FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Fourfroid
    de curieux toilettes
    auf der B19
    4C1 le vendredi soir
    Oderen, valait mieux sans le camion
  • Vendredi 1 Décembre 2017
  •  

    On achève la semaine en gourmandise avec une demi baguette beurre demi sel, cool. Et avec le grand crème et la douche, 3,70€ TTC. C'est sympa ici. Je quitte ce bon relais de Ecardenville à 7h40 sans avoir plus de neige que la veille. Evreux est long à traverser, et heures de pointe ou pas. 

    Ça reblanchit un peu en arrivant à l'A13 à Chaufour. 

    J'avance mais doucement, c'est encore un peu tôt pour se lancer dans le transit de la capitale de France. Je me fais avoir, ça bouchonne jusque même avant Morainvillers. Alors je m'y arrête une bonne demi heure le temps que ça fluidifie un peu. Et surtout le temps de classer un peu les photos hebdomadaires qui accompagnent ces lignes. Je n'ai pas trop alllumé le pc les soirs de cette semaine, protection des batteries oblige.

    Bon à 10h passé ça semble rouler, je m'y recolle. Mais d'après le sytadin, c'est encore à l'arrêt aux dernières bornes de l'A13, enfin vers chez le borgne plutôt, St Cloud quoi.

    Alors je file vers le sud, A12, et ça fixe le reste de l'itinéraire, tout par le dessous, Troyes....

    Ça roule tout bien jusque l'A6 via Palaiseau, faut dire, y a pas un pet de neige.

    Comme hier, via Fontainebleau, N6 jusque Sens. C'est un bon compromis entre nationale, distance, et autoroute. Et tout ça s'en entendre parler de N4. Une belle semaine que cette 48éme.

    Je fini les 4h30 pile à une petite aire au niveau de Troyes. Les toilettes sont en forme de je ne sais quoi, des moulins peut être. Cassage de graine en 35', et reparti pour gravir les faux plats endormants de l'A5.

    La neige à Langres nord rappelle un peu à la vigilance. Mais on peut vite rêvasser à nouveau sur la belle N19, et avec le soleil en prime.

    J'arrive en un peu plus de 4h à l'usine Mulhousienne, en mécanique, afin d'y décharger des pivots par milliers, sans doute pour le dernier modèle de chez Peugeot, que je pourrai jamais me payer, TanTanTan...

    Il est 17h30, y a pas foule, mais on me dit Tantan un peu. Et la pause arrive vite à 18h. Alors rallumage du PC, j'aurai sans doute le temps de boucler l'hebdo, et même le temps de commencer celui de la semaine suivante. Ben si, je connais le programme, vu que je charge deja une partie dans l'usine après. 

    Je suis vide à 19h,je file au 4C1. On a connu mieux pour finir une semaine. 

    Ben je suis mauvaise langue, y a pas foule. je suis vite en place. Y a 6m de prévu, Pascale m'avait demandé de voir si on pouvait ramener à 4  en gerbant. Pas de problème, je lève un côté, ça y va à 2,85m. Impec, ça lui fera plaisir lundi matin pour la suite.

    Je repose le camion de l'autre côté de la voie ferrée, il est 19h55. 

    On vire les affaires dans la V40, et c'est parti pour tester les Marangoni hiver posés le week end dernier!

     

  • Photos
  • le quai affrétement
    Joyeuses fêtes 2017
    ça avance, ça avance
    vite un parking
  • Lundi 4 Décembre 2017
  •  

    Les lundis se suivent et se ressemblent, je descends tranquille  à Mulhouse pour 9h. Et comme ça, le pain c'est fait, à Willer sur Thur en passant.

    Une fois le frigo et les slips propres rangés à leur place, et moteur tournant, j'appelle Pascale vu que je ne sais toujours pas où est leur nouveau bureau. Rdv au couloir comme les guichets ne sont pas encore finis. J'ai la suite du pré-chargement de vendredi, c'est à quai, et au nouveau quai dédié à l'affrètement, de l'autre côté. 

    Enfin, c'est plutôt une vieillerie, c'est l'ancien quai du fret aérien. Faut reculer en diagonal, et la rampe est à l'intérieure. 

    Et ben ils n'ont pas gagné en surface, ce sera vite meublé.

    En attendant Fred qui fait un peu de déménagement de fret d'un quai à l'autre, je trouve un tire pal et ré arrange un peu mes emballages mis n'importe comment vendredi au 4C1(pléonasme).

    Je constate avec stupéfaction un trou dans la bâche droite, un coup de cutter. Purée, c'est de où? C'est quand même pas ici, soit c'est à Ecardenville ou bien à Gourgeon la semaine dernière, mais n'avais pas remarqué vendredi. Bref c'est l'ouverture de la période des fêtes 2017..

    Ici je prends 2 autres lots. C'est long car les palettes sont rangées en bas, il faut monter une rampe. 

    Bon, on perd pas tout, les bureaux d'affrètement sont juste là, on sera tout près, ce sera plus pratique. 

    Et comme pas de guichet pour le moment j'ai le droit de rentrer dans le bureau, ce qui oblige de saluer tout le monde, même celui qu'on ne vient pas spécialement voir. Enfin  Pascale m'offre le café pour fêter ça. 

    Je me sauve vers 10h30 et m'arrête déjà à Illzach pour aller au gazole, c'est encore un café qui est offert.

     Direction le 86, 49 et 85, alors pars via l'A36 jusque Dole. 

    Comme un hamster qui tourne dans sa roue, je casse la graine à station avant la sortie Authume, comme lundi dernier à la même heure. Juste le plat qui change, là c'est rôti de porc avec choux et purée de potimarron. C'est l'hiver, faut faire les réserves en gaz.

    La N73 est nickelle comme d'habitude, les RCEA un peu moins,  c'est brouillasseux de Montceau à Montmarrault, et un coup de barre mortel du lundi me fait arrêter là dedans un peu avant Digoin. 15' où j'ai dû ronfler comme il faut, c'était bien la peine tous ces cafés du matin. J'ai loupé 25% de Drouelle qui parlait du smic jeune. 1994, je m'en souviens, je roulais deja, on entendait le toutou de "Balla", c'est à dire Sarko aller dire partout que ce projet était bien, on l'entendait même sur Skyrock ou Fun. 

    Je refais un bout avant de boucler 30 au péage avant Montluçon. Je fais les carreaux, ça va rester propre le temps de la pause, cette bruine salit tout.

    Je retrouve sur mon callepin le temps pour aller à mon 1er client, Montmorillon, ça le fera en moins de 9h depuis Mulhouse.

    Faut 2h40 depuis ce péage, via Bellac. J'arrive au bled vers 20h45, l'accès au client est en pente, je ne dormirais pas bien, je vais un peu plus loin dans une zi, mi résidentielle. Tranquille, ce n'est pas ici que je devrais prendre un coup de cutter dans la bâche. 

    En attendant, une soupe maison en bocal m'attend, mais pas aux choux..

     

     

  • Photos
  • 70km/h liner
    le 85
    il est bon mon gps 85
    vivement ce soir qu'on se couche
  • Mardi 5 Décembre 2017
  •  

    J'adore quand un plan se déroule sans accroc, j'ai bien dormi, 11h validé, pas de balafre dans la bâche, et ça démarre. 

    Café, biscuits au blé et une orange sicilienne avalés, décollage à 7h50 pour une période de conduite de 5' environ. La cour du client, un gros magasin de bazar pour l'élevage, est ouverte. Je l'ai deja fait en juillet  ce client.

    Les types arrivent, on vide de suite les 12 pal, je reprends les consignées, 11 seulement et me sauve à 8h30. Direction le 49 via Poitiers, via Lussac les Châteaux, où un contrôle DREAL est deja prêt à œuvrer. Enfin c'est deja pas pour moi.

    Arrêt pour douchage au cr de Poitiers. Je ne traîne pas, car le client de papier à 49 Brissac doit se faire avant midi impératif. 

    Mais une fois sur la route de Mirebeau Loudun, ça ne roule pas, on culmine à 70. Un camion du coin se traîne devant. Il y a peut être une raison, mais c'est pénible. Faut attendre d'être passé Doué la Fontaine pour enfin avoir un créneau de dépassement. C'est presque à la boîte que j'arrive à 11h30 à Brissac Quincé. Ca vide de suite les 11 pal de papier.

    Je repars un poil avant midi. Je me dis que tient, je n'ai pas de nouvelle pour la suite, ce serait un sans précédent depuis une vingtaine de mois, tout ça, que le contact Pascale Gefco s'affiche à l'écran de mon GSM. Il y a du boulot voyons, et comme souvent quand on est dans l'ouest, on va aller faire un petit tour en Provence.  Très bien tout ça. J'ai encore à vider les emballages avant, à Chatelliers Chateaumur, un bled vendéen assez paumé vers les Herbiers.

    Je m'arrête au péage de l'A87 après Angers pour casser une graine en 30'. Je ne sais vraiment pas par où passer pour aller à ce bled, le mieux est l'appel à un  ami GPS vendéen, Mouthmouth. Il me confirme que c'est de la mauvaise route, alors le mieux est de garder l'autoroute jusque la sortie du Puy du Fou. 

    Après c'est pas triste, j'ai dû zapper une indication, et me retrouve à St Michel Mont Mercure. Alors j'essaies à travers via la Flocelliere, mais une route barrée dans ce bled me fait encore faire un détour, et sur des routes de chévres. Bref, j'arrive quand même à 14h15 chez le fournisseur de psa qui n'est autre que la maison Webasto. Drôle d'idée d'aller se loger là. J'ai eu livrer dans le passé, pas si ancien que ça, cette même maison en Allemagne, à Neubrandenburg. Et ben c'était bien moins chiant pour y aller malgré que ce soit bien paumé au dessus de Berlin.

