FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2017 Partager sur Facebook
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  • le Gâtinais
    le bon boulot
    l'ancienne ambassade Tchécoslovaque
    Poissy transit
    terminus 2 kms
  • Vendredi 1 Septembre 2017
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    7h35, je quitte ma place qui était le long d’un centre de formation Forget. Il y avait tout un attroupement qui attendait l’ouverture. Je devais être garé à leur place, du coup ils étaient garés plus loin en face. Comme ça ils auront déjà appris un peu de pratique, que l’on dort bien dans les zi. Et même dans le noir, les lumières se sont éteintes à 23h. On se serait cru en haute Loire.

    Direction vers la N20, Toury. Il reste des bleds un peu gratinés à passer, normal c’est le Gâtinais.

    Je m’arrête déjà à Toury justement, il y a un relais, dans le bled, le long de la 20. Une bonne douche et un excellent grand crème pain beurre et ça repart. Un bout de N20et à Angerville direction Rambouillet. 

    J’arrive au Perray un peu avant 10h, tout de suite à quai, ça vide assez vite.Parfait ce chargement, tou était cerclé, les palettes gerbées.

    Encore un transporteur que je ne connaissais pas, jamais fait gaffe à leur camion, un beau petit parc déjà, multi usage, plateau, grue, porteur. Un spécialiste de l’ouest parisien.

    Je me sauve une bonne demi heure plus tard. Direction la dernière mission de la semaine, le rechargement à Poissy. De là on est bien, N10, tout est vert, et je remarque enfin l’ancien site de Tatra à Trappes, pas dur de le situer en fait avec un SG tchèque qui trône encore sur le bâtiment.

    J’ai du vert tout du long, A12, A13, et la traversée de Poissy. J’aime bien traverser ce bled, ça fait un peu comme Sochaux à l’époque, où on pouvait se garer à l’entrée principalement de l’usine pour aller au resto ou au café.

    Je rentre direct dans l’usine, c’est à l’atelier d’emballages. Il est 11h40, Carlos, le gars d’ici me charge tout de suite un complet d’emballages réparés et quelques neufs à destination de Mulhouse, pour la réserve, où c’est Carlos aussi. Ils sont collègue en fait, puisqu’ils bossent pour le même sous traitant, tout comme l’atelier de la Mézière à Rennes. Ça fait un bail que j’ai pas été à celui là tient.

    Je repars à 12 h15, parfait. Et tout est vert sur le sytadin, même le périf. Je ne joue pas au  héros, et prends plus sagement l’A15 et A86. En à peine plus d’une heure je suis sur la N4, c’est bon ça.

    Je cale encore la machine à 83, et ça avance bien pareil. Pause juste avant Beauvais la Noue, et je n’arriverai pas encore à finir mon pain acheté mardi près du Pontet. Il n’a rien perdu de sa saveur, et était généreux en taille. A retenir, le « Boulot » (gros) 2,50€.

    D’ici, ça ne change pas, il faut un petit 4h pour rentrer au bercail. Et avec le bon programme radio, on ne voit rien passer, tout s’écoute à peu près, c’est nickel.

    Je pose après une dernière manoeuvre héroïque à Cornimont. Il est 19h30. 

    Comme la ballade fût bonne, le week end devrait l’être aussi.

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  • N83, Voujeaucourt
    Steff La Bresse?
    dans le 25, on roule à 25
    la montée aigue
    Nautua by night
  • Lundi 4 Septembre 2017
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    10h10, je pars tôt ce lundi, enfin au moins 1h avant lundi dernier. J’avais le programme depuis vendredi, charger cet aprèm à 15h30 à l’alu à Neuf Brisach pour Douai, mais à peine arrivé au camion, le gsm sonne et affiche Pascale. Changement de programme, elle a casé le nord, car je dois rentrer demain soir impérativement, et de là haut, pas de foulée, et ça ferait un bout de rentrer à vide. Alors on se rabat sur un petit Rhône Alpes, 01 Champfromier. C’est bien aussi. 

    Je passe quand même à la boulangerie avant de partir, pour un campagne et un pâté. Ça fait déjà un repas à ne pas se soucier.

    Route via Oderen pour le 3éme lundi consécutif, un vrai automate.

    Passage au guichet pour poser les 1eres notes de frais depuis la reprise, et récupérer le bon de chargement, du 4C1.

    A l’usine, il est midi, pas d’affolement, la réserve d’emballage ferme jusque 13h30, et c’est blindé de camions.

    Y a le temps de déjà caser le repas, de la lecture d’officiel avec une actu de rentrée, comme la pénurie de conducteur ou les réformes jupitériennes. Mais au fil des n°, la rubrique Europe se confirme être passée aux oubliettes. Bref, ils se foutent bien des nostalgiques qui aimaient bien être au courant des diverses nouvelles taxes ou autres redevances chez nos voisins. 

     Mon tour vient à 14h, Carlos ne traîne pas, à 20, direction le 4C1. Là, y a pas foule. Mais ils ne voient pas mon type d’emballages demandés sur leur inventaire. Coups de fil partout, finalement, c’est pas ici mais au 4C9, une autre réception de montage. C’est à l’entrée de l’usine. C’est bien ici. ça traîne pas. Me voilà parti avec 4t800. C’est pas du lourd, mais faudra quand même remettre un peu de gazole et de l’adblue, à la Total Access comme d’ hab.

    Je peux enfin mettre les voiles à 15h30 passés.

    Je quitte la Comtoise à Montbéliard sud, j’ai le temps. Et je me fiche bien des 11h ou 13h cette semaine. 

    A l’Isle sur le Doubs, y des forains, y a du vieux matos, du TR, et un MAN série 1. Je suis sûr que c’est un des anciens Unterflur de la maison Steff de Vagney (La Bresse à l’époque). Ils en avaient 2 en cr tradi, et faisaient l’allemagne. Je vois encore un des chauffeur parfois, il fait toujours un peu l’Allemagne lui, en Magnum maintenant mais toujours en tradi. Et j’avais déjà que leur MAN était parti chez les forains. 

    A Baumes les Dames, tourne à gauche pour aller vers Molins de Rei, enfin non, je veux dire Pont les Moulins. En léger, on va pas se priver de grimper par là. A part qu’il y a un tracteur chargé de foin. Il est immatriculé en 25, normal ici. Ah non, c’est le disque de vitesse. Bon y un bout d’aménagé pour dépasser.

    En haut, à Fontain, j’ai bien failli m’arrêter à l’usine de biscuits et à la fruitière, ça avait l’air encore ouvert. Mais non, ce ne serait pas raisonnable.

    La destination fait que je dois rentrer à Lons le Saunier et monter sur Orgelet. Pareil avec le poids, on grimpe sans hésiter la montée aigue qui coupe. 

    Je m’arrête un peu après Vouglans faire les 30’ et surtout attaquer le pâté. Réchauffé, avec une salade, c’est parfait. 

    Je p m’offre juste l’autoroute pour passer Oyonnax jusque Montréal la Cluse et traverse Nantua. Même la nuit c’est chouette, le clair de lune dans le lac, le viaduc par là dessus, et toujours le Willème de la maison Marmeth à la sortie du village.

    Je garde la 84 direction Bellegarde pour rejoindre mon bled.

    En dessous, le relais de Sapins, à Moulin de Charix est toujours ouvert. Je me souviens à mes 1eres années de route, ça faisait station Shell, ouverte h24, blindé d’anglais. C’était la 1ere étape des dimanches soir quand on allait en Italie. C’était en R340, avec souvent des charges pas possible de bois ou autre chose. Bref, jamais du léger. 

    Aujourd’hui, y a eu du progrès, on passe avec 500cvx, en trimballant que 5t de paniers vides. Tout ça c’est cool, ces 2 courbes se recroisent dans le bon sens, mais c’est juste une autre courbe qui fait une bonne chute, celle de la longueur des trajets.

    En quittant la 84, sous un pont de l’A40 encore, et au niveau d’un ancien resto, il ne reste qu’un bout sinueux. Mais il est 21h08 et des bagnoles déferlent de la montagne. Ce doit être la sortie d’équipe de l’usine où je vais. Un vrai lâché, donc fait être prudent, car y des murettes le long de la route.

    J’arrive à 21h20, me gare sur le chemin d’accès  à la réception. Tout est encore allumé, grand ouvert, mais ça ne vide pas. Je vais quand même voir les horaires, 8h le matin.

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  • 8h, vide
    c'est beau le 01 et 74
    le Willeme "modeste et génial..."
    Dortan
  • Mardi 5 Septembre 2017
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    En fait, ce n’est pas 8h pour les emballages vides, j’aurais pu vider à 5h du mat. Peu importe, je me mets à quai à 7h40, et vide de suite à quai, mais en emmenant les emballages sur le quai, avec un tire pal adapté en largeur. Vide à 8h, un peu pour rien car j’ai pas le boulot. J’appelle à 15, Max me dit de remonter doucement sur Oyonnax, il y du chargement là bas, mais qui ne se charge qu’à 13h, et pas sûr que je puisse vider à Mulhouse en foulée, du moins qu’ils veulent me vider. Je descends tranquille de la montagne en profitant de la vue sur Bellegarde et les Alpes derrière. Et je passe au relais des Glacières pour le lavage, et à 9h j’ai la confirmation de Pascale d’aller au culot me présenter, on verra bien. Je n’y cours pas, c’est à dire je traverse encore Nantua jusque Montréal. C’est à Veyziat, dans le parc ouest. Je sonne aux expés, je sens le gars qui arrive, très peu enjoué, devinant ma destination... 13h30 me dit il. Je réponds à bon, c’est pas affiché sur la porte ! Oui mais ce client c’est 13h30 relance t’il.. Ah, on m’a pas dit... Mais il n’y a aucune chance avant midi ? que je repropose... Non, 13h30, et ils le savent...

    Bon, d’accord.

    J’appelle Pascale pour informer du refus. Ma foi, elle cherche autre chose car je dois être rentré ce soir. 

    Je me plonge sur un voyage entre Irlande et l’Ecosse d’un jeune lyonnais du site FDR , carte sur le volant, que je vois le gars revenir sur le trottoir environ 40’ plus tard, me demandant, alors, qu’est ce qu’on vous a dit ? Je réponds, rien, j’attends la suite. Bon mettez vous à quai, je vais vous charger...

    J’appelle Pascale, pour qu’elle suspende toute recherche, ça tombe bien, rien n’allait dans notre sens. On se dit juste que le type devait s’ennuyer, je n’ai pas vu un camion arriver dans l’intervalle.

    Ça charge assez vite, c’est du léger, plastic valley oblige.

    Je me sauve avant 11h, pas de soucis pour vider en foulée au quai à Mulhouse.

     Remontée pareil, avec à peine 4t, ça roule tout seul, sans rien consommer. Je croise Lulu au stop avant de descendre sur Conliège, un collègue vosgien, à son compte avec son fils depuis 2004, toujours actif sur l’Italie et un peu le Benelux. Un bail que je l’avais pas croisé. Petit coup de bigo, ça fait plaisir. Tu remontes déjà de ton 1er tour d’Italie ? qu’il me demande. Non Lulu, c’est fini tout ça...

    Je continue ma route de N83 liner, avec un arrêt à Mantry, à la boulange Pierre70, pour une tradition. Pratique cette boulangerie, mais préférable d’être léger pour redémarrer de là.

