Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
6h35, c'est tôt pour livrer dans le département. Le département est grand de rien. C'est à St Dié, c'est dans une autre vallée, il y a deux cols à passer. Mais tout va bien il n'y a pas de neige. J'arrive au client une bonne heure plus tard, déjà un camion à quai. Un gars du 21, ça veut dire qu'il est parti encore plutôt que moi. Je peux me mettre à quai tout de suite juste à côté.
Arrive ensuite un autre vosgien, avec un range bleu clair. Je les voyais de temps en temps sur le Benelux ou l'Allemagne. Je lui demande s'ils sont toujours par là-bas, oui toujours et plus que jamais il y a un boulot fou en ce moment. Comme partout j'ai impression. Vide une petite heure après, je fonce sur l'Alsace. Je suis sur la réserve de gasoil depuis samedi midi, mais ça devrait coller pour arriver jusque Illzach. Il n'y a pas le choix de toute façon il n'y a pas de station accessible sur la route. Par contre il y a la boulangerie à Anould ou c'est facile de garer. Qu'est-ce qu'on dira si je tombe en panne sèche dans le bonhomme. Au moins ça m'incite à monter comme avec des œufs sous l'accélérateur. Une fois en haut il n'y a plus qu'à laisser couler jusque Illzach.
Je m'autorise même le crochet par la Gefco pour aller redéposer les palettes Europe de Meung sur Loire. Je file au gasoil, il était temps. Mais il y a du peuple, donc de l'attente. Faut dire que je n'ai pas perdu de temps la semaine dernière avec cette tâche, la semaine s'est déroulée avec le plein, 3200 km quand même. Mais là je reprends mes habitudes, je remets un bon partiel et l'adBlue. Il est déjà bien tard quand tout ça est terminé, il faudrait peut-être aller charger. C'est à Hésingue, près de Saint-Louis, ça bouchonne encore plein tube avant la frontière. Les deux seuls camions Français vus dans la file que j'ai doublé par la droite,ce sont des collègues à Juju.
Il est midi bien sonné au client, l'usine de polystyrène, mais ça charge. Au bureau, la fille me demande si je suis le chauffeur à Max ou Pascale. Ah c'est vous le vosgien ? J'ai un peu l'impression de passer pour la bête de foire mais enfin ça n'a pas l'air méchant et en plus j'ai le quai tout de suite. Je ne mangerai pas tout de suite, et oui le vosgien est rude. D'autant plus que j'aide le cariste à caser les palettes ultra légère. Une bonne heure plus tard c'est chargé, direction le 31. Oui il paraît que le vosgien aime bien aller par là-bas et que ça lui change. Je passe à travers comme d'habitude via le Sundgau, et avec un coup de bol il ne pleut pas pratiquement pas, donc ça ne patinera pas trop avec les 1,5t de charge. Il faut le même temps pour arriver à Belfort soit une heure. Ensuite je garde l'autoroute et m'arrête enfin casser la croûte un peu avant Marchaux.
Comme d'hab, A36, N73 et RCEA.
Mais on va un peu varier les chemins, je tourne à Digoin direction Lapalisse. Histoire de comparer les itinéraires pour ce voyage. Après la N88, puis l'A20, essai de l'A89. Si un jour je suis riche je testerai via la vallée du Rhône, A9 et A61..
Pour le moment je devrais être assez riche pour me payer un gastro, la Garde, avant Lapalisse. J'ai 8h56 de volant, dans le cadre de 13h d'ampli, il est 19h30.
6h30, une 11h de validée. Et dans de bonnes conditions, très bon resto très bonne douche patron sympa et tout.
Heureusement, car il faut affronter le contournement de Vichy et ses nombreux rond-point. Enfin vu l'heure on est rapidement sur l'A71 puis A89. Là c'est le calme plat enfin pas à plat non, y a du dénivelé mais surtout un beau lever de soleil sur les sommets du massif central.
Ce doit être la première fois que je prends cette autoroute en camion.c'est un peu l'autoroute des présidents en retraite. C'est beau mais c'est loin. On attend les panneaux faisant la promotion du musée Flamby.
Coup de fil de Pascale vers neuf heures, pour savoir quand j'arrive. Sans me mouiller, je réponds début d'aprèm. Peu importe, il n'y a pas grand boulot apparemment. L'activité économique c'est comme un soufflé ça peut retomber parfois très vite. Du coup je vais lever le pied sur l'autoroute, et enquille la N20 en dessous Brive.
Elle roule très bien cette route, et avec 1,5t, n'en parlons pas. J'arrive en 4h30 à l'entrée de Cahors, il est 11h, ma foi je casse la graine. C'est très tôt par rapport à hier, mais ça fait partie des risques du métier, adapter ses heures de repas.
Ça flotte ça ne flotte plus mais dans tous les cas c'est très joli par ici. Je ne reprends l'autoroute qu'à Montauban, et là c'est carrément le déluge en arrivant à Toulouse, chouette. Ça redevient sec en quittant le périf direction l'ouest.
J'arrive au client à Tournefeuille à 13h40, il ferme bien du temps de midi, vu la file de camions dans la rue. Tous des camions de matériaux qui viennent charger des poutres en béton.
Bref, mon polystyrène ne se fait pas trop désirer.
1h après, je suis en place. J'étais mauvaise langue, un camion à charger du polystyrène. Faut dire que c'est bientôt l'hiver, faut penser aux ponts thermique.
Vide à 15h15, toujours par de fret. Le truc qui n'arrive jamais avec Pascale. Il y a, mais que demain. Faudrait juste trouver quelque chose pour occuper un peu avant.
1h plus tard, ça tombe, charger, que demain à Limoux pour revenir ici. Ça occupera.
Déjà la sortie de Toulouse occupe bien.
C'est demain qu'à 8h pour charger à Limoux, aux tuiles, je connais. Préférable d'aller pioncer devant la porte. Arrêt vite fait douche à l'aire de Port Lauragais et sors à Castelnaudary pour monter à travers. Que c'est chouette par ici, même si ça roule pas terrible. Déjà passé ici avec du vin.
L'usine est de l'autre côté de Limoux, j'ai la place devant le portail, il est 18h30, parfait.
Le portail ouvre à 7h25, je rentre aussitôt, un camion suis derrière. Puis deux puis trois. Déjà un gars au bureau prend les commandes, mais faut attendre huit heures pour se mettre en place. Comme souvent dans le monde de la tuile, ça ne rigole, pas sangles, équerre, casque tout le tintouin. J'avais déjà un peu préparé tout le bazar, ressorti mes équerres en carton de 60 cm, elles ont l'air de convenir, y a intérêt, on me les a vendues dans une usine allemande de tuiles, mais le cariste me dit que je ne pourrai sangler qu'après le chargement en ayant avancé 50m. Bref je me sauve de là à presque 9h30, la file de camions ne rétrécit pas. J'appelle tout de suite Pascale pour signaler que ça va être tendu de partout. J'ai un rendez-vous demain dans le 38 à 5h, et il faudrait que j'aille chercher des palettes Europe chez Gefco31 avant de recharger. Comme c'est du fret à eux, on laisse tomber d'aller chercher les palettes avant, ils s'arrangeront après entre agences. Surtout que ça ferait faire les quatre coins de Toulouse.
Je redescends tranquille sur Castelnaudary, mais assez mollo je n'ai pas non plus tendu les sangles comme un malade, surtout certaines palettes avec avec des tuiles demi lune. Heureusement la circulation à Toulouse est retombée, et j'arrive chez le marchand de matériaux à Muret vers 11h15. Pas de soucis ils me vident à deux, le temps de tout remballer ranger les équerres il est midi. Je recharge pas trop loin de là, à Auterive. Le client ferme de 12 à 13. J'y vais en espérant trouver du pain sur la route. Rien, enfin rien pour se garer plutôt.À 12h45, au client, je tombe sur un magasinier qui ne fait pas les chargements mais il me propose de déjà me mettre à quai. Je mange une salade, sans pain, travailler plus de 20 ans pour en arriver là, c'est la pleine précarisation en marche.
13 heures, enfin à 10 je vois quelqu'un, il me montre la commande je n'ai qu'à me charger au transpal élec. J'aurais su ça en arrivant, j'aurais attaqué tout de suite en arrivant. C'est de la peinture, quelques petites palettes sont gerbées , on est on est au-delà du nombre de palette que je devais aller chercher au départ chez Gefco31. Donc je n'ai jamais autant bien fait de ne pas y aller. Je reste en coupure, vu l'heure qu'il est. Je roulerai 4h30 et couperai neuf heures, plus trop le choix.
Encore les papiers qui sont à récupérer à l'autre bout de l'usine, à pinces, je me sauve de là à 14h enfin. J'ai demandé un cariste si on pouvait couper à travers de Auterive à Nailloux. Il me suggère plutôt de passer par un peu plus au Vernet St Léon et Nailloux. Je trouve bizarre car la route paraît petite et blanche sur la carte contrairement à la jaune que j'ai envisagé. Ma foi j'y vais comme il m'a dit. J'espère que ce n'est pas un traquenard car je n'ai vraiment pas le temps de prendre de risques. Et bien bingo, la route est nickelle et en plus c'est joli, bien plus que le périf toulousain. En 25 minutes à peine je suis bien de l'autre côté sur l'A61.
Là la moyenne ne faiblit plus, merci les millimètres de gommes supplémentaires de la semaine dernière.
Je découvre l'A9 nouvelle mouture à Montpellier. C'est bien, pas d'interdiction de doubler. Je m'arrête à l'aire de Mornas avec 4h10, trop juste pour pousser jusque Montelimar. Après, je sais pas c'est où le mieux pour se faire faucher le gazole. Bon, je n'ai plus qu'1/4.
Mauvaise pioche quand même, les douches sont en réparation.. Super. Je m'abaisse quand même à y acheter une baguette.
3h10 exactement je quitte cette charmante aire après y avoir consommé un café aux machines jouxtant la boutique fermée, on se croirait sur l'A13. La jauge de gazole n'a pas bougé, tout n'est pas négatif. Pour la douche, j'ai percuté trop tard hier soir en mangeant, en voyant le tourniquet, qu'il y avait le restaurant juste à côté sur la nationale 7. Vu aussi un bloc sanitaire proposé gracieusement par Vinci sur le parking, mais là faut être motivé.