    Ça va c'est rapide, je vide en 15' des gros emballages pour caser des toits panoramiques. On apprend bien des choses, Webasto ne fait pas que fabriquer des chauffages qui déchargent prématurément les batteries de Volvo.

    Je peux aller vers mon rechargement qui est à 40 bornes d'ici à l'ouest, vers les Essarts. J'évite soigneusement le bled de la Flocellière, et suis Les Herbiers via Les Epesses. Bled joliment et étroitement authentique aussi.

    Mon GPS vendéen m'a suggéré un arrêt brioches vendéennes à Vendrennes, mega parking et tout, j'y prends une brioche et une gâche, et sans traîner, j'ai un travail, faut recharger avant 16h30. 

    C'est à St Martin des Noyers, dans une petite usine de croquettes de marque distributeurs. Il est 15h30, 2 camions devant, ça va assez vite. J'ai juste eu le temps de vérifier l'itinéraire pour aller dans le 13, ce sera encore à travers, et c'est très bien.

    Je repars à 16h50 avec 19t200 de victuailles pour nos amis les bêtes. Enfin, elles sont peut être bêtes, mais elles sont pas cons.. Quand on voit le business que ça génère. On y est pour quelques chose à tous ça, on 3 chats et un chien à la maison.

    Donc cette route à travers, c'est d'abord rejoindre Niort via Bournezeau, encore un bled bien tordu a passer. Plus je découvre la France, et plus je me demande quelle région ou département détient les routes et bleds les plus exotiques, Normandie? Picardie? Isère? Gard? Vendée ?........Par chez nous, grâce ou à cause plutôt des Allemands, on a des rues plus larges.

    À la sortie de ce bled se trouve un resto routier qui a aussi l'air authentique, tout prêt de l'accès à l'A83, mais il n'est pas l'heure.

    Je continue via Ste Hermine, Fontenay le Comte et Niort où ça bouchonne bien. 

    Après c'est toujours bouché, mais par le brouillard, quasi jusque Confolens. Il est temps que ça s'arrête, ce que je fais à Etagnac. Il est 20h30, y a pas de mal à refaire une 11. 

     

     

  • Photos
  • kalt!
    Aveyron truck
    N88
    Y en a c'est la C25, moi c'est l'A75!
    on dirait le sud
  • Mercredi 6 Décembre 2017
  •  

    Pas mis le réveil ce matin, y a des fois comme ça où on peut se le permettre. 

    7h25 j'allume la radio, c'est la chronique musique sur Inter, je mets un temps à percuter, ils sont 3 chroniqueurs à parler de Johnny. C'est bizarre. Ah, Johnny est décédé. Et ben, ça fait drôle. Drôle de semaine, triste série, Jean d'O, hier. 

    Qu'on aime ou pas, on est pour la plupart nés avec. Je déjeune en tapant dans la Gâche vendéenne, et décolle tranquille vers 8h15.

    Tiens je suis tout prêt de Chabanais et son Super U, je vais faire le crochet pour du gazole, car par la route du jour, je ne connais guère de bon plan gazole. 

    C'est un automat, mais avec des cessions de 300€, ça va. 

    Tant que je suis là, j'attends un peu l'ouverture, et une fois que je vois des papy avec cabas, 8h45, ça ouvre, je prends le mien pour 2 3 emplettes, dont du pain, naturlich.

    Résultat, je décolle il est presque 9h.

    Direction Limoges dans le froid et un brouillard épais, avec le soleil qui tente de faire une percée.

    À la radio, toutes chaînes confondues, c'est la Johnnymania, ça va durer toute la journée et c'est bien normal.

    Traversée de Limoges par le sud, et A20 au soleil enfin. Le top une journée comme ça, juste à rouler, et pas sur des axes trop pourris.

    Arrêt douche aux portes de la Corrèze. C'est le ménage des douches, mais une sur les 3 se libère, et le type qui fait le ménage veut absolument la faire, c'est bien. Pas un boulot trop ragoûtant, il me raconte tomber des fois sur des slips abandonnés, ayant servi sans doute plusieurs jours (il me dit pas comment il sait le nombre de jours) Bref. Mais  les douches sont vraiment correctes dans cette Total.

    Je repars vers 10h50, à la radio, ça diffuse des titres du chanteur disparu à chaque flash.

    Je ne suis pas fan de Johnny, mais y a quand même beaucoup de chansons qui s'écoutent, surtout celles des années 80 de Berger et Goldman. Direction Rodez, par Figeac, pour une fois que je fais ce tronçon en plein jour, c'est bien chouette. Et on croise de chouettes attelages par ici, dont des bétaillères.

    Pause cassage de graine après Rodez, sur la N88, nettoyage des carreaux, feux, c'est l'hiver quoi. Presque 1h.

    Ce beau périple emprunte la belle A75, c'est cool. Ça fait un mois, j'ai bien dû rouler plus sur l'A75 que sur la N4, incroyable. C'est quand même tout l'inverse comme axe. Pas défoncée, peu de traffic, pas de gens excédés, de beaux paysages...

    À Montpellier on retrouve une certaine réalité, cette fois ci je suis l'accès de l'A9 sud, mais c'est pas mieux pour y accéder, et on se retrouve quand même sur l'A750.

    Ça roule tout bien après, Nimes, A54, j'arrive bien en moins de 4h30 à Clesud, il 19h. 

     

  • Photos
  • Arles Channel
    ça penche du bon côté
    c'est géant
    pause réglementaire
    le soir c'est joli aussi
  • Jeudi 7 Décembre 2017
  •  

    Levé à 6h15, a priori, le grand Jacquot est toujours de ce monde.

    Je file à la douche à la cantine, suivi d'un pain beurre, normal.

    J'ai rdv à 8h, je mets en route à 7h35. Faut bien rouler 5' pour arriver à la plateforme G4. Mon GPS local, suddische warrior avait dit 2'. Mais il avait bien raison, faut se garer en arrière, à contre main.

    J'ai le quai de suite, je traîne pendant ma manœuvre pour entendre l'intégralité de l'interview de Luchini qui parle de Jean d'O et bien sûr de Johnny. C'est poilant comme leur film Jean Philippe que j'avais bien aimé.

    On se vide, c'est parfait, comme ça je m'occupe des pal euros éparpillées un peu partout sur les croquettes. C'est sympa presque comme à Dornach, à part que c'est un sous traitant et que l'accent est assez différent.

    Vide à 9h, un mail reçu hier contient la suite. On ne va pas bouleverser les habitudes, on va un peu squatter le secteur. 

    Un petit Arles pour l'Isle sur la Sorgue. 

    Il doit bien y avoir des lituaniens qui font du Lille Bruxelles à longueur d'année le plus légalement du monde, un vosgien peut bien faire du PACA PACA de temps en temps.Et puis c'est un peu de circonstance en ce jour d'avoir la "région all attitude ". Mais c'est pas ça qui va donner l'envie d'avoir envie.

    C'est à une vieille cartonnerie, à quai de suite, je suis en avance sur le rdv de 10h. On ne peut pas accéder aux quais, mais ils gèrent mes pal euro, les éparpillent, les ventilent, les dispersent.

    C'est bien tristounet, crade la salle d'attente, j'ose pas m'asseoir sur le banc, et que dire des toilettes. Y a des inscriptions pas trop gentilles sur la boîte. Bon c'est un peu crade mais c'est rapide. Je me sauve à 10h30. 2 camions arrivent après moi, font la même navette, alors je ne traîne pas.

    Parti via direction Beaucaire puis Cavaillon, à travers quoi. C'est bête je ne passerai pas à Graveson, on y avait un client de bois de chauffage, qui était un peu transporteur à la fois. Une fois au départ j'avais cassé le spoiler sur mon 340 en chargeant en forêt vosgienne. Je m'étais planté, le grumier qui chargeait m'avait retiré sans ménagement, et ça avait tout arraché. Un 340 sans spoiler, descendre dans le sud comme ça, la honte, je me cachais presque. Ce serait aujourd'hui, ça m'en toucherait une sans faire bouger l'autre je pense.

    En arrivant ici le lendemain matin, je devais encore avoir une tête bougonne, ce client m'a sauvé l'honneur, en me retrouvant un spoiler complet dans son fourbi contre un petit billet. 1994, c'est vieux. J'ai cherché sur Ggl, il existe encore mais est localisé à Boulbon, pas loin de là.

    Y a des arbres qui penchent entre St Rémy et Orgon, mais ça FredischWarrior m'avait prévenu. Bon, dans ce sens ils penchent du bon côté.

    J'arrive à l'Isle sur la Sorgue un poil avant midi, rdv 14h, mais quai de suite. C'est du carton pour les cageots de fruits en fait. Je prends un tirpal pour prêter un coup de main. Vide à midi 20, je consulte la suite du mail d'hier , c'est une zone un peu moins courte, du 13 pour le 01, de l'inter régional quoi. À moins que maintenant ce soit la même région, je ne sais pas, je n'arrive pas à imprimer la nouvelle carte des régions. Rdv à Vitrolles à 16h chez lesricains, pour le compte d'un grand fabricant américain de soda, alors inutile d'y aller trop tôt je pense.

    Je quitte l'A7 à Salon sud pour faire un peu de D113, juste pour le plaisir, comme ça. La vue sur l'étang de Berre est impressionnante.

    Je passe Rognac, sa maison de retraite San Carlo, et m'arrête casser une graine juste avant Vitrolles. L'heure n'avance pas vite, je vois au loin un panneau zi des Estroublans. Et ben je vais aller boire le café à l'Avenue de Bruxelles, pour une fois que j'ai le temps. J'y suis un peu tôt, Christophe n'est pas rentré de pause, je me dois d'immortaliser cette chaise, pour prouver son professionnalisme quant au respect de la RSE.

