Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
Tranquille, lever à 7h30 f, je vais à la douche à la vieille usine, c'est nickel. Puis je prends un petit dej chez la mamy toujours en mini-jupe qui est déjà d'attaque. En fait c'est ouvert 24/7. C'est dingue c'est quand même pas Ashford au niveau fréquentation, le parking ne s'est même pas rempli au tiers. Bon le petit dej, c'est un méga bout de pain avec 2 gros oeufs et des grosses tranches de bacon, et un café bouillant, le tout servi clope au bec. Le tout pour 2,70£, on va pas commencer à critiquer.
Je décolle de cet endroit encore une fois atypique à 8h30, ça fait un peu de marge pour ce soir. Direction le sud ouest encore, Newport puis Cardiff, c'est encore après, à Pontyclun. Pas loin d'1h30 pour faire les 60 miles. Faut montrer patte blanche avant d'entrer dans l'usine de cosmétiques. Pas fumer,pas boire, pas téléphoner, bref droit à aucune addiction de l'espèce humaine. J'ai juste le droit d'attendre qu'on vienne me chercher. Les camions en cours s'achèvent, puis c'est la pause. Mais je ne me plains pas de trop de Julie qui est d'astreinte ce jour à Jarcieu, car ici auront échos que j'ai utilisé mon téléphone. Tant pis, on dira que j'ai un Transic.
Bon finalement ça bouge une ½ aprés la pause. En place, ouverture vers 2 côtés car pas mal d'ibc, mais de tout aussi, palettes vides, cartonnage...Un chef me demande une cmr, et ça commence à charger, d'abord les piles de palettes vides, parfait pour le poids tracteur. Une fois presque terminé, le chef revient avec le cmr déjà tamponné, à peine rempli. En plus je constate un IBC sans la capsule." Ah c'est rien, et c'est à livrer dans notre usine française". Bon je note quand même. Il se barre, c'est pas fini. Je compte, rien ne colle, le nombre des palettes vides, ni le global, ça aura beau être plombé, je rectifie tout ça avec le cariste un peu moins pressé que son chef déjà parti manger à 11h30. 2 normands de Nassandres arrivent pour vider quand je repars, il est presque 13h f. On papote 2 minutes.
C’est dingue, le peu que je fais des complets, j’y passe toujours pas loin des 3h.
Ça roule un peu mieux que ce matin sur Newport, puis cap sur l'est, l'Angleterre par le pont gratuit de la Severn. Dommage il faut moche. Enfin une bonne averse ne fait pas de mal au pare brise. Pause 30' au service après Swindon pour manger avec un café. Pour rejoindre le M25, je vais par Bracknell puis le M3, ça paraît plus court. Quoi qu'il en soit ça roule très bien, M25 sud également en cette milieu fin d'aprem. Juste un SMS de Julie vient troubler cette zenitude, elle a eu vent par un collègue que c'est le binz sur Dover. Ah, oui mais ça me permet de voir que j'avais zappé un SMS plus haut qui disait que je peux prendre le Shuttle avec mon adr du jour. En c'est fluide d'après l'appli.
Ah oui ça l'est. A l'enregistrement direct à 18h05, je suis dans le train 1/2h après, avec passage au bureau adr inclus. Zut, je sors du train à Calais bien plus tôt que sur le plan du coup, 19h20. Que faire, enquiller l'A26 direct ou bien aller raquer un parking du Calaisis? C'est chiant, il commence à faire jour tard. Dans le flot de camions qui tirent tout droit sur Dunkerque, un portugais en fourgon Gefco, met son clignotant à droite vers A26, aller, je suis. RAS au péage de St Omer, on continue, il ne veut pas faire nuit. Une fois j’avais payé au péage de St Omer, mais c’était dans l’autre sens, un samedi à 23h45. J’avais qu’une peur, qu’ils ne me laissent pas repartir jusqu’au Shuttle, je devais livrer le dimanche matin les pièces à PSA Ryton. Le camarade portugais m’abandonne en tournant vers l’A1, ma foi je continue, il va faire bientôt nuit. En 7 ou 8 mois d’activité intense sur l’A26, je n’y ai encore jamais vu de voiture de la maréchaussée, il n’y a pas de raison que ça déroge ce soir. Il est enfin 22h et des poussières quand je trouve une place convenable à l’aire des Monts de Nizy, avec 9h de conduite, très bien, toujours ça de pris, et ça laisse de la marge pour vider avant 15h sur le 21 demain.
Douche sur place, pain beurre également, c’est pratique de dormir en station d’autoroute parfois. Et en plus ma jauge à gazole n’a pas bougé, bon elle était déjà basse la veille. Démarrage à 7h15, et natio à Reims, ça doit passer facile en 4h30 Dijon. Arrêt au gazole à St Martin sur le Pré, pas des masses juste pour finir la semaine. Donc obligé de traîner pour faire 15 minutes quand même. N67, ça roule facile avec à peine 20t,la conso reste basse, tant mieux, car le prix à la pompe n’en finit pas de monter. Sans surprise j’arrive un peu avant midi à Quétigny, toujour dans une usine de cosmétiques. Le type qui me reçoit est très peu aimable. Mais la charlotte qu’il porte le rend plutôt drôle. Quoi qu’il en soit, il a des raisons de se montrer ennuyant, ma marchandise ne va pas chez lui, mais de l’autre côté de l’usine. J’arrive là bas, quai de suite, et accueilli tout sourire et cool. Du coup je ne porte pas attention du tout à la charlotte qui est également portée ici.
Moi je m’en passe, puisque que je dois rester à l’extérieur pour ranger le câble afin d’enlever une sangle. Et ça ne traîne pas, 20 bonnes minutes. Je repars sans réfléchir et voici que les 4h15 sonnent. Zut. Je dois recharger sur Langres. J’arrive in extremis à sortir de la rocade de Dijon qui bouchonne un peu, et à me garer à la sauvette avec 4h30 pile.
Cassage de graine, la pluie, et de la grosse qui mouille est revenue. J’achève par la N74, elle ne roule pas trop mal, et on passe devant chez le transporteur de l’année 2019 à Longeau, Vingeanne. J’arrive au fournisseur PSA à Humes vers 14h20. Comme toujours dans ces usines c’est blindé de monde. L’affréteur régional de Mulhouse qui m’a donné ce lot m’avait annoncé prêt à 13h30, mais charger avant 15h30. Enfin ici dans l’est on fait avec ce qu’on a.
ça commence à charger à presque 16h. ça va vite puisque comme toujours y a pas le métrage prévu. Un peu tard pour trouver un complément. C’est pas grave, on remonte comme ça, surtout que la maison est sur la route, ça compensera. Route via Montigny, Bourbonne les Bains, et la bonne vieille Haute Saône. Un bail que j’ai pas pris cette route de Gefco Liner.
19h je suis garé au bled, parfait.
Énième 11h validée, je repars à 6h15. La météo est pas jojo. C'est bien humide. En Rhône-Alpes Dauphiné y a du soleil, mais le vent souffle, ici c'est le froid pèle et la pluie mouille en même temps.
Enfin 7 degrés, je peux encore enquiller au plus court, par le Col d'Oderen sans risquer la neige. Je retrouve mon quotidien d'antan. Juste qu'à l'époque j'avais pas le coffre à transpalette, faut donc faire un arrêt au col pour mettre la semi en position haute sans quoi le transpalette finira la descente sur le 68 sur ces propres roues dés la 1ere épingle passée.
Il est tôt, mais plus que juste pour passer la moins joyeuse vallée de Thann. Ici aux heures de pointe c'est pire que les M25, A86 et A47 réunis.
Je suis à Gefco bien avant 8h, au regio y a du monde, toujours en 2 équipes, j'ai vite une feuille de déchargement, parfait. Je vois un copain de chez Steff, pas plus heureux que ça d'être là vu qu'il est fait du fond mouvant habituellement..Comme ça je prends un peu de nouvelles de la maison, tout va bien, le patriarche, Roland est encore allé en Espagne et Italie dernièrement. C'est pas mal, à 70 ans.
