FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2019 Partager sur Facebook
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  • on reprend le Récy
    offre supérieure à la demande en ce moment
    C London road
    Croydon
    ma place à Cobham, that's all
  • Lundi 15 Avril 2019
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    Toujours de mon parking qui est le meilleur, rien n'a changé, j'en décolle de bonne heure, puisqu'il est 1h. Par contre c'est la 1ere fois que j'en repars aussitôt dans le sens GB. J'ai de bonnes raisons. Je fais juste coucou au beau frère qui décolle aussi. On s'est déjà vu vendredi soir. Il ne part plus à minuit, y a du relâchement, au bout de bientôt 30 ans de ligne, c'est possible.

     

    Pas d'adr, pas trop lourd, ça roule bien sur la 4. Bientôt on va s'habituer aux défunts radars, et gagner encore quelques secondes. Arrêt à Châlons, enfin Récy, ou bien plutôt St Martin sur le Pré, bref à la Access, pour un bon litrage de gazole, bientôt à sec, et je ne fais pas un petit complet région Birmingham comme la semaine passée. Il est 3h30, la caisse est ouverte, j'aurais pas cru, je me paie un café. 20’ pas plus. Autoroute après Reims, j'ai la forme tranquille jusque aire du plateau un peu avant Cambrai, 4h15 de conduite. Sieste, et un café soluble + croissant acheté la veille, et juste à cadenasser le câble, déjà passé hier soir. Et oui, j'étais allé dormir au parking hier soir, d'où les symptômes inéxistants du sommeil cette nuit. J' arrive à Calais vers 8h30, c'est le grand calme, pas de grève de zèle des douaniers, y en a jamais le lundi visiblement, et peu de monde de toute façon. Aux contrôles sécurité des clébards, ils ont réouvert des lignes, qui permettront en même temps de faire scanner son document de marchandises lorsque le Brexit sera effectif. Des choses bougent donc doucement, juste plane une incertitude : quand. Sinon,on a même plus à descendre faire tamponner son cmr pendant le contrôle des chiens,comme au port en fait. Plus loin la garde frontière britannique me souhaite “a nice journey dear Samuel”. Elle avait pris les cmr avec la carte d'identité, mais se n'est même pas penchée dessus vu la pile. Pas foule, moins de navettes, j’embarque tout de même assez vite, à peine 1h après mon arrivée. A 10h20 on foule le M20, toujours sous le soleil. C'est presque encore tôt ici, mais l'heure de pointe est passée sur le M25. Direction Londres centre via le M23 puis A23 jusque Croydon. Là ça roule jamais trop vite, genre 40 minutes pour 10 miles à peine. Heureusement le transporteur est toujours bien sympa ici et ne traine aucunement pour me sortir son unique palette de groupage. Retour sur mes pas, ça roule un peu mieux, c'est la bonne heure, mieux que vers 15 ou 16h. J'ai même du mal à avaler mon pâté tellement les feux passent aux vert. Cap vers le M23 en enjambant le M25, direction Gatwick. Je trouve facilement le transitaire aérien à Crawley, à part que je pige pas tout de suite qu'on doit y rentrer en avant, c'est le plus simple. Il vide assez vite ses quelques caisses de Marrel Andrézieux. Il est bien sympa, je lui demande si il n'y aurait pas une rue disponible au stationnement, ça m’arrangerait bien pour l'horloge, il va être 14h, et j'ai 8h55 de volant. Niet, il me propose juste le service au sud de Crawley, mais ça fera bien 15 minutes. Zut. Tant pis, je reste sur ce que je visais comme tout lundi qui se respecte, le service de Cobham. Un peu plus ça aurait pu être Beaconsfield mais ça bouchonne bien ensuite. Donc c'est Cobham bien sagement avec 9h40, temps de sélection de place correcte inclus. J'ai pas envie des places pl, mais le fond est rempli de voitures, c'est encore l'heure du repas ici presque. Et y a même des caravanes. Je squatte un peu n'importe comment, en attendant bien 1h que les belles places du fond se libèrent. Mais toujours une caisse arrive. Je trouve enfin mon bonheur avant 16h, mais ça n'a pas été rien. Ils font leur pique nique à l'image de comme ils sont, très lentement, le flegme quoi.  Puis y a le chien à faire sortir faire la crotte, puis la ramasser. Que voulons nous, ce sont de braves gens.

