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Vendredi 2 Novembre 2018

 

Bien reposé,on n'a pas tout perdu, décollage de mon super parking calme à 2h50. C'est vendredi, faut descendre en Rhône Alpes pour vider, mais je ne regarde pas trop la montre, pas de pression pour la suite des opérations. Alors sortie à Reims pour faire via N44,4 et 67. Et je passe enfin le contournement de Chepy, ouvert juste dans mon sens. Il n'y a même pas un pot de champagne d'organisé pour marquer cet événement tant attendu pour ma part. Résultat je gratte sans doute 5 minutes sur ce trajet et passe à Perthes avant  6h, et ce n'est pas encore ouvert chez le Serge à Perthes. C'est bête, j'étais motivé pour prendre une bonne douche et un bon pain beurre dans la foulée. Je ne vais pas attendre que ça ouvre, j'enquille la 67 et fonce sur Chaumont pour cette fois s'arrêter à Semoutiers, c'est ouvert. Et ici c'est le parking goudronné que je découvre, c'est bien, propre. Comme la douche et le pain beurre d'ailleurs. Je continue vers le sud, j'ai bouclé 45’, sans être sûr d'arriver à Jarcieu en 4h30, peu importe, le weekend approche.

 

Finalement ça roule plutôt bien, le beau temps est de la partie, sur Lyon en particulier, c'est cool. J' arrive à Jarcieu à midi et des brouettes. Comme je m'en doutais, mon chargement concerne Philippe, alors on vide au quai du fond, à l'extérieur. J'ai ma quatorzaine de sangles à remballer,  sort les remorques qui se manient bien, et je mets en route le 4x4 british rentré d'Irak, et le sors comme un grand. Philippe le reprend pour aller le garer, en attendant que le client collectionneur vienne le récupérer. J' ai quartier libre jusque l'aprem, alors lavage tranquille juste après Adrian, avec qui je fais connaissance. Il achève de briquer son magnifique série 4 de 1700000 en dehors de la piste de lavage. J'ai le quai 2 en attendant la marchandise stéphanoise que Emeric rapporte. Il y a déjà le prof principal de catalan qui est là avant, venu de Andrézieux aussi.  Alors je joue un peu du transpalette pour m'occuper et pas que pour fayoter avec le prof barbu. Emeric arrive, et en 2 temps 3 mouvements, à 3, ma semi est chargée de 2 clients Catalogne. Je gare à 16h face au quai 1 et valide cette fin de semaine ici même. Ma petite famille vient me retrouver ici tout à l'heure, je reste alors dans les pattes du coach qui m'a déjà bien indiqué les sorties à prendre lundi sur l'AP7 et le C32. J'ai même cru entendre Stéphane dire que attention, il fallait rouler à droite là bas. Les heures tournent, j'arrive à retenir Mr 26 jusqu'à ce que mes 3 girls arrivent. Je savais que ça ferait des heureuses, elles attendaient de rencontrer cette star depuis samedi 13h15...y a bien 5 ans.

 

Le bureau est encore ouvert, et en tant que groupies de bons cdb c'est donc ensuite Régis qu'il faut rencontrer, ouf il est encore là, hyper sérieux derrière son pc.

 

Après tout ça, on peut partir en weekend, en face d'ici, chez les 42!

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Samedi 3 Novembre 2018

 

Au programme, girls oblige, c'est Équita Lyon, principale raison de ce weekend lyonnais. C'est immense, on voit un concours de saut international. Et bien sûr y a un beau stand carrosserie, qui me rappelle que mon F12 est bien pourri.

 

Petit tour à Lyon le soir. Miam miam.

 

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Dimanche 4 Novembre 2018

 

Il fait beau, ballade sur le Pilat. On voit à 360 degrés, le Jura, les Alpes, la vallée du Rhône, massif central, mais j'arrive pas à voir mon camion garé à Jarcieu.

 

Je le retrouve bien assez vite dans l'aprèm. C'est la rentrée demain, la C5 familiale ne tarde pas à reprendre la route du nord est. Prudence les filles, il va y avoir du monde sur la route.

 

Ça va il fait nuit tôt maintenant. Et puis y a du monde qui passe bricoler, Arthur et ses 2 beaux gros toutous, et Philippe vient aussi serrer une louche.

 

Fin de ce plantage organisé et pas vraiment désagréable.

 

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Lundi 5 Novembre 2018

 

Douche made in Jarcieu ok, je décolle à 1h35, c'est tôt. Personne n'est encore parti ici. Ah si, je croise Aurélien qui arrive en push. 18 minutes plus tard, pilotage automatique en mode on sur l'A7. Y a pas foule, je double un camion de temps en temps, la moyenne se maintient. Même le catalonisher spezialist 07 part plus  tard. J’arrive sans trop de difficulté à Narbonne Croix Sud à 5h45. Qu'est ce que je fabrique là un lundi à l'heure ci? Y a peu de gars de l'est garés là. Pierre 70 est encore collé(c'est lui qu'il le dit…) au lit à cette heure là. Ça ne m'empêche pas de faire une petite sieste et d'aller prendre un pain beurre, le 1er de la semaine, et le pâté, connaissent pas ici. Pas de câble à mettre cette semaine. Juste un peu de gazole à la Esso. 1h15 TTC plus tard je repars sur l'A9. Cette fois le prof est devant et fait sa pause au village de crema catalana. Il s'en fout il va pas loin, il est quasi arrivé. Moi si, alors pas le temps de m’arrêter de nouveau. Et ça sent le traquenard du dernier qui sort le porte monnaie au café cette histoire.

 

C'était raide ce matin, vu l'horaire, j'avais l'impression de partir en Normandie ou un truc du genre le lundi, mais une fois la vue du Canigou au lever du soleil, on se dit non, c'est autre chose que la N4.

 

Le 1er est à Mollet del Vallès, au nord Barcelone. Encore un peu de rouge mais à peine sur le C17. J’arrête à la Selva pour refaire un cmr because discrétion commerciale, et le genre de cmr qui envoie de la buchette. J'arrive au client vers 10h, faut pas loin d'une heure pour classer l'affaire de 2 IBC et retournement des plaques oranges inclus tout de même. Maintenant l'extrême sud de Barça, c'est à peu près vert, mais dans la joie, je me plante en pensant reprendre AP7 mais c'est la C33 qui rentre dans la ville… alors du coup remontée par la C58 avant de commettre l'irréparable de s'engager sur une des rumbas de Barcelona, euh non, ronda je veux dire! Comment perdre 15 précieuses minutes un lundi. J'arrive vers midi à Sant Boi, où Karim est déjà en train de vider. Mais ici ça a l'air d’etre la boîte qui ne va pas mal, et y a 2 quais. La preuve, je repars 45 minutes après. Ouf. Et le retour, ouf aussi, un complet à la zona franca, pas loin quoi. C'est à la ZAL en fait, merci coach, et donc je connais, le ticket, tout ça. C'est de la logistique pour la grande distri, alors on ne tire pas de plan à défaut de devoir tirer le câble. Et bien on est presque déçu, à quai de suite, ça charge 2 par 2 palettes, avec cariste sympa. C'est vrai en plus,il m'a dit que ma semi était impeccable avec aucune planche en hauteur manquante, que c'est assez rare dans le pays d'après lui. 40’ plus tard, c'est chargé, du pas lourd, cool, mais plombé avec le câble et produits manufacturés, moins cool quand on est presque à bout d'heure. J'ai bientot les 9h qui vont sonner. Je ne vois que le CIM Vallès, ce que me confirme mon prof de Catalan. Sinon y a Cardedeu mais les 9h vont encore plus morfler et l'amplitude de 13h aussi. Et plus loin pas d'aire sécurisée. Donc le CIM est le meilleur compromis. Et puis c'est bien, ça me rappelle mon quotidien british en voyant le prix de l'heure affichée au CIM. Mais c'est cas de force majeure là. 14h40, validage de fin en E/CAT.

