FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2017 Partager sur Facebook
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  • 88' Blue Gang
    Vitré Sochaux Liner
    Sochaux Sochaux Liner
    "Sortie des Usines Peugeot au début du XXe", Valentigney
  • Jeudi 2 Novembre 2017
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    On commence par un bout sans la carte, ben oui, dans une Twingo, pas besoin. La voiture parfaite, elle n’a pas le limiteur, à part qu’à 90, on est quasi au taquet.

    Décollage à 6h10 de chez et avec Pascal, direction Etupes.

    Après le bouchon de Sévenans, avec lequel il faudra encore composer un bon bout de temps, on est à Etupes à 7h45. La Magnum démarre, c’est bon. Je file à l’usine à Sochaux, il y ad u monde, et déjà la copain de mardi  avec son beau Daf. On va au café pour patienter que à la réception centrale nous fasse signe d’aller au quai du montage.

    Juste l’aller retour du distributeur, on a le quai en même temps, enfin 2 quais différents. Il regarde sa montre, il remonte à rennes aujourd’hui. Moi ça va, ma semaine est bientôt finie.

    Vide à 10h, ça a prit du temps, on était des camions supp, pour approvisionner pour le week end, j’ai vu qu’ils collaient des étiquettes VSD, et faut qu’ils trouvent la place pour caser tout ça.

    Je retrouve vite fait Pascal qui est en ferrage, en attente pour recharger, pour récupérer sa dernière LDV de ce qu’il a vidé ce matin pour avancer en facturation dés ce soir.

    Je file à la suite de mon programme, aller recharger à Mandeure. Faut passer par Exincourt, Audincourt, Valentigney, tout le tralala. Ça ne roule jamais ici, dire que je passais 2 ou 3 fois par semaine à une époque, au début des 2000 pour aller au échappements pour chez Mercedes ou Audi, j’aimais bien quand même, y avait le cinéma Lumina et la 406 de Taxi sur le toit (du cinéma..).

     Là je retrouve un vieux souvenir, c’est la boulangerie, qui est sur un tronçon maintenant dévié. Un bail que je ne m’y étais pas arrêté, tout faux, le dernier bout est juste autorisé aux bus, tant pis, je ne peux pas faire demi tour, je passe, mais avec un bon campagne.

    J’arrive à l’usine de Beaulieu Mandeure vers 11h, à quai de suite, c’est plié avant midi. La destination est convenable, mais on verra ça dimanche soir ou lundi. Je remonte poser à Mulhouse, mais avant, pause miam miam à l’aire de la Forêt avant le péage de Fontaine. Très bon le pain de la maison Demeusy. 

    Je me demande bien où je pourrais laver, le camion est dans un état épouvantable, comme à chaque fois qu’on est passé sur la N31 dans les 10 derniers jours quoi, et il fait beau, ça m’énerve. J’ai le temps, je vais voir chez Tps Laiss à Wittelsheim, c’est vrai qu’un copain y va.

    Il est 13h30, faut attendre 14h que quelqu’un revienne au bureau pour les histoires de règlement. En attendant le mécano bien sympa me tape la discute.

    Pas de souci, je peux laver. On sent bien que c’est pas leur truc ce service, qu’ils font ça pour rendre service justement. Bref on est libre, on est tout seul pour appuyer sur le bouton du rouleau, et si y pas la queue derrière, on peut fignoler. Ça me va.

    Je repars une bonne demi  heure, j’ai fait vite quand même et direction gazole et adblue à Illzach avant de poser à Mulhouse. 

    Voilà, la semaine est terminée, enfin, je suis en récup... non pas à cause des quatorzaines, mais pour reprendre un peu des bons points. Depuis le national et surtout début 2017, c’est l’hécatombe, salaud de patron qui dénonce !

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  • 71 DK Liner
    les 1éres neiges du massif central
    N89
    Egetons Ring
    Lachapelle Auzac 46
  • Lundi 6 Novembre 2017
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    Il est 6h à Mulhouse, ça démarre, il est temps de se remettre un peu au travail, j’aurais pu partir hier soir, mais connaissant la suite du programme demain, ça aurait été inutile. Alors aujourd’hui ne sera pas trop pénible, puisqu’il n’y qu’à rouler, destination le 31 pour demain matin, le lundi idéal quoi. En même temps ça aurait été dur de partir hier soir, c’est qu’on s’habitue à son dodo de 160 (même si il faut le partager).

    Me voici à jour de 4 points, ça ne fait pas le plein du permis, puisque je n’en avais plus que 7, et que surtout le radar de Arbois de samedi y a 2 semaines est arrivé entre temps. Ça en est décourageant. Enfin, si j’y allais avec beaucoup d’appréhension, j’ai tout de même passé un bon stage, intéressant, pas moralisateur,  où il a été question d’automatismes, d’habitudes, de travail sur soi. C’est surtout avec le téléphone que je souhaiterais faire un gros effort, même si je n’y suis pas spécialement cloué. Car ça craint vraiment au niveau de l’attention qu’on perd avec cette chose qui est une addiction que ce soit pour le boulot ou autre. J’ai même appris par un chauffeur de car, que manger un  pâté lorrain déclenche l’alcotest anti-démarrage sur les bus.  

    A36 liner en marche, où je croise d’autre A36 liner comme Juju le Suisse, euh non pardon, le Retournabochumerliner presque à la hauteur de Baumes les Dames. Vachement bas pour moi quoi, d’habitude je le croise vers 8 9h sur Mulhouse. Enfin dans tous les cas c’est toujours lui le lève plus tôt.

    Ça roule bien, j’ai 5t, c’est le top, même si d’habitude je n’ai que 2t quand je vais à Toulouse en mode polystyrèliner. Faut 2h10 pour aller à la sortie Dôle Anthume. N73, et légalement aujourd’hui, ben oui, j’ai chargé dans le 25 jeudi, donc je ne transite pas, là.

    9h passé, Chalon passe tout bien, et le pilotage automatique reprend pour la RCEA. J’aime partir par là les lundi. 

    4h25 de volant à Pierrefitte sur Loire, on est dans les temps. Y a 2 Rouillon qui jouent du hayon sur l’aire. L’un des 2 est encore en short, il fait 4... encore une bête desVosges sans doute. Etant encore chaud et motivé de mon stage, je passe quelques coups de fils pro, je ne vois pas la pause passer, et c’est vrai qu’on est bien mieux dans la conversation.

    J’en profite pour textoter le Duc Comtois de Waterair pour son avis sur les différentes routes de Toulouse, Limoges ou Clermont ? Il m’annonce 30 à 40’ de moins par l’A89. Ah oui quand même. Mais me branche aussi sur une autre route, l’A75 et Rodez. Ah j’avais zappé cet axe qui me plairait bien aussi. Mais je dois oublier, vu que je vide à Eurocentre, le grand nord Toulousain. Va par Clermont via Varennes sur Allier et Gannat.

    Je refais un bout de pause à l’aire des Volcans, il caille pas possible, j’ai failli mettre le chauffage pour déguster la blanquette avec spätzles maison pourtant bien chaude.

    J’enquille l’A89, dans le brouillard, ça fait vraiment  hivernale comme ambiance, surtout que plus loin la neige est déjà visible sur les sapins, ça au moins, ça devrait rendre moins probable la vue de types en short.

    Je n’abuse pas du péage, je sors après Ussel pour faire un bout de 89, la N. Encore une belle route, à part Egletons qui est pénible à traverser, c’est pire que le Puy, surtout en suivant un camion de bois, et avec des circulations alternées. 

    Je ne l’ai pris qu’une fois cette RN, ça fait 22 ans, en retour de Suède qui commençait à Belley puis Bretenoux dans le 46, en 340 Turboliner. En 2017, si le camion est XL, les voyages le sont un peu moins, c’est comme ça. Quoi que du 31 c’est presque du XL en national, tant mieux.

    Je boucle la pause après Egletons, et étudie où poser ce soir, j’avais en vue Lachapelle Auzac, c’est à 100 bornes, il me reste 1h30, ça doit coller. Après Sarran, chez crac crac, c’est Tulle, chez flamby, et Brive, chez René Madrias, où je retrouve l’A20.

    Ça colle pour Lachapelle Auzac, il est à peine 17h, avec 8h52. Un dernier rayon de soleil revenu, toujours bon à prendre.

     

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  • Gefco31
    Beautiful!
    N113, j'aime
    A9 sunset
    Avenue de Shangai
  • Mardi 7 Novembre 2017
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    Décollage à 5h15, le gasthaus n’est pas encore ouvert, dommage. N20 jusqu’au bout, Montauban, y a des routes que j’aime bien. Il fait 0, -2, aussi froid que dans les Vosges.

    En reprenant l’autobahn, un vosgien passe au même moment, coups de cligno, c’est un Crouvezier mais je n’ai pas reconnu le conducteur. Ces congs de vosgieng arrivent quoi !

    Je m’arrête à la 1ere station pour une douche, à la Esso, c’est hs, paumé 3 minutes. Je file à la suivante, une Avia, c’est bon, et pas trop pourrie, hormis que c’est avec jeton. Je prends ma baguette ici, ce n’est pas du pré cuit. 20’ ttc, je file à Eurocentre à quelques bornes d’ici. Je pointe à Gefco à 8h20 et me mets à quai aussitôt. Le pointeur fini sa clope et attaque. J’ai reçu un mp d’un autochtone, me demandant où je vidais, pour aller se boire un café. Ça tombe bien, c’est tout près de chez lui. Ça vide assez lentement les mobylettes qui sont à éparpiller sur tout le sud ouest. Le pointeur est assez sympa, il a 40 ans de boutique, il a donc commencé chez Soller Seguin avant que ce soit repris par Gefco (voir le super dossier sur Gefco sur le mega super site FDR..), il a commencé à 16 ans (et FDR y a plus de 13 ans).

    Vide à 9h45, et après avoir embarqué 33pal euro vides,  je bipe le PDG de Transfun, vu qu’il m’a laissé son 06. Et oui, j’ai le 06 d’un enc. de boss qui roule en V8, c’est la classe. 

    RDV au Relais Toulousain à 2 pas d’ici. Il arrive avec sa vieille 405 10’ après, et on s’envoie quelques cafés pendant plus d’une heure. Qu’est qu’il fait bon discuter, enfin écouter un gars comme ça. J’ai bien retenu qu’il ne croyait plus trop à la « Deutsche Qualität » !

    Résultat je me sauve à 11h passé, direction Auterive, à la peinture, comme la dernière que je suis venu dans le secteur.

    J’y arrive à midi, je vois encore quelqu’un et je peux me charger le complet pour le 13 tout seul pendant midi, impec. Juste faut attendre les papiers à 13h30, je casse la graine en attendant après le chargement.  

    Je me sauve un peu après, à travers via St Léon pour rattraper l’A61 via l’A66. Que c’est chouette ici, et avec la vue sur les Pyrénées déjà blanchies, c’est le top. Ça change de la N31.

    Pas trop pressé, je peux oublier de caser 11 en 13 ce soir, je sors à Castelnaudary pour faire un bout de natio 113. On se balade quoi. Je trouve ce secteur plus agréable et joli à cette époque qu’en été. Je sais pas pourquoi, la lumières, les couleurs..

    Je tourne à gauche à Lézignan pour passer le Minervois. Mauvaise pioche, ils font passer plus 

     haut que Capestang, via Puisserguier, car Montady est interdit cause travaux. Tout ça et je ne croise même pas le beau frère, qui est le chauffeur le meilleur dans le vignoble de l’hérault. Enfin, il est peut être déjà haut le mardi à cette heure, les cavistes de l’est attendent, et faut qu’il garde de la place pour le Beaujolais.

    Autoroute à Béziers, après la belle rocade à Robert, et pause 30’ à Montpellier Fabrègues, avec un soleil couchant sur l’A9. Je sais pas où aller ce soir, je vais pousser jusqu’au bout et puis c’est tout, surtout que Pascale m’a parlé d’une foulée demain, mais pas sûr. Le boulot semble à nouveau calme, même si semaine prochaine je sais déjà que je bouge un peu.

    L’A54 est bien chargée, mais ça a l’air d’être tout le temps. Direction la Crau, dans la nuit, dommage puis Port St Louis, il y a l’air d’avoir de la lumière. L’avenue de Shangai est carrément éclairée comme en plein jour, je stoppe à 100m du client, ça devrait aller.