    Je garde par le  haut pour remonter,  ça roule vraiment bien, Fontain...Arrêt au parking de laire de contrôle avant Saône, avant la bifurque vers Pontarlier,  mais pour contrôler si la Tradition est bien bonne. Il y a de belle tâches d’ hydrocarbure au sol, un indice pour éviter de dormir ici la nuit...

    De là, en 2 bonnes heures et quart, en gardant la 83 jusque Montbéliard sud, on arrive à Mulhouse.

    Il est 16h, la fille du groupage me fait une liste de déchargement, ça repart en Roumanie. Sur le quai, ça les enchante moins,  « c’est le matin ça normalement »... Ben oui.

    Bon ils vident quand même. Une petite  heure après, je pose le camion en face, embarque déjà le sac, le sac glacière, pour aller mettre en route la V40 et rentrer à la maison. Le camion est déjà en week end. 

    De mon côté, je vais aller à un endroit où j’ai déjà mis les pieds, mais il y a 23 ans, presque jour pour jour, à Jarville la Malgrange(54), à l’AFT, c’était pour l’attestation de capacité. 

    Là, j’y vais pour 3 jours.

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  • Jarville et ses diverses attestations
    3 jours de cours, un peu court
  • Vendredi 8 Septembre 2017
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    16h20.

    3 jours plus tard, qui viennent de s’achever par un qcm de 30 questions et quelques panneaux à reconnaître, il n’y a plus qu’à attendre la réponse, si oui ou non, mon portefeuille se garnira d’une carte supplémentaire, le certificat de formation d’ADR de base.  

    Pour le coup, on peut dire que le FCO à 5 jours ça fait beaucoup, autant là, 3 jours, j’ai trouvé limité pour emmagasiner plusieurs notions ou connaissances, malgré un très bon moniteur, professionnel, sympa, et le peu que l’on était, 7. En tous cas, ce fût intéressant.  

     On verra bien.

    De toute façon lundi, on charge du bois, y aura pas besoin des plaques, et même que ça risque d'être de la quantité illimitée !

     

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  • vers la route du Rhin
    Swiss Class
    le bois ne pousse pas vite
    les push sur la RCEA non plus
    le Tyrol et la Galice sur une même photo, trop beau
  • Lundi 11 Septembre 2017
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    C’est reparti, de retour dans ma salle de classe à moi, ma cabine. C’est bien les formations, car ça conforte dans l’idée que je ne serais pas fait pour ce boulot de formateur. Il faut le faire.

    Je quitte Mulhouse à 7h20. Oui c’est tôt, mais j’ai déjà mon taf depuis vendredi aprèm.

    C’est un tas de bois à Volgelsheim, alors ça monte tranquille via la route du Rhin.

    Là bas à 8h, y a déjà 2 camions en place. Il reste de la place, mais c’est pas gagné pour charger de suite. J’ouvre les 2 côtés, et mate les beaux fm Suisses qui viennent charger de la sciure. On reconnaît l’authenticité helvète par le geste de salutations de certains chauffeurs en passant. C’est quelque chose qui se pratique encore là bas souvent sur les réseaux secondaires et c’est bien sympa.

    Ça attaque enfin vers 9h30. Chargement pas trop compliqué, 8 paquets de lattes de 5m, 8 sangles là dessus et je me sauve enfin à 10h30, c’est bête, à une demi heure près.. Oui, j’ai déjà presque tout oublié les étiquettes danger apprises la semaine dernière, mais je sais encore que 9+3=12. Oh peu importe, restons calmes, la destination est sympa, comme souvent quand je charge ici, vu que c’est du 33. Donc y a plus qu’à rouler.

    J’ai bipé le père Juju du 42 qui doit être dans les parages, vu qu’il commence à Freiburg. Mais il est déjà passé depuis un moment, même que c’est son unique client du jour. Il a encore fallut qu’il parte à 3h, c’est maladif. Bon, on se raconte quand même nos vacances, et je le cuisine un peu sur sa « valise ADR », car là aussi, y a déjà des éléments qui se sont effacés de mon cerveau plus trop conçu pour apprendre.

    J’enquille l’A36 au niveau de la Gefco et la garde jusque Dôle. 

    Plus loin, après Besançon, c’est Anthony que je croise. Un coup de bigo. Il va à côté de Etupes. J’aurais cru qu’il allait aussi en Allemagne, mais non, je ne peux pas toujours faire le calimero. De plus, il n’a pas une vie facile, pas de cibi, un autoradio qui ne marche pas bien. Je ne sais pas comment il peut faire sans tout ça.

    Je retrouve la bonne N73 et m’arrête casser une graine au niveau de l’ancienne Avia avant Navilly. Moins de 30’. La nouvelle émission de Culture à 14h sur l’économie est vraiment intéressante, là ça cause de la croissance, de crise, de leurs fréquences, et cycles. 

    Après avoir enquillé la RCEA, je fais un arrêt plus loin après Montceau, à la petite aire de Coire après une longue zone de travaux, pour faire 30’ comprenant une sieste et le contrôle des sangles. Faut pas Coire, on s’amuse pas dans ce métier.

    Plus loin, c’est un peu la misère, de Dompierre sur Besbre à la 2x2 de l’autre côté de Moulins, un push ne débloque pas du 65, c’est long. En doublant, une fois la 2x2 on constate que la pauvre Xsara n’en peu plus, on dirait qu’elle trimballe une palette de carrelage dans le coffre.

    Je m’arrête encore à Montluçon, à l’aire des Vérités pour mettre du gazole, car je n’arriverai pas à Barbezieux avec ce qu’il reste. Alors tomber en panne sèche, je n’aurais plus que Barbezieux pour pleurer (je rappelle que j’ai eu Juju au tel ce matin..). 

    Ici par contre, je peux pleurer aussi, je regarde pas le tarif du gazole en arrivant, mais constate à la pompe automate Leclerc PL que ça affiche 1,219. Tiens ça a augmenté ? Bref, je me sers quand même. En regardant une autre pompe(PL aussi), je vois qu’elle affiche 1,179. C’est quoi ce binz. Et c’est bien le même gazole, y a pas 2 sortes. Bon, c’est pas la peine d’aller demander quoi que ce soit au resto, c’est pas à eux. Y en a pas pour une fortune mais le principe. Moi qui croyais Michel Edouard, gentil, soucieux de notre pouvoir d’achat. Mais la Vérité, c’est un peu du foutage de gueule... J’essaies d’appeler le n° indiqué sur le ticket, niet, ça tombe nulle part. Bon, bref.

    Il fait de sacrées averses, entre des périodes ensoleillées. On croise toujours les même, les portugais, les galiciens, asturiens. Vu un Magnum Casintra, c’est assez rare. Croisé aussi un Vogel, d’Autriche, je les voyais plus sur la B31 que la RCEA ceux là. Suivi de 2 Morgentane, ça fait une belle photo. C’est les confins de la vielle Europe qui se rejoignent.

    Je fini en 9h03 à 20h15 au cr de Limoges, garé difficilement mais garé. Validage d’une 11, ça sert  à rien de se pointer à Bordeaux à 7h passé.

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  • nouveau tronçon au casse croûte Charentais
    rapide ici
    laisses pas béton les sangles
    c'est bien à l'arrêt, la photo est plus réussie
    La Rochefoucault
  • Mardi 12 Septembre 2017
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    7h15, douché et déjeuner pris, je décolle. Si le repas d’ hier soir était plutôt correct, avec même du dessert maison, un crumble à la pomme, ce matin, ce n’était pas la même, une douche façon arcotel et un pain beurre un peu léger quoi.

    Mangé avec un artesano basque espagnol, et bien il n’ a pas l’air à la fête. Il arrive encore à monter jusqu’ici, mais pas plus loin et c’est encore dur. Depuis 2008, il ne voit pas d’évolution et est vraiment pessimiste, même au pays basque et le marché intérieur.. Il remarque qu’en France, le dumping n’a pas ravagé tout comme au niveau de l’Espagne.

    Je descends tranquille sur Bordeaux, même si je vais plus bas, Loupiac. J’ai hésité un instant à passer via Périgueux Marmande, mais avec mon tas de bois, bof. Tranquille est le bon mot, une fois Angoulême je tombe derrière un breton vraiment qui respecte avec rigueur la limitation de vitesse, on peut ajouter même avec zèle. Je suis à 78 au tachy sur les pointes, en sachant que j’ai les pneus bientôt au taquet, bref, on doit culminer à 75. je tiens jusque Barbezieux sans doubler, car vers ici ça craint vraiment. Une fois Bedenac, je déboîte sans réfléchir, c’est pénible. 80 84 je m’adapte, j’y roule de plus en plus, mais 75, non, faut pas exagérer.

    J’ai constaté juste avant qu’un nouveau tronçon de 2x2 est ouvert, au niveau du casse croûte Charentais. 

    Bordeaux, malgré l’ heure, 10h, c’est encore laborieux à passer. 

    Un bout d’A62 et je sois à la Réole, il est 11h quand j’arrive chez le client, un pavilloneur. 

    Ça vide tout de suite, sans tortiller, et avec le sourire.

     J’ai la suite par mail, c’est à Langon pour le 58, parfait. Tout comme le mail de l’Aftral me signifiant que j’ai réussi l’ADR de base. Ouf. Je n’ai plus qu’à écouter RTL, des fois que je puisse gagner la valise..

    J’arrive vers midi 25 à Langon. C’est blindé, je rentre quand même, je vois encore du monde, on me dit de rester sur l’entrée le temps de midi pour empêcher d’autres de rentrer.  

    C’est du béton, faut bien salir le plancher de temps en temps.

    J’ai le temps de manger et d’observer une longue pause. Mon tour vient à 14 h passé. On est un paquet de camions à aller au même endroit. 10 sangles et 20 équerres plus tard, il est 15h. reste 2m derrière, j’en touche 2 mots à Pascale. A peine j’arrive au péage de l’accès de l’A62 que ça ressonne, vas sur Eysines 33.

    Faut y aller via la rocade intérieur, c’est près de Merignac, ça roule bien.

    C’est de la clôture, et ça prend un certains temps, genre 1/2 h juste pour une palette, en warning dans la rue de la zi, care plus de place de la boutique. D’ailleurs, il a fallut qu’ils enlèvent déjà 4 palettes pour choper la mienne. Bref. Je retrouve la rocade, et là, c’est passé au rouge pour arrive au pont d’Aquitaine. Plus d’une demi heure pour arriver sur l’A10.

    Mon client de béton est au nord de Nevers, je pensais passer via Chateauroux Bourges et ce même avec la déviation de la Charité sur Loire. Mais le lot sup fait aller de l’autre côté de Decize, et je dois commencer là, alors je passerai via la RCEA jusque Moulins, c’est pas plus mal.

    Je sortirais bien à Barbezieux, faire 30’, mais il me faut un peu de bouffe et surtout de la flotte, je vois le fond de ma dernière bouteille, j’ai oublié d’en prendre hier.

    Bon je continue, je trouverai bien sur Angoulême un CC.

    Niet, il y a, mais galère pour garer, j’ai pas envie d’user de la gomme en se garant comme un pied juste pour des emplettes.