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  • Stafford 2
    Double plancher by Régis: certifié TüV
    Les Pennines à 10 miles de Manchester
    Holmfirth Pennines
    Bof, on coupe pas ici
  • Mardi 16 Avril 2019
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    4h f, c'est peinard pour aller à la douche, et moins de caisseux sur le parking, et les toutous londoniens doivent être au panier ou sur les canapés pour les mal élevés. Décollage à 5h, café et biscuits au raisin avalés. C'est peinard aussi sur le M25. La City n'est pas en feu. Ils ont eu ça ici déjà,mais il y a très longtemps. M40 idem ça roule, avec ses cuvettes qui vont bien. Birmingham passe encore bien par le vieux M6 not toll, une merveille. J'arrive au Stafford habituel un poil avant 8h, soit 7h uk. Je rentre, mais le toujours dépressif cariste n'attaque qu'à 7h30. Ça va, il est de bon poil quand même. J'en repars 45’ après, parfait. On file à l'est de Stafford, chez un client moins habituel,mais déjà fait, avec des marteau piqueurs.  Lui n'ouvre qu'à 8h30 uk. Je mange une orange en attendant dans la rue. Ça ouvre à 15 finalement, ça traîne pas et avec le sourire. A 30, direction le binôme de Stafford, Stone. Pareil, personne, ça ne traine pas de trop. Je suis soulagé de constater que notre double plancher improvisé vendredi avec Régis, n'a pas bougé. Y avait quand bien 500 ou 600kgs. Tout ça est soulagé et rangé à 10h30 f. Go au 6eme, dans les Pennines, chouette. M6, sud Manchester, et après hésitations, j'y vais par Mossley sur la A635. Hormis un passage sinueux en dévers à Grennfield, genre avec une bobine de 25t ça ferait mal,un peu comme dans le col d'Oderen mais en ville, et la route bien bosselée, ça roule. Avec toujours des barrages d'eau un peu partout, c'est super chouette. Ne manque qu'une petite touche de soleil. J'arrive au bled du client, Holmfirth, calé dans une petite vallée, vers 11h30 uk. Le client est très proche de la route principale mais au rez de chaussée d'une très vieille usine comme il y a partout ici. C'est inaccessible, il vient avec son fen, enfin plutôt son voisin, jusqu'en bas de sa cour, parfait. Idem pour reculer au carrefour, c'est pas un souci, ça l'est rarement ici, les voitures s'arrêtent, reculent aussi. C'est royal. Une petite demi heure plus tard les palettes de matériel de montagne sont sorties, direction le nord, pour l’avant dernier. Via Huddersfield puis M62 pour repasser les Pennines. Cassage de graine à une sortie, moins pénible que d'aller à un service. Et M61, M6 the “North” puis the “Lakes”. J' ai 8h de route au client à Tebay, où je passe à peu près 5 bonnes minutes pour une palette. Dommage, le truckstop en face me tend les bras, mais il est plus raisonnable de faire encore un bout. Pour aller au dernier, vers Newcastle, il faut monter à Penrith, la route qui coupe depuis ici pour rejoindre la A66 est interdite. Régis m'a déjà montré sur Street View des tronçons de cette route de campagne, ça fait peur en effet au niveau largeur si on doit croiser une bétaillère du genre qui ne vous calcule pas avec ses coques inox aux rétros.

     

    J'avais remarqué une autre fois un petit gasthaus sur la A66 après Brough, j'ai quasi 9h en y arrivant. Mais en fait hormis le cadre, c'est pas emballant, parking très crade, poussiéreux, pas éclairé. Bref, c'est juste un gros snack en dur. Je me sauve aussitôt pour rejoindre Scotch Corner, et en entamant la 2eme 10h. Je choisi le confort et descends un peu au 1er vrai truckstop sur la A1 à Lemming Bar. C'est flambant neuf, tés vaste, très propre, on se croirait en Allemagne. Bref, ça me va mieux.  Il est 18h, on valide 11, ouf.

     

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  • Washington, end
    north Pennines
    village grand breton
    Trafford
  • Mercredi 17 Avril 2019
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    Le truc a beau être tout neuf, vaste, c'est la douche qui refroidi. Pourquoi donner un jeton de 8 minutes, enfin le vendre plutôt, 2£. Bref, le truckstop parfait ne doit pas exister, ou très rarement. Je me sauve de là à 8h05, direction le nord via la A1 ou M1, peu importe. Au client 1 petite heure après, il ouvre tout juste. Peu de temps pour sortir la cuve vide de 2m85 de haut. Ici, ils vont la réparer. Elle a été accrochée sur le haut sur un porteur plateau en France. Bref, c'est pas moi, j'y suis pour rien, j'ai rehaussé assez haut et ça passait large. Julie m'envoie aussitôt la 1ere ramasse, à 99 miles au sud. Bien paumé au nord de Burnley. Je m'inquiétais des routes A61 et A59, en jaune sur la carte, mais c'est bien large. Juste quelques feux de travaux et de bons pourcentage de montée et descente. Mais question paysage on est servi, toujours ce massif des Pennines. Superbe. Un jour j'emmènerai ma famille avec les chaussures de marche en vacances, c'est dire si ça me plait. Je disais pas ça quand je bouffais de la Normandie. J'arrive dans le bled étroit de Barnoldswick vers midi f, le client est en plein centre. Rien pour retourner, je recule direct dans sa cour, près à repartir. A part que je dois charger 5 pal pour le 84, mais qu'il n'y en a que 1, le reste est déjà parti la semaine passée. C'est vite chargé, mais on doit attendre le feu vert de l'affréteur, normal, mais qui est en France, donc ça va faire du 14h cette histoire, normal aussi…. Je casse une graine, et fait un tour dans le bled de vieilles pierres, très joli, genre petit village Breton, à part que c'est un village Grand Breton ! Bon j'aurais eu le temps de visiter ce village en long et en large puisque je j'ai le feu vert de Lucas à 14h45. Trop énervé pour attendre 15h et boucler 3h. Peu importe, je ne devrais plus aller bien loin ce jour avec pour l'instant une seule palette dans la semi. J'ai la ramasse suivante sur Old Trafford, Manchester quoi. Une fois sorti du bled, y a 44 miles. C'est déjà bien limite le bazar de milieu d'aprem sur le ring de Manchester. La moyenne de cette journée ne sera pas élevée. Y a encore les travaux du tramway à Trafford, c'est bien tordu. Ça charge à 2 pas du stade de foot. Ça va assez vite, Lucas me donne une destination pour la suite, demain , vu où c'est, à l'est de Londres vers Basildon. Bon ben tranquille. Je sors facilement de Manchester, mais le programme change déjà, ce sera finalement sur Northampton pour commencer. Peu importe, c'est la route, et comme feu sur le truckstop Stobart. Un peu avant tout 18h, c'est Régis qui sonne une fois, pour me dire de finalement ne pas dépasser Birmingham, certainement 3 pal à y prendre. Pas grave, ça fera arrêter encore plus tôt, et je préfère ça à tirer les heures en Angleterre. Par contre c'est en métrage plancher que ça va être juste juste. Comme souvent, avec les plans à Régis, il manque 20 cm à la fin.