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  • nature et contre nature
    alors, le chauffeur bleu sur le carré vert
    Corbières Tipicos
    Catalunya truck!
  • Mercredi 8 Novembre 2017
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    Réveil entre les authentiques marais subsistants de la Crau à gauche, et le béton qui n’en fini pas d’avancer à droite. Il fait jour avant 7h presque, enfin, il a fait jour toute la nuit, l’opacité mini des rideaux du Fh ont donné cette impression. Je mets en route à 7h40, ça a l’air ouvert chez Geodis, plateforme de bricolage. Le temps de trouver la bonne porte, car il y a aussi partie jouet (ce n’est pas l’avenue de Shangai pour rien), il est 7h55. A quai de suite, je peux aller à la douche pendant qu’ils vident les 33 pal de peinture. C’est cool la douche au client, pas de jeton de 10’. A part qu’en laissant couler bien plus de l’équivalent d’un jeton, l’eau arrive toujours froide. A un moment, on ne sait plus de quel côté tourner le mitigeur, y a l’impression de tiède vers un côté, et puis non. Bref, au bout d’un moment, on s’y fait, et là pas de choc thermique avec l’extérieur. S’y faire, s’habituer, s’adapter, c’est récurrent dans le métier.

    Vide à 8h40, les pal vides remises n’importe comment, comme d’habitude, ça sonne, c’est Pascale, qui veut savoir comment je m’habille, si je porter du coton.. C’est pour la combinaison de travail. Je jette un oeil, niet, ma cot est en 65% polyester et 35% coton. Zut, ça va pas aller, faut 100% coton, c’est pour la Sollac. Encore un nouveau truc. C’est une bobine pour le 44. Pascale veut laisser tomber et chercher autre chose. Bof, le 44 ce serait cool quand même, je lui demande 5’, le temps que je cherche une enseigne de bricolage. Ggle me trouve un Bernard Philibert à Port St Louis. J’appelle, oui, ils ont des combinaisons 100% coton, du M, du L dispo. Parfait, je file là bas, à 3 kms, d’ici à Port St Louis bourg, et fait mon affaire. Quel cinoche quand même. S’adapter....

    Je file à Fos, 20’ de route quand même, à la nage ça aurait été plus court.

    Là toujours pareil, faut déballer tout le bastringue à l’arrivée. Je demande juste combien de bobines avec ma commande, pour préparer la fosse. Ils me disent 2. Parfait, grand coup de ménage à l’avant et arrière fosse, y en avait besoin. Je retourne au bureau, après contrôle de tout, et là, le gars me redit, ah non, excuses nous, c’est juste une bobine. Pff, je referme, et ouvre le milieu, et coup de balayette encore. Comme ça elle aurait eu le nettoyage d’automne.

    Bref je rentre 40’ plus tard, habillé de mon bleu de bleu, que j’ai eu du mal à enfiler, le L ici, ce n’est pas le même que par chez nous. Y a pas à tortiller, la nourriture méditerranéenne est plus light. Ici, ils n’ont même pas vérifié l’étiquette si c’était du coton, pfff. 

    Enfin, j’ai la porte où reculer tout de suite, y a pas un chat, c’est cool. 

    1ere fois que j’ouvre le toit depuis que je l’ai réparé, il va nickel.

    J’attends un peu, à l’emplacement chauffeur, sans moufter. Heureusement, après la bobine de 25t posée, alors que je sangle, une armée de sbires arrivent et me demandent si j’ai 5’ à leur consacrer après. Aie, qu’est ce que j’ai fait encore. Ils m’observent tous, j’avance pas vite, sangler avec la buée sur les lunettes de protection, on voit plus grand chose.

    Alors il s’agit d’un audit à la sécurité, avec des responsables en formation. Alors ils doivent m’interroger sur nos conditions d’accès à l’usine, si on est bien informés sur les risques, bla bla bla. Non, pas de problème particulier, j’ai presque envie de dire que y a pas besoin d’en rajouter. En gros, ils sont en recherche de nouveaux risques potentiels, faut bien mettre à jour des documents uniques, à un moment on ne peut pas inventer des risques qui n’existent pas. Bon j’ai pas raconté mon anecdote du bleu. 

    Je me sauve à 11h30, enfin par la case sortie, avec un dernier contrôle du sanglage avant récup des papiers. 5 sangles imposées pour une bobine, c’est largement assez je pense.

    J’ai encore plus de mal en enlever le bleu, dans l’Est, on doit avoir les épaules plus larges aussi. Enfin, ce bleu me servira quand même, je n’ai pas encore les moyens de me payer un contrat Gold 1300000kms.

    Je calcule l’itinéraire pour St Nazaire, dans tous les sens, on trouve un peu moins de milles que ce soit par Lyon, ou St Etienne, ou le Puy, ou Toulouse. Le Puy, j’aimerais bien mais si ça neige à la Chavade. J’appelle Pascale si des fois elle voulait compléter. Peut être un truc sur Sète.  Elle appelle pour l’offre, mais il va être midi, et c’est affiché pour demain. Elle n’arrive pas à savoir, mais me suggère de passer par là.

    C’est parti via la Crau, l’A54 et Nîmes. 

    Je m’arrête à Fabrègues, au plus près de la sortie Sète. Je percute après que je suis après la route de l’A75, des fois que j’aurais pu passer via Millau, Rodez, Figeac Brive... tant pis.

    Je casse la graine, il va être 14h. Le mercredi aprèm, c’est Max qui prend le relais, je le relance, il attend encore l’info du client. 14h25, c’est niet, y a pas le lot. Paumé une demi heure pour rien. Il regarde plus loin, sur Narbonne, Carcassonne, Toulouse, mais y a rien, même pas un sachet de boulons du Brico Dépôt de Béziers à monter aux chantiers navals STX. 

    Bon ben j’avance, je sors à Narbonne pour un bout de RN113. On perd peu de temps.

    Je trouve du gazole à Carcassonne, au Leclerc, une vraie pompe PL. J’arrive à caser 30’ sans bouger ni gêner, en allant au magasin acheter 2 3 mamailles à manger. Y a la queue aux caisses, pas de soucis on ne voit pas passer les dernières minutes.. Et là ça bouchonne aussi à la sortie de Carcassonne. Je garde quand même la RN jusque Castelnaudary.

    Ça bouchonne encore un peu à Toulouse, mais on a vu pire. Après pas le choix, c’est A62 obligatoire. Ça trace. Les 9h vont tomber pile sur Bordeaux, je sors avant, à la Brède et me trouve une place dans une ZI. Pas trop mal posé, juste dommage que je suis juste sous les 2 lampions qui ne fonctionnent pas. Il est 21h20, ça pleut bien. 

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  • Atlantique!
    Cheviré bruck
    BZH!
  • Jeudi 9 Novembre 2017
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    6h20, faut pas se louper, c’est parti. La bonne heure pour passer Bordeaux, mais y avait rien de trop. Dans l’autre sens, c’est déjà arrête à St André. A10, un axe que je ne prends jamais. Y a pas foule. Saintes,  puis à gauche, vers Rochefort. J’ai demandé au gps vendéen, Mouthmouth comment faire pour éviter le crochet de Niort. Il est spécialiste des routes de chèvres de la côte atlantique. C’est pas compliqué, la Rochelle, puis la route des marais, Luçon, la Roche sur Yon. Ça roule pas mal tout ça, j’arrive en 4 h20 après Montaigu, à un gasthaus sur la RN qui va à Nantes. Il est tard, douche et casse dalle pour occuper les 45’, ça fera le repas. A la tv du bar, c’est France info TV, d’ habitude c’est BFMTV dans les troquets. S’adapter.. ! 

    Nantes passe tout bien, heureusement encore, vu l’heure, en plus c’est le grand beau.

    J’arrive à St Nazaire vers 13h15, c’est dans le quartier STX. Je cherche un peu, entre les différentes portes de cette boîte, et ça fourmille de partout, c’est le changement d’équipe. 

    Je trouve, c’est chez Arcelor en fait, j’avais les initiales comme nom, je pouvais tourner longtemps. Ici, pas de prise de têt, les epi, c’est tout, et vite je recule dans le hall pour sortir la boule de 25t.

    Bien sympa ici, vide et tout remballé avant 14h, comme j’avais entendu parlé d’un retour au départ de Vannes, et que le téléphone n’a pas re-sonné pour une éventuelle foulée entre, je pars par là bas, mais en rappelant quand même, c’est bon, j’ai le feu vert, c’est avant 16h30. ça doit coller, et ça facilitera les choses pour rentrer demain.

    Faut 1h30 pour arriver là bas, via herbignac, et la Roche Bernard, là où rentre dans le 56, avec déjà vue sur un beau viaduc surplombant la Vilaine. Et il se met à pleuvoir.

    Le bled c’est St Ave, au nord de Vannes. Le gars m’attend bien, c’est pas trop un chargement d’enfer, 4 grosses palettes, des genres de machines, tout léger, et du binz en vrac, des tuyaux, qu’on met sur le côté. Bref, le complet ne fait que 7m ou 8m à tout casser.

    Je me sauve à 16h30, coup de tel aussitôt à Mulhouse pour regarder un complément. Il y a, sur Rennes, à l’usine, ce soir ou demain, parfait.

    Il me reste 1h30 à rouler, c’est jouable ce soir, sans faire encore 9 h04 ou 05. On y arrive du bon côté, via la D34, l’itinéraire bis du Mans au sud de Rennes. J’ai 8h50 à l’entrée du site de la Janais. Aller, j’y vais, je connais le magasin, au ferrage. Un fini de charger, un Morgantane prend la place puis c’est mon tour. Là encore, le cariste est bien sympa, et bouge la dernière palette pour avoir un petit 5m. ça rentre les doigts dans le nez, me voici complété avec des emballages pour Gérardmer, c’est pas loin de la maison ça, impec.

    Je sors de l’usine, et me pose au parking de l’entrée à peine rempli, tout comme ma journée de 8h59, plus sage que de faire encore 9 h04 au Vallon. Il est 19h, validage de 11h et on se rentre. 

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  • Galician Class on the road 4
    Vitry
  • Vendredi 10 Novembre 2017
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    Presque la grasse mat, 6h15 je quitte le site de la Janais.

    Comme lundi, c’est un vendredi idéal qui se profile, rouler, et pour rentrer.

    Je me paie même le luxe de tenir le 82 jusque le péage de Vitré, je sais jamais où sont les radars.

    Des mega appels de phares dans le secteur, c’est Mr Rillettes au gambas du 72 qui m’a reconnu. Mais la estacion n’a pas remonté sa cb encore, alors du coup, un petit hola via gsm.

    Je règle à 90 une fois l’A81, mais je ne compte pas courir, et faire 2 pauses, y a guère le choix. Faut juste décider à quelle aire aller pour prendre la douche, car elles sont toutes plus ou moins en cours de travaux, ils refont toutes les stations à neufs sur cet axe. J’arrête à la Shell de Chartres, ça n’a pas l’air vieux. Bon un gars garé à côté part avec son sac juste devant, tant pis, j’y vais quand même, peut être y a 2 douches. Niet, qu’une seule, faut attendre. J’attends, peu importe. Je bois un jus en regardant les trucs pas possibles qui se vendent en boutiques, des rouleaux de leds pour mettre sur l’arrière des déflecteur, qui s’allument avec les stop, y a pas de fils, rien, on sait pas comment ça peut marcher.

    Le collègue prend son temps, au bout de plus d’une demi heure, il ramène la clé, et signale que la douche était vraiment dans un état pitoyable niveau propreté. C’est sympa ça de signaler. Du coup la dame de la caisse appelle sa collègue pour qu’elle y passe un coup de ménage. Attente encore de 10 15’.

    Je peux enfin y aller, et constate qu’en fait il y a 2 douches, mais une est hs. Purée, mais la station ne doit pas avoir 6 mois. A côté de ça, le Burger King et le Starbucks tournent bien.  Bon, pour la restante, ça va, comme toujours sur autoroute maintenant, c’est des pièces immenses, prévues pour les personnes à mobilité réduites. Des fois qu’elles auraient envie d’aller prendre une douche sur autoroute.. Il doit bien avoir d’autres trucs plus indispensables où devoir accéder pour ces personnes.

    J’y aurai passé du temps pour cette douche, presque 1h de pause, mais c’est gratuit. Je repars avec le pain, du vrai frais. 

