve ne sonne, idem pour l’Adblue. C'est un peu chiant ici, faut croiser les pistolets pour remplir les 2 fluides. Il fait un temps de chien, je continue un bout jusqu’au parking avant la descente sur Gravelines pour casser la croûte. J'aurais été courageux, je faisais une super photos depuis le champ avec cette ambiance de tempête et les éoliennes en fond. 

    Bon, le gsm ne sonne pas. France is back, France is back. Oui, mais y a même pas 2m qui tombent entre les Hauts de France et le Grand Est.

    À Vitry, l'eau n’est pas loin de la route, je ne sais pas comment ça se passe au Lac du Der. À Pagny, pareil, encore pire que vendredi. Quand je pense qu'ils y en a qui s’embêtent à passer à Benidorm ou à  descendre à Gibraltar pour voir la mer. 

    Et il y a un avantage à ne pas aller sur ces destinations, c'est qu'on peut repasser chez soi le jeudi pas trop tard! À 17h je valide à mon bled. 

     

  • Photos
  • Comment ça va?
    Comme un lundi!
  • Vendredi 26 Janvier 2018
  •  

    Je pars à 7h05, une 11 à la maison, ça peut dépasser un peu, ce devrait être obligatoire même. 

    Tour via Bussang, Oderen faut oublier, même si il fait 5 degrés, on ne sait jamais. 

    La Thann Valley n’est pas vilaine, j'arrive à Mulhouse avant 9h. Comme c'est pour la fonderie, faut d'abord aller à la bascule qui est à la déchetterie. Puis en fonderie, c'est toujours les gros soupires quand on se radines avec des rebuts. C'est vrai que c'est blindé partout de ces conteneurs de rebus.  C’est pas les caristes qui chargent ou déchargent les pièces, mais celui qui donne à manger au four en matière qui s'occupe de ca. Il est en train de racler, j’assiste au spectacle à 10m de là grâce à mon port des lunettes obligatoire. C'est intéressant, faudrait du Bernard Lavilliers dans les oreilles et on pleurerait. Le type enleve sa 

    tenue de protection thermique et me dit de me poser derrière et ouvrir, il arrive. Ah ben c'est mieux, y a de la place. J'ouvre, les 2 côtés, et attend. Un de ses collègues arrivent, me dit sèchement vous attendez quoi? Ça vide pas ici ça, c’est devant. Pffff. Le cariste revient, oui, il s'est trompé, ça va devant, car il y a des inserts dans les blocs. 

    Bon, on referme à moitié, et repasse devant. Il fait un peu de place et vide, par un seul côté finalement. Retour à la déchetterie, et ici pour signer les papiers. Avant de repartir, je ne contrôle pas les boulons de roues, mais plutôt si il y a pas de boulons dans les roues. À la déchetterie, faut faire riper pas possible pour monter en bascule, le long d'un engin à grappin qui doit charger des waggons. Je suis parano, mais c’est limite. Toutes suspensions levées, RAS.

    Cela dit, la déchetterie n'est pas un endroit antipathique, il y a encore des autocollants du Dakar vantant la 405 Turbo16 avec Ari Vatanen. Et le type est un ancien cariste du 4C1, de l'époque où ça allait bien à ce parc d’emballages. 

    Bref, je me sauve à presque 11h. Le programme de la suite, est ressemblant à celui de lundi, c'est aux engrais, pour le même genre de destination. Donc c'est du bon quoi. 

    20’ pour aller à la Cité Ste Barbe, 35’ TTC pour charger. Toujours parfait ici. 

    À midi je redescends poser à Mulhouse. Je casse la graine, tranquille, fais le sac. Un vosgien que je connais arrive, c'est un Tps Chastellet, devenu BC Express. Il vient de toucher un ensemble neuf FH, au couleurs de son nouveau groupe, mais avec toujours marqué Chastellet, le nom reste, c’est bien. Je lui paie un café, c’est un ancien camarade Belgique liner de mon père. Ils n’en font plus guère non plus. Quand il me dit l'objet de sa venue ici, je regrette quand même d'avoir déboursé 50 cts pour un café, je lui aurais plutôt offert une coupe de Champagne,  il vient charger une forge pour Caen lundi…. Fumier !! 

    Bon, je reprends la V40, rdv dimanche soir.