     

    Je vise maintenant le truckstop de Cannock sur la A5. Pour meubler un peu les heures de conduite, la A5 direction le truckstop est barrée 2 kms avant à la sortie, faut retourner sur le M6 jusque là sortie suivante et remonter sur Cannock. Peu de détour, mais pareil, la police barre la route 0,5 mile avant le truckstop. Je demande pour aller au truckstop si c'est bon, all right. Il n'est pas 19h quand je suis garé, autant dire que c'est encore parti pour 13h de repos au moins. C'est pas vieux,  ça me paraît pas mal comme adresse, enfin je dis ça à chaque fois…J'ai quand même fait plus de 400kms, on dirait pas. Alors je vais aussi tester la bière du pub.

     

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  • Birmingham without queue
    pour 20cm
    la petite catalogne
    la douane transmanche peut être au 31 octobre 2019
    grrrr
  • Jeudi 18 Avril 2019
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    Verdict de la douche, correct. Quand je brosse les dents bien 5 minutes sous l'eau, c'est que c'est pas un jeton et que j'y suis bien. Direction Birmingham, démarrage à 8h30 f. Étonnamment, c'est bien vert sur le M6 not toll. l'Angleterre ne tournerait pas au ralenti ou quoi? J'arrive une demi heure plus tard au business Park de la junction 6. Julie qui est revenu aux manettes me confirme avant bien qu'on prend ce lot de 3 pal. Ça ouvre qu'à 8h30. Puis le cariste me dit que ce ne sera prêt que dans l'heure. Il m'a pas l'air antipathique, pour patienter, je remets en œuvre le système de double deck, peut être il voudra bien me gerber 2 pal ultra légères de la veille. Le cariste qui va et vient, et qui me baragouine du français est bien sympathique, c'est donc tout naturellement qu'il me gerbe 2 pal d'hier sur mon plancher improvisé. Je suis chargé de 3 palettes de plaques d'immatriculation il est presque 11h. Julie envoie la suite, tout est changé, en gros j'ai gérbé pour rien. Pas grave, c'est jamais perdu. Go sur Dordon au nord, aux pièces autos. Je connais. Une bonne demi heure plus tard je suis en place. A part que ma commande n'est prête que lundi ou mardi suivant. Ah. En gros faudrait un autre no de commande. Juju dégotte rapidement. Ouf parcequ’il était midi -5 française. Un peu d'attente, car il gerbent les palettes, et font ça comme il faut, plaques, film. J'ai le temps de manger un bout entre quelques palettes. Je repars vers 13h. Remonte une bonne trentaine de miles pile au dessus sur Derby, à Little Eaton. Accès un peu tordu, à la cour du client. Heureusement que les suspensions à air existe, surtout avec les roues de 60 au tracteur et de 55 sur la semi, sinon le coffre à transpalette et le panier des roues de secours y seraient restés.  Je ne vais pas souvent en Catalogne, là je suis servi. Peu importe, ça va mieux qu'en Catalogne pour charger, une bonne demi-heure pour une dizaine de palettes en ressortant toujours mes 3 palettes de ce matin pour l'ordre de livraison semaine pro. Je repars à 14h30, plus rien de ce côté de la Manche pour combler le dernier bon mètre restant. Pas grave, je vais quand même pas faire un 4eme dodo en truckstop, le budget exploserait. Direction le M1, mais pas pour longtemps, 30’ de grumeaux sont annoncés, alors crochet par le M69 vers Coventry puis le A5. On roule quoi. Pause 30’ au service de Toddington, le dernier avant le M25, où je vais arriver au plus épais. Un tour au Mark and Spencer. Pain de mie, crumpets...de quoi faire de bon petits dej ce weekend de 3 jours. En plus y a concours de cheval lundi, alors faut prendre des forces. Comme les batteries du F12. Le M25 nord est tout rouge, j'évite un bout par St Albans et la A414, le north London Orbital, jusque là A1. Pas trop perdu de temps, après ça roule, Dartford incluse. A Maidstone ils ont enlevé les cônes pour les files de régulation vers le Channel. Le service de Folkestone n'est pas rempli, c'est dingue. Tout comme au Shuttle où c'est toujours le calme plat. On a l'impression de revenir 20 ans en arrière au niveau traffic. Ça se met en place aussi ici pour les formalités peut être à venir. Entre l'enregistrement et les contrôles, ils ont mis des barrières sur beaucoup de lignes, avec déjà des consignes quant aux scannages futur des documents. Pour l'instant, ici s'effectuent les contrôles des bâches. Pas la peine d'entreprendre de casser une graine, c'est vite le temps d'embarquer. 1h15 après la sortie 12 du M20, on est déjà sur l’A16, il est 21h35. Je fonce sur l'A26, et termine les heures à la sortie Marquion en se garant en créneau un peu foireux au péage. 23h15, j'ai faim.