Je vide rapidement, il est 8h30 passé, mes congés vont bientôt commencer, mais je vais revoir le régio si des fois une foulée 88 traine par là. Nada. Je vais faire coucou au bureau à côté, le natio, déçu encore, Pascale n'est pas là, mais je vois Danielle, l'honneur est sauf, j'aurai vu 50% de mes ex groupies. Je me fais payer le café par Christine, et c'est André, PSAman de l'affrètement qui me propose du 57 du sud, pas trop loin, en foulée donc. Le prix va pas mal, aller je bosse encore aujourd'hui alors.
Par contre ce sera dur pour moi de me regarder dans une glace, c'est à prendre au 4C1, et pas plus tard que la semaine j'avais dû me dire plus jamais là. Enfin j'ai pas de fûts au sol sur lesquels gerber, donc ça devrait bien se passer, hormis une bonne traditionnelle attente, et c’est l’autre équipe, plus sympathique. Faut jusque j'attende que le régulier ai fini, et je prends la place pour charger les emballages restants.
Y a 5m de plancher, 1800kgs, parfait.
Je quitte l’usine psa bien avant midi, c’est pas si pire que ça. Je continue mon pélérinage en Grand Est en enquillant l’A35 vers Colmar, ce qui fait passer à côté de bleds appelés Niederhergheim puis Ammerschwihr, Kaysersberg, bref que des noms à dormir debout comme dirait Julie, pour retrouver la route des Vosges via le col du Bonhomme. Tout ça au son des bonnes FM du Bade Württemberg.
Cassage de graine en haut du col, heureusement je n’avais pas vidé le frigo hier soir, même si il n’y avait plus grand chose dedans, 2 tomates et une boîte Henaff font l’affaire avec mon quignon de Briare que je traine depuis lundi, et qui est encore très bon. Un peu de bonne route à partir de St Dié, la N59 en 2x2, jusque Baccarat et du chemin de traverse pour finir, en chevauchant toutefois la N4 à Blâmont. J’arrive au fournisseur de rétros à Dieuze vers 15h. Je ne le connaissais pas, ça vide bien, faut même que je traine pour boucler 30. Le collègue régulier qui était devant ce matin à Mulhouse fini juste de recharger les pièces. C’est la maison Guldner, on papote un peu, je lui demande ce qu’ils font sur le Rhône Alpes, je plein de leurs beau FH bleus sur l’A31 et chez Gefco Vénissieux. Je croyais qu’ils ne faisaient que du Alsace Lorraine.
Je n’ai plus qu’à me rentrer, pareil qu’à l’aller jusque Baccarat. Les villages Lorrains du secteur sont bien tristounets. Avec le collègue tout à l’heure, on était d’accord pour dire que le Rhône Alpes est quand même joli et plus vivant.
Puis Rambervillers, Epinal et maison. 18h au bled, plus tôt qu’hier.
Voilà, semaine 19 bouclée. Semaine 20 c’est vacances, enfin, y aura des tas de trucs à faire, comme la préparation au contrôle technique entre autre.
A la semaine 21!
Le ciel est étoilé, il veut faire beau cette fois, donc ça y est il est temps de repartir après quasi une semaine sous la flotte.
3h15 quand même. C’est un peu de ma faute, j’ai préchargé vendredi.
Du lourd dans la semi, c’est du granit, du fret local quoi. Enfin il fallait ça pour passer au contrôle technique.
La route des vosgiens, c’est calme à l’heure ci. Les vosgiens partent tous qu’à 5H, m’avait déjà fait remarquer une fois un collègue vosgien lève tôt lui aussi. Au moins ça permet une bonne moyenne, toujours bien utile le lundi.
Passage en mode pilotage automatique sur l’A39 à Dôle Choisey, et la forme se maintient plutôt bien pour une reprise. Je snobe même mon aire fétiche du Poulet, c’est dire.
J’arrive comme ça à l’aire de Montluel en 4h15, il fait grand jour, je file quand même à la sieste pour une trentaine de minutes.
Au réveil, j’ai en voisin un camion Counehet, c’est à dire un habitant de Cornimont, donc un voisin. C’est Daniel, un corsica liner avec une belle image des Vosges sur la bâche de son porteur. C’est lui que je disais plus haut qui m’avait dit une fois que les autres Vosgiens ne partaient qu’à 5h en général. Il embarque ce soir à Toulon, comme souvent le lundi.
Je repars de là une bonne heure plus tard, direction le 73, les coins d’Albertville, via l’A432 puis A43. Je me suis aseptisé, je serais plus jeune, j’aurais passé via Lons le Saunier, Orgelet, Nantua, Bellegarde, Annecy puis Ugine. Et en aussi lourd avec un R340. On ne prend plus le temps de s’amuser de nos jours.
Chambéry passe sans encombres et je suis vite sur la route de la Tarentaise, donc chez mon client marchand de matériaux à la Bathie. ça vide de suite, le caillou vosgien made in China est posé à midi. C’est sympa ici avec cette météo, c’est autre chose que la N4 ou l’A13. J’ai encore une palette de fûts pour le 38. J’aperçois tout près, un resto appelé le Tarin, avec un nom rigolo comme ça, ça donne envie d’y aller, mais pas le temps, Noël m’envoie un chargement complet sur le 38 aussi pour 2 x 26. Parfait pour achever ce lundi. Grenoble, c’est du vert aussi, je m’autorise tout de même un arrêt casse graine au péage de Voreppe. Je suis à l’usine des tuyaux pvc à 14h20, j’ai vite mon tour. Pas de longueur, juste de la couronne en vrac et quelques palettes, je vais pouvoir garder ma palette de fûts. Il est 15h30, 8h15 aux compteurs, juste le temps de remonter à Jarcieu pour déposer les fûts, et couper là même. Il est 16h10 quand j’y arrive. 8h59, le lundi parfait.
ça fait bizarre au moment de dire bonjour à tout le monde, de ne pas serrer la louche à Régis, il manque une pièce au puzzle de la team.
Les camions vont et viennent, il y a l’air d’avoir un peu de boulot.
Fabien arrive vers 19h30, il me demande si je veux aller manger quelque part. Pourquoi pas, ça changera un peu du lundi soir à Ashford. Stéphane confie les clés du Jumpy. Plus qu’à déterminer le choix de la table. Y a le choix entre 2 points extrêmes géographiquement comme gastronomiquement, le Kebab de Beaurepaire ou le Courte Paille de Chanas. On opte pour la dernière option, y a pas de salariés avec nous!
Mais ça reste toujours plus sobre qu’une hypothétique 3éme option qui était le repas de la Truite à Sonnay. Il paraît qu’on en rentre jamais de bonne heure..
On n’est pas passé au repas de la truite en rentrant, mais on se n’est pas couché de bonne heure pour un lundi, 22h passé. Heureusement une bonne douche réveille bien ce matin. La douche à Jarcieu, ça change aussi de celles de Ashford. Petit dej vite fait et décollage à 6h25, tranquille par le village pour faire chauffer la mécanique, direction Romans à travers.
Enfin une impression de printemps ce matin, et ici c’est superbe. A gauche les Alpes, à droite le massif Central. Y a déjà des cueilleurs d’asperges au boulot aussi. ça bouchonne bien sur la rocade de Romans, j’arrive quand même à 7h40 au client de matériaux à Bourg de Péage, et en repars aussi vite à 7h55, parfait. Go au 2éme sur Valence, enfin à Beaumont les Valence. Je ne connaissais pas ce bled, pas loin de Montéléger. Bon, si ça se trouve même les autochtones ne connaissent pas ce bled, et ce ne s’imaginent même pas que sa zi se trouve juste en face d’une vieille maison de transports frigorifique de Montéléger. L’important est que ça ne traîne pas trop à vider aussi ici. Vide à 9h05, parfait, du bon boulot ces tuyaux.
La suite arrive tout aussi vite, on change de département pour un voisin, comme l’ont fait certains autochtones. Go le 07, La Voulte. Même client que il y a 3 semaines. A part que aujourd’hui j’emprunte le pont barrage de Charmes sur Rhône, pas limité en poids, c’est pas drôle quoi. Comment faire une anecdote avec une telle sagesse.
30’ plus tard on fait les formalités adr à l’accueil, la même personne que la dernière fois, mais il est à peine 10h du matin, et c’est plus long qu’à 16h25 je trouve.