 

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Mardi 6 Novembre 2018

 

Qui dit semaine du matin un matin, dit semaine du matin tous les matins. Bon je traine un peu ce mardi, depart 1h45. Mais je n'ai pas été perdre du temps sous la douche, faudrait vraiment être motivé. Ashford c'est le luxe à côté. Et ça été la douche toute la nuit au niveau de la météo. Le monde est fou, quand je vais en GB, je me crois en Catalogne et là c'est l'inverse avec cette météo. Ça va c'est pas dur de retrouver l'AP7, 5 ‘ plus tard le compteur affiche 90. Y a de bonnes radios musicales ici, M80, Europafm, ça aide. Hormis la zone de travaux sur la descente du Perthus, la moyenne n'a aucunement faiblit, c'est à Nîmes Marguerite que je prends la douche et le café petit dej. Pas jojo la douche. Ca va qu'il tombait des trombes, les baskets étaient déjà mouillées. 7h je repars, A9, A7, pas de temps à perdre, c'est avant 11h à Moirans, chez un logisticien mais pour le compte de l'idole des discounters allemands. Malgré quelques grumeaux sur Valence, j'arrive au client à 9h50. Le temps qu'un Catalan finisse de vider, je prends sa place et je me vide. C'est quand même plus simple et plus souriant chez les logisticiens sous traitants, à 11h c'est classé. En attendant la suite, je vais au gazole à la Access de Voreppe. Un peu de national, et pas du compliqué,puisque un aller retour tout cuit, mode Gefco On. C'est à Beaurepaire, chez un marchand de boisson. Midi 15, le magasin est ouvert, on  me dit 13h30. Pas de problème je casse la graine et fait une sieste. C'est ça le transport national, on retrouve l'oisiveté. Je rentre à 13h40, vite fait en 25 secondes. Ouverture des 2 côtés, le sympathique cariste charge des fûts vides de bière. En prenant le temps, les papiers, le popo, je n'ai plus que 20 ‘ à patienter pour attendre 15h15 dans la cour, validation de 3h quoi. Je peux rouler une petite heure, direction Marseille. La montée du Grd Bœuf n'étant pas trop misèreuse, j'arrive à la sortie Tain avec 8h57. Je me paie le luxe du tour de rond point, de repasser le péage, en validant à 9h de volant, sous un lampion et dans les starting-blocks pour demain 4h.

 

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Mercredi 7 Novembre 2018

 

Hier aprèm Fabien m'a passé un coup de fil, vu qu'on me voyait bien depuis l'A7. Comme ça je sais que les nouveaux tunnels sont fraîchement ouverts à Marseille. Moi qui comptait faire le grand tour par Aubagne, je vais gratter 15kms. Départ quand même à 3h50, largement tôt pour un rdv de 8h30, mais je veux être tranquille et ne pas stresser au niveau circulation là bas. Je connais encore moins que la région parisienne et j'aime pas plus y venir. Résultat,j'ai tout de même l'honneur en effet d'emprunter ce beau tunnel de l'A507, (A50 + A7, logique) très très tôt, et au calme mais au taquet de 70, vu que c'est truffé de radars dixit Fabien. C'est nickel, propre, on se croirait en Autriche ou en Suisse. Ça va pas durer. Je suis à 6h40 sur le parking du brasseur batave à la Valentine, et vu l'accueil du type au bureaux inutile de négocier, c'est 8h30, pas la peine avant. Ok, c'est un rdv. Du coup j'ai le temps de squatter la douche et prendre un petit dej avec un bon campagne acheté la veille à l'ITM de Tain, juste sous le péage (le bon plan quoi). 8h30 pile j'y retourne, le type est toujours un peu ronchon, mais j'ai à faire cette fois à sa collègue plus souriante. Je pourrai rentrer me mettre en place, pour vider et recharger, sans bouger c'est cool, mais quand cette place sera libre du camion qui est en train de charger, à la moitié seulement, moins cool. RDV 8h30, C'est peut être comme l'Angleterre, il y a un fuseau de décalage et je ne savais pas. Je rentre à 9h25, ça fait 3h moins le quart de pause, y a tout qui va bien aujourd'hui.

 

Ouverture des 2 côtés, ça vide le vide, recharge le plein, doucement. C'est bien, j'ai le temps de compter les palettes, j'aurais même le temps de compter les fûts, mais non, les fûts, vaut mieux pas.. A 11h, je quitte cette brasserie de bâtards, non, bataves, erreur de frappe. Remontée par la A507, c'est du vert à l'heure ci, et A7 liner ensuite. Même temps de trajet qu'à la descente, un peu moins de 4h, ça fait arriver à Beaurepaire avant 15h. Ici c'est nettement plus sympa, et ça vide de suite sans mégoter. J'ai à peine le temps de manger une salade. Un coup de balai, et il temps de rentrer à Jarcieu pour connaître la suite des opérations. J' ai bien failli valider la fin de journée ici pour un tour de 01 et Suisse en pépinière à charger demain matin, mais vu qu'il me reste de quoi bouger un peu ce soir, le chef me propose finalement un petit tour de 63 en ADR. On aura bien d'autres occas d'aller en helvétie, j'ai déjà remis les chaînes dans le coffre. Avec Valentin qui est revenu de l'école pour faire son stage, on charge vite fait ce lot et je me sauve à 16h30. A cette heure ci, mieux vaut aller tout droit, via Bourg Argental et le Tracol. J'appelle quand même un autochtone, Juju, pour un accord de principe, il est ok. Mon bled, Arlanc, est paumé au dessus du Puy (pléonasme). Je vais enfin retourner dans le 43, département que j'ai forcément dû devoir desservir dans mes 2 dernières années de national driver. Maintenant j'y passe habillé de mes plaques oranges, quoi, c'est pas pire qu'en parka rouge. Mais je prends mes précautions, et annonce mon passage aux autochtones, pour éviter toute présence de blocs de béton sur la chaussée. Je m'arrête et valide la fin de journée avant la préfecture de la lentille, à Blavozy, à un petit bistrot où il y a encore de la lumière. Bon il est à peine 19h faut dire.

 

 

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Jeudi 8 Novembre 2018

 

Pas mal le petit bistrot. On m'y a servi du lapin hier soir. Et ça ouvre tôt, 5h. Je vais y prendre le pain beurre. Pain qu'ils vendent même. L'adresse parfaite quoi. Enfin y a pas la douche, c'est peut être pour ça que mon camarade cdbeur franc comtois eu une fois boudé cette adresse, c'est un autochtone qui m'a balancé ce caprice. Je décolle à 6h, faut pas se louper avec la circulation locale. Je ne fais que des mégapoles pas possible cette semaine, Barcelone, Marseille, le Puy en Velay...Je taille au nord tout d'abord par la bonne commune de St Paulien. Ca va, il reste des vieilles pierres, les façades ne sont pas trop bétonnées. La route est belle, mais ça n'empêche pas que je me paie une branche à travers de la chaussée, mais pas méchante. Ça rend un peu d'authenticité au côté sauvage du secteur. Ça passe aussi à Sembadel, bled où j'avais chargé une fois l'an passé, à sa scierie pour St Malo. J'arrive à mon client, à Arlanc, dans le 63 à 7h. À 30 c'est vide, sangles rangées, je dois prendre la direction de Andrézieux. Je repasse un coup de fil au père Juju du 42 pour prendre conseil au sujet de l'itinéraire. Au plus court via Viverols St Bonnet le Château, ça passe bien. C'est joli avec les brumes matinales. Pas trop de soucis de bouchon pour rejoindre SNF, c'est direction Sainté que c'est bien rouge encore. Je vais pour la 1ere fois à cette usine, que j'ai toujours entendu parler via les cdb du père 26. Bon je n'y passe qu'un bon quart d'heure le temps de s'inscrire, préparer les gommes sur le plancher pour un  contrôle sécurité. Contrôle qui fait tourner court le chantier, vu qu'ils n'acceptent pas les véhicules à fosses. Stéphane est à peine surpris, il avait zappé que j'avais la fosse. C'est pas trop grave, un autre lot tombe aussitôt, et de l'autre côté de la voie rapide. Un petit complet de cartons pour Romans. Le truc cool quoi. Vite chargé, la circulation est passée au vert sur Sainté, je file là bas en foulée. J' ai le temps de casser la graine sur place là bas, ils reprennent à 13h15. Ca traine pas, j'ai la suite, St Clair du Rhône pour un lot de GB. C'est blindé, 15’ pour se garer, l'enregistrement, et bien encore 15’ de file pour aller en bascule, car ça alterne avec ceux qui sortent. Bref, le plus rapide de l'histoire est le chargement en lui même. Chargé à 17h, qui dit GB, dit que c'est Régis qui dit de rentrer au quai à Jarcieu merci. Y a un lot de fûts ADR à mettre derrière, mais faut déjà re manipuler tout le devant, pour avoir une bonne assise pour du panneau afin d'y coller un 3 ème lot. Notre plancher sera un peu biscornu, compensé avec des petites palettes, du carton pour protéger, ça fait un peu bricolage mais il ne faut pas être inquiet, ça va aller. Et comme toujours, 10 cms qui manquent à la fin, non prévus dans les plans initiaux à Régis. Résultat on gerbe quand même 2 Pal de fûts, on sanglera et puis c'est tout. Y a Phil vient d’ suisse qui se pose au quai à côté, vide, et me demande si je coupe ici. Pourquoi pas, si je reste à quai, je validerai une vraie 11h bien propre. Du coup on peut aller se manger un morceau en ville. J'ai accepté, car il a l'air tellement content de ne plus être qu’à quelques heures de son weekend, il ne peut pas fêter ça tout seul. Enfin moi aussi je ne devrais rentrer pas trop tard demain. Juste difficile de faire le choix dans les véhicules disponibles proposés par le chef, une berline française ou une micro citadine franco allemande? La micro citadine devrait suffire pour aller au kebab à Beaurepaire. A nous les spécialités de misère.