Enfin on peut pas enlever que quand on donne de l'argent à Vinci, ça trace. Je ne sais pas où j'en serais si j'étais passé par la N88. Sans parler des kilos que j'aurais pris en reprenant sans cesse du fromage…
Je sors à Chanas vers 4h40, La traversée de Roussillon et de Péage du même nom est bien longue même à cette heure là, sans parler des dos d'âne dans les montées. Bref, je suis limite à la bourre en pointant à 5h04 à la base de matériaux. Mais tout va bien, sur le quai le personnel est en séance de gym matinale. Du coup c'est moi qui attends. Ça dure 10 minutes, peu importe ça me fait doucement marrer ce coaching à la mode. Et je n'ai pas à être jaloux, puisque je vais devoir ouvrir les deux côtés pour le déchargement. À cette heure-ci, par 8° on ne transpire guère. Le cariste est bien sympa, il me rend même 2 palettes en rab, au cas où, le truc qui se fait rarement. Bref, on dirait que la gym rend les gens sympathiques finalement.
Je me sauve un peu avant 6h30, direction Vienne centre, puisque je recharge sur Satolas. Même à l'heure ci, Vienne est pénible à traverser. A Diemoz, je vois une boulangerie avec un gros parking à côté, je m'y arrête forcément. C'est blindé de camion. Serait-ce là où il y a une douche. Non, c'est une autre. J'avais vu tout ça sur un forum de routiers pro-gluten. Je prends quand même une boule de campagne par politesse et repars. Je vais plutôt aller au restaurant le Chaffard, pour déjeuner et une bonne douche. À deux minutes près, je loupe Nico 38 qui est en repart.
Mes 45 terminées, Max m'appelle pour me signaler que ce n'est plus à Satolas que je charge mais à Saint-Quentin Fallavier, ça ne change pas beaucoup. Je lui signale que j'ai 44 enfin 46 palettes vides, c'est de l'électroménager en vrac on verra bien. Au premier abord ça n'emballe pas le cariste.
Je me mets à quai quand même, mais quand il recompte ses frigo, il est catégorique ça ne collera pas c'est 13 m. Et si on les pose dessus ? dessous ? Niet, il ne veut pas. Et les laisser chez lui,pareil, niet, ou sans bon. Bref pas très conciliant. Il a pas dû faire sa gym matinale celui là. J'appelle Pascal, explique le truc et lui dit qu'il y a un un entrepôt Gefco pas loin. Oui mais c'est un truc logistique, elle va quand même essayer de les appeler. Cinq minutes plus tard, elle n'arrive pas à joindre quelqu'un. Je ne vais quand même pas les ramener à l'agence de Vénissieux. Bon je vais voir directement à l'agence juste à côté au pif. Au guichet ça n'a pas l'air d'être la joie, ça s'engueule même. Je me présente, en disant que je suis un peu de la maison, un gars passe un coup de fil à un supérieur, et là c'est niet encore une fois, super, belle mentalité.
Je rappelle Pascal, et elle m'a trouvé un transporteur dans l'entrefait. C'est Malesherbes, pas très loin juste de l'autre côté de l'autoroute. Là pas de soucis ils me prennent les palettes et avec le sourire. Heureusement, dans la profession il reste des confrères (en un seul mot).
Je peux aller enfin charger mais là 2 camions sont à quai . Bien paumé plus d'une heure avec cette histoire de palettes. Ça n'arrive pas souvent, mais c'est pénible. Maintenant, il serait plus utile d'avoir une semi avec coffre à palette, qu'à fosse. Quand on avait une semi à fosse rehaussable chez Gefco, on était les rois du pétrole, mais ça c'était avant. Et puis on ne peut pas tout avoir, sinon on ferait 20t à vide.
Ça va quand même assez vite je me sauve à 11h20. Chargé pour les Vosges, je devrais pouvoir rentrer, avant 18h10 d'où je suis, je monte par la D75 direction Lagneux.
Juste un bout d'autoroute pour contourner Bourg, et N83. Cassage de graine après Loudes. Et remontée via Dole Vesoul, par la fameuse route des Vosgiens, comme dirait un franc-comtois notoire.
Je le rends bien à cette belle région, puisque je m'arrête à la Leclerc de St Sauveur pour mette quelques 400l de gazole.
Retour maison bien avant 18h. C'est bon ça .
Tranquille, je pars à 7h35, pour un rdv à 9h à Epinal, c'est même du zèle. Mais comme je suis un papa sympa, j'emmène ma petite au lycée à Remiremont, enfin on n'est plus trop petite quand on va au lycée, ça lui évite de prendre le bus à 7h.
C'est sympa d'aller au lycée en bahut j'imagine, Faut bien être prudent au redémarrage, ça traverse de partout.
J'arrive au client d'Epinal vers 8h20, c'est dans la vieille zi appelée la Voivre. Une zone qui a failli bien devenir has been à cause de toutes les autres qui ont poussé ailleurs autour d'Epinal. Reste ici les trucs genre magasin pro, encore la douane qui vivote, la chambre syndicale des transporteurs. Y avait aussi, mais y a longtemps un atelier pl, Arnould Freinage, il a pris sa retraite y a déjà bien 15 ans et revendu à un Plus PL à Chavelot. Bref, encore des souvenirs d'enfance d'avoir traîné ici.
Déjà un camion se met à quai quand j'arrive. Pas grave. Y a justement un magasin Wurth en face, je vais y faire un tour voir ce qu'ils ont en valise ADR, j'ai vu sur leur site qu'ils en vendaient. Le gars a l'air de s'y connaître autant que moi, il regarde sur le site aussi, mais je repars quand même avec un tarif. 180€ ht, j'ai aucune idée des prix en général. A voir.
A quai peu de temps après, je file un coup de main au cariste en rangeant par 4 les frigos pour les pinces du fen.
Vide à 9h20, pas de nouvelles de mon exploitante, j'appelle. Elle ne m'a pas oublié, je charge juste sur les Vosges et basta. Mais qu'à midi, à Ramonchamp. Pas grave, je vais continuer ma séance de shopping. D'abord chez Volvo à St Nabord, pour récupérer les pièces du toit qui sont enfin arrivées. Pas tout à fait, il manque les galets sur les chariots. Le magasinier pensait que c'était livré avec. Il n' a pas tord, un chariot il y a des roulettes normalement. C'est allemand quoi.
J'en profite pour montrer un code défaut de l'odb qui concerne la pédale de frein, de plus en plus récurent. C' est sans importance, ce serait un connecteur qui fait parfois faux contact, le mécano retend un peu les broches. La cour, le gge sont pleins de véhicules neufs en préparation, de tout, du tracteur, grumier..Je croise et discute 5' avec Eric, le commercial, il ne se plaint pas en effet. Il attend un peu les retours et surveille les conso des 1er Dual Clutch en circulation dans le 88.
Je poursuis mon shopping un plus loin, à Remiremont, chez Renault Trucks. Ici ambiance différente, la cour est vide, le gge n'a pas l'air bien rempli, comme souvent. Enfin, on doit pouvoir compter sur les doigts d'une seule main les Range vendus dans notre vallée..
Je viens chercher des filtres, quasi tous, huile, air, deshydra... Il y a l'attroupement d'environ 50% du personnel mécanicien au magasin, autour de la nouvelle magasinière. Bref, ils s'occupent comme il peuvent en allant chercher dans les allées, les références de filtres que je souhaite. ça bosse dur.. pompon, ils n'ont même pas la cartouche déshydrateur en stock. A côté de ça y des feux à led ou des sangles d'exposés, bref, on aura tout Wurth. Bon, ils font ramener une cartouche cet aprèm de Golbey. On est bon pour repasser quoi.
Je me sauve pour aller enfin à Ramonchamp, il va être midi, c'est pas loin.
C'est à un atelier de chaudronnerie qui sous traite pour le fabricant alsacien d'emballages. Sur place, un gars est bien au courant, mais ça charge chez encore un autre sous traitant à 500m de là. Là, ça s'affole, il est midi, le cariste allait se barrer. Je ne sais pas encore d'où sort ce tuyau de prêt à midi, c'est prêt depuis 2 semaines me dit il. L' avantage, ça ne traîne pas pour charger, par les 2 côtés, c'est assez lourd, du rayonnage. Son épouse fait les 100 pas, elle l'attend. Il n'y a plus que dans les Vosges où on voit ça, travailler en couple au même endroit. 4 5 sangles sur les palettes les plus hautes, le reste, c'est ras du sol.Un beau chargement pour l'usine de Rennes à vider mardi. Et ce sera parfait pour entreprendre mes travaux du toit cet aprèm.. je repars un peu avant 13h, m'arrête avant le Thillot pour casser une graine.
Je recule ensuite dans ma petite cour, et attaque le démontage des arceaux, je remettrai les veilles roulettes en attendant les neuves ,tant pis.
Je garde le tel en poche, car je dois aller auprès de Pascal qui a bientôt ses heures à Sochaux où il vide et recharge. Je m'en vais en fin d'aprèm le retrouver à Lure. Un tour de Magnum dans les Vosges saônoises, c'est cool, on a une bonne vue depuis ce poste de conduite. C'est bien, ça change un peu. Il marche du tonnerre avec ses 709000, la bv aussi, comme le Volvo, et on entend bien le turbo, il fait un beau bruit. Par contre, seul hic, la position de conduite, je préfère encore celle du F12!
On remonte, à Cornimont, dételle, et on fait couler l'huile ce soir. Demain il fera jour.
Comme vendredi, décollage pas trop tôt, mais assez pour emmener ma petite au lycée. C’est cool. Par contre, parti pas assez tard pour éviter le bouchon nancéen, à 9h, ça donne encore. C’est tous les vosgiens qui montent à la soupe ici. Y a bien des nancéens qui doivent y monter au luxembourg.
Bon pas grave, je n’ai pas un programme trop contraignant, y a qu’à rouler. Le lundi idéal.
Ça se passe même bien, vu que ça se dégage sur la N4, c’est qu’il ferait beau. Ça change tout de suite la perception de cette route. En tous cas sur cette route il reste des gens motivés dans la profession, dans la Marne, vers 11h30 à peine, on peut déjà croiser les beaux Fh vert et rouge de chez Routest qui rentrent déjà de leur 1er tour Paris. Au taquet les gars.
Moi je me traîne, avec le temps perdu à Nancy, et un convoi dans les parages de double sens, je suis loin d’arriver à mon petit parking de la sortie Vaudoy Jouy le Châtel, sous le gge Merco en 4h30. Je dois m’arrêter un peu après Sancy, sur un parking pourri, ras de la route, dans l’esprit N4 quoi ! Il est quasi midi, je casse la graine, en apprenant la triste nouvelle du décès de Jean Rochefort. Il était trop drôle sur son cheval dans un Eléphant. Restent les films, heureusement.
J’hésite pour la suite du parcours, full autoroute, un peu, ou pas. C’est à dire soit A81, N23/A81 ou N12. Allez, Paris est tout au vert, je vais par la N12, en passant déjà l’A86 sans coup de frein. Un sacré bout de temps que je ne suis pas allé dans le 35, je suis content, ça change. Faut juste ne pas oublier que la N12 est truffée de radars, donc calage à 83 et tout va bien.