     

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  • papa te laisse jusque demain avec des grands
  • Vendredi 19 Avril 2019
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    C’est vendredi, comme tout chauffeur lambda, on ne traîne pas, donc mise en route à 8h15. Le berlingo à 20cm derrière n’a pas bougé, faut pas que je loupe mon démarrage. Arrêt au Mont de Nizy avant Reims, 25’ maxi. Pas de lot qui tombe, je continue la route vers les hautes Vosges, avec un peu de gazole à la Access de Chalons. Que 200l, faut que je laisse le camion au gge, car il désamorce le matin si j’ai pas le plein, peut être il diagnostiqueront plus facilement la cause, mais entre autre travaux, dont l’embrayage qui était programmé. Enfin on avait convenu de dépose du camion à 14h, j’y serai pas. Et en plus pas mal de bricoles plus urgentes. Bref, le compteur tourne. Arrêt avant Nancy, 30’ pour casser une graine. Une Pie au pork achetée hier au M&S, pas mauvais réchauffée. J’arrive au garage à St Nabord, il est 14h30. Je mets pas la pression pour l’embrayage, si ils peuvent. Les filles qui viennent du cheval viennent me chercher en Twingo une petite heure plus tard. Je file récupérer mon nouvel outil qui facilitera la tâche de la reprise des cdb entre autre.  

    Mega weekend, ça va faire du bien. 

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  • un mythe de l'A39
    Département numéro Ain
    N7 à Charbonnières
    N86
    plus pratique qu'au téléphone
  • Mardi 23 Avril 2019
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    Tranquille, c’est déjà mardi. Enfin il est 4h30 quand même quand je quitte mon village. Et c’est plus facile quand il n’y a pas le trajet en push avant. Le camion a démarré nickel ce matin, pas désamorcé. Il n’est pas allé au garage pour rien. Il y a aussi un compresseur de clim neuf, ça c’était pas prévu par contre. Il y a intérêt qu ‘il fasse chaud cet été. Puis un étrier de frein sur la semi, bref, l’embrayage n’a pas été fait. Je file vers le sud via Vesoul et la bonne route des vosgiens, c’est cool commencer la semaine comme ça , ça casse un peu le train train de la N4 A26 du lundi matin. La coolitude aurait été de garder la natio à Dole pour aller dévaliser les viennoiseries sur le bar de Villemotier, mais je donne priorité au pain sur la planche qui attend derrière, donc je monte sur l’A39 à Choisey. Sieste à l’aire du Poulet de Bresse, sans oublier d’envoyer la photo à ma chérie qui est raide dingue de cette aire. A cause de quoi? Du poulet? ou du mot Bresse? Ma foi il y a du chausson aux pommes à la caisse de la station, et qui se mange tout autant que chez Bol. De là je suis retapé pour arriver en moins de 3/4h au 1er client à Bourg en Bresse pour vider les 3 pal de plaques d’immat en peu de temps. C’est des bosseurs les gens de la Bresse. Go au 2éme comme me le confirme Régis, à Dommartin, 69, au nord de Lyon. Parce que hier j’ai chargé et vidé à Dommartin aussi, mais dans le 88, et c’était des chevaux. Je coupe à travers par Châtillon sur Chalaronne, route très bucolique à travers la Dombe. A6 quand même à Belleville. Je pose les 2 palettes à Dommartin avant 11h, juste à côté d’un client déjà fait en peluches de Ashford. De là, cool encore, j’ai le droit de passer le tunnel pour la suite. Mais c’est bouché sur l’A6, alors un peu de vieille N7 par Tassin jusqu’au tunnel. J’arrive à Gefco Vénissieux un poil avant midi, pas trop certains de vider avant la pause, mais non, ras, ça vide aussitôt. C’est pas Mulhouse ici, où le quai affrètement était fermé de 11h30 à 13h30, c’était plutôt énervant. J’ai juste à sortir mes 8 pal de 38 et les remettre ensuite. Je les repose en long sur un côté,  et au suivant, chez les jaunes juste à côté des bleus, ça vide sans tout bouger. Le cariste ne calcule même pas mon double plancher improvisé qui supporte 2 de ses 6 palettes. Tant mieux. Je range comme il faut mes pal 38 et file vers là en s’arrêtant tout de même 30’ pour casser la graine à Solaize. Sortie à Condrieu pour un bout de 86 jusque St Maurice l’Exil et sa centrale. Je vais au magasin général, une bonne nouvelle qui m’épargne tout un tas de procédure pour accéder à la centrale, puisque c’est juste avant l’entrée. Parfait. De là, me reste juste ma pal de 84, je remonte donc avec ça au quai 3 de Jarcieu. C’est le grand calme, dans la cour comme sur le quai. J’ai tout de même de quoi compléter mon 84. Ou alors d’accrocher une semi chargée au ¾ par Fabien, du tuyau pvc. Je fais ce choix, plus simple que d’ouvrir quasi intégralement 2 semis.On range un peu 2 3 couronnes avec Anthony et on recolle un lot de Carpentras en plus de ma palette de GB. Une petite heure après je repars pour finir mes 9h au Châssis sur la N7, il est 17h30. Dépoussiérage de la table pivotante afin qu’elle reçoive son nouveau compagnon de pc tout neuf. Au boulot! 