    Il est encore tôt, je passe Paris à fond, et ça l’air vert partout, genre j’aurais presque eu envie de monter faire via périf.

    J’arrive sur la N4 avec 4h35 cumulé depuis Rennes, c’est un bon temps.

    Je pousse jusque Sézanne pour faire la 2éme pause, et casser la graine, sur un parking pourri, avec une météo pourrie, le long d’une nationale pourrie. Mais là je radote.

    Ça merdoie comme d’ habitude de l’entrée de Vitry jusque la sortie de St Dizier, et je rebloque à 83 84, pour se rentrer. Arrêt à la Total de St Nabord pour retrouver Pascal qui vient de décrocher sa Schmitz chez Volvo à côté. Café, débriefing de la semaine et récupérage de ses papiers.

    Je décroche à 18h sur la place de mon bled, on va faire une petite recharge des batteries ce week end, y avait longtemps. 

    Ce ne fût pas qu'un vendredi idéal, mais la semaine entière !

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  • Lulu, Italyner
    Col du Peutet
    Col de Martimpré
    Col du Bonhome
    régule de Erstfeld, sans contrôle c'est plus simple
  • Lundi 13 Novembre 2017
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    On dirait que c’est l’hiver, des voitures descendent avec de la neige sur le toit. Rien chez moi. Je pars à 6h45, direction le 1er, au Val d’Ajol. Un petit col, le Peutet, à passer au dessus de Remiremont pour y aller, là encore, rien, pas de neige du tout. J’arrive à 7h30 à l’usine de casseroles, déjà un camion se met en place, normal, il habite à 1 ou 2 kms à peine de l’usine. Je connais ce collègue, Lulu, un spécialiste de l’Italie, avec son fils. On a fait du bois de chauffage en alternance sur la région de Varese y a quelques années, voire décennies.

    Mon binz se vide par le côté, c’est pas du rapide, et des poseurs bretons doivent arriver dans la journée. Je leur demande un transpal pour ravancer les emballages de Rennes car sinon c’est un coup à devoir attendre le 21 mars pour pouvoir aller les vider à Gérardmer.

    Enfin toujours pas de neige pour rattraper Remiremont, mais ça change plus loin en arrivant à Gérardmer, ça se ramasse un peu. 1/2h pour vider les emballages Rennais, en incluant la pause du personnel, pas mal. Je dois recharger en alsace, mais avant je fais une foulée, un St Dié pour Illzach. En quittant Gérardmer, la neige commence à bien se ramasser dans la montée du col de Martimpré, mais ça monte à peu près bien malgré que je sois vide. 

    Je descends quand même pas vite sur Gerbepal et après ça repasse au noir dans le col du Plafond, qui est bas...

    A St Dié, c’est une vieille imprimerie que je ne connaissais pas, au centre. Un Aubry au quai le libère, et c’est mon tour. C’est des petites palettes de cartolines pour cahier ou bloc notes. 

    C’est pas complet, mais c’est parfait, du poids devant.

    En route pour le 4éme col du jour, le Bonhomme, mais avant, arrêt pour le 1er pain de la semaine, à Saulcy sur Meurthe, facile à garer, sur arrêt de bus, autorisé sur des plages horaires indiquées. Une ficelle et un gros campagne, je fais les provisions là, à cause de l’hiver mais pas que.

    Le Bonhomme est enneigé mais que sur les bords, alors c’est joli et ça roule.

    Je stoppe à l’aire au sud de Colmar pour casser la graine, je réchauffe le plat dominical, ça fait du bien.

    30’, pas plus, puis je file à Illzach pour vider, c’est à la papeterie d’où vient tout le papier qu’on charge souvent au quai Gefco, surtout du scolaire ou bureautique.

    La fille du quai est bien sympa, j’ai déjà vidé des bobines du pays basque y a longtemps. 

    Ça traîne pas, et quelques bloc notes offerts en prime, comme la dernière fois, ça se perd pas partout les traditions. Vide à 14h15, je vais à l’Access juste à côté, y a la file comme souvent. Là je mets beaucoup de gazole, 500l, et l’adblue qui n’était pas à sec, je ne vais pas spécialement loin, mais à l’étranger !

    Faut déjà aller recharger à Rouffach, où ils font des boîtiers de chauffage ou clim pour bagnoles. J’ai eu beaucoup venu ici dans le passé charger surtout du Poissy le vendredi ou bien du Vigo. Aujourd’hui rien de tout ça, puisque c’est pour l’Italie que je charge.

    Ça n’a pas l’air différent du passé, ça charge du côté droit, et c’est pas du rapide. La marchandise n’est pas en container, mais en colis cartons, à l’unité. Enfin, vu le client final, rien d’étonnant.

    Ça commence au bout de plus d’1 heure. C’est pas du lourd, donc pas de sangle, le tout fait 3t5. 

    Les papiers, c’est encore une comédie, il y a je ne sais combien de bl. Bref, je repars de là à presque 17h30.  heureusement qu’ils ont fait un nouvelle sortie sur l’A35, plus pratique depuis Rouffach, il n’y a plus besoin de monter à Niederhergheim. On ne met que 20’ pour arriver à Mulhouse, où je passe pour faire le T2, car je « passe la Suisse » , comme dirait Sylvie, l’affréteuse qui m’a donné ce voyage, la miss Italie quoi. Je la croise juste qu’elle s’en va, le service douane est ouvert jusque 20h. ça fait drôle de revenir aux guichets du passé.

    Une petite demi heure plus tard, j’ai le sésame pour traverser les Alpes helvètes. En route vers «Basel St Louis Autobahn ». A 7h du soir, c’est moins compliqué qu’à 7h du matin. Le parking est à peine moitié plein. Je ressors mes diverses cartes qui étaient au placard, l’Id-Card(carte d’identification du camion en suisse), la DKV, et note les kms du compteur dans la paume de main et file aux bornes puis au guichet transit des suisses. 5’ plus tard, la frontière est passée. Le tunnel est fluide, peu de circulation, bref, le trou de Bale n’est pas constipé.

    Ça s’arrête de bonne heure ici, une fois les frontaliers rentrés, c’est le calme plat.

    Pareil en trafic pl, je suis bien seul jusque l’aire de régule et de contrôle du tunnel du Gotthard de Ersfeld où ça passe comme une lettre à la poste, et sans faire fumer la carte bancaire, en même temps avec 3t5, ça doit pas trop déclencher les capteurs de charge à l’entrée de cette aire. Beaucoup de camions posés, déjà en coupure, ce n’est pas la place qui manque, et les sanitaires à disposition sont plutôt correct, douches et tout. Ils peuvent, quand on voit le prix des amendes qui peuvent être dressées ici. J’ai  hésité à couper ici, mais j’aime autant monter et passer le tunnel du Gotthard ce soir, j’ai un peu de marge. ça pleut, il fait 3, on verra bien. 

    Ça monte tout bien, la route reste au noir, et au bord, pas plus de neige que dans les Vosges ce matin.

    Comme d’hab, les 17 bornes du tunnel sont toujours aussi interminables, avec le thermomètre qui fait un pic à 32. 

    Une fois de l’autre côté dans le Tessin, pas une trace de neige. Je stoppe à l’aire juste après, avant la redescente, à San Gottardo Sud. Il est 21h20, y a de la place, le transit est toujours aussi calme le lundi. A la radio, on ne capte plus la radio nationale en grandes ondes, alors je me rabats sur la radio confédérale, la 1ére.  Une bonne soupe maison au micro ondes, et au lit, impatient d’être demain !

  • Photos
  • les beaux paysages en Suisse, c'est Majeur
    plateforme de Ponte Chiasso, c'est pas trop le boxon
    Milano
    ciao le stazioni
    Brenner autobahn, ça bronche pas
  • Mardi 14 Novembre 2017
  •  

    C’est bien la Suisse, c’est calme la nuit. Ça s’apprécie. Démarrage à 6h40. On est bien à cette aire, mais démarrer moteur pas trop chaud, c’est raide pour attaque la descente, le VEB ne pouvant fonctionner en dessous 70 degrés. En light, ça va, ça pousse pas des masses.

    A peine chaud, en bas, 20’ plus loin, c’est déjà arrêt à l’aire obligatoire de régule pour la frontière, normal, comme tous les matins. C’est à moitié rempli, ça dure 43’, impec.

    Reste une petite heure pour arriver à Ponte Chiasso où ça gare sans trop de problème. Bref, ce minimum d’organisation évite le boxon comme à St Louis.

    J’adore ce genre d’endroit, y a de tout, du hollandais pur jus, du belge pareil, du luxembourgeois, comme les Roger Bock, qui transitent toujours par là, et des suisses bien sûr, Planzer, Galiker...

    On remplit les bornes sur la feuille de l’entrée, puis la fiche de circulation rose à plusieurs volets, entre suisses et italiens. Ici, tout est bien indiqué. 15’ plus tard c’est reparti avec le camion pour passer les plantons. J’ai droit au contrôle des kilomètres et de la vérification de la hauteur par le suisse. C’est ok. Et si ça n’avait pas été le cas, ça aurait déjà été constaté à Erstfeld de toute façon. En gros, le suisse doit me prendre pour le routier français de service qui roule à 4,15m toute l’année. Moi je le prends pour le douanier suisse de service qui est un peu casse pied.

    On traverse la cour et on file le dernier volet de la feuille rose aux italiens et tutti bene c’est parti, nous voici revenu en Europe !

    Il est tôt encore, mais Milan n’a pas l’air vilain sur les écrans. Et pour aller au sud, c’est pas le pire côté à passer.

    Ça freinote un peu, surtout à cause de la limitation à 70 aux pl. Et là, on voit encore des voitures rutilantes qui trouvent le moyen de rouler à 60 Alors on double.

    Après, c’est pilotage automatique, 86, 87, et puis zut 90, tout le monde double.

    Je croise peu de français, on est qu’en début de semaine. Enfin j’en croise 2 de la même maison du 38, un Fh4 et un 3, en mode plateau carrelage. C’est bien, ils se fondent dans le paysage, ici, on croise toutes les générations de Fh à la fois. Et c’est pareil pour les autres marques, on peut voir du Daf 95ati par exemple. Si on aime les camions ici on est servi.

    Il ne doit pas manquer grand chose pour arriver au client à Maranello en 4h30, mais je joue la prudence et surtout l’hygiène en faisant 30’ à la dernière aire juste avant Modène pour une douche. C’est gratuit et plutôt correct, plus près du standing autohof que de l’A13 en France. Quand je dis que l’inter c’est bien, c’est pas pour rien.

    En fait, je fais 35’ car j’y inclus le cassage de graine, ce sera fait. 

    C’est assez long pour arriver à la zi de Maranello, des tas de rond points, parmi les boutiques de céramiques. 

    J’arrive à 13h15, c’est chez un logisticien pour le compte d’un petit constructeur local, qui fait des petites voitures, exclusives petits budgets..

    Le gardien gesticule en me voyant m’approcher de la barrière. No stress, capito, je vais reculer et rester dans la rue. Sans doute un supporter de foot un peu frustré, actualité oblige.

    Il m’inscrit, et je retourne au camion. Je rentrerai quand même assez vite, à peine 10’ plus tard, après encore une fois des gestes de la part du gardien. C’est vrai que c’est pas compliqué de comprendre l’italien. 

    ça vide par un côté, doucement mais sûrement. On voit des chariots rouges ornés d’un cheval, qui doivent servir à approvisionner l’usine. On est déçu en voyant les petits camions qui font les navettes, des vieux FL, ou Iveco de ce gabarit. J’aurais plutôt imaginé des Turbo Star rouges rutilants.

    Vide à 14h15, c’est jouable de recharger cet aprèm, à Brescia, à quelque chose comme avant 16h30. Mais ici, en récupérant les papiers, y a une réserve, indiquant qu’ils on, reçu 44 pal au lieu de 54.. Je demande à recompter les palettes avec le cariste, il s’y reprend  à 3 fois, et fini par en trouver 54. On barre la réserve. Non mais.

    Perdu 10 15’. Zut.

    Toujours le tronçon pénible pour rattraper l’autostrade enfin l’autobahn plutôt, because direction le Brenner. Axe par lequel le microbe des interdictions de doubler h24 aux PL se transmet. Ça ne m’arrange pas, et personne ne moufte. Enfin, le 86 87 se maintien quand même.

