FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2018 Partager sur Facebook
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  • 1.373
    N44
    Vitry
    Perthes sans les 67 c'est vide
    encore un nouveau magasin Gye free
  • Samedi 1 Décembre 2018
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    Pas de panique, la jauge de gazole est sur la réserve, mais elle l'était déjà hier soir, ça avait été calculé juste. Je démarre un poil avant 6h, A26 sans trop savoir où je vais aller au gazole, je ne connais pas grand chose sur le secteur, et je n'arriverai pas à Reims, mais étant léger, y a un peu de marge entre. Y a du rouge un peu partout sur l'hexagone, en particulier les autoroutes, même sur l'A26, plus bas, mais sans plus d'infos sur 107,7. J'irai sans problème jusque St Quentin pour le gazole, y a une Access vers le centre. Ça tombe à l'eau car la sortie de St Quentin nord est déconseillée. Pas grave je sors au sud, et je me souviens qu'il y a une Leclerc très récente au rond point sud. 1,373€/L, c'est encore assez éloigné du 1€ demandé par les gilets jaunes, mais ça n'empêche pas qu'un collègue au tableau de bord orné du désormais symbole révolutionnaire ne vienne se ravitailler. Gilet jaune, mais qui ne répond pas à mon bonjour. Je porte pourtant la parka fluo. Enfin bref. Il ne faut peut être pas y voir de rapport avec le fluo. C'est bien pareil quand on rentre dans un resto routier, c'est pas toujours les bonjours bonsoirs qui pleuvent, c'est la grande famille des routiers quoi. Je reprends l'A26 au même endroit, continue jusque là Veuve, on ne va se frotter au fluo du Rémois. J'ai hésité à aller via Bar le Duc, mais y a du rouge aussi, et plus rien sur la N4, alors go sur Vitry. Du fluo au rond point, mais ça passe. C'est juste affiché qu'il faut faire un tour de rond point. Ben non, pas pour moi. Dommage, ce serait un bon moyen de faire rentrer des taxes dans le caisses de l'état. C'est très contradictoire ce mouvement. Arrêt plus loin à Perthes, chez le Serge. Il est 10h15, c'est fermé, c'est pas grave. Je me disais c'est bizarre, y a pas un seul Routest sur le parking. J'achève mes bouts de fromage,ça videra le frigo. St Dizier, plus rien, enfin ça fume encore à la Total qui est déjà mal en point, et qui n'avait pas besoin de ça. Y a une grosse manif au péage de Gye, mais dans l'autre sens, du péage gratuit, sous les yeux des gendarmes. Et à la sortie Châtenois, y a toujours les baraquements, du feux, du fumier dispersé partout, c’est charmant, mais ils laissent passer. Comme ça tant mieux, je valide cette fin de semaine à midi et des poussières à mon parking. Bon weekend, éviter le fluo, c'est moche, et ça ne va avec rien du tout,!

     

     

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  • des A31 liner, c'est le meilleur
    Valence sud
    Ambonil centre
    Tain l'Hermitage maut
  • Lundi 3 Décembre 2018
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    Tranquille, pas de gilets sur la route du parking ce matin. Faut dire qu'il en faudrait du courage par ce temps. Je passe boire un café chez ma sœur en passant, sur invitation de son mari, vous l'aurez compris, mon beau frèrei. Et ceux qui suivent remarqueront qu'il n'est donc pas parti hier soir, en cause le rond point de la sortie Châtenois qui était complètement barré hier soir. Il est retourné se coucher, au bout d'un moment c'est ce qu'il y a de mieux à faire, marre de jouer au chat et à la souris. On part donc de JP Land 88 à 8h15, Schengen est rétabli dans la plaine des Vosges. La moyenne est aussi bonne qu'un dimanche soir, surtout qu'on a pas lourd. J'ai loupé l'herr kamarad Juju, j'étais persuadé de le croiser, mais non il était en pause quand on a dû se croiser. Un coup de bigo efface cette déception. Par contre je ne loupe pas l'amichgo sur la A46 nord, pour une fois que ce n'est pas à son collègue de panzermafia07 que je fais des appels! Comme un dimanche soir dernier, on pousse jusque l'aire de Solaize, mais en 4h10, quand même plus court que par l'A39. Café et casse dalle, la 45 joue les prolongations quand une dame vient nous trouver car elle n'arrive pas à débloquer le panier de la roue de secours de sa Clio qui a une roue crevée. Tonton Didier grand spécialiste des push au losange de la famille, qui a eu toutes les phases d'Espace, de Twingo… arrange le problème aussitôt, et grands joueurs, on fourni la prestation intégrale du changement de la roue. 5 minutes. C'est quand même moins chiant que quand ça nous arrive sur le camion. La dame veut nous payer un café, mais gentlemen jusqu'au bout on décline l'invitation pour mieux nous remettre au travail. On se quitte à Valence, lui va vers son Hérault et pour moi le trajet va s'arrêter à quelques bornes de là sur la route de Crest. Y a du GJ à Valence sud, mais pas dans mon sens. Le client est paumé à côté d'un bled tout aussi paumé, Ambonil. C'est comme ça, c'est le 26. Heureusement que j'ai appelé, tout est interdit, ou fermé pour travaux. 1h pour vider le matos pour centres équestres, j'ai un chargement partiel à prendre pas loin de là à Aouste sur Sye. Idem GJ à l'entrée vide Crest, pas dans mon sens. J’ai 5 grosses palettes de film pour le 08. Enfin, 08, pas dans les Ardennes naturalmente. La suite c'est retour Jarcieu. Pas trop envie de me frotter au barrage de PLV, j'appelle l'enfant du pays pour une idée d'itinéraire pour remonter. Ben oui Chabeuil Romans, ça roule très bien, même que la route est en jaune sur mon atlas de 2015. Déjà je paume 5 minutes au barrage de Crest. Mais après, vaut mieux éviter Romans où ça chauffe aussi. Alors Alixan, Châteauneuf de l'Isère avec son pont 26, euh 19 plutôt. Puis Hauterive Beaurepaire, je situe là. J'arrive au quai 2 de Jarcieu un peu avant 19h. Je croise Julie qui s'en va, pas de Régis, donc peu probable qu'on joue du mètre et de la charge à l'essieu ce soir. Ce sera moins compliqué, Stéphane me montre les 3 autres lots pour la Catalogne que j'ai à me charger. Cool, ça change un peu. Même si en ce moment il n'y a pas de Boulou facile entre barrage vers là bas ou tempête sur le transmanche. Philippe me donne un coup de main pour achever, en ½,h c'est plié, l'autre Philippe  arrive, après une éreintante après midi chez Volvo PLV pour sa visite des 300000. Il tombe des trombes d'eau, mais le camion est dans un état, je le pose sous les rouleaux, appuie sur le bouton sans compter trop fignoler, pas trop le temps surtout. Pendant tout ça je vais plutôt à la pêche aux précieux renseignements sur la tournée de demain. Rien de merdique, pas de chiants, dixit le grand prof barbu. Barbu qui est plutôt de bon poil, car il prend un “Penis” déjà chargé dans une autre semi, juste à dételer rateler. Je me sauve un poil avant 20h, reste 45’ ou 1h45 à rouler. Je m'arrête à la 1ere option, au péage de Tain l'Hermitage, 8h57, ça ira bien. Une bonne soupe maison et le pâté ensuite. Demain il fera jour.

     

     

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  • toujours la banane
    c'est sûr, il a de quoi
    Banyoles, vide
    la Bisbal d'Emporda centro
    Costa Brava
  • Mardi 4 Décembre 2018
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    Bien dormi, sans stress, et l'accès sur l'A7 est libre, il est 5h40. Ne plus quitter l'autoroute maintenant. C'est bien, plus on descend, plus on voit qu'il va faire beau, le lever de soleil est plutôt cool, vers Sète heure, mais un peu passé. Je m'arrête à l'aire de Méze, y a le prof qui fini sa coupure, il a la banane. Mais avant, juste au début de l'aire, un XPO français en plateau me demande si j'ai des pinces pour aider à démarrer, pas de souci, et ça démarre. Le chauffeur me remercie bien. Il faut toujours aider son prochain, qu'il soit rouge, roule en merco, drômois, et même s'il fini ricain. Je redémarre en même temps que tonton 26 qui a ses 9h01 vers 9h justement. Calé sur le canal 7, retour dans nos années 90, c'est super de communiquer comme ça. Faudrait juste pouvoir caler aussi les régules.. Belle matinée sur cette A9, entre le 11 et le 66 où le paysage change bien du M40 ou M1, il faut reconnaître. On s'arrête une bonne trentaine de minutes au village Catalan pour aller à la douche, enfin aux douches! Le péage du Boulou n'est plus trop rouge vif d'après la technique. Ça se vérifie sur le terrain, on paume à peine 10 minutes. Je sors un peu plus loin, à Figueres sud, pour aller vers mon 1er client, à Banyoles. Phil continue bien plus bas, sur Peniscola, le veinard. Mais je suis bien content de me promener sur la route de Olot, ça change un peu de l'AP7. J'aime bien les réseaux secondaires en Espagne. Le client, fabricant de pièces autos, vident ses quelques IBC  avant 13h, ouf. Le suivant est plein est, vers la côte, Palamos. C'est la C66 tout du long. Avec la traversée de la Bisbal d’ Emporda à la place de son contournement,ça rend la ballade sympathique, ce bled est très joli. C'était sur les conseils du coach. A Palamos, le nom du client me causait, certain de l'avoir déjà fait pour PSA Mulhouse, mais une fois là bas l'accès ne me rappelle rien du tout, auraient ils déménagé? Bref, pas grave, on va pas toujours regarder en arrière, il faut profiter du moment présent, surtout qu'ils me vident de suite. Je vais au 3eme en m'offrant tout de même une collation en route, au service de Montseny. J'arrive au 3eme, Parets del Vallès, sans faute à la bonne adresse fournie par Phil, un chemin de terre qui mène chez un transporteur, pour le compte d'une usine juste à côté, qui ne vide pas l'aprem. Manque de bol, le transporteur m'apprend qu'il ne fait plus la logistique, que je dois aller directement à l'usine pas loin. On me dit demain matin 7h30. Zut. Stéphane me suggère de poser la question à Aurélien, si des fois ce serait un autre transporteur qui aurait repris la logistique. Mais niet, Aurélien n'est pas venu depuis un bail non plus, et en était resté aussi sur le transporteur dejà vu. Bon c'est pas dramatique, je suis déjà bientôt à bout d'heure, je vais tenter le suivant, pour le film plastique à Santa Perpetua, à pas 15 bornes d'ici. Il me vide sans souci, et par le côté. Parfait. Au pire je coupais ici, le cadre du poligono est bien sympathique avec une rivière qui longe et sépare d'un autre poligono. Le tout avec beaucoup d'arbres,de verdure. Alors j'ai assez pour remonter au poligono de Parets en moins de 9h. Et c'est pas la place qui manque. C'est bien on choisit son poligono pour roupiller, une vraie impression de liberté, c'est pas le stress de la GB quoi. Je valide CAT dans la rue du client à 17h30, y a un resto routier pas loin, ce sera parfait pour la douche et le napolitano demain matin. En attendant je mets les baskets et vais faire un tour au bourg dortoir de Parets del Vallès.