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  • belle palette de couleurs dans cette grisaille
    Caderousse Jonquières
    emballages vides liner
    Livron au plus court
    ça va pas peiner dans le Boeuf
  • Mercredi 24 Avril 2019
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    6h je décolle de ce vieux relais qui vient d’être repris et rénové. Bien 18 ans que je m’y étais pas arrêté. Autobahn à Valence nord. La météo se gâte gravement en descendant. Je sors à Orange centre et direction Roquemaure, c’est bien fléché pour les pl sans faire de bêtises. J’ai pas ma remorque, j’ai encore moins envie de me retrouver coincé ou planté dans un mas quelconque. J’arrive à 7h45 à mon client à Caderousse pour ma palette de gb chargée en nord Pennines y a bientôt une semaine. 8h10 je repars vers Carpentras en coupant par la D2, pas interdite, juste large par endroit mais ça roule et rejoint Jonquières. Je pointe chez l’industriel de l’épice à 9h. Mise à quai aussitôt pour 1/2h. Go au 3éme à Cheval Blanc, sud de Cavaillon. C’est malheureux cette météo diluvienne alors que je vais dans le sud. Promis je ne dirai plus de mal de la Normandie. Tant pis ou tant mieux, ça fera des lignes en moins. J’ai droit à la bonne rincée en vidant les tuyaux à Cheval Blanc. La bien jolie Schmitz que j’ai l’honneur de tracter est bien récente quasi neuve, ce qui facilite tout de même l’ouverture. Cependant, hormis la couleur qui n’est pas du tout raccord avec mon tracteur, ce qui ferait dire d'un copain que ça fait un peu ensemble ukrainien ou albanais fraîchement dérobé, juste un reproche que ce ne soit pas un vrai tendeur de bâche à l’avant au lieu du quart de tour. Bref, le mieux est de tout détacher pour retendre au mieux. Sinon vraiment belle semi bien équipée, comme les méga feux de recul ou divers coffres, et les jantes alu c’est agréable à regarder dans les rétros. Je file à la suite, concoctée par le chef, à Rognonas où le soleil m’attend en plus d’un rechargement complet de cagettes plastiques dans une grosse coopérative de fruits et légumes. C’est bien, on se débrouille, j’avais déjà le n° de quai dans le sms et le bouton à appuyer pour déclencher le système de cellule qui flashe ou scanne les palettes chargées par nos soins. Juste à trouver quelqu’un pour tamponner la cmr et je peux en repartir à 12h30, direction le 26 Livron. A7, jusque Piolenc pour un cassage de graine vite fait mais tranquille vers Pierrelatte ainsi qu’un peu de gazole à la Access de Donzère.  Re A7 jusque Montélimar nord et go Livron centre, enfin route de la Voulte comme me l’a expliqué Phil26. Il devait avoir autant peur que moi que je me retrouve entre 4 murs avec l’une de ces (ou ses) Schmitz qu’il trimballent souvent flambant neuves sur ses longs et coutumiers périples paneuropéens. C’est une boutique qui lave les bacs plastiques. On se croirait dans l’industrie automobile et son système de Gefbox. le bon boulot quoi. Il est 15h passé quand je suis en place à Livron, mais le système, pareil qu’au départ, qui comptabilise les bacs déconne, ce qui fait perdre quelques précieuses minutes pile au moment où Stéphane m’envoie la suite qui n’est pas loin, mais avant 16h30 à la Voulte. Bon c’est vraiment pas loin si on regarde la carte..Je demande gentiment de speeder un peu ici, ça s’exécute, ouf. Je repars à 16h, j’appelle le client pour dire que j’arrive. Je vais suivre la carte, 5,5kms c’est plutôt tentant que de monter jusque Charmes sur Rhône et se taper le feu interminable d’alternat. Au pont ici, avec mes 16t de poids réel, j’ai le feu vert aussitôt, donc ça perd pas de temps. Je suis à 16h15 au bureau d’enregistrement du mr que j’ai eu au tel. Bon faut tout le tintamarre, carte adr, permis  cartes grises… Bref je commence à charger à 16h30 passées. Bon y a pas grand chose, 5m de déchets adr, pas du lourd, et bien propre. Je repars de la Voulte à 17h15 direction Salaise pour demain 7h30. ça circule pas trop mal aux abords de l’accès d’autoroute à Valence sud. Calage à 83 avec mes 2t à peine, et je termine au relais de la Sanne,  pas loin de mon client. Il n’est pas 19h. J’ai envie d’une bière.