Arrêt à la Access après Dreux pour un peu de gazole et 15’.
Puis plus on avance et plus les bleds sont coquets.
J’arrive juste à Mayenne en 4h30, où j’ai aperçu un beau Berliet exposé à la maison Gandon, je crois que ça y était pas la dernière fois que je suis passé.
Il n’est pas trop tard, je fais 30’ et fini ma 10e heure. Via Laval mais A81 juste avant. C’est moins pénible que via Fougères, un tuyau de Nico72. Tient parlant de lui, il a déserté la N4 lui!
Je n‘arriverai jamais sur Rennes, je sors à Etrelles, en dessous Vitré avec 9h55, il est 19h. J’ai appelé le contact à Rennes, inutile que je vienne avant 8h demain, la coupure va être bonne.
En ressortant mon calepin, en gros, pour avoir déjà fait, chez moi –Rennes via l’A81, là j’ai mis 1h15 de plus pas par la N12.
7h, la douche, le grand crème et le pain beurre demi sel avalé, c’est parti sur la capitale bretonne, suffisamment tôt pour arriver au site de la Janais sans bouchon. Du coup c’est trop tôt que je pointe au quai de montage facilement trouvé. Unité complètement en travaux. A 8h10 je trouve enfin mon contact. Je rentre dans le hall, ouvre un côté, mais ça traîne, ils ne vont pas tout vider ici. Un gars soude sur une nacelle pas loin au dessus du camion, je guette où retombe les étincelles.. Ils prennent ce qu’ils veulent, et m’envoient vider le reste au magasin d’emballages à réparer ailleurs dans l’usine, idem qu’en Alsace. Je ne savais pas qu’il y en avait un ici aussi.
En arrivant, ah ben oui je reconnais Stéphane de l’atelier de la Mézière à 10 15 bornes de Rennes. Ils ont donc déménagé ici. C’est depuis le printemps, j’étais pas au courant, c’est sûr, je n’ai pas dû venir depuis l’hiver. Alors on n’ira plus recharger d’emballages vides là bas. C’est bête, j’aimais bien ce vieil atelier dans la brousse, c’était atypique. Lui aussi semble nostalgique de son ancien lieu de travail. N’empêche il me vide le reste du rayonnage, rapidement comme d’hab. Il me confirme que c’est la construction d’une nouvelle chaîne de montage. C’est toujours rassurant.
Je me sauve un peu avant 10h. La suite, connue depuis vendredi, c’est à Fougères. C’est à une usine de chaussures, enfin une usine.... Un chauffeur de là m’emmène à un autre dépôt pour charger. Echange de palettes, ça va, le gars bien sympa ne relève pas trop le nez sur celles que j’emmène. Pascale m’avait appelé vendredi aprèm si j’avais des palettes vides chez moi. Oui j’en ai bien, mais en les chargeant samedi matin, je me disais qu’elles étaient un peu limites. Bien 5 ou 10 ans qu’elles sont stockées, y avait plusieurs automnes passés par là, vu les feuilles que j’ai viré. C’est passé, je vais rajeunir mon stock comme ça. Je file un coup de main à ce brave homme avec un autre tirepal, à 11h30 c’est chargé, à destination d’une plateforme Lyonnaise, enfin en Isère plutôt.
Je dois bien avoir 2,5t, alors je compte passer au travers. Déjà Ernée puis Laval, après tout droit direction Tours. C’est pas compliqué, il n’y a qu’à suivre la Flèche !
Je casse la graine dans ces parages justement, en 30’. Un peu d’autoroute après Tours, l’A85 et A71 avec sieste de 30’ incluse dans le tarif. Bourges, on passe à la caisse et direction Moulins via Sancoins et N7. Vieille route française où je croise un vieux routier à roulettes, Lagaffe. Un bout de RCEA de nuit pour finir ce mardi, et là c’est Ludo du 42 que je reconnais grâce à son enseigne. Petit qso sympa sur le 19, il va en Bretagne, et pas en Grande cette fois.
Je m’arrête en ayant dépassé un peu les 9h à Vitry en Charolais, mais ici le parking est bien éclairé, c’est psychologique, mais avec mon chargement je préfère. Je mange au camion, j’ai trop envie d’écouter à Voix Nu avec Mr Rochefort, et zapper ensuite sur Inter où l’émission musicale est consacrée cette semaine à Tom Petty.
Mercredi, mercredi, c’est pas le jour de la 11h en tous cas. Rdv à 9h à Satolas oblige, je décolle un poil avant 6h. Après quand même un petit dej et douche ici, prestations incluses dans le prix du parking, 8€, même que je n’ai pas mangé, ça va.
RN79, pas le tronçon que je connais le plus, ni ses radars, alors 80 82 maxi, et y a du brouillard. Je veux prendre la N6 à Mâcon direction Lyon, c’est marqué interdit, c’est nouveau, ça vient de sortir ? Mais là il s’agit d’un cas de force majeure : ne pas avoir à acheter du pain sur l’autoroute. Il y a pas mal de boulangeries jusque Belleville.
La vue est bonne sur le Mt Blanc, encore plus depuis l’A46 et A432, avec le lever de soleil, c’est sympa.
J’arrive largement en avance à Satolas chez les ricains. Y a plusieurs entrepôts, mais j’ai le n° de bâtiments donc ça va. Enfin ça va, faut déjà rester garer dans la rue, le parking d’accueil est blindé. Ça promet. En fait, la majorité des camions là, ont encore les rideaux tirés. Pas d’accueil, juste une borne tactile où rentrer tout notre pedigree et surtout un n° de rdv. Et on peut de suite rentrer pour avoir un quai assez vite. On ne peut pas accéder au quai, mais ça traîne pas, tout bien. A part qu’ils ont remis les palettes n’importe comment, genre les 2 piles sur un côté. Je les remets tout de suite car c’est énervant quand elles se cassent la figure, le boucan, ça fait désordre.
Palettes, il en est justement question puisque je dois aller logiquement rechercher les 46 déposées chez Malherbe, tout près d’ici, jeudi dernier.
Ça traîne pas, et toujours bien sympa. Juste l’odeur d’à côté qui est vraiment écoeurante, ce doit être bien un abattoir.
La suite, ça va changer un peu puisque ce n’est pas un complet, mais 3 ramasses. Je vais enfin bosser un petit peu.
D’abord à la Mulatière, ça roule tout bien à 10h, et ça promène, c’est tout près de la confluence. Faut ne pas louper la sortie pour faire demi tour afin car je n’ai pas 1500€ à mettre au trésor public.
C’est pas dur à trouver, c’est à la SNCF. Y a 17 pal à prendre, ils demandent 6m, logiquement ça fait 6,80m. Mais il y en a des gerbables, en fait, à la fin on n’est même plus à 5m. Ils comptent un peu leur métrage à la façon PSA ici. Ils savent pas trop quoi. Ils préfèrent commander plus que de faire une boulette.
Ça prend quand même du temps. Je me sauve à midi, sans passer au distributeur, j’ai mon pain, et le sandwich SNCF pour un routier, bofbof, ça va faire mince.
La suite, c’est à Gefco Vénissieux, un bail que je ne suis pas allé là encore. Alors je pianote sur mon GPS Ggl pour trouver la rue. Et là le système ricain, tout puissant, qui contrôle tout, loin du peuple, prend tout à coup un air de village gaulois qui résiste, puisque c’est la photo d’un célèbre camion ardéchois à quai qui s’affiche pour le 1er résultat de la recherche. Le gars même pas aux couleurs bleues, fallait oser. Ce doit être un ami de Vladimir pour s’autoriser ça.
C’est juste la déception en arrivant puisque à quai pas le camion de la photo, ni sur le quai d’ailleurs, vu l’heure, ça change d’équipe. Bref, autant se pointer à 13h30. Alors je casse la graine, une salade de tomates vosgiennes, oui on les récolte seulement. En tous cas c’est approprié avec la météo qui fait est quasi estivale. A 13h30 j’ai un quai, à un bâtiment en face, de l’autre côté d’un futur bâtiment en construction, ça investi, c’est bien, merci Vladimir.
Je charge quelques palettes pour Mandeure, ça arrive de Taiwan. Un dernier lot à Meyzieu, ça roule tout bien, mieux que ce matin, où un fm vosgien a perdu ces poubelles sur la 346 parait il.
C’est des accessoires pour le béton, 3 fois rien, pour un chantier dans le 25. Vite fait chargé à 14h30. Il reste de la place avec les métrages sncf, mais Pascale ne travaille pas le mercredi aprèm, et puis de toute façon ce serait se faire du fric sur le dos des contribuables, alors très peu pour moi.
Et pas encore en surcharge, alors je m’offre un full 83 depuis les Echets. Il fait beau, c’est superbe partout, notamment le vignoble du Jura. Continuation par les hauts, Nancray Baume les dames et fini à Clerval en moins de 4h30. Impec, il est 18h45, alors validage d’une 11 sans problème vu que je commence pas très loin d’ici. Et surtout il fait encore suffisamment jour pour une photo du Doubs !
Le bon plan ici, bucolique, le resto, la boulangerie, et tout et tout. Pas tant que ça, du moins pas aujourd’hui vu que la boulangerie est fermée le jeudi. Et du coup au resto pareil, pas de pain. Pas grave, 7h25 je me sauve après une douche et un grand crème je me sauve en en avalant des biscuits aux céréales trouvés dans mes réserves stratégiques.
Y a 17 bornes pour aller à Dambelin, c’est direction Pont de Roide. Le gars que j’ai eu au tel hier m’avait dit que le chantier était indiqué. C’est bien vrai. C’est du Bouygues, ils en connaissent un rayon dans la pub.
C’est à un espèce de transfo au milieu des champs qui doit récolter le jus des éoliennes plus hautes sur la crête.
5’ et c’est vide, à 8h, heureusement car un camion de pompe à béton arrive.
Je rechope la route de Pont de Roide pour aller au 2eme, aux scooters à Mandeure. Du coup j’y vais par l’ancienne route, Mathay. C’est l’ancienne route, avant qu’il y ait la sortie Pont de Roide. C’était bien long en arrivant de Sochaux, Exincourt, Audincourt, Beaulieu......
Y a de la douane, mais ils me vident tout de suite, parfait. Plus que le dernier, Belfort, chez les Alsthommes. Là pareil, ça péteuille pas de trop, et en prime on peut mitrailler un peu du lourd alsacien, Straumann, Brame...c’est leur qg ici.
Vide à 10h, pas trop tard, coup de fil à mon exploitante, ça tombe bien on repart dans le sud. Bien, enfin on n’a pas encore le retour. Et il semble que l’emballement des bourses de fret des dernières semaines estivales a stoppé net sa course. A voir.
Du quai et de l’usine. Je vire les palettes bien sûr, laisse les miennes en stock ici, et charge déjà 6m de papier pour St Martin de Crau.