Une fois rentré, j’ai une place rapidement, ouverture des 2 côtés, c’est presque un complet d’IBC aujourd’hui. Mais ça met du temps à s’activer. Je repars enfin un peu avant midi, le temps de repasser au bureau, les 12 coups sonnent. 2h30 passé ici.
Mais tout va bien, j’ai encore de la marge pour mon rdv de livraison à Salaise fixé à 14h45.
Comme le ferait un gars du pays, je remonte tout full N86. Autant se promener quand on peut, c’est une des bases et l’un des derniers réels avantages du métier. C’est vrai que c’est peinard par rapport à la N7 ou le Boeuf. Juste on sent bien les nombreux rond points avec les 22t de déchets liquide derrière.
Il est donc temps après Tournon de faire une pause repas, très bien posé le long du Rhône et des vignes.
J’arrive vers 14h à poubelle land comme dirait un vieil habitué. Juste un bordereau, donc ce ne sera qu’une pesée, c’est déjà ça. Enfin ce bordereau n’est déjà pas bon, il faut en faire rétablir un, ça prendra déjà 1/2h avant de pouvoir se représenter. Bref maintenant c’est plus “quand vont ils me prendre avant mon rdv?” que je me pose comme question, mais plutôt “combien de temps après?”.
Philippe, du régional, arrive, il a rdv à 16h au même point que moi. Je rentre avec 1h de retard sur le rdv. ça vide vite, mais il faut autant de temps pour l’analyse. J’en repars enfin à 16h30, bim encore 2h30 de passé. Ce voyage se résume en gros à 5h d’attente pour 1h10 de trajet!
Retour à Jarcieu, via Anjou Sonnay, comme les habitués encore. C’est vrai que ça va pas mal, on n’est pas embêté par le monde.
Fabien est toujours là, il charge sa ballade fin de semaine avec Emeric et Antho, mais si ils vont au Courte Paille ce soir, ce sera sans moi, puisque je dépose ma semi contre une Duarig encore pas vraiment vieille puisque immatriculé EY quelque chose et chargée pour le F31. Cool.
Passage au quai 2 pour y coller 2 pal de carburant, petit tour et essai du hayon car je n’ai encore jamais utilisé la prise de mon tracteur. Le chef pense à tout. Et comme je n’ai jamais utilisé de hayon non plus, c’est Philippe vu tout à l’heure à Salaise qui me montre tout ça. ça marche.
Je repars à presque 18h, mais laisse entrer avant, le padré de la maison, il n’y a pas une seconde à lui faire perdre, puisque comme à son habitude, il a encore 8h56 ou 57 de volant en étant parti du fond de la Catalogne si c’était pas déjà l’Aragon. ça biche quoi, comme il dirait. Il fêtera cet exploit au Courte Paille.
Pour moi ça biche aussi, car avec les 5 ou 6 t à peine dans la semi, j’entreprends de descendre par le massif central, la N88 quoi. Julie avait raison, je suis encore en vacances là. C’est vrai que je suis pas en régime ramasses en ce moment.
ça bouchonne quand même avant Serrières, mais après, le Tracol, le Pertuis, le Puy et sa Vauquieziaine déserte, ça roule au taquet, enfin presque, y a les plaques. Faut quand même faire gaffe, le Viktor Orban local a peut être une police répressive aussi. Enfin Viktor Orban du pauvre, quand même..
Je fini quasi l’amplitude dans une méga cour d’une vieille usine à Laubert, dans le 48. Il est 21h15 ,il fait encore jour. Il fait un vent glacial, mais on devrait être bien quand même.
Sans surprise j’ai bien dormi, limite j’ai dû mal à décoller, 6h30.
Descente sur l’A75 avec la pause douche petit dej à Bonsecours, obligé.
N88 de l’Aveyron, Rodez, la ballade que j’ai en fait déjà pas mal pratiqué chez Gefco les 2 dernières années. Je suis mauvaise langue en disant que je ne bouffais que de la Normandie.Mais “bouffer de la Normandie” est tout de même le terme approprié, quelque soit la fréquence.
On tient le bon bout, la moyenne augmente et la conso n’en finit pas de baisser même si je mets un peu de gazole et adblue à une Leclerc vers Gaillac, 1.424, honnête en 2019.
C’est vraiment une bonne descente, 0 autoroute, j’évite l’A68 puisque je suis en desserte pour aller livrer à Rouffiac Tolosan, le carburant à un team. Le nom, de pilote célèbre, ne m’est pas inconnu même si je n’y connais rien. ça bosse de partout, ça bricole les moulins, bref, je comprends que c’est mieux si je peux déposer les 2 pal moi même.
Je réussi la manoeuvre de marche arrière, pas d’exploit après 25 années de carrière. Par contre dans cette même carrière je n’ai jamais touché un hayon.
Heureusement j’ai eu quelques trucs et astuces de coach 26 qui s’inquiète toujours, et il a bien raison, que je ne fasse pas une bourde du siècle.
Donc je sors tout, branche la télécommande. ça marche pas, ah oui, j’ai pas branché le jus du tracteur. ça marche! monte un peu, et descente au taquet, ça pose bien, j’ai pigé le pourquoi.
Je me monte dans la semi en appuyant le bouton, c’est rigolo. Oui mais une fois en haut, il manque quelques chose, ah oui le transpal! On redescend, qu’est ce qu’on s’amuse, et vais chercher le transpal dans son coffre. Sil il ya des caméra de surveillance, ils pourront envoyer les images à la page “boulettes de routiers”, ça va liker. Je descends les palettes une par une, encore peu téméraire pour risquer les 2 en une fois. C’est quand même du carburant.
Voilà, je remballe tout, laisse le transpal à l’intérieur, la journée n’est pas finie,et vais faire signer les papiers, mais avant je n’oublies pas de débrancher la prise de jus du tracteur, ça pourrait faire du dégât. Le duo de Philippes me l’ont bien rappelé.
ça va, les fenêtres du bureau ne donnait pas trop sur mes manoeuvres de mon quart d’heure de solitude, enfin demi heure presque. Même les types sympathiques étaient étonnés que je n’ai pas demandé à faire déplacer des voitures.
Je repars de là à midi, direction l’ouest toulousain. ça roule bien, ici c’est toujours bon de le souligner. Peu de mauvais pour rejoindre le 2éme client qui est l’école de la police, hormis la dernière rue qui est barrée pour travaux et déviée. Heureusement que j’avais appelé ce matin et qu’ils me l’ont signifié, car la déviation par un lotissement n’est pas piquée des hannetons. Rien de sorcier, 2 3 zig zag, des bagnoles garées un peu partout, et faudrait surtout ne pas croiser un autre camion. Bref je fais mon Pierre70, mais du pauvre. J’arrive vers 12h45 à l’école, on m’avait dit pour 13h, résultat ils veulent bien qu’on vide de suite. Du coup je mangerai pas tout de suite. On vide une partie le long du foyer, les lits, des pal de 2m par 1m. C’est léger, alors un peu moins flippant que les fûts de tout à l’heure. Ici ça chauffe bien, je serais bien allé me boire un demi au foyer, en attendant la séance de garde à vous des futurs policiers qui rentre en classe, pour que je puisse me déplacer afin de vider les armoires à un autre endroit. Les gars de l’entretien sont bien sympathiques, je veux bien déposer les palettes à leur guise, c’est tout près du camion. Ils n’ont même pas un transpal sur leur site. Je vide les 17 pal en 1h, c’est long mais la régule du hayon est un peu plus élevée que ce matin au 1er. Bref, c'était le 1er châpitre du hayon pour un nul.
Franck me prolonge encore les vacances puisque c’est un complet qui m’attend de l’autre côté de Toulouse, enfin au sud. Je repasse la déviation pourrie, peu de bagnoles mal garées en plus, juste un autochtone qui lave sa bagnole torse nu. Arrêt à la Total un peu pourrie sur la rocade pour casser une graine et j’arrive à 15h à une cartonnerie. En fait j’y suis déjà allé une pendant les 2 dernières années Gefco. En même temps sur Toulouse, il y a tellement l’air d’avoir toujours si peu de fret que c’est fort probable d’aller aux mêmes endroits.
C’est cool, de l’emballage. On serait tenté de remonter par la 88, mais pour Tournon, bof, ça rallonge trop de monter jusqu’au Tracol.
