Levé à 2h30, je fais couler un café dans lequel je trempe des biscuits à la pomme et démarre du vieux centre eurotransit à 3h10. Il fait -2, c'est encore sec, ça va. L'autoroute a été salée. Je bifurque vers Longwy, comme d'hab. Le parking frontière de Aubange n'est pas blindé, mais y a du monde déjà. Comme d'hab, je bifurque vers la N4 à Arlon. Le thermomètre descend un peu vers Martelange, tout comme le prix du gazole, 1,030. J'en mets 850l à l'automat, la station ouvre peu de temps après. J' y vais pour le café traditionnellement offert, mais la machine est en panne. Zut. Autre imprévu, il n'y a pas d'étrenne. Re zut. Enfin quand on voit que ma carte de fidélité indique que mon dernier passage remonte au 20/10, faut pas que je rêve. Pas grave, faire la N4 de nuit vaut tous les cadeaux du monde.

Mieux que le bout d'E42 plus loin qui est déjà interdit de doubler à 6h après Charleroi, alors qu'il y a 3 voies et qu'il ne pleut pas. Le code de la route n'est pas une science exacte au royaume. Peu importe, j'arrive tout de même en France, avant Valenciennes chez mon 1er client, le grand constructeur japonais, en 4h et des poussières. Il n'est pas 8h. Je n'ai qu'un fût de carburant à vider, mais le type concerné trouve à me dire que c'est prévu cet aprem. “Exceptionnellement” il me vide. 1 fût, quel exploit. Je fais déjà mumuse avec mon nouveau joujou, le coffre avec rampe intégrée, fais monter le transpalette sans la semi. Je repars à 8h10, je file à la sentinelle chez Vinci ou un conglomérat du genre, pour faire 30’ voire un peu plus, vu le programme. Entre cordon tir à placer, aller à la toilette, enfin aux toilettes car il faut en faire plusieurs, et un pain beurre. J'avais l'impression d'ennuyer la serveuse. Peut être c'est comme chez Toyota, ils ne font les pain beurre que l'après midi. Ils sont mal lunés dans le valenciennois ce matin. Je me sauve à 9h passé sans lâcher un rond au parking payant. Les camarades des écuries hongroises, bulgares ou polonaises le font à notre place. Encore que ça doit être négocié, et certainement dégressif comme tarif. Je retrouve l’A26 à Béthune et arrive à Coquelles en moins de 2h. Un peu de file à l'enregistrement mais pas méchant pour un jeudi fin de matin. Avec mon chargement j'ai obligation de prendre le train, car j'ai du carburant mais en très faible quantité, donc sans plaques oranges, pas obligé de passer Zeebrugge mais quand même interdit de ferry passager à Calais. Donc il faut le déclarer ici, c'est juste un bureau après l'enregistrement où on me donne une étiquette pour derrière le pare brise. Assez vite en ligne, j'ai le temps de manger un morceau. Une saucisse sèche fumée luxembourgeoise convient parfaitement au laps de temps réduit. Je me retrouve à gauche pour de  bon cette fois vers 13h15, à peine 2h pour traverser, pas mal. Je peux aller vider sereinement mon 2eme client à Chessington, sud ouest de Londres, à quelques miles du M25. C'est dans un petit business Park bien bouclé, faut oublier pour dormir ici. Pas besoin , ça vide bien, je peux rejoindre en 20 minutes Cobham et son service. Il est tôt, je prends place au fond du parking push, comme d’hab. Je suis encore parti bien trop tôt ce matin, j'ai pas fini de m'ennuyer. Pas pour longtemps, en remballant le câble tir je constate que le pneu du milieu droit de la semi écrase légèrement. Ah oui, au mano ça dit 3,5 bars. Ça va que j'étais très léger. Rien de spécial sur la bande de roulement, ça a l'air d'être tout simplement à l'obus que ça fuit après test de salive. Je pourrais regonfler et essayer comme ça, mais la semaine n'est pas finie. Aller je change la roue. Bien garé, il fait encore jour, il fait sec, pas 35 degrés, bref, c'est les conditions optimales, c'est presque du plaisir. Et je stresserai moins que de devoir contrôler la pression x fois par jour. Y a quand même fallu sortir le démultiplicateur pour un écrou récalcitrant. Des traffic orders garés au fond m'ont observé mais ne sont pas voir de plus près. Après ça il fait nuit, une soupe et bientôt au lit.

Y a pas la file à la douche à 5h30 du mat, d'autant plus que le parking est à peine au ¾ rempli, ça fait drôle de voir ça en bord de M25. Les divers gasthaus ouvrent tout juste, je me paie un morceau de pain avec bacon et un café au Greggs, c'est pas mauvais. En forme pour décoller à 6h30 f, c'est encore tôt ici, pas de souci sur le M25 West pour rejoindre le A1 North. Mon bled est après Cambridge sur la A14, toujours en méga travaux mais qui roule à peu près bien ce matin. C'est à la sortie du service de Cambridge, un Extra, comme à Cobham mais plus petit. Pour comparer je vais tester le petit coin. Bof, c'est moins clean. Mais tout autant de restos. J'arrive à mon client dans le business Park juste de l'autre côté de la A14, il est à peine 8h uk, le client arrive tout juste. Peu de temps pour décharger son peu d'essence. C'est un bout de rue du park, sans ligne jaune au sol, ça ressemble à un bon plan stationnement, mais non, il y a un panneau signifiant l'interdiction de stationnement au pl la nuit, faut pas croire. Cap au nord west, le M6, à travers via la A14 toujours, Kettering puis Rugby. J'ai le temps de passer par le M6 not toll à Birmingham, et ça roule, 11,50£ d'économisé, ça paiera bien 2 breakfast ou bien 1 breakfast et 2 bières dans le weekend. Les 4h25 sonnent juste de l'autre côté de B'ham, je me gare au service de Hilton. Un bien vieux truc qui doit dater des années 80 où 70, avec stationnement merdique. Il est 11h30 f, limite tôt pour manger, mais le temps de contrôler les écrous de roues, et c'est l'heure. Je prends le temps, café et tout, et file vers le dernier client de la semaine, à Middelwich. C'est du matos de tp de St Priest, des marteau piqueur, mais du lourd. Et le fen c'est du lourd aussi ici, je n'ai à ouvrir qu'un côté. On est au sud de Manchester, mon prochain client est à 400kms et quelques, pour lundi, bref, y a le temps. Cap au nord, où je devrais pouvoir éviter facilement un 10h10 ce jour. Je vais voir au truckstop après Lancaster, truckhaven, c'est pas loin d'une baie sur la mer. Mais il fait gris et ça ne m'inspire pas. Je pousse un peu plus loin et me rabat sur une valeur sûre pour déjà une 1ere nuit, le TS de Tebay. J'ai 90% du parking pour moi tout seul.

Pas de réveil, juste réveillé par le chauffage programmé. Petit dej en cabine, tranquille, en écoutant Baraton qui fait son baratin via le téléphone, car on capte rien du tout ici, même la FM anglaise ne donne rien. Après réflexion, et puis la connaissance déjà du fret de retour lundi, je vais camper ici jusque demain aprem. On est bien ici, station ouverte H24, resto un peu moins, mais y a ce qu'il faut à la boutique, même du pain de toutes les façons. Après la douche, comme un samedi d'artisan transporteur qui se respecte, c'est petit bricolage. Je mets le bleu, et attaque mon devoir de weekend prévu, les gâches arriéres des portes de la semi, les lockets déconnent sur 2 des 4. Je mets du dégrippant, mais y a à peine besoin, même à 9 ans, la boulonnerie Schmitz se tient bien, et ça vient bien, ça occupe 1 bonne heure, puis dégrippage d'un barillet de coffre qui lui coinçait, et graisse le tout nouveau coffre et sa rampe. Tant que j'ai le bleu, je fais un coup de tour des jantes à l'éponge et paic citron. Il est bientôt midi que les doigts sont tous noirs comme un vrai samedi quoi. Pour finir, du boulot plus propre avec un coup les carreaux. Y a pas foule sur le parking, par rapport à la nuit, quelques décroche raccroche. Je file au gasthaus, je me laisse tenter par un bon breakfast, le 1er de l'année, ça réchauffe un peu. Après tout ça, j'embarque l'APN, le bonnet, et m'en vais gambader dans la nature au dessus du hameau de Tebay. C'est pas le grand beau, mais c'est sec. A peine 2 miles plus loin, on est vite dans la prairie montagneuse et déserte, avec au fond, le minuscule M6. J’avais embarqué l’ancien APN familial, dont les piles ne tiennent jamais long feu, je ne regrette pas, la qualité d’images est meilleure. Retour par un autre chemin qui passe à côté de beaux chevaux qui viennent à ma rencontre, la curiosité est réciproque quoi. De retour au TS, il fait bientôt nuit, on va solliciter un peu le webasto, enfin les batteries je veux dire, elles ont eu leur journée de repos aujourd'hui.

Comme hier, p'tit dej dans l'hôtel Ikea de Oostakker, et douche au TS. Il a l'air que le ciel est plus dégagé qu'hier. Gros ménage de la cabine, avec du pshitt un peu partout dans les recoins, derrière les sièges tout ça. Le temps de boucler les cdb 2018 des copains, il est vite midi. Je me prends une tourte à l’épicerie du TS, c'est bourré de sauce, ils connaissent pas le vin blanc qui se met dans le pâté ici, mais c'est pas mauvais et ça réchauffe. Je vais prendre le café au resto, y a un peu de monde, ça roule un peu, dont les mêmes décroche raccroche qu'hier, les transporteurs du pain Hovis. C'est marrant, un a décroché, attend dans sa cabine, son collègue arrive, décroche raccroche sans que le 1er ne bouge, les types ne se calculent pas du tout. Ce sont peut être un écossais et un anglais et ils ne veulent pas s’envoyer de pain dans la figure.