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  • 22h30 c'est pas 22h
    umleitung B73
  • Dimanche 28 Janvier 2018
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    C'est bien de partir le dimanche soir par Mulhouse, car la Valley de Thann passe sans grumeau, et on se dit que l'on aura pas à la passer le lendemain matin. Pas trop de pression ce soir, juste faire un petit bout. J'arrive à Mulhouse à 22h passé, problème, le portail du parking VL ne veux pas s'ouvrir avec mon badge. Je sonne le gardien mais ça ne répond pas, ben oui, il doit être en ronde, j'ai aperçu une lampe torche se ballader. Je gare à l'extérieur et essaie le portillon tourniquet, pareil ça marche pas. Je re sonne, le gardien répond enfin et me dit que mon badge est hors plage horaire autorisé, qu'il faut que j'aille le voir. Pfff, c'est nouveau ça. Je repasse devant, je lui dit que par le passé il fonctionnait à toute heure, même si c’est vrai que ça doit faire un moment que je n'étais pas parti un dimanche soir d’ici. Bon, il veut bien m'ouvrir mais il prend mon nom, et faut encore que je négocie pour pouvoir poser la voiture en zone fermée. Bref, c'est pénible, ça va que je ne suis pas pressé à la minute. Y a pas 10 ans ici, c'était encore ouvert à tous les vents ce parking et y a jamais eu de problème.

    J'arrive  quand même à partir à 22h30, le frigo rempli, mais les slips à plier au carré dans le placard attendront.

    Autoroute jusque Dôle, comme d'hab puis N73, jour comme nuit, ça ne perd pas de temps. C'est un Beauchemin, sans Tavaux, alors, Chalon y par là. À part que je parle trop vite pour cette nuit, juste après Tavaux justement, la route est déviée à droite, pour cause d'inondations plus loin à 20 bornes. À oui là, j'ai gagné le gros lot. Faut aller jusque St Jean de Losne pour finalement reprendre l’autoroute vers Seurre. Bon je n’etais pas le seul à ignorer ce fait, je laisse doubler un 67 qui roule bien derrière. 

    Voilà, bien 25 30’ de paumées. 

    Alors petit bout d’A6 comme un routier de la night, et récupération du bon axe à Chalon sud. 

    Je n' arriverai jamais à mon but habituel du dimanche soir, Pierrefitte/ Loire, ça tombe bien, les picotements et bâillements se manifestent juste Chalon passé. J’arrive avec du mal à l'aire de la Guye. Il est 2h25. Relevé du compteur, 297kms. Ça ira. Surtout que j'avais déjà fait 15 bornes en ski de fond cet apreme.

    Là, ça y est, on empile les slips dans le placard, et au LIT.

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  • Les amigos du lundi
    putaing, se faire doubler par un C
    à droite aujourd'hui
    au Bordeleaux
    Landes Town
  • Lundi 29 Janvier 2018
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    Décollage à 11h30, juste derrière le 67 qui m'avait doublé hier soir, ou du moins de la même maison. J’en voyais sur Vigo ou environs à l'époque, y vont ils encore ?

    Ça roule nickel, je persiste à préférer cet axe à la N4, on est bien moins secoué. Bon y a un italoroumain qui roule à 70 sur la 2 voies et remonte à 90 dés que c'est 2x2. Le grand classique quoi. Y a pas que des routiers sympas. Je m'arrête aux Vérités à Montluçon pour mettre du gazole, et manger vite fait, et pas grand chose, j'ai petit déjeuné tard. J'ai loupé un truc, je valide 45 contre mon gré, j'avais cru me mettre en travail pour le plein. Tant pis, faudra que je refasse 45 plus loin. J'aperçois justement un autre qui doit faire sa 45, c’est le camarade Alec. Comme il est arrêté, ça permet au qso de bien porter, ça tombe bien, car il fait des phrases assez longues. 

    L’itinéraire à prendre n'est pas fixé, si je regarde ma destination du jour, Mont de Marsan, ce n'est pas si loin du bled du 32 de la semaine dernière. Je pourrais donc encore passer par Périgueux. Mais bof, je vais tester via Bordeaux cette fois ci, vu que j’y passerai tard ce soir, et histoire de comparer.