Reparti à 16h, j’arrive à passer Toulouse et me retrouver sur l’A61 sans trop d’encombre.
On profite bien des Pyrénées bien blanches sur la droite, c’est bien chouette.
Aller je garde l’autoroute, mais à mes dépends, car il y a un bon ralentissement sur Montpellier. Un camion qui a dû bien piler à ses côtés bien défoncés, et ça ramasse les feuilles de tôles une par une.
Pas grave j’arrive quand même en 9h04 à la sortie Remoulins, place au péage, parfait.
Il est 19h55, ça caille encore plus qu’en Lozère hier soir.
5h30, plus un poil de vent, c’est appréciable, je redémarre. Par la 86, c’est sympa, et j’ai fait beaucoup d’autoroute hier, j’ai besoin de balader un peu. Une heure plus tard j’arrive au relais de Donzère pour les formalités habituelles de tout matin. je traine pas, j’ai une ramasse à faire, mais perso, chez un transporteur local, un réservoir d’occas de Scania à remonter à des copains vosgiens, j’ai la place. Bien reçu à la maison Roustant, je refuse le café, faut quand même que j’aille vider à Tournon. Autoroute jusque Valence nord, et traversée par le pont barrage de Glun, pas trop eu à forcer, peu de trafic, c’est pas le vendredi soir. Je vide assez vite les cartonnages qui serviront de présentoirs, en faisant gaffe de ne pas trop griffer le réservoir du série 2, une pièce de musée. Le vendeur est quand même Mr Carbone V8. Rien n’allait mal, je recharge à Tournon, juste dans une zone voisine. C’est du déchet, enfin de l’emballage souillé. Après une bonne attente de 30’, le cariste fini par arrivé, tout désolé car la standardiste ne l’avait pas prévenu. Rien ne va pas trop mal non plus vu que c’est rdv à 13h15 à Salaise. C’est du bidon vide sur palette gerbée sur 2, ça ne veut pas passer par le côté. Le cariste soutient que d’habitude ça passe. Pourtant les semis sont à peu près toute identiques en hauteur chez Duarig. Bon bref, j’ouvre la traverse arrière et on charge au transpal à ras du sol. Résultat, au ⅔ à peine, on tout mis. Le tout de même sympathique cariste percute que non, finalement d’habitude il ne doit charger que sur un.
Je repars de Tournon à 11h20, re re N86, c’est l’axe de la semaine, et c’est pas gênant. J’ai au bigo Carbone, c’est un vrai passionné, pour qui un camion équipé de juste 2 bavettes à l’avant façon années 90, est un beau camion, à des années lumières du tuning d’aujourd’hui qui est parfois un peu ostentatoire.
Je fais le crochet par Chanas pour aller au pain au Blachère, bien pratique. Je mange une bricole à Salaise avant de pouvoir rentrer assez vite à 13h20. 2 pesées, mais ici ça va bien, y a 2 bascules. Avant le retour quai 5 à Jarcieu, je file à St Vallier, dans une zi le long du Rhône, une caisse pour la GB, ça va vite.
A 16h, je suis à quai, je sors mon réservoir, la caisse, et décroche cette jeune et fringante Schmitz pour retrouver mon vieu tronblon. Des nouvelles lignes ont été tracées au sol pour matérialiser des places souvent occupées en temps normal. De braves types ont dû servir de cobayes pour définir les tracés.
J’attends du fret niçois qui me fera rentrer. C’est bien calme. Je passe un bon coup de lavage, ça fait pas de mal, et sans vent ça va mieux, le produit ne sèche pas trop vite.
Mr Yvan et ses lunettes de soleil blanches rigolotes arrivent pendant ce temps là, et je fais un peu de quai avec, donc je ne m’ennuie pas, il me raconte ses 2 week end anglais d’affilés avec son fidèle compagnon d'aventures, Émeric.
Mon lot n’arrivera finalement que demain matin. Alors à ma place c’est ambiance assez détendue, genre estivale avec les binouzes, olives sur la table de la terrasse.
On se fait ensuite, à la nuit tombée, un petit repas avec M’sieur Yvan, je fourni les tomates, les sardines, lui les raviolis la deutsche bier qualität. Ach, y a rien de meilleure comme bière. Gregory est avec nous, mais mangera avec Adrien au 2éme service. On sort nos photos, genre celles quand on roulait tous en "AE" quand on avait 20 ans. Bref on a tous nos casseroles.
Ça c'est de la coupure. Faudrait pouvoir provisionner ces longs arrêts sur un compte épargne, afin de pouvoir taper dedans le jour d'une vraie reprise économique. A la douche à 7h. Rien de neuf ensuite, pas une ramasse qui traine. Juste le boss me suggère quelques palettes de carburant à charger d'abord avant le complet niçois. Oui ça promènera lundi, et dans une région que j'affectionne.
Après avoir payé son café encore, la gentillesse de M'sieur Rey à mon égard n'ayant pas de limite, il me prête main forte comme pour cette petite opération de chargement, retardant ainsi son retour à la maison. Pendant qu’on est sur le quai, on ne voit pas la chaise vide de Régis. “Ne regarde pas son bureau comme ça, ça ne le fera pas revenir!” dit Yvan
.
Puis plus personne, l’autre bressand s’en est parti, Christophe, le collègue affreté de St Rambert arrive 1/2h plus tard avec sa cargaison d’ IBC de déchets, qui va devenir mienne pour la partie final du trajet. A 2 ça va vite, j’avais préparé les sangles, vu la destination, c’est préférable.Du déchet de beurre de cacao ça sent plutôt bon.
Je n’oublies pas de reposer le réservoir des copains sur les IBC qui sont ras des portes, et à le sangler aussi.
ça ne fait pas repartir trop tard pour un vendredi, je peux m’engager par Lyon périf pour remonter, c’est tout au vert, et remonter par où je suis descendu lundi, l’A39, le tout tranquille, calé à 82, y a du poids, ce sera bon pour la consommation.
L’inconvénient à cette vitesse, c’est dur de faire une bonne photo de la Dridri maschine qui me dépose comme il faut sur l’A42.
Comme un bon vosgien de service ou de base, je sors à Choisey et finis par notre belle route à nous. Et j’y trouve forcément un endroit bucolique pour casser une graine avant Gy.
A Vesoul, les gilets repointent le fluo de leur baudrier, ils laissent passer, heureux encore. Juste un peu de lecture sur des banderoles, genre “fin du mois = fin du monde”.
Plus loin vers chez moi à Vagney, y a une pancarte sur un rond point avec écrit en ces lettres, c’est authentique: “Castaner egal Ratko Mladic”.
Ah ça, le ridicule ne tue pas, heureusement.
C’est pas tout à fait le week end, faut que j’arrête de rigoler, j’ai déjà la livraison de la commande de Södertälje à effectuer, c’est tout près de chez moi à Saulxures, chez transports Claude, où bosse mon pote Boby. ça ne dure pas longtemps, il a sortit le fen, et il est débordé de travail, c’est plus ce que c’était non plus les Scania.
J’ai fait un content, c’est l’essentiel.
17h, je valide la fin de cette belle 2éme semaine de congés. Ah les 1ére gouttes arrivent tout juste!
Ce matin pas droit à l’erreur, décollage avant 3h30, je commence au Luxembourg, et si ça n’a pas changé depuis les 3 dernières années que je n’y suis pas passé, il faut être vers 6h à Dudelange maxi. J’ai failli partir hier soir, et pis non, y a rechargement à créneau de 14h15, alors non, un peu risqué.
ça trace, pas d’arrêt, on peut toujours prendre l’eurovignette par application. Je suis assez lourd, vers 26t, mais ça se sent pas trop, c’est bien réparti.
Après Thionville c’est limite que ça freine déjà, ça roule par accordéon. Enfin en 3 ans le nombre de frontaliers a encore dû croître, et j’en sais quelque chose dans la famille.
La dernière que je suis passé en camion par la frontière de Dudelange, il y avait encore les bâtiments et un parking. Maintenant plus que des algeco et une aire de contrôle.
Je quitte l’autoroute de la direction Arlon juste après Luxembourg ville. 2 3 bleds à passer, et un peu de route sinueuse en forêt et je suis devant le client à 6h45. ça ouvre à 8h, ça laisse le temps de faire une bonne sieste.