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  • Et Pilat c'est la poubelle montagne de la région
    Chateauneuf de Galaure
    Thank you Ray !
    retour dans sa crasse propre
  • Jeudi 25 Avril 2019
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    Hormis par le fort vent persistant, c’est non bousculé que je quitte ce relais un peu old school de la famille Giraud à 7h15, pour faire 2 bornes, ça devrait coller pour le rdv de 7h30 à poubellecity. Bien trop tôt, puisque dans les faits ça n’ouvre qu’à 7h40 bien sonné, et qu’il y a déjà une armada de benneux italiens bourrant au portail, tel des petits vieux aux portes d’un hyper le matin. Il y a aussi plein de camions de la veille qui n’ont pu vider à cause de machines arrêtées hier. Bref je me vois passer un certain moment ici. En fait, une fois tous les camarades outre alpins invités à revenir plus tard pour cause de n’avoir rdv qu’à 9h ou 9h45 ou plus tard, ça fait un peu de place à la bascule et je rentre assez vite quand même. Bien content de pour vider mes palettes de seaux au transpalette avec ce fichu vent , je ressors déjà à 8h30, direction Jarcieu pour procéder à l’échange de semis. Fini le mélange de tons pastels, retour au full blue story. Je coupe par Agnin Anjou et Sonnay, j’étais jamais passé par là, j’aperçois donc pour la 1ére fois les dépôts historiques de transports Giraud. Attelage de la plus toute jeune AV457VM après un bon coup de balai dans la plus jeune  FD858TT dételée. Passage au bureau, qui est presque dans le noir suite à une panne de courant, guère surprenante avec ce vent. Donc tous les pc sont éteints, dur pour le boulot. Je bavarde un peu avec Régis qui bougent quelques palettes sur le quai. On pourrait dire tient on va boire un café pour patienter, mais non y a pas de jus, y a pas de jus. Stéphane me suggère de prendre la route de Romans pour 2 ramasses d’Espagne, ça occupera. Oui pour m’occuper, ça m’occupe, en arrivant à Beaurepaire c’est marqué barré par Lens Lestang, et pour un mois encore. On peut pas le deviner si ça fait plusieurs semaines qu’on n’est pas passés par le secteur. Déviation pl, par Chanas..grrr. Et à travers il doit bien avoir une autre route, mais bof, je m’y risque pas. Bref, bonjour le crochet. A Chanas justement c’est un sms de Jean No qui tombe, avec changement de programme, c’est signe que le courant est certainement revenu. Bon ça va, je ne dois pas remonter charger sur Beaurepaire, mais toujours à Romans, ouf. C’est un bon morceau de GB cette fois. J’y arrive vers 11h30, ça charge pendant midi, cool. Du fûts sur palettes, à quai, sans ADR, parfait. Sauf ce vent toujours, qui me fait perdre mon casque plusieurs fois. Quelle région de fous. Je vais finir par pleurer pour aller en Normandie. Non non je déconne. 

    Je ressors à 12h30 passé. Retour quai 3, me répondent en accord 3 sms différents. Je suis juste à côté d’une fabrique de ravioles, je fais un saut au magsin d’usine, achète quelques plaquettes de traditionnelles au Comté ainsi que quelques box à réchauffer, c’est appétissant. Après prise de renseignement auprès du prof barbu de Drômois, je remonte cette fois à travers, St Donat, Chateauneuf de Galaure… ça monte ça descend, ça tourne, c’est joli, bref on se croirait dans les Vosges. Ah non, dans les Vosges les routes sont presque plus belles mais par contre c’est le fret qu’on a en moins. 1h plus tard je suis au quai 3, mais je mange une salade vite fait avant de passer aux traditionnelles opérations de gerbages du jeudi ou vendredi avec Régis. Y a le temps, je suis le seul camion présent aux quais. On a 4 ou 5m  de palettes de fûts à remettre, on ressort donc une dizaine de palettes et on fait ça tranquille, pas un temps à ouvrir les côtés. Régis fait remarquer que ça fait bizarre de ne pas gerber du Stafford et Stone cette fois ci, ces palettes n’arriveront que demain. Ce qui fait surtout bizarre, c’est que c’est la dernière fois que Régis gère mon chargement.  Me voilà chargé vers 15h, je passe un coup au lavage, juste aux rouleaux, les lances sont hors service à cause du vent. Pas grave, avec la météo qui s’annonce ce n’est pas utile de fignoler. Une dernière poignée de main à chef Régis, ce fût un réel plaisir de bosser avec pendant ces 8 mois, j’ai appris plein de chose quant aux optimisations de chargements, dans les règles de l’art, et sur la GB bien sûr. Bonne route Ray39 !

    Je repars avec un chargement uk, mais avec une petite entorse à la règle vu que j’ai une palette pour le 68 à déposer demain, ça promènera un peu et je suis sûr que ça me fera plaisir de faire un tour sur mes anciennes terres professionnelles de mon 1er quart de siècle de carrière. Bon en arrivant à Bougé Chambalud, je percute que j’ai oublié mon transpalette au quai. Après hésitation, je retourne quand même, car cette anecdote ne ferait pas marrer Julie dans le cas d’un multilots en retour semaine prochaine.. Même pas pressé j’arrive à faire des bêtises. 

    Je repars par l’A7, j’ai bien 24 ou 25t, et l’A46 ne roule pas si mal, l’A43 et A432 également, l’avantage de prendre la direction Strasbourg. Je sors à Bourg Viriat pour refaire une petite remontée par la 83, y a le temps et y avait longtemp. Il pleut bien cette fois ci. Après Lons, c’est déjà presque blindé au relais des bouts de ficelles à Montchauvrot, je trace plus loin, Mouchard, ça ira. 

