Carnet de bord de Février 2019 | Partager sur Facebook |
Levé 5h, la station est déjà ouverte, donc douche, café et décollage à 5h40, A6 direct. Je serai largement en avance chez le client, mais faut éviter le lourd de la circulation. Limite, un peu avant 7h dans la descente de Rillieux la Pape ça freine déjà bien. Je reste dans ma file du milieu, normal. Un camion arrive de ma droite, y a la place, il s’engage. Mais 2 secondes plus tard, légère secousse, comme un joint de pont, mais c’est pas un joint de pont, je vois une voiture apparaitre tout à coup devant… Bon j’ai compris, elle a filé derrière le camion qui passait. On se gare tout de suite sur la bau, qui n’est pas large à cet endroit de la descente, mais un camion devant qui visiblement a perdu des courones de fil d’acier l’occupe déjà bien, sans doute la cause du bouchon matinal. Je vais voir le type à la bagnole, bonjour, alors qu’est ce qui s’est passé ? « votre distance de sécurité monsieur ! » me répond t’il. Ça m’étonnerait un petit peu, vu où ça a tapé. Bon on va pas se battre, je lui propose de bouger de là pour faire un constat, il est ok, il m’invite à le suivre à son boulot, à 2 bornes. Il est routier aussi. On arrive donc à son lieu de travail qui est une centrale à béton. On est bien posé, je lui propose de monter en place passager. Je sors un constat, et on remplit. On discute bien des points à cocher. Il admet quand même qu’il changeait de file. Moi j’ai heurté l’arrière gauche, rien d’autre à ajouter. Brouillon de croquis, on prend le temps. Les dégâts, son allemande à un coquard au pare chocs arrière gauche, moi le pare choc avant droit, l’anti brouillard. Comme une fois en Angleterre. Bref, on y passe 40 ‘ et au revoir. Bon dans les dégâts apparents pour ma part, j’aurais pu ajouter le tapis passager, car il avait ses pompes pleines de béton.
Demi tour, je retrouve assez facilement la A46, ça roulotte à peu près, j’arrive à 8h15 à Meyzieu pour vider la caisse de 3t et quelques aux portes. Ouf, elle sort encore au fen. Je repars 20 ‘ plus tard vers l’A46, ça bouchonne un peu mais ça va. Ça roule nettement mieux sans ce poids, et c’est bien connu, de bon matin, ça fait toujours du bien de lâcher une caisse. J’arrive à St Priest que le tel sonne, c’est le type du constat. « Monsieur, faudrait qu’on refasse le constat, ça va pas là ». De quoi ? On a signé non, on revient pas sur un constat. « Oui mais ça va pas, je passe pour un c.. auprès de mon assurance ». De quoi, les assurances c’est là pour ça non. Je me suis à peine posé la question si j’étais responsable, peut être que oui, peut être que non, basta. Bon je dois abréger la conversation car j’arrive au client. Il le prend mal, et menace de porter plainte aux « f…. » du fait que je ne veux pas discuter. Allez y, allez y. Au revoir.
Ici, je vide les IBC adr chargés initialement, via côté vu que c’est sanglé. La suite, je file finalement dans le 07, enfin pas loin, mais ça changera les idées. Mon pèlerin me rappelle encore, bredouillant, me demandant si j’ai beaucoup de dégâts, si on pourrait annuler le constat blablabla.. Vu comme vous m’avez parlé tout à l’heure, certainement pas. Alors il va aux « flics» pour la 2éme fois. Au revoir.
Retrouvé la brume vers Vienne, le beau revient en arrivant à Serrière et plus encore en montant sur Annonay. C’est juste après, à St Marcel, à la papeterie à l’entrée du bled. Le type que j’avais appelé m’attend au quai, ça ne traîne pas, je dessangle au fur et à mesure. 11h et quelques j’ai l’ordre de ramener le reste, donc le Cavaillon à Jarcieu. C’est vrai que ça fait un peu tard pour descendre là bas aujourd’hui. J’y arrive vers midi, au quai 4, donc juste à côté du 3 où Mr 26(comme dit Pierre) me salue en vitesse mais tout en prenant des photos, Mr 26 quoi. En fait il repart déjà, mais surtout accroche la Ekeri de Altenberge, et celle qui prône un message d’amour. Le rendu de l’ensemble est plutôt réussi. Et ça va tellement bien à son conducteur, ce n’est plus Phil26 qui monte à Sainté, mais plutôt Moundir 26 qui pourrait se rendre à l’ile de la tentation.
Mes palettes de cavaillon vont dans la semi de Christophe, un collègue traco qui lui m’a emmené un complet Liverpool. Parfait. Encore plus quand je vois la petite liste d’ajouts que Régis m’a concocté. On ne s’ennuie pas, il est vite 13h, Anthony est là aussi, et tout comme moi il manque un peu de groupage, il attend une palette d’essence. Pourtant je voulais lui charger du F06 (sans le faire exprès), il en voulait pas. Bref, je ne suis pas prêt d’occuper une place majeure sur le quai. Donc Régis nous suggère d’aller manger. Nous voilà partis à 4 avec Anthony du quai, Régis au volant d’un vito passagers, direction le PMU de Jarcieu ; on attend un peu que le 1er service se libère autour de galopins et nous régalons ensuite d’une bonne tartiflette, idéal à cette saison. C’était bien sympa, on revient à 14h, nos dernières ramasses sont arrivées. Antho nous aide à achever, au volant du fen. C’est Régis qui s’inquiète encore pour son emploi, car après Yvan, Philippe, Antho gerbe à la perfection aussi. Mais Régis reste pro et surtout soucieux, alors qu’il m’avait demandé ce matin si j’arrivais à rentrer ce soir, c’était possible en partant avant 15h avec l’ampli. J’en repars à 14h50. Bravo Ray. Bon certes je ne lave pas. C’est pas très grave vu la destination du voyage. Le périf passe déjà limite, je m’arrête comme d’hab à la Access de Bron, y a 2 camions devant, çà n’avance pas vite, ça déconne. C’est presque bien, j’arrive à boucler 45’ en trainant un peu, en prenant un café que le mec de la caisse m’a offert. Cool. Ça merdoie un peu ensuite pour retrouver l’A46, mais ça va le faire en 4h pour le parking à Jacky. Par contre, je suis un peu deg, pas eu une goutte de flotte sur la remontée, le camion serait resté propre quelques heures quand même., c’est toujours comme ça. 20h50, on sort la carte, et vroum la V40.