    J'hésite presque à sortir à Barbezieux, j’y aurais bien lavé un coup, il me reste une poignée de jetons pour l'automate, mais bof, il fait quasi nuit, si c’est pour avoir le camion lavé par Gilbert Montagné, autant rester dans la crasse. Alors je pousse jusque l’aire de Bedenac pour la 45. Correcte, de la place, éclairée, même si le reste de l’aire est un peu sinistre. La N4 n’a pas le monopole des aires pourries.

    Bordeaux passe tranquille comme prévu.  Rien ne dit qu'il faut passer par Langon et raquer l’autoroute pour rejoindre Mont de Marsan, contrairement au sens inverse, alors je suis Bayonne via A63 jusque la sortie 16. Ma foi la RD est bien interdite, peu importe. Faut encore 1 bonne heure, à travers la forêt, dans le brouillard et la bruine. Mais je ne peux pas m'empêcher d'ouvrir un peu la fenêtre pour respirer le bon air de cette forêt. 

    C’est sur la route de St Sever, j’y arrive juste en 9h, il est 22h, et il y a un parking pl devant le client, déjà bien rempli, mais avec 1 place encore,  parfait. Je m'attendais à une petite coopérative, mais c'est carrément un complexe, de la lumière partout, avec poste de garde et tout. On en saura plus demain matin. En attendant, je m'offre une 11h, et oui, faut pas baisser la garde, on n’est que lundi et j’ai deja une 9 au compteur.

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  • ambiance de cooperative
    la selva
    Labouheyre
    Roquefort
    Chavade, n'allons pas trop vite
  • Mardi 30 Janvier 2018
  •  

    Parfait cette 11, comme toute 11 devant le client. En plus y a la douche au poste de garde, nickel. Je vais m’inscrire là à 8h55, faut la pièce d’identité. Je rentre aussitôt, et vide fissa. Une bonne demi heure plus tard je repars. En fait hier soir j'avais l'impression d'être un peu à la BASF à Ludwigshafen, mais à l'intérieur y a la coopérative authentique avec silo, et ça a dû d’agrandir autour. Mon rechargement n’a point dû changer depuis vendredi, c’est  à Labouheyre, à 60 bornes d’ici pour le 07. 

    Petite balade encore à travers la forêt, via Sabres. J’adore ce coin, les bâtisses plus ou moins grandes  dans les forêts me laissent rêveur. Et ce bon air toujours. 

    Une petite heure plus tard, je suis dans la boutique. Ils font du terreau, de l'écorce, mais aussi du broyage de briques de béton cellulaire pour mettre dans les jardinais de fleurs par exemple. Je ne charge rien de tout ça, mais des coquilles de fèves de cacao, qui ont la même utilité. Ils sont bien sympas, ça charge vite par les 2 côtés. Et c’est pas du trop lourd, environ 20t. Je vais pouvoir emprunter l’itinéraire que j'ai étudié ce week-end. En gros c’est tout droit, à travers quoi. Je repars bien avant midi, direction Mont de Marsan encore une fois, mais coupe apres Sabres vers Roquefort et le Gers. 

    Rien d’interdit, Roquefort c'est joli, et le Gers après aussi. Je casse la graine une fois la N124 atteinte. Je me réchauffe un plat pas vraiment local, une choucroute. Mais que c’est délicieux, et surtout dans ce temps gris.

    Toulouse nord passe limite, il est à peine 16h. Ensuite A68, Albi et la N88, au début de laquelle je boucle 30. 

    Cette route se RCEAïse avec le temps, toujours plus de plaques balkaniques ou baltes se remarquent ici. Heureusement, on voit aussi des véhicules ayant encore des phares jaunes, authentisant cet axe.

    J'ai droit à la grosse purée de pois sur le morceau d’A75. Plus loin on voit la neige sur les bords de la 88 en haut du col de la Croix plantée, y a bien 40 cms. À Langogne, le resto au pont est toujours fermé, j'espère que la dame va bien et que ça reouvrira. Je ne m'y serais pas arrêté ce soir, alors que j'ai 9h, il est préférable que je pousse les 10, j'ai déjà le boulot de demain, y a une foulée à faire, et je n’ai plus l’habitude de travailler dur.

    Et comme ça je descends tranquille la Chavade ce soir, en mode solitaire. En 8 eme, à 40, le VEB est dans son élément là. Je m'arrête à 9h58, à un hameau juste avant Barnas. Il est 21h55.