Après recherche d’info sur le net sur l’APN fraîchement emmené, j’ai trouvé qu’il faudrait mettre un type de batterie spécifique au lieu de piles, mais que si on tient l’appareil au chaud, les piles tiennent un peu mieux, ça a l’air de se vérifier.

Je pars tranquille un peu avant 14h, avec un repos réduit, qui fait environ 44h30. Mais je traine un peu avant de quitter la station, regonfle un peu la roue passée dans le panier de secours jeudi, des fois que. La météo file au mauvais en montant, bruine brouillard, on ne voit rien du tout en passant en Ecosse. Enfin j'ai cru reconnaître le FH16 de Gaby le breton sur la redescente. Ça s'ouvre un peu plus haut, j'en profite pour sortir au niveau de Crawford, voir si un gasthaus où j'avais passer un weekend y a 6 ans est toujours ouvert. C'est marrant c'était déjà un dimanche 6 janvier. Loupé, le bouiboui est fermé, à l'abandon et le parking inaccessible, zut je ne peux pas refaire la même photo qu'avec mon bon vieux FH480 de l'époque. J'en fais une quand même à la sortie du bled, le cadre me plait. Dernière ligne droite de M74 jusque Glasgow où la circulation s'intensifie. Puis direction Stirling pour quelques miles et j'arrive à mon bled, Grangemouth, à quelques miles lui de Edinburgh. La technique m’a fait trouver un parking à 2 pas de mon dernier client de ce 1er tour 2019. C’ est un genre de parking de centre commercial, avec un panneau indiquant bien que c'est autorisé au pl de 5.30pm à 7.45am. Bon il n'est que 4.30pm uk, mais ça va aller.

Comme je n'ai pas trouvé de boulangerie dans ma ballade hier soir dans le bled, hormis un café bar Costa, café inbuvable qui est servi sur tous les services du royaume, c'est petit dej en cabine encore. Je démarre tranquille à 7h45 uk pour rejoindre le client à 1 ou 2 kms. Déjà ouvert, ça ne devrait pas prendre longtemps pour vider les 2 caisses de St Priest. Mais une est lourde, bien 4t, le petit fen n'y arrivera jamais. Et leur gros fen n'a pas de fourche, juste une potence fixée au mat. Alors ils décident de désosser la caisse pour attraper par le marteau piqueur directement. On aurait pu appeler Jarcieu pour suggérer à Régis de monter avec un porte char chargé du gros fen mais pas besoin, en 40 minutes c'est réglé.

Surtout que rien ne va mal, Julie Macron a trouvé du boulot très bien, il suffit de traverser la rue! Carrément en face. En plus ça charge à quai,un complet d'ibc adr. Et sympa, je peux passer les sangles pendant le chargement. Il n'y a que 18 unités pour 23t, donc on étale, il reste quand même 1m40. Le bouquet final est la destination, F34 Béziers. Les semaines no1, je suis souvent gâté, une année, j'avais rechargé à Trnava(SK) pour Rennes, y avait des bons trucs dans le boulot PSA.

J'ai tout de même déjà 18 minutes de volant, il est temps de ne plus en perdre, et go vers le sud comme à l'aller, M9, Glasgow et M74. La météo est déchaînée, j'ai eu du bol de ne pas avoir ce temps pour ma balade de samedi. Enfin je ne passe plus à Tebay, sors avant pour couper par la A66 direction l'est, Scotch Corner. Une belle route avec beaux paysages de clôtures en pierres. J' en profite sur ce tronçon pour faire les 30’ de repas et 15, après un va et vient sur le lay by, rse power. Bonne nouvelle, il y a un complément sur Ashford pour du 69. Comme ça la question de l'itinéraire en France est réglée, je psychotais à descendre via l’ A75  ou non, avec la neige. Ici, ça roule très bien tout du long, l'A1 idem, 0 travaux, même l'A14 passe bien. J'arrive, mais il était temps, en 4h30 au service de Stansted où c'est déjà limite pour garer 30’. On se contentera des zébras. Bon c'est limite de se retrouver en short si on veut faire ses carreaux extérieurs. Dernière ligne droite sans encombre, jusque Ashford où j'arrive à 21h15 f. Comme souvent le lundi soir ici , y a du Jarcieu trucker en coupure. C'est Anthony, mais ça a l'air de dormir. Tant pis, je boirai ma bière tout seul.

Tranquille, levé à 7h30, go à la douche. Le bressan est déjà parti, alors le bressaud prend le café encore tout seul. Décollage à 9h15 f pour, presque comme hier, juste traverser la rue, enfin 2 rond point quand même pour aller chercher le complément. C'est encore fermé mais ça ne tarde à ouvrir à 8h30 uk. Déjà un LT et un conteneur sont là, mais j'ai finalement vite un quai, normal,juste 2 palettes de peluches à prendre. J'ai le choix pour la traversée,mon adr d'hier peut passer le tunnel. En ce milieu de matinée, pas de repas, ni de douche à prendre, je suis inspiré par le Shuttle, et j'ai bien fait. Zéro file. 1h15 pour traverser incluant le  passage au contrôle adr et un contrôle au scanner. On était juste 2 camions dans la rame. Très bien. A 11h30 sur le continent, c'est pas pareil dans l'autre sens. Ça bouchonne bien sur l'A26, à cause de la rocade de Calais qui est fermée. Du coup on peut apercevoir de potentiels passagers clandestins rôder sur la bau. Dans mon sens ça trace, je pousse jusqu'au début d'aprem, à l'aire de la Vacquerie, pour casser une graine. Un peu plus loin, c'est le camion qui va bientôt commencer à avoir soif, sortie à St Quentin pour quelques 3 centaines litres au Leclerc, 1,338. Descente tranquille, calé à 84, c'est bon pour la conso, surtout en lourd. 30 minutes d'arrêt à l’aire de Sommesous. Pas plus, on est à quelques dizaines de mètres de la N4, beurk, caca. Toujours calé à la même vitesse, je sors à Tournus, pour rejoindre la zi de Sennecey. Ah non, zut, je me suis gouré, c'est à Chalon sud qu'il fallait sortir. Tant pis, je pousse jusqu’au 1er routier après, à Uchizy. 21h30, je trouve une dernière place. Pour valider une 11, ça ira bien.

Resto bien authentique, tout comme sa douche, j'en repars à 8h30. Autobahn à Mâcon nord, la météo est changeante pour terminer en beau en arrivant à Dommartin au nord ouest lyonnais. Je connais ce client, c'est bien la 3 ème fois que je livre. Je fais doucement pour rentrer, car l'accès serait idéal pour baptiser le tout nouveau coffre. Rapide comme toujours, ça ne dure pas 10 minutes. On complète pas, je peux descendre sur Béziers pour vider le restant. Avant 16h, ça va être short. Sauf si on pourrait passer Fourvière en ADR. Ça plus le fait que je n'ai pas eu le tact de faire 15 minutes ici, c'est tendu. Grand tour, enfin via A46 et perif, ça passe bien quand même, et même le Grd Bœuf se monte bien. Je croise le prof principaliner de Catalogne à Montélimar, et bien sûr loupe la photo. En été on a les moustiques sur le pare brise et en hiver c'est le soleil blanc. Je pousse les 4h30 à Tavel nord où je casse la graine, 45 minutes pas plus. Il fait beau, c'est l'A9, j'ai l'impression de descendre en Catalogne. Mais non, je reviens d'Écosse, c'est cool aussi. Ça roule très bien, pas de gilets à ma sortie Béziers, j'arrive sur la pointe des pieds au poste de garde du client à 15h40. Ça part bien, on me fait rentrer dans tortiller. A la logistique, après avoir scruter mes papiers, on ne me dit pas que c'est trop tard, mais que c'est prévu demain. Après échange de SMS avec la direction à Jarcieu, j'ai un nom qui avait dit ok pour aujourd'hui avant 16h. Mais ce contact vient de partir, comme c'est étrange. Bref y a rien à faire, qu'à attendre demain 7h30. Et faudra pas louper le réveil, 3 camions se présentent derrière, qui pareil sont invités à se garer dans la rue. Je dessange pour occuper une petite demi heure. Et direction une grande surface biterroise, mon frigo commence à crier famine. C'est bête à une semaine près, je pouvais aller assister aux vœux de la mairie, y a des affiches placardées partout, vin chaud offert. Il est sympa Bob.