    Gros bouchon à Vérone, avant de retrouver l’A4, la montre tourne.. Bon on tente quand même. J’aurais une demi heure de plus de retard, je sortirais à Sirmione, il y a un bon resto là, et dans un chouette cadre.

    Je sors à Brescia est vers 16h30, reste un peu de ville, mais c’est du bon côté sur une artère qui rentre dans la ville.   J’arrive à l’usine à 45, où ça bouchonne presque au gardien dans l’autre sens, c’est le personnel qui s’en va. C’est mort..

    Je ne me montre pas trop insistant, le gardien passe quand même un coup de fil, et me confirme que non ce sera demain matin à 7h30. Alors qu’il m’explique que je peux dormir dans l’usine, (une bonne chose) à condition que je ne sorte pas de la cabine à cause du système de surveillance (moins cool là..), son tel re sonne, et en fait, c’est bon, ils pourront me faire les papiers, du coup me charger. Impec ça.

    Je me mets à quai, le cariste restant réunis toutes les caisses pendant que je prépare les sangles. Un bail que je ne suis pas venu ici, bien 6 ans. Un taf un peu particulier, puisque à moi directement.

    Ça charge pas trop vite, mais avec le sourire, et un gars du bureau attend, qui est bien sympathique, on discute comme on peut. Il fait quand même bon dans ce pays. Au moins j’ai le temps de passer les sangles entre chaque caisse. C’est pas que c’est lourd, mais c’est assez cher comme marchandise, c’est des métiers à tricoter.

    Fini à 18h, direction les Vosges via la Suisse encore. 

    L’A4 entre Brescia et Milan est infernale comme toujours, ça circule fort. Une zone prospère quoi,  ce n’est que ZI qui jalonnent le long cet axe via Bergame, d’un bout à l’autre. Ça fait un peu penser à Anvers hasselt en Belgique, pareil, des usines tout le long et une circulation très chargée.

    Milan est encore bien rouge, j’enquille par Monza, la tanganziale nord, où ça bouchonne juste un peu après le péage. Après c’est la SS35, où est indiqué Como, ça passe à côté de Seveso.

    Un détail m’embrouille, alors que d’habitude je garde cette route nationale jusqu’au bout, j’atterris sur un tronçon d’autostrade tout neuf qui raccorde l’autoroute A9, Milan Como. Il 

    n’y a pas de péage, mais juste un panneau qui indique de télécharger une appli qui permet de règler le péage. C’est un peu tard de s’occuper de ça quand on roule surtout. Bon, pas vu de flash, on verra bien si on reçoit quelque chose. Je sors à Como pour aller au parking Lario TIR, pour me poser la nuit, contre 14€ et surtout pour aller faire établir le T2 chez Migliavada, qui jouxte ce parking. Il est 20h, je fais encore cette formalité ce soir, si le parking est un peu rempli, il n’y a pas un chat chez le transitaire. Ça prend 15 20’.

    Les douches, on va bien voir, de mémoire c’est pas jojo ici. 

  • Photos
  • Les bouchons pas trop pénible
    Gottardo rampa en solo
    A2 c'est mieux
    tout made in France, même le transport
    la chaussette, c'est plusieurs métiers
  • Mercredi 15 Novembre 2017
  •  

    Décollage à 6h40, après un latte macchiato et la brioche. La douche, c’est pas que ça s’est amélioré, mais ils ont foutu un bon coup de peinture. Bleu, ça fait moins crade que qu’un vieux brun comme couleurs de parois..

    A peine 15’ pour arriver à la frontière de Ponte Chiasso, pas de file, mais une belle pagaille pour se garer, ça bataille 15’ avant d’être posé convenablement, entre des imports ou d’autres qui dorment encore.

    Ça va vite aux guichets, pas les même qu’hier, faut bien regarder, c’est bien indiqué transit nord sud ou inverse, et passage à la borne pour la RPLP bien sûr, et la feuille de circulation comme hier n’est plus rose, mais bleue dans ce sens .

    Repartir de là c’est autre chose, ça bouchonne encore pour accéder aux plantons, bien 20’. 

    Bref, il fait grand jour une fois rentré en Suisse, passé pas loin d’1h pour tout ça.

    Et les bouchons reprennent de plus belle juste après, c’est la banlieue de Lugano, et il y a du travailleur frontalier lombard sur la route. Ça merdoie encore bien 20 30’. Mais le bouchon paraît moins pénible au bord d’un lac ou au pied d’une montagne. !

    Tout ceci passé, c’es pas la foule en direction du Gotthard, pas un chat au petit parking qui fait office de régule avant de monter la rampe, impec. Avec 7t, ça grimpe assez bien. Je fait un arrêt en haut, à la station juste avant le tunnel, j’ai un achat à faire, un paquet de bonbons à la menthe que je ne connaissais pas, SportMint. 

    Bon, je ne suis pas tenté de déguster, la menthe à 10h du matin, bof. Au moins j’aurai utilisé le voucher des toilettes, 1 ChFr ou 1€ le pipi quand même.. Dans la boutique, je résiste à l’achat d’un saucisson du Tessin. Je suis fort parfois.

    Une fois le boyau de 17kms passés, c’est toujours la sensation de changement climatique, avec la neige sur les bords, et surtout culturel avec les panneaux écris en allemand, ça fait tout de suite l’effet d’un glaçon.

    Mais les paysages sont toujours aussi sympa, on ne se lasse pas de ce pays sur l'A2. On est quand même vachement pour bosser que sur la N4..

    Ça devient un peu gris après Luzern, c’est le nooord quoi.

    Les 4h15 sonnent juste à Bâle, juste le temps de se poser au parking de la douane.

    Un peu de marche pour aller faire tamponner et ramener ses kms de sorties, et je casse une graine vite fait pour faire 35’.

    Je suis bien parti pour aller vider, mais j’avais dit par précaution à Pascale que je serais dispo jeudi matin. Et elle n’est pas là ces 2 jours là, la fin de semaine risque d’être molle du genoux quoi. 

    On retrouve le train train quotidien de l’A36 et N66 à Thann valley, et celui du col d’Oderen. C’est encore bien blanc sur les bords en haut, il n’y aurait pas fallut le passer lundi matin.

    Je passe Cornimont, mon bled puis j’arrive à Vagney, où il fat prendre un petit pont enjambant la Moselotte pour rejoindre l’usine de chaussettes. 

    Il n’est pas 15h, ça ne réceptionne pas l’aprèm officiellement, mais du matos, si.

    A quai de suite, dessanglage, ça vide assez vite.

    Une petite  heure plus tard, c’est plié. Mais une petite photo de cette usine textile typiquement vosgienne, avec sa cheminée. Ici sont encore confectionnées des chaussettes de A à Z, avec 180 personnes, sous la marque Bleu Forêt, qui se vendent en grande distri comme en grands magasins.

    http://www.bleuforet.fr/

    Et un bisou avant de me sauver, ben oui, ma chérie, c’est un peu grâce à elle si ce voyage m’est tombé dessus. 

     Retournons un peu au boulot, j’appelle Mulhouse, y a rien de rien pour redescendre sur Mulhouse cet aprèm, mais je peux descendre demain pour 9h. Quand on est à 3kms de la maison, c’est pas trop dérangeant ce genre de situation.

     

  • Photos
  • Vosges/Elsass
    Elsass/Vosges
    le Grand Cayon
    toute ma jeunesse
    boum boum boum
  • Jeudi 16 Novembre 2017
  •  

    C’est pas facile de décoller de bonne heure de la maison, surtout quand on valide 11, on déborde souvent. 

    Je décolle à presque 8h, via Oderen, mais doucement, c’est fort gelé.

    Il est tard, la vallée passe bien, mais l’A36 à Mulhouse bouche bien, qu’est ce qu’il se passe, il est plus de 9h.

    Ah juste un accrochage bénin dans l’autre sens, alors comme nous sommes un peuple curieux de tout, ça freine, c’est tout.

    A 9h30, toujours pas les programmes PSA. C’est mou du genoux quoi. Le collègue encore pas retraité de Vendeuvre sur Barse attend lui aussi, il fait son relais tous les jours en face de chez Gamba pour un des ses collègues qui va en RP. On discute 5’ de la RP justement, que les bouchons ne sont pas près de s’estomper, Grand Paris, JO.....

    Un Poissy tombe pour lui, moi je dois encore attendre. Peut être du 01. 

    Finalement c’est du 54, en fin du nord 54, Villers la Montagne en foulée, à l’emboutissage, un complet d’emballages et un conteneur de pièces, juste à côté du parc à vides. Peut être y aura à reprendre quelque chose là bas pour Sochaux.

    C’est chargé à 11h20, y a 8t, aller va par le Bonhomme, ça promènera.

    Pause repas en haut du col, je suis fin bien, à côté des vaches qui broutent la neige et ma soupe, j’ai refait le plein ce de bon breuvage maison.

    On retombe dans le gris en bas, alors que côté alsacien c’était du beau.

    Ça roule quand même bien par ce côté, on a l’impression d’être plus vite à Nancy.

    Un peu d’A31, Metz, et de l’A30 direction Longwy. Là encore je replonge dans mon vieux quotidien de Benelux Liner. 

    J’arrive à l’usine d’emboutissage qui est au bord de la 2x2 voies avant Longwy vers 16h. 

    Ça vide assez vite, à 2 endroits. Rien à reprendre pour Sochaux, ça aurait été trop chouette.

    Ce sera donc du fret extérieur, et que demain matin. Du Bouzonville, c’est assez paumé comme bled, on ne passe pas tous les jours devant. Faut rattraper Thionville à travers depuis Fontoy, c’est une belle 2x2 maintenant. Et A31 à Thionville petit bout d’A31, dans les bouchons. Une éternité aussi que je ne suis pas passé là, comme beaucoup d’endroits depuis une vingtaine de mois. Je n’avais jamais dû voir la méga zone commerciale encore, à la place du dépôt Solotra à Terville. Est ce que c’était indispensable ? Y a la totale là, Action, Maison du Monde, Jysk....

    Après Yutz, richtung Saarlouis, enfin Sarrelouis, c’est bien fléché Bouzonville.  Je connais pas des masses cette route, j’avance pas vite dans le noir, et des files de bagnoles interminables collent derrière, c’est énervant. Et surtout je cherche un bout de pain, histoire d’égayer la soirée.

    Je trouve quand même une boulange facile à garer, enfin à la place des bagnoles. Bien fait pour ceux derrière qui collaient et qui voulaient aller au pain aussi, faudra qu’ils marchent un peu.

    Un campagne et un pâté lorrain, ça va carrément être la teuf ce soir avec tout ça.

    Je traverse Bouzonville, c’est à l’autre bout, sur une petite route qui va en Allemagne.

    Y a de quoi garer le long de la route, en face l’usine. C’est éclairé, ça ira.

  • Photos
  • ça réchauffe
    les côtes de la vielle 19
    Belfort
    Achile Zavatta Fils
    un tunnel 100% vosgien, la Schlucht
  • Vendredi 17 Novembre 2017
  •  

    Ici c’était pas le calme helvète, le peu de voitures qui passaient, c’étaient comme des balles, et par intermittence une presse dans l’usine ( de l’autre côté de la route) faisait trembler la terre de tout le secteur.

    Je vais voir à 7h55 à l’accueil vu que c’est 8h, il faut laisser une pièce d’identité et rentrer plus loin. Déjà un camion vide à quai, un poluxembourgeois. C’est mon tour peu de temps après, au milieu de la cour, par les 2côtés. C’est des grosses pièces de fonte sur palettes. Une neuvaine de sangles là dessus, et je me sauve à 9h10, douche comprise. Pas terrible, mais pas pire que ce qu’on paye parfois sur nos autoroutes.

    Chargé pour le 90, c’est reparti pour une foulée, on va quand même pas se mettre en week end le vendredi midi, ça ferait désordre.

    Je rattrape Metz par une RD. Si je voulais achever de salir le camion, ce sera réussi je pense, c’est la méga campagne et il tombe une petite bruine.

    Me revoici un instant A31 liner, comme hier, et hier. Je fais coucou à l’université de Metz, où ma fille est en train d’étudier, c’est dans les virages avant le plan d’eau. C’est trop tôt pour que je la redescende.  