    On se boit un café, et une fois la chaise occupée, je dois aussi me remettre au boulot. Je vais voir une bonne heure avant chez les américains sur la voie d'Espagne. 

    C'est encore un peu tôt, je pourrai rentrer à 15h. Ma foi c'est bien. C'est marqué en gros qu'il ne faut pas de palettes vides dans le camion. Je signale honnêtement à la gardienne que j'en ai 11. Pour elle c'est bon, c'est peu, ben oui.

    J'ouvre les 2 côtés, le chef lui, rouspète. C'est 26 pal 100x120, ça fait 13m, je peux les dresser quasi toutes devant ou derrière, ça ira. Non il ne veut pas, j'ai beau lui dire qu'on aura 50 ou 60 cms de marge, il ne veut rien savoir. Si juste que je les mette en plancher.. bon d'accord, on en sort, mais demain, si ça vide au tirpal ce sera drôle.. 

    Bon ici ça charge vite, par les côtes. Résultat on a bien les 60cms restant, pfff. Bon je me sauve à 16h15, direction une base à Trévoux 01, Lyon nord quoi.

    A7 jusque Piolenc et N7 jusque Montelimar sud, comme d'habitude, j'ai le temps, rdv demain 8h, et ne suis pas trop lourd. Et puis j'ai deja fait 3 fois 11h de coupure, je ne sais pas si on a le droit d'en faire 4!

    À la radio, si Inter est passé à autre chose, RTL pas vraiment, et Nostalgie c'est carrément programmation 100% Johnny ce jour. Ils ne prennent pas trop de risques, ne passent et repassent surtout que les tubes, quelque chose de Tennessee, allumer le feu, J'oublierai ton nom... bref, c'est vrai, on ne pourra pas oublier son nom avec tout ça. Du coup on n'entend pas Jean Pierre Madère de la journée.

    À Chasse je vais tout droit, et fait 30´ à Serezin, facile de garer, y a pas foule une fois ici. Je fais le plein de mon jerrican de flotte, car  chez nous dans l'est, tout est deja hors gel dans les stations ou péages.

    C'est la fête des lumières à Lyon mais le perif passe bien.

    Je fini via l'A46 nord et par un petit bout de route pour arriver à la base un peu paumée, à Trevoux, ou plutôt Reyrieux, à 21h.

    Y a de la place, impec. Je vais voir le gardien, je peux deja m'inscrire à 7h demain. Y a douche et tout. Le temps tourne à la flotte. 

     

  • Photos
  • St Fons stand by
    on visite
    Lyon périf
    Jurassic Sunset
    une aire de chaînage pour Pierre
  • Vendredi 8 Décembre 2017
  •  

    Je file à la douche à 6h30. Ma foi c'est correct, petit mais propre et eau chaude.

    Un café au distri et pain beurre au camion et je m'inscris, on laisse le 06.

    Ça ne sonne qu'à 8h20, j'ai un quai. Comme hier, on se vide. Cette base a l'air ancienne. La réceptionniste me file un coup de main. Mon GSM sonne, c'est Pascale qui veut une photo de ma pièce d'identité pour le rechargement. Qu'est ce? une centrale nucléaire ?

    On arrive aux 4 palettes sur plancher de palettes, et naturellement ils n'ont pas de fen, c'est un peu scabreux, 2 1/2 palettes posées sur une 100/120 posée sur 2 pal € superposées, ça commence à faire haut. Une bascule au niveau de la rampe et s'appuie heureusement sur le montant de la semi. La dame appelle un de ces collègues avec un gerbeur pour redresser le tout, ouf, pas de casse. Et il dégerbe les autres posées sur €. Pas une réflexion, rien, il reste des braves gens dans le monde de la grande distri. Je me sauve à 9h20 Vers ce fameux retour. C'est à St Fons, je pense à un truc du genre Solvay. Non, c'est à un truc EDF.

    Ça roule bien, j'y suis à 10h via le perif.

    L'accès à la barrière est étroit, c'est juste à côté de chez Kemira.

    Je sonne, le temps que l'interlocuteur comprenne que je viens charger et non vider, il passe deja 10'. Des gars viennent me voir, mais ne voient  pas du tout ce que je charge, rien n'est clair. J'ai le destinataire, la ville, un no de commande, et la consigne de charger avant 11h. Ben non, ils n'attendent rien, faut que j'appelle. Ce que je fais, donc Pascale appelle ceux qui nous filent ça. Encore 10 15', Pascale le rappelle, en fait il aurait fallut la pièce d'identité la veille.. On pouvait pas le deviner hier, surtout que rien n'est marqué sur le fax qui m'est transféré. Mais ici ça ne parle pas du tout de ce détail, pour eux, il n'y a rien à charger. Ils m'invitent même à partir, ça sert à rien d'attendre. Et la barrière ne peux pas s'ouvrir, alors faut reculer dans la rue. Un gars sympa surveille le peu de circulation qu'il y a.

    Bon, ben c'est annulé, mais Pascale compte bien facturer quand même, vraiment loufoque ce truc.

    Le problème, il n'y a vraiment rien d'autre sur les bourses. On attend. Je reste un peu en vrac dans cette rue, le long de la jonction au perif. Un petit tutute, c'est le petit Mich qui vaque à ses ramasses.

    Je décide de mieux me garer et file à la zi de Mazet où j'ai dormi une fois. J'ai du mal à trouver une place, mais je suis bien garé sur des emplacements. Il est midi, toujours rien, on attend 14h par principe. De là, je ne suis pas trop loin du centre de St Fons. Je pars à la recherche d'une boulangerie. Ca va, ça se trouve plus facilement que du fret, à même pas 1km.

    A 14h, Max me donne le feu vert pour commencer à remonter. J'aime autant, je ne peux pas trop attendre jusque 17h, fait que je pose ma semi au gge demain 1ere heure.

    C'est dingue, pas de fret à Lyon. Mais ça m'est déjà arrivé une fois de rentrer d'ici à vide un vendredi.

    Arrêt deja à Bron pour l'adblue, comme ça 15' et toc.

    Full N83 à travers la Dombe sous le soleil. Enfin pas que, on n'est plus en été quand meme,vers Lons ça neigeote un peu. Et après Montchauvrot où je birfurque vers Dole, ça revient presque au beau.

    J'emprunte donc ma route, enfin celle des vosgiens quoi. Tout ca sans neige. 

    Pause après Vesoul, 30'. Toujours au sec. Par chez moi ça neige, j'hésite à laisser tour l'ensemble au gge, ou dételler pour éviter de faire rameuter toute la famille à mon service. Surtout qu'il faudrait me ramener demain ou lundi.

    Ça neige vers Luxeuil, mais une voie est au noir. Et c'est carrément propre  dans la montée de Fougerolles, c'est aussi bien, à vide.

    Finalement je dételle devant chez Volvo et rentre à la maison, ça roule, 3 fois rien de neige chez moi.

    Il est 21h, je vide les affaires, pendant ce temps j'entends un pfffffffff, vers l'essieu arrière. À la frontale je vois pas, je bouge le tracteur de 50cms, et là pas de mal à repérer une grosse tête de vis que j'ai ramassé dans un pneu..

    Demain il fera jour...

    Bon week end !

     

  • Photos
  • il faut aider l'Auvergne
    plus rien au Bussang
    le programme de lundi
    la vannerie en fête
  • Lundi 11 Décembre 2017
  •  

    Ce matin, coup de gonfleur pour l'histoire de vendredi, et décollage à 7h25 direction Chavelot pour aller montrer le pneu.

    Passage par le lycée à Remiremont vu que j'ai ma petite en passagère, elle préfère le FH à l'Irisbus. Ça descend bien ce matin, je suis deja trempé du temps passé au regonflage. Au moins on n'est plus enquiquiné avec la neige.

    J'arrive aux pneus à 8h15. Y a pas grand mal, ça se répare. Mais le jumelage est bien au 2/3 usés, il passerait l'hiver sans problème, mais ça fera réinvestir en juin au mieux, alors autant le faire aujourd'hui pour garder ce train avancé pour l'été. Il y a du Multiways disponible, on monte ça sur les jantes d'avance ici.

    Je repars une heure plus tard, direction St Nabord pour récupérer la semi chez Volvo qui a 2 disques neufs, c'est mieux comme ça.

    Je sonne Pascale pour confirmer que je ne suis pas en avance, pas grave, le programme nordiste prévu depuis vendredi a un peu évolué, vu que du 89 et du 78 se sont ajoutés au 62. C'est pas trop la route, mais on a l'habitude de faire  des trucs tordus comme ça. 

    Au Bussang, on peut constater qu'il n'y a plus grand masse de neige.

    J'arrive à midi à l'usine. Les 2 parcs à vide, dont l'inévitable 4C1 sont au programme. Au 4C1, bonne équipe partout, au bureau et au fen. Le 62, Aubin St Vaast est vite chargé, surtout qu'il n'y a que 2m au lieu des 6,50 prévus. La suite, au parc du ferrage. Changement d'équipe, c'est le stand vu, alors cassage de graine. Ça fait du bien de rester un peu dans la cabine, ça descend toujours autant.