A l’usine, c’est au 4C1. C’est l’équipe des un peu mous, il est midi. Finalement je charge avant le changement d’équipe, comme quoi. Je me sauve incognito pendant le balai des employés, entre 2 autres camions. Ça passe, il est13h10. Je passe au gazole à Illzach, adblue en même temps, il est au tiers. A la Total, je vois un ancien affréteur parti qui boit le café avec une de ses anciennes collègues de l’inter. Finalement la machine à café se trouve entre leurs lieux de travail On discute 2’, ça fait plaisir. A part qu’il n’est pas obligé de me dire, alors tu vas où, à Naples ? Les gens sont méchants. Je ne vais peut être pas à Naples, mais à 13h50 il est temps de quitter les mulhousiens, en route pour le 84 Monteux, d’abord.
Je paume bien 10’ au péage de Fontaine, une bagnole sans badge s’est encore embarquée à la file 30. ça fout un boxon pas possible. Ce n’est pas plus le caisseu qui est casse pied, mais plutôt la sté d’autoroute qui ne met qu’une seule file 30 pour les pl. Enfin, ça changera jamais.
Marre de leur filer du pognon, je sors à Montbéliard sud, et enquille la 83 tout du long, et via Nancray bien sûr, avec 10t ça passe crème. Et puis je ne suis pas plus pressé que ça, vu que c’est mort pour rentrer demain soir. Pause 30 avant Clerval, il restera 4h30 à faire.
Ça roule tout bien, alors je garde la natio à Bourg. Mais une question se pose en avançant, où dormir, ça va tomber sur Lyon, guère plus loin. J’enquille le périf sans trop réfléchir, il est bien 19h30 passé. Mais du bouc hon s’annonce au bout, à St Fons. Je sors un peu au pif, et me trouve une ZI tout près, avec une rue éclairée le long de chez Mazet. J’ai 4h15, ne tentons pas plus loin.
C’est vendredi, alors le zèle des 11h est moins évident, si on peut ne faire que 9, hein ! . Décollage à 5h15, il n’y a plus et pas encore de bouchon au bout du périf.
Calage à 90 sur l’A7, sauf dans le Grand Boeuf où une petite file lente est déjà dense. Donc on reste derrière.
Sortie à Montélimar sur pour aller se doucher et pain beurrer à Donzère. Et du coup natio jusque Piolenc, comme d’ hab.
Je vais au 1er, Monteux via Avignon nord, et je ne manque pas de m’arrêter à la boulangerie à quelques centaines de mètres de la sortie sur la route de Carpentras, comme la dernière fois que je suis passé ici, le petit Boulot est une tuerie. Un italien y rentre devant, un autre derrière, tous 2 en plateau ridelles, du coup dur de ressortir. « On va chercher la blioche et on repart » me disent t’ils. Après on dira que c’est le routier français qui passe son temps à s’arrêter en boulangerie.
J’arrive peu de temps après au fournisseur. Tout de suite le cariste me dit qu’ils ne bossent pas en réception aujourd’hui, récup, je sais pas quoi. Faut demander au chef. Pas de souci, les emballages ils prennent. Il ne manquerait plus que ça, on n’est pas au courant.
C’est pas du rapide, mais au moins j’y passe 30’, alors c’est parfait.
Retour sur l’A7 en direction du sud encore.
Une bonne heure pour arriver à St Martin de Crau, dans une zone logistique. C’est c hez un transitaire mais ça se passe bien, rapidement, et avec le sourire. Bref, on n’est pas dans le 76, à Grand Bidulonne là. 11h10, je repars, avec un retour dans la boîte mail, on file à l’est. Pas chez moi, mais au sud, au Muy pour remonter dans l’est quand même. C’est muy bien, ça fait des kil.
Alors ça fait prendre l’A8, une autoroute que je ne prends jamais. Si je suis pas là 3 fois dans ma carrière, c’est le max. Toujours apte à regarder dans le rétroviseur je peux rappeler les circonstances : une descente sur Monaco, un retour de Rome via Vintimille, et un Torino-Barcelona, tout ça dans les années Sceta.
C’est joli la Montagne Ste Victoire. Après c’est assez long, et faut surtout pas se gourer de sortie, elles sont très espacées.
J’arrive au client dans la zi sur la route de Draguignan, un truc de recyclage. C’est blindé de camions, bureau, pesée et parking. Là largement le temps de manger, ça va ça pue pas de trop, mais envahi de mouches quand même.
J’entreprends même de la paperasserie, facturation, il faut car le week end ne sera pas énorme.
On me fait signe à presque 16h, il serait temps. C’est parti pour un chargement de balles de vieux papier, parmi les vieux cartons, les sacs de bouteilles plastiques, bref au milieu de la sté de consommation. Des bennes arrivent, encore et encore.
C’est chargé une bonne heure plus tard, mais en bascule y a 44t600, alors marche arrière et on vire une balle, pour redescendre plus sagement à 43t200. Bref, on paume encore 10’. Aux papiers, la dame qui est bien gentille me tient la jambe avec la météo, alors vous êtes content, vous avez eu du soleil.. Comme si j’arrivais du pôle nord. Il fait 23 ou 24, si ça se trouve il fait aussi chaud chez nous. Bref, tout ça pour dire que la région est hyper sèche, bien plus que les autres années, et qu’elle aimerait bien partir vivre dans la Creuse. Bon faut que j’y aille, j’aimerais partir vivre mon week end dans les Vosges, moi.
Ça bouchonne rudement à la sortie de la zi. Les gens montent tous en week end dans le Limousin ou quoi. J’enquille l’A8, on visitera la N7 du secteur une autre fois. Jusque Aix, je ne sens guère les 27t300, le tracteur est en roue libre une majeure partie du temps.
La circulation se charge un peu au début de l’A7. je ne vais pas pousser bien loin ce soir, faudrait pas que j’entame une 3éme 10h. je n’arriverai jamais à Donzère, alors je garde sagement l’autobahn et me pose à l’aire de Mornas avec 8 h54 et 679 kms. Il est à peine 20h, fin paré pour écouter un dernier soir Mr Rochefort qui va nous parler équitation.
Il est à peine 5h, mise en route, et 5h, le chrono est calé à 90 sur l’A7. Pas trop de monde sur la montée, plus sur la descente, croisé je ne sais combien de frigos Dorchies. Enfin j’arrive rapidement sur Lyon où j’emprunte le périf, car je dois mettre un peu de gazole, ça manquerait pour rentrer. A la Access, c’est un prix Bron marché. Et paf, 15 même presque 20’ de casées, tellement la pompe est lente.
A 42 au bout, et le garde jusque Bourg, en 44t c’est pas du luxe. Juste le brouillard qui empêche la vue sur le Mt Blanc. Là, on croise des allemand bavarois Auto Siegl par brouettes, je me demande où ils descendent tous, je les vois déjà souvent passer sur Mulhouse le vendredi en direction du sud. Je quitte tous ces kings à Bourg nord ou Est, je ne sais plus, et retrouve la bonne vieille 83. Arrêt peu de temps après à Villemotier à 8h40, là pas foule, fastoche pour se garer, et personne à la douche, donc j’arrive à faire tout ça, grand crème en reprenant viennoiseries inclus en 35’. J’ai bien mangé pour être tranquille jusque la maison.
Peu de monde sur la 83 à part les roumains et moi et moi et moi.
Le contournement de Lons en lourd, c’est lourd à passer, les ronds points et coups de culs juste après, on les sent passer.
Remontée via Dôle, et ma route à moi, vu que je suis vosgien. Là en plus je suis chargé pour les Vosges, inutile de se faire suer à poser à Mulhouse. Ça gagne quelques heures de week end.
Belle route gratuite que cette route des vosgiens. Gratuite gratuite, faut le dire vite, c’est que dans le passé, dans les années 90, on en a pris mon père et moi des amendes en rentrant par ici les samedi matin ou aprèm. Une vraie route à cruchots, partout ils étaient, Moissey, Bucey les Gy... Je me souviens une fois où je me suis presque marré avec mon 340 rentrant de Cesena, ils m’arrêtent avant Mailley, vont m’allumer comme il faut, mais leurs collègues du péage de Viry le matin avaient déjà fait leur job comme il faut. Maintenant on les voit moins j’ai l’impression, bon après on roule moins aussi.
Au bout de cette route, c’est la 57 à Vesoul, avant le rond point de PSA, y a 2 gamins, téléphone en main qui font des grands saluts, je réponds avec le coup de klaxon qui va bien, ça fait toujours plaisir de voir qu’il y a toujours de la relève quand même.
A Vesoul, on est presque rentrés, les grimpettes après Fougerolles, et c’est le 88 où la couleur des feuilles rappelle bien que c’est l’automne.
J’arrive dans mon bled un peu avant 13h30. La quatorzaine a à peine morflé, genre je pourrais mettre la carte dans la tondeuse qui m’attend, car l’été indien est bien encore là aussi.
Pour la 3 éme fois en 2 semaines, j’ai ma passagère de fille que je vais déposer au lycée, décollage qu’à 7h30 oblige. Quand je vois l’éclair dans les yeux quand je dis, je t’emmène demain matin ? ça fait plaisir. Pour le moment je peux encore me garer tout près, c’est pas « laisses moi là, ça ira ! ». Pour rdv à Golbey à 9h, je suis encore en avance.
J’y pointe à 8h30, c’est à l’énorme papeterie scandinave. C’est dingue, je n’ai dû venir que 2 fois, et ça date, en 340 quoi. Y a toujours autant de camions, du fm, grumier, bâché...Ils prennent le 06 à l’entrée, et on attend.
A 9h30, rien, j’appelle Mulhouse pour signaler, et remuer un peu la grande maison vosgienne qui nous a affrété ce truc. Et je percute en regardant le badge pour la pesée remis à l’accueil indique 9-11h. Bref, c’est pas vraiment un rdv à 9h. Y a pas trop de retour rapidement du transporteur, normal, si les coups de fils passent à 80 comme leurs camions, ça traîne un peu.
Si ça continue, cette histoire aura des maux et des frais, surtout qu’un petit regio m’attend pour vider avant 15h sur le 68.
Bon je rentre à 10h45. Direct au hall des vieux papiers. Faut tout ouvrir, attendre dans la cabine, puis au coup de tut, on peut aller retirer la bâche à l’arrière pour finir. Ça va assez vite, vu l’engin qui vide, par 4 balles, sois plus de 4t au moins. Vide à 11h10, je file sur Bruyères, enfin un bled après, Laveline devant Bruyères. J’y arrive juste avant midi, c’est un grossiste en boissons, installé dans une ancienne usine textile avec d’autres petites boîtes. Le truc courant par ici. Les cités rectilignes rappellent un passé ouvrier tout en faisant office de patrimoine. Bon, revenons en 2017, c’est cool, ils me chargent tout de suite, c’est des emballages vides, caisses + bouteilles pour le 68 Soulzmatt.