     

     

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  • le M25 avec du soleil
    Montserrat
    depuis le C25
    Galp Figueras
    Gefco 66
  • Mercredi 5 Décembre 2018
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    Je vais au resto du Llevant pour la douche et petit déjeuner. On a beau toujours être dans un village catalan, contrairement à hier, la douche est payante et pas terrible. Heureusement le fort parfum de cannelle de la viennoiserie qui suit rappelle une touche d'exotisme. Je rentre à l'usine un peu avant 8h, je me suis déjà fait zibé par un complet de fûts vides, mais qui ne traîne pas à vider. Le cariste bien sympa et qui parle un français impeccable s'occupe de mes 5 palettes à 8h15, à 20 je repars. 1ere ramasse au sud, Gava. Pas le meilleur horaire, mais finalement je ne mets qu'une bonne heure pour rejoindre  le gigantesque poligono quadrillé de rues perpendiculaire de Gava. Comme d'hab, on grimpe le trottoir depuis la chaussée pour redescendre dans une fosse pour le quai, le trottoir est bien rayé déjà. Quelques palettes de chinoiseries pour la Tunisie et 30’ plus tard je me sauve déjà de la mégapole de Catalana pour filer à la 2 ème ramasse dans la montagne, cool. Surtout que je passe au pied du Montserrat par la C55. Mais je me retrouve dans le brouillard juste au moment de le frôler. Enfin c'est géant quand même ces lieux. Quand je repense à ces va et vient incessants, désespérants, ennuyants, sur la N4 les années  passées, beurk. On retrouve du grand beau à Manresa mais le thermomètre a perdu quelques degrés au client un peu plus haut à Balsareny. Un ¼ h pour charger des palettes d'emballages vides pour le 07. Sympa aussi, le cariste me fait remarquer que je porte le gilet jaune! Il n'a pas peur que je bloque son poligono au moins. En 3), la ballade se prolonge puisque cap à l'est sur la côte, Palamos comme hier. Je vais donc emprunter la bonne C25, mais sans pouvoir décrasser le 500, car j'ai à peine 3t dans la semi. Même si ça monte vite les côtes, je profite au max des paysages, les Pyrénées blanches à gauche, les aiguilles du Montserrat à droite, le Montseny en face. Je m'arrête au col de Revell pour me garer à son resto. Un beau parking, où aussitôt le type du resto vient me voir si je mange ou pas. Pas de stress, si je ne comptais pas manger, je viens bien y prendre un bocadillo, enfin un entrepans pardon, et pas plus de 30 minutes. Il est 12h45. C'est juste juste, c'est affiché qu'ils ne font pas de sandwich pendant les heures de repas. On me sert quand même un délicieux lomo y queso, à des années lumières d'un vieux jambon au vieux beurre que l'on peut se faire préparer sur la N4. Ici c'est un cadre parfait, bar en granit, l'Espagne quoi. Mais toujours pas de douche ici dommage. Je peux laisser descendre maintenant sur Girona et vers la côte par la C65. Pas trop dur à trouver le client, vu que c'est le même qu'hier, au même endroit dans l'usine avec le même cariste. Et c'est de l'emballage vide pour retour au fournisseur que j'avais livré. Le bon boulot quoi. Sans parler qu'il y a facile de gratter quelques places de palettes. Pour pas grand chose car plus rien à enlever sur le côté espagnol de la Catalogne, je dois remonter en frontière. Je découvre la C31 qui remonte direct sur Figueres, une belle route, qui est en jaune sur la carte. Arrêt à Figueres à une station Galp, un peu choisir au hasard, pour mettre du gazole, bientôt sur la réserve, il est abordable et surtout j'ai pas envie de trop jouer avec les sorties d'autoroute sur la remontée. Enfin si on va jouer un peu quand même , j'ai une ramasse chez Gefco Perpignan qui tombe. Le Boulou n'a pas l'air de trop brûler sur Map, je suis confiant. J' annonce 17h30 à Maryan. La retenue commence en bas du Perthus à 2000m du péage. En fait j'ai l'impression qu'ils mettent seulement le paquet  volontairement à cette heure ci. Ça avance tout les ¼ h de 100m.. la file remonte vite jusqu'en haut d'après Map. Au bout d'1h45 je peux enfin sortir le Boulou, car il faut éviter à tout prix les sorties Perpignan. Je passe entre les gouttes du rond point de la sortie , ils sont chauds ici. Pas de soucis particulier pour rejoindre l'avenue de Prades. Je suis à quai dans ma bonne et vieille ancienne maison bleue à 19h15. C'est la course ici, alors je peux me charger, parfait. Stéphane a l'air satisfait que j'ai pu charger ce soir, tellement qu'il me suggère encore une autre ramasse pas loin de là, chez KN. Il est 20h, je file voir. C'est encore ouvert, mais le chef de quai n'a pas les papiers, il ne veut pas me charger, il faudra voir demain matin avec l'affrètement. J' ai le choix, soit je fini mes heures, soit j'attends demain ici pour prendre le lot. Avec mon heure 45 compte triple de tout à l'heure au Boulou, j'en ai un peu marre, je me gare pas loin de là et demain il fera jour.

     

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  • sympa la vue depuis KN
    un peu de N9, ça peut pas faire de mal
    le Pouzin
    les routes du prof26
    Ray et Rey
  • Jeudi 6 Décembre 2018
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    8h, je retourne chez KN, l'affrètement ne commence qu'à 8h30. C'est souvent des horaires comme ça dans les maisons bleues, je connais. Tout comme souvent aussi dans les maisons bleues, ils sont bien sympas et je peux squatter la douche pour patienter. 8h30, je vois enfin l'affrèteuse du lot. Elle me dit que j'aurais dû insister hier soir auprès du chef de quai, il l'aurait appelé et serait venue sortir les papiers. Sympa et bon à savoir. A 9h je me sauve avec des colis et tuyaux PVC de 6m pour piscine à destination du 74. Après prise d'info auprès de mon éducateur spécialisé sur la Catalogne qui est devant moi, je reprends l'A9 qu'à Leucate, éviter Perpignan nord. Une fois l'autobahn, tout roule. Si on eteindrait le poste et couperait les réseaux sociaux, on ignorerait totalement la crise actuelle qui semble ne plus se contrôler. Ça trace sans fausse note jusque la Rhône Valley où il faut commencer à tout checker chaque seconde sur les écrans, Montélimar sud, nord, loriol… on va prendre entre les 2, Montélimar nord. L'enfant du pays 26 m'a conseillé un itinéraire de la Courcoude au Pouzin par des centrales et écluses sur le Rhône. Nickel. Pause repas dans la zi du Pouzin en passant, avant un petit bouchon au centre du Pouzin justement. Pas de panique c'est un feu de travaux. Après, direction Privas, on est en Ardèche, ça se voit tout de suite par les jolis paysages et des routes tout de suite moins larges. Ça va, il n'y a qu'un bled casse Rompon à traverser et j'arrive vers 14h au client à St Julien St Alban. Peu de temps pour vider les emballages vides de 2 enlèvements d'hier. Retour sur le grand axe nord sud du département, la N86, enfin D86. Les gj s'installent justement au rond point du Pouzin. Petit bouchon plus haut à la Voulte pour la même raison. J'arrive quand même sans trop d'encombre chez Gondrant, euh Gondrand pardon. C'est un D à la fin, comme BertranD, je devrais m'en souvenir. En tous cas ils sont bien sympas et peuvent me vider par le côté les palettes pour la Tunisie. Faut aller derrière le bâtiment, je ne connaissais pas. Je n'ai plus qu'à remonter les 2 lots de Perpignan à quai à Jarcieu. C’est encore un film pour remonter. Valence sud à éviter, Chanas sans doute aussi. Alors j'apprends encore un itinéraire pour éviter tout ça, Portes les Valence, Beauvallon, puis rocade de Valence, Alixan et Châteauneuf de l'Isère Hauterives comme lundi quoi. Au quai 2 de Jarcieu à 17h45, on vide et recharge 3 lots de GB, que je connais tous. C’est le métier qui rentre. Yvan est là, attaque sa 11h avant de monter à Montbéliard et Mulhouse demain. Je lui pique un peu son ancien boulot, il me pique un peu mon ancien, match nul quoi. 