    Le ciel se redégage un peu en descendant mais sans plus. Nancy nord, je ne me souvenais plus que c’était chiant comme ça, en bas de la montée. Le radar à 90, les voitures qui freinent, les camions qui collent, bref personne n’est content. Y a des secteurs comme ça que j’ai oublié, faut reconnaître que ça ne manque pas.

    Pascale me sonne, elle a repris le boulot, bonne nouvelle, me demande si je vide foulée, naturlich. 

    Je m’arrête au gazole à St sauveur, il y a un Aczm, mais c’est pas Cuicui. Je mets la carte, mais refus, abandon, 1 fois 2 fois..Le collègue à Cuicui vient me demander si ça marche. Lui aussi ça bug. Donc c’est les automates, pas nos cartes. Tant pis, j’irai voir plus loin.

    Mon bled étant Essert, à l’est de Belfort, j’y vais pas Ronchamp, l’authentique N19 quoi. La 19, route qui relie Paris à Belfort, comme dirait un Belfortain apprécié pour ces écrits de haute teneur en esprit. On pourrait même ajouter que ça relie la Suisse. Peut être des gens Cahuzac l’ont empruntée.

    Je m’arrête casser la graine après les côtes, un peu avant d’arriver en fait, ça coupe quand même de passer par là. Et avec 14t, les côtes sont fastoches.

    J’arrive au client, visiblement sous traitant de celui du matin, un peu avant 14h. 9a vide de suite par un côté, le reste au tir pal. Pas le temps de respirer, je passe plus de temps a remballer les sangles.

    Coup de fil, y a du taf. Richwiller, à l’atelier d’emballages, et à Kaysersberg. L’un m’attendent, et l’autre charge tard.

    Une fois sorti de Belfort, je vais d’abord au gazole à l’Auchan Bessoncourt. Il y a un porte voiture devant, y a un cirque Zavatta Fils sur le parking, je vais prendre en photo un beau VN12.

    J’arrive à Richwiller à 16h. Je suis attendu, c’est carrément le boss qui s’occupe de mon chargement, et avec le sourire. C’est des pièces métalliques pour leur atelier de Poissy. En repartant, je me remercie d’avoir attendu. Mais non, c’est lui qui me remercie, c’est lui le demandeur. Bref, tout le monde est content.

    Me voici lesté avec du 78, ça remet l’église en place ça. Heureusement je dois monter à Kaysersberg pour compléter avec 10m pour du 35, ça temporise la douleur.

    C’est à la grosse usine à la sortie, à la division plastique, car il y a aussi du papier ici, j’y viens des fois. Au poste de garde, c’est moins sympa que tout à l’heure, la dame c’est une mamy, j’ai l’impression que c’était déjà elle quand je venais avec mon père ici. On a l’impression de l’ennuyer. Bref. Je rentre au bout de 45’, ce sera par le côté. Ici c’est un client assez ancien à Gefco, mon père y venait beaucoup pour le benelux, et moi un peu venu pour l’Espagne les dernières années. Ici j’ai surtout loupé le voyage de ma vie, une descente Dos hermanas(Séville), et avec déjà un retour de pierres au départ Quintana de la Serena pour le Point P de Kingersheim, un aller retour planifié assez tôt. Mais ça tombait la semaine où on devait partir en concours à LamotteBeuvron, planifié de longue date aussi, on comptait sur moi pour trimballer les chevaux, il fallait partir le jeudi. J’avais calculé qu’en partant le vendredi précédent, pour vider lundi matin sur Séville et recharger lundi fin de journée, je pouvais vider à Mulhouse mercredi aprèm, mais c’était tendu de chez tendu...J’ai préféré ne pas jouer, et dû faire le choix le plus raisonnable.

    Bon aujourd’hui, pas de dilemme, je charge bien, c’est pas du lourd, comme toujours. Je me sauve à 18h30 direction les Vosges via Colmar et la Schlucht. 

    Ça monte bien avec 5t, mais la Schlucht reste la Schlucht, c’est long, c’est la dernière montagne de la semaine. 

    Je passe par la Bresse, et 20h30 je décroche dans mon bled.

    A lundi !

  • Photos
  • Road 231
    Anthony du 10
    le garage de l'emballage
    La Seine
    N12
  • Lundi 20 Novembre 2017
  •  

    Le week end se termine à 5h30, ça va. Pourtant j’avais même hésité à partir hier soir, pour rouler 4h et couper 9, mais bof, ça aurait été juste pour gratter seulement 2 h peut être pour arriver ce soir à destination. Alors j’avais plus trop envie de partir. Enfin ce matin je ne saute pas de joie non plus. L’hiver c’est toujours plus dur.

    Nancy, c’est tôt, alors ça passe à la régule, et ensuite calage à 83 sur la N4, c’est bien assez vite pour arriver en rp.

    J’arrive tout de même en 4h30 pile à la sortie du gge Merco à Vaudoy pour faire les 45’, comprenant une sieste et un petit café casse dalle.

    Tiens, du temps que j’y suis, je vais faire via la RD231, je n’ai pas lavé ce week end, et je suis pile sur l’échangeur, et surtout il y a encore un peu de rouge sur la 104.

    Une fois l’A4 je passe via la 104 et l’A1/A86, ça passe pas trop mal, juste perdu 10’ vers Villevaudé comme d’hab.

    La 1ere connaissance du jour que je croise, c’est presque à destination, à Conflans Ste honorine, Mr Anthony, Gefco liner du 10 avec son beau Fh gris, qui lui est lavé.

    J’arrive à l’usine de Poissy à 12h45, pas de saisie, pas de badge, ce n’est pas des pièces, je rentre comme ça, ça va plus vite. A l’atelier des emballages, la pause se termine, Carlos me vide la tôlerie alsacienne assez vite, et avec le sourire comme d’hab. Je lui demande si un petit complet d’emballages pour Mulhouse est dispo, non, pas pour tout de suite. Peu importe, puisqu’aujourd’hui je dois continuer ma route vers l’ouest. Mais enfin, c’est plus fort que moi, je suis curieux de nature.

    Je me sauve à 13h10, et décide de me sortir de là avant de casser la croûte. Traversée de Poissy, A13, A12 et N12. Résultat, je ne casse la graine qu’à 14h à un parking bien pourri juste avant Dreux. Avec des tas de bagnoles avec hommes seuls à bord pour spectateur, et un convoi de 2 porte push LT, en Atego, qui cassent aussi la graine, ensembles dans une des 2 cabines, ça fait serré. Ils ne sont pas aidés les gars. Quand ils repartent, l’un des 2 a son plateau de 30 oeufs encore posée sur le tableau de bord.

    Micro sieste et je repars vers la N12, calé à 83, même 82 toujours, histoire de garder un peu de points pour démarrer 2018. 

    La semaine dernière, j’allais passer l’A2, aujourd’hui, je passe A Dreux, c’est dingue les grands écart de cette profession.

    Je vais faire 10h en 13, facile. Mais le dernier resto avant Mayenne est fermé, encore un. Alors j’attaque la rocade de Mayenne et me trouve une ZI à l’est, ce ne serait pas raisonnable de pousser jusque la Marmite. Il est 17h40, ce sera  bien aussi.

     

  • Photos
  • Gefco35
    entre 35 et 44
    machine à bois
    Manu84-10-29
    sauvé!
  • Mardi 21 Novembre 2017
  •  

    Bizarre ce matin, la led du frigo est rouge. Coup d’oeil tout de suite à l’odb, le voltmètre indique 23V. Ah..  J’essaies de démarrer tout de suite, ça part, mais il n’aura pas manqué grand chose pour être en plan. Dingue, si j’ai mis le chauffage 1 ou 2 heures sur le matin comme d'hab, et un peu d’ordi hier soir, comme d’habitude aussi, c’est bien le maximum. Surtout qu’il a gelé la semaine dernière et qu’il n’y avait eu aucune anomalie et ce matin, il fait 9...

    Bref, les batterie ont 2 ans quoi, comme les 1éres à l’époque. Faut se rendre à l’évidence que c’est sans doute normal. 

    Je décolle à 6h, à jeun, direction Rennes via l’A81 à Laval.

    J’arrive sur la rocade assez tôt, ça roule bien, je peux aller au Vallon pour me doucher et petit déjeuner.

    Dés que je coupe le moteur, une alerte signale que les batteries sont faibles, comme quand on tire trop sur la clim autonome en été.

    Je repars 40’ plus tard, à 8h10, ça démarre. Je vais à la zi de Bruz, quelques kms de là, le client n’attaque qu’à 8h30, mais c’est ouvert, je rentre et ouvre. Pas long pour vider les grosses palettes de plastique. Comme je suis à Bruz, je passe à l’agence juste à côté, pour faire connaissance avec l’affréteur qui gère Pascal depuis 1 an et demi.

    J’appelle Pascale ensuite, pour le programme à suivre. C’est sympa, du 44 pour le 30. C’est à St Nicolas de Redon, à la limite 35/44.

    J’y arrive vers 11h, c’est un fabriquant de machine à bois, des machines qu’on voit dans les magasins de bricolage pour découper les panneaux. Ce ne sera pas complet, 7m à tout casser, alors qu’ils ont demandé un complet. C’est pas du lourd non plus, moins d’1t, mais quand même 5 sangles là dessus, le poids est en  hauteur.  Je sonne tout de suite Pascale pour annoncer le métrage restant. Peu de temps après, un complément, 5m à Orvault pour Nîmes. Impec.

    Je trouve facile la boîte, juste ras le périf Nantais. Il est 12h45, ça ré-ouvre à 13h15. Juste le temps de m’avaler un restant de pâtes de la maison, réchauffé au m.o. moteur tournant, soyons prudent.

    A 15 je recule dans la cour, là même genre de chargement, un truc encombrant mais léger. Un panneau publicitaire qui varie, enfin des panneaux qui montent ou baissent. C’est un gros châssis en hauteur et un chevalet avec du verre à côté. Bref, à 13h45 je me sauve, avec encore 5 sangles utilisées pour moins d’1 tonne encore. Mais au moins c’est du sanglage utile.

    Me voici paré pour couper la France à travers avec de tels poids, et sans neige, c’est royal.

    Parti direction Poitiers, encore un petit arrêt gazole café à une Access du périf Nantais.

    Un peu plus loin je crois le plus breton des sudistes, le père Manu. On le reconnaît de loin avec ces feux de jour.

    Ça roule bien, en pilote automatique à 84. Pause 30, enfin qui déborde un peu, à Parthenay, en sortie de rond point. Il y a une boulangerie, mais de l’autre côté de ce rond point. Je ne résiste pas malgré le danger à le traverser au vu du trafic. 

    Un campagne moyen fera l’affaire, même si ce soir j’opterais pour un resto si je trouve,  histoire de ne pas être isolé en cas de panne de jus. Et puis le pain de campagne, ça s’assimile  à un achat sage, de long terme, qu’on n’a pas forcément besoin tout de suite, contrairment à la baguette qui a un côté plus impulsif.

    Je gratte 2 3 lignes de cdb pour ne pas pomper de courant ce soir, et je repars vers Poitiers toujours puis Limoges. Poitiers c’est chargé  à la sortie et ça roulotte jusque Limoges avec une baisse de moyenne. 

    Une fois l’A20, pied dedans. Je prends la RN20 en dessous Brive pour aller au bon relais de Maures à Lachapelle Auzac. J’y arrive à 9 h40 de volant, mais c’est blindé de chez blindé, il est un peu plus de 20h30, rien à faire. Tant pis je continue vers Souillac et file vers l’A20, pour se poser au péage de l’accés. Y a une zi un peu avant, mais je vais quand même voir. Péage blindé aussi, enfin les 2 places sont prises. Demi tour sauvage entre les quilles, au vu de la gendarmerie à proximité et vais voir à la ZI. Elle parait bien exotique, mais pas le choix, l’horloge tourne. Il y a un plan indiquant la rue qui fait un tour, mais aussi un panneau cul de sac. J’avance, ça monte, pas de place, et ça continue de monter mais plus de boîtes. Ça débouche sur un chemin non goudronné qui redescend. Si je dois reculer tout ça, je suis mal. Mais des lumières réapparaissent, et des silos, ouf, il y a à nouveau de la vie, c’est un petite centrale à béton. Le chemin redevient de l’asphalte alors qu’il y a 2 bloc de béton qui séparent, heureusement suffisamment écartés pour passer. Je pile me poser un peu après la centrale, c’est fort bien éclairé, 9h59. Ce soir, pas de vague, pas de boule à facettes, j’attaque finalement déjà mon achat de cet aprèm, et moteur tournant, puis extinction des feus, sans radio ni rien. Au pire, il y aura bien une toupie pour file un coup de jus..