 

 

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Vendredi 9 Novembre 2018

 

Parce que on est dans le 38, et non plus le 43, je peux aller prendre une bonne douche, il est 5h. Et parce que je suis allé dans le 43, et non en GB, un petit lavage de l'ensemble s'impose encore plus ensuite. Et tout ça pour dire que surtout parce que c'est original de commencer son carnet du jour par parce que..

 

5h30 je prends place sous les rouleaux, dans réveiller mon voisin de quai. Youpi je l'ai grillé.

 

Mais il ne tarde à prendre son ticket en se plaçant rapidement derrière et le laisse continuer tranquillement le temps de sa douche. Enfin il aura du boulot de lavage, sa brouette de la semaine est toute terreuse.

 

Je pars sans traîner plus à 6h, direction Sassenage, c'est le dernier carat pour éviter les galères matinales Grenobloises.

 

Y avait rien de trop, j'arrive au client vers 7h25. J'ignore où se passera le chargement, dans la rue peut être. Ah ben non faut reculer le long d'une porte, rien de trop en largeur. Enfin, ça va bien, personne ne relève le plancher qui n'est pas trop de niveau. C'est un chargement propre de 2 fardeaux de profilés sans doute, 2 sangles dessus, et ce sera encore mieux. Chargé à 8h10, impeccable, plus qu'à remonter. A48 Lyon, c'est plus simple,  je ne serais pas trop chaud pour faire la N75 avec ce joli chargement. C'est fait bizarre de repartir si tôt, profitons en. A6, ad blue en passant à Beaune Merceuil et cassage de graine 1 ou 2 aires plus haut. J'arrive à mon parking vers 15h passé à peine, enfin tôt à un point que mon beau frère n'est pas encore rentré. Un peu de fourbi à ranger, recontrolage des quelques sangles et passage du câble, et quand même le beauf arrive alors que j'allais reprendre la route des hautes Vosges. J'ai bien fait d'attendre, il m'offre une bouteille de Beaujolais nouveau, même si c'est un peu du poison, il s'agit d'une vraie exclu. On papote un peu, mais il doit vite prendre un quai, charger pour lundi 0h00, qu'il soit le 1er à partir quoi. Moi en tous cas je suis le 1er en weekend!

 

 

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Lundi 12 Novembre 2018

 

J'ai mis 5 minutes de plus pour descendre au parking ce matin, mais c'est pour la bonne cause, je suis passé chercher ma niece qui doit monter dans le nord. Son papa ne va que le sud le lundi, sans jamais y déroger,  du coup c'est tonton qui s'y colle et pis c'est tout. On part de Châtenois à 4h35 go vers la N4 comme d'hab. Enfin non pas comme d'hab, en causant, je me loupe et prends la direction de Nancy.. heureusement l'aire de Dommartin les Toul dispose d'un échangeur…

 

Chepy a son contournement en marche, youpi ! Arrêt un peu plus loin à St Martin sur le Pré et sa Access pour un peu de gazole. On passe Reims, Valentine commence à roupiller, ça m'encourage à m'arrêter un peu plus loin, à l'aire du Champ Roland. Le câble est déjà passé depuis vendredi, alors y a rien à faire qu'une micro sieste et trainasser un peu pour attendre les amis mais néanmoins collègues Rhônalpins qui arrivent déjà, plein de motivation pour payer leur café. Ça va être la fiesta sur le bateau. Enfin non, ce sera calme quand-même, celui arrivant de la zone la plus reculée, d' Ardeche, va couper à Dourges. Malgré sa régule de légumier Huelva-Hamburg ou de galicien Vigo liner, il ne sera pas à Londres ce soir.  Et Fabien fait toutes les stations de l'A26 pour trouver de l'adblue. Ma nièce descend à Arras, enfin je sors en dessous Vimy, et elle retrouve son copain direction Lille. Rouler jeunesse. Finalement avec mon honnête petite régule, chargé lourd et les plaques, je suis le prem's à Calais, le beau temps revient, comme tous les lundis décidément depuis la rentrée. J'ai le ferry de 14h20. Fabien arrive à choper le même, on est voisin de cale. Dommage que Phil le vétéran, qui reprend du service de UK liner n'est pas arrivé jusque là. Surtout qu'il n'aurait pas été seul, le ferry est déjà blindé de papy arborant le coquelicot, qui remontent des commémorations de 1918. On casse la croûte quand même avec Fabien, au menu chez les truckers, de la dinde et choux de Bruxelles, déjà les plats de Noël. Il est léger, et a Hythe à vider,je le laisse sortir du ferry devant à Douvres, même si un type de la cale ne l'entendait pas comme ça. Peu importe. Enfin non, pas peu importe, du coup je me coltine un contrôle des border force, interminable. A un point que je commençais à flipper que quelqu'un était monté dans la semi. La douanière qui a fait le tour de la semi avec un détecteur de je sais pas quoi, s'est attardé bien 15’ au milieu de la longueur, mais a fini par me rendre mes papiers, ouf. Paumé plus de 30’. Comment casser une belle amplitude de 13h. Tant pis, je reste sur mon idée, et continue le M25 sud, et pousse jusqu’ au service de Cobham, il est 18h15. Y a de la place, c'est bien éclairé, et surtout je suis à quelques kms de mon 1er client.

 

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Mardi 13 Novembre 2018

 