    Bon on continue encore, je passe la Rochefoucault centre, y a un Leclerc à la sortie, mais pareil, interdit de se garer le long de la route principale. On continue.. Cette fois, je sors à Confolens, y a un ITM, me gare vite fait derrière, dans un zi, et là, il est 19h30 et le magasin ferme tout juste.. Pffff. 

    Y a une petite Total pas loin, je vais voir à pied, c’est un papy qui tient, il est en train de manger dans sa cuisine qui jouxte la petite boutique. Je lui prend une

    bouteille de flotte. Purée, c’est pas souvent que je tombe en panne sèche comme ça. 

    Du coup, j’achève 30 ici.

    Je repars pour finir les heures. Comme je n’ai plus grand chose à bouffer dans le frigo et que je dois caser la douche dans les 9h, je sors à St Vaury et me trouve une place à l’Etape. Il est 21 h30, parfait, direction la douche.

     

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  • Decize
    le bec de l'Allier
    le pont canal
    Pierre 24..
    c'était la N7...
  • Mercredi 13 Septembre 2017
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    6h30 comme prévu, je quitte ce bon relais, un bail que je ne m’y étais pas arrêté, rien à redire.

    Mon lot supplémentaire est paumé au fond de la Nièvre, et faut vider le béton avant midi, faut pas trop que ça traîne.

    Une fois Moulins, je suis Decize, la moyenne baisse un peu, c’est moins large, mais on croise peu de monde. J’arrive dans mon bled 30’ après la belle ville de Decize. St honoré les bains, petit village, avec un beau passé sans doute, au vu des hôtels plus ou moins abandonnés. C’est malheureux, c hez nouis c’est pareil, à Plombières les Bains, Bains les Bains.... Il y a un sacré patrimoine immobilier, mais abandonné et qui se vent 3 fois rien. Faut juste être un peu bricoleur quoi..

    Pour accéder à mon client, faut bricoler aussi, la rue monte juste en face du Casino, et juste en largeur. Je vais voir à pied avant, personne, mais un 06 marqué, ce doit être un paysagiste. J’appelle, ouf , le gars habite en face. Ben oui, faut monter là. Limite sympa, il aurait pu descendre avec son Merlo en bas le type, mais je demande même pas. On va un oeu bouffer du pneu et rayer encore un peu la cabine.

    Je me barre un peu avant 10h, j’ai déjà plus de 3h, et le hameau de Tronsanges, en dessous la Charité est à plus de 80 bornes. Là j’ai un 06 sur le bl. Je sonne, pas de soucis, un type de la SNCF me dit que le gars qui décharge attendra, c’est à une gare.

    Je fonce quand même, Decize, Imphy, Nevers. Je ne passerai pas encore chez ma soeur. D’autant plus que j’ai déjà la suite, pas méchant mais enlèvements sur le 18 et 36. J’arrive à Tronsanges vers 11h30, ça bipe de partout, j’ai 4h35.On passe sur un vieux tronçon de la N7.Il y a un des camions d’ hier, parti bien 2 h avant, est en train de vider. C’est un chariot embarqué qui vide, de la boîte périgourdine qui affrétait le truc, transporteur de l’année 2016. Bon faut que je recule, car je suis juste avant un passage à niveau, le temps qu’il finisse celui d’avant. J’arrive à faire 15 quand même, prend la place, et case les 30 en vidant. Ça va vite, par un côté. C’est un Manitou. Je sais pas c’est quoi la rolls des chariots, Moofeet ? Lequel est le Scania  ou l’Iveco de l’autre ? Est ce qu’il y a des groupes FB par marques, modèles. Est ce qu’on trouve des volants en bois ou des rideaux pour équiper un peu ?

    Bref, je ne demande pas tout ça au sympathique périgourdin qui me vide. Mais il me raconte qu’il ne bosse quasiment que pour la SNCF, et ça ne chôme pas, traverses, tourets....

    C’est fini à midi 15, direction le 18, via le tour sud de Nevers, et le Bec de l’Allier et le pont canal, c’est chouette.

    Je casse la graine plus loin, je m’offre 45’, histoire de faire une bonne sieste, je me trouve un peu patraque depuis hier soir. La météo est vraiment traître, surtout dimanche, du soleil, puis du grand vent... 

    Je ne suis plus loin du 1er enlèvement à Moulins sur Yévre, dans un silo. Ça va assez vite pour charger 9 pal de semences. Le 2éme, c’est Issoudun, à la même enseigne. Pareil, ça ne tortille pas pour enlever les 12 pal restantes. A 17h15 c’est fini, en repartant, je me trouve enfin un ITM avec de bonnes places derrière. Un peu de shopping, dont un pot de miel, des fois ça soigne un peu la gorge qui est un peu en falaise..

    Ça va, je n’ai pas à rouler toute la nuit, puisque c’est 2 clients dans le 87. Un petit cabotage quoi. Je mets quand même un peu de gazole à la Access de Déols. 

    Je trace l’A20, mais il fait un de ces vents, la conso devient incontrôlable.

    A 19h30, j’ai quasi 9h, j’espère trouver de la place à la dernière aire avant la Croisière, ce serait bien, je pourrais valider 11, comme ça. 

    Il y a bien une place, au niveau des pompes, mais si les 2 pompes se trouvent occupées, ça sera vraiment raide en largeur restante. Tant pis, je me barre au bout de 15’, direction la Croisière, où j’ai pile 9h, là encore pas de place dans la zone, et j’ai pas envie d’aller au resto du coin. Aller, basta, j’entame 10h et file sur Limoges. Au cr, coup de bol, encore quelques places, mieux que lundi soir. Ouf.

     

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  • vite ça pleut
    moi aussi je livre chez de charmantes clientes
    une Aixe usine sans doute
    l'20 c'est beau
    hungarian sunset
  • Jeudi 14 Septembre 2017
  •  

    Triple douche ce matin, pour aller la prendre, et pour en revenir. Ça ne fait pas semblant. Si la douche n’est pas mieux que mardi, le pain beurre est plus copieux ce matin. C deoit être parce que je deviens un fidèle client. Bon, j’ai pas mangé hier soir, juste tapé dans le pot de miel en claviétant, résultat ça va mieux ce matin au niveau du petit bobo de gorge.

    7h20 faut y aller, direction le sud de la capitale de la porcelaine. Les 2 clients sont peut être éloignés de 20 bornes. A Aixe sur Vienne, j’appelle celui plus au nord, Beynac, un gaec. L’agriculteur me répond qu’il est en train de traire, ça ne l’arrange pas tout de suite. Pas de soucis, j’aime autant, j’ai les ¾ de la semi pour une coopéte lus bas, à Flavignac, la route paraît meilleure, ça m’évitera d’aller au hameau avec les 25t.

    J’y arrive à 8h05, je suis deg, il y a une belle place dans le village avec un troquet, j’aurais presque pu venir jusque ici  hier soir.

    Ici ils ne sont pas en train de traire mais en train de charger leurs camions.

    Je prends la place à 8h30. Ils vident à 2, heureusement, ça m’écvite de retirer le rideau entre chaque palettes de sacs(non filmées) pour protéger de la flotte. 

    Vide à 9h, je redescends sur Aixe, pas tenté de couper à travers pour Beynac. Mais à Aixe, la rue part en Y dans le centre, alors faut aller retourner au rond point à la sortie direction Périgueux, et revenir dans le bon sens.

    Avec cette balade, j’arrive au gaec quand même 40’ plus tard. La route du hameau n’est pas bien large, et les arbres bien bas. C’est tout humide, ça passera mieux sur la cabine.

    En 4 coups de Merlo c’est vide. Pas de nouvelle, j’en déduis que le taf n’a pas changé depuis mercredi, faut descendre sur Brive. Là encore, je ne joue pas aux héros et redescends via Aixe. C’est bien joli pour rejoindre le sur de Limoges. Plein de vieilles usines qui tournent ou non dans la verdure, on se croirait un peu dans le Sauerland ou pays Basque.

    Il fait soleil sur l’A20, c’est chouette aussi.

    J’arrive chez le fournisseur, une fonderie, à Brive vers 11h30. C’est un rapatriement d’emballages. C’est bien, on fait déjà le bl. Le cariste est occupé à vider de l’alu en lingots et a un demi camion de palettes à vider. Et il changera d’équipe à midi. Peu importe, je m’installe, ouvre et casse une graine. 

    J’ai repéré les vieux bacs de fonderie qui traînent, ça doit faire un moment.

    A 12h30 c’est parti. Le cariste est un peu grognon, c’est un peu le taudit ou traînent les emballages. En plus les ronces les ont envahit. Je les cale au transpal, une bonne heure après je repars.

    Retour sur mes pas en direction de mon Est natal, c’est jeudi, j’ai assez squatté, caboté dans le secteur. A20, on va quand même pas laisser de l’argent via l’A89.

    J’ai 4 h20 juste à la station après Limoges. Y a pas de rab de place, mais je trouve et roupille 30’. Je suis encore à moitié patraque, c’est plus au niveau de la gorge, mais c’est le nez qui est pris. Bref, je suis à l’article de la mort, comme on me dirait dans mon entourage. Ben quoi c’est vrai. 

    J’aurais bien fait 1h, mais non, faudrait que je case une 11h ce soir.

    Y a pas lourd, pour une fois cette semaine et le vent s’est arrêté, la conso redevient sagement en dessous des 30.

    A Digoin je peux encore faire largement un bout, mais Beauchemin ça ne collera pas. Je continue. Je croise Alec le toulousaing vers Montceau, c’est bieng, ça cause tellement dans le TX en peu de temps que ça me réveille. Il a 24h d’avance sur son retour, c’est la crise là.

    A Chalon, j’ai 4h20, je n’arriverai jamais chez le Guy. Tant pis, c’est pas grave, je sors à la ZI et me pose le long d’Areva, il est 19h45. Je serai bien et de toute façon je suis pas certain que j’avais envie d’aller me goinfrer au resto.

  • Photos
  • près du pylône de droite, Mt Blanc?
    réhaussage à quai, c'est pas ça
    mais pas ça du tout...
    c'est mieux là non?
    68/88, chute de 50% des températures
  • Vendredi 15 Septembre 2017
  •  

    Dure nuit, les moustiques s’en sont mêlés. Sûrement dû au fait du bon éclairage de la rue. Enfin, ce serait un comble qu’à côté de Areva, il n’y ait pas la lumière. Ils nous coûtent assez cher comme ça ces gens là.

    Démarrage quand même à 6h50 pour embarquer sur la 73. Pas sûr si Pascale me propose un Poissy à livrer demain, que j’accepterai, ou alors faudra que je me trouve du matos à inhalation en route.

    En attendant, la vue avec le lever du soleil est superbe depuis cette route, je suis certain que c’est le Mt Blanc qui ressort franchement sur la droite. Y a pas de raison, on le voit de partout et de plus loin que ça, comme depuis les Vosges.

    Je garde la natio à Dôle, c’est pas souvent, je ne suis pas pressé, c’est vendredi, et je n’ai que 6t. Et surtout, je ne suis pas à l’article de la mort.

    Je prends quand même l’A36 à Besançon et m’arrête à Marchaux pour un lavage intégral, ça retape quand même.

    J’arrive à Mulhouse vers 11h, direct à l’usine, vu que je rechargerai à Gefco cet aprèm.

    C’est chez Carlos, ça vide toujours bien. Y a juste le coup de balai qui est un peu long et chargé en poussière, vu les vieilleries que je trimballais. 