    Ici, pareil, le métrage annoncé pour le 89 de 3m est quasi divisé par 2. Qu'est qui se passe? Y a rupture d'emballages ou quoi. Je dois  finir de charger à Richwiller pour le 78 mais je préviens quand même Pascale avant de quitter l'usine. Elle regarde vite fait ce qui reste comme lot pour boucher les 6m qui resteront. C'est bon, y a 6m pour Douai. Enfin c'est bon, c'est à prendre au 4C1. Et là c'est la moins bonne équipe. Deja bien 20' pour s'enregistrer. J'ai une place assez vite, pour charger rapidement aussi, mais avec au moins 30' pour avoir les papiers. La fille de cette équipe habituellement très lente forme une de ces collègues, alors c'est encore plus lent. Bref, c'est le 4C1 quoi. J'en sors à 15h passé. Ça fait plus de 3h sur je suis dans cette usine. Je passe à Gefco larguer mes 11 €palettes, puis encore au gazole à Illzach. En gros, il va faire nuit, et je n'ai pas encore tout chargé. J'arrive à Richwiller au fabricant d'emballages pour charger du matos d'appro de chaînes de montage. C'est juste une grosse palette de 4m pour Poissy. Sanglage impératif car je n'ai jamais trop confiance en leurs serclages.

    Je me sauve enfin plein (le camion, pas moi), pour aller au 1er, en bourgogne. Ça commence par le bouchon Mulhousien de la fin d'apreme, la flotte et tout, bref, une belle panoplie de lundi.

    Pareil à la sortie Sevenans, mais après ça roule. Ça revient sec sur la  19, ça repose. Je trace, je n'ai pas envie de trouver porte close à la boulangerie de Fayl Billot. 19h, ouf, je trouve mon bonheur. Ici, les deco de vannerie sont illuminées, c'est joli.

    A5 jusque Troyes sud, avec en passant une pause 30' à l'aire du Plessis pour casser la figure à un restant de choucroute de la maison, encore meilleure réchauffée.

    Route de Auxerre pour finir et arriver à Migennes, juste dans la rue du fournisseur. Il est 22h25, ouf.

     

  • Photos
  • Joigny
    le gps portugais
    chez Carlos
    Oise Spirit
    Douai
  • Mardi 12 Décembre 2017
  •  

    C'est bien de dormir au client, le boulot est presque fini, on est serein, peinard. Sauf que chez un emboutisseur, la presse travaille toute la nuit, les fen passent et repassent, klaxonnent, bref ça peut être animé. En gros je ne dors plus depuis 4h30.

    Lever à 6h45, petit dej vite fait et vais voir à 7h30. Ce sera mon tour de reculer dans la cour après un tchèque. Le gars du bureau est d'origine tchèque je crois aussi, il a un accent de l'est, et deja remarqué la dernière fois qu'il communiquait bien avec les chauffeurs tchèques.

    Vide à 8h, direction les Yvelines via Joigny Sens.

    Le ciel est bien clair ce matin, et c'est quasi en négatif alors qu'il pleuvotait hier soir. Résultat prévisible, ça glisse pas mal. J'ai remarqué par plusieurs patinages légers. C'est confirmé plus loin avec un ensemble garé proprement dans un champ avant Sens.

    Le soleil commence à donner, ça devrait s'améliorer, mais j'y vais mollo. Et rien ne sert de se pointer trop tôt sur la 104 en ce jour de grève de transport en commun.

    On relève plus de 500 bornes de bouchons cumulés à 9h.

    Ma foi je fais une petite demi heure hygiénique à l'aire de Villabé, pas trop pourrie la douche ici.

    Ce n'est pas encore tout à fait fluide au croisement de la 104 mais après ça va, même la 118, pas pire qu'un autre jour quoi. 

    Je sors de l'A13 à Poissy qu'à 11h30 passé. La traversée de Poissy s'effectue derrière un Bernardo Marques. Si on ne connaît pas où se trouvent les usines PSA européennes et que l'on aperçoit un BM dans les parages, on peut le suivre.

    Il va bien là, a part que je l'abandonne à l'entrée de l'usine vu qu'il passe à la réception centralisée et moi non, je rentre direct. Je vais encore à l'atelier de réparation des emballages. Il est midi, mais pas de souci, le sympathique Carlos, clope au bec, me sort de suite la palette de 4m. 

    Je repars à 15 à peine, direction le nord. J'ai le mail de la suite, qui sera pour demain, c'est bien comme ça, à prendre sur Dunkerque. Ça crée un dilemme pour l'ordre de la suite. Douai ou Aubin St Vaast. Je trouve 15 bornes de moins par Douai en 1er, alors va par là, et peu importe car ça m'étonnerait que je vide les 2, et surtout ça m'évitera la traversée de Lille demain matin.

    Avant La Croix Verte, direction Beauvais puis Creil. Les 4h25 sonnent dans le secteur, à Chambly. Quelle moyenne de fou, presque 4h30 pour faire les 250 bornes qui relient le quasi Chablis à Chambly!

    Je casse la graine en 30' et continue par Boran, Montataire pour retrouver l'A1 avant Compiégne.

    Avec des pneus neufs, le bout d'A1 jusque la sortie Douai est peu long et se passe en majeure partie au milieu.

    Comme beaucoup de fournisseurs du Douaisis, le mien, un fabricant d'amortisseurs est en ville. C'est joli comme ville à traverser. J'en connaissais un autre dans ce secteur, un gros emboutisseur. 

    Je suis à 16h dans la cour. Y a foule, 2 complets devant moi qui vident aussi du vide. 

    J'ai le temps de refaire un tour de serrage des écrous de roue, ranger des coffres, faire de la facture, ranger des photos, je ne vois pas passer les 2h d'attente de mon tour..

    Mais enfin c'est bien sympa avec des ch'caristes du cru. Bon, si j'avais su, j'aurais vidé dans l'autre sens, ici on peut arriver jusque 20h sans problème. Enfin peu importe. Je repars à 18h35 via la ville de Douai, Vitry en Artois et Arras. Une fois cette dernière ville péniblement contournée, c'est pilotage automatique jusque Hesdin, hormis quelques rond points persistants, tout ça calé à 83, ce secteur est truffé de radars je crois.

    Pourvu que j'arrive au transporteur à Aubin St Vaast avant 20h45. C'est parfait, j'y arrive à 20h15 et la cour est ouverte. Et surtout pas de presse qui travaille, impec ça.

     

  • Photos
  • les gens du nord n'ont plus besoin de descendre dans les Vosges pour les fêtes
    on supprime les places et plus de problème
    RO pur jus
    Bonhomme au noir
  • Mercredi 13 Décembre 2017
  •  

    Quelques camions de cette boite ont bougé, pris des quais, mais à 7h30 l'accueil n'est pas ouvert. Je déjeune une bricole pour attendre 8h. Ça va, j'ai un quai de suite, à 20 je repars. Heureusement, j'ai un rdv à 10h à Bergues pour recharger. Y a un resto à Hesdin direction St Omer, je peux oublier pour aller à la douche car ce sera tendu pour être à l'heure pétante.

    Plus on monte, plus il y a de neige sur les côtés. Bien plus que dans les Vosges. C'est là qu'on voit que ça devait être animé lundi.

    À St Omer, long à contourner, la route qui monte à travers via Cassel est interdite, faut aller via Hazebrouck puis remonter sur Stenvoorde. C'est bête, j'aurais bien voulu faire via Cassel, ça commence à faire longtemps que je ne suis pas passé à Cassel.

    Donc ça rallonge un poil et du coup je serai un poil en retard. Ça fait une éternité que je n'ai pas pris cette A25. L'aire de repos après Stenvoorde a ses places pl condamnées, sans doute pour les migrants. Ça résout vachement le problème.... 

    J'arrive à l'usine de soda américain à 10h15 presque. Pas de souci, je rentre de suite. Ça ne traîne guère, une bonne demi heure pour charger le complet par un seul côté. Faut juste porter le casque et mettre une cale. C'est aussi bien que ça ne traîne pas, y a rdv demain matin 6h chez Michel Édouard à Colmar.

    Retour sur cette A25, Lille qui passe bien, et garde l'autobahn, pas trop de temps à perdre. 

    Pause cassage de la graine au niveau de Laon où j'ai un cumul de 4h30 depuis Aubin St Vaast ce matin. Je ne devrais pas être loin de Colmar ce soir. Un bouchon est annoncé sur Reims, je garde l'autoroute jusque la Veuve.

    Arrêt gazole à St Martin sur le Pré. Ça va mieux l'aprem que le matin ici, y a moins de types qui squattent les pompes pour aller se chercher leur café.

    Tient je retrouve la N4, après tant de semaines d'abstinence. A partir de Vitry, ça suffit bien. Mais il pleut, il fait nuit noire à 17h, c'est infernal.

    À la radio, chez les belges de Inter, l'invitée est une dame bossant à Poissy. Elle doit être syndicaliste et écrit des bouquins. Elle est passée par la case Aulnay. Elle est drôle, mais limite caricaturale. À l'écouter, son usine c'est Germinal. Elle raconte qu'il fait 3 degrés dans les les toilettes ou des trucs du genre. Ça fait bientôt plusieurs décennies que je livre ces usines un peu partout, et ai souvent été squatter les toilettes, j'ai jamais remarqué qu'il y faisait particulièrement froid. Enfin je n'ai jamais emmener de thermomètre pour vérifier !

    Un peu de bouchon à Nancy, normal. Arrêt à la Total de Anthelupt, avant Luneville, pour la douche, car ça m'étonnerait encore que je trouve un gasthaus ce soir. Zut c'est occupé, puis un autre attend. En fait ils sont de la même boite, c'est des déménageurs. Ils bossent ensemble toute la journee, ça m'aurait arrangé qu'ils prennent la douche ensemble aussi. Résultat, passé pas loin d'une heure ici. Bon, j'avais trouvé une occupation, faire mumuse avec la borne Toll Collect. Je me suis amusé à faire le trajet Kandel Süd - Magdeburg Rothensee, et bien il en coûte toujours aux alentours de 90€ en classe €5. Le prix n'a pas évolué depuis bientôt 2 ans.15cts du kil, bientôt moitié prix de nos autoroutes.