Bien dormi, ras, bien douché, c'est vrai que ce service n'est pas trop pourri, truc rare en UK. J'en repars à 8h40 f, pour sortir aussitôt à 1 mile et quelque pour aller au sud du M25, vers une petite route parallèle. Route bien mince. Si on est en automne, ça se vérifie encore plus après mon passage. J'arrive à la jardinerie à 8h uk, juste la place pour vider les longueurs grenobloises, des pergolas. Le type me guide pour ressortir, et j'essaie par une autre route pour rejoindre le M25, pas mieux, les pneus ont frotter du trottoir. Et le M25 a bien mûri depuis tout à l'heure. C'est rouge bloqué à l'ouest. 30 minutes de plus annoncé. Je me gare 20’ avant de monter sur le M25 des fois que. Mais bof, ça n'évolue guère, faut, se jeter dans le bain quand même. Je rejoins l'A1 et arrive à Stevenage 1h30 plus tard, quelle moyenne.. Tiens, y a Knebworth de flèché à cette sortie, bled que j'ai déja entendu parler pour son festival de pop, dont j'ai une K7 de Dire Straits en live, mais je ne sais  plus quelle année c'est, faut que je la retrouve dans mes nombreuses boîtes et cartons de K7. A Stevenage juste à côté, ça vide assez vite, un poil à peine plus long que le titre Telegraph Road quoi. Comme ça je file dans la foulée au suivant, à Little Staughton vers Bedford, où il y avait rdv à 12h uk, j'aurai 45’ de retard. Pas de souci dixit Régis qui a appelé. Je m'arrête encore 10’ pour ranger un peu notre beau plancher réalisé sur le chargement de sacs. Pas de casse, aucun sac déchiré, on avait mis le paquet en panneaux et carton. Ce dernier est bien paumé, avec des routes de champ pas possible, mais c'est bien la bonne route, je croise un camion estampillé au nom du transporteur que je dois livrer. Il est sur le site d'un ancien aérodrome en fait. Ça vide bien, et juste le temps de casser une graine pendant ce même temps. Il est 14h f, je bave en coupant le pain. Ce n'est pas Julie qui m'envoie le boulot mais Lucas, 60 bornes à l'est d'ici, via Cambridge. 1h15 plus tard, je charge 3 caisses sans doute pour finalité l'Afrique, vu la destination Marseillaise. Il est déjà 16h20 f, Lucas m'envoie à Harlow pour la suite, 80 bornes, avant 16h uk, je vais tenter, en pensant bien que c'est mort, même si sur ggle ils affichent 17h. Surtout que ce client ne m'a déjà pas chargé une fois alors que j'étais bien dans les heures, mais c'était pour une raison de place. Bref, il est carré. J'y arrive à 16h45 uk, apres une circulation pénible dans Harlow. Verdict, c'est carrément fermé, y a pas a discuter comme ça. Je suis bien maintenant, belle rue toute neuve, bien large, mais avec une belle bande jaune au sol bien fraîche aussi. Rien vu dans les parages en arrivant. Je vais voir un peu plus loin dans la zone, mais rien de rien, soit la bande jaune soit le panneau arrêt et stationnement interdit. Après une bonne séance de street view, je trouve un genre de zone commerciale pas très loin. A peine parti, juste le long du client, dans la rue principale, je tombe sur un  genre d’accès condamné, c’est pas du trottoir, pas de ligne jaune, aller hop, je gêne personne, faut pas déconner comme dirait tonton 70.

 

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Mercredi 14 Novembre 2018

 

Bon ben bien dormi, je n'ai dérangé personne et la police ne s'est pas dérangée non plus, donc tout va bien. Je suis à 2 pas du client, et peux aller voir à pied si c'est ouvert. Ils arrêtent tôt et commence tard, enfin 8h uk. 9h pour nous quoi, ca fait de sacrées coupures.

 

Chargé de quelques palettes 40’ plus tard, la 3 ème et dernière ramasse c'est quasi le Pas de Calais,  Ashford. Il est presque tôt encore mais l'accès et le transit du M25 nord-est est bien vert, rien à voir avec hier. Même pas 2h après je suis à quai à Ashford, je connais, déjà fait une fois, c'est des peluches. Peluches qui voyagent quand on voit l'origine sur les cartons. Du coup on voyage aussi à notre niveau. Une petite heure à peine et j'ai la référence de Lucas pour rejoindre le Pas de Calais pour de bon. Il est midi et quelques. J'hésite à prendre le train, mais temps de midi justement et douche à prendre, je file au ferry. Ça ne devrait pas trop mal passer. En effet, en ligne pour le 13h15, on monte assez rapidement, alors qu'il n'est pas 13h français. J'ai rien compris, bref tant mieux. C'est la P&O, jamais pris ce ferry, il a l'air bien ancien, mais pas trop pourri à voir la salle des chauffeurs. Ah oui , c'est le European Seaway, il n'y a que des camions sur celui là. Les douches aussi sont correctes. Arrivée à Calais vers 15h10, parfait. Une bien bonne traversée agréable avec toujours cette météo d'été indien. Et en plus on loupe à peine Fabrice Drouelle.

 

Descente tout droit sur A26, sortie à la Veuve pour aller au gazole à St Martin sur le Pré, et cassage de graine vers Chepy pour boucler 45. Plus qu’à tirer les heures ce soir, tard. Je passe par la N67, histoire de faire du lien social entre le type devant en plaques oranges calé à 65 et avec derriere le surexcité de la night qui tire une semi bleue à peine chargée collant à peut être 10m à peine.  Plus ça va et plus j'ai du mal avec les routes nationales. Quitte à faire le tourneur de volant, autant le faire sur autoroute, on remarque moins ses convénères. Grosse purée de pois une fois l'A31, c'est que le début de la saison, c'est dur. Je sors à Chalon sud, go sur RN6, et trouve mon bonheur le long d'une boulangerie avant St Loup de Varennes. 23h45, au lit.

 

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Jeudi 15 Novembre 2018

 

Heureusement se réveiller en face d'une boulangerie fait oublier la fin de nuit agitée le long d'une route nationale. Je redémarre à 8h45 pour vite retrouver l'autoroute à Tournus. Toujours dans le gris bien épais ce matin mais le beau apparaît vite après Mâcon.

 

Au 1er à Dommartin dans les monts du Lyonnais à 10h et quelques, ça vide rapidement les peluches. ZA toute neuve, façon ibérique au vu de la différence de niveau entre la chaussée et cour du client. Une sacrée invention la suspension pneumatique.

 

J'ai une ramasse à faire sur Corbas en passant. Par le tunnel, c'est rien faire. Enfin ramasse, c'est de la GB, c’est donc peut être un enlèvement dans le cas que je le garderai. C'est 4 palettes très lourdes, très basses, c'est des piles. Une bonne assise qui va plaire à Régis en plus de donner quelques mètres de plancher. Le temps d'attendre une douane il est quasi midi. Ce sera peut-être le quotidien à chaque enlèvement au printemps voir. Wait and see. J'ai le feu vert ensuite pour aller vider St Marcellin. Go via A43, 48 et 49. C'est joli par beau temps. Pause 30’ vers Vinay. On est obligé de subir positivement le réchauffement climatique. À 14h chez le client de luminaires à St Marcellin. Faut reculer à contre main mais avec l'aide du client, cool. Ca vide par le côté au ferveur et tire Pal. Après tout ça, j'ai pour ordre d'aller au quai 3 à Jarcieu. Et on doit attendre le Marseille, à vider demain logiquement. Moi je n'aurais pas pu, je dois rentrer demain soir. Et en plus y a manif de Gilles et John samedi, merci Didier… Pas trop lourd, beau temps, et après m'être rencardé, je remonte à travers, via Troybon, Hauterives. C'est toujours joli le mix 38/26. A un moment il y a des piquets de chasse neige, il vaut mieux éviter ce secteur à certains moments de l'hiver à mon avis. Une bonne heure après quand même je suis à Jarcieu, pour vider aussitôt le Marseille qui repart aussi sec. Des caisses comme ça, ça plaît à Stéphane, il va pouvoir collet du léger dessus, à côté, devant, derrière. Régis m'annonce que toute ma marchandise sera là ce soir, cool, je n'en demandais pas tant. J'ai le temps de laver comme il faut, et je repasse vite à quai. Un beau chargement qui devrait passer large, enfin y a 15m selon Jean Noël. On s'y reprend à 2 ou 3 fois avec certains lots, en pensant toujours a la charge sur tracteur malgré un poids total assez moyen. Antho arrive  Il a pas son gilet fluo, c'est pas bien, mais on ne refuse pas son aide quand même. Chargé à 19h et des poussières, les 15m en font un peu plus, et avec 2 Pal pour la Picardie en montant. J' hésite à rester à quai et faire 11h, mais rien ne va mal. En fait le temps d'aller à la douche, de tamponner les nombreux cmr de la tournée et tourner les plaques, je boucle 3h et je pars finalement faire un bout ce soir. Lyon passé à fond, c'est à nouveau la purée de pois à l’eau sur l'A6. Je pousse jusque la sortie Tournus et me pose à la zi de Sennecey le Grand. 22h25.