    Je ne suis pas rempli, Régis me donne 2 autres adresses pour compléter demain. J'ai le temps de laver, limite fignoler. C'est débile à cette saison, mais les roues en avait besoin. Et je sais plus qui, mais quelqu'un qui me suivait mardi matin, m'a dit que j'avais les portes sales. Y a des gens qui n'ont aucune gêne. 

    Je me sauve de Jarcieu pour la banlieue de St Etienne. Yvan me suggère de passer par la République. Mouais, je le trouvais bien hilare. Aller il est bientôt 20h, je fais sagement le tour par Givors, et les gilets sont bien sages également. A 21h25 je trouve place au client à Roche la Molière. C'est simple, on se croirait dans un poligono. 

     

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  • industrie 42
    Neuville sur Ain
    c'est vrai qu'on ne la remarque pas du tout
    les vosgiens remontent
    Cuicui!
  • Vendredi 7 Décembre 2018
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    Ça ouvre à 7h30,tout comme dans un poligono, l'accessibilité est juste large, avec une bosse pour descendre retourner dans la grande cour. La bavette de la semi a encore dû avoir chaud. Je rêve de revenir en roues de 80 un jour. Peu importe, je suis rapidement chargé de quelques palettes à 8h. Plus qu'une seule ramasse, enfin plutôt enlèvement puisque je le garderai et livrerai moi même. Direction le 01. Un peu tôt, je crains la misère au niveau de la circulation, en fait non, à peine quelques coups de freins sur le bout de N88 et son tunnel. Pareil à Givors, tout vert. J'enquille l'A7 vers le perif, mais du rouge subsiste plus haut, alors arrêt douche à Serezin. Arrêt plus loin à Bron pour du gazole et adblue. Pas de pénurie, mais il y a une sacrée file quand même. Une fois le tout arrosé d'un peu de caféine je file dans l'Ain via A42 et rejoint la N84 à Pont d'Ain vers le Cerdon sur les conseil du petit Yvan, l'enfant du pays.  Le rond point a prit cher ici, panneaux cramés entre autre. Y a plus rien n'a trop cautionner là. Ensuite je dois tourner à gauche vers Neuville sur Ain. C'est joli, pas large ( ça va souvent ensemble j'ai remarqué), je fais confiance à Vanvan, c'est un quasi spécialiste de l'Irlande, alors les routes de l'Ain ne doivent pas avoir de secret pour lui. Mon bled , Villeveresure, qui est chiant à écrire et à lire, n'est plus qu'à quelques kms. L'usine flambant neuve est en pleine pampa. Mise à quai bizarre, à contre main, pas tout à fait en face du portail . Mais rien de compliqué même si c'est juste pour 2 palettes de flacons vides. Retour sur Bourg via la 978, et on arrive sur la rocade qui longe l'usine l'usine RVI. Un bail que je ne suis pas passé là. Bien plus de 5 ans au moins, où j'étais aller à cette usine justement voir le Range récemment sorti à l'époque et visiter la chaîne sur invitation de notre concessionnaire. Et bien mangé, bref passé une  bonne journée.Un souvenir en particulier et sans importance majeure, les responsables ou vendeurs de la concession qui nous ont emmené là avec leurs voitures de fonction ont tourné un certain moment dans Bourg avant de trouver l'usine. C'était marrant. Bon ce n'est aucunement pour cette raison que j'ai signé un bon de commande quelques jours après plutôt chez le cousin de Goteborg même si j'imagine que là bas l'usine est peut être moins compliquée à trouver. J'enquille l'A39 à Bourg est, trace jusque l'aire du Jura, et me retrouve voisin avec le grand René et son tradi, un voisin vosgien de Vagney, artisan sud est liner depuis des décennies. On papote 10’, des évènements naturellement, avant que j'aille me chercher une baguette à la station et que lui se remette en route pour essayer de faire un client ce soir sur le 88, avec Vesoul et son rond point à passer, bon courage. Je suis moins téméraire, je ne connais plus la route des vosgiens du haut, je garde l'autobahn, 39 31 jusque mon parking JP, plus du côté des vosgiens du bas. Je parle d'altitude bien sûr.  Il flotte bien au moment de passer le rond point qui fait de plus en plus zadiste, donc ras. 17h, je sors la carte pour valider cette petite semaine qui m'a bien plu.

     

     

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  • en 2018!!
    fluide
    alors ça c'est le dessert?
    été, automne, hiver, c'est super
    queue ahead
  • Lundi 10 Décembre 2018
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    Situation nationale oblige,une fois de plus, démarrage plus tôt qu'il ne faut, j'arrive sur Châtenois vers 3h15, par des chemins de traverse pour le 3eme lundi de suite. Et j'ai bien fait,on voit de loin une file de JP en veilleuses jusqu'au rond point de l'A31. Je file avant au patelin pour retirer un peu de monnaie au dab, et au retour je croise le beau frère avec son CR qui va rejoindre l'autoroute plus bas à Bulgnéville. Plus de 3h qu'il était là, les types du barrage étaient éméchés et de fait pas bons, avaient bloqué aussi le chemin de traverse pour sortir de la zi, et allaient  commencer à jeter des trucs sur les camions. Et Manu, tu descends? Si tu descends pas on va en descendre un…

     

    Bref je décolle à 3h30 via Neufchâteau. Super pour un lundi. Bon ça roule, quelques coups de cul entre Vosges et Meuse, heureusement je n'ai qu’une bonne dizaine de tonnes, ça passe par Domrémy, mais pas le temps de visiter la maison natale de Jeanne la Pucelle. En même temps, moi qui monte chez les anglais, c’est plutôt des français que j'ai envie de bouder et bouter à la fois. Gondrecourt le château puis enfin la N4 à Ligny après sa traversée. J'ai hésité à passer par Bar le Duc mais j’y vois un peu de rouge sur map, tout comme sur St Dizier d'ailleurs. Oh et pis on verra. Ça loupe pas, sur le contournement de St Dizier, c'est barré, mais bizarrement par l'équipement. Faut passer le centre. Niet pour moi, la sortie ouest de St Dizier est bien occupée d'ultras, faut pas se fiche là dedans. Je vais au sud en improvisant un peu en trouvant une route interdite aux 7,5t  qui file vers l'ouest. On est entre le lac du Der et la N4. Vu le monde que je croise l'idée doit être bonne. Je rattrape un 88 avec un tas de planches de bois, sûr on est bien là. Comme tout vosgien avec un tas de planches qui se respecte, il doit monter sur la capitale, alors je l'abandonne avant Vitry où je retrouve la N4 vers Marolles. Ouf, le rond point de la N44 de Vitry passe. Pour le moment j'ai bien perdu 1h depuis ce matin avec ces routes de chèvres. Un copain m'apprend que la N4 était barrée après St Dizier à cause de l'incendie d'un ancien resto,”la Bobotte”. Est ce qu’il s'est allumé tout seul le feu? Je monte sur l'autoroute dès que possible, c'est à dire à la Veuve, marre. Tellement marre que j'ai du mal à dépasser Reims. Ça passe quand même sans rien casser, et au moins je fais une sieste qui profite. 1 bonne heure pour tout caser, le câble, le café, le pâté. Tout rentre dans l'ordre quoi. Rien sur A26, ni au péage de St Omer et sur Calais. Tant mieux, je rattrape un peu la piteuse moyenne matinale. Et je peux embarquer presque aussitôt vers 12h30 à la P&o, limite si j'ai eu le temps de poser mes plaques de classes 8 et le “poisson”. J'ai juste eu aussi  le temps de demander via sms à Régis si des fois ce serait jouable que je me présente au 1er cet aprem bien au sud de Londres où on a rdv demain à 9h pour 2 palettes. Réponse de Régis pas trop engageante, du genre, c'est un client chiant comme souvent en GB, même pour 2 palettes… bref que c'est risqué. Je file à table au ferry, c'est l'heure, dans les 1er, pour manger un truc bien coloré. Des petits pois vert de chez vert, du jaune d'oeuf jaune de chez jaune. La purée qui ressemble à des boules de glaces vanille. Bref, mieux que le cliché. Ça me laisse le temps de rattraper mon retard dans les géniales et palpitantes quand ce n'est pas les pulpeuses aventures de Pierre 70. Je retrouve le bitume vers 14h30 après une traversée assez calme, avec une vue sur les falaises dont la couleur craie ressortait encore bien sur la mer malgré le soleil en service minimum. Je peux encore rouler 3h, mais ça bouchonne déjà un peu sur le port. J'abandonne rapidement mon idée de tenter le 1er client où j'ai bien pu voir sur street view l'Angleterre dans toute sa splendeur (phrase typique de Régis) de par la moindre solution de stationnement inexistante. La réponse de tout à l'heure de Régis mais plus “Laspalès”, du genre: “c'est vous qui voyez” ou “ y en a qu'on essayé, ils ont eu des problèmes” me ramène à la raison mais aussi au grand  service de Cobham sans entamer une 10h et en validant surtout une bonne 11h. Il est 16h25, la coupure va être bonne.