    J'ai des hobbies bizarres, mais au moins je suis à la pointe si on me demande de remettre un tarif pour ce genre de prestation.

    Retour à ma prestation du moment, être à 6h à Colmar demain matin. Je repars d'ici à 19h, une baguette au placard.

    Faut foncer maintenant. J'hésite entre le tunnel et le col. Il fait 6 degrés à St Dié, c'´est doux, va pour le col, et je suis bien chargé. 

    Rien dans le Bonhomme, ça tourne en gros flocons, mais juste en haut.

    Descente peinard, y a 25t, et personne derrière. J'arrive dans la zone nord de Colmar, c'est immense, mais un peu mal famé par endroit, et ce malgré le bon éclairage, enfin c'est sur les grandes rues. Je trouve une rue plus peinarde, et contre la base. Il est 20h58, ouf.

     

     

  • Photos
  • ça y est, ça s'allume
    Elsass Potass
    N75
    au pro
    en stand by la station
  • Jeudi 14 Décembre 2017
  •  

    5h58, c'est parti pour les 900m qui font le tour de la base. Impossible d'avoir loupé le réveil, il y a eu un petit reliquat de la tempête annoncée cette nuit, ça a bien remué vers 5h. 

    Quai de suite. Un peu chiant la mise à quai qui donne sur la rue, tout en étant couverte, sans éclairage. Mais la lumière s'allume une fois la manœuvre finie. Café au distri, je repars à 6h40, ça n'a pas traîné. 

    J'ai la suite depuis hier comme d'hab. Enfin en vidant à cette heure c'est mieux. C'est à Wittenheim aux engrais. Via Ensisheim j'y arrive vers 7h15. C'est ouvert, mais le bureau qu'à 8h. Alors je petit déjeune comme il faut. Le bureau peine à ouvrir, c'est plus 8h10. 2 jeunes benneux autochtones arrivent, ne disent pas trop bonjour. 

    C'est ça les alsaciens, quand il y en a un ça va, c'est quand ils sont plusieurs qu'il y a des problèmes !

    Bon, peu importe, je rentre de suite, et ça charge assez vite les 46 big bags, 6 par 6, limite dur de caser deja 15'. Ben oui, j'ai deja fait plus de 45' avant. 

    Je pars à 8h40, chargé pour Fitilieu, dans le 38. Je dois pouvoir faire ça en foulée, même si ça ne changera plus trop la donne de cette semaine, j'ai deja 7m qui m'attendent pour le retour.

    Wittelsheim, Cernay et A36 à Burnhaupt jusque Besançon. Avec 27t600 je ne m'amuse pas via Baume les Dames et Nancray.

    Et à l'heure là, Beure passe bien.

    La 83 roule tout bien comme toujours. J'ai failli être tenté de  m'arrêter à Villemotier pour casser la graine, mais non, le resto le midi j'ai encore moins l'habitude que le soir. 

    Je passe Bourg, et m'arrête avec 4h28 à Pont d'Ain, au niveau de la Access, comme ça j'ai de quoi trouver un café après mon léger repas, histoire de ne pas roupiller dans le Bugey. 

    J'y vais donc par la 75. On sait pas trop ce qui est exactement interdit comme bled. Mais en tous cas c'est bien joli les alentours de cette route. Encore plus dans la partie Isère. Mon bled est à l'ouest des Abrets. La coopérative est au bord de la N6. J'y arrive pour 15h. Ça vide assez vite, même si le fen ne prends que 2 par 2 big bags.  

    Une bonne demi heure plus tard c'est vide. 

    J'appelle, rien pour l'instant en partiel pour compléter la partie de demain sur Miribel. Ni même une zone courte pour se promener entre. Enfin, Pascale n'est pas là.

    Je bouge jusqu'au 2eme bled en direction de la Tour du Pin, où je trouve une belle place pl. J'attends une heure avant d'avoir le feu vert pour continuer à remonter sur Lyon, y aura rien ce soir. Faut juste que je n'aille pas jusque Miribel ce soir, des fois que ça tomberait plus bas demain.

    Du coup, pour une maxi coupure, autant aller au Chaffard, ce sera très bien. 

    Je pose vers 17h30, et file aussitôt à la douche, avant qu'il y ait foule.

     

  • Photos
  • Puente de Una
    Joudes
    N83
    Nancray
  • Vendredi 15 Décembre 2017
  •  

    Matin stand by en prévision, donc pas mis le réveil. Mais comme la coupure commence à être longue, je n'abuse pas du chauffage, alors à un moment faut se lever. Dur de bosser dans de telles conditions, je vais écrire un bouquin, et irai en faire la promo à la radio tout en crachant sur mon job passionnant.

    A 8h30, après la toilette et un pain beurre qui se respecte, je retourne au camion, qui est bientôt le seul à trôner sur le parking. C'était blindé hier soir. J'ai pensé reconnaître Malibu l'aveyronnais, mais pas osé aller le voir, il était à une tablée. Après j'ai bien vu son camion sur le parking, bref je suis timide.

    Bon à 9h30 toujours pas de sonnerie du téléphone, alors j'appelle, des fois qu'on m'aurait oublié, comme le petit Poucet perdu au fond d'un grand parking. 

    Non, on ne m'a pas oublié, mais comme souvent le vendredi en ce moment, c'est bien difficile de trouver de quoi remonter de Lyon à chez nous. Pascale me demande encore 5' avant que je monte sur Miribel. Je mets donc en route et pars pour là bas à 9h40. 

    Je n'abuse pas de l'autoroute via St Ex et vais par la 346, c'est fluide. 

    J'arrive au fournisseur une bonne heure plus tard. Je charge assez vite 7m de Gefbox pour Mulhouse. Je rappelle, toujours rien, commences à remonter, et tu videras foulée si rien de neuf en route.

    A peine j'ai passé Montluel, que ça re sonne..vite, demi tour, y a 6m pour Sochaux en foulée, de là où je viens de charger..

    Bon demi tour, 25' plus tard, je suis à quai, c'est prêt. C'est de la pièce. Je me charge, à 12h15, nouveau départ. 

    Je m'affole pas, je vide deja le Sochaux, après on verra. 

    Je sors à Perouges pour aller à Pont d'Ain au gazole à la Access.

    Un camion arrive juste derrière, je m'avance assez pour qu'il puisse se poser sur la piste à côté. Le chauffeur ne pige pas, enfin il n'avait pas vu la 2eme piste.

    Bon, sa manœuvre est scabreuse, il a du mal à s'aligner proche de la pompe. Je le guide, il me dit "merci monsieur". Il explique qu'il a le permis depuis un mois. 

    C'est un Premium un peu dans son jus, du 95, tractant une semi Geodis. Le jeune doit être du neuf cinq aussi ou du neuf trois. Il a l'air content de sa semaine, il est monté dans le nord, descendu à Marseille puis remonté via une étape à Oyonnax. Tant mieux. "Au revoir monsieur" me dit il. C'est gentil mais ça file un coup de vieux cette phrase. Je préfère quand dans les usines on m'appelle encore parfois "jeune homme".

    Je passe Bourg et reprend la 83. Arrêt pain à Villemotier, et arrêt encore plus loin, après Joudes, pour faire 30' et attaquer la baguette. Bref, je n'arrête pas de m'arrêter. 

    Ca tourne à la grosse flotte après Lons mais avec quelques rayons de soleil, résultat, ça fait de chouette mes arc en ciel. Comme ça, il ne neige pas et continue par le haut, Nancray. 

    Je reprends l'A36 à Baume les Dames, faut peut être quand même que je vide le Sochaux.

    J'y arrive un peu avant 18h. C'est de la camelote pour le week end, j'imagine qu'ils ne vont pas se jeter dessus. Et bien non, les 2 quais ne sont que formalité. Je repars à peine 1h plus tard, j'ai à peine le temps de discuter avec Bruno, un collègue Steff qui a le beau Magnum Caterham. Lui revient ici demain après midi, avec sa navette depuis les Vosges. Il a 64 ans, et est vraiment content de prendre sa retraite très prochainement, il est dégoûté de ne plus avoir de vrais tours. 

    Je n'ai plus qu'à remonter poser à Mulhouse, je n'irai pas vider ce soir, inutile de se pourrir son vendredi soir au 4C1. Et puis vu le programme de lundi, ça ne ferait pas d'avance. Un peu déçu, ce n'est pas un programme de semaine 51 qui se respecte..

    A 19h30, le sac est dans la V40, même pas de neige dans Oderen.

    Bon ski quand même!

  • Photos
  • schnee!
    il refait beau
    Bussang au noir
    Connantre zi
  • Lundi 18 Décembre 2017
  •  

    Le week est fini, il reneige. C'est un peu comme en été quand il fait beau le lundi. Je suis bien content d'être en push dans le col de Oderen. Parti à 6h15, je mets presque 2h pour arriver à Mulhouse, les bouchons de Thann quoi. 

    En ouvrant le camion, je sens que la centralisation est bien molle au bruit. Ça démarre, pas violement mais ça démarre. Ça confirme surtout qu'il va falloir y passer pour ces batteries, car à même pas -10, ça ne voudra pas.

    Je rentre dans l'usine vers 8h45, au joyeux 4C1 division Gefbox, c'est pas le lundi au soleil là. Pascal est déjà là, il recharge du vide pour le Onnaing, chez le fournisseur d'où il a chargé de la pièce vendredi à son 3eme tour de nord.

    Ça va être la pause, des créneaux devant, on a le temps de causer un peu, et de voir la liste des doléances du Magnum pour les vacances.

     Je suis quand même vide à 10h30, je flippe presque que le camion ne redémarre pas, vu que je n'ai roulé que 15' à peine depuis 8h30 ce matin. 