8h, pesée, avancée sur aire de déchargement, tout ça en 2 fois 25 sec.
Ça vide tranquille d’un côté le complet d’IBC. ça sent pas super bon ici, ça fermente de partout. En traînant un peu, j’ai déjà 2h15 d’arrêt. Je peux rester sans bouger et ainsi boucler une 3h, même si je m’en serais passé, avec ce créneau de14h15 qui m’attend. Y a un poil de marge, pas plus. 9h45 je quitte la bascule et continue à travers le Grand Duché pour rejoindre Spa. Un arrêt gazole à une Total à Diekirch, mais pas au top vu la lenteur du débit. je ne fais qu’un côté. Enfin le café est offert.
Je retrouve la E42 à St Vith et sort un peu plus haut pour rejoindre le circuit de Spa.
On m’a bien expliqué, merci coach, pour rejoindre la maintenance près d’une station Total où on doit me vider les palettes de carburant vu que je n’ai pas de hayon.
Mais eux ne l’entende pas de cette manière. Pas question qu’ils vident, c’est pas leur boulot, du moins c'était avant.
Que j’aille d’abord voir au paddock avec les box où se situe l’un des Teams. Le temps que je trouve, car je me suis embrouillé dans les n°. Mais le chef de la maintenance est très peu coopératif.
Ils ont fini leur pause qu’un brave type de son équipe me confirme qu’au team ils n’auront pas de “clark”. II accepte de venir avec un chariot pour enfin me descendre les palettes. On trouve bien un team, mais personne. J’appelle un n° anglais du bl, pas de soucis le type arrive dans 10’ et me donne un no de box concret. Mais l’autre team, un italien est injoignable. L’anglais, bien sympa, lui, me dit où poser les palettes mais ne veut pas prendre en charge les autres, normal. Il sait juste me dire le n° de box de son concurrent italien après avoir regardé son pc, sympa vraiment.. Mon clarkiste de l’entretien est déjà reparti, il a du boulot, m’a dit de leur redire si souci.
Je prends une photo des fûts posés devant le box des absents, mais c’est bof de laisser ça à l’extérieur, et je n’ai pas de signature, bref ça craint. Stéphane me dit que vu la photo ça devrait aller, mais bon..
J'ai pas envie de faire the bourde of the year, peu importe le rdv de 14h15 maintenant, je fini par retrouver un type de l’entretien qui revient avec une tondeuse. Il est ok pour aller m’ouvrir le box, faut juste je remonte avec le transpal, quel cirque. Là haut ils arrivent, mais avec le chef pas marrant : “on ne sait pas rentrer ces palettes à l’intérieur, c’est de l’inflammable…”.Pfff. je suis furax, reprend une photo des palettes avec eux à proximité et remballe mon transpal. Il revient quand même vers moi pour finalement signer le bon et la cmr. 2h cette histoire, mais je peux y aller un peu plus sereinement. D'accord j'y avais pas mis du mien sans hayon et surtout en arrivant à midi moins 10.
Maintenant je suis bien en retard à mon créneau de rechargement, y a une petite heure à remonter jusque Visé à la frontière NL. Heureusement, on évite Liège, ça roule par Verviers.
Je suis à une usine d’isolation à 14h55. je rentre de suite, assez vite en place, mais une bonne attente avant que ça commence. Un Cordier me dit que même quand on est au rdv on y passe quand même 2h.
ça charge au compte gouttes, bref, j’y passe 2h et les types ici pas franchement avenants. La Belgique m’aura déçu sur ce come back, ou alors je suis devenu trop habitué aux flegme britannique.
Je peux repartir à 17h15 bien passé, avec même pas 6h30 de volant, c’est chiant l’amplitude, surtout que je descends sur le 74.
Enfin c’est du léger, je repars sur mes pas via Verviers, inutile de se payer un bouchon de Liège.
Re-sortie à Malmedy, près de Spa, Stavelot puis 3 Ponts où j’ai repéré une place à la sortie du bled et surtout une friterie bien nommé, de quoi rabibocher avec l’autochtone. Il est 18h15.
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Café vite fait, je décolle à 3h30. Petites routes encore pour chauffer la mécanique mais je suis vite au régime de régule, le chargement est idéal. Une fois l’E25, il y a du brouillard humide qui fait un effet de grand froid. Enfin ici sur cet autoroute, on a toujours l’impression que c’est l’hiver.
1h pile plus tard je suis à la Total en haut de Martelange, pour faire enfin le plein complet. C’est à l’automat, mais le temps de traîner un peu il est vite 5h, et je peux aller faire tamponner ma carte de fidélité bientôt remplie et prendre un café, et du coup valider 45.
Je ne vais quand même pas repayer une eurovignette, alors passage par la frontière de Mont St Martin, il faut le même temps que par le Lux. Le parking de la frontière est toujours aussi blindé, et toujours autant de lituaniens de chez Finejas. Les années passent, c’est des institutions qui se mettent en place.
Metz, A31, Nancy, ça trace, il n’est pas 7h.
J’ai pu doubler du Mauffrey. Là les choses bougent, fini les Vico, place aux Daf. Enfin pas les régules, et soyons rassurés, les bâches elles, volent toujours, il ne faut pas toucher à une image de marque.
Je me demande depuis hier soir par où je vais descendre, N57 Lons, ou A31 jusque Lons aussi. Je trouve quelques km de moins via l’A31, on dirait pas. Aller par là, pas trop de temps à perdre si je veux bouger un peu après avoir vider.
En 4h25 de Martelange, j’arrive à l’aire vers Auxonne sur le début de l’A39. Pause douche pour achever de se réveiller, il est quand même bientôt 10h.
Je retrouve la N83 en dessous Poligny, vers Montchauvrot, là je vais couper à travers le Jura, c’est sûr plus court que par Bourg et A40.
Et avec les 6t, la grimpette qui coupe à Lons pour monter sur Orgelet passe bien.
J’aperçois quelques 88 itlalyner, dont le patron à mon ancien collègue Pascal, qui passent toujours par ici depuis des lustres pour retrouver Nantua et le Mt Blanc. Souvenir souvenir.
Je passe Annemasse et casse une graine au péage, sinon ça ne se fera encore pas. Je ne suis plus qu’à 10 minutes du client à Scientrier. En place à 14h, ça vide en 1 bonne heure par les 2 côtés. Il fait bon, nettement moins frisquet qu’hier en Belgique.
La suite est en Suisse pour recharger demain, je suis plutôt content, ça fait plus 3 ans encore, que je n’ai pas mis les roues là bas. Et par Bardonnex, encore plus longtemps, ça devait être les années Sceta Transport, donc ça fait minimum 20 ans.
Je stresse un peu avec la hauteur, 4m ou 4m05? Mon pote Juju me dit que ça doit être bon à 4m05. Bon au bénéfice du doute, je redescends la carrosserie de la semi d’un cran, soit 5cm. J’ai bien fait, après mesure, je fais encore 4m02, l’arrière 3m99, parfait.
La plateforme de Bardonnex à l’heure ci, c’est le bon plan dans ce sens. Je dépoussière la ID Card pour la RPLP avec la DKV, et passage à la borne. Tout ça fonctionne encore, impec.
Genève passe bien, et la vue plus loin sur le Léman et les Alpes est top. Je dois filer au nord, chez les Alémanique, vers Bern. Mais il me reste maintenant une petite heure à rouler. Je laisse la route du Grand St Bernard pour enquiller l’A1 et trouve de la place à 16h35 à l’aire de Bavois avant Orbe. Cool!
Il fait bon dormir en Suisse. C’est calme, et je ne sais pas pourquoi, mais on ne craint pas pour son gazole en fait. Il faut quand même se remettre en route à 6h15 après une bonne douche. Pas forcément bonne, mais disons qui a quand même coûté un billet de 5€. Enfin bref c’est pas un scoop ça a toujours été 5€ les douches en Suisse.
L’A1 est calme aussi. Je n’oublies de ne pas sortir direction Besançon via Vallorbe, je ne remonte pas de Torino pour Vesoul, c’est derrière, tout ça.
On surplombe le lac de Neuchâtel, y a pire comme paysages pour le matin.Je sors juste après, à Kerzers. Vu les noms on est en zone alémanique.