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  • il doit être Rodez celui là
    N88
    Ach, Fiatuc te Millhau, Frankreich, Frankreich!
    la pub, ça donne du boulot
    ouf, par terre, enfin déchargée
  • Mercredi 22 Novembre 2017
  •  

    Pas eu de mal à ne pas louper le réveil, le froid ça pique. J'ai attendu péniblement que le réveil du tel sonne à 6h afin de sortir héroïquement de la couette pour s'habiller et remettre le jus. Coup d'œil à l'odb, 24,6V. Donc ça démarre, bizarre, on est en dessous de 0 ce matin. Enfin, j'ai rien consommé du tout hier soir. Je déjeune vite fait moteur tournant et quitte cette petite zi sans avoir eu à aller demander l'aide d'une toupie. Ça s'appelait Béton Truel, ça ne s'invente pas. 

    J'aurais argumenté pour pleurer de l'aide, je connais quelqu'un qui fait aussi dans le béton et dans un département tout aussi exotique et sympathique , j'aime beaucoup les Arocs, je suis fidèle auditeur du journaliste Fabrice Truel....

    Bref, pas eu besoin, alors j'enquille l'A20 à 6h45 pour un petit bout, jusque la sortie Figeac Rodez.

    Ça roule super cette route, je n'y suis passé qu'une fois, et c'est marrant, y a pile poil un an, semaine 47, pour un 35/30, c'est dingue ces coïncidences.

    Il fait beau, le ciel est sublime à l'est. Rodez est bien chargé en circulation, pas grave, un petit bout de N88 reposera après. 

    C'est juste dommage que ça fait pas passer au relais de Bonsecours, vu qu'il faut suivre le sud via la autovia setenta y cinco.

    C'est beau aussi ici, tout comme le viaduc de Millau. 

    Je stoppe bien après, à l'aire du Caylar pour la douche, et faire 45'.

    Y a pas le feu, j'ai appelé les clients, celui de la machine à bois à Vauvert ne l'attendait pas spécialement aujourd'hui et doit s'organiser pour trouver du monde, donc milieu aprèm, du coup je monterai à Nîmes en 1er, ils reprennent à 13h30. De plus, le taf s'annonce très calme ensuite.

    À Montpellier, c'est la dure réalité du retour de la circulation, c'est pénible à contourner, surtout à midi. Par le sud ça paraît plus court sur la carte, mais c'est deja quelque chose. On se croirait en rp, hormis peut être quelques jours de soleil en plus, et des caisseux encore plus arrogants sur les ronds points.

    Bon et pour le soleil aujourd'hui faudra repasser.

    Enfin j'ai l'honneur de faire un bout d'A9 old school. Y a la même chose à Eisenach en ex rda, ils ont fait aussi un nouveau tronçon qui contourne large, laissant l'ancien pour le traffic local. Mais là bas c'est un peu plus cool au niveau circulation.

    J'arrive à Nimes, dans une zone pas loin du CR. Il est 13h, j'ai le temps de casser la graine. C'est la même boite qu'hier dans le 44.

    A 13h30, ça vide doucement les panneaux de pubs amovibles.

    Retour sur mes pas, jusque Vauvert, par l'A9. Je percute après que ça aurait été aussi bien via une RD qui arrive au nord de Vauvert, où se trouve ma zi.

    Le client n'est pas indiqué du tout, mais 3 4 types dans une cour me font des gestes, c'est là. 

    Y a gge auto dans la même cour, et d'autres boites.

    Ils vont vider la machine au fen, ça va pas être coton ce truc, vu la hauteur du morceau et le poids pas trop équilibré. C'est le gge qui prête le fen. Deja, le client doit aller chercher un jerrican de gazole pour le fen. Je détache tout, ils dévissent les vis dans le plancher, le temps là encore d'avoir trouvé une visseuse chargée...

    Ils veulent la prendre par le bas, alors faut mettre des sangles de partout après le mat du fen, et des gommes sur les fourches. Le décollage est délicat, la machine peur virer d'un côté. Ils me racontent que c'est la 2eme occasion qu'ils achètent, la 1ère a été mise par terre par le grutier qui la livrait, hs...

    Donc ils y vont prudemment mais c'est un peu scabreux. On tient un peu de chaque côté pour la descendre du camion. Une fois à terre, sur ses pattes, c'est le soulagement. 

    Faut encore que j'attende un peu pour récupérer mes sangles, quand ils la posent sur des chariots pour la rentrer.

    Peu importe, je ne suis guère pressé, vide à 16h, Maxime m'annonce que je ne recharge que demain 8h à Milhaud. J'ai un contact, j'appelle de suite, il me confirme 8h aussi. Mais bien sympa, le Mr me demande mon mail pour m'envoyer le plan d'accès à Milhaud, je veux bien.

    Je n'ai plus qu'à me poser au plus près, soit le relais des Sources ou le CR de Nîmes. Je vais à ce dernier, leurs douches sont bien.

    Je pose à 16h30, la coupure va être bonne, c'est les batteries qui vont moins aimer.

     

     

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  • Bois de chauffage 88 power
    la rampe dans le Mas
    St Nazaire en Royans
    26/38
    la journée se finit bien
  • Jeudi 23 Novembre 2017
  •  

    Bon ben à 6h30 l'odb affiche 25V, ça devrait démarrer, je peux aller me doucher et pain beurrer tranquille à l'Aficion.

    Il y a une pièce de musée, enfin 2, sur le parking. D'abord un Scania 142 en cr grue immatriculé dans les Vosges, chargé de bois et dans la même marque, mais d'une autre catégorie, le 6x2 Aurenico. C'est des grands écarts que seul notre profession peut offrir.

    À 7h45 ça démarre donc, faut dire je n'ai pas encore abusé du chauffage cette nuit, on aurait même plutôt mis la clim. Bref, ça ne me dit pas quoi faire avec ces foutues batteries, les changer en rentrant ou pas?

    Sinon bien mangé ici, c'est nickel. J'ai toujours une image négative des anciens cr, mais là c'est très bien.

    5kms et quelques plus tard j'arrive à Milhaud, c'est pas dans le bourg mais dans la brousse, mais le plan envoyé par le Mr n'est pas inutile car c'est un chemin à emprunter depuis la route qui va sur la D135 Generac, et je n'aurais pas eu l'idée de m'y engager spontanément.

    C'est pas large, y a des branches, bref c'est un Mas quoi. Et justement il y a comme un mat pile face à l'entrée du bâtiment du client, mais ça passe. 

    C'est bien là, mon interlocuteur m'attend bien, il y a un semblant de quai au fond. C'est des espèces de toits de décoration pour Noël en polyuréthane, très fragile, il y a 4. Ca se porte à la main, mais avec précaution. Je pose des gommes plein le plancher, c'est l'idéal. La patronne arrive, et apporte encore du papier bulle supplémentaire pour caler entre les pièces. 

    C'est chargé à 8h30, je dois encore avoir 500kgs à tout casser.

    La sortie de la cour pour rejoindre le chemin est encore sportive avec le mat, heureusement il ne pleut pas, je mord dans le champ. Bon ça va, je ne suis pas perdu dans le Mas comme une fois l'an passé, dans le Gard deja.

    Je rattrape la D135 pour contourner Nîmes, ça roule bien, et rattrapes l'A9 à Marguerites. Direction Poisy, non pas Poissy, mais bien Poisy, dans le 74, ça fait tout de suite plus envie. C'est pour cet aprèm. Le boulot n'ayant toujours pas l'air de s'affoler, je vais faire pareil et traîner un peu par les RN. Sortie à Piolenc jusque Montelimar nord. Avec 500kgs c'est pas la mort, la conso se tient à 25l pareil.

    Poissy, euh Poisy se trouve en région de Annecy. Et pour aller à Annecy, y a rien à travers, soit Grenoble, soir L'Isle d'Abeau.

    Bon je quitte l'A48 à Romans pour continuer par le secondaire jusque Voreppe. Y a juste un bled interdit, c'est St Nazaire en Royans. Je ne regrette pas d'avoir bravé l'interdiction car c'était très joli. Comme tout le reste, avec ces nombreux vergers, l'Isère dans le fond, et d'autres bleds comme Cognin les gorges. C'est vraiment chouette.

    Finalement j'ai percuté que je pouvais couper via Voiron les Abrets, et rien d'interdit en plus.

    Je casse la graine avec 4h30 en bas des descentes avant les Abrets.

    Après faut un peu raquer de l'autoroute, plus trop le choix.

    J'arrive au bled à l'ouest de Annecy vers 14h30. C'est chez un particulier, dans une rue pavillonnaire. On vide le binz à l'os toujours, mais ça traine pas.  

    Pas trop de nouvelles pour la suite. J'appelle, y a du 01 pour Mulhouse mais que demain matin. Alors faudrait juste un petit bout entre, normal. 

    Je vois une zone artisanale indiquée en sortant du bled. En fait cette za, c'est juste un Leroy Merlin, donc je me retrouve sur son parking.. J'attends peu, y a un complet à prendre sur Ugine demain matin 6h. Bon je me ressors comme je peux parmi les push, du LM direction le lac, pour fait un peu tourisme. C'est mega chouette aussi ici. Arrêt shopping alimentaire à Sevrier. Un carrefour Market. Pas facile à garer, alors je squatte l'aire de dépotage. Si Ptitdud arrive, il ne sera pas content car je n'ai pas prévenu sur l'info traffic..

    J'essaies d'aller vite, mais y a la queue aux caisses, c'est l'heure des ptits vieux. C'est toujours l'heure des ptits vieux dans les supermarchés.

    Le frigo et le tiroir à bouffe à côté un peu garnis, je peux aller conscience tranquille au client à Ugine.

    Changement de décor, c'est à la grosse usine d'acier.

    Y a de la place devant, un bon paquet de camions aussi. Je vais voir à la bascule. C'est bien demain 6h, je pourrai rentrer à 5h45. Y a la douche, c'est pas jouons, mais on fera avec.

     

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  • en fosse latérale
    c'est moins bien que le soir
    dernière grimpette du 74
    A40
    Cerdon
  • Vendredi 24 Novembre 2017
  •  

    Après quelques biscuits au blé du Carouf Market, une mandarine et un kawa, 5h40, ça démarre, 5h45 je suis en bascule. 

    Il faudrait 11 sangles, pas de problème. 

    Je déchante en voyant l'emplacement de chargement, c'est à l'intérieur mais en fosse. C'est pénible les chargements latéraux comme ça, surtout avec des roues moyenne basses.

    Bon on lève un peu. La marchandise est prête, ils mettent des petits berceaux en bois pour caler. La fille cariste va un peu vite, n'attend guère que je prépare les sangles avant chaque couronne. Moi je comptais les passer au plus simple dedans comme j'ai deja fait à Neuves Maison, non, il faut mettre la sangle en diagonale, croiser quoi. Bref. Une bonne suée dés le matin. Une fois fini, bien sûr, la semi et le tracteur sont un peu redescendus et les tendeurs avant et arrière ne retrouvent pas leur place et ça craint de reculer comme ça de la fosse. Alors mise en route du moteur mais il manque maintenant 2cms pour ouvrir la portière. Heureusement la porte passager est ouverte...

    Je me sors enfin de cette fosse pour retourner en bascule. Je me sauve de là à 7h passé. Tout ce cirque pour aller à Bourg en Bresse. Donc retour sur Annecy. Ça a beau être joli, mais il y a un sacré bouchon le long du lac.

    Direction Bourg via Frangy, la N508. C'est pas encore ici que la moyenne va décoller, avec la grimpette de Frangy, entre 74 et 01. C'est simple, les courbes de moyenne horaire et conso vont presque se croiser.

    L'A40 ensuite est aussi raide.

    Petite pause à l'aire du col de Ceignes pour se passer un coup sur le museau, et enfin la mécanique va un peu se reposer, enfin, sans aller trop vite dans la descente.

    La boîte à Bourg est entre les divers ronds points du contournement nord. 