A midi 30 je me sauve. C’est pas du lourd, y a le choix du col, Bonhomme ou Schlucht. J’opte pour ce dernier, qui reste plus fun. Et puis on sera bientôt en hiver et on ne se posera plus ce genre de question. En route via Gérardmer alors. Arrêt pain à Granges sur Vologne, y avait un drive, mais pas trop étudié pour semi, alors garé en face, sur le parking du cimetière. Campagne ok, mais plus de pâté, un fournée est en route, faut attendre 15’, je prends une ficelle au lard à la place, pas de temps à perdre.
C’est presque encore blindé de touristes en haut du col de la Schlucht, les luges d’été tournent encore.
J’attaque la ficelle au lard en descendant pas trop le temps de faire autrement.
Finalement, cette route c’est le mieux, j’arrive du bon côté de Colmar pour aller au sud. J’aurais même pu passer à travers depuis Munster, mais je ne connais pas du tout, aucune idée si c’est jouable en semi, pas trop le temps de jouer au héros. J’arrive à Soulzlmatt, aux sources vers 14h30, à quai de suite, ça vide tout bien. C’est juste à côté d’une ancienne usine allemande de jantes où je chargeais dans le passé pour l’allemagne ou belgique. J’ai même fait des voyages de transferts de stocks pour l’usine mère allemande quelques part dans le Sauerland, juste avant qu’ils ferment, c’est triste de voir l’herbe qui pousse.
Vide à 15h, coup de fil à Mulhouse, c’est Christine aujourd’hui, ce sera un Caen à charger à l’usine.
C’est pas de la forge, mais des emballages à un quai de montage. 6t au lieu de 26, c’est mieux. Et ça ne va pas plus mal pour charger, je me sauve à 16h45. Vu l’heure et le poids léger, je vais passer le par le Bonhomme, pour éviter les bouchons de Mulhouse et de Thannvalley.
Je file, ça monte à toutes pompes, 4h30 pile sonnent en haut du col. Il est 18h, je casse la graine en 30’. C’est tôt, mais c’est comme ça, c’est le mode de la RSE. Au moins, on sera conditionné pour aller en maison de retraite pour nos vieux jours.
Je peux encore rouler 4h, 4h30. Le lundi soir c’est dur, de plus rien d’intéressant à la radio, je me traîne un peu. Aucun cd ne me branche. Je tombe sur un débat avec Eric Woerth sur Info. Il a du mal de dire de critiquer Macron, quel scoop, mais c’est marrant.. En tous cas personne ne lui demande comment il fait maintenant pour avoir son argent de poche...
C’est bizarre, il reste un peu de place aux gastros, Perthes, Blacy, Connantray. Mais j’ai déjà mangé, alors squatter les parkings très peu pour moi. Je sors à la petite zi de Connantre, près de la sucrerie, le long de chez un transporteur. Toujours bien dormi ici, assez éloigné du balai nocturne des betteraves liner. Il est 22h20
Mise en route un poil avant 8h, déjeuner avalé en cabine. Je m’arrête déjà à la Total à Moeurs pour la douche, 20’, ça sert à rien d’aller trop tôt se faner la rp.
Bon ça ne veut pas trop verdir, ma foi je descends la N36 pour faire le grand tour par le sud, fait suer. Ça passe pas trop mal jusque presque au bout de la 118. Mais en haut, fini, ça ne roule plus, Versailles, A86, N12, quasi à l’arrêt. Purée il est quand même 11h, direction province, on comprend pas tout. Un coup de fil au moment là, c’est un livreur de piscines qui vient sur mes terres, le réchauffement climatique a beau sévir, ça reste improbable quand même. Enfin tout va bien, il n’est pas perdu, c’est un coup de fil gratuit, même si c’est la 1ere fois qu’il prend la route de Gérardmer à la Bresse. En fait c’est juste pour me dire qu’il trouve le secteur très joli. Ça peut, le lac de Gérardmer sous les couleurs automnales. Je le crois sincère. Qu’il n’ait crainte, je ne vais nullement aller me répandre sur #balanceton(ton)pierre.
Au bout d’un certain temps, je laisse tomber la direction de l’A12 et Rocquencourt pour continuer tout droit via la N12 et Dreux, marre, envie d’avancer. J’appelle Pascale pour signaler que l’ horaire de 14h à Caen que j’avais avancé hier sera légèrement reculé, plutôt 15h30 16h. Pas grave, le taf qui suit est à charger avant 16h ou demain matin à honfleur pour du 69, jeudi dans tous les cas. Bon ben ne nous énervons pas.
Arrêt gazole à la Access après Dreux, et passe Evreux pour casser la graine où les 4h30 ont bien sonné. Je n’avance à rien.
Plus loin, c’est le coup de barre, je stoppe 10’ en couchette après Lisieux, plus raisonnable que de se coucher dans un talus.
J’arrive enfin à Caen à 16h, j’ai cru que je n’y arriverais jamais. C’est blindé, un peu d’attente naturellement. Je compte le temps passé pour venir ici, 11h25 depuis Mulhouse, soit près de 2h de plus qu’en temps normal. Ça va, je rentre assez vite, ouverture des 2 côtés, ici connaissent pas les grandes fourches. Vide à 17h, plus qu’à remonter sur honfleur, 1h via A13. Je trouve à me garer dans le début de la ZP, pas loin du resto des Oiseaux de mer.
Marre, même si j’ai rien fait aujourd’hui.
Si je n’ai pas fait grand chose hier, j’ai bien mangé quand même, une vraie bonne adresse normande. Et le pain beurre qui va avec le matin. La douche est authentique, au sous sol.
Je suis à 2 bornes d’où je recharge, je mets en route à 7h40. Juste à trouver la bonne boutique à bois, il n’y a que ça ici. Je reconnais, je l’ai fait une fois y bien 2 3 ans, c’était encore pour ancienne affrèteuse, du temps de l’inter. Comme aujourd’hui, j’avais déjà chargé du Rhône Alpes, 07 et 26. Là c’est moins exotique, c’est 3x69. Mais ça me va, à partir du moment qu’on ne revient pas de Normandie via la RP et la N4, ça motive tout de suite plus.
En place assez vite à 8h10, ouverture des 2 côtés, le chargement est assez varié, lambris, poutres, caillebotis. C’est pas bien volumineux, 9 sangles là dessus, me voilà parti une bonne heure plus tard avec 15t à peine, le good job.
Un peu d’A13 et file au sud sur Evreux, Dreux, tout ça. Il tombe des cordes sur Rouen, j’ai eu chaud au chargement avec la météo. Je croise Pascal au dessus de Evreux, petit qso, il remonte du 42 pour St Vigor d’Ymonville, et rechargera sur place une tournée auvergnate.
La météo redevient potable même ensoleillée en Beauce. Manquerait plus que de trouver du pain et la journée s’annoncerait parfaite. C’est pas trop évident sur certains secteurs, j’ouvre l’oeil sur Chartres et repère un Marie Blachère dans une ZC. J’arrive à me garer près d’un Confo et marche bien 10’. Après faut encore choisir, ça va il y a du campagne normal parmi tous cette multitude de pains aux noix ou plutôt à la noix.
Je casse la graine ici, le confo est fermé du temps de midi, je ne gêne pas.
On continue à travers la Beauce, de la route qui trace bien une fois Chartres passé. Et Orléans Gien, et l’A77. Je bipe ma frangine de mon passage sur ses terres nivernaises 2h avant, pour une fois que j’ai le temps. Mais pas de réponse, elle doit bosser. En salle d’opération, c’est mieux si on n’a pas son portable avec soi.
Je garde la N7 à Moulins, commençant demain à l’Arbresle, c’est la route. Pause 45 avant Varennes sur Allier, les 4h15 depuis Chartres commencent à retentir sur l’odb. C’est pas mes coins tout ça, Roanne, je passe peu. Ça promène, c’est bien. Je garde la N7 vers Tarare, c’est pas interdit, j’étais pas sûr, j’avais demandé à un sud lyonnais qui roule en tophinelle. Sur mon Michelin, je vois un resto avant le col du Pin Bouchain, la mule, je stoppe là avec 9h pile, il est 19h45, parfait. L’adresse m’a l’air encore authentique, pas de chichi, ça devrait me plaire.
Je ne m’étais pas trompé sur l’impression de cette adresse, menu quasi unique, douche derrière, à la grange, peu de monde, bref, un Cocher version 42, MAIS ouvert le soir. Et je suis certain d’y être déjà venu en mode Sceta Transport, la seule fois où j’ai pris le col du Pin Bouchain.
Je m’engage dans l’ascension de ce col ce matin à 7h10. ça va, avec 16t. Juste dommage qu’il ne fait pas jour, c’est bien joli si je me souviens bien.
Tarare, c’est marqué interdit, je traverse, zut, je vais à l’Arbresle. Et puis si je me fais gauler, je ferai #balancetontophe. Rien de tout ça, j’ai le plaisir de voir la maison Bonnard où trône encore un Major Turboliner dans la cour. Ça rappelle encore l’enfance, quand ils avaient un dépôt au centre de Remiremont, à côté de l’ancien gge RVI. Une époque où le textile liait les 2 régions.
J’arrive à l’Arbresle vers 8h. Je croyais que c’était dans la zc, je ne m’inquiétais pas de trop après avoir situé la rue. Mais en fait, c’est juste après le centre bourg, à gauche. Ça passe pas mal mais rien de trop. Le marchand de bois est bien là, une vieille boutique, bien loin des zones commerciales aseptisées. ça va, il a une belle place pour vider. Juste pour repartir, ça m’inquiète plus, il y a un pont voûté sous lequel on ne peut pas passer au milieu car places de stationnement sur un côté en plein dessous. Intelligent. Le client m’assure que ça passe.
Ça vide pas trop vite, surtout que 2 paquets sont inversés au départ, j’avais pas vu, le cariste de honfleur ne m’avait pas vendu ça comme ça. Alors c’est un peu le patacaisse, « c’est pas à moi de vider ça, et si je casse quelque chose, c’est moi qu’est le responsable... » Et puis alors quand il tombe sur les butées de rives de la Schmitz, là c’est le drame, les fourches passent à peine en dessous. « on n’a pas idée de faire des trucs comme ça ! »., Ben oui. « et l’Apave m’oblige à avoir des fourches épaisses comme ça, alors c’est n’importe quoi ». ben oui mon pauvre monsieur. Si j’avais parlé de charges sociales ou de trucs dans le genre, j’y serais encore. Déjà qu’il disparaissait servir des clients entre chaque paquet. Enfin vide à 9h30, je suggère de quand même faire demi tour et repartir par où j’étais venu, je ne sens pas le pont, mais la rue est interdite dans l’autre sens.. « surtout pas, si vous vous faites attrapé... » Bon je vais doucement sous le pont en ayant tout baissé, ça passe, mais y aurait pas fallut faire 4,15m. Et tout droit vers la ZC pour retrouver la N89, où y a un Mr Bricolage que j’ai fait l’an passé.