A 7h, personne ne bouge mais je suis sur le qui-vive. A 20 j'avance au gardien, qui apprécie moyennement que je vienne avant l'heure, mais finalement compatit quand je lui dis que je n' ai pas vidé hier. Et puis le temps qu'il raconte son nouvel an et sa vie de gilet jaune à un employé qui rentre à l'usine, il est vite 7h30. Je retrouve mon ami d'hier qui cette fois me donne un quai et en 35 minutes c'est classé. La cour devant le bureau s'est bien remplie, va falloir se mettre au boulot maintenant. Je file de l'autre côté de Béziers, au sud, pour recharger. A Colombiers, je devine que c'est mieux d'y arriver par Montady. C'est dans une petite cour d'une ancienne usine, le type fort sympa me guide pour ma manœuvre de demi tour et charge vite un complet de palettes vides par un côté et transpal. Je prends une photo du camion dans ce cadre qui me plaît bien. Le type me demande “qu'est ce que vous avez tous chez vous à prendre tout le temps des photos ?” Je me marre. Je me barre assez vite à 9h45, go le 26, Anneyron. Il fait beau, les rond point passent bien, et ça trace sur l’ A9. Juste ce vent qui est agaçant, limite dangereux, je ne suis pas bien lourd. Et une de mes bulles de portiere a failli s'envoler, je m'arrête à Mornas pour refixer ça et du coup mange en bouclant 30’ , il est juste midi. C'est pas ça les bulles adaptables, ça va que je les avais pas payées. Sortie à Valence nord et N7 pour arriver à la route d'Anneyron après St Vallier. Ici c'est le pays de la chaise sportive. Et ils sont sympas ici, ça ne vide pas l'aprem, mais ils me vident quand même. On va pas se faire Béziers à chaque fois quand même. Et à peine j'allais notifier fièrement au chef que ça vidait, qu'il me notifie juste avant que je recharge ici même. Très bien, je passe une bonne heure dans l'usine de mobilier et je peux remonter au quai 3 ou 4 de Jarcieu. Pour la 1ere fois je vais remonter à travers, c'est plus court, mais c'est pas large non plus. Bref, faut pas boire d'Epinouze depuis 11h du matin. Mais ça a son charme d'arriver à Jarcieu village. Un autre truc qui a carrément du charme en arrivant chez Duarig, c'est la dernière semi qui est sur le parc, de loin je croyais que c'était une vieillerie ressortie, mais non c'est flambant neuf, et la couleur historique Giraud est une réussite. Trop belle. Ne manque qu'un Scania NTG à cabine pigeonnier devant, et les anglais brexiteurs verront ce qu'ils verront.  Je laisse mon lot de base aérienne de St Dizier à quai car c'est du hayon, et on débriefe ce dernier tour passé avec Régis et Jean No, et sur celui à venir. Régis est d'accord avec moi sur le cadre agréable du truckstop de Tebay. Je dois commencer à charger demain sur Voreppe, alors j'attends un lot à descendre là bas, que ramène Emanuel de chez Villardel. Comme je suis à quai, je joue au transpalette avec les collègues, et ma semi a l'honneur d'être balayée par Antho et son propre équipement, un balai de compet. Le mien avait l'air de lui faire de la peine. Les quelques palettes de cartons chargées, je passe au lavage Je fignole sans plus, à 1 ou 2 degrés, ça fait froid aux doigts. Avant de partir, je passe à la douche, où là par contre j'aurais bien fait une 3h, ça réchauffe. Je repars à presque 19h, ce sera bon pour passer Grenoble. J'échoue à 2 pas du client dans la zone de Villard Bonnot.

Bien dormi, un peu loin de l’autoroute, mais pourquoi pas retenir le plan, un vrai parking au fond de la zone. Frisquet mais ensoleillé ce matin, 8h15 je vais voir tranquille le client juste en face, une boite qui doit vendre de la pièce auto. Peu de temps pour vider les quelques palettes de carton, je me gare à nouveau au parking pour notifier la livraison en plus haut lieu. C’est en second lieu, Régis, qu’on me répond que je peux aller tranquille à Voreppe pour 10h pas avant, chez Allemand. Le temps de passer Grenoble, faire 2 3 bricoles, ça ira, je n’attendrai pas des masses. Mais tout va bien, à peine je remonte sur l’A41, que finalement en haut lieu, Stéphane, a une ramasse sur Montbonnot, juste à côté. 3 colis pour le Mexique via l’ES08, dont 2 échelles de 7m.  Une formalité, au froid certes, mais toujours sous le soleil, et qui permet d’avoir encore laisser un peu la circulation grenobloise se fluidifier. J’arrive sur Voreppe sans encombre, 10h moins 5. Ce n’est pas une distance folle, mais on a juste l’impression d’avoir changé de climat ou de saison, ça neige presque ici. Je file au gazole juste après la zone des teutons à la Total Access. Oh pis non, y a la station Super U juste avant, avec petite boutique, ça m’intéresse. Quelques 400l, et personne derrière, je m’empresse d’aller visiter l’épicerie, qui vend du pain. Bon, ça change pas de chez Total, c’est la même Rustiguette industrielle. Mais peu importe, je trouve le concept pas mal pour des petits ravitaillements du frigo en route. J’arrive à la maison rouge vers 10h15 bien passé, mais palettes d’ADR sont arrivées et déjà sur le quai. Nickel, c’est Alex qui charge, et qui me file un coup de main pour bouger et reposer ensuite les encombrantes échelles. Comme vu avec Régis hier, j’ai casé et réparti le chargement de manière à ne plus le rebouger, donc je sangle ici même. 1h plus tard, c’est reparti, et je n’ai plus qu’à remonter au quai 2 Jarcieu qui m’attend. On retrouve le beau une fois la côte St André, du bon soleil même. Mais ça caille bien à Jarcieu, un petit vent méchant est bien trompeur de l’ensoleillement coutumier ici. Une fois à quai, je serre la louche à Antho, qui repart après être finalement être repassé ici. Il va en GB aussi semaine pro. Hier il me disait qu’il avait le choix avec ça ou de la Normandie. Il a bon goût ce garçon, on le savait. Ya du peuple à quai, il faut peu de temps pour rajouter quelques palettes de carburant derrière après avoir recaser aussitôt mon lot et échelles dans le camion Vilardell de Emanuel juste à côté. J’avance de quelques mètres du quai, ouvre les 2 côtés et Régis aidé de Antho du quai me charge illico presto une douzaine de palettes de 2 habituels clients UK. Ça traine pas longtemps, c’est aussi simple quand on peut que de tout ressortir pour gerber une à une. Fini à 13h, Régis me propose si je veux venir manger avec la troupe. J’ai failli dire oui, c’est toujours bon de fayoter un peu, et puis non. Dans les 2 cas je pouvais rentrer ce soir, mais si ça peut être avant 22h, c’est toujours mieux. Retour sur A7, plus de gilet à Chanas, tant mieux. Lyon périf sans calculer ou checker, ça passe limite comme d’hab. Et retour encore une fois via A42 et A39, c’est-à-dire vers l’est et haut vosgien. Pause à l’aire du Poulet, où je casse la graine bien tard, mais c’est peut être l’heure que je repartirais de Jarcieu si j’étais allé festoyer avec le UK boss. Bon ici on est bien aussi, y a de belles aires en Bresse, hein chef ?  Je sors à Dole Autume, et route des Vosgiens, qui porte bien son nom car plus ça monte et approche de Vesoul, et n’en parlons pas plus haut, ça blanchit bien. Une fois le col de la Demoiselle, Remiremont, pas de doute on est bien du côté est vosgien. Toujours des rond point par chez moi avec des feux, les mêmes campements, des types dehors avec gilet jaune comme doudoune, c’est têtus des vosgiens, mais courageux faut reconnaître. Bref, rien n’a bougé depuis l’année dernière. Non, j’exagère je suis parti que le 2. Pour 20h, je gare à mon parking d’avant.

C’était bien, mais ça fait du bien de retrouver sa maison. Et à la maison, y a pas que le chien qui a l’air de cet avis.

Un weekend qui se termine le lundi à 8h est un vrai weekend. Fini la neige ici, il a plut tout le dimanche. C'est pas trop grave. Arrêt déjà à Chavelot pour faire voir ma roue qui dégonflait. Rien de visible, l'obus que je soupçonnais ne fait plus de bulle. Ils mettent la roue dans l'eau pour enfin déceler la fuite sur la bande de roulement, une petite vis de rien. 45’ plus tard c'est dépanné. C'est bien de partir tard, Nancy est passé au vert. Et aujourd'hui je tire encore tout droit, vers Metz, Belgique. J'enquille quand même la N4, mais l'ardennaise, à Arlon. Arrêt comme d'hab au gazole à Martelange, y a foule, mais ça avance vite. Après avoir fait tamponner la carte de fidélité et embarqué un café, je boucle 45 ici, en mangeant le pâté du lundi en guise de repas. La météo est de toutes les couleurs sur la N4, pluie, limite neige, beau.. Pareil plus haut sur l'E411 avant Bruxelles, ce qui donne droit à voir un arc en ciel. Il était largement temps voir trop tard d'arriver sur le ring de Bruxelles, c'est bouché du viaduc de Vilvorde jusqu’au niveau du croisement de A12, Bezembeek, un truc comme ça, le genre de bled que l'on entend toujours parler sur Classique 21. L'E40 en direction de la côte est bien chargée mais roulante, juste se méfier des sorties vers Gand qui bouchent bien. Les journées ont beau rallonger, c'est flagrant depuis quelques jours et c'est bon pour le moral, il fait pratiquement nuit en arrivant à la P&O à Zeebrugge. J' ai pu juste apercevoir la plage juste à côté, peut être la photo ne sera pas trop pourrie. Je suis encore large pour les 3h minimum d'avance, à cause de l’ ADR, sur le départ du ferry. Enregistrement, scanner, pose des plaques danger, et j'attends qu'on vienne me chercher, je ne veux pas jouer aux héros à essayer de retrouver où on se gare pour attendre d'embarquer. Je pose le câble, je sais pas si c'est si indispensable qu'à Calais, ça ne coûte rien. Je mets aussi le crochet d'attelage devant, tout ceci occupe bien 15’. On vient me chercher avec un jokey vers 20h30, pour se rapprocher du ferry, j'attaque la position ferry. On monte dedans vers 21h30, ouf,sans accrocher le tout nouveau coffre, la rampe qui monte à l'étage est vraiment tordue en dévers. Un repas servi par l'équipage philippin et au lit à 22h30.