     

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  • Leatherhead
    Horsham
    Billingshurst in the morning
    Stone 14h55 uk
    Formula number one des truckstops
  • Mardi 11 Décembre 2018
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    J'étais dans les 1er à me garer, je suis dans les derniers à quitter à 8h30 f  ce service pas trop pourri, même les douches sont potables. Je reviens sur mes pas jusque la sortie à l'est précédente du M25, Leatherhead où il y a un check point déjà bien en service au vu du nombre de camions garés. Direction le sud par la A24 jusque Horsham et mon bled n'est guère loin, Billingshurst. Pour éviter un pont à 3,80m faut passer devant des écoles en plein rush matinal, prudence. Le client me prend ses 2 palettes de flacons vides, j'en repars bien avant 9h uk. Remontée sur le M25 via mes pas de l'aller et go sur Heathrow. Coup de bol, pas un coup de frein, je suis à une base logistique de l'aéroport à West Drayton 1h30 plus tard, parfait. Ça vide assez vite malgré le tohu bohu ambiant. C'est logistique aéroportuaire au sens vraiment propre du terme puisque ici transite l'intendance des vols. Je livre des boîtes isothermes neuves ou des trucs du genre. Pour avoir une fois livrer des boissons à Orly au même genre de plateforme, ici c'est peinard à côté. Je repars avant midi f, ça se passe plutôt bien, tout comme côté circulation, je suis vite sur la bonne M40 qui ne contient aucune zone de travaux jusque Birmingham mais quelques précieuses cuvettes permettant  d'arrondir la moyenne. Bien utile aujourd'hui, car mon 4eme client, Stone, ferme à 15h uk. Mais comme chaque fois qu'il y a Stone à livrer, il y a Stafford avant. Et encore avant tout ça, je dois observer une pause repas de 30’ au service de Warwick. B'ham via le M6 pas toll passe au taquet, très bien, 11,50£ d'économisé. J'arrive à Stafford à 14h uk passé. Je peux vider à quai, car rien n'est gérbé pour lui. Le papy est content, il est plus plaisant que son jeune collègue complètement déprimé à qui j'ai des fois à faire. Mais ça n'empêche pas que la sortie des 14 palettes prend 30 interminables minutes. Je me sauve à 14h35 uk, je file à fond les gamelles chez leur copain à Stone distant heureusement que d'une dizaine de bornes. J'y arrive 10 minutes après, ouf, il vide. Je repars de là soulagé, à 16h05, plus qu'un client dans la semi, Wirral, en face Liverpool. Ce soir ou demain, on s'en fout. Régis est plus positif qu'hier, d'après lui je peux tenter ce soir, même si il a comme horaire officiel 8h 15h. Pareil, je n'ai rien contre pour tenter, c'est pas lundi, c'est moins tendu. Je reprends le M6 à Stoke et roule au mieux les 70 miles qui séparent ces 2 derniers clients. Ça roule assez bien, j'arrive à Wirral Port Sunlight, chez le géant mondial de l'agroalimentaire vers 18h f. Je vais à pinces au gardien, ça fait moins arrogant que de monter direct en bascule. Super sympa, le gardien m'invite à passer en bascule, pour aller vider donc. Cool. Je lui demande les horaires, il y en a pas, c'est du h24. C'est complexe l'Angleterre, des petits clients vous plantent pour oubli de rdv et des multinationales sont open bar. Il y a un complet à vider devant moi, et le cariste est en pause, pas grave. J'ai déjà la 1ere ramasse de Dame Julie qui tombe, j'ai le temps d'étudier les lieux. C'est pas loin, Deeside, zi sud de Chester. Pour demain 9h, ils ne sont pas matinals dans ce pays, je choisi la simplicité, le confort et la sécurité et choisi d'aller couper au bon truckstop de Ellesmere Port, quasi sur la route, à 10 miles d'ici. Je repars vide, les plaques retournées à 19h20. Une petite demi heure plus tard je me gare au truckstop comme prévu.

     

    C'est nickel à tous points de vue ici.

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  • M62 Rochdale
    A1
    A14, shit
    ah oui, c'est fluide
    non je ne parlerai pas
  • Mercredi 12 Décembre 2018
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    Tranquille, après une bonne douche, je petit déjeune au camion, en écoutant la radio. J'apprends la triste nouvelle strasbourgeoise, c'est moins drôle. Décollage à 8h05 uk. Je le dis en fuseau anglais, ça fait moins feignant que de dire 9h05. Mais c'est pas de ma faute,  mon 1er rechargement n'attaque qu'à 9h uk. Y a 10 miles pour descendre à Deeside, Sandycroft exactement. J'y suis à 8h35, c'est déjà ouvert en fait. C'est dans une zone toute neuve, consacrée à l'automobile, y a de tout, des concessions, du pneus, des Vans. Je charge des pièces autos, donc pas du lourd. J'en repars à 10h20, une bonne moitié du plancher déjà occupée. En 2), on file à l'est, Bradford. Ça roule bien, via Rochdale, une merveille. En moins de 2h j y suis, dans la même zone que Gondrand UK, dans un petit truc de logistique. Je charge de suite quelques palettes de vêtements,encore pas du lourd, collé aux portes. Me reste un chargement pour combler le tout, à Sudbury avant 17h uk. Comme son nom l'indique, c'est au sud est, à hauteur de Cambridge. C'est à 191 miles. Mais mine de rien, 191 miles, ça fait 304 kms. J'attends donc quelques minutes pour boucler 45 ici, et casse une graine vite fait. Je repars un peu avant 13h, go sur Leeds puis the south via la A1. Heureusement c'est un bon axe roulant, la moyenne grimpe un peu. Sauf une fois le bout d'A14 qui rejoint Cambridge ou comme d'habitude ça bouchonne un peu, je paume 15 minutes. Cap à l'est ensuite vers Bury. C'est joli mais y a rien sur garer par ici. Je psychote dans le cas où je zapperais le chargement. Ah si, à Bury même je vois un café transport avec parking, gros coup de fluo sur l'Atlas uk. Après un dernier bout bien pourri pour arriver à Sudbury, je suis dans la cour du client à 16h20 uk, très bien. Faut un peu que je bouge et tourne les palettes de fringues pour pouvoir rentrer les 5 palettes. Ça tombe bien, j'ai 45 à faire. C'est juste un peu galère pour caser les 2 dernières au gerbeur juste au niveau des essieux. 18h05 f, je peux repartir, me reste 3h30 passé à rouler. Je sais pas si je vais traverser ce soir. Fort possible, il n'y a déjà plus de place en réservant à Ashford. Ici, ça bouchonne bien pour sortir de ce bled. Direction la A12 via Colchester. Puis London est bien indiqué, c'est plus très loin. Y a pas un grand bout de M25 à emprunter avant d'arriver au Dartford. Ça passe au ralenti, mais sans s'arrêter.  Coup d'oeil sur l'appli du Shuttle, on y annonce fluide, donc moins de 2h pour passer. Aller, je tente. Bon, y a déjà 5 files de remplies sur 100m avant l'enregistrement. Puis c'est le piétinement, comme toujours, entre passeport, sécurité que j'ai droit, bref, comme toujours c'est pénible. Et là ça affiche maintenant 2h30 pour être de l'autre côté. La misère ce truc. Je suis enfin sur la ligne une bonne heure plus tard, il est 21h50 f. J' ai le temps de manger quand même, mais pas dans des conditions top, étant le 1er de la ligne, je le feu rouge en pleine poire. Douvres, c'est quand même plus charmant comme lieu. Le feu passe au vert encore une bonne heure après, enfin on embarque. La rampe, le type qui fait semblant de vérifier si on a les bouchons sur les réservoirs, le bus, le club car, le bus. Voilà, tout ça pour être de l'autre côté en 35 minutes. Il est 23h50, soit 3h pile depuis la sortie du M20. Vraiment peu à gagner par rapport au ferry. Maintenant, faut se garer.. je file à Transmarck, les 2 parkings payants sont affichés full, c'est sûr. Plus c'est pourri et cher, plus c'est blindé. Pas grave, je file sur le bourg de Marck, c'est interdit, mais il y a une petite zone tout de suite après, avec un Point S. Je squatte son parking, il est 0h10, cas de force majeure.

     

     

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  • le nord Marck des points
    réponse A: je pars comme ça. Non c'est réponse B: je coupe le moteur et j'appelle Jean Marc
    Raba Truck Center Kft
    parmi mes pairs
    jeudi c'est break
  • Jeudi 13 Décembre 2018
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    Je n'ai dérangé personne et personne ne m’a dérangé, je retiens l'adresse. Au centre auto, on ne me calcule pas. Seul dérangement, le chauffage ne s'est pas mis en route alors que je l'avais programmé, il fait -1, ça se remarque alors assez facilement. Et la radio a perdu toutes ses mémoires de stations. Coup d'oeil à l'odb, ras, le voltmètre affiche encore 24,9V. Ça devrait démarrer. J'ai aperçu une boulange vers le bourg de Marck, je me dois de m'y rendre. Et pas pour rien, pain beurre sur place, la baguette, et une viennoiserie encore pour la route. La grosse fiesta quoi, je reviendrai dormir ici. Je mets en route à 9h10, ça démarre, sauf qu'une alarme retenti avec témoins rouge au tdb, et message : défaut électrique couper le moteur. Je coupe, fait un tour dans les message véhicule, rien d'anormal, niveau d'huile et tout. J'essaies à nouveau, pareil. Bon j'appelle tout de suite Jean Marc à St Nabord, et lui donne le code défaut trouvé dans les diagnostics. Pour lui rien de grave, un simple bug, mais qui a eu lieu dans la nuit, car l'horaire du défaut est 4h39. Ce qui explique la coupure de courant et le non fonctionnement du chauffage. Je peux rouler, mais le défaut et l'alerte qui ne partent pas, même après un coup de coupe batteries. C'est mieux que j'aille faire voir quand même. Coup de bol,  y a un gge Volvo à pas 10 kms sur la route de St Omer. J'appelle et peut y passer, toute sonnerie retentissante . Y a du monde dans la cour, un Kreiss et 2 Wabies. On s'occupe de moi assez vite en branchant le pc. C'est le boss du gge himself. Je lui demande sur sa clientèle PECO si c'est du hasard, du passage ou régulier. C'est du régulier, ça représente au moins 50% de son boulot. C'est une très bonne clientèle, et qui paie bien. Tant mieux. Et ce n'est pas du contrat Volvo, il traite direct avec le bureau en Hongrie, en anglais. Et font de tout, des travaux de carrosserie sur semi aussi. Mon problème est réglé une petite heure plus tard, il s' agit bien d'un bug, ou sinon d’un interrupteur qui aurait mis en court circuit un calculateur, à voir vers cette piste si ça se reproduit. Très sympa et pro en tous cas, et ouvert le samedi de 7 à 14h, bon à savoir. Je repars de là à 10h40 par la natio jusque avant St Omer, et retrouve ma vie de A26 liner du jeudi, jour de repos quoi. Je sors à St Quentin sud pour aller au gazole chez ce bien et bon St Michel Édouard qui nous vend son litre de gazole à 1,389€. Retour sur A26 aussitôt apres cet arrêt de 15’. Je fais full Autobahn, pas envie de croiser les jaunes de la N4. Pour optimiser au mieux et rattraper mon passage au garage de ce matin (le 1er en extérieur pour ce camion), je pousse jusqu’ aux 4h30, soit presque Troyes pour casser une graine, à un horaire carrément andalou, contrairement au thermomètre qui affiche -1. Ne reste plus que 4h30 pour achever cette journée de break. Direction A39 car je commence dans le 01 demain. Sortie à Bourg sud, une envie de manger au resto et un bon, à Pont d'Ain au Mas Pommier. Mais je change d'avis devant, je n'ai que 8h40 de conduite. Aller je pousse au suivant, à Château Gaillard, le temps de garer, j'ai 9h pile. Un jeudi c'est mieux. Il est 2015. Une petite 11h en marche, le break jusqu’ au bout.