Mais les derniers kms sont bien sympas, c’est la Suisse quoi. Et quelques chauffeurs de camions croisés font le geste de salutation, typique et bien agréable aussi cette coutume.
J’arrive à mon client à Aarberg, dans une zi, il est 7h20. Je ne savais pas si ça ouvrait à 7 ou 8h. Disons que j’imaginais bien vers 7h, ce n’est pas la suisse latine ici. En fait c’est affiché 7h05, horaire qui met tout le monde d’accord, très hévelte quoi.
Alors ça parle bien allemand ici, faut s'y remettre, à le baragouiner du moins. Et ça colle bien avec la manière dont ils le parle ici, y a toujours quelques mots francophones glissés dans les phrases, comme : "salut", "merci"...
C'est des Big bag d'engrais, 12 pour 13t. Il n'en faut pas plus pour que je stresse avec le poids au tracteur. Après un échange d'sms avec Duarig Spedition AG, je peux étaler vu que la suite ne prend guère de place.
Après, le sanglage, là je maîtrise, à part que ces big bag sont à ciel ouvert.. Bref, là on sangle vraiment pour la forme, sans quoi la camelote dégouline dés qu’on tend un peu les cliquets.
A peine 1h plus tard je file au suivant, retour sur Kerzers, puis c’est à l’est au patelin suivant, Golaten. Là c’est à une pépinière, donc on est dans un décor de carte postale.
Bien sympa, un apprenti me reçoit très correctement et est très concerné, va me chercher l bonne personne pour mon chargement. En plus il parle un français impeccable. Peu de temps pour charger des plaques de polystyrène qui doivent servir pour les plants.
Ici j’ai tous les documents pour la douane, une facture en bonne et due forme.
Retour donc sur “Bardo”, c’est jouable pour midi, surtout que l’A1 est toujours aussi peinard. Si on enlève les IVF du 42 croisés, ça fait ne plus grand monde!
Après avoir encore un peu reluqué le Léman sur la gauche, je suis vite au parking de Bardonnex, vers 11h15, presque pas de file, c’est surtout quelques vides qui font bouchonner l’accès aux places.
Le transitaire Suisse a déjà tout de près, 10 minutes d’attente et je passe déjà sur le parking France avec le camion, bref, pas le temps d’aller manger un morceau chez Béa, the adress of Chouchen. Pareil, à peine 15 minutes chez DHL, et à midi pile je suis sur l’A41, impeccable.
On reste dans les paysages alpins à gauche et le Bugey à droite, c’est top. A43, une pause repas sur une aire entre les tunnels et je fini à travers via Les Abrets et Paladru Lake, c’est joli joli aussi. J’ai pleine satisfaction de mon abonnement Rhône Alpes qui se renouvelle chaque semaine.
J’arrive à Jarcieu, non pas au dispatch à Jarcieu ost, mais aux pépinières, à Jarcieu süd.
Je les avais appelé, heureusement, alors on m’attend. On vide par un côté, le droit, ça tombe bien pour les sangles et pour l’ombre aussi.
ça n’a pas loupé, le plancher est recouvert d’engrais sans que les big bag n’aient bougé.
ça demande un bon coup de balai, tout ouvert, les cages d’anneaux d’arrimages sont remplies à ras, la fosse ne doit pas être belle. On s’en fout ça ne sert plus et c’est pas plus mal. Le temps que tout est ouvert je remonte la carrosserie de 5cm, je préfère, la bâche, plus habituée, baille moins au niveau des boucles.
Retour cette fois au dispatch. Plus rien de spécial à l‘heure ci.
Alors je traîne au frais sur le quai, ça commence à chauffer sur le parking. Un peu de tirepal et petit coup de main pour une bonne semi en mode chausse pied de Ludo pour la Catalogne avec Fabien. Il va s’amuser.
Demain ça va être régional pour moi, un Anneyron à 7h pour St Jean d’Ardières pour commencer. Donc je vais rester ici.
Cool , y a Mr Rey Yvan qui arrive avec son 4 roues, il tanque ici, il a la belle vie aussi. Il est bientôt 19h qu’on a du mal à se décider sur le choix de la table pour ce soir, vers Beaurepaire ou Chanas?
Une nouvelle va recadrer tout ça, Stéphane me tend un fax avec une urgence qui vient de tomber. Fini le 26>69, ce sera du 38>31 en foulée, ça n’est pas pour me déplaire.
A charger à 6h, du coup ce sera le kebab à Beaurepaire, plus rapide que la formule complète du Courte Paille ou que le Wok à Salaise. Bon on passe quand même au bar à bière avant, il fait chaud, et faut bien que Yvan parle un peu le belge pour m’expliquer le motif de l’étiquette de la Orval.
22h, il fait commence à faire bien frais pour dormir.
Après une bonne douche et le petit dej en cuisine, c’est plus pratique qu’en cabine, je décolle en faisant le moins de bruit possible à 5h10.
35 minutes plus tard j’arrive à St Etienne de St Geoirs, déjà mon contact est là, ça ne traîne pas vu la mince quantité de marchandises à charger, c’est bien une urgence. Enfin je fais quand 16 minutes opportunément ,je repars il est 6h05.
Avec 284 kg, je peux prendre la route conseillée par Yvan, via St Marcellin, ça coupe nettement. Et le col à passer est joli. Et c’est autorisé à Toutes Aures, contrairement au Bussang chez nous qui est nterdit la nuit.
Il est encore tôt à Valence, c’est du vert aussi, très bien.
Pilotage automatique, les 4h25 m’emmène à l’aire de Florensac, sur l’A9. 30 minutes le temps de faire couler un café, et enfiler un short, le 1er de l’année, ça commençait à se faire attendre.
Je n’ai pas d’horaire impératif, juste à prévenir le client, un chantier, de l’heure approximative. Je repasse à Carcassonne, ça fait 2 semaine de suite, c’est une règle dans le métier. Plus ça avance et plus on se rapproche des Pyrénées. Déjà le matin les Alpes, ce n’est que balade en ce moment. Toulouse du temps de midi, c’est parfait. Je casse une graine de l’autre côté, et y a encore une bonne heure, c’est de l’autre côté, après St Gaudens.
C’est à la sortie de la vallée d’Aran, y a la direction Lerida. On pousserait bien jusque là.
La moyenne en prend un coup sur les derniers km, le bled, Gourdan Polignan, juste en dessous Montréjeau, est bien compliqué à atteindre à cause d’un pont à 3m à 100m de ma rue. Et ce matin, en voyant l’adresse, impasse de l’industrie, parallèle à la rue du même nom, j’étais un peu sûr de moi. Mais non, c’est bien la misère à y accéder. I n’y a rien d’industriel du tout, hormis des chemins pas larges.
J’arrive à une base de chantier, y a un peu de place, 2 types, mais c’est pas eux que ça concerne, les bons vont pas tarder vu que j’avais prévenu. Pas grave, faut que je traîne 30 minutes pour achever les heures ensuite.
On vide en 2 coups de manuscopique les 5 longueurs et 2 couronnes plus accessoires. Ils en ont bien besoin visiblement ils posent ça sur une remorque prête à partir.
Maxime m’a envoyé un retour pendant ce temps, cool encore, du 46 pour le 88, trop fort.
Je fini les heures, 10, à Toulouse, à la Glacière.
Il fait bien chaud, encore plus quand on est pas habitués. Une douche fera du bien.
Plus de problème de chaleur ce matin, il pleut. Je ne me suis pas couché de bonne heure, discuté avec Tonio du 40, un lecteur de cdb. Comme il a roulé chez Cofratir dans le passé on a causé club des 4,donc d’industrie automobile ibérique, Marcotran, Metratir, Morgantane …. Bon bref, c'est malin tout ça mais j'ai envie d'aller à Vigo maintenant. L'essentiel c'est qu'on a eu vite fait de passer une heure sympa à discuter.
C’est grasse mat ce matin, je ne décolle qu’à 5h50. Direction le nord, avec un bout de N20 jusque Cahors sud. Y a pas un chat sur cette belle route.