Bien dormi, le coéquipier de chambre écossais n'a pas trop ronflé. Petit dej après la douche où ça ne remuait pas vu que le ferry était dans l'écluse qui mène au port de Tilbury. Au camion à 7h f, ce serait bien que ça traine jusque 30 pour sortir. Le voisin polonais monté en avant dernier me demande par où on ressort. En marche arrière collègue...seriously ? Et oui. Bon il prend le temps au moins, et tout ce passe bien. Et le mec du bateau qui guide est patient et fait son job correctement aussi, c'est bien. C'est mon tour à 7h15, tant pis. Je recule cool aussi. Par contre le hollandais qui suit en haut a l'air plus sûr de lui. Il bourre aux fesses ensuite, sur les dos d'âne du port de Tilbury, c'est énervant. Je le laisse passer à la barrière de la sortie, qu'on en sorte, il me fait les clignos, incroyable. Je pars dans le bon sens de l'A13,vers l'est, puisque je vais sur Basildon en 1er. Ça roule bien,je suis au client avant 7h uk. Il est déjà ouvert et ça vide en peu de temps ses 3 palettes de carburants. J'en profite quand même pour remballer déjà un côté du cable tir. Je repars bien trop tôt encore, dans le mauvais sens cette fois, puisque vers le M25. Ça loupe pas, ça roule au ralenti un bon moment pour retrouver le M1. Le suivant n'est pas trop loin, au dessus de Luton, un centre d'essai paumé à Millbrook exactement. Juste pour une palette,j'y passe bien 1/2h, leur fen a démarré difficilement. Ici ils ont l'air de tester des voitures et des camions proto, mais les chariots c'est pas leur truc visiblement. Je retrouve le M1 vers Milton Keynes, go vers B'ham et les 2 clients habituels au nord de la capitale industrielle. Pause avant, au service de Coventry, blindé comme tous les services. 30’ pour manger, un réchauffé de la choucroute dominicale,trop bon. Ça devrait coller pour la suite, même via le M6 gratis, j'arrive à Stafford en début d'aprem, une palette, ça file. Le voisin, Stone, vide aussi sans problème,lui qui arrête à 15h. La suite demain à Elland, c'est avant 14h. A part qu'en voulant redémarrer d'ici, ça ne veut pas démarrer justement,ça fait juste clic clic. Plusieurs essais, coupé la batterie tout ça, ça veut pas. Je repense au petit fil du relais qui avait lâché fin août, mais là y avait même pas de cliclic. Je mets le bleu et vais voir ça de plus près. Il y a bien un peu de vert de gris mais 3 fois rien. Je démonte la cosse, gratte, et ça démarre! Ouf. J'appelle St Nabord, explique, et si ça faisait clicclic, ça peut être le démarreur qui donne des signes. Ça part au bout de 3 4 fois, Mais il ne sait pas me dire combien de temps ça peut durer. Purée, j'ai 695000 kms, ça fait jeune pour un démarreur. Bon ça roule. Mais je suis un peu du genre stressé, j'ai le temps, je situe un gge pas loin, sur la  route, à Newcastle under Lyme. Je vais devant le gge,

et réessaye. Pareil, ça part au bout de 3 4 essais. Est ce que ça va tenir la semaine. Je vais voir à la réception, il est 15h uk passé, et ils ferment à 17h30.  Ils peuvent bien regarder cet aprèm, mais y aura de l'attente, y a du peuple. Je rentre l'ensemble et détèle, et salle d'attente. C'est long, à 16h30 passé, je vais redemander si ils regarderont bien aujourd'hui. “Yes if course sir”. Ils le rentrent tout juste. Bon ça va c'est sympa, mais la salle d'attente est minuscule, malgré qu'il y a la TV. C'est l'angleterre quoi.

Diagnostic, c'est pas le relais mais bien le démarreur qui merde. Ils ont en stock, me montrent le tarif avec main d’oeuvre, c'est pas délirant avec la main d'oeuvre. Proche des tarifs forfaits qu'on voit dans les brochures chez nous. Aller on change. Et coup de bol ,j'arrive à ne pas payer la TVA, grâce au tampon. C'est assez long, je peux quand même aller voir dans l'atelier. Ça bosse tard en fait. Je me sauve à presque 20h f, presque 4h que je suis là, mais le camion a bougé, je fais tamponner un ticket du chrono, zut, ça validera bien 3h de repos cette histoire. Go to Elland ce soir. Ça roule bien heureusement. Pas de service aux alentours, je me pose au lay by juste après la sortie. Il est 21h50 f. Hormis que c'est en pente, c'est bien éclairé. Je mets la cale et ouvre une porte de la semi. Une soupe maison et au lit.

Après plus de 4 mois quasi non stop de UK liner, ça aura été ma 1ere nuit sur un lay by. Ma foi, rien a signaler, la jauge de gazole est toujours aux ¾. A la radio, c'est encore le Brexit qui est la vedette des infos. Ils ne se sont pas mis d'accord sur le “deal”. J'ai envie de penser que ce n'est peut être pas plus mal, rien n'est réaliste dans cette histoire de toute façon. Décollage après un p'tit dej vite en cabine à 8h. Ça démarre bien, on entend que le démarreur est plus fluide, un beau bruit fin. Mais je persiste, ça fait un peu jeune de remplacer ça à à peine 700000 quand même. C'est plus ce que c'était Volvo, ou alors je suis tombé sur un mauvais numéro.  8h15 je suis au client. Comme plusieurs fois déjà, il me dit que je n'ai que rdv que le lendemain, mais comme à chaque fois il est sympa et me vide tout de même. Une bonne heure plus tard, tout est refermé, sangles remballées et tout. C'est encore trop tôt pour la 1ere ramasse de Julie, qui n'est dispo qu'à 14h, vers Sheffield. Tant pis, on va tourner à l’ envers, go en 1er au nord pays de Galles à Wrexham. La météo est épouvantable sur la M62 dans le somptueux décor de Rochdale. Je suis quitte de prendre encore un tas de photos. Mais c'est encore trop tôt à Manchester, donc bien rouge, y a 26 minutes de retard annoncées. Alors autant traîner au service juste avant, pour une bonne douche et un casse dale qui va bien, des saucisses avec hash brown (beignet de patates quoi) plus café. A 11h  du mat f c'est parfait, je suis tranquille jusqu'au goûter. A part que ma stratégie n'a pas totalement payé, il reste encore 15 minutes de temps perdu annoncé. Bon j'y vais quand même, ce qui est pris est pris. Et Wrexham c'est pas à côté. Pas loin d'1h30 plus tard je suis chez un logisticien. Le type vraiment nonchalant a dû mal de trouver quelque chose avec mon no de commande. Grâce au nom du client final, il trouve quand même. S'en suit encore un peu d'attente. Puis le chargement ne déçoit pas, je lui ouvre les côtés, mais arrive encore à me mettre les palettes de beurre de cacahuète dans le mauvais sens, et ne veut rien entendre. 9 Pal euro, par 3 c'est mieux non? Je prends mon transpalette et remets ça comme il faut. Je repars a 13h30 f, 1h15 pour 9 Pal, bravo. Quel est l’ avis de ce type sur le Brexit, je ne préfère pas savoir. Go au 2 ème, sur mes pas, Manchester sud ouest, Trafford Park. Ça roule bien , 1h15 plus tard j'y charge 9 Pal encore, mais de batteries. Là, 25 minutes en tout, parfait. Ils rabibochent avec l'habitant au moins. Et il est temps d'aller au dernier, vu l'heure, là ce sera prêt. Mais avant j'ai droit a une bonne ballade dans les Pennines, sur la A628 qui relie Sheffield, au pied du High Peak. Il fait encore jour, le top.

1h30 plus loin, revenu sur et passer les paysages industriels de Sheffield nord, je suis à Barnsley, sur la route de Doncaster. C'est juste 2 caisses, pas lourdes, mais aux mensurations généreuses. J'ai dû me lancer dans une bonne partie de Tetris avec les palettes de batteries, il y a une et demi en trop. Et elles ne gerbent pas entre elles, tout comme les 2 caisses qu'attend le brave cariste à me poser. L'une fait à peine 500 kgs pour 3m60 par 2m. Aller,il est 17h f passé, pour pas planter le lot,  je prends la décision de gerber ça sur le lot de devant. Je vais stresser tout le long du voyage pour le beurre de cacahuète, mais si on divise 500kgs par 9, ça répartit bien, et l'assise est bien uniforme. 2 sangles dessus, et l'autre derrière, en mode Tetris. Du coup il reste de la place. Maintenant le problème, il est 18h, j'avais pris mes dispositions en mettant une fois n'est pas coutume un peu de marteau pour faire 30’ plus loin et pousser jusque Ashford, mais je me suis fait avoir, c'est déjà trop tard pour y trouver une place via réservation. Shit, ça démonte tous les plans ça.   Bon je vais déjà retrouver la A1 vers Doncaster, tout n'est pas perdu. Je fais juste le choix de perdre quand même 2h30 ou 3h30 de volant en m'arrêtant à un truckstop qui paraît immense, au niveau de Colsterworth. Je trouve de la place encore bien juste à même pas 20h f. Pas téméraire à tenter plus loin ou ni un lay by quelque part sur Londres avec mon chargement de batteries. C'est être pragmatique ça, non?