     

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  • Routest 67 88
    26 power
    N86
    kollege Yvan
    Tetris géant
  • Vendredi 14 Décembre 2018
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    Après un bon pain beurre et une douche ( j'ai l'impression de revivre mes heures sombres de  national driver, lol) , je décolle à 7h35 pour quelques kilomètres vers St Vulbas. J'enquille par Lagnieu, sans trop rien checker. Grave erreur, une bonne file s'accumule au rond point  d'accès du poligono de la plaine de l'Ain. Les gilets jaunes encore bien. En fait ça avance quand-même pas trop mal. Et ce n'est pas du jaune en grand nombre mais du rouge en plus petit comité, qui distribue simplement des tracts. Je prends volontiers, c'est du concret au moins, enfin c'est des pros là, respect. C'est dingue, le mouvement des gilets aura réussi à rendre sympathique la CGT. Bon j'arrive qu'à 8h15 à la plateforme de vente en ligne. Pas la chiante, redoutée de tout chauffeur ou exploitant normalement constitué, mais chez la concurrente, plus humaine. La preuve, pour un rdv entre 10 et 13h, je peux me mettre aussitôt à quai. Impec. Bon d'accord, merci Julie qui avait prévenu hier. Vide avant 9h, sur la route de Lyon, je m'offre déjà une pause à Montluel avec mon ex voisin alsacien en plus d’ex collègue de la grande maison bleue mulhousienne. Comme moi il est parti manger la bonne soupe chez les autres, alors on joue à la petite diaspora. Mais on traine pas, on a une réputation de bosseurs à assurer. Je file à Genas chez Ziegler pour vider les pieces autos. C'est blindé de camions, turcs surtout. Mais j'ai vite un quai, c'est sympa ici. Je repars à 11h, go au dernier, St Donat sur Herbasse. Je vais arriver là bas du temps de midi. Enfin pas sûr, je croise Fabien vers Chaponnay qui me sonne aussitôt pour que je sorte de l'A46, mais trop tard. Il a vu un carton qui vient de se dérouler sans doute, avant Communay. Tant pis, je paume 10 minutes peut etre. Toujours moins grave que ce qui vient d’arriver au pauvre conducteur dont la voiture est sur le toit. Je sors à Chanas pour rejoindre St Vallier. Ici, plus de gilet. On a l'impression que ça lève le camp à pas mal d'endroits. Après avoir pris conseil auprès de St Peray Futé 26, je tourne à la sortie de St Vallier. Je préfère demander, je me méfie des routes du 26. Et c'est joli comme toujours par ici.

     

    Je me pose quasi à quai chez le client à St Donat à 12h40, et cassage de graine  avec soleil derrière le pare brise, très bien. A 13h40 je repars totalement vide direction Tournon où un complet adr m'attend pour la GB. Une montée complet, ce sera la 1ere. Surtout que l'ordre émane de Régis. Et 12t, rien à gérer au niveau charge à l'essieu. Il me reste 6h passé à rouler, je me vois déjà devant Thalassa ce soir quoi. Bon, ce sera pas le cas, déjà Thalassa ça  n'existe plus, et surtout comme souvent dans le métier, les plans ne se déroulent pas comme prévu. Je suis assez vite à quai, mais le complet ne l'est pas tant que ça,29 pal au lieu de 33. Et ce ne sera pas de l'adr mais du lq, quantité limitée. Alors n'ayant pas l'étiquette blanche et noire pour cette catégorie, Régis souhaiterait que je passe par la case Jarcieu. De ce fait, la rentrée ce soir devient château de carte. Ok d'accord, je repasse, mais on remettra quelque chose derrière, il reste 1m90. Je remonte par un bout de 86 jusque Sarras et arrive à Jarcieu 1h10 plus tard. Je loupe de peu Vanvan. Enfin c'est pas plus mal presque, car la place est vraiment restreinte, je n' ai jamais vu autant de camions à Jarcieu. Heureusement des quais sont libres, Régis ne m'a pas trouvé 1m90 mais plutôt 3m à remettre pour la région de Londres, comme ça je ne suis pas remonté pour rien, en plus je récupère des autocollants carrés blancs et noirs de Nathalie, et surtout un beau tote bag Duarig garni pour Noël que me remet Julie. Cool, c'est super gentil ça. Je repars à 18h20, à travers, via diverses départementales expliquées par  Fabien, qui rejoignent Cour et Buis. Ça gagne pas spécialement du temps, on arrive sur l’A432, mais on est quitte de pester dans les bouchons lyonnais, que pourtant j'apprécie mais sous d'autres formes. Depuis l'A432, c'est quasi kif-kif de faire A42 A39 ou A46 A6 pour rejoindre mon parking. J'enquille l'A6. Je sors à Nuit Saint Georges, pour la nuit justement.

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  • les gilets partis faire leur 45 minutes ou heures!
  • Samedi 15 Décembre 2018
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    6h45, après un petit dej en cabine avec ma dernière orange de la semaine et le nettoyage des crocs au jerrican qui suit, pas de 11h cette dernière nuit, je décolle à 6h45. 0 degres, ça devient raide la jerrican. Enfin la météo de chez moi affiche -9 ( à l'extérieur hein!) Le truc positif, c'est que nos 4 chats ne traînent pas la nuit dehors au moins. Et bien en remontant dans nos contrées, ras sur l'A31, on dirait pas le sud quoi. Je sors 2h plus tard à Châtenois, même au rond point du péage, il n'y a pas un zadiste, un mois que je n'avais pas vu ce rond point libéré. Mais n'allons pas trop vite, les abris sont toujours là, même si je ne vois pas la pompe à bière. Avec ou sans bière, c'est le weekend !

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  • pas foule à Calais
    dessert, c'est la fête
    17 décembre
    campagne sud Londonienne
    Epsom
  • Lundi 17 Décembre 2018
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    3h35, horaire identique à la semaine dernière,et comme depuis un mois toujours les mêmes au rond point de Châtenois. Mais cette fois, ça passe bien et arrive à monter  sur l'autoroute. Ils ne sont que 3 sur le terre plein près du feu. Ça n'a pas été pareil pour mon beau frère qui a dû passer en force vers 23h. Il en a marre et ça se comprend. Ils sont particulièrement carabinés ici.

     

    Je retrouve donc la N4 à Toul, sans tirer trop de plans pour jusqu’où je vais la garder. A Ligny, un panneau conseille de sortir pour passer par Bar le Duc. J'y vais. De toute façon pour Reims c'est la route. Sur Bar le Duc, y a personne en poste, mais les ronds points sont sinistrés aussi. Hormis 2 3 bleds, y a moyen de bien avancer sur cette route, surtout une fois en Champagne. Et je ne m'enquiquine pas, je prends l'autoroute dès que possible avant la Veuve. On commence la pause quoi. Mais je passe en couchette qu'une fois l'aire des Pèlerins. Il est tôt, je repars une heure après, il faut encore nuit. C'est bien d'être en avance comme ça. Tout ça parce qu'il y a eu moyen de rouler normalement. Je m'offre une sortie à St Quentin sud pour aller à mon nouveau QG carburant, 1,363€, il a encore baissé. Mais je ne fait pas le plein, je ne monte pas en Ecosse non plus. L'A26 est bien paisible, pas la moindre sortie encombrée. J' arrive au port vers 11h15, y a pas foule, c'est cool. Mais je n'ai le ferry que de 12h35 après m'être fait refourguer 2 étiquettes quantité limitée, obligatoire sur les côtés d'après la guichetière de la P&O. C'était pas la version de Nathalie et Régis. A côté de ça,  j'avais préparé mes 3 étiquettes 2.1, les vertes. Et ben pas besoin. J'en ai plein LQ de mon manque de connaissance sur ce sujet de la quantité limitée, c'est vraiment le flou. On monte à 12h15 dans le Spirit of Britain. C'est bien on est en 1er, même en quantité limitée. Je file chez les Routemasters, c'est l'heure de la soupe. Je me lâche, en plus du plat de Noël à la dinde, je prends un crumble pour le dessert. Bien chaud, et crème anglaise, miam miam. Il fait beau, c'est cool. J'ai l'impression d'être toujours en début septembre, lors de mes 1eres traversées. On débarque à 14h10 f à Douvres, c'est parfait, je fonce sur le sud de Londres, des fois que je pourrais faire mon 1er. Contrairement à la semaine précédente, Régis est plus positif sur ce client, il suffit que j'y sois avant 16h uk. La sortie est entre Clacket Lane et Cobham. J'ai 8h de volant, aller je file, reste 10 miles vers le centre pour aller au bled de Epsom. La route est variée, de la 2x2, de la ville, des patelins, et du champs. J'aime plus ce secteur que l'île de France. Une demi-heure plus tard j'arrive dans le petit business Park, les types sont au courant, Régis a bien fait son job. J'ouvre les 2 côtés à l'arrière, et rehausse même, car une palette gerbée touche presque le toit. Ils sont bien braves, Régis m'avait prévenu. En effet, et ils me dégerbent même 2 palettes du client suivant. Il y a de la place, je demande si c'est possible de dormir là quand on arrive le soir, pas de problème. Le bon client quoi. Je suis vide à 16h40, je ne coupe pas ici, je fini la demi heure restante, et retrouve assez rapidement le M25. Je stoppe à mon adresse du lundi soir du moment, le Service de Cobham. Il est 17h10, c'est râpé pour valider 11h, mais je n'ai pas entamé une 10h, c'est bien aussi. Bien posé sur le bord comme la semaine dernière, je suis bien pour une maxi coupure encore.

