Carnet de bord de Juin 2019 | Partager sur Facebook |
Après une semaine de 3 jours et un weekend de 4, plus qu'estival enfin, il ne faut pas brusquer les choses, je retrouve le camion à 8h au gge à St Nabord grâce au taxi chérie.
J'en décolle très tranquillement à 8h25. Ayant encore un peu de marge sur la montre, j'en profite pour déjà m'arrêter aux pneus à Chavelot, pour en monter 2 neufs sur le 1er essieu de la semi. Et comme chez Volvo ils ont remplacé une rotule direction signalée au dernier CT, et que ici ils ont le temps, on fait un contrôle du parallélisme, c'est mieux de le faire, du moins que d'attendre 6 mois et d'y repenser en voyant un pneu avant déjà au témoin, surtout que le prix des pneus de l'Auvergne est élevé, du moins bien plus que le score de ses politiciens.
Bref, je repars de la banlieue d'Épinal il est bientôt 11h.
Route tout droit au nord à Nancy, A31, j'aime bien, enfin mieux que la N4.
Je pousse jusque Martelange, y a pas foule en ce début d'aprem, je fais pas le plein au taquet, à cause du poids, mais c'est la carte de fidélité qui est remplie, qui donne droit à 15€ de voucher. Je ne tarde pas à l'utiliser dans des produits à base de houblon et de café. J'ai un collègue bressaud, enfin Bressan qui aime bien la triple.
30' seulement et je continue jusqu'à Bande où je casse une croûte. Ça fait tard, mais je sais pas à quelle heure je mangerai ce soir vu que le ferry n'est qu'à 23h. Le temps de ces 30', un vosgien de chez Romaire s'est posé derrière, il fait la sieste. C'est dommage, j'aurais bien voulu discuter avec, de grandes chances que je le connaisse, ils ne sont plus que 3 je crois.
Fini les Scania, mais visiblement toujours Beneluxliner, l'honneur est sauf. Cette boîte là, c'est mes 1ers souvenirs de gamin en Belgique avec mon père, on redescendait de la pâte à papier des ports de Rotterdam ou Terneuzen et s'arrêtions ensemble pour manger ici dans ces parages de la N4, Bande ou Tenneville. Ils avaient des Scania oranges. Un coup, avec un gamin d'un chauffeur de chez eux, on s'était amusé à comparer l'intérieur d'un 112 et du F1220. Verdict de pure innocence et sans chauvinisme, on n'avait trouvé peu de différences, les 2 étaient bien.
Je vais pas le réveiller, je me sauve au bout de mes 30', il est pas tard, mais suffisamment pour passer Bruxelles. C'est même déjà pas trop joli sur le ring extérieur, déjà 25 minutes à perdre pour rejoindre Groot Bigarden d'après map et Classique 21. Apres Namur je file sur Charleroi et passerai Bruxelles par le sud, Nivelles, Anderlecht. Ça rallonge de même pas 15 bornes et c'est quasi vert.
Il fait quelques gouttes, je trouve que les essuie glaces sont d’une mollesse anormale. Aller, le moteur qui a déjà des signes de faiblesse? J’appelle de suite à St Nabord. Laurent me dit que non, pas forcément, il arrive que ça grippe dans les paliers au niveau du capot. Ah, c’est nouveau ça. J’ai été quoi, une semaine sans utiliser les essuie glaces? Bon il faut balancer du dégrippant et voir.
J'arrive à Zeebrugge vers 18h30, sous le soleil encore, juste quelques degrés en moins. Vite enregistré, scanné, garé. Encore tout près de l'enregistrement, heureusement, car je m'aperçois qu'il me manque les étiquettes 6.1, toxiques. J'ai bien du 2, un sosie de tête de mort, pléonasme, mais c'est pour du gaz. Vaut mieux aller rechercher les bonnes. Je ne sais pas combien coûtent ces charmants autocollants.
En tous cas voilà, c'est mon 1er tour UK sans Régis au manettes, et ça ne loupe pas, je suis parti sans vérifier si j'avais les bonnes étiquettes.
On vient vite me chercher ensuite pour carrément déjà embarquer, il est 19h25, je suis le 3eme. A peine si j'ai eu le temps de lever la semi au taquet pour ne rien n'accrocher dans la rampe qui monte et descend.
Je peux vite filer à la douche de la chambre. C'est juste un peu long d'attendre le repas du soir, faut que tous les accompagnants, 12 au maximum, soient montés.