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  • Ardèche rampe
    la magie au boulot
    N88, la route poivre et sel
    petit voyage peut rimer avec gros sanglage
  • Mercredi 31 Janvier 2018
  •  

    7h05, pas trop de rab pour cette coupure ras la chaussée, le truc que je ne ferais jamais sur la N4, c'est carrément calme le trafic ici.

    Il suffit de passer Aubenas et j’arrive à mon bled, Lavilledieu. C’est à la zi en face de celle où j'étais allé chercher le F12. C’est la même boutique que hier dans les Landes, du terreau de toutes les façons. Ça vide à quai sous des toitures de capteurs solaires. 

    Vide à 8h45 faut filer vers la zone courte d’approche qui m'attend. Elle est vraiment courte, mais vaut mieux que j'arrive à charger avant midi. Vu que c'est sur le 43, en bordure de N88, pas trop d'autre choix que de reprendre la Chavade. Je monte un peu plus vite que je ne descendais hier soir. On est dans le gris, sauf en arrivant au sommet ou on passe au dessus du brouillard, superbe. Et tout en blanc, c'est joli. 

    Pas trop le temps d'aller à la douche au gasthaus à Montagnac, encore moins d'aller shoppinger aux salaisons à côté et que les choses soient claires, pas le temps non plus d'aller boire le café avec je ne sais qui, je ne sais où. C'est grand la Haute Loire, surtout le contournement de sa préfecture. Et pas question que je me risque à passer en ville, je ne suis pas encore suffisamment poivre et sel pour tromper les autorités comme on trompe des électeurs. En parlant de poivre et sel, fini le beau ciel bleu,  le Puy est dans le gris. Mais le beau revient juste en remontant la 1ere grimpette une fois sorti. Tant mieux, c’est plus sympa pour le rechargement qui m'attend à Monistrol, c’est un tas de bois, alors ouverture, sanglage. J’y arrive à 11h30, j’y passe une bonne heure. Le cariste est sympa, et m'explique l'accès de la livraison. Ben oui il connaît, c’est même pas à 50 bornes d'ici, juste de l'autre côté de St Étienne, à la Fouillouse. Il faut donc y aller en passant devant chez SNF, puis un panneau indique le client un peu après. Y a quelques kilomètres de prairies et de bois. Et un autre panneau confirme la bonne direction. Au pire j'appelais un notoire ami stéphanois. Je comprends qu'il persiste à monter à Bochum toutes les semaines, là bas les clients sont moins compliqués à accéder. 

    J'arrive donc à l'ébénisterie même pas une heure après être parti de Monistrol. Tout de suite en place, j'ouvre, dessangle, pendant que mon tupperware de choucroute se réchauffe au m.o.  Quand on fait de la choucroute le dimanche, on en mange jusqu'au mercredi. Là j'apprécie encore, tape direct dans la boîte, sur le marche pied frontal. Après la Pasta Box, voici une nouveauté, la Sauer Box.

    Pas de temps à perdre, faut que je recharge au Chambon Feugerolles avant 16h. Ça va, mais faut livrer demain avant 11h a Charleville, car y a un rechargement là bas avec créneau à 11h15.

    C’est des emballages vides, à charger au tire pal. C'est reposant après le complet de bois sur les chapeaux de roues.  Le cariste amène les bacs sur 3, ça passe large, mais d'après moi ils se gerbent sur 2 en général. Résultat, le complet est casé sur même pas ¾ de la semi. Bref, le complet classique à la mode PSA. Chargé à 15h45, je ne réfléchis guère longtemps sur l’itinéraire, c'est kifkif via Lyon A6A31, ou via Moulins, Auxerre Troyes. Vu le poids, 6t, je prends ce dernier, pas envie de m'enquiquiner à Lyon.

    Autoroute jusque Roanne et N7, ça roule. Arrêt au CR de Moulins pour la douche et j'achève les 10h via Nevers Varzy, Clamecy. Jusque ce dernier bled, on bat pas des records en moyenne, surtout qu'il tombe des cordes,  mais après ça roule. J'arrive à 21h30 juste avant Auxerre avec 10h05, sur un parking le long de la RN. Ça ira bien pour couper 9h.