    Je vois André vite fait à midi, une partie se charge au dépôt JDW, le grand entrepôt logistique d’un peu tout, et le reste à l’affrètement. 2 clients nord.

     Je vais déjà tout de suite au « JD », ils bossent en équipe. Entre temps, je discute 15 20 ‘ avec Stéphane, un copain d’une boîte qui tourne en régio. Un bail que je l’ai pas vu. Les dernières nouvelles : tout le monde cherche des chauffeurs.

    Je vais à l’autre bâtiment, qui était surtout dédié aux usines lointaines, Amérique du sud, Russie, Iran, tout ça c’est parti à Illzach dans d’autre entrepôts. Ici, c’est pour l’usine Mulhousienne, et des camions font les navettes, du coup on charge des emballes ici de certains, au lieu du 4C1. Faut pas chercher à comprendre. 

    Là c’est le branle bas de combat, des camions partout, et sur le quai plein de monde, ça change d’équipe quoi, mais j’ai quand même un quai.

    Je reluque les emballages que je dois prendre, du hénin Beaumont, ah oui, c’est les grands trucs là, j’en ramène des fois. Ça va mieux par le côté, on lève un côté et basta ça rentre. Réhausser à quai, c’est toujours galère, genre les portes rabatues,, ça coince un peu, ça pince la bavette. On essaye un conteneur, je sais plus trop la hauteur, 2,85 ou 90. ça touche direct, ils font donc 2,90m, comme la semi en position normale. Donc je ressors du quai de 1m, libère les portes, décroche la bâche, lève tout à 3,05 pour le temps du chargement. Y a de la marge quand même, cette fois. Le cariste n’a pas l’air trop à l’aise, il en met 2, ça passe, faut avoir les yeux partout mais ça passe. Juste la semi qui descend bien, vu le fen utilisé un peu surestimé pour la tâche. Et je ne monte pas la suspension au taquet vu que je suis réhaussé. Bref, c’est chiant. Le 3éme, ça colle pas, comme la semi plonge, il relève les fourches sans incliner vers lui, et là la hauteur ne colle plus du tout, alors le haut du conteneur se coince dans un arceau et ne veut plus se décoincer, il se fout en travers, et une patte arrière se prend dans l’arceau suivant. J’ai beau avoir eu hurlé en voyant que ça n’allait pas passer, le mal est fait. Ça arrache les colliers qui tiennent la bâche qui ne se déchire pas.

    Il pose tout, m’ayant entendu certainement, 2 3 chauffeurs des quais voisins viennent voir, le chef de quai aussi. Vous pouvez pas lever plus haut ? Y a 15cms de marge....

    La semi fait une tronche pas possible, le toit s’est un peu ouvert, les rails sont vrillés. Ça file les jetons, je me vois l’emmener direct chez le carrossier ce soir.

    Bon je dégage du quai, pour essayer de refermer le toit et de voir. 

    En bougeant un peu, les rails se remettent à peu près normalement. On a un un mauvais souvenir avec ça, mon collègue avait vrillé la sienne y a quelques années, mais là elle était vraiment morte..

    Mais là, le toit ne veut vraiment pas plus se refermé, les 2 arceaux bloquent tout. Je suis furax, envie d’envoyer tout chier. Quelle idée de charger ci ces p.... d’emballages alors qu’on pourrait les charger directement dans l’usine.

    Je trouve  dans ma caisse un tournevis torx, et fini de démonter les dernières fixations de la bâche en mode acrobate sur les planches alu mais ça n’y fait rien. En fait, faudrait encore enlever les galets des arceaux pour qu’ils puissent de dégager du rail. C’est bon, je trouve la bonne clé à laine, ouf, et dégage le truc au pied de biche, ouf, ça ferme, difficilement, mais ça ferme. Purée, et il fait une c haleur à crever sous cette bâche. Bon la tension est un peu redescendue, je vais revoir mon champion du monde, et je lui dis qu’on continue mais par le côté, épicétou.

    Oui oui, pas de problème. Je lui dis aussi que je vais faire un constat. Oui oui, mon chef m’

    a dit de te demander si il fallait. Y a intérêt. 

    La suite se déroule quand même mieux, par le côté oblige. Le cariste me demande si j’ai une prime qui va sauter sur ma paie à cause du constat... C’est un chauffeur d’une grande boîte voisine de Illzach qui lui a dit que chez eux ça se passait comme ça..

    En attendant, ça me dégoutte quand même, on peut arriver au mauvais fonctionnement d'une semi de 7 ans qui allait toute bien jusque là en juste quelques secondes.

    L’heure tourne, à 15h30 on remplit le constat.. Le chef de quai m’avoue que c’est le 2éme cette semaine,mais pas le même cariste..

    Je repasse à l’affrètement, prendre la suite, du Valenciennes, et raconte mes misères à Pascale, en précisant que le toit ne s’ouvrira pas jusque nouvel ordre.(on peut être sûr qu’un transfert de bobines inter site genre entre Mulhouse et Vigo va s’opérer.. !)

    Peu importe, mais je me paie une moricette jambon fromage au distri, j’ai encore pas mangé avec tout ça, ça fera le goûter en même temps.

    16 h30 je me barre, direction la maison, via Bussang, car 5t sur les 4 derniers mètres. En Vosgie, choc thermique, 12 degrés. 18 h, garé au bled. La météo est vraiment propice pour une grosse fiesta ce soir, ce sera au lit, après une bonne inhalation !

     

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  • le Champ du Roland
    le Nord
    Gefco Onnaing
    Schwedische Qualität?
    A26 sous le déluge
  • Lundi 18 Septembre 2017
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    2h25, c’est parti, sans bricoler, presque en forme. Dingue. Chapeau quand même à ceux qui font ça tous les lundis, plus tôt encore et depuis des années, j’en connais quelques uns. 

    Moi je n’ai plus trop l’ habitude, surtout depuis la vie en national. On peut classer ça en avantage. 

    Alors du coup, je retrouve de vieilles habitudes, tracer à la régule tout du long, 2x2 ou pas, sans essayer de zapper les colonnes discriminantes. 

    Je serais bon en politique, dire un jour, j’ai changé, j’accepte de rouler à 80, et au grès du vent, être opportuniste, revenir sur la conviction. Là il faut, j’ai déjà mon billet retour, alors ça motive. Bon j’évite quand même de tenir la cadence à 128 sur la N4, c’est mal vu en ce moment. 

    J’arrive à la Total de St Martin sur le Pré après Chalon. Ça va, 5h45, c’est tôt, y a encore pas tous les kings du petit noir qui se garent aux pompes, et ça va vite pour remplir 500l. Par contre le côté adblue était pris, ça tiendra bien jusque demain. Et puis caille bien ce matin, moins j’en ferai mieux ça ira.

    Je passe Reims, enquille aussitôt l’A26 et m’arrête à la 1ere aire, le Champ Roland. Avec les averses qu’il a fait ce n’est pas très prudent de se poser au champ, mais au pire Roland a bien un tracteur pour nous tirer de là.

    55’ sieste et petit dej en règle c’est reparti à 7h50, il fait presque beau maintenant.

    Y a pas à tortiller, elle est rentable cette A26, j’arrive à Onnaing, après Valenciennes 1h50 plus tard. Pas été embêté par les collègues syndiqués. Ils sont sur Lille il paraît. A la radio, comme à chaque grève, ils s’emmêlent les pinceaux entre patronat et salariés, en parlant des blocages de routiers, mais que c’est contre l’écotaxe nouvelle mouture ou bien la réforme du code du travail, en interviewant aussi bien la représentante de la FNTR comme celui de la FNCR ou je sais pas quoi. Bref, un mélange des genres qui embrouille bien les messages, et on ne sait même pas ce qui est revendiqué comme d’hab, c’est énervant. Et que dire d’un leader syndical qui raconte à l’animatrice du 5 7 que les patrons vont pouvoir virer le monde comme ils veulent. A part qu’en ce moment y a juste pénurie et que le secteur est très porteur d’emplois.

    Ici à Onnaing tout va bien à la maison bleue, on me vide les pièces qui arrivait d’Italie en une demi heure à peine. 

    Par contre, je découvre à travers la calandre, que je condenseur de clim est encore barbouillé, en ouvrant la calandre, on voit bien qu’il fuit à nouveau. Purée, à peine un an et demi pour cette pièce de qualité médiocre, c’est avéré là. Bon, c’est sympa ça a passé l’été quand même. J’appelle aussitôt à St Nabord. Jean Marc le chef d’atelier ce souvient bien du 1er remplacement, pas de souci, ça passera en garantie, la recharge de gaz comprise. Il convient bien qu’il y a un problème de qualité sur cette pièce. J’en profite pour commander les arceaux de la Schmitz.

    Direction le Pas de Calais, à hénin Beaumont (c’est bien ce que je dit, c’est pas à Calais que je vais). 

    Mine de rien, faut une petite heure pour y aller. Je connais assez bien le fournisseur, j’y recharge des fois. Ici, c’est intelligent, on vide par le côté, ça évite d’avoir à hurler. Bon j’attends un peu, il a fallut presque 1h. 

    Heureusement je recharge pas trop loin, du côté ci de Lens, 20 bornes environ. 

    J’y arrive à 12h30, c’est dans une petite aire de logistique, ça a l’air ouvert, je tombe sur un gars qui mange dans son bureau, mais mon ordre de chargement ne lui dit rien. Il me suggère d’aller dans la boîte mitoyenne, il s’agit peut être d’une erreur d’adresse. Peut être. je vais voir, pareil, pas chez eux, j’en fais encore, niet toujours. Je reviens au 1ER, non de non, ça ne le concerne pas. Pfff. 

    Il est 12h45, personne ne répond, pas plus ceux qui nous affrètent dont j’avais le n° sur le fax, que Pascale. Bon tant pis, je mange, y a que ça à faire. 13h15, 20, 25, je sonne partout, pas de réponse. C’est pénible cette coupure de midi à la française. Par Jupiter, c’est ça qu’il faudrait réformer dans le pays, ça nous changerait la vie pour les amplitudes.

    Je retourne voir le gars, il s’agace, je vais pas les inventer les palettes, j’ai rien à expédier. Ben moi non plus je n’ai pas inventé ton adresse.

    A 30, j’ai Pascale. Mais faut qu’elle appelle ceux qui affrètent, forcément. J’attends encore bien 20’ et enfin j’ai une info, pour le compte de qui.

    Je retourne voir mon gars, qui en est à son café sur le bureau. Tout à coup il trouve mon chargement. Ah oui...ah be si on me dit rien...  Oui, mais ne me dit pas que tu n’as pas de marchandise, j’ai envie de lui répondre. Et ils bossaient du temps midi en plus.. 

    Bon peu importe, c’est juste encore une fois une potentielle amplitude de 13h qui s’effrite, ce qui ne fait jamais plaisir un lundi. On va courir après ça toute la semaine. 

    Je suis à quai à 14h et ça charge des palettes d’isolation en sacs. Ce ne sera pas lourd, tout n’est pas négatif. Ça prend du temps, ils font du chemin avec les palettes. 

    J’ai 2 clients, et ça encore, le type du bureau ne sait rien. Mais c’est tout la même référence. Alors ne cherchons pas à comprendre, je fais mes lettres de voitures, j’ai les adresses sur le fax et basta. Je me sauve de là à 15h15. Super une 2 h45 (en ayant bougé), un lundi matineux....