La suite, c’est Vourles, à sa grande enseigne, plus simple à accéder au moins. Je descends via Tassin, c’est bien long, mais ça coupe quand même. Et Tassin c’est pas interdit hein chef ?
1h pour arriver au LM, que je connais aussi. RDV à 11h, pas besoin de faire fonctionner mes réseaux, ils me prennent de suite. Parce que attention, une file de 5 ou 6 camions devant, un coup de fil, et hop je grille tout le monde moi !
Mais hélas,pas le temps d’aller saluer la fille de ma connaissance, faut que je fasse le dernier avant midi, à Brignais, enfin c’est tout près.
A 11h30, il me vide tout de suite, c’est une boîte bretonne spécialisée dans la distribution de bois. C’est à côté de la Stef, y a des frigos qui roupillent partout dans la rue.
Vide à midi, j’ouvre ma boîte mail, et le rechargement apparaît, c’est du 42 pour St Gilles dans le 30. Tient pourquoi aller là bas. Enfin pourquoi pas après tout. Surtout que Pascale me sonne au même moment pour me dire qu’on rechargera sur le 13 demain, mais que début aprèm.
C’est à la Grand Croix, pas trop loin. Je passe à travers, Mornant, tout ça. C’est bien joli.
C’est une boîte à ferraille, typique du coin, le long d’e la voie ferrée, ça fait penser au pays basque ou au Sauerland, ça me plait bien. Il est midi 30, je tombe sur 2 gars dans un atelier, ils me disent que ça reprend à 14h. On s’éloigne du Sauerland tout à coup. Pas grave, c’est pas le voyage du siècle, j’ai le temps, je casse la graine tranquille. Mais à peine au fromage à 13h, un gars vient vers le camion, pour me demander ce que je charge, il attaquer quand je veux, impec. Je ressors le short et ouverture d’un côté, c’est des paquets de tôles, quelques sangles, pas trop compliqué quoi. Et le cariste est bien rigolo. Un beau merco noir du 39 arrive, un bel ensemble. Je discute un peu avec. Il fait du multilots sur le Rhône alpes. Après coup, je suis certain que Pierre le connait, je pense qu’il en a déjà parlé. Il a commencé comme traco chez Jeantet.
Je me sauve à 14h, direction le sud, comme tous les jeudi désormais. Des fois c’est la N4, des fois c’est l’A7. J’ai 25t, je garde l’autopista jusque Montélimar sud. Je sors surtout pour aller laver un coup à Donzère. J’ai le temps et y a vraiment besoin, et mon réservoir de flotte ne se remplit guère à mon local.
Une bonne douche de 20’ plus tard, ça va mieux, on se sent plus léger, enfin le camion. C’est agréable quand ça brille un peu dans les rétros.
Natio jusque Piolenc, comme d’hab, et A9 jusque Roquemaure pour filer via Aramon. J’y crois pas, on dirait qu’il va pleuvoir. Mais non, juste quelques gouttes. Je stoppe à l’Oasis à Bellegarde. Je reconnais un Fh rouge, David83, mais faut que je reconnaisse le bonhomme maintenant.
Lever à 7h. les Fh rouges provençaux sont partis, j’aurai pas vu David, ou alors il m’aurait fallut un porte voix au resto hier soir.
Douche(à l’étage cette fois ci) et pain beurre fini, je me tâte sur quelle heure partir. En calculant dans tous les sens, full autoroute, je n’arriverai pas à rentrer en Alsace ce soir, alors peu importe qu’il y ai une petite zone courte ou pas, je décolle à 8h20, comme ça les 3h de la coupure du week end dernier sont rattrapées.
St Gilles, c’est pas loin, 17 bornes, mais le temps de faire le tour, je mets plus d’une demi heure pour arriver au client. Ça me rappelle notre petite semaine camarguaise de voyage de noces, la 1ere étape était ici, dans un hôtel à St Gilles.
Revenons au client, pas évident à trouver, c’est l’adresse d’un gge de voitures. Un mécano m’indique que c’est bien ça, mais la tôle ça vide plus loin, dans une cour. Ils font aussi dans le découpage.
Le client/cariste à la fois est bien, sympa. Ça prend du temps, paquet par paquet, peu importe, mon tel ne sonne pas.
C’est rigolo, le cariste a son toutou qui ne lâche pas d’une semelle, il est assis à côté sur son fen. Il a une belle semi paddock. Bref, il fait dans un peu tout.
Vide à 10h, peut être du Sorgues pour Arles. Ah... ça m’emballe pas, ça va faire rouler pour rouler, comme souvent remarque. 10’ plus tard, coup de fil à nouveau, non, c’est pas possible ce truc. Ouf, ça m’arrange, surtout les 90h, enfin là ça aurait été les 100h qui auraient morflé.
Je n’ai plus qu’à aller tranquillement à Marignane.
Arles, avant la plaine de Crau, je me revisite le voyage de noces, une fin octobre, avec météo estivale, pareil.
J’arrive dans la ZI Palun un peu avant midi. Le client, un transporteur spécialiste de la Tunisie est au bout de la rue qui est complément défoncée, 10 à l’heure c’est déjà beaucoup. Avant d’effectuer un contrôle visuel complet pour voir si je n‘ai pas perdu un coffre ou un panier de roue de secours, je file d’abord au bureau vite fait avant midi pour m’annoncer, les affréteurs partent manger, je vois celui qui s’occupe de mon dossier, 14h me répond t’il. Et la hauteur ? (Pascale m’avait dit que c’était du fret méga). Bah, je sais pas, 3m 3m03, me répond il évasif...On verra ça à 14h...
Bon, avant de manger je bosse un petit peu, balayage, et rehaussage à 3m05, sans régler les boucles, on verra après comme il a dit.
La sieste finie, je vais revoir à 14h. Le gars m’a déjà oublié. Ah oui, attendez un peu, la semi va arriver.
J’attends bien une demi heure au guichet avant de me réorienter vers le quai.
Au quai j’en sais un peu plus. Oui, la semi va arriver...
Bref, je me mets enfin à quai à 15h passé, encore une 3h validée comme un bon vendredi de provence.
La semi fourgon à côté enfin à quai, quand je vois les conteneurs plastique psa 00112 sur 3, on est bien loin des 3 mètres et quelques, ça 2m70 à tout casser ça. Bref.
Ils transvasent assez vite la camelote de Tunisie sans doute, je sors du quai un peu avant 16h et redescends la semi, heureusement que je n’avais pas réglé les boucles de la bâche.
Je me sauve direction A7, la traversée de Marignane est laborieusement longue. Je dois encore faire une croix sur un café à l’avenue de Bruxelles, 2 fois que je fais le coup au dispo de la maison Sun Express.
En montant sur l’A7, j’ai du bol, le bouchon est dans l’autre sens, direction Marseille.
Ça roule bien sur le remontée, à Orange je croise un local, Manolo, il aura loupé le goûter de très peu.
Je quitte un peu l’A7 à Piolenc pour aller mettre un peu de gazole à Donzère, à la Access.
Je recule sur le parking en 25sec pour boucler 30, histoire d’être sûr de passer Bourg ce soir.
Ça remonte tout bien, tout comme le Grand Boeuf passé à la régule avec les 9t de pièces auto tunisiennes.
Lyon pareil, enfin je vais tout droit pour monter via périf. Je regarde l’heure à Bron, 20h30. Ce soir, je fais via N83 en Dombes.
Je passe le pénible ring de Bourg et ses ronds points qui filent le tournis, je pourrais encore monter un bout, mais où se garer vers Lons ? je stoppe à Villemotier, il est 21h50, ça ira comme ça. Tiens, depuis Bron, j’ai mis que 10’ de plus par la 83 que par l’A42 samedi dernier. Je vais pas voir au resto, ils vont fermer, il me reste le quignon du pain de l’autre jour, il m’aura fait presque la semaine ce campagne, bon et blachère.
Lever à 6h. A cette heure, c’est plus à la boulangerie qu’au resto que je vais.
Une bonne douche et café pain au raisin plus tard, il est 6h50, je quitte cette unique adresse ouverte le samedi sur la 83.
Il fait encore beau ce matin, en voyant les étoiles ce matin j’ai encore mis le short, c’est vraiment les dernières fois même si on n’aurait pas envie de le quitter.
Le contournement de Lons est vraiment pénible, les ronds points et coups de culs. Je suis curieux de savoir si on gagne du temps, certainement oui, mais on ne doit pas économiser de gazole. En passant la ville, il ne devait y avoir que 2 ronds points et des feux bien sûr.
Bien jolie cette 83 avec le vignoble couleur d’automne, j’appellerais bien un franc comtois pour lui dire, ah zut il n’est pas 8h. Et trop sombre pour faire une photo, quoique danbs une cuvette après Arbois, un flash venu de l’arrière me surprend. Purée, un radar mobile, sur l’autre côté de la chaussée en plus. Et là je laissais vraiment couler... Là faut vraiment que je me rencarde pour un stage. Merde.
Mais étant rebelle, pas envie de lâc h er des ronds à la sté(d’autoroute), je continue par le haut, Nancray tout le bastringue, et full 83 jusque Montbéliard pour finir. Avec 9t c’est pas la mort.
Et puis je ne me lasse pas de cette route, Baumes les Dames, l’Isle sur le Doubs, Voujeaucourt...
Malgré toutes ces visites, j’arrive en pile poil 4h à Mulhouse, soit 10 ou 15’ de plus que par l’autoroute jusque Besac.
Marlgré que les usines bossent ce samedi, les camions bleus circulent donc peu, pas évident que je me trouve une dernière place sur le parking sécurisé de Gefco.
La V40 démarre, à midi je serai en week end.
S 11h50 + 45h = L 7h50. On est bon, je peux démarrer de Mulhouse.
Retour sur mes pas de samedi, direction Etupes. Ici ça ne pleut pas. Sur l’A36,je guette si le copain Juju monte vers la Forêt Noire. Niet, j’arrive au technoland sans l’avoir croisé. Soit il est parti très tôt, ou soit très tard.
Je vais chez le gros logisticien toujours filiale SNCF à côté de l’ex filiale PSA, qui elle est devenue filiale des chemins de fer russes.
Le dépôt est immense, avec plusieurs fournisseurs stockés là. Je fais 3 tentatives avant de trouver la bonne porte du fournisseur. Il pleut bien, c’est énervant. Une fois trouvé, à quai de suite, ça vide rapidement. A 9h20 j’appelle Mulhouse, comme lundi dernier, c’est encore Christine qui attrape la pochette où mon programme m’a été concocté vendredi. C’est du Wittenheim pour la Normandie.