 

 

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Vendredi 16 Novembre 2018

 

Tranquille 7h50 c'est parti, toujours la météo bien humide et fraîche. A6 à Chalon sud et calage à 80, c'est pas souvent. La conso passe vite sous les 30l comme ça. Et ça permet aux camarades de doubler facilement. Enfin camarades, on a pas spécialement le retour des clignos aux appels de phares. Surtout si c'est du français. Quand on roule à la régule et qu'on double c'est pareil,l'appel de phare n'est pas systématique. Bref, on est les mal aimés avec des plaques oranges. Peu importe, j'arrive quand même assez tôt à mon parking qui est le meilleur. On est dans les Vosges mais on est tout aussi dans le gris. Je meuble un peu en trouvant des occupations. La semaine dernière, j'avais roulé sur une branche dans le 43, j'ai vu après que le spoiler avait fendu, sans perdre le morceau. Plus qu'à essayer de recoller les bout. Je le démonte pour voir ça à la maison. C'est malheureux, c'est pas de ma faute, mais celle des politiciens auvergnats qui se préoccupent plus de porter le gilet fluo sur leur parka rouge que de faire le nettoyage des routes. Et puis j'en profite aussi pour remplacer mon anti brouillard droit que j'avais fendu sur le M25, bon là ok, je suis un peu responsable. Chez Volvo St Nabord m'ont trouvé un AB d'occas mais neuf quand même, vu c'est de la maison QTC, qui a mis des optiques de 16 à la place. C'est moins facile qu'on croirait à remplacer, faut démonter presque toute la face avant. Après tout ça, soit 1h de boulot, je peux charger le sac dans la V40 et aller tranquille au weekend.

 

 

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Lundi 19 Novembre 2018

 

En plus de démarrer plus tôt, 2h15, la parka fluo sur le dos, je mets toutes les chances de mon côté pour passer outre les barrages citoyens. Mais ça attaque déjà à 2 pas de chez moi, au rond point du Syndicat où des palettes jonchent encore la chaussée malgré qu'on m'ait laissé passer. Déjà un Rouillon et un Vial étaient en plan.J’evite ensuite le rond point de Chavelot en sortant plus loin pour rejoindre Mirecourt à travers. Et je finis encore à travers pour rejoindre la zi de Châtenois, aiguillé par le beauf, car le rond point de l'autoroute est toujours occupé aussi, il y a poireauter 20 minutes en push cette nuit, mais ils laissent les camions passer. Bref j'ai mis 1h30 pour retrouver mes appartements. En effet, après m'avoir demandé si je démarrais de chez Jacky je peux monter sur l'A31. Je m'engage dans un sacré crochet, la N4 ne me tente pas, on y voit du rouge sur St Dizier Vitry. Alors direction le sud, vers A5. Ça va que je commence cette semaine sur Compiègne. A Troyes tout droit sur la capitale. Et oui, ras d'après les Map contrairement à la N31 où ça clignote sur Soissons. Et puis on reste du bon côté, on va Copé par la N36, ça roule toujours assez bien cette route. Meaux pareil, je passe St Soupplets et fais la sieste sur la N330 dans les bois. Je paume encore bien 90 bornes mais ça a bien roulé c'est l'essentiel. J'arrive à Venette, ouest Compiègne vers 10h. 20 minutes plus tard je repars délesté de quelques fûts de carburants pour un fabricant de réservoirs où j'allais de temps en temps. 1er client du passé que je retrouve depuis la rentrée. Avant de retrouver l'A1 pour filer au ferry, je m'arrête au gazole juste avant, une Access à 1,426€/l, de quoi se plaignent les gens. A part que le brave caissier évoque la pénurie proche. Ça se vérifie immédiatement par la pompe pl qui se met en sécurité. Il veut bien que je me serve aux pompes vl, ça marche. Mais 30 minutes pour 800l. Ouf ça c'est fait, ne reste plus qu'à rejoindre Calais et on sera en zone libre. Régis m'a parlé de blocage sur St Omer, on verra. Aucun ralentissement sur A1 A26 hormis la tirelire de St Omer en effet. Petite rétention de 10 minutes et c'est reparti. Calais ras, j'arrive à l'enregistrement vers 14h30. J'embarquerai à 16h05. 1ere fois que c'est aussi tard de tous mes lundis passé, mais rien qui va mal. Je casse une graine avant. On monte à 15h50, et j'attaque une cession ferry, des fois que ça puisse valider une 11. Enfin c'est le genre de semaine à ne pas tirer de plans.

 

Ça remue bien à bord, ça y est c’est acté on a changé de saison. Où ça se voit le plus c'est quand avant de sortir on a le nez sur la rampe, et que ça bouge dans tous les sens, et encore c'est gentil aujourd'hui. On sort enfin à 28h bien sonné, je file à Ashford. Ouf, je n'ai pas passé les 9h.

 

 

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Mardi 20 Novembre 2018

 

Décollage à 5h25 f après une douche, et un bref petit dej, aux biscuits à la pomme, j'aime bien. La M20 n'est pas ou plus fermée, c'est déjà le matin. Arrêt au Dartford, ADR oblige, pas d'escorte, j'ai le feu vert pour le tunnel, où ça roule encore bien. Mais il est bien temps de tourner vers le nord via la A1. J'arrive à Bedford à 8h15 f,c'est déjà ouvert. Une plateforme de matos de salle d'eau. J'ai des sanibroyeurs et une baignoire à vider, enfin à descendre du camion je veux dire. Une demi heure plus tard, toujours le nord mais via le M1 que je retrouve à Milton Keynes. La suite c'est la tournée des habituels Stafford Stone,mais ça passera jamais en 4h30. J'envisage de faire 30’ devant un bon breakfast chez Stobart, depuis le temps qu'on en parle. C est la sortie 18. Mais il va en être autrement, une voiture se rabat devant moi et affiche un message. Je n'ai pas de Master en langue anglaise, mais ça doit dire qu'il me faut suivre. On va à la sortie 18 justement. Et c'est pas chez Mr Eddie qu'on m'emmène mais comme à un rassemblement de gilets jaune. Ah non, c'est pas le mouvement yelow pop'frenchie mais plutôt une aire de contrôle de la Vosa. Le contrôleur s'installe au volant, met sa carte et recupère les données ainsi que tous mes papiers, et me demande de sortir mon lot ADR en attendant l'analyse de la lecture. C'est long, je vois que je vais boucler 30’. Ça dure plus, limite je commence à flipper. Mais non, tout est ok, c'est bien ce qu'il me semblait, les quatorzaines ont un peu levé le pied.

 

Y avait un double équipage de Roumains qui se faisait monter un jumelage arrière neuf. Dans leur malheur ils ont du bol, ils vont gagner quelques kilomètres heure. A peine reparti, j’ai un message conduite sans carte. C'est pas possible, il ne l'a pas enlevée. Je m'arrête sous l'échangeur du M1, y a bien ma carte qui sort. Le temps de la remettre, j'appelle mon coach, mais un autre, le version RSE, qui me dit que sans doute le contrôleur a laissé sa carte dans le 2 ème conducteur. Ah oui c'est ça. Bon, je suis sympa, re demi tour, et je lui ramène. Il se confond en thank you, pouce en l'air et tout. Bon il m'aurait bien retrouvé de toute façon. J'oublie le breakfast et rejoint le M6, not toll cette fois, vu l'heure, ça roule. Ça enquille les 2 jumeaux Stafford et Stone sans trop perdre de temps comme d'hab, en cassant une graine tout de même au dernier des 2. Le prochain, y a pas le feu, c'est rdv à 16h à Bury, nord Manchester. Mais sur la route, à Trafford Park, au sud de Manchester, j'ai le dédouanement des piles de Corbas. J'y vais voir en passant. Y en a pour 2 heures. Je peux poser les docs et filer à Bury en attendant, ils sont ok. Une demi heure plus tard, je suis chez un parfumeur français à Bury, d'où l'intérêt de bien respecter le rdv. Pas de souci, je passe bien avant l'heure, c'est pas Granollers ici. Le retour sur Trafford Park est un peu plus long, la circulation commence à mûrir. Mais je récupère rapidement mes docs chez le transporteur pour aller vider. Enfin il est 18h f, on verra la suite demain. J'ai repéré cet aprem quelques places dans une rue très large parallèle en sens unique. Rien d'interdit, aller je pose ici avec 8h46 de volant et validerai une vraie 11h. Rien ne justifiait d'aller faire opération escargot sur le M60.