    Je repasse de l'autre côté de la voie ferrée, à l'ancienne filiale transport. Au nouveau quai de l'affrétement. 

    Le guichet n'est toujours pas achevé, alors j'appelle, on vient m'ouvrir, café du bureau, biscuits, la routine quoi. Ça fait du bien par ce froid. Bah après tout j'ai le remps. 

    Je charge un complet de papier pour Garonor demain et du 53 mercredi, c'est assez peinard quoi, ce serait plus un programme d'entre ou d'après fêtes.

    À midi, lesté de 15t, la météo semble s'améliorer, direction les Vosges par le Bussang. 

    Il fait presque soleil dans le col. Au Thillot, cligno à droite, direction ma vallée, et donc ma maison. On va deja y faire une 3h, voir plus si affinité. J'ai 2 3 trucs à régler, faut profiter quand il y a le temps.

    Bref je ne vois pas passer ce fractionnement de pause. Pascale m'a trouvé une bricole en RP demain pour compléter le 53, sans ça je crois bien que je validais une 11h minimum ici. Bon on est pas en été, toujours le doute de la météo, à 17h30 je prends la sage décision de remette en route, mais c'est dur.

    Enfin ça roule bien, ça pleuvote plus bas sur Nancy, mais ça roule bien. Ça retourne au sec vers St Dizier. C'est mieux comme ça, moins pénible. Et puis je cale à 82, comme ça double qui veut. 

    Je pose dans la petite zone de Connantre, le long de chez un transporteur, il est 21h20. Deja dormi plusieurs fois ici. 

  • Photos
  • Garonor
    bon app!
    y en a pour tout le monde
    ce soir au menu de la N12, de la purée de pois
    parfait
  • Mardi 19 Décembre 2017
  •  

    Bien dormi, RAS, même pas réveillé par de vrais ou faux gendarmes.

    Je décolle à jeun à 7h30, arrêt à peine une demi heure plus loin à la Total de Mœurs. C'est d'abord pour la douche vu qu'elle est dispo.

    Vision d'horreur en rentrant, une paire de vieilles chaussettes traînent sur le sol. J'arrive à les mettre à la poubelle sans les toucher grâce à la raclette. Plus ça va et plus je rêve de revivre mon temps béni de la germanie, sinon de faire carrément du régional. 

    Je déjeune ensuite, ça va, c'est du vrai café, pas un jus de chaussettes. À 42' me remets au boulot pour arriver tranquillement et doucement sur le nord capitale. 

    RD231, A4 et 104, vraiment pas vilain ce matin au niveau circulation. Même pas un coup de frein sur le bout d'A1 qui rejoint Garonor. Ce doit être la 1ère fois que je livre là, faut s'y retrouver dans les chiffres et les lettres des bâtiments. Enfin je trouve facilement le transitaire. Et comme chez les transitaires, les collègues se mettent à quai des qu'ils arrivent. C'est énervant. Bien 3 le temps que je fasse faire la feuille de déchargement. Une fois mon papier en main, je retourne vite au camion scruter un quai qui se libère. Je vous un type arriver assez sur de lui, ouvrir ses portes et se mettre en plan face aux quais. Et naturellement il enquille sa manœuvre dés que ça se libère. Je fonce derrière lui, il essaie de reculer, je klaxonne un coup, et il finit par re avancer. Je lui montre ma feuille. Une fois à quai, il me dit  qu'il ne m'avait pas vu...bref.

    Moi aussi je n'en ai pas pour long, juste 8 palettes.

    Je me sauve de la à 11h30, direction le 53, mais en passant par le 78 pour y reprendre un lot.

    A86, A15, vu que c'est Limay, j'y vais à travers via Grigny Meulan. 

    J'arrête casser la graine le long d'un champ juste après Grigny histoire que ce soit plus bucolique que sur l'A15. C'est un peu loupé, le ciel est vraiment brouillardeux, et le champ jonché de déchets. C'est le cultivateur qui doit être content. On n'a pas une vie facile, ce matin je petit déjeunais en pensant aux chaussettes de la douche, là c'est la vue sur les détritus.

    Je suis vite à Limay, dans une petite ZI. Il est 13h35, le portail du client est fermé, avec un mot sur la porte, disant "je suis de retour à 14h", avec un 06. Ok, on attend ma foi. Ça sent le repas de Noël d'entreprise ça.

     C'est juste à côté d'un parc de matos poids lourd. C'est Guinville International, il me semble c'est ceux qui étaient sur la N20, Avrainville exactement. Dommage que la côte est fermée, je vois quelques perles au fond, un R340, un merco SK série Fretliner 430..

    Bon je retourne au chaud et me réchauffe avec les aventures du pisciniste en Ariège qui livre des vosgiennes en treillis. 

    À 14h10 toujours personne, je compose le 06. Le type me répond, qu'il arrive, qu'il en est au café...

    Je suis un vrai visionnaire.

    Le type arrive bien encore 20´ après. Bon je recule de suite, c'est 6 pal de pièces métalliques de jonction pour charpentes. C'est sur pal €, mais on a convenu de ne pas faire l'échange. Ce cariste est bien sympa et me confirme que c'était bien le repas de Noël de la direction. Aucun autre n'est encore  revenu. Enfin il est ravi, il me montre même la photo du dessert.

    Je le laisse digérer à 14h45, je dois continuer vers le 53 toujours. J'enjambe l'A13 et descends sur Houdan pour récupérer la N12.

    Pilotage automatique à 82, normal. C'est dégagé sauf à partir de Alençon jusque Mayenne où ça ok ce dans une épaisse purée de pois. 

    Le papier c'est rdv à 10h demain, à Vilaines la Juhel, alors je descends d'abord les pièces de Limay à Chateau Gontier. Malgré du bouchon à Laval, j'y arrive en 4h15 à 19h. C'est dans une ZI de Azé. Pas trop de place dans la rue, la cour du charpentier est ouverte, je rentre. C'est sombre, mais je serai bien. À part que je vous un gars qui repart. C'est un chauffeur, il n'est pas sur que je puisse dormir là. Faut aller demander au patron qui habite dans l'enceinte. Bon il n'est pas là, c'est le fiston qui ouvre. Il peut appeler son père pour demander. C'est bon, je lui dis de ne pas appeler, je vais ressortir, et le chauffeur me dit qu'il y a de la place juste derrière. En effet, une belle place communale et bien éclairée. Jusque demain 8h, ça ira. 

     

  • Photos
  • Mayenne
    Chateau Gontier
  • Mercredi 20 Décembre 2017
  •  

    À 7h30, je vois que chez les charpentiers chargent leur camion. Je n'y vais qu'à 8h, ils ont justement fini. Y a une barrière manuelle pour rentrer dans la cour, c'est le patron himself qui vient ouvrir et referme derrière moi. Poignée de main, bien sympa. Le cariste s'occupe de mes quelques palettes, au manuscopique c'est bien, ça ne fait qu'un seul côté à ouvrir. Mais pour la précision c'est pas ça, j'ai un peu peur pour les autres palettes de papier. Faut un certain temps pour tout pointer, le cariste me dit qu'il en manque souvent avec ce fournisseur. Pendant ce temps, le boss vient me réouvrir la barrière. On passe au bureau pour signer, pas de souci. Mais le boss ne me dit pas au revoir, peut être parce que je ne reprend pas les 6 pal €. Il doit flipper de recevoir la facture. Le patron de PME un peu paternaliste quoi. 

    Je file à toute pompe à mon rdv de 10h à Villaines la Juhel. À travers, via Evron. 1 ou 2 bled où ça croise tout juste, mais belle route. Genre route des Vosgiens. La Mayenne n'est pas trop anti camion, dans beaucoup de bleds il y a des parkings poids lourds.

    J'arrive à 10h un peu passé à la plateforme de bureautique. Presque de suite le quai, y a foule quand même. Comme ça j'ai le temps de prendre la douche. Faut donner la clé, mais c'est nickel.

    Vide et reprit les 37 pal € à 11h30, c'est une foulée qui m'attend. Toujours dans ce bon département 53, à Brée pour le sud de Nantes. Retour sur mes pas jusque Evron. Je trouve facile une boulange où garer facilement. La vielle boulangerie autant que la boulangère. Très loin de la chaîne, pas de pain à la noix exposés, c'est l'assurance d'une bonne qualité authentique.

    J'arrive à midi à Brée. Toutes les portes sont bouclées, mais les bagnoles sont là. Bon ça doit casser la croute, ça tombe bien j'ai envie de faire pareil. 

    À 13h ça bouge, je trouve une porte ouverte. Quai de suite, le tire paliste est bien sympa. C'est de la pièce plastique pour camping car. Alors ce type est intarissable sur le sujet. Me demande si je suis caravane ou camping car. Ni l'un ni l'autre, je suis plutôt van et home car. Bon l'heure tourne, je me sauve avec du mal à 14h. Pour 17h à un bled paumé au sud de Nantes, faudra pas trop de camping car qui traînent devant. La route, pas trop le choix, retour sur Chateau Gontier, puis Ségré, Ancenis. Finalement ça trace, enfin j'ai 900kgs. Nantes passe bien, la moyenne chute seulement quelques kms avant d'arriver au bled de La Limouzinière. C'est bien là, on croisé des camions porte camping car.

    Je sonne à la barrière à 16h45. Ça n'a pas l'air la grosse joie. "Ben on arrête à 17h..." 

    "Oui mais il est 16h45", répond je .

    Bon rentrez...

    À quai de suite, le type très jeune a vraiment l'air peu enjoué. Ces collègues le saluent en le narguant un peu. Bon je l'aide à vider, c'est peu de chose, c'est volumineux surtout. C'est vide à 17h15, c'est pas la mort quand même. Bon il n'a pas perdu de temps à me vanter les produits fabriqués ici, peu causant le jeune.