C’est bien mon bled où je vais charger est bien fléché, par la sortie Gourdon, même la zi est déjà indiquée. C’est bien je revisite une région où déjà venu en vacances y plus de 0 ans, Gouffre de Padirac, Rocamadour…
J’arrive à Biars sur Cere vers 8h45, à un dépôt SNCF de traverse en bois. ça traine pas, faut juste bien sangler, ça a l’air de glisser à cause du traitement au goudron. En repartant je croise un voisin bressaud, tps Crouvezier, c’est bien ce qu’il me semblait que c’était leur qg ici, ils livrent pas mal de chantier de voie ferrée avec leurs chariots embarqués.
Ici ça touche bretenoux, bled où j’ai déjà livré une fois, je m’en souviens, c’était en 1995, en R340 Turboliner, en retour de Suède, du fil machine de la région de Fagersta. C’était top comme voyage, ça ne s’oublie pas.
Pour repartir, je suis bêtement Brive par autoroute. Il ya une déviation un peu plus loin, qui renvoie vers la direction A20 mais sud, puis ça remonte par des petites routes pour retrouver le bled des Quatre Routes du Lot. Puis c’est Noailles qui est marqué interdit alors qu’il accède à l’A20. J’y vais quand même, j’ai pas envie de me retrouver au centre de Brive. En arrivant au bled, y a encore un méga panneaux marquant interdit pour filer les jetons, alors que ça passe, et que finalement c’est juste le coeur du bourg qui est interdit. Je suis pas toujours fute fute, mais franchement est ce que j’aurais l’idée de m’y enfiler pour aller chercher mon pain.
Bon je me suis bien enquiquiner depuis tout à l’heure, en fait y a une route qui monte sur Tulle. Je vois ça en même temps que je constate qu’ il y a bien 80 bornes de moins par l’A89 que par la Souterraine et RCEA
Donc je file par là, la bonne vieille(enfin pas trop) Chiraquienne. Je m’arrête à l’aire de la Corrèze, après Tulle, pour casser une graine. C’est bien y a un Paul pour le pain. Je fais même une sieste, c’est toujours plus détendu un vendredi où l’on est certain depuis la veille que l’on n’arrive pas à rentrer.
Après les Ardennes, les Alpes, le Bugey, les Pyrénées, place aujourd’hui au massif central et la chaîne des puy. Faut admettre que c’est joli aussi chez les auvergnats. Mais c’est juste de loin, encore que on ressent bien les dénivelés de l’A89 avant le plat pays auvergnat du 03 par un petit bout de N7. Et je retrouve la RCEA et ses toujours pareils protagonistes que l’on croise, Vigoliners entre autres, Pires, Morgantane, Pais…
Chalon, ça bouchonne toujours un peu, au rond point sud, mais j’arrive tranquille en 8h54 dans la zone de Areva. Il est 17h15, je ne veillerai pas tard.
Le samedi, on a tendance à mettre le réveil tôt, et ne pas le louper. Départ à 3h30, route via la N73, la Montebourgstrasse quoi. Peu de monde, hormis une camionnette immatriculée en Ukraine, assez fastoche à doubler. Idem sur le Vogesenstrasse, comme le lundi avant 5h, il y en peu à partir du vendredi 20h. Comme ça je me traîne à 80, c’est bon pour la conso qui n’était plus habituée à faire des envolées les jours précédents.
On dirait qu’il veut faire beau encore, l’aurore est encourageante.
Un stop à la boulangerie du Syndicat, le seul cette semaine, pour le pâté du samedi et des viennoiseries pour la maison.
Décroché au bled et devant la maison à 7h. Pile à l’heure du petit déj, tout n’est que calcul!
Partir un lundi à 7h, ce n’est pas un lundi. Pas grave, on profite. Route vers Gérardmer, puis St Dié. J’arrive une bonne heure plus tard dans la rue du dépôt SNCF. Mauvaise rue puisque j’ai droit à une bonne frayeur en rentrant au dépôt, entrée très étroite avec une voiture garée dans le plus épais du carrefour.Heureusement un brave passant m’a aidé dans mes petites manoeuvres de va et vient pour arriver à frôler de quelques cms la voiture génante. Il m’indique que j’aurais dû continuer plus loin, il y a un autre accès moins merdique. Ah oui en effet, et ça passe par l’ancien dépôt Gondrand en cours de démolition. Bon ici il y a bien des traverses de bois qui traînent mais pas un chat. J’appelle le contact que j’ai déjà eu vendredi. Il m’envoie quelqu’un. J’attends bien 1/2h, et arrivent des techniciens, qui me disent où déposer les traverses. “ ah vous ne pouvez pas vous décharger…” Ben non, on nous a rien demandé. J’ai de nouveau mon contact qui me dit n’avoir aucune solution, de nous retourner vers l’affréteur.. Bien bien. Je textote tout ça à Maxime.En fait, on apprend qu’un camion équipé doit venir, ouf. J’attend encore pas loin d’une heure, j’ai eu le temps de dessangler, et sans surprise c’est un camion Crouvezier qui arrive. On se met vite en place et en 1 bonne demi heure c’est classé. Lui n’en amène pas, il es parti de la Bresse ce matin, pour une autre livraison sur St Dié. Ils en font beaucoup de la manut extérieur comme ça, genre en rp, en rentrant de je ne sais où, ils doivent aller vider un autre camion en route. Je me sauve à 10h30 passé, comme prévu depuis vendredi, un chargement m’attend vers Nancy. C’est de la voie rapide heureusement, et à l’est, vers Varangéville, en 1h j’y suis. Je vois même la Chartreuse de Bosserville, le lycée où je suis passé comme une bonne partie des routiers quadras et plus du grand est. Ensuite il y a eu Gérardmer et Mulhouse comme offre disponible pour ce BEP.Je charge dans une boîte de verre, c’est un complet de vitrages sur chevalets pour le 26. On fait ça bien, tout plaqué à la queue leu leu, gommes et sangles dans le bas des pupitres. ça charge pendant midi, c’est bien. C’est pas complet, reste 1 petit 2m. Je sors de là et me pose vers la 2x2 à Fléville pour attendre 14h un éventuel complément. Comme ça je peux casser une graine. Moi qui me demandais par où descendre , A31 ou bien N57, Maxime met fin à ce dilemme, puisqu’il a trouvé un lot sur le 88 Pouxeux, parfait.1h encore pour descendre là bas. C’est à une très vieille chaudronnerie, cachée derrière le célèbre resto routier. je ne connaissais pas. C’est un moule à charger, de façon assez atypique. Il est sur palette, à l’intérieur, mais ils n’ont pas de fen. Ils sont soulagés quand je leur dit que mon toit s’ouvre et qu’on peut le mettre aux portes. Mais avant ils doivent le sortir car je ne reculerai jamais dans le hangar. Donc ils mettent leur petit camion plateau sous le palan fixe du hangar, pose dedans une partie, et ressortent dehors pour accrocher la pièce sous le palan extérieur, fixe aussi. On y arrive sans problème, juste on renouvelle l’opération, car il est en 2 parties. Un des types transpire bien avec le palan qui est manuel. En fait c’est un moule réparé pour couler les agglos. Il n’y a que 3 ou 4 ateliers qui font dans ce produit en France. Ah oui, ça paye pas de mine mais on est calmé là.C’est chargé en une bonne 1/2h plus tard, je continue donc vers la N57 sud pour tirer les 4h30 vu que j’ai validé 30 minutes ici sans faire gaffe, pas grave, je n’en aurais pas fait beaucoup plus autrement. Au resto, rien d’affiché concernant le résultat des élections d’hier. Pourtant ça fait bien longtemps qu’à l’intérieur ils affichent la couleur, et c’est pas du vert.Arrêt au gazole à Leclerc de St Sauveur, ça commençait à se faire attendre, j’ai 3024 bornes depuis mon plein luxembourgeois de mardi dernier. Puis tranquille, la ruta des Vosgiens, peu de foule, ils sont déjà tous en coupure le lundi tôt. En fait ils ne travaillent pas beaucoup ces gens là. Full natio via Lons, Bourg. Encore pas mal de place à Villemotier, mais je peux encore avancer. Blindé à Pont d’Ain au Mas Pommier, pas grave, je peux encore un peu bouger. Je trouve place dans la za avec les parcs de voitures neuves juste avant Ambérieu. Il est 20h50.