    Plus qu’ à rejoindre l’A26 au sud de Lens et achever les heures. Mais je ne pourrai même pas faire 10. Merci les pénibles.

    Il y a tous les temps,  toutes les saisons presque, du beau, de la grêle, du vent. On est encore en été non ?

    Où se poser sur l’autoroute. Sur une aire, bof. La sortie la Neuvillette, ça fera genre 9h25, alors j’opte pour la précédente à 17h10, à Vallée de l’Aisne, avec plutôt 9h10. Opportunément, ça comptera 9 ou 10. Epicétou ! 

     

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  • du 310 ou 510
    là c'était la Sotrabur
    des bleus du 25
    Geoffrey 88
    ouf, c'est le bon col ouvert
  • Mardi 19 Septembre 2017
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    5h30, c'est déjà presque la grasse mat, c'est mardi, on décale un peu. Ça y est, le chauffage a été remis en route et en été encore. Le truc qui peut donner envie d'aller vers le mauvais, l'automne, l'hiver, c'est qu'on dort vachement mieux qu'en pleine canicule, on est bien emmitouflé dans son lit.

    Le brouillard par contre, c'est moins drôle, c'est que le début là. Bref, on va déjà bien tôt prendre un an de plus.

    Le brouillard ne dure pas ce matin, puisque ça se remet à pleuvoir et comme il faut. Mais je m'arrête quand même à Perthes pour mettre le nez dehors histoire de filer sous la douche et déjeuner.

    Là je fais dans l'ordre inverse car au bar, je vois Vincent, un copain qui date du collège, ça fait bien 10 ans même plus que je l'ai pas vu. Il est chez Crouvezier, en longue, avec chariot embarqué, comme la plupart chez eux.

    Donc du coup café avant et papotage.

    A la sortie de la douche, au lavabo, là c'est un autre vosgien que je reconnais, un artisan que je voyais quand j'étais gamin avec mon père. Il tournait aussi sur le Benelux. Il me raconte qu'on roulait comme des dingues, jours et nuits, pour faire les 3 tours depuis l'Alsace, et y avait les douanes, pour gagner une misère. Bref, il préfère 2017. Je me souviens bien de lui car il avait un R310 Turboliner avec la déco, les flèches oranges. Maintenant il a un daf et un plateau extensible et tourne sur la France.

    Ça fait bien bien plaisir de revoir du monde comme ça, mais je ne dois pas traîner, ne faire que 44' quoi.

    Je quitte la N4 (pour une fois) à St Dizier pour la 67 car je commence dans le 21. Faut juste ne pas oublier le radar un peu plus loin, fastoche, c'est juste après l'entrepôt abandonné de la Sotrabur (snif).

    Je finis pas l'autoroute, A5 et A31 jusque destination, Chevigny St sauveur, à la sortie Dijon sud. C'est chez un transporteur, ça ne traîne pas trop. J'ai 4h, le 2 éme est sur Montbéliard, du boulot derrière, je me pose pas trop la question de l'itinéraire, j'avais pensé au départ via Gray vesoul, mais allons par l'autobahn direct.

    Pause de 30 plus loin au niveau de Dôle. Il est 11h20, un peu tôt, mais je casse la graine quand même. Je ne vais quand même pas me re arrêter à midi, et aller au resto pendant 1h30.. Il y en a bien qui doivent le faire remarque.

    Ça trace, 1h35 plus tard, j'arrive à Grand Charmont, le bled exact, dans la cour du client , un transporteur. Une grosse boutique encore pas mal en bleu. C'est devenu rare dans le secteur les grandes boutiques qui ont resisté en bleu, beaucoup en Alsace ont disparu après avoir grandi un peu vite.

    Là non plus ça ne traîne pas, avant 14h je repars, direction Mulhouse.

    Y a une partie à quai, le reste dans l'usine. Le papier à quai ça peut aller, quoique le cariste est de plus en plus désagréable, mais peu importe si on y passe pas 3h. Il marmonne sans arrêt des « pff n'importe quoi, tu va sattendre, pas le choix.... » Pis on attend pas du tout en fait.

    La suite à l'usine, c'est le 4C1, alors...ça commence par la pause, affichée 15h30 15h40. Mais ça reprend à 50. J'ai rdv avec le papier demain à 10h30 à St Quentin. Fastoche, mais je sens de moins en moins évident de caser 11 proprement ce soir.

    J'ai une place assez vite, mais ça ne bouge pas de suite. Je vois encore un vosgien, Geoffrey, avec son beau Scania peint. Cette semaine il ne va pas en Italie, mais dans l'ouest car il monte au Mans le week end.

    On me charge juste au moment où il tombe des cordes. Et il faut rehausser.

     Je repars à 16h45. Bref, c'est mort pour la 11 dans un cadre de 13H. Alors le truc positif, que je ne vais rouler que 9H et faire ma 10h à la maison, c'est légal et moral à la fois.

    Vu l'heure, et qu'on est plus en vacances depuis un bon bout de temps, c'est bouchon partout, A36, Thann. Je m'en fiche, je retrouve le calme vers le col d'Oderen, qui passe crème vu que je dois avoir à peine 7t.

    Je pose au bled, sur la place publique à 18h15. Ce sera bien comme ça.

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  • un ardéchois sur la 44
    picartalogne liner
    le 62
  • Mercredi 20 Septembre 2017
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    J’ai retrouvé dans mon calepin que pour monter à St Quentin, au même client, il fallait 6h, incluant les 45’. Alors décollage à 4h05, ça doit coller.

    J’aime bien les semaines comme ça, avec passage au domicile, même que c’est souvent en mode matinal. Ça me rappelle des périodes où je mangeais du benelux assez régulier, je rentrais dans l’aprèm d’alsace et repartait au matin vers 3h ou 3h30. C’était lassant c’est sûr, mais y avait l’avantage de passer un peu à la maison. Et surtout y avait Serge Levaillant sur les ondes, j’écoutais quasi tout le temps. Un vrai programme original.

    Arrêt à Pagny pour 15’, incluant divers transits de fluides dans divers sens, comme le gazole, l’adblue et l’adyellow... 

    Le gazole est à 1,219€. Ça a monté ou quoi ? C’est à craindre à l’avenir, si la reprise se confirme bien. C’est comme ça, dans les cas là, le Pagny de la ménagère monte aussi.

    En attendant, c’est la reprise du brouillard, et les gens n’oublient pas d’allumer leur feux arrière de brouillard. Par contre, quand ça ce dissipe, ces mêmes gens n’oublient pas de ne pas l’éteindre.  

    Ça se charge déjà sur St Dizier, enfin on passe la rocade à 70 comme d’hab.

    Devant au loin, je pense reconnaître un camion ardéchois, on dirait une semi de la boîte à Mich mais avec le paquet de bagnoles qui nous séparent et qui n’avancent pas, je ne suis pas sûr.  Il tourne aussi vers le nord à Vitry, mais toujours pareil, juste avant Chalon, on roule au pas.

    Enfin après, j’arrive à me rapprocher et fait des appels de phares.

    Il répond, et sort à la Veuve. C’est bien Mich, je m’étais pas Plantier.

    Il n’a pas plus le temps que ça, mais on va boire des cafés au Delko. Un bon jeune encore, et qui a déjà poussé en catalogne ce début de semaine, le veinard et pas fainéant.

    Finalement on fait 45’ et roulons ensemble jusque presque nos destinations, lui un peu avant St Quentin. On a bien fait de traîner, on a passé Reims à la régule.

    J’arrive à St Quentin à 10h20, on aurait pu reboire un autre café ce matin finalement !

    C’est chez un gros transporteur local qui ont de beaux Fh gris métal. Je ne sais pas si ils font encore du Andalousie Hamburg ,mais ce tout réunis, fait un beau cocktail.

    Ils me vident mon papelard en 20’ et je repars sur mes pas, reprendre l’A26 au nord de St Quentin. 

    A fond vers Onnaing, comme lundi, mais pas le même client.

    J’y arrive à midi passé. Ça bosse en équipe, ça ne devrait pas traîner. En effet, je n‘arrive pas à valider une 30’. Pas grave, je la ferai plus loin pour casser la graine, on n’est pas des surhommes. Ça se passe au début du contournement de Arras. C’est qu’il fait presque chaud.

    De là, je ne suis pas encore arrivé au dernier, plus d’une heure pour aller vers Hesdin, de l’autre côté de St Pol de Ternoise.

     Heureusement, j’ai le retour à 4 bornes d’où je vide. 

    J’arrive au dernier des emballages, chez un transporteur dans les champs à Aubin St Vaast exactement à 15h30. ça va, ça vide à peu près tout de suite. Et retourne donc 4 kms en arrière, à Marconnelle  hesdin, dans une méga usine de croquettes, déjà fait l’an passé ce truc.

    Il est 16h05, blindé de camions partout, je le sens mal. Enfin j’ai créneau à 17h30 pour charger, alors n’allons pas trop vite pour nous énerver. Et rien ne va mal, demain c’est créneau à Mulhouse Dornach à 15h. Pascale avait jugé bon de choisir cet horaire et elle a bien calculé.

     Bon je rentre quand même de suite, après avoir demandé au poste de garde si on pouvait dormir sur le parking devant, pas de souci.

    En attendant au guichet, un Transalliance qui est fini, me dit être là depuis 13h.. Aie. Je sens mal encore rentrer la 11 ce soir.. Surtout que Max vient de m’appeler pour demander si je peux aller à Evry vendredi pour 10h30. J’ai dit machinalement oui, c’est pas loin,  mais avec la 11... 

    On vient nous chercher au camion. Je commence par passer le câble tir, c’est obligé, et filer un coup de balai. Là, un lituanien me dit qu’il attend aussi depuis 3h..

    Bon, je calcule, admettons, si je fais 3h sans bouger.... Niet c’est encore mort là. Mais à même pas 16h40, on me fait signe de me mettre à quai. Yes ! 

    Bon, ça n’attaque pas de suite pour autant, mais j’ai le temps de mijoter le petit plan, je surveille que le parking extérieur ne se remplit pas.

    Ça commence à charger vers 17h30, palettes pas 2, ça va encore assez vite. A 18h c’est fini ; Il faut reculer devant le bureau pour mettre le plomb. Je demande gentiment si je peux rester devant le quai pour cette opération, car je suis minuté. Pas de souci, le gars du bureau me fait confiance et me donne même le plomb. 

    Cool, là je peux sortir tranquille, pas loin de la barrière, en fractions de 25sec. Bon ça prend un peu de temps pour se garer comme il faut, les autres m’observent, j’avance, je m’arrête, je recule, je m’arrête,  comment veux tu, comment veux tu..

    La stratégie a porté ses fruits, une fois garé, l’odb affiche déjà 1h35 de lit. Enfin je vais valider cette 11. Faudrait demander l’avis d’un élu de haute Loire  pour savoir si d’après lui c’est légal. Le côté moral on lui demande pas !

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  • la N44, ça va
    Le Grand Ballon
    en boitepasoto
    las croquetas con las piezas automoviles!
    Oderen, 2 éme service semaine 38
  • Jeudi 21 Septembre 2017
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    1 bonne 11h, ça fait du bien, je pars un poil avant 4h. Pour être à 15h à Mulhouse, y a encore une bonne marge logiquement. 