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Mercredi 21 Novembre 2018

 

Il y a parfois moyen de bien dormir gratis en Angleterre, ras ce matin,je peux décoller de Trafford Park à 7h15 f,bien trop tôt pour faire 26 miles, mais je ne serai pas ennuyé avec la circulation. Et bien si, juste avant d'arriver à mon bled, Rainford, gros bouchon sur la A580 qui va sur Liverpool, au croisement de la route que je dois prendre. Feux de travaux pour les 4 branches du carrefour, c'est bien long. Je suis tout de même arrivé à 8h10, 7h10uk au client dont la cour est ouverte. Je tombe sur un cariste qui m'annonce la couleur, la réception ce n'est qu'à 8h30. Bien. Je vais chercher mon porte monnaie pour un café, voilà que le parking se remplit déjà d'un autre camion,

 

le cariste nous dit de ressortir et ne revenir qu'à 8h30, très bien. Je trouve a garer pas loin, heureusement, et revient à 8h25, là c'est blindé maintenant, bravo. Garé en vrac, ça permet qu'on s'occupe de moi rapidement. Mais pas pour la bonne cause. La dame qui s'occupe de mon cas me dit qu'on n'a pas rdv, qu'il faut un rdv, pour demain maintenant. Pour 3 palettes? Oui pour 3 palettes. J'appelle Régis avant de repartir, pour lui  annoncer la bonne nouvelle et lui filer le no à appeler pour le rdv, je tente de rester sur place le temps de son appel. Il me rappelle 15 20’,un peu énervé d'avoir discuté avec un mur. Bref,rien à faire, c'est demain et c'est tout. Mais on ne reviendra pas demain dit Regis. Je file faire la suite, il est quand même déjà 10h10 et j'ai rien fichu aujourd'hui encore. Deja,on reprend une louche du bouchon des travaux tout près. Direction Port Sunlight, au sud de Liverpool, par le pont de Meserflow à Runcorn. Déjà fait ce client, un géant mondial mais ça avait bien été.

 

A part que je m'adresse au mauvais endroit, mes fûts vont au département recherche et développement, à l'opposé, faut se taper un peu de ville. Mais ça vide rapidement, pas de pinaillage ici, pour selon que c'est une énorme boutique et pas une petite usine comme les autres de ce matin. Je découvre que la  façon de bosser des clients en Angleterre est une science inexacte. Justement, Régis me sonne,il est midi, pour me dire que finalement le client de ce matin pourra prendre les 3 Pal, cet aprem mais avant 16h. Bande de nazes va. J'ai le temps d'aller faire celui qui devait être le dernier, encore un peu sud, mais côté nord pays de Galles, à Sandycroft, au sud de Chester. C'est pas loin, mais encore une zone de travaux au croisement de la rue de la zi du bled génère un bouchon pas possible, bien 15 ou 20’de paumé à 2 pas du client. Heureusement, il est midi uk passé, mais il bosse, et me sort rapidement les piles chargées à Corbas jeudi dernier. Rebelote le feux de travaux dans l'autre sens, 15 ‘ quasi à l'arrêt. J'ai le temps de bouffer une salade. Retour là haut, à Rainford, via le pont payant toujours, mais j'arrive tout de même à ruser pour éviter la zone de travaux. A l'usine, il n'y a plus un camion, on s'occupe assez vite de ses sacrées 3 palettes. Le cariste, que je n'avais pas vu ce matin, est vraiment navré de ce qui s'est passé ce matin. Ça aurait été de lui, il m'aurait vidé. Il est bien brave et sincère. Comme m’a dit Anthony une fois, l'Angleterre, les clients, c'est tout l'un ou tout l'autre. Bref, je suis enfin vide, Ray m'envoie la suite, sur Derby, et Ashbourne juste avant. 66 miles. Purée, il va falloir que je fasse 30’ en route. Je peux être vers 17h uk au 1er. Régis avise ces 2 clients. 17h dernier carat pour le 1er, et 19h pour le 2eme. On va tenter. Stoke se traverse bien, je fais cette satanée pause après. J'arrive péniblement à Ashbourne via une route pourrie sur 10 miles interminables. 16h55, un camion sort de l'usine, mais la rue est encombrée, je suis obligé de continuer plus loin pour le laisser sortir et je suis bon pour retourner plus loin, purée. Retour, 3 minutes plus tard, le portail est fermé. J'arrive a rentrer à pied quand même, à la bascule, la dame n'a pas trop l'air d'apprécier. Mais prend quand même mon no de commande. Verdict, demain 9h..  purée la journée de m jusqu'au bout. Bon, pas question d'attendre ici demain matin, et y a pas un mètre de place, je file au 2eme dans la banlieue est de Derby, à 13 miles d'ici, mais avec toujours les 10 miles pourris de l'aller depuis la A50 à se farcir. Une petite demi heure plus tard, je pointe à une plateforme logistique, quai de suite. Ouf, un truc qui marche aujourd'hui. C'est assez long, 1h15 pour 18 palettes, mais ce ne sera plus à faire demain. Chargé à 19h45 f, les plaques tournées, faut trouver à garer maintenant. J'ai bien repéré des gasthaus pas loin, mais avec des parking pas énormes, c'est un peu risqué. Il y a 2 places juste devant l'entrée aux quais, mais toujours un peu dans l'enceinte de l'ensemble, je demande au gardien si je peux passer la nuit là, c'est ok. OUF, 2 ème truc bien aujourd'hui. Y a les toilettes, déjà pas mal, mais pas de douche, peu importe si je suis dans ma crasse, je suis surtout bien garé. L'anglais garé devant a des réservoirs typiquement british, bien carrés sur son beau FH3. C'est très joli, je lui demande si il connaît la marque du fournisseur, hélas non. Pas grave, je vais bien dormir quand même.

 

 

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Jeudi 22 Novembre 2018

 

Et oui,il y a une règle dans le métier, on dort toujours bien devant chez le client. Encore mieux quand l'opération a été effectué la veille. Seulement ce matin, réveillé avant 8h f, j'ai de la marge pour être à 10h uk à 13 miles d'ici à Ashbourne. Pour occuper, je balance déjà quelques sangles sur les big bag chargés la veille, et je mets en route tranquille à 8h35. Encore bien trop tôt mais j'ai l'idée de faire quand même un saut au truck stop repéré sur appli à 3 miles d'ici. Je vais griller une demi heure précieuse d'amplitude. A un moment c'est bien beau et sympathique de faire le clébard, ça ne m'a jamais dérangé, mais faut passer au toilettage de temps en temps, la jerrican a ses limites à cette saison. C'est encore un petit bout de route qui y mène, bien surchargé, juste large et avec un peu de brumes et du -3. Le café accole une station, le parking est vide. Je vais voir à la station, on me dit que le café où il y a la douche n'ouvre qu'à 8h. Juste 10’ à attendre. Je suis pas déçu, je m'en doutais, ça caille comme tout, mais heureusement comme quasi toutes les douches anglaises, l'eau est immédiatement chaude avec leur petit chauffe eau compact intégré. Et comme souvent aussi, c'est très vieillot, mais propre ici. Du temps que j'y suis je me paye un small breakfast, je ne suis plus à 10’ près. Une bonne ration de croquettes après le toilettage, le Samy est content. Faut pas que Julie qui m'avait trouvé le retour lise ce cdb, car vu qu'on est juste en poids, 24t et des brouettes, le breakfast va faire peser davantage à la bascule à Ashbourne. Tant pis, on verra. J'y arrive à 9h10 uk après toujours le même bout de route pourrie, ou les rétros se frôlent entre eux quand ce n'est pas à des habitations. La bascule est libre rapidement, ouf, car la rue est toujours aussi peu propice au stationnement depuis hier soir. Par contre la dame d'un certain âge de la bascule est super sympa, au physique très british, un peu le sosie de Charlotte Rampling quoi. Je suis dans la file pour charger, juste 2 devant,pas des complets. Mais je ne m'énerve pas, je ne cours pas, hier la stratégie inverse n'a pas porté ses fruits. Bon ça va assez vite, juste 7 pal a prendre, par un seul côté, quelques sangles, c'est la même chose qu'hier, pour la même destination dans le 34. Je dis au revoir à Charlotte à 11h30 f, elle n'a pas moufté pour les quelques kilos de trop en bascule. Ça ne me gène guère non plus, du moment que la charge à l'essieu tracteur est correcte. Go ferry Dover comme dit Julie. Direction le sud quoi. Vers le M1 via Derby, y a du rouge plein, je refile au sud via la satanée petite route A515, et jusque Lichfield. Elle va pas mal finalement, et je retrouve la A38 en 2x2 avant B'ham. Et je m’épargne le M6 toll pour le M6 pas toll un peu plus bas, car ils font payer 11,50£ comme en totalité du trajet quoi. Et à l'heure ci ça roule. Toujours le  même dilemme à B'ham, London N&E ou London W&S? M6 M1 ou M42 M40 quoi. Y a 16 miles de moins si par le nord, et il n'est pas trop tard de toute façon,j'y vais par là. Ça roule hormis quelques zones de travaux interminables, limitées à 50 mph(80), où ce n'est pas interdit de doubler aux pl. Heureusement car il y a toujours un Ford Transit ou mieux une Jaguar de service qui roule à 65km/h à peine. Pause repas au dernier service avant Luton, il est bientôt 14h30. J' avais pas trop faim avec mon “petit” breakfast de ce matin. Le M25 passe bien et vite. Y a pas, je trouve toujours moins le temps long par ce côté, j'ai l'impression que le Dartford est indiqué en kilomètres. Ça a beau eu rouler tout au vert, j'arrive à la nuit à Dover, vers 17h15. Il y a de la file aux enregistrements. C est la 1ere fois que je m'y pointe aussi tard sur le retour. Verdict, j'ai la ligne pour le ferry de 19h15 uk, ça fait presque dans 3h. Je savais d'avance que je n'irais pas dans le 34 demain, mais là c'est pas gagné pour arriver à Jarcieu à une heure décente non plus. On monte dans le Pride of Burgundy une demi heure avant. Au moins c'est pile l'heure de la soupe. Ça remue moins que lundi. Ça sort assez bien Calais, vers 21h50, mais pas pour longtemps, au bout de la rocade ça d'allume rouge. Le fluo sans doute. Ils doivent être sur l'A16 direction Dunkerque mais ça perturbe l'échangeur avec l'A26. IL y a moyen de rejoindre la N43 sans problème via l'A16 côté sud. Jusque Zouafques, ça ne paume que quelques minutes. C est sûr que si il faudrait faire la 43 jusque Longwy ou Metz (je ne sais pas où elle démarre), ça serait tendu pour rentrer le weekend.