Je ne suis pas loin du 1er mais je décolle quand même à 6h30 pour passer à la douche à l’aire de Montluel. Ensuite, A432 puis Heyrieux et D318 pour arriver à St Pierre de Chandieu en toute légalité.
Je vide le moule en 10 minutes à peine chez un transporteur et à quai, impec. C’est vers pour rejoindre l’A46 puis l’A7, du moins dans mon sens. J’avais annoncé 10h au suivant, un chantier à Livron pour le vitrage. Ils stressaient hier car ils ne disposaient pas d’engins de manut, là ils ont trouvé, ouf.
J’y arrive par Valence sud, c’est la grosse casse auto avant Livron. Elle va devenir encore plus grosse apparemment, puisque’il remontent un bâtiment. Il est à peine 10h, tout le monde est d’attaque c’est pas trop vilain comme accès. On vide par l’arrière, grâce à mon tirpal, et je dessangle au fur et à mesure. C’est plié, remballé, à 11h20. Seul hic, en voulant faire redescendre le tirpal, pendant un moment d’inattention en attendant que le fen l’attrape, il est parti tout seul et donc tombé de la semi, un roue de l’axe central a cassé net. Donc il est inutilisable pour le moment, faudra que j’enquiquine Nicolas si la pièce se retrouve chez le fournisseur qui est à St Péray je crois.
Bon je n’en ai déjà pas besoin pour la suite, un complet de béton à Donzère. J’ai bien fait d’appeler, ils sortent les bons pour les caristes du temps de midi. Je fais quand même un arrêt pain à Montélimar. Et c’est plus trop le temps de midi quand j’ai fini de charger, il y avait du peuple devant, du coup j’ai eu le temps de taper dans le traditio.
C’est assez cool au niveau sanglage, on met ce qu’il faut, point. Mais j’ai 2 enlèvements en fait, le 2éme à la même boutique mais à la za des éoliennes. En bas à la 1ere usine, près du pont double, ils pourraient aussi mettre des éoliennes, ça soufflait encore plus.
J’en repars à 14h45 pour remonter sur le 38 rhodanien, Vernioz au nord de Péage de Roussillon. J’ai presque 29t, avec ce poids, le Gd Boeuf prend des allures d’autovia galicienne. 1h50 plus tard j’arrive chez le marchand de matériaux, que j’avais bien fait de prévenir puisqu’ils attendaient la marchandise que semaine prochaine. C’est bien sympathique, j’imagine que c’est un client direct, car le cariste cause de rugby et de Vienne.
Jean No m’avait envoyé la suite, un complet GB à Andrézieu, mais je ne peux pas y aller, ils n’acceptent pas les planchers de semi à fosses, il avait dû zappé ce détail.
J’attends un peu et Stéphane m’envoie une ramasse pour demain matin sur le nord de Lyon dans le 01. Remarque j’étais pas mal ici avec la vue sur le Pilat et le ciel très changeant au dessus.
Je rejoins Reventin Vaugris à travers, et traverse Vienne, c’est joli et y a le temps. Lyon périf c’est passé au vert.
Je sors à Montluel, mon client est à Dagneux, route de Balan. C’est la brousse ici, pas mal de petites zones, mais dur de trouver à garer, à commencer par chez mon client. Je pense trouver mon bonheur devant une boutique, sur un îlot près d’un panneau d’information. Mais des gens Prosegurier sortent du poste de garde et me signalent que c’est interdit. je leur dis juste que ce serait bien de l’indiquer par un panneau, et rien ne dit que c’est une propriété privée. Ils ont de la chance que c’est une semaine de 3 jours, qui n’est pas trop contraignante avec les amplitudes de 13h, sinon je disais que j’avais validé ma fin de journée et on voyait bien si ils auraient fait venir les cruchots.
Je fiche le camp et trouve un coin correct dans une impasse, sans doute privé mais tranquille.
C’est dingue, c’est une bonne piqûre de rappel pour la GB ce secteur.
Bien dormi, je n'ai dû déranger personne, et personne ne m'a dérangé. Et tout ça dans le noir avec jauge à gazole toujours au même niveau. Je recommanderais ce lieu à un ami friand de ce genre de plan. P'tête même qu'il le trouverait tout seul comme un grand.
Le pompon du jour est quand même le beau lever de soleil, qui invite à la jerrican.
Je décolle à 7h30, mon client à 200m de là est déjà ouvert, avec déjà un espagnol à quai. Mais personne au bureau. Un sympathique TMFO qui arrive me dit qu'on peut se mettre à quai sans rien demander. Sympa de le dire. D'autres feraient autrement et vous faucheraient la place.
Ils sont débordés, mais on attaque de charger à 8h, on m'emmène les palettes de produits pharmaceutiques que je pose dans la semi. Le collègue TMFO lui vide. C'est fini à 9h, une petite moitié de marchandises dans la semi, pour le 08 mais du sud, je file compléter à SQF avec 2 armoires électriques. Le plus long est de rentrer chez le logisticien, il y a toujours le camion de service qui se pointe au gardien direct avec le camion, et qui doit reculer ensuite, et il y a peu de place. Ça fait un peu d'animation. C'est 2 armoires que je garderai peut être, car pour l'UK, et que ça commence à faire longtemps que j'ai pas été là bas. 1 mois, un sans précédent ces 9 derniers mois.
Il reste un bon 6m, une dernière ramasse de carburants à St Clair du Rhône, pour 3 destinations. Route à travers, par Vienne, N7 et Auberives. J'y arrive à 11h20, et y charge in extremis pour midi. Là, aucune destination ne devrait rester dans la semi. Toledo, Rueil, le clair obscure quoi.
J'ai le feu vert pour remonter au quai 3 à Jarcieu. Il est bientôt 13h, tous les autres quais sont pris, ça vide ça charge. Je trouve de la place quand même pour mon complet de ramasses, et n'enterre pas les 2 armoires.
Jean Noël me confirme que je peux les prendre en plus du complet de Andrézieux d'hier qui a été ramené par les soins de Pitt, ainsi qu'une palette de carburants. Maxime me file un coup de main pour charger. Le grand calme est revenu sur le quai, je suis le seul. Il me demande d'où vient l'odeur forte dans la semi, c'est le traitement des traverses de chemin de fer. "Ah oui, c'est moi qui t'ai pris ça en plus !" répond le jeunot.
En tous cas le sol du quai est bien propre, je ne sais pas quel produit a utilisé le technicien de surface habilité.
La piste de lavage est bientôt libre, j'y vais à mon tour, pour une fois que le camion va peut être rester propre au moins 4 jours.
Avant de repartir, je dois faire the photo of century, Ludo qui arrive avec son nouvel avion de chasse. Il se marre, donc tout va bien. De toute façon il se marre tout le temps fait remarquer Emeric.
Je me sauve que c'est déjà la mauvaise heure, déjà bouchon de 10' pour remonter sur l'autoroute à Chanas, mais c'est dans l'autre sens que c'est pire. Je voulais passer via périph pour aller au gazole à Bron, mais la Access est fermée. Et là c'est bien le brun sur le bld jusque l'A42.
Je sors ensuite à Ambérieu pour aller au gazole à Pont d'Ain, ça circule très mal aussi. Et ce n'est qu'un apéro de ce qui m'attend pour les vendredi à venir de mon 1er été Rhône-Alpin.
Enfin repos sur l'A39, je tire quand même jusque presque Gy pour faire 30 minutes, là c'est carrément plus paisible sur la route des vosgiens, forcément.
Enfin hormis un frigo affublé d'un pare buffle du 54 qui arrive à mes fesses peu de temps après que je redémarre, à qui mes plaques oranges ont l'air de contrarier. Je maintiens le 8 kilos, puis fous le cligno et baisse l'allure peu de temps après pour qu'il passe, qu'on en sorte, rien ne sert de pousser à 9, il collerait pareil. Je ne supporte plus ça ou bien je deviens vieux.
J'y repense, pour monter dans le 54 en étant pressé, il n'y a pas l'A31?
Ce cher voisin lorrain est arrêté pas 10 km plus loin, j'adore.
Je fini tranquille à mon allure jusqu'au garage Volvo à St Nabord. Il est 22h30. Je fais un échange standard de diagonale, pour rentrer avec mon camion de fonction. Il faut bien ça pour commencer un long weekend de 4 jours!
A lundi.