Pas de file à la douche, 3h15 uk, forcément. Un café soluble pas bon en cabine, y a pas le temps de faire mieux, et je décolle à 4h50 f, vite à l'assaut de A1 pour passer au plus tôt London. Ça paye, ça roule nickel, de plus cette A1 est propice aux bonnes moyennes,  de belles cuvettes, pas travaux hormis de bout d’A14. Le M25 ainsi que le Dartford passent très bien, mais il n'aurait pas fallu attendre 1/4h de plus. Je pointe à l'enregistrement du tunnel à 8h05 f, assez fluide la file,par contre le parking du contrôle adr est rempli, mais ça passe bien quand-même. Un tour au scanner avant d'être dans les files d'embarquement pour une petite heure le temps de casser une graine. Ça fait quand même 2h40 TTC pour arriver à Coquelles. 2 ramasses de Noël m'attendent pas bien loin de là, la 1ere aux Attaques. Ce bled me parle, ah mais oui c'est où j'étais allé au garage le mois dernier quand l'odb bugait. C'est bien, quand on roule en Volvo, on apprend à connaître des régions. Enfin aujourd'hui j'y viens pour charger 3 Pal de semences de pommes de terres. C'est une ferme en apparence, mais dès qu'on passe derrière, c'est des énormes hangars, avec quais et tout, le long de l’ A26. Ça traîne pas, la 2 ème est à Andres, à quelques kilomètres d'ici. Les villages sont bien jolis par ici. Pareil, à peine 10’ pour la 4éme palette de semences, 12h10 je repars vers la vieille 43 vers le sud et remonte sur A26 à Zouafques. Je commence dans le 71, le Creusot. Y a bien 60 bornes de moins par Paris,mais bof. J'ai pas envie de dire des gros mots ce milieu d'après midi. Mais le mieux est de demander à un autochtone, Anthony. Il va dans mon sens, sans hésiter il ferait par Reims jusque Chalon sud. C'est mieux surtout avec mon chargement. Les semences, ça fait 4t2 à l'arrière de la semi, les filets de patates vont gigoter. Je casse une graine en 30’ à l'aire avant Arras, ouf ils vendent du pain. Et descente tout droit via A26, avec quelques giboulées qui s'accumulent vers Laon, mais rien de méchant. Pour le 4eme jour de suite, je n'optimise pas les heures au taquet, dans le but d'optimiser enfin une vraie 11h de coupure. Dans ce métier ce n'est qu'optimisation. Donc je sors à la sortie Vendeuvre de l'A5, il est 17h45, y a de la place, peux pas faire mieux.

Après avoir réduit les 3’ réglementaires au service minimum pour le brossage des crocs à la jerrican, cause -3 dc, je ne décolle quand même qu'à 4h50. Ça roule bien, ça n'a pas l'air de glisser, sans surprise 2h30 plus tard je sors à Chalon sud pour un petit bout de mon  camino de Vigo d'antan, de RCEA quoi, jusque le Creusot seulement, ça suffit si je ne veux pas ressortir les mouchoirs. Je suis à 7h55 devant le fabricant de Nacelles, file dans la rue, ça commence bien , enfin ça ouvre seulement plutôt. Pas de soucis particulier, ça ne traîne pas à sortir les pal de batteries entourent l'une des caisses. Celle sur le beurre de cacahuètes n'a pas bougé d'un yota. Enfin c'est sûr qu'avec ce froid, la pâte est du vrai béton. Go au 2, dans le 01, dans la bonne commune de St Etienne du Bois, puisque assez proche de la non moins bonne mais surtout connue commune de Villemotier.  Mais avant je dois faire encore faire 30’ à l'aire Macon. Je loupe mon copain Tophe qui chargeait sur le Creusot mais en est parti 1/2h plus tard. Tant pis, petite causette au gsm qui compense. J' arrive à la zi de St Etienne du Bois un peu avant 11h. Ça vide vite les 2 caisses, qui soulage le beurre de cacahuète et surtout moi même en voyant que c'est resté intacte, pas de trace. En même temps, comme dit mercredi, à peine 500kgs répartis, c'était peanuts comme charge. Je peux aller sereinement à la suite, sur Albon. Avant de quitter la zi, petit saut à I'ITM en squattant la plateforme de dépotage pour aller au pain. C'est malheureux d'aller au pain là en étant à quelques km de Villemotier. Enfin j'en trouve un bon, le Patois, qui vient d'un fournil du village. A42, Lyon périf, et j'attaque enfin ce délicieux pain à l'aire de Solaize. J'arrive à Albon dans la zi Axe7 à 14h. Les filets de semences n'ont pas commencé à germer ni bouger. Enfin il était temps d'arriver quand même. Je n'ai plus qu'à remonter le beurre de cacahuète au quai 4 de Jarcieu. Y a pas foule vers 15h. On vide ça, étudie la suite avec Jean Noël, Régis n'est pas là, il n'est pas en vacances mais en fco, enfin si c'est pareil. Le plus dur pour lui a dû être de se sentir obligé de se bidonner des blagues de son ardéchois de voisin. On doit attendre les habituelles palettes de mes 2 clients Stafford Stone. En l'absence de Régis, c'est tout naturellement son frère de carrière, Yvan, qui va me prêter main forte, tant sur le plan tactique que technique, et le tout à travers divers dialectes européens. Je sais pas pourquoi, mais je suis sûr que Yvan est contre le Brexit. C'est un européen, et ça, p'tain, c'est vachement bien. On met déjà quelques IBC au milieu devant, des longueurs à côté pour les 4 1er mètres, et Yannick arrive avec les palettes à gerber en partie. On va assez vite à 3, mais comme d'hab, on en ressort un bout avant la fin pour regerber encore, car comme avec Régis il manque toujours 10cm à la fin par rapport au plan de départ. Bref, pas vu passer les presques 3h, en comptant encore le temps d'expliquer à Brigitte GL mes vannes pourries que je pompe des répliques pourtant cultes du président de la République. Je me sauve à 17h30 bien sonnées et sans laver ni doucher avant qu'un bouchon ne se crée sur la D519, la cour est maintenant archi pleine, on se croirait dans un Service en Angleterre. Je passe par Lyon, tant pis, faut que j'aille au gazole un peu et adblue beaucoup à Bron pour jusque lundi. Je sors à 19h45 à Belleville, dodo au péage.

J'aime bien dormir aux péages, mais y a toujours du décroche raccroche partout, c'est un peu pénible quand même. Décolle à 4h55, il fait -4, bien sec, du bon temps quoi. Je trace à 90, je m'occupe pas. Plus on monte, plus le thermomètre descend. Environ 1dc tous les 100 bornes, ce qui donne logiquement -7 en quittant l'A31 à Châtenois à 8h et quelques. Un SMS arrive au moment là, tiens c'est le chef. Pas pour la météo à Jarcieu, mais y en photo à la place d'une caisse pour me demander si je ne l'ai pas oubliée. Aïe, je regarde tout de suite ma cmr avec les longueurs, non, c'était bien 4 colis, et je les ai sûr. Ah non, Stéphane  s'excuse aussitôt, il a retrouvé la cmr concernant la caisse en question. C'est du London, un truc que je prenais pas. Ouf ! Sinon, c'était une belle balade aller retour 88 38 avec la C5 + remorque qui s'annonçait pour le samedi. Mais une erreur n'aurait pas été impossible non plus, car hier, avec celui qui faisait office de chef de quai, cariste, arrimeur, et trilingue de son état, c'etait un peu, disons bonne ambiance !

Ici, à Châtenois, plusieurs bonnes nouvelles depuis l'an passé, il n'y a plus de zad au rond point de la sortie, ma vieille V40 est toujours là, et surtout elle démarre. Incroyable. De quoi se rabibocher avec la diagonale qui m'a fait douter cette semaine.

Il fait toujours froid mais beau, c'est le weekend !