 

Le péage de St Omer est au vert, l'A26 aussi. C'est bête, je serais bien sorti à Arras pour me cacher dans la ZI est, mais faut se souvenir du boxon qu'il y avait lundi à cette sortie, je n'ai pas envie de passer mon vendredi sur place. Je pousse à la sortie Marquion, mais pas de place au péage, zut. L'amplitude va chauffer un peu. Je trouve une belle place éclairée au 1er bled direction Cambrai, après un demi tour un scabreux.

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Vendredi 23 Novembre 2018

 

Au réveil, après la position du matin, j'ai vite l'ordre que j'irai finalement à Lunel moi même lundi. Plus judicieux que de descendre à Jarcieu pour y être en début de soirée dans l’hypothèse où tout irait bien. Alors je peux trainer un peu, faire les carreaux en écoutant François Morel. Mode vendredi quoi. Je décolle à 9h passé de ce paysage et décor matinal du nord. Une bonne impression de froid, mais pas désagréable. Arrêt au bout de l'A26, à l'aire de Nizy, comme le lundi mais à l'envers. Là pas de pâté, mais une bonne douche pas trop pourrie, dans Avia. Je checke pas mal map pour définir l'itinéraire qui ne serait pas trop rouge, enfin jaune. Après 3,5 jours en UK,  j'avais un peu zappé les petites tracasseries franco franchouillardes du cénoukonpaye. Ça a l'air de d'éclaircir sur la N4 vers St Dizier, le temps de ralentissement baisse en avançant. Il paraît que ça a bien donné en début de détails. J'espère qu'il y avait le stock de pâtés chez le Serge à Perthes. Je sors à Reims, où la sortie Cormontreuil est encombrée mais pas la N44. Un peu de gazole mais pas trop à la petite total à la sortie de Chalon. A Perthes, il y a 2 camions sur le parking, ça roule très calme. Et à St Dizier c'est donc levé, mais ça doit être frais, ça fume encore à la Total, ça fait un peu champ de mines, déjà que cette pauvre station était mal en point et fermée depuis peu. En attendant la chaussée est bien dégradée. Comme ça ils pourront dire “c'est nous qu'on paye”.

 

J'hésite encore à rejoindre mon parking à travers via Vaucouleurs Neufchâteau, car la sortie Châtenois n’est toujours pas rendue à la libre circulation d'après le beau frère, mais la sortie à Void Vacon est interdite au pl, faut aller via Pagny. Et puis tant pis je fais le tour par Toul, et avec mes 25t c'est aussi bien. Ça passe pas d'une traite, alors pause au péage de Gye, pour casser une graine. C'est le grand calme plat, tout seul sur le parking, même pas les amis Drealmen à ce célèbre lieu pourtant si propice à leurs diverses actions. Finalement je traine un peu, les 30’ debordent un peu, entre gros nettoyage des feux, et refixation du bout droit du spoiler réparé démonté y a 8 jours.

 

Toujours du feux au rond point de la sortie Châtenois. On ne peut pas dire que j'ai forcé, mais la façon dont un mec s'est posé sur ma voie en tournant le dos, avec un air très dédaigneux, sans doute parce que je n'ai pas arboré mon tableau de bord de fluorescent, m'a incité à m'arrêter le plus près possible de ce type grâce à l’ antéviseur. Il s'est carapaté, et c'est tout. On peut avoir des revendications loufoques, mais il y a quand même une manière à mettre pour les faire partager, zut.

 

Je pose à mon parking JP à quelques centaines de mètres de là, j'ai juste le sac à poser dans la V40 et à aller serrer une louche au beau frère qui à quai. Le chargement de la tournée 34 n'a pas l'air d'avancer fort, ça ne bouge pas sur le quai. Il me répond via sms qu'il est en réunion, la bonne vieille excuse quoi !

 

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Dimanche 25 Novembre 2018

 

Quand il s'agit d'anticiper, on part tôt et puis c'est tout. Enfin tard ce soir, 23h ça démarre de Châtenois, quelques JP décollent aussi, dont mon beau frère qui lui attaque sur Montpellier. Toujours du fluo au rond point, mais c'est l'équipe de nuit, ils laissent assez bien passer. Y a du rouge sur l'A6 au niveau de Mâcon, ça se confirme plus loin sur les panneaux d'affichage variable. Alors pas le choix on va un peu rallonger la sauce via l'A39 depuis Dijon.  On arrive tout de même en 4h25 à l'aire de Solaize.

 

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Lundi 26 Novembre 2018

 

Sieste d'à peine 1h, on redécolle à 4h15. Il a la forme le beau frère, ¼ de siècle que ce type de dimanches soirs lui sont coutume. Je me souviens qu'une fois, y a bien 24 ou 25 ans,bref au début que je roulais, on était déjà descendu ensemble un dimanche soir, moi en 340 avec un tas de bois en stères pour  Aramon, et lui en porteur G330 Manager Duplex avec une multitude de clients. L'époque où Transvallées débutait et ne s'appelait pas encore Jacky. Et époque surtout où le beau frère avait encore la cb. Bref, c'était un vrai beauf quoi !

 

Pas grave maintenant on est bientôt ou presque grisonnant mais on avance encore bien.