     

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  • N83
    P....., 9 mois!
    ça biche
    hopla
    Grand Ballon depuis le Bussang
  • Vendredi 26 Avril 2019
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    Après la douche, la petite naturellement, le café, un grand forcément, et un croissant, moyennement bon, je quitte ce bon relais de la Tonnelle un peu avant 7h, j’ai la flemme d’attendre 7h10 donc de boucler une 2éme 11h. Inutile dans une semaine de 4 jours à peine. Enfin c’est vendredi et j’ai envie de passer Besançon avant les grumeaux du matin. Chose faite, je fini le trajet jusque l’Alsace par l’A36. Pas de contrôle ni de grève de douanier à la Porte d’Alsace, comme pour le Brexit, rien de neuf quant à un Alsausfahrt. Je peux donc livrer sans formalité mon client à Cernay. Une palette de fûts de résine, ça ne traîne pas. Dans l’est, on est travailleur. Je me retrouve avec une bonne place aux portes. Une seule chose à faire, passer un coup de fil à la vieille maison bleue de Mulhouse Sausheim. Pascale est en congé, je tombe sur Christine. Pile à l’heure des programmes d’emballages qui tombent. Y a quelque chose qui pourrait m’intéresser pour le 59 mais ça fait 2m, je n’ai qu’1m80. Mais vu la référence des emballages en question, ça doit bien tenir sur 1m50 si je me souviens bien. Aller je descends là bas, on verra. En plus motivé par le vieux badge d’accès que j’ai retrouvé dans la sacoche du pc qui a repris du service, ça simplifie les choses pour rentrer déjà à l’affrètement sans protocole et je ne sais quoi d’autre. Coucou à tout le monde au bureau, Maxime est retourné à l’inter. Je vais donc prendre le lot de Douai à charger à un dépôt Gefco à côté. Mais quand je raconte un peu mon nouveau quotidien outre Manche, on me dit qu’il y a justement un mètre dispo d’assez light pour là bas, et qui ne part pas. Bon là bas, c’est un peu vague, c’est quand même sur Newcastle, soit plus de 200 bornes où Régis m’envoie terminer semaine pro. Peu importe, qu’on fasse un prix. Et on doit pouvoir gerber sur les fûts devant, c’est vraiment du léger Je me renseigne à la kommandantur de Jarcieu pour avoir une idée, le temps que je charge le Douai. Bon ça tape assez haut. Enfin un prix pour que ça vaille le coup dixit Régis. J’ai la réponse de Maxime 15’ plus tard, c’est ok. Cool. Bon sauf que c’est dans l’usine, au joyeux et rieur à emballages vides, le 4C1. Faut s’attendre à y passer un certain temps, même pour un mètre. C’est un peu avant midi, protocole à l’entrée, rien n’a changé, la lenteur partout. Peu de monde au 4C1, j’ai une place assez vite. J’ouvre mon côté, mais ça ne vient pas Jusqu’à ce qu’une cariste arrive et me demande, vous n’ouvrez pas? Ben si c’est ouvert.. “Ah mais non on gerbe pas. On n’a pas le droit”. Je baratine ce que je peux, qu’on m’a envoyé car c’est urgent, qu’il faut charger. Niet, faut un accord du responsable. Bon, je suis à peine surpris, ils n’ont jamais rien fait pour arranger ici. Plus personne à l’affrètement, normal. Au même moment arrive un collègue du 73, Christophe, avec son beau T quasi neuf, avec la rampe et bibendums comme sur son ancien juste parfait. Il a le no du responsable des emballages sur son bon de chargement. J’essaie de l’appeler, il me répond, très froidement, que non, on ne gerbe pas. Bon et ben basta ,on laiss tomber et puis c’est tout. Christophe me suggère juste d’attendre, des fois qu’il aurait ce précieux mètre manquant à ses portes pour ensuite transvaser à Gefco après. Pourquoi pas, comme ça on bavarde un peu, du bon vieux temps, de l’inter à Gefco Mulhouse quoi. C’est marrant j’aperçois souvent son ancien T full bleu qui tourne en benne chez GDE autour de Jarcieu. Bon il a pas la place non plus, j’arrive à joindre Maxime, il n’ pa de solutions, on laisse tomber et puis c’est tout. Pas grave, et ça me confirme que ce foutu 4C1 ne me manque pas. Je n’ai plus qu’à me remonter à mon département voisin, tel un vendredi lambda de presque 2 décennies durant. Un peu de gazole au Leclerc à Cernay et un cassage de graine vite fait. Pour quitter l’Alsace quand même sur une touche positive, je fais un stop à Thann pour 2 bottes d’asperges ? j’en connais une qui sera contente ce soir. La vallée de Thann passe bien, même si c’est le genre d’endroit qui ne manque pas non plus. Vu le poids, ce sera plutôt col de Bussang que Oderen. ça fait rentrer pour 17h, horaire tout à fait convenable il faut reconnaître. ben oui, ça prend du temps d’éplucher les asperges. 

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  • c'est mortel
    N43
    Douai
    CA
    DO
  • Lundi 29 Avril 2019
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    Malgré l'affection que je porte à ma vieille V40, c'est toujours confortable d'avoir le camion au pied de sa porte. Porte de la maison que je boucle à 3h15 pour valider ce début de semaine non réduite cette fois, à 3h26.

     Il n'y a pas grand chose dans mon bled, même pas de voisin vigilant (ou alors c'est juste pas signalé à l'entrée d'agglomération), mais il s'engage dans l'écologie, on est dans le noir à cette heure là. On retrouve la lumière au suivant, Vagney. 

    Un camarade bressaud, 51 liner, est juste passé devant en quittant ma place, toujours fidèle à son heure, 3h de la Bresse.  Sinon c'est le grand calme jusque Nancy. Le copain est lui parti loin devant, je me suis calé à 82, avec 25t, dans le brouillard ça me suffit, j'ai plus 20 ans, et c'est bon pour la conso. Par contre sur Reims, ancienne autoroute c'est bien chargé. C'est là que je vois que je suis souvent plus en avance quand je pars de Châtenois. Mais c'était inutile de courir plus, pas de client londonien ce jour, juste un nordiste avec le PSA. Arrêt juste après Reims pour du gazole au Leclerc à Colbert. Et 2 ème arrêt aux Champs Roland, qu'lé vingtdioux, il était temps sinon je finissais dans son champ avec cet épais brouillard. Sieste de 30' et café à la station pour tremper le pâté.