    Enfin, faut déjà bonnement plus d’une heure pour retrouver une autoroute à Arras. Et les rond points la nuit, c’est pénible aussi. Surtout avec les palettes gerbées de croquettes en sacs, ça parait pas trop stable.

    Une fois l’A26, la moyenne monte enfin, et y a de bonnes cuvettes.

    Reims aux aurores et la 44 passe bien, mieux qu’hier.

    Comme ça j’arrive à Perthes en pile 4h, et j’y vois plus clair pour la suite des opérations. Comme d’ici il faut 4h pour aller à l’usine PSA, il doit falloir logiquement moins pour aller à la base U à Dornach, comme ça je peux mettre en route une 3h en mode repos fractionné. 

    Alors que je compte m’écrouler dans la couchette, je vois un Crouvezier comme avant hier, mais un autre chauffeur, Daniel, une vieille connaissance encore, un vieux de la vieille de cette maison. Là encore, bien 15 ans que je l’ai pas vu, à part se croiser sur la route. C’est bête, il met en route et décolle, pas le temps d’aller boire un café. C’est la semaine des vielles retrouvailles.

    Je file à la sieste, pas énorme, le soleil cogne assez vite. Alors douche et méga pain beurre comme toujours ici. Et embarquement d’un pâté pour plus loin.

    Un peu de ménage et de boulot administratif, qu’il est déjà vite 11h. Une 3h planifiée, c’est toujours trop court.

    Bon maintenant faut que ça roule, et pas de grain de sable, genre une crevaison.

    Tout se passe bien, grand beau dans le Bussang, c’est chouette, et déjà les moustiques se recollent à nouveau au pare brise.

    Ce n’est pas peu fier que j’arrive à la barrière de la base à 14h50, avec la sensation du devoir accompli. Donnant mon n° de bl à l’interphone, on me répond que j’ai rdv à 18h...Je réponds à mon tour que non, c’est 15h.. Non, pas du tout, c’est 18h, et possible de venir à 17 h30 au mieux, et merci de quitter le site...

    Bref, pas moyen de discuter, je sors sans moufter, en téléphonant à Pascale. Bon zut, elle n’est pas à son poste, elle me rappelle..

    Je me gare au fond de la rue dans le virage et attend. Purée, ça remet en cause le 3éme tour ça, zut.

    Ça re-sonne 10’ après.  j’ai appelé ceux qui nous affrètent, vas y, ils vont te prendre. Mouais, je réponds que j’y crois pas trop, j’explique que je viens de me faire envoyer balader.  Alors je n’ai pas envie de refaire un tour gratuit et perdre des minutes précieuses...

    Elle relance les gens de ce lot, et pas 10’ après : viens vider chez nous !

     15’ et je suis là bas. Je vois mon collègue artisan savoyard et on papote un peu. Je lui raconte ma petite mésaventure. On est bien du même avis qu’avec notre exploitante en commun, ça bouge toujours rapidement dans les cas là, et c’est très bien.

    Au guichet, Pascale me raconte qu’elle avait bien senti que le créneau n’était pas clair. Bref, les autres ont caressé dans le sens du poil pour que le fret parte.

    Elle s’en fout, elle a 15h marqué en gros sur le fax, donc sans doute un peu de stockage et re-livraison seront à facturer, ça fait marcher le commerce.  

    Bon faut vider ici maintenant, et le cariste, le même qu’avant hier  a toujours la même rhétorique... fait c...., c’est n’importe quoi......Bref, il est débordé. 

    Max vient et me trouve un transpal élec et je me vide. Ça apaise un peu le cariste qui achève. C’est rigolo les croquettes au milieu des pièces auto.

    Faut juste que je repasse de l’autre côté pour prendre le papier pour le 91. Là il me charge sans moufter, en m’expliquant qu’il en a marre que ce soit le sous effectif.

     Je suis à quai à côté d’un portugais TFO en Fh4. 1ére fois que je vois un de ces modèles en boîte manu.

    Il a des bobines en fosse pour l’Espagne, genre de la sollac et reprend 2 3 lots ici. Le chauffeur est portugais mais s’arrête souvent qu’en Espagne pour charger ou vider. Comme beaucoup quoi.

    Je suis rechargé à 17h25, direction Evry rdv à 10h45, pas de souci. Le souci est que j’espère ne pas avoir à couper à 15’ de la maison, ce serait ballot, surtout que je n’ai que 2t à peine.

    La chance est avec moi, ça roule assez bien des travaux de l’A36 à la Thann valley. Bref en ayant un peu à freiner dans la montée de l’Oderen, j’arrive pile poil à 19 h à la maison, sympa cette semaine !   

     

  • Photos
  • j'ai eu chaud!
    N4 liner
    un peu chiant le guichet
    le ptit Beauvais
  • Vendredi 22 Septembre 2017
  •  

    4h10, je quitte le village, et dans le noir. Je crois bien qu’ils ont repoussé les horaires d’allumage public, c’était 4h avant. Logique, c’est pas très utile de laisser toujours la lumière.

    Ça ne viendrait à l’esprit de personne pendant la coupure de nuit de laisser les phares allumés de son Fh toute la nuit par exemple..

    Le léger ça va bien quand même. Je dis c’est du papier, mais j’en sais rien en fait, c’est peut être des classeurs ou des trucs comme ça pour que ça ne pèse pas.

    Arrêt gazole aux gravières à Sommesous. J’ai eu chaud, un petit convoi militaire se pointe derrière. Je fais juste 15’ et embarque une baguette au passage. Je ne rempli pas encore la baignoire à ras, afin de ne pas participer à la pénurie qui risque d’être engendrée les jours prochains. Encore que je pourrais le faire sans scrupule, ben oui, moi je travaille moi, c’est pas pareil moi. 

     J’achève les 30’ au 4 h30 pile à Vaudoy, contre le gge merco comme d’ hab.

    C’est bien vert ce matin, enfin il est déjà tard mais bon. Ça va peut être se corser  les semaines prochaines, ils annoncent des travaux avec perturbations sur la N36 du lundi 25 au mois de novembre.

    La 104 est bien verte et c’est même affiché A6>BP fluide. J’ai jamais dû voir ça un matin en 1 an et demi de natio.

    J’arrive à 10 h35 à la plateforme Cultura chez Geodis. Ici, jamais de problème, personnel bien sympa. A si, y a un truc énervant, c’est au gardien, l’escalier ne donne pas en face du guichet, faut être sur la pointe des pieds. Mais c’est tout.

    Mon complet est vide en 1/2 h à peine.

    Pas trop de stress pour le rechargement, c’est dans le fin fond du 77, à Fontenay Trésigny, tout près de la 36, chez un logisticien mosellan, créneau 14h.

    Une petite heure pour arriver là. Parking blindé, je galère un peu pour garer entre 2, je mis reprends à plusieurs fois, bref ça veut pas. Un LT et un FR. ça va le chauffeur du camion LT finit par descendre pour me guider. Le collègue FR avait l’air pris d’un sommeil profond son siège.

    Là au gardien pas besoin d’escabeau et on repart avec un beau bip, chouette !

    Il est midi 15, y a le temps de manger je pense.

    14h10, je commence à me tâter pour aller faire un scandale, ben zut, c’est vendredi.

    A 14h15, ça sonne, ouf. Mon week end a failli est compromis.

    A quai direct, peu d’attente, mais ça charge au compte goutte.

    Le lituanien vient au quai d’à côté. Il charge pour le 68 aussi. Je me disais bien, ils ne doivent pas connaître l’ami Ricoré en Lituanie.. Quoique si ce n’est pas les hauts de France, c’est les quand même les hauts de l’Europe.

    Je suis chargé à 15h45, la sortie se fait sans trop de formalité, le gardien ne regarde même pas si on a mis le plomb. J’avais laissé le câble hier, je vais pouvoir le remballer, pas besoin de ça pour dormir sur la 4.

    C’est bien, j’aurai visité le secteur, je ne connaissais pas cette zi, il y a quelques places. J’en prends note, au cas où j’aurais à revenir sur cette nationale 4 ! 

    Je ne fais pas un grand bout, je stoppe à au relais de Beauvais avec seulement 7h23, mais enfin avec une vraie amplitude inférieure à 13 h , il est 16h40. 

    C’est qu’il ferait presque chaud maintenant.

     

  • Photos
  • Helder 41
    ZEN!
    d'après le thermomètre, il reste 5 kms
    le bon plan pain de la semaine
    vite ça sèche
  • Samedi 23 Septembre 2017
  •  

    Dernier décollage matinal de la semaine, on s’y habitue, 3h45.

    Pas couché si tôt que ça, j’avais fini de manger et Helder est arrivé, alors on bu 2 3 galopins, la dernière rencontre sympa de la semaine.

    Au bout de 5 jours de brouillard par nappes, je ne m’y fais pas, il le faudra pourtant.

    Je roule peinard à 84 ou par là, on rentre, soyons zen, n’allons pas trop vite quoi!

    Plus l’écurie s’approche plus la température diminue à peu près comme le kilométrage.

    Je voulais laver direct en rentrant, à la place, je m’arrête plutôt à la boulangerie au Syndicat (la seule de la semaine !) pour emporter diverses victuailles dont un pâté pour ne pas m’oublier et passe par la case maison pour partager le petit dej en famille. Je file à Corni une heure plus tard. Faut se dépêcher, maintenant il ne fait plus froid mais c’est le soleil qui va m’enquiquiner pour laver, alors on va y alller à l'éponge ! 

    Voilà, semaine terminée, ah non demain on roule en F12, mais décollage qu’à 11h. 

      

     

  • Photos
  • la Knapen de la maison Steff
    Ne tirons pas sur les ambulances de la cgt
    N19 liner
    bien posé
  • Lundi 25 Septembre 2017
  •  

    Démarrage à 4h35, moteur presque encore chaud, enfin celui du F12, rentré à 20h hier soir. 

    Même pas les 9h réglementaires. Et non, en concours, on n’est pas soumis à la RSE.

    C’est pas mes habitudes de partir si tôt dans le sens Mulhouse, mais là y a rdv à 6h à la base de Dornach. J’espère qu’ils ne vont pas me dire que c’est que 11h quand je vais arriver.

    Via col d’Oderen, en mode nocturne, mais sans aller trop vite, y a quand même 16t, mais surtout le gibier fait son retour et c’est rare que ça traverse la route sur les clous.

    J’en ai vu, mais pu mettre dans la boîte à images.

    A l’heure ci c’est que du bonheur, mega zone verte dans toute la vallée de Thann.

    J’arrive à 5h45 à la barrière et interphone de la base, n° de commande, et verdict : c’est bon, j’ai gagné le quai 4. Ouf, ça fait plaisir. Je m’en fiche, y aurai eu encore couac horaire, j’appelais Pascale sur son 06 !

    A quai on me confie déjà un transpal, et j’attaque en attendant le réceptionnaire. Il me prête main forte en arrivant et ça ne traîne pas. Je rabâche, mais ici c’est toujours assez sympa je trouve.  Vide à 30, obligé d’attendre quelques minutes pour boucler 45.