    Je tourne encore du client pour trouver l'entrée. Un camion à trouvé plus vite que moi l'emplacement pour vider. Peu importe, suis pas pressé, vu que ça vide par le côté droit. Fait donc quand même ouvrir le gauche pour dessangler. Ici, ça a beau être la même boite qu'à Ugine, ça ne vide pas en fosse, donc c'est cool.

    Vidé vers 11h30, le dernier voyage de cette semaine est à prendre à Nurieux à coté de Nantua.

    Si je veux pouvoir rentrer par chez moi ensuite fait que je mette un peu de gazole, à la Access à Pont d'Ain. Du coup je monte le Cerdon et casse la freine en haut. J'ai eu des semaines plus pourries au niveau paysages.

    A Nurieux c'est aux emballages plastiques. Y a 2 3 camions devant, mais c'est à moi qu'on fait signe en 1er, c'est bien ça, je ne demande pas mon reste.

    Lesté de 8t d'emballages de type PSA00112, je me sauve de là à 14h45 pour attaquer le transit du dernier massif de la semaine, le Jura.

    Le soleil fini par fiche le camp, c'est toujours comme ça, c'est comme le lundi au soleil. La pluie tombe sérieusement à partir de Lons. Je n'avais pas du voir une goutte louis depuis lundi.

    A Larnod je garde le haut, pas envie de me taper la circulation bisontine d'un début de week-end.

    Pause 30 entre Fontain et Saône, sur l'aire de contrôle. Ici, en vers et en venant de Pontarlier, la circulation est infernale. 

    La flotte ne faiblit pas, on dirait récupérer tout celle qu'on n'a pas eu de la semaine. Je sais pas si je vieillis ou quoi, ça m'est de plus en plus pénible de rouler la nuit avec de telles averses et la circulation avec. je stresse, j'avance pas, comme un papy.

    Après Nancray, il y a une route qui descend sur Baumes, mais interdite. L'interdiction était levée sur le 1er panneau, mais pas à l'intersection. j'ai hésité, puis gardé la route normale, qui est un peu plus longue. Un camion derrière hésite aussi, puis tourne.

    Plus loin, je pige le pourquoi, la route de Passavant a eu été en travaux, ils déviaient par l'interdiction.

    A Baumes, au feu, je retrouve le collegue qui a pris le raccourci, c'est un polonais.

    Bon j'enquille l'A36 ici, si non l'amplitude va finir par coincer.

    Je fini à Mulhouse à 20h15, retour en push. 

    Bon week end pluvieux ou hiverneux...

     

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  • Wit...
    ...ten...
    ...heim
    Le Puy de Dôme depuis le 03
    il fait bon comme ça?
  • Lundi 27 Novembre 2017
  •  

    Doucement mais sûrement, je ne descends pas trop tôt, alors faut pas être pressé avec les bouchons de la Vallée de Thann et Mulhouse.

    Vers 8h45 je charge le binz dans la cabine et vais voir à l'affrètement le programme avant d'aller vider à l'usine, conformément aux ordres de vendredi. Je reçois des ordres très strictes.

    Ici, c'est branle bas de combat, l'aquarium est au 3/4 vide, plus personne de l'affrètement n'est là, je croise Pascale dans le couloir, ils sont en train de déménager, et ce sera à l'opposé du bâtiment. Les guichets ne seront faits que dans 10jours, alors pour le moment les discussions se passent dans les couloirs. Ça change, ici vont arriver divers service de Etupes qui ferme, du PSA beaucoup, Scooter... bref ça bouge, et tout se passera ici.

    En attendant j'ai quand même mon programme, je ne chargerai pas dans l'usine finalement. C'est aux engrais à Wittenheim pour du 12, impec, et deja le fax du retour. C'est bien, les bruits de couloirs, c'est efficace. 

    Je pars vider chez Carlos à la réserve, c'est du rapide comme d'hab.

    J'arrive à la mine de Wittenheim vers 10h15, ici non plus ça ne traîne pas, je repars avant 11h, lesté de 28t200 d'engrais en big bag, et le temps de 2 3 photos de ce site inclus. Je regarde quand même où se trouve mon bled dans le 12, Ste Radegonde. C'est banlieue de Rodez en fait. Il y a quand même 9 bleds de ce nom là en France, faut pas se gourer.

    C'est parti via A36 jusque Dole, comme d'hab. Cassage de graine justement avant la sortie. N73, Chalon, puis RCEA où la moyenne n'est pas terrible, ça se traine un peu à 70. J'ai même failli m'endormir, enfin ça c'est lundi. Heureusement l'ennui se casse un peu en changeant de route, la N7. La fin de journée offre un beau panorama des monts d'Auvergne, on a le nez sur le Puy de Dôme avant Varennes sur Allier.

    Un peu de gazole à la Access de St Pourçain, je voulais faire aussi l'Adblue, mais ils sont en rupture, pas grave je ne suis pas à sec, mais un jour viendra.

    Je fais les 30' restantes au péage de Clermont, et la journée se termine par une bonne séance de décrassage sur l'A75, je ne l'ai jamais prise  si lourd.

    Je vise depuis ce matin le relais de Bonsecours, gagné, je m'y pose à 21h30. Validage d'une 11 en prime, le truc bien des le lundi, pour la rse, mais aussi pour récupérer un peu le week end. Par contre, il fait noir, pas un lampion d'allumé devant le resto.

    Y a très peu de lumière, mais c'est ouvert. Y a du feu dans la cheminée, des bougies partout, quelques lumières avec un groupe, en fait y a une panne de transfo, donc pas de jus pour tout le secteur. Je ne savais pas que Volvo AB faisait aussi des transformateurs. Enfin y a à manger, c'est parfait.

     

     

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  • N88
    Autovia setenta y cinco
    Kolega
    Florange à la montagne
    même pas rayé
  • Mardi 28 Novembre 2017
  •  

    Vers 7h, toujours pas de lampions allumés, il y a de grandes chances que ce soit fermé. Ils ne pouvaient pas faire de café ni avoir de l'eau chaude pour les douches de toute façon. 

    Café et pain beurre au camion et c'est parti à 8h30. -3, Ça a démarré, quel exploit. Bon je n'ai pas abuse du chauffage encore, mais surtout j'ai repris une couverture supplémentaire, et ben c'est parfait pour dormir. Mais ce matin, je me réveille avec une crève qui couvait depuis dimanche. Ça c'est de ma faute, une fête de famille samedi soir, ou la pompe à bière était à l'extérieur, et j'ai eu la flemme de remettre l'anorak pour aller au service. Mais très bonne bière brassée par un cousin de ma chérie qui vit aux Pays Bas. De la vraie Pils qui ne fait pas mal à la tête.

    N88 pour achever ce voyage sympa, en moins d'une heure j'arrive au client, en fait c'est dans une zi un peu avant Rodez.

    Un fini de vider puis c'est mon tour. Je n'ai même pas à ajuster les anses, le cariste les attrape par 3 sans difficulté. Comme ça j'ouvre au fur et à mesure la fosse afin de la balayer sur toute la longueur vu que je recharge de la petite bobine.

    Je me sauve à 10h, retour sur mes jusqu'au 48 St Chely d'Apcher.

    Je veux aller à l'adblue à l'aire de Severac, Total/AS24. Y a la queue, je repère où est la pompe Totale, n'ayant pas l'AS24.

    Une fois mon tour, purée, la pompe est hs, le pistolet à été arraché. Pfff.

    Je fous le camp, cette fois ci, faut que la prochaine soit en service, il ne reste plus que 2 barres à la jauge. Elle est après St Chély. 

    J'arrive quand même juste un poil avant midi à St Chély, y a consigne de passer chez le transporteur qui affréte pour qu'il remette une attestation des EPI, c'est chez anciennement Rouzaire. Des gars qu'on voyait en Allemagne ça.

    Le dernier coup que je suis venu ici, c'était une personne qui venait vérifier sur le parking du bled et du bled. Enfin, peu importe c'est à 200m de l'usine. Le jeune du bureau est bien sympa, il ne demande même pas à vérifier. De toute façon faudra que je repasse après le chargement pour montrer l'arrimage.

    Ça ne charge pas pendant midi, c'est rare pour des sites comme ca. 

    Le parking est blindé, mais surtout de camions qui vont manger au resto de la Cantine. Ce bled est vraiment authentique, y a un autre bistro en face appelé Les Metalos. Le portier me dit qu'il y a 3 camions déjà devant moi, ce doit être des polonais sur le parking. Je prépare un peu le reste de la fosse et mange une bricole, et discute un peu avec un des chauffeurs polonais, je lui demande si il charge pour l'Allemagne, niet, pour Anvers. Quoi qu'il en soit j'ai presque juste, il ne charge pas pour la Pologne. Il ronchonne parce que c'est fermé du temps de midi.

    A 13h15 on passe en bascule. Et le gardien demande aux PL leur attestation de détachement. 1ère fois que je vois ça, un papier valable 6 mois.Même qu'ils sont hors cabotage. Bref, une paperasse de plus pour se donner bonne conscience.

    Je rentre, deja pas mal de camions dans l'usine, ça disperse à plusieurs portes.

    Un cariste me dit de rentrer à la mienne tout de suite, ok.

    J'ouvre tout, le toit, un côté et j'attends.

    Un camion arrive à la porte, c'est un Bubu Codognotto, qui en fait était là avant moi. Bon ok je ressors..

    Même pas 20' plus tard il ressort deja, toujours tout ouvert, il n'a rien chargé. 

    Le pontier me fait signe de rentrer. Il l'a fait ressortir car il avait ouvert toute sa fosse alors qu'en fait c'était des bobines sur palette, et le chauffeur n'arrivait plus à retirer un piquet coincé dans sa cage. Ils sont pas aidés les gars avec ces semi Codognotto.

    Ça traine pas pour poser les 6 bobines, et à la cool, je peux sangler au fur et à mesure. Le pontier est bien sympa. Bref ça fait pas trop usine sidérurgique, surtout avé l'accent!

    Je fini de sangler dehors, y en a 12 à mettre, dedans, dessus.

    Je repars à 15h mais doit encore m'arrêter chez Rouzaire pour une photo de l'arrimage.

    Direction Belfort, via Clermont et arrêt deja à l'aire de la Lozère pour enfin trouver de l'adblue. Sinon ça aurait été l'aire du Looser. Passage au popo, depuis ce matin que ça presse.. La douche je verrai plus loin pour occuper 30'.

    Ça neigeotte un peu vers St Flour, mais rien de méchant. Y a pas à dire, en bobine on ne sent rien, y a pourtant 26t, mais ça grimpe bien les côtes. Pascale vient aux nouvelles pour si y a de la place. Peut être un lot sur Tavaux à vider en foulée à Exincourt. Faut charger à 8h à Tavaux quoi. Pas de problème, je peux y être largement. On prend. Et y a deja l'aller-retour de fin de semaine.

    J'ai parlé trop vite, une bonne heure plus tard, entre Issoire et Clermont, j'entends du raffut quand je freine. Ça vient de la semi. Je m'arrête en douceur à une mini sortie, Ste Yvoine, sous le défilé.

    Rien de chaud, ou à peine tiède, ni d'odeur. Tout les moyeux sont bien froids aussi. Il fait encore un peu jour, je vois un roue de la semi nettement plus sale, comme avec de la limaille. Aie. Un étrier? Mais c'est froid. Le disque a l'air normal. 

    Bon, bleu de travail et frontale pour aller là dessous.

    Ah oui, le disque est moins bien vu de l'intérieur, la face intérieur s'est détachée au niveau des ailettes de refroidissement. Purée, c'est la merde là. On peut faire ce qu'on veut, desserrer l'étrier, mais la partie va se tourner sur elle même, ça craint. 

    Faudrait le casser et l'enlever, et les plaquettes aussi.

    Il est presque 17h30, j'appelle le chef de chez Volvo de St Nabord pour demander son avis. Oui je peux faire comme ça, mais il n'est pas certains que ça cassera avec un marteau. Sinon aller au garage le plus proche pour un coup de disqueuse. Mais je suis quand même à 30 bornes de Clermont. Alors suspendre l'essieu, mais avec 26t, c'est niet, surtout le 1er.

    Bon aller je pose le triangle au début de la sortie et attaque le démontage de la roue. Elle vient bien, c'est deja ça. 