     

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  • soit c'est dur de se garer...
    soit c'est dur de circuler
  • Mardi 18 Décembre 2018
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    On traine un peu, douche, petit dej au camion, et petit tour au Mark and Spencer où je craque (et mon porte monnaie aussi) sur divers biscuits bien typiques, et même sur une bûche rigolote. Logiquement ça devrait avoir plus de succès que ceux que je ramène d'espagne bourrés à la canelle. Bref, je démarre encore bien trop tôt, 8h50 f, pour un rdv 11h30 uk à Warwick. Et en plus sur le M25 c'est du quasi fluide. Sans surprise j'arrive à Warwick en 2h pile, bien trop tôt.  2 camions sont là, dont un Gandon. Je suis invité à ne revenir qu'à 11h30, soit dans 1h40. Pas de place pour attendre ici, c'est un peu la galère pour trouver à se garer pas loin. Après une manœuvre hasardeuse dans un business Park en cul de sac, je trouve 15’ plus tard, ça m’apprendra à vouloir grappiller 1h30 sur un rdv. De retour à la bonne heure, en marche arrière direct dans le fond de la petite cour, ça vide, au transpal les 12m d’aérosols d'anti puces ou de trucs du genre. Moi qui craignais le vol avec mes plaques LQ, y a plus glamour comme fret à piller la veille de Noël. Ici, c'est le 1er client UK que j'ai fait en mode Duarig, bientôt 4 mois, ça passe vite.

     

    Une bonne heure plus tard, il est 13h30 f passé mine de rien. Je dois monter à 30 miles d'ici pour recharger, dans la banlieue de Leicester. Déjà fait, chez les américains. L'usine est toujours aussi paumée. J' y arrive à 14h30 f, déjà un camion devant. Pas grave je casse une graine. Après que je sois en place, on m'annonce qu'il y a changement d'équipe… bien. 20’ plus tard, le cariste fraîchement arrivé me dit que c'est pas prêt, qu'ils scannent au fur et mesure. Bref, ça charge au compte goutte. Par un côté, il fait un temps épouvantable, le plancher de la semi est trempé et moi aussi. Le truc positif de l'histoire, c'est j'ai pu largement valider 3h puisque je repars à 18h10. Pas tout à fait complet, on chargera autre chose demain en France. J'ai eu le réflexe pas trop tard de réserver une place à Ashford, car il faut oublier pour traverser ce soir. Ça roule très mal pour arriver à Leicester, puis pour retrouver le M1, bien 1h pour faire 10 miles. Je commence même à me demander si j'arriverai à honorer la place réservée  à Ashford (32,84£ tout de même). Une fois l'autobahn ça roule à peu près sauf encore quelques minutes de perdues dans des zones de travaux interminables avec convois exceptionnels devant ou voiture en panne sur une voie. Il est heureusement tard quand j'arrive sur le M25 qui passe assez bien, de même que je franchis le Dartford Bridge à 90 km/h. J'arrive à Ashford, ouf, il est 22h35 f, j'avais annoncé 23h (22h uk). Il fait un temps épouvantable, garé tout à l'opposé du gasthaus, une soupe et au lit, y aura bien l'occasion d'y reboire une bière en 2019.

     

     

     

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  • promis c'est le dernier
    FLUIDE
    camion chargé
    bonhomme aussi
    ch'tite ambiance qui va bien
  • Mercredi 19 Décembre 2018
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    La météo s'est calmée. Je file à la douche après une bonne marche, tout en diagonale sur le parking qui s'est vidé. Faut juste faire gaffe, ce n'est pas impossible de se retrouver sur la Colombin Street. J'use mon voucher contre un bon breakfast, le dernier de 2018 sans doute. Je repars à 7h40 direction Folkestone où l'appli Eurotunnel annonce l'enregistrement fluide. Dans le language Eurotunnel , fluide = 30 minutes de file. Bon, je suis mauvaise langue, une fois ce 1er guichet passé, ça avance vite, et étant épargné des divers contrôles de sécurité, je suis vite en file d'embarquement. C'est mieux, car Maxime ne m'a pas oublié et m'envoie déjà le chargement qui m'attend de l'autre côté vers Libercourt. On monte dans le train vers 9h15, je suis le dernier. On descend à Calais à 10h, bonne moyenne j'avoue cette fois, faudrait plus de temps à la nage c'est certain.. Peut être j'arriverai avant midi pour charger. Large,j'arrive à 11h40 dans la zi de Libercourt, où me mène map, à la bonne rue et no. A part que ce n'est pas le nom de mon client du tout. Il y a bien des quais mais c'est pas ça du tout. Ils ont l'habitude, ils me montrent un plan, c'est derrière, sur une autre commune en fait. C'est chez XPO que je dois charger. En effet, 3 fois à droite et je tombe dessus. Je me grouille, il va être midi. Mais non, c'est affiché qu'ils arrêtent à 12h15, ouf. A part que je ne suis pas au bon dépôt cette fois, c'est encore une rue derrière dans un parc, 3 fois à droite quoi. Purée. Bon cette fois c'est la bonne, et c'est vrai que dans l'adresse de Maxime il y avait bien le nom du parc dans la zi, “Lilpark”, c'est de ma faute. Il est midi cette fois, et ici ils partent en pause jusque 13h. Voilà, râpé. Je n'ai plus qu'à faire pareil. Faudrait pas trop que ça traine, demain y a rdv à 11h à Échirolles avec les palettes d'Angleterre. A 13h05 à quai, à 30 je repars, chargé de divers produits pour l'auto sous divers conditionnements, donc retournage des plaques. Ça va, ça n'a pas traîné, je pourrai faire ce client à livrer dans le 73 avant. A1 A26 A5, la redescentada classique quoi. Je ne vais m'amuser à passer via St Dizier, enfin la N4 en cette période, avec ces bandes cagoulées qui paraît il, profitant du mouvement des gj, opèrent en toute impunité. Cette route est vraiment pourrie,un haut lieu du non droit. Pause 30 à Troyes Fresnoy, où je trouve de la baguette pour ce soir, j'ai eu été meilleur dans ce domaine. Je fini cette journée repos en mode pilote automatique via full A6 jusque Villefranche, où je sors et me pose sur la rocade, sur une place où la lumière ne manque pas. Il est 21h30, comme hier soir, peu de folie, une soupe et au lit. Enfin non la soupe, pas comme hier soir, ce n'est plus un bocal de la maison, mais du sachet, beurk.

     

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  • c'est bien on voit moins la longueur du bouchon
    chez la chenille
    Der neue deutsche
  • Jeudi 20 Décembre 2018
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    Après un peu de marche de bien 500m aller et retour pour aller au CR prendre la douche et le p'tit dej, je démarre à 6h30, direction l'est. A432, A43. C'est pas les autoroutes qui manquent dans le quartier. J'arrive sur Chambéry vers 8h, ça bouchonne à peine. Les sommets enneigés ressortent au dessus du brouillard avec le soleil, c'est top. J'arrive au centre auto à St Alban sur Leysse vers 8h25. Stratégiquement bien placé, puisqu'à côté d'un Marie Blachère. Mais je dois refaire un tour de pâté pour vider au bon endroit. Peu importe, avant je passe quand même dévaliser la boulangerie même si ici ils ne connaissent pas le pâté. Vide de l'autre côté en même pas 20’, j'ai de la marge pour être à 11h à Échirolles. Encore que c'est bien rouge avant Grenoble. Et pis faut que je m'arrête à la 1ere aire, retourner les plaques que j'ai oubliées, ça m'arrive souvent. Après une bonne purée de pois, le soleil revient sur Grenoble, c'est plus agréable pour passer le bouchon. Bouchon que je déleste en prenant une parallèle sud, par Eybens. J'ai rien gagné mais c'est toujours moi s énervant. J' arrive à 10h25 toujours chez les mêmes ricains. Si les ricains n'étaient pas là, mais qu'est ce qu'on ferait. Je récupère un bip, la saisie s’annonce longue. Oui c'est bien long, je ne rentre que à 11h45. Je commençais à m'impatienter. En fait c'est 11h30 le créneau officiel mais 11h c'est pour la saisie, m'explique Julie pour me calmer. Peu importe puisque une fois vide je ne recharge pas loin, à Crolles. Ça roule un peu mieux que tout à l'heure. J'ai le temps de manger un morceau avant 13h30 chez le client, qui fait dans le matos de montagne. Je repars 20’ plus tard avec quelques palettes pour le quasi extrême nord GB. Ensuite, juste à faire le tour de la Chartreuse pour aller dans la rue de l'autre côté, à Voreppe. C'est encore bien la misère pour faire juste 2 fois à droite autour de Grenoble. Cette agglomération est infernale. J'arrive chez les Allemand 40’ plus tard, rien qui va mal. Et à quai de suite, il ne faut pas longtemps pour transvaser la semi qui arrive de l'usine un quasi complet Liverpool. Je quitte à 15h et quelques cette maison que je trouve décidément sympathique, tant sur le quai qu'au bureau. Mais c'est le département 38 qui veut ça ou quoi? Retour Jarcieu, quai 4, oh pis non ce sera le 3, heureusement que les forfaits sms illimités existent.  On transvase ce beau chargement dans une semi dépôt avec Anthony du quai et Matys qui place la semi à quai. Il se fait plaise le gamin pour ces 18 ans, il saute dans diverses phases de FH, 1 et 2 dans la cour. J'avais son âge quand le FH 1 est sorti en 1993, puis le FH 2 a été le 1er tracteur neuf que je me suis acheté, c'était en 2006, en 1ere motorisations 13l. Très bon camion qui m'a accompagné pendant plus d'un 1100000 de kms au 4 coins de l'Europe, aux bonnes années Gefco. On s'attache aux bêtes là. Bon faut revenir en 2018 qui a bien fini, avec surtout un voyage qui me rapatrie pas trop mal pour Noël, et qui me fera passer dans mes anciens fiefs. Ça va être encore séquence émotion tout ça. Et j'ai la place aussi pour le joujou commandé que me remet Nicolas, un transpalette tout neuf. Cool. Je me sauve avant 18h, direction perif de Lyon, faut y mettre un peu de gazole à Bron. Ça roule encore pas trop mal. Je quitte l'A42 A40 à Bourg Est et fini à Villemotier via la 83. Un bail que je n'avais pas traîné dans le quartier. Aller resto ce soir, manger, faut réhabituer l'organisme à cette activité qui je parie ne va pas chômer les jours prochains . Aller un peu de courage !