    Faut pas que je loupe, petit bout d'A2 pour sortir à Cambrai et finir par la 43 pour rejoindre Douai. L'emboutisseur de PSA est en ville, je l'ai déjà eu fait, forcément. La cour est blindée, mais j'ai vite une place indiquée par le sympathique gardien et le non moins sympathique cariste arrive presque aussitôt pour vider, en me disant qu'il s'occupe de moi tout de suite car c'est le bazar aujourd'hui. Va comprendre, finalement ils ne sont pas tous détestables comme au 4C1 de psa Mulhouse dans l’industrie automobile.  Vu qu'il est sympa je lui fait monter mon transpalette, afin que je reporte 2 pal de fûts à l'arrière, pour charger un peu aux portes et de fait soulager la sellette un peu limite à l'essieu tracteur, même pendant ce flou de Brexit reporté en arrière aussi. Temps qu'à squatter un peu, je passe le câble et repart vers 11h20. Fin du hors sujet en bleusaille.

    Je retrouve l'A21 puis l'A26 à Béthune. Ça y est le beau est revenu. C'est toujours bon à prendre même après un weekend pourri à la flotte. 

    J'arrive au port à Calais vers 13h, toujours le calme ici aussi, je grille pas mal le peu de monde aux files des contrôles sécurité grâce à la file adr et aux scanners où la file parois rigides est bien remplie. Je n'ai quand même que le ferry de 14h20. Enfin on monte déjà dedans à 13h45, encore un horaire correct pour aller casser la graine. 

    J'achève la traversée chez les passagers, pas trop dans le calme, où c'est blindé de marmots. Ce doit être le boum des voyages scolaires. C’est ça ou ils sont malades.

    C’est le grand beau toujours en approchant des falaises de Douvres, je sors en 2éme, il est 14h55, direct sur A2 M20 sans être sélectionné à un contrôle, ça m’arrange. J’arrive à me garer à Old Ashford qui est à peine 10% rempli, enfin il est 16h30.  

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  • Dartford
    Stevenage
    A1
    Manchester Airport
    the truckstop à la one again
  • Mardi 30 Avril 2019
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    Après une douche et un breakfast, je quitte Ashford International Truckstop à 5h15. Apparement il n’y a plus de fermeture nocturne du M20. ça faisait une éternité que je n’avais pas coupé là un lundi soir.

    En une bonne heure je suis au contrôle adr du Dartford, “no convoy” pour mon n°UN. C’est juste la bonne heure pour passer le M25 encore. Enfin je le quitte rapidement pour la A1 north. Je n’en fais pas un grand bout, mon 1er est à Stevenage, à hauteur de Knebworth, endroit où se déroulent des festivals de musique, déjà des dates sont indiquées. Mon client ne commence qu’à  7h30uk, il est 6h45, je peux me garer juste après le poste de gare. Y a le temps de dessangler, manger une orange, et faire un tour en Hongrie virtuellement. Ils attaquent tranquillement, à cette plateforme de carburant pour l’aviation, j’en repars à 8h10 uk. 

    Pour rejoindre Manchester, depuis la A1, c’est toujours le questionnement sur la route à prendre. Redescendre au M25 pui M1? rejoindre le M1 via des petites routes et Luton? Bedford Milton Keynes? Rien de tout ça, je continue la A1 jusque la A14 puis Kettering et M6 direct à Rugby. C’est long mais ça roule bien. Tout comme le M6 gratis à Birmingham. Pause repas au service de Sandbach, 30’ . Je ne suis plus si loin mais faut bien manger. Ben oui parce que si on mange pas, ben les restaurants y vont fermer hein! Je dis n’importe quoi puisque j’ai un bon reste de rôti au frigo. Mon bld est à côté de l’aéroport, au sud de Manchester, on peut le longer, ça roule bien. Ic, à Cheadle Hulme, c’est le client qui est en pause, jusque 13h30 uk. J’ai 3 petits 1/4h pour faire une tournée d’essence de fleurs du Morvan aux Ardennes. Bref, les aventures d’un guignol du samedi !

    Le cariste se pointe à 20, mon transpal est encore dans la semi, avec une légère pente, on vide donc par l’arrière, en 20 ‘ c’est torché. 

    Julie m’envoie le retour, ce sera pour demain matin, vu la distance. Retour sur mes pas via Manchester Airport, puis M6, B’ham et M5 South West. C’est plus délicat à passer Birmingham par le M5, enfin c’est le milieu d’aprèm bientôt.

    Je ne connais pas du tout le secteur où je vais, un peu à l’ouest de Cardiff, et puis de toute façon l’horloge tourne. Je trouve mon bonheur à 9h et des poussières, à Ross on Wye au bout du M50, dans un vieux Lorry Park plein de poussière justement. C‘est un genre d’ancien marché au bétail, pour le coup bien reconverti. Il y a un conteneur ou un bungalow à l’entrée où une mamy fait à manger, ici pas de carte ou Snap, juste un snack, on paie le parking en espèces. Bon 10 livres, ça va. Je m’attendais au pire pour ce qui est des latrines, no stress, c’est dans le bâtiment, et c’est correct. Il est 17h40, maxi coupure au programme, demain c’est férié chez nous, on va pas décoller de bonne heure.