Pour la 1ere fois cette année, je retrouve le camion au parking de l'ouest vosgien. Ça change de l'année dernière de ne plus voir le rond point en feu ni à psychoter sur l'itinéraire à adopter. 4h20, le camion du beau frère est toujours là, c'est anormal. Ah non,il est en congé, en plus que c'est son anniversaire aujourd'hui. En tous cas il les fait pas. Je décolle à 4h30, la sortie du parking est bien glissante, y a de la glace tombée des toits. On retrouve la bonne vieille, enfin vieille tout court suffira, N4 à Toul. Elle aussi est libérée du joug, ou plutôt du gang des jaunes à St Dizier. Bref ça roule bien, je prends quand même l'autoroute à la Veuve pour maintenir cette moyenne sans faille et tout en pouvant assister en sécurité à l'éclipse lunaire tout juste en cours. C'est beau. Je passe l'aire des champs Roland, des Pèlerins, et encore une autre, snobe Urvillers et sors à St Quentin sud pour aller au gazole à la Leclerc au prix toujours compétitif. 30’ pour faire le plein et poser le câble tir, enfin un autre câble tir, celui récupéré sur l'ancienne Schmitz de Pascal, vendue il y a peu. Pas une fortune certes, mais j'aurai pas tout perdu puisque je n'avais pas fait cadeau de ce câble qui m'est bien utile aujourd'hui vu que le mien a cassé à l'embout en l'enlevant la semaine dernière. Je pousse jusqu'au péage de l'accès pour une petite sieste, un petit café et un petit pâté bien sûr. Dernière ligne droite jusque Calais, où la voie de sortie de la rocade est fermée faut juste retourner à la sortie de la RN. Mais y a des piétons (comme ils disent) au rond point, et vu que ça ne bouchonne pas, ces pauvres types ne peuvent rien faire. Ils passent juste en courant derrière celui qui me précédait et derrière moi en constatant les cadenas ou câble en place et laissent tomber pour ouvrir les portes. C'est la 1ere fois que je vois ça en vrai, ça fout mal à l'aise quand même plus que d’être flippant. Y a pas foule au port, mais je n'embarquerai quand même qu'à 13h25. C'est le European Seaway, ils ont dû changer les horaires. On est donc qu'entre truck drivers. Je mange un truc léger, enfin des vegetables lasagnes. Ils ne pourraient pas mettre de l'eau plate ou gazeuse à leur fontaine, avoir juste du soda c'est pas top. Je profite de la traversée pour récriminer ce détail sur une borne tactile faite pour ça. Je suis pas du genre, mais là c'est énervant, et c'est sur tous les ferry de la P&O comme ça. Toujours du grand beau sur la traversée. C'est la 1ere fois que j'arrive via Dover cette année. Avec ribambelle de photos des falaises,un peu comme si c'était les dernières fois.. Mais non c'est pas possible cette histoire de fous. Est ce que l'histoire aura déjà fait marche arrière comme ça. Je sors le 2 ème à Douvres, et file sur le M20, pour finir les heures au mieux. Arrêt au Dartford pour le contrôle adr. Je pige pas, c'est pas comme d'habitude, je passe tout seul dans le tunnel de gauche au lieu de ressortir de l'aire de contrôle pour retrouver le trafic normal. Enfin je passe plus de nuit ou très tôt habituellement. En tous cas le M25 se traverse à la régule, c'est une merveille. Je peux rejoindre sans trop de difficulté le 1er truckstop du M1, la junction 9 avant Luton. Il est 17h25, impec pour valider 11h. Surtout il reste de la place, mais y avait rien de trop, ça se remplit dans la demi heure qui suit. Je vais payer les 21£ mais je mange au camion , j'ai bien mieux. Un gratin d'endives au poulet et champignons cooked by my darling. Ça fait pas plat d'hosto comme les endives au jambon.

Le gasthaus n'ouvre pas tôt, 6h uk, mais les sanitaires sont ouverts, donc douche et p'tit dej au camion et je décolle justement à 6h uk. C'est bien d'être dans le bon sens du M1, l'autre côté le bouchon remonte un grand bout. Ça roule très bien, même Coventry et l’arrivée sur B'ham, mais je tourne avant vers le M42 nord. Le 1er client, à Tamworth, n'en n'est pas loin, au bord de l'A5. Il est 7h55 uk, c'est fermé mais ça ouvre le temps que je trouve à me garer du mieux que je peux sur une ligne jaune. En 15’ les longueurs collées devant sont déchargées. Direction mes 2 habitués du nord de B'ham, Stafford et Stone. Via le M6 toll, c'est peu faire. 2h plus tard, ces 2 là sont vidés. Un 4eme, je ne le connais pas, à Rotherham, c'est vers Sheffield. Un peu de petite route après Stone pour attraper la A50 et Derby puis le M1. Ça roule bien, et il fait beau. Bref, on est aussi bien là qu'en France où la célébrissime N118 est fermée. J'arrive à une vieille et grosse verrerie à Rotherham après avoir cherché la bonne porte, à 12h30 uk. 5 bonnes minutes pour sortir leurs 2 caisses. Motivé, je vais quand même tenter le dernier, qui était plutôt prévu demain, Elland. C'est avant 14h. Une heure de route plus tard,13h40 uk, je me pointe tranquille, genre siffle en l'air. Le type qui me voit me dit aussitôt “booking tomorrow “. Je dis que je n'ai que 9 palettes. Il fait semblant d'aller voir son écran, et me confirme que c'est 8h demain.. pfff. Enfin. 7h si je veux. Bref, ne nous fâchons pas, c'est pas la peine d'insister ici. Finalement j'en suis à espérer un Brexit dur de chez dur exprès pour lui, qu'il se mette à attendre un peu ses palettes. Il m'indique où je peux garer, une zi presque en face. Tiens Phil26 m'avait donné cette même rue comme plan à mes débuts. Et Régis est furax, me confirme qu'ils lui ont déjà fait le même coup plusieurs fois.

Voilà, 15h f, journée finie. Point positif, le centre du bled n'est pas loin, ça fera l'occasion d'une bonne balade.

Pas trop fatigué de la ballade hier, Elland ce n'est pas énorme. Bon sauf si j'avais arpenté tous les nombreux pubs. C'est après plus de 17h de pause que je mets en route, 8h05 f pour faire les 800m. La cour est pleine de 2 camions, du coup j'attends, et en repars enfin vide à 9h05. 9 palettes…. Direction la 1ere ramasse, Doncaster. Maintenant, sans surprise, c'est le bouchon sur le M62 vers Leeds, je voyais bien la guirlande de feux depuis en bas chez le client. Alors arrêt douche au service juste après, ce sera fait. Ça va un poil mieux ensuite, direction le sud. J'arrive au client, un gros marchand de voitures et de pièces vers 10h30 passé. Je reste dans la rue car la place a l'air cher. Comme m’avait prévenu Julie, il faut  payer pour se faire charger, c'est des voitures. Ce n'est pas une somme folle,mais je n'ai rien à avancer, c'est le destinataire qui effectue un paiement en ligne dès que je communique la somme en question, du coup j'attends quand même bien 30’. Ça aurait pu être pire. Je peux rentrer, le cariste est sympa. C'est 2 Golf. Autre demande du client, on doit les gerber. Ça ne paraît pas évident comme ca, tant sur le plan de la stabilité que sur le bon état des bagnoles. Je m'en fous,c'est pas des Golf 1 non plus, ce n'est que des 5, nettement moins charismatiques que le célèbre modèle de la fin des 30 glorieuses. Ma foi le cariste s'exécute, en même temps il a été payé. Faut juste que je rehausse, car ça ne passera pas, juste le temps de charger. Bon ça fait tellement longtemps que ça n'a pas servi, la manette du robinet pour lever un côté est grippée et me reste dans les mains vu le froid. Alors dégrippant, pince, et ça lève, mais les 2 côtés en même temps, ouf. Après, forcément,il a ses fourches coincées entre les 2 bagnoles, alors faut sangler aux roues du côté opposé aux fourches de celle du haut, et il recule d'un coup sec. Qu'est ce qu'on se marre. Sans surprise, la voiture du haut bougerait rien qu'avec le petit doigt. En sanglant à chaque triangle de suspension, et vue que celle du bas est bien écrasée, c'est devenu bien stable. 4 sangles quand même aux 4 roues de celle du bas et le tout en photo pour soumettre à Philippe à Jarcieu, responsable transport véhicules, qui me valide l'opération par : “parfait, bonne route”. Il est déjà midi 15 quand je repars,  mais au moins on ne s'ennuie pas comme sur une plateforme logistique. La suite à 69 miles de A1 plus bas, à Grantham. Là ça me cause, déjà fait. Pause en chemin,pour un bon plat de la maison, un bourguignon qui réchauffe bien par ce froid sec. Mais j'aurais pu faire une bonne sieste,j'arrive à Grantham à 13h uk, ils ne reprennent qu'à 14h. C'est le domaine où j'étais déjà venu charger des véhicules militaires à l'automne. Je mets l'italienne sur le gaz pour me faire couler un bon café le temps de faire les carreaux, bref je ne vois pas passer l'heure. Ici,c'est pas pareil, on charge à quai cette fois, un beau Land Rover. Et vu le prix sur la facture, là ça m'étonnerait qu'on puisse gerber dessus. 4 sangles à chaque anneaux aux coins, le tout agrémenté de pouces en l'air du chargeur et c'est reparti, il est déjà 15h40 f mine de rien. Régis ne désespère pas de trouver un complément de ce côté du Channel, pour aujourd'hui ou demain, mais niet, ça ne veut pas tomber, alors je compte bien traverser ce soir. Le à peine quart de M25 à emprunter passe à la régule, curieux vu l'heure, mais soyons rassurés, cette belle moyenne chute le temps de franchir l'intégralité du Dartford. Enfin, ça pourrait être pire. En même temps, je reçois un SMS du chef qui ne m'a pas oublié du tout, y a complément sur le 95 demain. J'arrive sans problème vers 19h40 f à Folkestone où c'est presque fluide pour l'enregistrement du train. Y a Emeric qui arrive juste dans la file voisine. On discute 2 minutes par la fenêtre, mais les files avancent. Ça passe à peu près bien, on échappe aux contrôles casse pied, mais on ne se retrouve pas dans la même file, il est sur les lignes du devant. Je prends le temps de me réchauffer une soupe, maison encore, et c'est embarquement vers 21h. Coup de bol, Emeric monte en même temps, donc on peut se retrouver dans la navette. C'est cool ça, mais surtout dingue avec 6 navettes par heure. On arrive à Calais vers 21h45, je trace l'A16, j'ai pas l'habitude. Et surtout on voit les restes de la neige de ces derniers jours, et même quelques flocons tombent encore. L'aire de la baie de Somme est blindée, il est 23h, je pousse jusque Abbeville est, il y a une belle ZI. Il est 23h15, c'est grave ?