    Je n’ai pas besoin d’enquiquiner Pascale sur son 06 car elle m’avait déjà prévu le taf vendredi. C’est des emballages à la réserve pour le 44. Et même le retour derrière. Il fait bon bosser comme ça. 

    Etant presque en avance, je vais faire le gazole tout de suite, à Illzach. Et une fois n’est pas coutume, je fais fumer la business car plein complet. Bref, comme un automobiliste lambda,  j’alimente un peu la pénurie en modifiant mon habitude.

    Je rentre à l’usine à 7h30, à la réserve, chez Carlos, qui est déjà là, mais un camion aussi est déjà en place. Ça va, c’est un Steff, David avec son beau 540 phase 3. Il vide des emballages avec son FM Knapen. Il est presque vide quand j’ai à peine fini d’ouvrir. Ça va vraiment bien les parois latérales qui s’ouvrent. Surtout que sa semi a 11 ans.

    Carlos enchaîne dans la foulée, je suis quitte à 8h10. C’est pas beau ça, des fois à cette heure là on bouchonne dans la vallée. Là c’est du plaisir, direction St Nazaire, y a plus qu’à rouler.

    Ici c’est bien gris faut bien changer de départements 2 fois avant de retrouver un peu la lumière du soleil. Entre temps petit bouchon à la sortie Sévenans, y a une petite manif, des ambulanciers qui donnent des tracts. Ça fait quand même un sacré bouchon en venant de héricourt.

    La N19 par beau temps, c’est plutôt sympa. Y a les travaux du contournement de Port sur Saône qui sont en route. On n’y passera plus, snif, mais on gagnera 10’, youpi.

    Le reste, c’est un vrai billard cette 19, merci le tour de France.

    A5 à Langres. La flotte arrive avant Troyes. Ben oui, forcément, j’ai lavé.

    Arrêt 35’ à l’aire de Troyes le Plessis pour manger un morceau.

    Je garde l’autoroute plus loin que d’habitude, jusque Courtenay, il faut, y a le boulot derrière. Bon, je m’offre quand même une micro sieste de 15’au péage de la sortie, ça pique du nez.

    Pas de blocage ou autre opérations escargot en vue pour le moment, ni même à Orléans. 

    Encore un petit bout d’autoroute, l’A10. Et micro sieste à nouveau, 15’ pareil, à Blois. J’ai vraiment du mal cet aprèm. Faut dire, je n‘ai pas bu un seul autre café depuis ce matin chez moi à 3h.  

    Au revoir l’A10 à la sortie Château Renault et route de Angers par la bonne RD766. Pas de resto dans les parages immédiats, pas grave, je m’arrête comme je peux à côté d’une boite, d’une caserne de pompiers et d’une gendarmerie à la sortie de Neuillé Pont Pierre. Il est 17h35, donc validage d’une 11 en vue, et ça le lundi, c’est une bonne nouvelle.   

  • Photos
  • ça a déjà dû faire boum par ici
    une boulangerie, mais fermée
    Eurostop, Baugé
    quelle belle route
    Rasthof Vileroy
  • Mardi 26 Septembre 2017
  •  

    4h40, je quitte cette petite impasse parallèle à la RD, et qui était bien éclairée, le top.

    16 degrés, c’est cool, j’ai pu me frotter les dents en t-shirt.

    Mais la flotte se repointe vite un peu plus loin.

    Il est tôt, Angers passe bien, Nantes aussi à 7h.

    Ça freine un peu à l’entrée de St Nazaire, enfin à Montoir, la tristement ville connue, pour mettre sur bateau les semi qui vont à Vigo..Non, écologiquement c’est une bonne chose.

    J’arrive un poil avant 8h au fournisseur, qui est au nord de St Nazaire. Un Barbier(70) vient juste de rentrer devant moi, et il se met à quai direct, c’est un gars du 49.

    Le gars du quai est content de mon arrivée avec les emballages, ils attendent après. Je dois me mettre à quai ailleurs, au fond de l’usine. Mais il doit déjà charger la maison francomtoise, en gros 15’ me dit il. Ça tombe bien, la manoeuvre de l’accès pourri au quai m’occupe bien 10’.

    Si des collègues ont déjà eu l’audace de grimper sur les bordures avec leur semi, car pas trop le choix, ça facilite un peu la chose mais faut encore veiller aux bordures restantes, avec 19t, les pneus n’aiment pas trop les angles de bordures, et même si c’était du Michelin.

    Une petite pause de glissée, je suis vide à 9h.

    Le retour prévu est à prendre sur Nantes, St herblain. La brume s’est un peu levée, on voit de loin le pont de St Nazaire qui ressort un peu, c’est chouette, mais mon petit Coolpix S3300 ne peut pas imprimer grand chose de ce spectacle, malgré son zoom optique x6.

    Je sors un poil plus loin, à Donges, au Six Croix, pour la douche café en 30’, très bien.

    Je recharge dans un petit dépôt d’un grand transporteur, filiale du chemin de fer, à St  herblain. A quai tout de suite, ça traîne pas, un petit complet de chaudières, 6t2, plié à 11 h 25, parfait.

    Faut vider ça avant 11h demain à Mulhouse. Plus qu’à remonter par la même route, avec la même proportion RD/RN/AUT. Je devrais pour voir y recaser 11h.

    Ayant constaté ce matin que les boulangeries ne bordaient pas en masse la RD de Château-Renault, je joue la prudence et me pose au Super U de Baugé, où il y a un parking dédié. C’est bien cool ça, beaucoup de magasins de cette enseigne de la région offre cette infrastructure. Ça fait un peu Suède quoi.

    Le problème, c’est qu’on va au supermarché pour du pain et on en ressort avec des trucs non indispensables comme du chocolat ou autre. Quoi qu’il en soit, j’attaque le rustique ici, et tape déjà dans une tablette pour le dessert.

    Sur mon mail , j’ai le n° du client mulhousien. J’appelle pour dire tout content que je viens demain avec un complet. Pas déçu :  Mais vous avez rdv ? Non, on m’a dit avant le 27 avant 11h....  Oui mais je ne voit pas de rendez vous, un complet en plus. Je peux vous proposer un rdv jeudi.... Ouh là, désolé mme, je ne peux pas vous die là, ce n’est plus de mon ressort, faut que j’appelle mon exploitante...

    J’appelle donc Pascale, et raconte. Elle me rappelle bien 1h après, c’est bon demain, mais à 10h maxi. Et si j’avais pas appelé là bas..Merci encore à ceux qui nous filer ça, du grand flou encore.

    Bon c’est pas dramatique, faudra juste oublier pour la 11 h ce soir.

    Orléans, tout ça, pas de blocage en vue, on dirait que ça pschit. Ça fait plus ridicule qu’autre chose, surtout qu’aux infos à la radio, ils n’oublient pas de le faire remarquer.

    Un peu de N60, j’ai 9h au Pont des Besnier, mais il est tôt, je fonce pour faire 10.

    A Courtenay, 9h45, aller je garde l’19 et fini avec 10 h pile à l’aire avant Sens, Vileroy, il est 17h45.

      

     

  • Photos
  • le vieux con et le ptit con
    enfin ça remue par là
    mes enseignes, que moi j'ai transporté moi
    quelques mm de gommes supplémentaires Après le tachy, c'est légal
    le monde du pneu et de la rse réuni
  • Mercredi 27 Septembre 2017
  •  

    Il est 3h45, la machine est en route, la bâche est intacte, la jauge de gazole au même niveau qu’ hier soir. Tout ça en ayant dormi sur une aire bondée, dans le noir, et sur autoroute.

    Je retrouve l’A5 un peu plus loin pour le garder jusqu’à son extrémité est, Langres. Je me répète, matin après matin, mais le brouillard est de la partie. Ça ne m’empêche pas de reconnaître le Fh de Phil26 dans l’autre sens. Je lance un appel à la cibi, mais il m’entend mal, il ne comprend pas qui c’est. Alors je donne un indice codé, un mot clé, je dis c’est « pimpon ». Mais ça ne l’a pas aidé. Certains vont pinailler et me dire que j’aurais dû crier « tuuuuuut »..

     Ça roule tout bien après, plus trop de brouillard sur la 19, je pousse au maxi, à Couthenans chez Pierrette pour la douche et café. Mais je vois encore une connaissance, un vieux de la vieille le Denis de chez Steff. Visiblement il me reconnaît, il me dit « salut p’tit con ! ».

    Bon, je peux rien dire, je le connais depuis bien l’âge de 9 ou 10 ans, alors qu’il était cariste à une gare où mon père faisait des navettes de pâte à papier pour les multiples papeteries vosgiennes. Je lui paye même le café, respect, il est en retraite depuis le 1er juillet, mais a rebossé déjà le 2. Bref, les 45’ ne passent pas doucement.

    Plus de bouchon à Sévenans, mais à l’avenir ça promet, vu les travaux entrepris. Enfin, c’est le prix à payer pour enfin avoir un vrai échangeur.

    Le client à Mulhouse, un gros marchand de plomberie est facile à trouver, derrière le gge Opel, à 2 pas de la sortie Mulhouse ouest. Je matte un peu les enseignes lumineuses du gge Opel, elles tiennent bien en l’air. Ça fait plaisir, faut dire que c'est ma pomme qui les avait livrées. C’était un des derniers tours d’Allemagne.

    Ça vide assez vite, au transpal, tranquille. Faut juste reprendre l’A36 par Dornach à cause des travaux qui n’en finissent pas. Enfin, là pareil, quand ce sera en 2x3, ça changera peut être la vie le soir.

    Pas de nouvelles, alors je file direct à Gefco. Une partie à quai, du papier, et le reste dans l’usine. Du 92, 78 et 45 à vider que demain fin d’aprème. Ça me va, la quatorzaine est déjà bien remplie, ça collera pile poil, même si je n’au rien eu conte un autre tour 44, 35, ou 31.... Quand y a le boulot on fonce épicétou.

    A l’entrée de l’usine, déjà je tombe comme souvent sur des collègues régionaux du 88, 68, qui vont manger au self. Je n’y vais plus manger là bas, je prends jamais le temps, c’est pourtant correct. Mais je n’ai pas de créneau contrairement à ces collègues qui ont leur traintrain. 

    Le 4C1, ça peut aller, enfin 3/4h, puis le VE6 au ferrage, à 13h, en ayant un peu roulé pendant l’interdiction. Mais si on attend 13h30, on ne fait plus rien on passe assez de temps à attendre.

    Là l’équipe de l’aprème me charge aussitôt, à 20 c’est fini. Je ne veux pas abuser de l’interdiction, alors je casse une graine vite fait pour meubler jusque 35.

    Je serais tenté de passer pas la case maison pour couper ce soir, y a le temps, mais bof, j’ai aucune idée de si ça peut passer demain, il suffit de gros soucis de circulation sur la RP demain pour finir sur les chapeaux de roue à la plateforme du 45. Alors je vais sagement avancer ce soir, même si ce ne sera pas un grand bout. Je passe un coup de fil à mon marchand de pneus si des fois ils pourraient me faire la visite périodique du tachy. J’ai bien un mois d’avance, mais là j’ai le temps, et surtout le jumelage usé au taquet. C’est bon, vers 16h, impec. 

    J’y arrive un peu avant, dételage, et abandon pour 1h30 environ, c’est interdit d’assister à l’opération, ça rigole pas.