    Enfin comme ça je peux honorer mon rdv de rechargement demain matin, pas la porte à côté, à Montreuil Bellay. 

    J'y vais à travers. Bon pas si à travers que ça, à Rocheservière c'est barré, faut monter plus haut. Je m'aventure à couper plus haut, pour rejoindre Vieille Vigne, puis la route de Cholet.

    Je fais 30' à Cholet justement. Il est tard mais y a encore du peuple sur les rond points. Après c'est la belle route de Saumur via Vihiers, Doué la Fontaine. À Montreuil Bellay, je pensais connaitre, j'y avais livré une clim en début d'année, mais à une usine de salaisons, là c'est des champignons et la zone suivante. 

    Enfin c'est le coin tranquille, c'est pas la place qui manque. Il est 20h45, parfait.

     

  • Photos
  • de la N4 à la N60
  • Jeudi 21 Décembre 2017
  •  

    7h45 je rentre dans la conserverie de champignons. A quai de suite, ça prend 1h pour charger. Echange palettes ok, malgré qu'ils aient l'air chinois avec l'état vu les notes de service. Mais les miennes que j'ai récupérées hier sont nickelles d'aspect.

    Je me sauve à 9h, pour un rdv demain sur le 68 à 12h20, ça devrait aller.

    Alors parti via Saumur, Noyant et la route de château Renault. Ça roule bien, et c'est pas d'apparence plus long que par la endormante A85.

    Le gazole n'est plus au plus haut sur la jauge, et dans ces contrées je n'ai guère de bons plans que je connaisse.

    Orléans passe au taquet, enfin aux 70 réglementaire, arrêt lavage à la Shell après.

    Je n'avais même pas demandé ce matin à l'usine s'il y avait une douche, ce serait un coup à choper des champignons..

    Je m'arrête au 4h30 pile à la sortie Courtenay, pour faire les 30', et surtout casser une graine.Il est tard, mais c'est volontaire, plus j'avance et plus je vois que je devrais pouvoir rentrer ce soir au QRA, mais je ne sais à quelle heure. Soit direct, soit via Mulhouse. Dans les 2 cas, avec le rdv 12h20 demain, on peut se le permettre.

    Je vais voir à l'IDS de Courtenay pour du gazole, histoire de faire un peu fonctionner la carte, qui fonctionne au ralenti depuis bientôt 2 ans. Et bien elle ne veut pas marcher. Zut, et il commence à me falloir du gazole sérieusement.

    Tant pis, à Sens, je descends au er bled sur la N6, où il y a une Access, ouf, et 15' de faits.

    Je retrouve le on chemin, et croise la rillette aux gambas, Nico, et son Magnum kilométrés.

    J'enquille l'autoroute avant Troyes, faut pas plus trainer si je veux rentrer. Je le garde jusque Montigny le Roi, où je fais bien 40'. Le temps de faire quelques factures, qui feront gagner du précieux temps pour ces samedi dimanche lundi qui seront chargés à tous les niveaux.

    De là, il faut 2h via Bourbonne St Loup, un bail que je n'ai pas passé par là.

    20h30, je gare au bled, la coupoure va être bonne, une fois de plus cette semaine.

  • Photos
  • quoi mon pâté, qu'est ce qu'il a mon pâté?
    le village préféré des français
    L'usine aussi?
    Ladhof Strasse
  • Vendredi 22 Décembre 2017
  •  

    Après avoir couru tout ce début de matin, je décolle sur les chapeaux de roue à 10h10. 

    Direction Niederhergheim, via Bussang, Thann N83 et Rouffach. Ouf ça roule bien, j'y arrive un poil avant midi. Y a plus de camions en attente que à quai. Pompon, j'ai le quai de suite. Ça ne soulage pas les regards de chiens faïence mutuels de tous les collègues alignés en rang d'oignons. Il y a de tous, roumain, polonais, lituanien, et même un vosgien, qui lui aussi se met à quai, et ne répond pas à mon bonjour. Plus les années passent et plus on peut constater que de plus en plus de pecos sont encore dans l'hexagone au moment des fêtes. 

    On n'assiste pas au déchargement, alors je casse la figure au pâté acheté ce matin au pas de course.

    Vide avant 13h, avec un bon de palettes pour les récupérer à Colmar. Pas trop pratique, mais aujourd'hui ça ne me gêne guère, je recharge déjà une partie de ce côté. 

    Direction le village préféré des français, Kaysersberg. Pas au marché de Noël, mais à l'usine de plastique. Y a presque autant monde et c'est aussi difficile à se garer. Là encore, je rentre de suite, sous le regard de collègues 68 et 88 qui doivent attendre pour de la bobine de carton. C'est jamais déplaisant ces situations.

    6 mètres de palettes de pièces de plastique, je repars direction Mulhouse, mais sans oublier de passer à la rue du Ladhof, chez Michel Édouard, division emballages pour reprendre les 34 pal.

    À Mulhouse, c'est encore blindé au quai de l'affrètement. C'est pas une réussite ce nouveau fonctionnement, ça manque de place. 

    Du moment qu'il y a de la place au bureau pour se faire payer le café avec les chocolats, c'est tolérable. 

    Ça va, ça ne dure pas trop, j'ai enfin le quai, pour compléter avec 2 autres clients 38. Je ne tenais plus dans le bureau, à écouter le service inter qui visiblement ne chômera pas le 26, 27. Ça cause de Pologne, Roumanie, Gefco Spécial, bref ça énerve.

    Je suis chargé à 17h, je ne pose pas le camion, je le ramène. Passage à Illzach pour l'adblue. C'est pas une réussite, ça décroche sans arrêt, j'en mets 18l et j'abandonne. D'habitude cette pompe fonctionne bien. 

    Ça roule pas plus mal que les autres soirs dans la Thann Valley, je pose à Cornimont 1h30 plus tard, et dépose l'huile moteur à chaud.

    Avant des batteries peut être, le père Noël emmènera déjà 33l d'huile neuve demain matin!

     

  • Photos
  • Week 52
    St Sauveur Truckstop
    notre route à nous les vosgiens
  • Mardi 26 Décembre 2017
  •  

    Tranquille, un 26/12 façon 2017, c’est à dire Grand Est, c’est presque férié, comme feue l’alsace, je ne décolle qu’à 14h. Comme ça ce n’est pas trop dur, physiquement comme moralement.. Mieux vaut ne pas attendre 16h, ce serait encore un coup à manger un reste de bûche. Et puis c’est la der des der de 2017

    Je m’arrête déjà à la Leclerc au petit cr de St Sauveur, pour enfin compléter l’adblue qui m’amuse depuis jeudi dernier. Ça fait 15’ comme ça.

    Je continue via la route des vosgiens, de Vesoul à Dôle en compagnie des Aubry et consort. Y a même des franc comtois qui la prennent, pas gênés les gars.

    Ça roule bien quand même, y a moins de camions un peu partout. Même si il y a des camions de l’est toujours en service. C’est fini le temps du retour au bercail jusque l’Epiphanie.

    Villemotier est ouvert, blindé de monde, comme d’hab quoi. Pause 30’ un peu plus loin, à l’accès de Bourg est. Cassage de graine, une soupe maison et tranche de jambon. Ça suffit largement, assez mangé ces 3 derniers jours.

    Je sors à Bourg sud et achève via Lagneux Loyettes jusque SQF. Le Chaffard est ouvert et blindé aussi. Je pousse jusqu’au client à heyrieux, mais mauvais plan, il est situé au fond d’une rue qui donne sur un lotissement. La cour est juste fermée par des cônes, un gardien vient me voir, il me laisse retourner dans la cour, pas question de pouvoir dormir dans ici.

    Pas grave, je reprends la rue dans l’autre sens, et trouve de la place presque à la lumière vers la ZI. Il est 21h.

  • Photos
  • Jarrie, c'est fini...
    Croatie Brie lLner
    C'est bien, c'est chouette, à Loyettes
  • Mercredi 27 Décembre 2017
  •  

    6h15, je mets en route pour faire les 500m jusque la plateforme de bureautique. Déjà du monde à quai, mais j’ai vite le mien. Juste le temps d’aller faire la toilette et se boire un café au distri, je repars à 7h, palettes € reprises.

    Je repasse au dessus de l’A43, retour à SQF, pour aller au 2eme, un transporteur allemand. J’ai Tophe au bigo, il ne va pas pas dans l’empire austro hongrois cette semaine vient auSissi dans le secteur de SQF. Il m’explique le reste de ma tournée en 38, il a l’air de connaître.

    Ici, pas de problème, ça vide assez vite les caisses de pièces polonaises qui arrivaient de gefco Katowice.

    Je repars vers Grenoble à 8h15.

    Ça ne bouchonne pas sur la capitale du Dauphiné, je passe de l’autre côté, direction Gap, assez rapidement. A Jarrie je tourne à droite et arrive à Champ sur Drac, tout conforme aux consignes de l’ex autochtone 69.

    C’est une plateforme logistique, locale et assez grosse.

    Quai de suite aussi, je vide les emballages plastique assez rapidement.

    A 10h15 je repars pour repasser Grenoble direction Chambéry, pour aller au même logisticien, mais à Villars Bonnot. C’est pas vieux ici. Je charge un complet de sirop. C’est pas vrai, quelle dure semaine, je suis encore obligé de reprendre du Teisseire. Bon je repars à midi et quelques. Direction Niederhergheim encore, pour 7h demain. Y a le temps, mais c’est mort pour caser une 11 ce soir.