8h25 je quitte cette zi grande et tranquille. A16 vers la capitale, il ne faut pas louper l'unique aire avec station, je m'y arrête pour la douche. Y a Emeric qui va en repartir, on boit un café en vitesse. Il va sur le 78. Il me reste 1h pour rejoindre le client à St Ouen l'aumône. C'est une boîte de chariots élévateurs, donc encore un chargement rigolo, puisque sur roues, décidément. Ça va assez vite, une sangle en frontale, et une autre derrière. Et le type qui est curieux de mes chargements précédents. Il est midi, Noël m'avait envoyé la ramasse suivante, 95 Gonesse. Ça va, mon périple francilien n'est pas trop infernal. Combien de mois que je n'avais pas emprunter la 104 nord, ça manquait pas. Les travaux de la Croix Verte avance doucement. Une demi heure plus tard je suis au client dans une zone logistique de Gonesse. Ils ne reprennent qu'à 13h, mais je peux rentrer quand même. Au pire je ferais dans la rue. C'est bien, en rentrant de GB, on a tendance à trouver la RP coton pour ce qui est de se garer. Mais je préfère quand même la GB à venir ici. J' ai juste le temps de manger une salade, et je suis à quai. Je m'attendais à du fret classique, palettisé, comme tout le monde quoi, et bien non, c'est encore sur roues, puisqu'il s'agit de flights de matériel audio. 1 sangle là dessus, ça va vite, ce qui a pris surtout du temps, c'est encore la curiosité que suscitait la 1ere partie de mon chargement. On rentre comme ça, j'ai le feu vert de Noël. Il est tôt, mais 104 Est quand même, puis A5. Y a le temps, pas lourd, je me paie un coup de nationale 6 de Sens à Auxerre, y a le collègue Georges qui a eu la même idée, il est en pause sur ce tronçon, mais en sens inverse,  puis un bout d'A6 avec cette fois pause en passant à Venoy, et de nouveau la N67 de Avallon à Chalon. Chouette balade sur une chouette route quand on n’est pas pressé. Dommage qu'il y a toujours des colles aux fesses qui pressés qui s'évertuent à vouloir mettre le même temps que sur autoroute. Bref. C'est cool, avec mon dernier mot, qui va â Brignais, je suis en desserte, donc peux emprunter le tunnel sous Fourvière. Ce voyage est décidément sympa. J'arrive sans difficulté à Brignais avec mes heures. Juste tourné un peu pour trouver une place potable. C'est pas les zi qui manquent, mais les places ne sont pas si évidentes que ça à proximité de mon client. 21h15, fin.

Tranquille, tant qu'à faire je valide une 11, ça fait fayot, mais ça ne mange pas de pain. Démarrage donc à 8h25, et j'ai bien fait, le client ne commence qu'à 9h finalement. Pas long pour sortir les quelques caisses à roulettes. Comme ça la circulation s'est apaisée pour retrouver l'A7. Je file direct au suivant à Beaurepaire pour le fen. J'ai bien fait d'embêter le prof qui a repris le boulot cette semaine, c'est un peu tordu Beaurepaire. Et la dernière fois que j'y étais allé, il m'était arrivé une bourde,enfin ça n'avait rien à voir. Donc fait rentrer par la gare, puis l'ancienne rn qui rentre en ville, et à gauche vers la gendarmerie puis au fond à droite. Cool, merci Phil. Là ça ne traîne pas à vider le fen via une rampe. Ici ils font et équipent des cabines pour ce genre d'engins . Retour quai Jarcieu, ni le 1 ou 2 ou 3..suis le quai extérieur, le quai de Philippe quoi. Au moins il est libre, parcequ'il y en a squatte carrément 2 quais à la fois avec leur camion remorque. Je passe au bureau déposer les papelards des bagnoles à Julie, et Philippe sort déjà le Land à quai. Les Golf, ce sera par le côté, naturellement. Surtout qu'il y a un e seule clé sur les 2, et c'est celle qui est en haut, c'est ballot. Yvan vient voir ça de près, en fait c'est peut être sa future voiture de fonction. Quand on est chef on mérite bien ça. Mais non, il aurait une préférence pour le 4x4 made in Solihull. Philippe lève déjà l'arrière de la VW gerbée pour caser des grosses cales dessous. Mais les fourches ne veulent pas s'engager à fond. Faut alors s'aider d'un 2eme fen. Ça peut paraître scabreux mais ça se passe très bien. Heureusement que le rehaussage de la semi n'a pas fait de caprice. Aussitôt au sol, Philippe rebranche la batterie de la bleue, qui a une clé, et ça tourne! Pendant toute ce temps Régis a fini de concocter la tournée à venir. Tous les bouts arrivent où sont arrivés grâce à un peu tout le monde, José, Emeric et même Yvan ne m’avait pas oublié. Grégory arrive avec les 2 dernières palettes à poser.  Bref c'est du flux tendu. On gerbe à extérieur, il fait beau. C'est fini de charger assez vite en début d'aprem, je me pose dans la file du lavage, ça va être long, mais y a besoin quand même. Philippe me donne de la monnaie anglaise.. ah oui il a fait les vides poche des allemandes anglaises. Presque 1 livre tout de même. Je me sauve il est déjà 15h30, Lyon passe limite bien, mais limite de limite, via perif comme d'hab. Pause à Langres, le temps est toujours sec. Ça commence à neigeoter juste quand j'arrive au parking Jacky. 21h30 la V40 démarre, ouf, C'est weekend, mais n'allons pas trop vite, ça tombe et il fait -1.

C'est l'hiver, je n'y pensais plus. Un peu de neige jusqu'au milieu du département vosgien en descendant cette nuit, pas de quoi mettre en difficulté la V40 qui a enfin l'impression d'être dans son pays qui l'a conçue. Mais à Châtenois c'est au noir, c'est aussi bien, comme ça pas parti tôt pour rien. Décollage à 3h. Il y a quand même pertes de 10 minutes jusque Toul avec 2 chasses neige qui roulent de front. Je suis obligé d'aller au gazole à Pagny, je n'arriverais jamais à St Quentin. Ici l'automat fonctionne. Pas de neige non plus sur les bosses meusiennes de la N4. Je prends l'autoroute à la Veuve et m’ arrête avant Reims, c'est dur ce matin. 1h TTC, si bien que quand je repars, il fait encore nuit, et que j'ai encore bien du mal. J'arrive à rouler une heure, et m'arrête encore 20’, après Laon. C'est comme ça,quand on commence à s'arrêter tôt, le voyage n'en fini pas. Cette fois il fait jour, et plus ça monte et plus c'est du beau. Pas de neige, c'est aussi bien pour mes petites affaires du jour. J'arrive à Calais vers 10h45, je suis un peu déçu, je n'ai que le ferry de 12h45. Ça laisse du temps pour empiler les slips dans le placard et de déjà faire les carreaux. On monte vers midi de le Spirit of France, je vais manger aussitôt, une pièce, tourte au boeuf quoi. Je remarque que ma suggestion de la semaine précédente sur les boissons n'a pas encore été prise en compte. Le salon de ce ferry n'est pas le plus pourri de tous les ferry de la P&O, il y a de quoi s'étirer, faire une bonne sieste. La mer remue mais c'est supportable. Étant tout devant, je débarque assez vite à 14h20 mais avec des carreaux déjà à refaire. Là c'est pas du sel de déneigement, mais du marin,ça fait des sacrées traces. Pas de contrôle,je file sur le M20, je vais pouvoir faire mon client londonien. Un ferry avant ça m'aurait quand même arrangé,ça va être chaud au niveau circulation pour repartir. Je garde la A20 direction le centre puis une ceinture A205. C'est à Sydenham. Plus les miles restants baissent, plus les minutes de trajet augmentent. Heureusement j'avais fait l'itinéraire final sur street wiew à maison, ce qui fait gagner du temps avec les éventuels pont de chemin de fer bas. Sans surprise non plus,ma rue est bien remplie en stationnement, et le client à une cour en cul de sac et à contre main. J' arrive à faire demi tour dans une petite rue eb face où je me gare et vais voir. Le cariste me guide pour reculer au fond de sa cour, qui finit en pente. J'accroche le spoiler gauche au creux de la pente, mais rien de grave, j'arriverai à recoller le morceau, c'est pas pour qu'und branche de route du 43. Il prend ses 2 palettes, et me voici soulagé d'avoir fait ce client, ça met fin au stress et gagne du temps pour demain. Même chemin en sens inverse, la moyenne est moins bonne, c'est bientôt la sortie du boulot. Je retrouve l'A2,ça roule et m'arrête au Darford pour les matières dangereuses. Purée c'est soumis à convoi, la seule fois où je suis pressé. Je visais le service de Thurrock juste après, mais j'attends encore bien 25’ dans la file convoi. Ça va être chaud pour trouver de la place au service. Quitte à griller l’amplitude, je décide de tracer jusqu’au truckstop de la junction 26, c'est  vert sur M25 et je suis sûr de trouver de la place, et au moins je tire les heures. Sans surprise, je trouve de la place, ils entassent bien ici, il est 18h30. Il fera bon au lit.