    Je tape sur le morceau de disque désolidarisé, rien, comme il bouge, ça rebondit, c'est comme taper dans le vide. J'essaies le pied de biche, de forcer un peu, et là pas besoin d'insister de trop, il fini par se casser. Ouf. Je vire les plaquettes, qui viennent bien. Et desserrage complet du régleur de l'étrier pour reculer les pistons, pareil, ça vient bien. Puis débranchage du tuyau d'air avec repli pour couper l'air. C'est bon, après vérif que le moyeu tourne bien et soufflage sur les éventuelles poussières qui traînent encore, je repose la roue. 18h20, tout est remballé, triangle inclus. C'est reparti. 

    C est dingue on change prochainement les disques, roulements sur la semi de Pascal, qui a bien 1200000ms. La mienne n' a "que" 1050000kms, mais je serai bon pour faire fait ce 1er essieu le plus tôt possible du coup. C'est comme ça. Le principal est que ça n'ai pas bloqué à 9kilos.

    Bon ben 1h20 d'arrêt,  la pause est faite comme ça. Ça collera quand même pour Tavaux à 8h demain. 

    Reste 4h30 à rouler, je n'en serai pas loin ce soir.

    Remontée via St Pourçain, RCEA, normal. Tient je textote Pierre pour savoir si l'un de ses gasthaus favoris est susceptible d'avoir encore de la place pour garer tard. Sa réponse est positive, "il est gros le parking du José, et surtout un mardi". 

    Bon il ne sait pas me dire si il a de l'électricité le mercredi matin, j'aimerais me laver un jour.

    Ça roule nickel, et j'arrive à Beauchemin vers 22h20, et je trouve encore de la place facile. Trop fort Mr Piscine. 

     

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  • Trappes Tower toujours debout
    Va y avoir du sport
    Belfort
  • Mercredi 29 Novembre 2017
  •  

    Au réveil, je vois que du monde est encore arrivé après moi hier soir, une croix occitane rose sur fond blanc ressort au bout du parking, garé nez au fond, un peu comme les routiers hispaniques qui coupent très tard.

    J'entends pas ronfler, ni causer. Je file chez le José pour pain beurrer et me doucher, ça va, l'eau ne coule pas trop noir, pas trop pris de poussière de frein dans les cheveux.

    Je démarre à 7h35, y a du jus dieu merci. Si il avait fallut demander un coup de batterie pour les câbles au toulousain, moi et mon Volvo aurions été rechargés pour l'hiver. Et puis si je lui avais raconté mon histoire de disque sur la Schmitz, c'était carrément le procès de Nuremberg qu'il nous refaisait.

    J'arrive au client à Tavaux à 7h50, une surface de bricolage, un camion vide deja, ce doit être la centrale, il a de tout. Le cariste fini par venir me voir, il est au courant des 2 pal que je dois prendre mais ça ne l'enchante pas, elles sont enterrées au fond, on doit mettre en rayon, on nous a pas prévenu, blablabla. Faut attendre. J'appelle assez vite Pascale, qu'il faut que je sois parti à 9h dernier carat, car livraison avant midi dans la même grande surface mais à Exincourt.

    Pas de soucis, un chef revient la queue entre les jambes, excusez nous, on va vous charger, mais bla-bla-bla. Il me fait rentrer, ça traine pas, forcément, 2 pal. Je m'aperçois que je n'avais pas sanglé la pile de trappes de fosse, elle n'a point bougé. On pourra pas dire que mon disque de frein à lâché suite à un coup de frein.

    Je me sauve à 8h50, A36 à Antume. J'appelle chez Volvo pour prévoir mon frein, c'est bon ils vont avoir toutes les pièces nécéssaires vu qu'il y avait l'autre semi en prévision, ils recommandent pour un essieu supplémentaire. On cale samedi en 8.

    J'arrive à l'enseigne de Exincourt, il est 10h45. À la réception, y a une affiche, " Inventaire le 29/11, pas de réception "....

    Mais on m'ouvre quand même la vitre, et on me vide tout de suite. Bon en même temps c'est eux qui étaient demandeur de ces 2 pal d'après leurs collègues de Tavaux. 

    C'est de l'inter magasin en fait, j'avais jamais fait, mieux vaut encore de l'inter usine automobile.

    Je file à Belfort, à l'usine des turbines, moteurs....

    J'y arrive à 11h25 au portier, il donne un gros badge pour le pare brise pour ouvrir les barrières. 

    Faut d'abord passer à une réception, là on me dit que c'est pause de midi à 11h30, mais que je peu quand même aller au hall pour vider, sauf s'il y aura réunion après la pause, donc ça commencera qu'à 14h. Soyons pragmatiques, je pourrai peut être caser 3h..

    Bon c'est deja le binz pour accéder au hall pour vider, pourtant juste à côté, le badge ne fonctionne pas. Un type me dit que la barrière ne fonctionne pas, qu'il faut faire le grand tour de l'usine.. pffff. Aller ripage de pneus et c'est parti. J'y arrive, mais dans le mauvais sens, face à la porte du hall, reripage....

    Le hall ne s'ouvre pas, faut trouver quelqu'un qui m'ouvre, mais à midi, c'est l'heure où tous le monde regarde ses chaussures..

    Je trouve le pontier, je le reconnais, il m'avais vidé l'an passé. La porte n'est pas son problème, ni la réunion, mais d'après lui il ne pourra pas me vider car plus de place dans le hall, aller voir Mr Un Tel, le directeur de la logistique, au 2 eme étage... J'adore les gens motivés comme ça..

    Bon je monte, vois ce Mr. Il passe un coup de fil, oui je sais pas de place, mais on doit vider les camions..

    On va vous vider Mr, excusez nous. Je demande juste si on peut m'ouvrir la porte pour reculer et débâcher et dessangler. Pas de soucis. Encore un pontier casse pied quoi.

    On m'ouvre, je fais mon boulot, jette un oeil au serrage de la roue d'hier, puis casse la graine.

    A 13h passé le pontier revient, et attaque avec son collègue le déchargement sans moufter, ils trouvent de la place. Vide à 14h passé, je peux oublier pour la 3h.

    Mais c'est bien le boxon pour ressortir, passer à la réception pour le récépissé, un convoi avec pousseur se prépare.

    Purée quelle usine, dans l'automobile c'est dynamique à côté. 

    Y a du Mulhouse et du Champagney à charger, mais c'est prêt qu'à 17h pour ce dernier, alors Mulhouse d'abord. Et pis c'est pour la Normandie, alors ça ira.

    Gazole à la Access de Illzach et café offert. Même à 3h de l'aprem, ça me réveillera peut être. Foutue crève.

    Passage au guichet Gefco pour le bon de l'usine, enfin au couloir.

    A l'usine c'est un bon magasin d montage, ça ne traîne pas des masses pour les 6m d'emballages à destination de Caen pour demain soir, vu que je recharge le 20h30.

    Retour sur mes pas, retraversée de Belfort. Le soleil couchant sur l'Alsace et le massif vosgien enneigé au fond à de la gueule. Pas besoin d'aller au bout du monde forcément.

    Sur la vieille 19, à Frahier, y a la ZI de Champagney qui est fléchée 7kms, j'imagine que ce n'est pas un grand axe, mais il ne neige pas, j'y vais, et puis si ils indiquent la zi, ça coupe quand même que d'aller jusque Ronchamp.

    J'ai pas du gagner une masse de temps car roulé une bonne partie des 7kms à 30 à l'heure au vu de la patinoire que c'était, et ça monte, ça descend. 

    J'arrive en entier un peu avant 18h chez l'emboutisseur. Les 2 quais occupés, et bientôt la pause.. 

    ça va pas vite, un Sochaux passe encore devant, bref j'en repars à 19h15 bien sonné, avec des palettes qui elles verront l'autre bout du monde, moi je ne verrai que  St Vigor d'ymonville. 

    Faut que je case une 2eme 11, car à cause du Caen de demain soir, ce ne sera plus évident. 

    Je m'arrête aux 13h d'amplitude à Gourgeon, au resto sous l'Accacia. 

    Il est 20h35, il fera bon au lit.

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  • A5
    toi même!
    PLIP le Havre
    Pont de Normandie
    sur la Neige 13
  • Jeudi 30 Novembre 2017
  •  

    Une 11h dans un état de grande souffrance, ça fait du bien. Ça va mieux ce matin, peut être l'assiette comtoise servie hier soir y est pour quelque chose. Après la douche et un pain (1/2 pain) beurre de compet, je décolle à 7h35, en ayant deja bossé un petit peu puisque j'ai embarqué une baguette, vu que ce resto fait dépôt de pain. Bref, l' adresse idéale quoi.

    Hier soir c'était gelé, là il tombe quelque chose, on ne sait quoi, mais on est en positif. C'est mieux car je dois encore avoir 3t maxi. 

    À Langres ça tourne un peu en flocons, mais sans plus.

    En enjambant l'A31 avant de l'emprunter à Langres nord, je reconnais une visière de MP4 ornée du bandeau "FRANCE" qui passe dessous.

    Il ne m'a pas vu le père Juju, alors petit coup de bigo juste pour vérifier qu'il ne dort pas.

    Je garde l'A5 jusque Sens, je ne sais pas si à St Vigor ils sont de journée ou en équipe. Je préviens que j'y serai pour 16h environ.

    Je continue via la N6, Champigny Fontainebleau, ça va aussi vite que de garder l'A5 finalement.

    Ça roule tout bien sur la 104, je m'arrête avec 4h15 à la tristounette BP de Beauvert. C'est blindé,mais on trouve quand même, en revenant en marche arrière.

    C'est l'heure de casser une graine. La station est vraiment délabrée, surtout les toilettes, le sèche mains qui ne tient plus que par une vis, la propreté... Dans quelle autre pays d'Europe voyons nous encore ça, en bordure de capitale? Bon, j'y achète quand même un café au bar, des fois que ça pourrait contribuer à améliorer quelque chose.

    Il faisait presque beau au début de la 104, là il tombe encore je ne sais quoi, genre de la grêle. Ça fait flipper parce que y a les grimpettes de la 118. On n'a presque moins peur de rejoindre la plateforme du tunnel du Grand St Bernard un jour de gros flocons déjà en bas à Martigny.

    Mais, non pas d'affolement, le soleil revient sur la joyeuse 118 et ça passe à la régule, jusque l'A13 en fait.

    La météo ne fait que ça jusque Rouen, averses violentes, soleil, un vrai temps de mars. Mais pareil, l'ascension du pont de Tancarville s'effectue sur le noir malgré la haute altitude engendrée.

    J'arrive à 15h10 au PLIP, à la Gefco quoi, de St Vigo d'ymonville. Quai de suite, ça va assez vite. 

    Plus qu'à se descendre tranquille sur Caen, d'ici 20h, y a de la marge. 

    Pont de Normandie pour changer. C'est chouette la Seine, mais je préfère quand même les lacs Suisse. Je me présente à l'accueil de Caen vers 17h30, juste pour dire que je suis là. Et bien au tel, le gars du magasin dit au gars de la réception que je peux déjà rentrer. Purée, presque 3h avant. Impec ça.

    Bon y a du monde qui charge, mais j'aurai une place bientôt. 

    Un porteur express vient charger quelques bacs, il est à parois latérales, made in France. Carrossier Lebrun, enfin Lebrung comme dirait Mr Alec.

    Je vide les emballages au même emplacement, c'est royal, enfin on est à Cormelles ici. Bon on est en avance, mais ils mettent le temps quand même. Enfin j'en repars à 19h35, c'est cool quand même, des fois on est encore sur le parking à attendre pour entrer à cette heure là.

    Comme ça je vais faire un petit bout ce soir. Aller va par la natio, je ne l'ai encore jamais fait en retour de pivots. Revoici une espèce de neige par endroits. Une espèce, car il fait 4. Plus loin, c'est de la vrai, ça frôle le 0, mais toujours par vague. Ça a bien blanchit où il fallait pas, c'est sur le contournement 2x2 de Lisieux et ses grimpettes pas faciles. J'ai commencé à me refaire l'inventaire dans la tête des victuailles dont je disposais dans les coffres...Bien content d'être lourd, sinon ça montait pas, 2 camions sont arrêtés, il y a une saleuse mais dans le sens inverse.

    Ça se re calme après. 

    Je pousse jusque Ecardenville, y a encore de la place, parfait. Que ça neige si ça doit neiger, il fera bon au lit. 

    En 24 ans de route, je découvre la neige en Normandie, j'y avais échappé l'an passé, et encore, ce n'est pas l'A84.