    J’oublie la N75, un peu lourd, A48, cassage de graine après Voiron, et sors à SQF pour remonter via Loyettes, Lagneux. J’aperçois Tophe en mode stand by, on va se boire un café au Chaffard. Bon, je l’empêche de plancher sur le dossier Paneurobalkanique qu’il nous a promit. Enfin, j’en ai un peu la primeur comme ça. Il est quand même frustré, il n’a même pas pu coller une box sur son pare brise malgré le nombre élevé de pays traversé. Peu imorte, il y a qui ont des box sur le pare brise, mais c’est comme les boules sur l’arbre de Noël, c’est juste décoratif !

     Je m’arrange pour ne pas arriver au 45’, et repars sur la D75, où c’est aussi fléché Bourg en Bresse.

    Juste un bout d’autobahn pour faire un peu biper le seul badge qui travaille sur mon pare brise, comme hier soir pour contourner Bourg et N83 comme d’hab.

    Pause 30’ à Poligny, près de l’ITM.

    La météo n’est pas terrible, les camions croisés ont un peu de neige sur leurs calandres.

    Je ne passe pas par Nancray, et enquille l’A36 à Besançon.

    Pas de neige du tout, j’arrive à Niederhergheim vers 21h15. Mais faut oublier pour se garer devant la base, c’est blindé. Je me retourne sur la station Avia tout près de l’A35, jouxtant l’ex gge Scania. Y a de la place. Ce sera même bien gardé, le gendarme de St Tropez arrive. Enfin, c’est celui du Syndicat !

     

     

  • Photos
  • Access Illzach
    Bonhomme de neige
    la petite Transylvanie en vieille Corée
    Montmédy
  • Jeudi 28 Décembre 2017
  •  

    Je décolle à jeun à 6h45 pour faire encore les quelques centaines de mètres qui relient la base. Quai de suite, impec. Je fonce à la douche. Ici c’est nickel, chauffé, l’eau aussi, j’aurais envie de brosser mes dents 10’ sous l’eau.

    Mais je dois encore boire un café, et il n’est pas 7h25 quand je sors que le camion est déjà vide. Parfait.

    Je descends à Mulhouse. Il n’est pas 8h, je vais déjà au gazole à Illzach, vu que je refais un tour, de Normandie normalement, mais à confirmer.

    J’arrive à Gefco à 8h20, largue mes pal €, et attends jusque 9h la décision. C’est bien la Normandie, au départ de du nord 54. Pas de retour pour le moment, mais pas le choix, ça paiera.

    Je file donc là haut. La météo est sèche ici, mais entendu sur Inter qu’il y a le boxon sur la 57 suite à un accident vers Remiremont. Alors je fais via Colmar. Rien à signaler sur le Bonhomme, alors je m’embarque par là. a part qu’à Kaysersberg y a un panneau lulineux interdisant le col au pl à cause de la neige. Je pourrais retourner au rond point, mais je croise des camions qui descendent, du Aubry, Rouillon... face avant sèche. Aller on y va, au pire j’ai les chaînes. Ça monte bien, la route est quasi noire. Pas trop dans le village du Bonhomme, une seule voie est dégagée, la montée. Le plus dur est fait, juste les virages sont un peu juste en adhérence, pas top à vide.

    Il fait -3 en haut. La descente est nickelle. Je m’arrête en bas à la boulangerie à Anould. Je ne coupe pas le moteur, mais ça dure bien 10’. La boulangère est très lente, et les clients très chiants. Y a le touriste belge de service qui prend des tas de trucs, change d’avis, « ah vous mettrez aussi un flanc au myrtilles. Non, mettez en 2... »

    Moi aussi je prends de tas de trucs, des fois qu’il se mettrait à neiger en Normandie, mais je ne m’éternise pas.

    La neige disparaît des bords après St Dié. Un peu d’A31 à Nancy, mon ancienne N4 quoi. C’est vrai que c’est pas un axe joyeux non plus.

    J’arrive à Villers la Montagne vers 13h. C’est pas à l’usine d’emboutissage, mais à un dépôt plus loin, dans l’enceinte de l’ancienne usine Deawoo. J’ai juste le temps de taper dans mes achats de ce matin, que j’ai un quai assez rapidement.

    Ici est garée une armada de camions Roumains de la même province, c’est les fêtes quoi.

    Chargé à 14h15, j’étudie quand même l’itinéraire, on est déjà haut ici. C’est vachement plus court si je continue via Charleville, St Quentin et Amiens. Je n’ai que 11t, y a pas trop de risque. Et ça m’épargnera la longue et défoncée N31.

    Ça fait déjà passer à Longuyon et son pont à 4m qui passe à 4,15 facile. C’est la N43. J’ai eu passé un paquet de fois à certaines périodes, sur du Charleville, Revin, Givet. Et toujours en lourd. Là à 11t c’est de la ballade. Il fait beau et c’est bien joli ici, Marville, Montmédy.. Montmédy, encore un endroit de mon enfance. Quand mon père faisait des copeaux de bois en savoyarde pour la cellulose des Ardennes, en toute proche Belgique , on passait ici. Je vois le bled de la frontière indiqué, Ecouviez 7kms. Là y avait un resto où on allait à chaque fois, les douaniers allaient boire un coup. Que de souvenirs, en F1220 bien sûr.

    Je quitte la 43 à la Capelle, direction St Quentin. Je stoppe un  peu après, sur la 29 à Estrées Mons, au gasthaus. Validage d’une 11, il le faut, même si il n’y a que 4 jours de boulot à peine.

  • Photos
  • Ils ne verront pas leur pays cette année
    ça souffle
    périf, on a connu pire
    il fait beauvais
  • Vendredi 29 Décembre 2017
  •  

    Je déborde un peu cette 11 pour attendre l’ouverture de 6h pour aller se doucher et petit déjeuner. Ça grattait dans la gorge au lever, j’aime pas ça.

    Pas de pain beurre, mais 2 croissants, une 1ere cette année.

    Décollage à 6h25, il fait 1, mais c’est givré de partout. ça ne glisse pas apparemment.

    Je ne vois qu’une saleuse vers Aumale. Autoroute à Neufchâtel en Bray, et jusqu’au bout, pas envie de m’enquiquiner à Rouen.

    J’arrive un peu avant 10h à Gefco au parc du hode. Le parking est blindé, mais surtout de turcs qui bivouaquent aux coffres. Ils ne sont pas rentrés les pauvres vieux. Bien grisonnants comme souvent. J’ai le quai de suite, et vide rapidos.

    Je sonne Pascale, niet, rien de neuf, je peux commencer à rentrer. J’attends quand même 11h pour achever la 45. 2 des 4 turkische lkw sont repartis.

    Je repars via l’A13, tout d’abord sur le Pont de Tancarville. Ça souffle bien, en haut ça secoue bien.

    Je garde cette A13 jusque la porte de St Cloud, c’est pas trop vilain à part un accrochage avant le tunnel qui fait perdre 5’. Le périf n’est pas vilain, au pas,n mais ça roule. C’était plus rouge au sud sur A6 et 104.

    Il est 13h45 quand Pascale sonne. Aie...

    Tu es où ?

    Périf.

    Y a un truc sur Valenton à l’affiche.

    Elle ne sait pas si c’est dispo, c’est juste pour me demander si je suis loin ou pas. Le temps que je percute, c’est faisable, A4 et A86 Créteil, c’est pas trop pourri.

    Elle essaie d’appeler mais ça ne répond pas. Roules...

    Nouvelle tentative à 14h passé, toujours rien. A la limite, je dois avouer que ça m’arrange, je suis déjà sur Marne la Vallée.

    Je casse la graine en 45’ à la Total de l’A4, il se met à faire une météo épouvantable.

    Je repars via la RD231, la flotte déborde bien sur la route. A ce point là, ça ne salit même pas le camion, ça va même le laver.

    Une fois la N4, c’est blindé de push dans le sens inverse. Gros coup d’appels de phares, de klaxon à Béton Bazoches, c’est Tibo du 88, il n’est pas avec son Scania bleu, mais une 207, bleue aussi. Le pauvre, il ne doit pas faire bon en bagnole par ce temps sur la N4. Déjà en camion c’est quelque chose. Ce doit être tout ce qui n’est pas tombé cette année qui se rattrape, ça n’arrête pas comme ça jusque St Dizier. Perthes est ouvert, un des seuls avec le Beauvais, c’est là qu’on reconnaît les vrais restos routiers, respectant sa clientèle. Mais je n’ai que 9h, alors j’achève, ça fera lever moins tôt demain matin.

    Ça se transforme en neige après Ligny, juste après le radar, pile poil quand on doit marquer le lever du pied droit. On se traîne à 60 dans sur les bosses et virages jusque Pagny, Etant vide, ça me suffit, je ne double pas. Je stoppe à Pagny, c’est pas mon adresse Favorite, mais c’est ouvert aussi.

     

  • Photos
  • bye bye 2017
  • Samedi 30 Décembre 2017
  •  

    Démarrage à jeun à 5h45, tout est fermé, le resto, la Total. En même temps, j’ai le nez qui bien pris, pour faire suite au bobo de gorge de hier, pas trop le courage de traîner dehors. C’est complètement tourné en flotte. A Nancy on imagine les enquiquinements hier soir vu la neige sur les bords.

    Y a pas de masses supplémentaires en arrivant au département.

    Je peux largement poser la semi dans mon bled, tout est fondu. C’est dommage, je serais bien allé au ski un peu les jours prochains.

    Voilà, l’agenda 2017 est clos, je m’empresse de regarder les bornes effectuées, j’en trouve 6500 de plus qu’en 2016, la tendance s’est enfin ré-inversée.

    Bon le compteur ne tournera guère en semaine 01, sauf pour bricoles, amener la semi ici, le tracteur par là, bref, quelques jours de repos.

    En attendant, bon réveillon !