Ils calculent bien leur empilage de parking ici, ma voie est libre à 6h40 (f), direction the North via le M1. Ici ça ne neige pas encore. Comme la semaine dernière, je commence à Tamworth, mais pas au même client. Malgré que je n'ai pas de rdv, ils me vident quand même leur 2 palettes de billes de plastique dans trop trainer. Qu'ils sont braves. Comme la semaine dernière, je continue avec les habituels Stafford et Stone. Via M6 toll depuis ici. Petit bousculement des habitudes tout de même â Stafford, il y a de l'attente, c'est la pause, de 9h40 à 9h55, c'est bien la 1ere fois que j’attends comme ça. Presque passé 1h. Stone ça roule, comme d'hab. Le suivant est à Middelwich, un peu au nord, entre Stoke et Manchester. Déjà fait aussi, sur la 1ere montée de l'année. Ça ne traîne pas à sortir les marteaux piqueurs. Maintenant,il y a dilemme : aller à Barnsley tranquille, ou bien tenter Elland avant. Je demande l'avis à Régis. D'après lui, si je peux être avant 13h30 un à Elland, je peux tenter. Il y a 60 miles, il est 12h10 uk, c'est vert sur map, aller feu. Ça roule à peu près, Manchester aussi. Juste après, de gros ralentissements sur la M62 après Rochdale avec la neige, sans surprise. Quelques minutes de paumées. Enfin on est mieux ici que sur la N118. Où que l'on soit, on est toujours mieux que sur la 118 de toute façon. Ça repasse à la flotte à Elland, je pointe au client  à 13h32. Le type qui me voit arriver et qui prend mes papiers parle tout seul,c'est pas bon signe, d'autant plus que la cour est pleine et qu'un autre camion du coin arrive derrière. Et bien pas 5 minutes plus tard un cariste plus sympa me fait signe d'entrer, ouf. Vide à 14h. Je ne vais pas squatter la zi de Elland ce mardi, tant mieux. Plus que Barnsley, une palette, tranquille. Pause repas vite fait au service avant Leeds, j'ai la dalle, mais je n'aurais pas décalé le repas pour rien. Barnsley ce n'est pas loin, mais faut traverser ce bled pour arriver à la verrerie. Il est 16h15 f, ça ne traîne pas. Y a du taf demain matin sur Chesterfield mais Julie me demande si je peux rester un peu sur le secteur si autre chose tomberait entre temps. Je squatte ce que je peux l'usine, car c'est en ville. Et il fallait que je boucle 45’. Rien de neuf, une petite heure après je dois sortir et je file sur Chesterfield. Direction son truckstop, au sud, à la junction 29. Il n'est pas 18h30 f, que c'était bien limite de trouver encore une place. Validage d'une 11h, le top.

Tranquille, douche et breakfast alors que le parking s'est bien vidé. Pour la douche c'est aussi bien , car si c'est bien propre, il ne faut pas être regardant au niveau de l'intimité. Un simple rideau et rien pour accrocher les affaires à l'intérieur de la douche. Et 1,20£ les 7 minutes. Bref, la douche parfaite en Angleterre ne doit pas exister. Heureusement qu'ils excellent dans le breakfast. C'est mercredi, jour de probable traversée du Channel, alors faut démarrer le plus tard possible. 9h f c'est pas mal. Je traverse Chesterfield pour arriver au poligono du client. Il n'ouvre qu'à 8h30 uk et ne charge qu'à 9h, encore parti trop tôt. Enfin ça va bien, chargement de vieux moteurs cette fois, et multimarques, à l'unité par conteneur. Il vaut mieux sangler car ça paraît bancale. Et bien sympa ici, on m'offre le café. Je me sauve il est déjà 10h50 f, avec une petite moitié. Direction Dordon, pour de la pièce auto toujours, mais de la neuve cette fois. Je connais, j'y suis allé au début en septembre, donc je tombe sur le bon droit du 1er coup. Cette fois, pas de café, mais un biscuité m'est offert au poste de garde, ce n'est pas coordonné avec le café de plus tôt ce matin, qui aurait refroidi, mais c'est gentil quand même. Ça ne traîne pas encore pour un bon 5m. Parfait. Certainement plus rien de ce côté du Channel pour compléter alors go sur Shuttle ou ferry. Je trace un bout avant de casser la graine, via M6 et M1. Pas les plus beaux autoroutes du royaume Uni, mais y a toujours 20 miles de moins que par le M40 et sud de Londres. Alors que je vais m'arrêter à presque Luton, un SMS de Julie me demande si je peux être avant 16h30 uk à Ashford. C'est ok. Faut juste que je mange en 30’ la blanquette cuisinée dimanche tout le matin. Et vaisselle incluse, comme disait le grand Jacquot mais en parlant de la douche. Le M25 passe à la régule, le Dartford aussi, c'est que du bonheur. J' arrive à 16h à Ashford au client de jouets. A quai de suite, ça ne traine pas. 20 minutes, et encore le café offert inclus, c'était pas de refus, je roule tard ce soir. Qu'est ce qu'ils ont tous aujourd'hui? L'approche du brexit peut être? Ils veulent nous dire: “ on vous  aime bien!”.

Et avec ce beau petit chargement non adr je peux me diriger vers le train dont l'application annonce fluide. Ça se vérifie aussitôt, de la sortie du M20 à la place dans la navette, à peine 30’. Dingue! On se croirait au plus fort du temps béni du Mulhouse Ryton au début de 2000 quand on arrivait à traverser 4 fois par semaine. 19h, je retrouve donc l'A16 et l'A26. Ici pas de neige, mais plus loin dans les terres,il y a une bonne couche sur les bords. Je me tâtais à faire 9 ou 10h, mais la neige se remet à tomber juste avant la sortie Berry au bac. Allee, assez roulé, je sors là. Pas de place au péage, naturellement, je file au bled via la natio, il y a toujours un parking à la sortie du bled. Celui en face la boulangerie est occupé naturellement, je vais à celui d'après, il reste une place mais après quelques manœuvres pour ne pas embarquer un abribus ou ne pas toucher un gros caillou ,il est 22h. Une soupe, la dernière maison, on est déjà mercredi, et au lit.

Je bouclerais bien 11h, mais avec la météo qui est pourtant redevenue sèche,c'est peut être pas trop prudent si je veux être avant 15h à Chalon sur Saône, on ne va pas jouer. Donc décollage à 8h. Et il était temps au vu du papy qui habite en face du parking qui m'observe, je dirais un peu méchamment au vu du vent que j'ai pris en retour de mon bonjour. Peut être j'ai été bruyant hier soir lors de mes manœuvres. 22h… Bref. En quittant cette bonne commune du limite 02/51, je me retourne et découvre le panneau “ voisin vigilant”, tout s'explique..

Je reprends l'autoroute à la Neuvillette afin de cesser au plus vite d’importuner les autochtones. Il fait presque beau, mais je garde quand même l'autobahn A26. J'ai assez pris la N4 ces 3 dernières années. Arrêt douche après Troyes, à Vesnoy. C'est correct, du moins parce que c'est du récent. Mais y a déjà plus rien pour accrocher les affaires.  Alors on espère que personne ne va manipuler la clenche de la porte, seul moyen pour tout y accrocher.

L'A31 a des allures très hivernales plus bas, une bonne couche de neige sur les bords avec du brouillard. Je boucle la pause avant Beaune,devant les restes de la blanquette de la veille,ça réchauffe, et un bon café s'en suit. L'hiver parfois on se sent trop bien dans sa cabine. Je suis dans les temps pour le client de jouets près de Chalon, à 14h. En ayant même roulé à 84 85, jauge à gazole sur la réserve oblige. Ça vide en peu de temps les 3 Pal de peluches, on passe plus de temps à causer avec le sympathique cariste. Discussion partie du fait qu'il est surpris que c'est un français qui livre. Je peux aller vider la suite, les pièces usagées et neuves chez la filiale spécialiste de la chose à Vénissieux. Mais avant je sors à Tournus pour mettre quelques dizaines de litres de gazole à la Access,juste de quoi finir le mois. J'arrive à mon ancienne maison, à Vénissieux vers 16h30 après un laborieux passage de la N346. Longtemps que j'étais pas passé par là, je préfère le périf. Ici ça fait la grimace, il y a eu un loupé dans l'annoncement de mon camion. Mais on va me vider quand même. Je dessangle sous la  flotte la 1ere partie du chargement. En fait le cariste est un peu râleur avec tout. Arrive un polonais en 3t5, c'est la fin des haricots. Il râle, comment je vais le charger, ils nous emme….. avec leurs trapanelles. Je peux pas m'empêcher de lui dire: oui mais c'est qui qui affrète ces trapanelles ?

Il lui dit de se mettre à quai, il n’aurait pas l'idée de le charger à l'extérieur, y a quand même 8 pal sol à mettre.  Bref, c'est l'organisation du transport 2019. Bon faut quand même souligner que la marchandise allait en Pologne, le seul truc cohérent de l'histoire. Je me sauve à presque 18h, bien assez tôt pour me diriger vers le 42 comme le demande le sms reçu de Régis. C'est le gros binz au bout de l'A46, bien perdu 15’ pour passer Chasse, sans parler de la météo de déluge. Peu importe, je vais quand même boucler 11h tranquille devant chez le client où je charge demain matin à Montbrison.