C’est aux engrais, c’est à l’ancienne mine de potasse. Un bail que je n’y suis pas venu. En tous cas pas une seule fois depuis que je suis en natio.
Ça va, pas foule à cette époque. C’est du bigbag, ça ne traîne pas, j’y passe à peine une petite heure. 2 sangles à la fin et basta. Il fait beau, c’est parfait pour la photo du puit.
Je me sauve à 11h15 avec 27t600, direction Motteville via le massif vosgien pour commencer.
Cernay, Wittelsheim, qui est contourné, je ne savais même pas, ça change, et le Bussang, col le plus approprié à la charge.
Arrêt pain à Ramonchamp, où c’est fastoche de garer.
Pour le déguster, je vais à mon coin plus tranquille avant Rupt, sur l’ancienne route 66, au calme.
Je repars, pour peu de temps, le gazole sonne la réserve et pas trop chaud pour tenter jusque la Total de Pagny, en lourd, la conduite rationnelle c’est moins évident, alors je sors à St Etienne les Remiremont pour aller à Michel Edouard. C’est pareil, ici y a l’adblue aussi. Il pense à tout l’épicier de Landivisiau.
Je n’ai pas trop hésité sur l’itinéraire, ce sera N4, forcément, mais après via la Picardie, la 31, c’est bien au nord de Rouen mon bled.
Sieste à l’aire du Barrois, le lundi c’est obligatoire chez moi.
La 44, Reims, ça passe bien, malgré l’heure de fin d’aprème. La 31 ça peut aller, à part qu’on est toujours aussi secoué. C’est encore le genre de route qui ne m’emballe pas des masses. Et avant Compiègne, on est quasi à l’arrêt dans les bleds. Si ça se trouve même passer via Paris aux heures de pointe n’est pas beaucoup plus long.
Je finis péniblement à Beauvais, dans une zone mi commerciale mi industrielle proche de l’accès d’autoroute. Une place que j’avais repérée l’an passé est occupée par 2 bagnoles mais je trouve pas loin de là, le long d’une jardinerie, ma foi c’est pas marqué interdit.
Il est 20h45, 9h59, un lundi qui va bien quand même.
Bien dormi, à part les quelques fois où l’alarme de la jardinerie a sonné, je ne sais pas pourquoi. Je l’avais déjà entendu quand je tournais dans les parages avant de garer hier soir.
7h45, reparti via un petit bout d’A16 puis la 31.
Je la laisse enfin après Gournay en Bray, direction Dieppe.
Arrêt douche à la Shell de l’A28 au dessus de Rouen, c’est pas la joie ici.
J’achève via l’A29 pour arriver au client, tout près de Yvetot. C’est un coopérative, ça ne traîne pas. Vide à 10h30, coup de fil, le billet retour est sur la 27, Verneuil sur Avre. Ça fait un bout, c’est sur la N12. Ma foi ça fait des kils comme ça.
A151 pour descendre sur Rouen, y a obligation. Mais pour le prix, y a un comité d’accueil à la tirelire. Un Codognotto devant moi est préféré par les Drealmen. C’est aussi bien, car je dois avoir en magasin, une quatorzaine pas terrible qui traîne.
Je m’embête pas, je descends via Evreux et la 154, les routes à travers normandes, je me méfie. Il faut quand même 2h pour arriver au client à Verneuil. C’est le temps de midi, alors je mange, sieste, et balais la semi pour occuper jusque 13h30. C’est à quai, peinard, des aquariums pour la Suisse. C’est pas moi qui vais y aller, je laisserai ça avant la frontière. C’est bête, même aller en Suisse me ferait plaisir en ce moment, surtout après avoir situé le bled, dans les environs de St Gall.
Je me sauve sur la N12 avant 14h30, direction l’est via la capitale, super.
J’arrive dans les 16h sur Vélizy, en espérant encore passer pas trop mal. Et bien pas déçu, la 188, puis Palaiseau car la 104 au sud est déjà un peu rouge. Mais c’est pas mieux pour rattraper l’A6, au pas. Puis le binz habituel à Evry. C’est pénible quoi. Je retrouve la N4 à Fontenay, il est 18h, qu’est ce que ça serait si ce n’était pas les vacances scolaires..
Je sais pas où pousser ce soir, 9 ou 10 ? Et avec ce chargement. On va éviter les gros endroits. Je stoppe déjà à l’ITM au niveau de Esternay, pour la 1ere fois, pour 2 3 courses, surtout de la flotte, bientôt en panne sèche. C’est zéro pour se garer, pourtant on voit toujours des camions garés depuis la N4. En fait, ça se gare n’importe comment, et une pompe de carburant a dû se prednre un coup de porte à faux. Bref, ce plan course ne va pas durer à mon avis.
Je repars, pas pour un grand bout, je sors à la sucrerie de Connantre et vais me poser dans la zi, le long du transporteur, comme la semaine dernière. C’est tranquille et bien éclairé. Juste un petit 9h, mais c’est assez.
R.A.S. , pas de vol de gazole, ni de bâche lacérée, ceci même à 2 pas de la N4. Faut dire quand c’est positif aussi.
Décollage à 6h40. Arrêt déjà à Vitry pour du gazole à la Access, c’était blindé de benneux à celle des gravières. 15 bonnes minutes de faites comme ça.
Coup de fil de Mulhouse, ce sera doublé normand cette semaine. Chouette. Enfin, le camion est déjà sale de toute façon. Avec un retour demain soir à Caen, à 20h, enfin avant, ou après, selon le bon vouloir. J’ai bien fait de ne pas griller une 10h hier.
J’arrête à la Access de St Nabord pour filer à la douche, et pour faire 30’.
Direction l’Alsace via Bussang, avec l’arrêt qui va bien à la boulange de Ramonchamp comme lundi. Faut juste que je résiste à attaquer le pâté tant que je ne suis pas arrivé à destination, c’est dur. Ça évite de faire des miettes, mais après faudrait pas baver non plus.
Je quitte l’A35 à la sortie St Louis, puisque je n’irai pas sur son prolongement qu’est l’A2. Ce ne serait plus du transport national. Mon transporteur est juste avant la frontière allemande de Weil, à Village Neuf à 13h passé. Sans surprise, il est fermé du temps de midi. Je peux enfin attaquer le pâté après un passage dans le m.o. Miam.
10’ de sieste et je passe au bureau pour faire une liste de déchargement.
A quai, ça vide pas vite, ils n’ont pas de place, ce dépôt est rempli de polystyrène comme je charge des fois pas loin d’ici. Bref ça rouspète. Fallait me laisser aller en suisse. Enfin je comprends que ça passe ici pour être livré là bas en 3 porteurs.
Une fois vide, direction le 1er, à Richwiller, au fabricant et concepteur d’emballages, pour en prendre 9 modifiés à destination de Caen. La suite est au quai Gefco, du papier, pour 2 transitaires à Grand Couronne. Ici ça change pas, le cariste toujours partagé entre le groupage et l’affrètement est toujours aussi excédé. C’est pénible. Bon il me charge assez vite, mais est ce obligé de bougonner tout le temps comme ça.
Je me sauve à 17h30. Avec 6t à peine, direction la maison. ca bouchonne partout, naturellement. J’arrive au bled via Oderen à 19h. Ce sera un arrêt éclair, car il faut que je ne démarre pas trop tôt à cause du Caen demain soir.
Dur de repartir à 20h30, c’est mortel. Je fini avec 8h50 après avoir rouler 45 , à Chavelot dans la cour de mon marchand de pneus. Qu’est ce qu’on ferait pas pour dame RSE.
6h15, après un visuel des pneus, tout va bien, je peux y aller sans avoir à attendre 8h.
C’est le brouillard, tout du long. Heureusement, c’est tôt pour passer Nancy sans perdre de temps.
Au poste, ils disent qu’il y a un carton à Ancerville, en effet y a rouge sur map, mais pas méchant. Je fais 15’ à l’aire du Barrois pour suivre l’évolution. Ça s’améliore, ne reste que le petit bouchon dû au basculement de chaussée pour travaux qui ne seront pas du luxe. C’est bête, on ne passe pas l’ancienne route qui passait au nord de St Dizier, j’aimerais bien y passe une fois, voir si y a des zi pour garer, je ne me souviens plus du tout. Déjà qu’à Ligny, à la sortie est, ils ont mis de gros cailloux où y avait moyen de garer à la lumière le long de la route, sans gêner quoi que ce soit.
La traversée de Vitry est bien pénible, ça bouchonne presque. Bref, ce n’est pas une moyenne de la night.
J’arrive au pauvre parking, enfin vaste refuge au niveau de Fontenay en 4h15.
Il est tôt encore, mais cassage de graine, pas le choix.
Bonne nouvelle, pas trop de rouge sur la région pourrisienne, je vais quasi tout droit, via A4. ça bouche un peu vers le carrefour de l’A86, comme d’ hab mais je continue tout droit sur le périf qui n’est pas trop vilain. Ça coupe quand même. A part qu’un léger accrochage vient d’avoir lieu en rattrapant l’A13 au début du tunnel Ambroise Paré, 2 voies d’occupées, juste paumé 10’. 1h15 depuis la N4, c’est pas mal.
Je file tout debout sur Rouen, et descente sur Grand Couronne. Je pointe au 1er transitaire, chez Canal+ et C8 réunis vers 14h. Pas de bol, c’est pas le n° de bâtiment que j’avais pour adresse, c’est derrière. Ça va, à quai de suite, les palettes pour la Guyane sont vites déchargées. Je ne sais pas si ils ont le même salaire que Cyril hanouna, mais ils sont efficaces.
Le 2éme, pas loin de là, juste à trouver quel côté du bâtiment c’est aussi, ça change souvent aussi. Ils sont débordé là, pas de place sur le quai, il me renvoie à l’opposé, où je m’étais présenté 5’ avant, c’est un concurrent, mais ils sous traitent ensemble. Les palettes pour le Gabon sont vides à presque 16h, et je n’ai même pas pu caser 30’ avec ces allers et venues surtout que j’ai zappé de remettre sur lit en allant fermer les portes, grave erreur.
Je file, on verra bien.
Caen est affiché à encore plus de 100 bornes, je ne voyais pas ça si loin.
Tant pis, obligé de faire 30 à l’aire de Beuzeville.
J’arrive à Caen à presque 18h. C’est juste ici que enfin le brouillard laisse place au soleil qu va bientôt aller se coucher. Une fois que le gars de l’entrée a pigé où allaient mes emballages proto, il me dit que je pourrai rentrer à 19h30 pour tout faire en même temps. Aussi bien, que je ne peux pas encore rentrer, ressortir pour re rentrer, les minutes tourneraient inutilement et pour le créneau de 20h30, c’est parfait. Y a le temps de faire un peu de paperasserie.