    Pendant ce temps, je m’occupe comme je peux, embête un peu les gars du côté pneus. Je sors la rous de secours tracteur, car je me suis aperçu que le pneu datait de 2004, ça commence à faire ancien et craignos, même en Michelin. Gérard me trouve une carcasse correcte, un Michelin encore. On décide de sortir les roues en stock, démontées au printemps, et ils me les montent après la visite. Vaut mieux tomber les retaillés Multiways et les envoyés au rachat, sans faire la semaine de trop..

    Je me sauve de là à 17h45, ça a pris du temps, mais ça en a fait gagner pour un de ces samedi suivants. 

    Je fini les heures sans trop surcharger, à la zi de Ludres, il est 18h30. Un ITM pas loin, parfait. 

  • Photos
  • Villeneuve mais Usinevieille
    N13 50km/h
    Aquebuc
    Aller aller, il reste 1450kms de Etampes à Orense
  • Jeudi 28 Septembre 2017
  •  

    Bien dormi, si bien qu’au réveil, je ne savais pas où j’étais, ni où j’allais, il a fallut un temps pour émerger. Ça ne m’arrive pas souvent. Décollage à 4h45. Pas trop tôt, pas trop tard. Le mieux pour livrer le 1er en fin de matin. Le mieux serait de ne jamais trop traîner dans ces contrées. 

    Les pneus mi usure, ça se sent tout de suite par rapport au slics, étant calé à 84 à l’odb, je constate que ça traîne plus pour doubler derrière, alors je descends à 82, et ça comme ça tout ceux qui veulent doubler y vont sans hésiter. J’ai remarqué qu’en baissant la vitesse sur c’te route, je suis plus zen. Car à la régule, y a toujours des collègues pour qui ce n’est pas assez, et qui collent. 

    Bon, je suis sympa, et pas encore devenu un ayatollah à la Mauffrey calé à 79 en tout temps, sur le double sens je m’adapte et appuies,  monte les km/h, je ne veux pas devenir la bête noire du Strasbourg Paris. 

    Comme un vrai Strasbourg Paris liner, je m’arrête au relais de Beauvais pour la douche et le pain beurre, 30’. 

    Je continue tranquille, en matant le map, le sytadin, c’est bien rouge et partout, 104, 86...

    Je garde la N4 jusqu’au bout et achève tranquille une bonne 30 à la Total avant Pontault Combault.

    La 104 a déjà verdi, mais pas l’A4 ni 86, alors grand tour par la 104 pour attraper la 86 au nord. C’est pas trop moche, au niveau circulation je veux dire.

    Ça freinotte un peu vers le stade de France, mais je n’aurai mis qu’une 1h depuis la N4 pour arriver au fournisseur à Villeneuve la Garenne, le long de l’A86. Je l’ai déjà fait l’an passé, il a juste changé de nom depuis. Un peu d’attente dans la rue car des camions qui attendent pour charger, bouchent le passage dans l’entrée où se trouve le quai.

    Une fois rentré sous le hall, juste 5’ pour sortir les 3 piles de bac. Un peu pénible de venir juste pour ça alors qu’ils en ont des dizaines d’avance, mais c’est comme ça depuis toujours, c’est des logiciels qui gèrent les stocks qui sortent les demandes d’emballages.

    Je me sauve à 11h25, direction Buc dans le 78. Je ne passe pas me faire payer le café à la proche rue des Caboeufs, et puis là bas il ont peut être autre chose à faire que de payer des cafés, il y a la pénurie de camions à gérer déjà.

    Pour aller au 2eme,pas 36 routes, l’A86 et la N13. Là encore, ça roule super, même une bonne zone verte me couvre pour n’avoir quasiment pas à s’arrêter le long de la Seine, cool. Vite sur l’A12 et au sud de Versailles. 

    Y a une route qui descends et traverse un peu Buc. C’est joli par ici. La zi est au sud du bled, après l’aqueduc et l’école de pilotage.

    J’ai déjà fait ce fournisseur mais alors ça date, genre avec le Fh12 Transak. La rue est entourée sur mon guide atlas Plan Net de l’IDF. Mais je ne reconnais rien, et m’adresse du mauvais côté de la boutique. Une fois au bon quai, un poil d’attente, mais pas assez pour attaquer le déjeuner. A 13h15, les boîtes plastiques destinées aux feuilles d’étanchéité qui se collent entre la portière et sa garniture sont déchargées. Celui qui roule en Citroën et qui a ses lève vitres qui tombe en panne comprendra, cette feuille n’est pas réutilisable puisqu’elle se déchire au démontage...

    Je quitte cette grande zi par le sud, via Palaiseau et la 118. Grande zi, mais aucune place à envisageable pour éventuellement se poser le soir. Enfin, depuis la 118 ou l’A86, ce serait un peu de la bêtise, vu les routes de Chevreuse que c’est.

    Direction Orléans enfin Meung sur Loire pour le dernier, rdv à 17h. Alors je m’arrête quand même casser la graine à la station BP tristounette du début de la 104 après l’A10. ça flotte bien là, mais ça roule bien, faut pas chercher à comprendre.

    Un peu de N20, Etampes, et ses restos qui sont soit Portugais, soit fermés.

     Le soleil revient avant Orléans. Un bout d’A10 et 1ere sortie après l’A71. A la plateforme de bureautique, il n’est pas 16h, mais j’ai un quai tout de suite. Pareil, ne pas chercher à comprendre. Pascale est toujours en stress avec ce client chiant avec les horaires. Mais ça fait 2 ou 3 fois que je constate qu’ils prennent largement en avance. Après, je n’ai jamais essayé d’arriver largement en retard. Vide à 16h35, je sonne Pascale justement, j’avais déjà mon retour, pas tout à fait complet, mais c’est prévu demain, et il me reste une bonne heure à rouler. Oui je peux tenter ce soir, mais on ne pourra pas vider demain, alors on essaiera de compléter si il y a. Sully sur Loire, y a 70 bornes. Je tente par le sud de Orléans, Olivet.... Car le client à Sully se trouve sur la RD qui vient par là. Mauvais pioche, y a un bled qui fait carrément suer, d’abord interdit, puis un pont plus loin. C’est St Cyr en Val. Après un con tour pas possible, je suis enfin sur la route de Sully, mais l’ heure a tourné, alors j’abandonne sagement l’idée d’aller au client  ce soir, et m’arrête à 15 bornes, à Vienne en Val. Une minuscule zi, accolée à un ITM encore !

    Il est 17h45, parfait pour valider 11. 

     

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  • Sully castle
    Sologne celva
    Las gambas
    Bar sur Aube
    la passion n'a pas d'âge
  • Vendredi 29 Septembre 2017
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    Bien dormi dans ma petite rue éclairée. Mais hier soir, assez tard, alors que j’étais encore sur le pc, les rideaux non fermés, ça a frappé à la porte. C’était un gars visiblement un peu paumé et éméché qui cherchait son chemin, « Orléans, par là ou par là ? » . pour moi c’était vers la droite, d’où j’étais arrivé. Il n’ avait pas l’air convaincu. J’ai sorti le michelin pour lui montrer mais il s’en foutait, « c’est par là alors !» Après il me demandait à quelle heure je repartais pour si des fois j’aurais pu l’emmener. Après m’avoir demandé une cigarette, mais je ne fume pas, le pov’vieux est reparti bien vers la droite, tenter sa chance en stop. La vie n’est pas rigolote pour tout le monde. 

    Le démarrage est plus faible que les autres matins, mais faut dire que j’ai laissé le pc sur transfo très tard hier soir, et avec la lumière.

    Je décolle à 7h25, pour finir les quelques 15kms. Y a du peuple en bagnoles derrière, et c’est juste large, donc ça ne double pas, et on sent du caisseu excédé.

    Je libère enfin les lions à l’entrée de Sully pour rentrer dans mon usine. C’est à quai, de la pièce auto emboutie en cartons sur palettes. C’est fini avant 9h. Pas tout à fait complet comme prévu, j’appelle quand même Pascale pour demander si y a du neuf pour compléter. Rien pour le moment, commence à remonter. A chaque fois que je suis dans les parages les vendredi, Orléans, Sens... y a jamais un gramme à remettre. 

    Sully, c’est bien joli, j’aurais tanqué là hier soir ça aurait été sympa.

    Je retrouve la N60 à Montargis, et m’arrête à Courtenay pour un lavage sous la douche. Il est 10h, c’est justement le grand lavage des douches. Pas de soucis j’attends accoudé au bar devant un café et avec BFM. Entre les images en boucle diverses, de manifestant contre des CRS, et les sourires Dura-bright des ken et barbies des plateaux, c’est insupportable. Tout comme les commentaires du peu de collègues présent aussi au bar, et là l’histoire des frais de route, c’est tout le patacaisse. Alors que si y a bien un domaine à ne pas craindre sur les fiches de paie, c’est bien ces frais, un truc qui mais quand même bien d’accord le salariat et le patronat, de l’argent qui circule assez facilement quoi. 

    Bref, je ne vois pas passer les 30’ d’attente de la douche. Bon, c’est nickel, ma foi. Je repars à 11h, propre mais pas forcément plus cultivé. Heureusement, je vais écouter exceptionnellement Nagui, car il reçoit Bernard Guetta. On n’aime ou pas ce type là, comme souvent les ex soixante-huitards, mais quand il parle de Solidarnosc jusque la tombée du mur, même si il l’a déjà raconté 36 fois, il est passionnant. Je crois bien que je vais me pencher sur son bouquin.

     Pas de nouvelle du dispo Mulhousien, je remonte tranquille tout par les natio, ça faisait un bail, Troyes, N19. Arrêt juste avant Lusigny sur Barse pour casser la graine et faire une bonne sieste sans le réveil. Tout ça sous les arbres. Moi je dis qu’on fait le plus beau métier du monde.

    A Vendeuvre, c’est déjà pas mal rempli au dépôt de la grande maison verte. 

    Collombey, Chaumont, des trucs que je fais plutôt le samedi aux aurores. Là il fait beau, c’est chouette partout.

    Je rentre par Bourbonne et St Loup, à travers quoi. Coup de fil de Pascale qui peine à me joindre, ben oui, forcément je suis en haute patatie. Ce n’est pas pour un complément, mais pour le boulot de lundi, car elle ne sera pas là. Et bieng je ne regrette pas d’être là lundi, car c’est un bon tour qui m’atteng, chouette, je suis gâté, cong. 

    Coup de fil chez Volvo pour savoir si le rdv de demain matin est toujours bon pour la clim. C’est ok. Ouf, parce que rouler sans clim à la fin septembre, c’était carrément plus possible. J’ai songé un instant à tout plaquer, changer de métier. Je vais même le poser ce soir. Ma chérie peut venir me chercher.

    J’ y arrive à 17h45, dételle, vide les affaires. Je le récupérerai demain vers midi.

    Y a un vieux Volvo Fh phase 1 avec une benne encore plus vieille qui repart de là, un Steff, avec Mr Steff père en personne au volant. Il me propose ses services de taxi pour remonter. Ben non, tant pis. On discute 5’. T’inquiètes pas, ça reviendra l’inter.Tiens c’est une phrase que j’ai déjà entendu ailleurs cette semaine. En même temps, lui part demain en Allemagne, avec un pavillon vosgien pour Biberach, vers la Bavière.

    Ma chérie arrive à 18h, c’est quasi le week end !