     

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  • Cuicui
    Nancray
    fini les bouchons!
    Gefco 68
    un village préféré des français
  • Vendredi 21 Décembre 2018
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    Finalement l'estomac ne se sera pas trop mis en mode grosse bouffe hier soir, c'était endives au jambon au menu. Ma foi j'ai pris, j'en connais une qui va être trop fière. Heureusement y a ce matin comme tous les matins à Villemotier, le bar qui est couvert d'un étalage de viennoiseries. Sorti de la douche, on me dit bonjour Samu, c'est Cuicui qui est au bar. Cool. Depuis le temps qu'on se croise souvent sur cette route. Tatatan, je mets en route en même temps que Christophe, 6h. Je garde la 83, tranquille c'est vendredi. Je découvre Coligny et ses travaux achevés. Tout ça pour ça. Malgré les bâtisses rasées, la chaussée est presque encore moins large qu'avant. J'arrive tout de même à Poligny une bonne heure plus tard, bien trop tôt, ça ne commence qu'à 8h. Il fait un vrai temps de chien. Je me fais bien rincer car j'étudie sur la semi les travaux à effectuer pendant ce long weekend chez Volvo pour caser le transpal. Il est justement inauguré ici pour vider les palettes de produits pour fromageries. A 8h15 je repars, toujours vers le nord et toujours via la 83. A Larnod, à droite, via le haut, comme avant, pour éviter Besançon. C'est pas interdit en ADR. C'est pas des questions que je me posais avant. N83 à Baume les Dames, c'est interdit vers le sud, mais rien vers le nord, je la garde donc. Clerval c'est toujours aussi joli, et y a toujours le marché le vendredi à l'Isle sur le Doubs, rien n'a bougé quoi. Ah y a une interdiction tmd juste avant Voujeaucourt, mais c'est à Voujeaucourt que je vais justement, alors ça va aller. Enfin c'est Belchamp plutôt le lieu exact, chez PSA. On n'aura pas droit à la photo de la dernière 504,vu que toute prise de vue est interdite sur le site. Tant pis, on matte juste pour s'en souvenir (pas pour le soir dans notre pieu !). Vidé les quelques palettes de fûts à midi, un rechargement m'attend sur le 88. Avant 17h, j'ai un peu le temps, je vais passer par la bonne vieille case Mulhouse. Je casse la graine à la porte d'Alsace,la météo ne s'arrange pas. Ça fait quoi, 5 mois que je n'avais pas mis les roues dans les quartiers, un sans précédent en ¼ de siècle de carrière.  Que d'évolutions positives, l'échangeur de Sévenans est achevé, les travaux de mise en 3 voies à Mulhouse aussi, enfin. Je réécoute les bonnes FM allemandes qui diffusent en boucle du hit de Noël , de Mercury à John Lennon. Ça pour le coup c'est absolument la même chose en GB. J' arrive début d'aprem à la maison bleue toujours adossée à l'usine. Si je n'ai pas jeté la clé, j'avais redonné mon badge, donc malgré quelques négociations avez gardien, je dois y rentrer à pinces, et zut il pleut. Mais ça fait bien plaisir de passer ici. J' y passe une petite heure à papoter, et encore, je n'ai pas pu voir tout le monde que je voulais. Je repasserai bien à l'occas. Et vu que ici que sur le quai, pas grand chose n’a bouger, il y a du Combs la Ville en veux tu en voilà, et qu'à l'affrètement il n'y a pas de bobine à descendre à Vigo en express, je me sauve à 14h30 vers le rechargement que le père Noël de chez Duarig m'a confié sur le 88. Go via le col du Bonhomme, où il ne neige pas, heureusement, car je vais finir par être à la bourre pour charger, ça roule pas fort vers Kaysersberg, un des villages préférés des français et son célèbre marché de Noël. Et puis du gilet sur St Léonard de l'autre côté, bref, j'aurai mis pas loin de 2h pour arriver à St Dié. Il était temps, les SMS de Jarcieu commençait à pleuvoir, t'arrives bientôt ? redis quand chargé… No stress, le gars est bien là jusque 18h, ça charge tranquille en une petite heure des caisses de tôles perforées en une petite heure sanglage inclus. Je quitte cette vieille maison déodatienne chargé d'un one shot, puisque d'un fret national, et pour une région que je pouvais desservir 2 fois par semaine dans le passé récent. Là c'est une fois en 4 mois, je ne devrais pas trop déprime. Bref, pour la semaine 52, je retrouve ma Normandie.

     

    Retour via Anould, Gérardmer, ça roule assez bien, pas de neige donc pas de touriste. Et go la maison directe, trop tard pour poser au garage ce soir. On verra ça demain matin. Joyeux Noël !

     

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  • Tancarville
    bien décidés les Normands
    le bon plan parking
    je trouve que si
    Jul du 50 et son attelage
  • Mercredi 26 Décembre 2018
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    Y a des matins où on ne sait pas du tout à quelle heure on veut partir. 5h, 4h, 3h… Rien de tout ça, c'est minuit 15, et en bonne forme. Je me suis couché hier à 17h où ça n'a pas tortiller 5 minutes pour s'endormir, merci le réveillon. Et j'arrive au camion, mon lit est déja refait, avec en prime des papillotes posées sur le  tableau de bord, merci chérie. Il fait -6, j'ai failli gratter le pare brise, mais le dégivrage a l'air rapidement efficace. L'avantage un lendemain de Noël, c'est que c'est assez calme sur la route. Visiblement, aucun Rouillon n'est encore parti, il n'y a pas un seul morceau de glace détaché d'un toit sur le rond point du Syndicat. J' ai juste le brouillard givrant pour seul compagnon. La face avant s'épaissit d'une couche de glace, ça doit faire joli, mais prudence. Je croise et vois des premiers camions seulement vers St Dizier. Pas de blocage en vue ni de bandes cagoulées à l'affût. Noël est passé, ils se reposent. On s'en doutait, mais là on est sur que c'est le non droit qui s'applique sur c'te sale route. A Vitry, je traverse et continue cap à l'ouest, Paris, y avait longtemps. Mais tout va bien, pas de boule au ventre. Le contexte sans doute, une fois en 4 mois, c'est pas 2 ou 3 fois par semaine. Faut juste que je me souvienne des emplacements des radars,je n'ai pas trop pratiqué le 80 sur les voies double sens du secteur depuis fin juin dernier. La moyenne est bien bonne quand même, ce n'est pas à Vaudoy en Brie que je coupe avec 4h25, mais à Fontenay Tresigny en 4h20. Sieste et café en 50’ et faut vite filer vers le périf, car le trafic grossit tout de même vite, déjà un carton bien grave a eu lieu au croisement de la 104 et de l'A4. 15 minutes de périf de l'A4 à St Cloud , c'est plutôt bon, et le plus gros et mauvais du trajet est fait, à part bien sûr si on devrait prendre sa douche sur une aire de  l'A13. Je refais une sieste de précaution de 15’ à Bosgouet, et j'ai droit au lever de soleil en franchissant le Dartford de la Seine, Tancarville. J'arrive sans encombre au transitaire à Rogerville. Dingue, pas une trace de fluo sur les rond points, c'est que la Normandie nous décevrait ! Enfin ici, je ne suis pas déçu, il n'est pas 9h et ça vide aussitôt les caisses pour la Guadeloupe par un seul côté. A peine une heure plus tard, c'est encore du père Noël himself qu'un sms arrive pour le rechargement à Rouen. Prévu demain, je peux tenter. Y a intérêt,je suis parti tôt. C'est sur les quais ouest de seine, j'aperçois et dit salut à Arthur garé dans la rue du client, il vient de charger et va repartir. Je sonne, on me dit que c'était bien prévu demain, mais on me demande juste de patienter 30 minutes, impec. Je suis chargé à midi, de fûts ou IBC de déchets divers, au transpalette. Mais pas grâce au mien, qui est resté en pension chez Volvo, car le coffre n’est pas posé, c'était pas du tout comme sur le plan. Tout comme mon chargement qui n'est pas complet. Alors j'attends dans le coin que quelque chose tombe. Je vais me poser sous le pont Flaubert, près de silos. Mais pas certain d'avoir trop le droit, ça a l'air privé, et y a des blocs de béton partout. Je serais bien si je veux couper ici, à 2 pas du centre ville. J'ai fait une fois, il y a bien 3 ou 4 ans, avec ma chérie, on avait trouvé un petit resto en ville et descendu quelques binouzes, tranquille quoi. Je casse une graine et passe en mode sieste jusqu'à qu'un sms tombe à 14h, ce sera demain en Picardie. Comme ça c'est classé, je ne couperai pas ici, c'est mieux que j'achève mon heure restante, surtout une semaine de 3 jours, c'est vacance au niveau des amplitudes de 13h obligatoires.  Ce sera à peine 1 heure, je stoppe à l'aire du Bosc sur l’A28.