Même pas eu le temps de casser la graine, je rentre à 19h30, vide les quelques emballages, et file aux expé. Il n’est pas 20h, ils attendent un Poissy plus urgent que moi.
En place à 20h15, ça charge assez vite les 1920 pivots répartis en 48 conteneurs, je sors à 20h50 pour me poser en face, dans la cour d’une boîte se trouvant chez anciennement les Moulinex. 9h05, ouf.
Décollage à 6h15, à peine déjeuner, j’avais encore du beurre mais plus qu’un quignon de pain, bref, chez moi c’est la crise du gluten.
A13, pas le choix, y a pas 15’ à perdre par la N13. Enfin l’A13 es raide aussi avant Rouen, de bonnes grimpettes.
Je m’arrête 2 heures plus loin à l’aire de Rosny. Aire post modern, réalisée en conteneurs. Bref, c’est original, ça doit plaire au parisien qui rentre de Deauville le dimanche soir. Par contre la douche, c’est moins jojo que bobo. Enfin, je viens ici en connaissance de cause, craignant que l’aire suivante ne soit mieux. C’est là que je constate apprécier de plus en plus de repasser à la maison quand je peux.
Une bonne heure, incluant le tapage dans la baguette trouvée ici, je repars, c’est pas trop rouge sur le Sytadin. Au point que c’est vert pour le périf. Je m’y engage. Ça ne roule pas bien vite, mais 23’ de Auteuil à Bercy, c’est plutôt appréciable.
Bref, je suis vite sur la N4 bien grisouillante ce matin. Ça ne fera qu’une couche de plus, bientôt on pourra semer je sais pas quoi sur les côtés du camion.
Le soleil se pointe enfin après Sézanne, ça fait quand même du bien.
Arrêt gazole à Vitry centre, histoire d’être tranquille jusque lundi.
Je m’arrête faire 45’ et casser la croûte en même temps au vieux parking en haut de Ligny. Ça va qu’il fait beau, la vue sur les champs avec éoliennes est sympa, mais pas au point d’être paradisiaque, on est sur la N4 et dans la Meuse, ça remet les choses en place.
Ça devrait le faire pour Mulhouse, j’ai pris le risque de ne pas passer par l’A5. Mais y aur pas trop de marge.
Je sors quand même à St Nabord pour aller chercher 2 3 babioles pour la semi chez Volvo.
Bussang, en automne, c’est toujours joli, et la Thann valley à cette heure, c’est rigolo, on peut voir les autres bouchonner dans l’autre sens. Je ne croise aucun vosgien, ils rentrent de bonne heure.
J’arrive à l’usine à 18h15, à 25 au magasin de mécanique le 9L2. En gros, j’ai dû mettre à peine 10’ de plus que par l’A5 la dernière fois, en juin peut être. C’est le périf qui a surtout gagné du temps. C’est la fin de la pause, j’ai eu le nez fin. Toujours blindé de camions ici, mais ça se décante immédiatement. Un petit jeune de l’équipe de ce magasin prend en photo mon camion. Il doit bien aimer les camions austères. Je peux rien lui, il est encore en pause au moment là.
Et suis vite à quai, je ne peux vraiment pas faire de sketches. Je discute avec le jeune, il est passionné de camions. Ça va, il a eu l’idée de prendre aussi en photo la plaque fdr en inox en haut du pare brise. Je lui ai conseillé d’aller y faire un tour, des fois qu’il s’y verrait désormais en photo.
Bref, je suis vite vide et il ne me reste plus que quelques minutes jusqu’aux 10h pour aller poser le camion de l’autre côté.
Je recharge lundi dans les Vosges, mais ce soir je rentre avec la voiture, et comme il reste un vosgien qui n’est pas rentré, mon collègue, et qui aura aussi besoin de la voiture, il remontera mon camion après avoir vidé demain matin à Sochaux et posé le sien ici. Comme ça tout est optimisé.
7h45, ah non, il est seulement 6h45 quand j’ai supprimé l’heure d’été sur l’odb et démarré. Dans les 2 cas, c’est pas du trop tôt, ni pour du trop loin, charger à Ramonchamp, 15 bornes depuis Cornimont, c’est cool, comme la température..0, ce doit être la 1ere fois cette année que je vois le flocon au tableau de bord. J’arrive à 7h05, c’est dans l’autre vallée, de la Moselle. Moi je viens de celle de la Moselotte. Comme la dernière fois, y a bien 3 semaines, ils m’envoient dans une boîte voisine, une autre métallerie. Même genre de chargement, moins lourd, pas tout à fait complet, pour la même destination Rennes. Impec, c’est fini à 8h10. A n’en pas douter on est bien dans les Vosges, on peut encore apercevoir des gars se trimballer en short.
Pas moyen de garer à la boulangerie sur la 66 pas loin de là, pas grave, je rentre dans Rupt sur Moselle, pour aller à la maison mère, la boulangerie en feu, euh au feu, comme ça ce dernier détail est réglé et y a plus qu’à, un bon lundi tranquille quoi.
C’est bien gris, mais pas longtemps, le beau se pointe à Charmes, c’est parfait.
Déjà le retour pour demain, parfait aussi. La semaine va vite passer je crois.
Je fais ma 30 à la AS24 de Esternay, bien moins loin que d’ habitude, forcément, vu le petit crochet de ce matin pour charger dans l’autre vallée. Peu importe, le pain passe bien.
Tout comme le sud Paris, il n’est point trop tard faut dire.
J’enquille l’A11, des fois que j’arriverais à destination ce soir et que ça permettrait de rentrer demain soir, même s’il ne faut jamais aller trop vite dans ces tirages de plans.
Ça va, elle n’est encore pas trop endormante cette autoroute. Pause 45 entre le Mans et Laval, et le jour va déjà bientôt s’en aller. Ça devrait passer large pour aller dormir à l’usine.
Une fois la porte Vitré de la Bretagne passée, c’est la nuit noire. Sauf qu’à Rennes, ça vire au rouge. Je paume quelques minutes sur le périf sud, mais ça ira. J’arrive à la porte ouest de l’usine avec 9h55, mais le parking est déjà blindé de chez blindé. Tant pis, rien dans les alentours en terrains vagues qui me branchent, obligé de faire demi tour et aller me poser au proche Vallon. On va quand même valider 11.
Douche pain beurre fini, en plein cours de souflettage, un gars fait les 100 pas sur le parking jusqu’à venir me voir, c’est pour un coup de pinces. Pas de soucis. Je mets en route, ça démarre de mon côté, et file au fond du parking, c’est un Volvo, âgé de 2 ans, déjà ces 2 détails expliquent ce genre de panne. Et en porte push en plus, où c’est pas évident de surveiller les batteries régulièrement, vu l’accès difficile. Mais la solidarité du Cartel de la Diagonale permet de minorer cet incident.
Je file pour faire 6 ou 7 ‘ de trajet pour rejoindre l’usine Citroën et son atelier d’emballage, pour vider déjà une partie. Mais ils n’attaquent qu’à 8h. C’est Stéphane comme d’hab.
Puis le reste au chantier de la nouvelle chaîne. Encore quelques minutes qui tournent. Heureusement ça vide dehors, m’économisant quelques précieuses minutes de manoeuvre.
Vide à 9h20, je dois recharger à Vitré, mais le gazole coincera cet aprèm, alors je passe par en bas, la route contourne rennes par le sud, pour aller à la Access de Vern sur Seiche.
Le reste de la rocade passe bien, on est vite à Vitré, il y a seulement 9 rond point pour rejoindre les entrepôts Bréger. C’est blindé, mais j’aurai un quai quand il se libère. Un beau Daf que j’ai aperçu ce matin à l’usine y est déjà. Le chauffeur, un jeune bien sympa de Vesoul m’offre un café, en fait, il charge pour Sochaux comme moi, et va essayer de rentrer à la maison ce soir, comme moi. Il est artisan tout comme moi et est fan de Volvo aussi, mais n’a pas acheté cette marque à cause de la concession de là-bas qui n’est pas top. Y a juste sur la propreté du camion qu’il y a un différent entre nous, et les équipements bien sûr ! Une vraie bête de concours. Un vrai passionné, et c’est le petit fils d’un grand transporteur de là bas qui roulait en grand partie pour Gefco dans le passé, Pinto ou Vigo liner et tout le tintouin du passé.
Je repars bien après lui, qu’à 11h30, via la direction Laval, ça fait moins de rond points et ça tombe sur la Gabelle de la Gravelle.
Pilotage automatique, calé à 90, on va tenter de rentrer, ce serait nul de tanquer à Nancy, Epinal ou Remiremont.
Je m’arrête quand même un peu avant Chartres pour casse la graine, il est presque 14h, c’est mes heures habituelles mais j’ai vraiment faim là. 30’ et ça repart, un reste d’osso bucco de dimanche, miam, c’était bon.
J’aborde confiant la 104, il n’est 15h30. Mais je ne peux pas m’empêcher de regarder le sytadin, et bien bravo, c’est rouge de Brétigny à Evry. On ne sait pas pourquoi, pas de travaux, et l’A6 et encore verte. Bref, au moins 15 précieuses minutes qui s’envolent. Ça va être mort là.
Une fois la N4, j’y vois plus clair, il va manquer 10 ou 15’, ça commence à faire beaucoup, je ne suis plus à un 9h03 ou 10h02 près, mais 10h15, bof. Au pire je dors sur Epinal et rentre demain aux aurores, on verra.
Ça va, ça trace bien sur la N4, pas lourd, et à la régule, on récupère quelques minutes. Pascal m’appelle, il laisse son camion à Etupes, ne vide là bas que jeudi matin, il a trouvé un Steff qui remonte, et je le redescendrai jeudi. Je percute que je n’ai qu’à poser mon camion chez lui ce soir, à 15 bornes plus bas que chez moi. Pas de souci pour lui, je n’ai plus qu’à faire prévenir ma chérie qu’il faudra peut être venir me chercher. Ça roule.
Bien content de mon plan, car Vitry est assez galère à traverser. Une file de camions du de Blacy à Marolles.
Les heures tournent, 4h15 sonne, et les places sont rares, Perthes est ouvert et sans doute demain aussi, et est déjà bien blindé, ça m’embête de squatter pour ma 45’, la Total plus loin on oublie. Je trouve à la sinistre Shell d’après, sur un terrain complètement défoncé, entouré de camions Roumains, comme en face. Ils doivent rigoler les mecs, je suis sûr que là bas il y a de plus beaux truck stop.
Je fonce pour rentrer, et arrive à 22h dans la cour de Pascal, où la Twingo m’attend. Résultat, 10h02.