     

    On vient taper à la portière, c'est le normand Jul avec son beau 106, Benelux liner. Il lit les cdb, ça lui rappelle la GB, apparemment il la préfère pour sous cette forme.  S'y quand même! Et en plus on s'est aperçu qu'on fréquentait un même petit restaurant de piste atypique introuvable à Morzine lors des sports d'hiver. Hors sujet mais c'est drôle!

     

     

     

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  • Eppeville Morning
    A26
    Semoutiers, on a envie de dire des courageux
    A5
    plus de monde que de neige
  • Jeudi 27 Décembre 2018
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    Après une nuit où c'est RAS au niveau de la bâche et du reste, je file à la douche qui n'est ma foi pas trop pourrie non plus. Faut dire quand c'est bien la Normandie, je le disais pas souvent ces 3 dernières années. Après un chausson aux pommes Total, je démarre à 6h française, go to Picardy. Moins de brouillard qu'hier, ça roule. A29 jusque Ham. J' arrive au bled juste à côté, Eppeville,à sa sucrerie à 8h. Au poste de garde, un visiteur entend ce que je viens charger, ça le concerne. J'ai bien fait de ne pas venir plus tôt. Ce doit être un genre de conseiller à la sécurité qui vient étiqueter les IBC de déchets d'huile que je viens charger. A 8h30 je repars, tout bien. A peine mon SMS envoyé pour dire la place qu'il reste qu'il y a réponse avec un 3 ème enlèvement, sur le 51. Impec, j'aime bien quand on ne se lève pas le matin pour rien. 159 bornes via St Quentin, ça devrait passer en 2h30. J'en profite avant de remonter sur l'autobahn à St Quentin, d'aller au Michel Édouard où le gazole n'en finit pas de baisser, 1,34 ce matin. Juste 400L histoire de finir l'année. J' y repasserai bien l'an prochain. A26 A4 jusque la Veuve,  ça a l'air de se calmer au niveau des jaunistes fluorésistes, mais ne prenons pas de risques. Résultats j'arrive en 2h20 à Recy, chez Geodis. Enfin chez Walbaum, que certain dirait que c'est plus classe et authentique à nommer de la sorte. Tout comme je ne dirai jamais que j'ai roulé pour Geodis, mais plutôt pour Sceta Transport, ou encore j’aime à me vanter que je me gare chez Transvallées plutôt que chez JP. Peu de temps pour charger quelques palettes de produits d'hygiène masculin pour la grande distribution, à 11h30 je sors et me gare aussitôt dans la zi car 4h20 de route déjà. 30 minutes pour casser la graine et à checker l'itinéraire pour redescendre. D'ici ça m'ennuie de remonter à la Veuve ou de traverser Châlons pour rattraper l'A26, alors une fois n'est pas coutume je me complais à opter via la 44 et 4 jusque St Dizier. Ma foi aucune trace de résistance de la fluorescence. Bon en cas d’attaque sur le tristement célèbre secteur de St Dizier connu pour ça, j'avais des gillettes jusqu’aux portes pour me défendre. Juste un bon feu et bungalow sur la N67 vers la Sotrabur. Le truc qu'on doit reconnaître profiter de tout ça, c'est la majorité de radars flambés. Et à l'accès de Semoutiers pareil, un vrai campement avec brasier entretenu mais sans entrave à la circulation. Le bout d'A5 et le début de l'A31 sont bien givrés sur les bords, c'est joli. Je vais faire 10h aujourd'hui, demain c'est déjà vendredi, en fait j'ai l'impression de redescendre de UK. Pause 45 en dessous Chalon sur Saône. Ça fait du bien, c'est blindé au niveau circulation depuis cet aprem, et de bagnoles je veux préciser. Beaucoup de conduites à droite, on dirait  qu'ils veulent profiter de la libre circulation et de leur pouvoir d'achat un dernier hiver avant le Brexit. Je visais Ville franche, je peux pousser jusque Solaize en 9h57, le perif a tout bien passé. Il est 18h25.

     

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  • Poubelle la vie
    Volvo FHase number one of Matys
    Coffee time, kaffee zeit,tempo del caffè, kawa....?
    en forme pour bosser après
  • Vendredi 28 Décembre 2018
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    2 ème jour de suite de douche et viennoiserie Total. Et c'est la viennoiserie qui déçoit le plus à chaque fois. Décollage moins tôt par contre,6h45. Suffisamment pour aller en avance à mon rdv de 8h à Reventin. Route via Condrieu et N7, ça roule cool et pointe à 7h15 à la borne easydis. Et pas besoin de Barentin supplémentaire, le nom de la Sté commissionnaire de transport de Jarcieu apparaît aussitôt au panneau d'appel avec un no de quai, très bien ça. Je me vide des gillettes pour homme et femme en fait, si, il y avait des cartons marqués Lady et repars déjà à 7h45. La suite, je remonte à St Vulbas vider les 3 IBC du 80. C'est pas un souci, tous les itinéraires possibles sont au vert. Y a du bon de rouler ces semaines là. Via perif, j'arrive au pipa à 9h et en repars à 9h30. Impec, comme dirait le boss. Re traversée de Lyon pour vider le noyau du truc, chargé en 1er à Rouen, à Salaise. Ça roule tout aussi bien, j'arrive à 10h45 à la 2 ème porte directe, ça gagne du temps. Merci prof pour ces précieux renseignements. Bon pour pas grand chose, j'ai rdv à 13h15. La fille bien sympa tout de même me dit que si un xpo bâché sort avant 11h15, je pourrai rentrer pour vider avant midi. Il sort à 11h17 ou 18. Je vais voir, elle appelle un responsable, niet, ce sera 13h15. Méga coupure, j'aurais eu le temps de regarder le Salaise de la peur quasi en entier. Bascule à 13h15, et vide tout en une fois, malgré que j'ai divers produits. Le prof ne m'avait pas vendu ça comme ça. C’est aussi bien. Ça traine pas à vider, à peine le temps d'un épisode de poubelle la vie. Mais faut plus de temps aux prélèvements qui suivent. Je suis bon ensuite pour remonter au quai number two de Jarcieuland, en ayant zappé une ramasse vu mon attente. C'est Morad qui s'en est chargé et on transvase à quai, mais par les côtés, by Régis et le gros fen, c'est pas du léger. Avant tout ça, l'autre camion remorquiste était arrivé et a payé non pas un coup de Jarjat mais son café. Comme ça j'ai pu apprendre encore quelques mots européens. Trop fort Yvan, il maîtrise même le Wallon. S'en suivent 4 lots à quai, mais le métrage ne déborde pas, même si la 1ere montée 2019 s'annonce sympa. Je prends la place vite fait au lavage, après encore un café, toujours offert par le même bressan. En cette période de fêtes, c'est pas la crise du grignotage au coin café du bureau, y a ce qu'il faut, même les fameux biscuits espagnols bourrés de cannelle, limite on se gave un peu. Je me sauve un peu avant 18h après un bon brin de toilette au camion qui en avait besoin. Sans surprise c’est mort pour rentrer ce soir. Lyon périf passe à la régule, pour la 3eme fois aujourd'hui. Je ne pousse pas trop, en  bon dernier vendredi de 2018, Villemotier conviendra très bien.

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  • ça va aller Serge
    logo pointu, pas trop vosgien ça
    cheptel réuni
  • Samedi 29 Décembre 2018
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    Ici, toujours ouvert le samedi matin très tôt, 4h30, avec du choix dans les viennoiseries qui tuent. Mais le vendredi soir faut commencer à arriver tôt, maintenant c'est 20h dernier carat. Décollage à 4h55, pour un full 83, enfin jusque Montchauvrot où je tourne vers Dole. Et période de fêtes oblige,petit plaisir du samedi que je n'ai pas eu depuis longtemps, j'emprunte la route des vosgiens, une dernière fois en 2018. On sent qu'il fait un peu plus froid en arrivant dans les Vosges, et la chaussée est salée. Je file tout droit à St Nabord, chez Volvo. Cette fois, Serge, le bon mécano un peu touche à tout, est là. On présente le coffre pour voir ce que ça donnera, et comment modifier les supports, plus adaptés à un porteur. Il verra ça lundi et mercredi si jamais. Je détèle et remonte en tracteur. Juste à côté, chez Vico, y a une ribambelle de Stralis estampillé d'un M. Grâce au no de parc, on reconnaît que c'est du grand groupe vosgien également voisin de la zi de St Nabord. Plus sobre,on peut pas mieux faire. Je ne m'arrête pas à la maison, je monte à Cornimont pour graisser la sellette, et emmener un peu des devoirs de weekend, comme 2 3 outils, du dégrippant.. Je rentre à la maison en tracteur.  

     

    2018, année particulière et surtout charnière est terminée.

     

    Merci et à l'année prochaine !