 

Je suis confiant pour arriver à mon bled Lunel Viel, pas de rouge à la sortie. On ne s'arrête même pas pour un café. Je sors à 7h30, et là, ben non, perdu, les fluos s'installent et les sorties du giratoire sont déjà fermées. Je m'arrête donc bêtement sur le rond point, attends les gendarmes qui ne tardent pas. Ils me disent d'aller au parking du péage, qu'ils attendent l'ordre du préfet pour déloger. D'ici une demi heure. Je suis dégoûté, et bien fatigué. La fatigue est aussi néfaste que l'alcool, un peu chauffé,on serait capable de faire n'importe quoi et rouler sur quelqu'un. Je me pose au parking et me calme devant mon pâté. Et y a Seb, le copain autochtone polackophile qui m'appelle, un petit rayon de soleil avé l'accent. Il m'explique que je peux remonter via Gallargues Monteux pour revenir sur Lunel par petites routes. Je mets en route, que les gendarmes de tout à l'heure me cherchent sur le parking pour me confirmer que ça va se lever dans 30’ maxi. Ils sont bien sympas. Bon j’ attends encore 30’ et j'y vais, tout est levé en effet. Mais 2 eme rond point plus loin,4 gilets rebloquent la voie vers Lunel, aux pl...Ils me disent de retourner vers autoroute. Là c'est niet, je ne bouge plus, je refuse. Eux non plus, campent sur leur position et ma sortie. Inutile de dialoguer. C'est vite le boxon aux alentours. Ça dure 5 10’, les automobilistes s'impatientent, “s'il vous plaît, on va être en retard au lycée,...”. J'attends, moteur coupé, mais toujours ceinture attachée, clignotant vers la sortie du rond point en marche. Les gendarmes arrivent enfin , et implorent les manifestants de me laisser passer, 5’ de dialogue et enfin ils se poussent. Non mais. Faut encore traverser Lunel, mais là c'est circulation normale du matin. J'arrive dans la zi de Viel chez un logisticien où je suis vite à quai. Ça râle quand même, car plus trop de place à cause de l'usine destinatrice de croquettes du coin qui est bloquée justement depuis une semaine. Bon ça vide assez vite. Mais autre pépin du matin, y a une panne de courant sur Jarcieu et alentours, donc ça bloque aussi un peu la machine. J'ai le temps de ranger les sangles et balayer que finalement l'ordre tombe assez vite via SMS de Stéphane. “Roules sur Nîmes”. A Lunel, à l’ accès d'autoroute, plus rien, tous les feux sont éteints, l'équipement nettoie un peu le giratoire. Sur Nîmes ça a l'air pas trop vilain. Je vais à la zi Césaire. Juste avant l'entrée de la zone, je vois au loin de la fumée. Je vais à la rue par l'autre bout, mais autre barrage également, avec plein de camions posés en amont. Aie. Je demande à un chauffeur que je croise, ils ne bloqueraient que l'accès à la base Auchan. Je vais charger dans un truc de béton en face. Le SMS reçu de Franck avec les détails que je montre aux manifestants fait guise de laisser passé. Cool. Au moins c'est du concret ce barrage, tout comme mon SMS. C'est le top cette façon de bosser. La rue est déserte, et je suis au bétonneur vers 11h15. Très sympas ici, avé l'accent et tout, ça charge vite, par un seul côté, 2 destinations pour le 26. En une bonne demi heure c'est classé, cool cette histoire. 11h55, je me pose juste à la sortie, dans la rue déserte, entre les 2 barrages. 8h59 de volant, 12h55 d'amplitude,  et du soleil, des détails qui requinquent un lundi! La sieste va être bonne.

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Mardi 27 Novembre 2018

 

Bien reposé, pas ennuyé par le traffic, ça a du bon le mouvement des gilets. Maintenant il s'agit qu'ils me laissent quand même ressortir de leur enclave. Je prends de l'avance je décolle à 5h05. C'est bon, je peux sortir, ils sont pas chiants ceux là. Faut quand même bien 10’ pour retrouver l'A9. Des sorties sont affichées fermées ou déconseillées. Je voulais presque monter via la 86 mais la sortie Remoulins est dans le lot. Je sors à Piolenc, c'est ok, car plus haut pareil c'est déconseillé. J'en profite pour faire une pause douche pain beurre à Donzère, tranquille. Les 45 débordent même car Fabien arrive. On se met des tournées, pas de pinte de Fosters mais de café, on est le matin et pas à Ashford là.

 

Y a un bon stop à marquer au rond point de Malataverne, et j'arrive tout de même un poil avant 8h au 1er, un chantier plutôt velours, puisque dans la zc sud de Montélimar, enfin pardon, de Montelo. 30’ plus tard go au 2 ème à Valence, ras en chemin, une petite heure après je suis à un marchand de matériaux. C'est mal barré, 2 camions devant. Le 2 ème est long comme tout. C'est une city liner , c'est pourtant court de plancher, mais long à charger. En fait c'est un chauffeur en location qui fait de l'inter site, pour niveler les stock de l'enseigne sur la région. Bref, je passe plus de 2h pour 7m de plancher à vider. Bon rien n’allait trop mal, j'ai 2 ramasses sur Grenoble, dont une qui est prête que vers 15h30 sur Voreppe. Je file quand même au 1er, chez Ziegler, une petite agence.  Il est midi 40, ça ne reprend qu'à 14h, tranquille quoi. Je prends 2 lots pour Barcelone. J'arrive à 15h15 chez l'autre transporteur, à Voreppe, ma marchandise arrive justement, c'était bien calculé. Le chauffeur bien sympa qui a chargé à l'usine à côté, transvase direct les fûts et IBC pour le nord GB dans ma semi, je n'ai qu'à passer mes sangles, et oui, normal, chez les Allemand, faut sangler. Je n'ai plus qu'à remonter ce joli chargement hybride au quai de Jarcieu. Encore du jaune, des campements de fortune et du feu sur le rond point de l'accès de l'autoroute mais sans blocage. Là,pas de problème, au moins c'est déjà plus sympathique et convivial de leur part d'opérer de cette manière. Idem à la sortie plus haut pour la route de Beaurepaire. Il y a marqué méchoui prévu samedi. Je prends le quai 4 à Jarcieu à 17h30. Fabien est là et va partir pour Barcelone, la binouze ce sera encore pour une autre fois. Je vais garder mon morceau de GB, je vais quand même pas faire de la ramasse tout le reste de la semaine, on est que mardi. Faut qu'on sorte tout quand même vu que j'ai du Barça devant. Régis et Jean No m'ont concocté une tournée de 3, le tout au nord, c'est pas tout près mais bien regroupé. C'est pas les bras qui manquent, Valentin, Anthony et le chef Régis, mais on galère un peu pour trouver de la place pour tout caser sur le quai plein, pire qu'un vendredi. Peu importe, c'est efficace quand même, mon chargement est terminé même pas 1h après. Je me sauve avec les CMR à 18h30, pas de lavage, ni de douche, ni autre blabla ou chichi inutile, faut à tout prix que je dépasse Lyon ce soir. Ça part mal, le rond point de Chanas est envahi, pas sur la direction autoroute, mais ça génère quelques minutes de perdues. Je monte via périf, le moins risqué avec pollutec ou le foot. Ça passe à peu près bien je sors à Villefranche et trouve mon bonheur entre 2 rond points, sur une aire d'information éclairée et qui n'est pas interdite. 20h10 , ouf.

 

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Mercredi 28 Novembre 2018

 

5h15 c'est reparti, pas trop de temps à perdre, hormis la multitude de rond points pour rejoindre l'A6 à Villefranche nord. 6 minutes de moyenne basse qui se rattrapent assez vite. Ça flotte bien ce matin, on n'a pas l'habitude. Ne pas se plaindre, il fait 4 degrés, encore un peu et ce serait la neige. La moyenne pourrait en reprendre un coup une fois l'A5 qui rappelle bien que j'ai 24t, heureusement il y a les descentes réciproques aux montées pour corriger facilement cette défaillance horaire. Comme je l'espérais, j'arrive en 4h25 à l'aire de Sommesous. Déjà en prem's, douche au programme. Vraiment pourrie, je n'y traine pas. En même temps,on est ici à quelques dizaines de mètres  de la N4, fallait pas m'attendre à un miracle non plus. Je ne suis pas rancunier, j'achète un casse dalle, le truc que je fais jamais, mais aujourd'hui, pas de temps à perdre, mais 8,50€ quand même avec un café. Je passe ensuite le câble, et les 45’ débordent d'un poil. Dernière chute de moyenne, c'est sortir à Reims pour aller au Michel Édouard, qui est, ouf,accessible. Je suis pour les blocages de grande surface mais sauf quand je dois y aller. Ça bloquait sur la vieille autoroute de Reims. Un peu de gazole, pas le plein, car je suis lourd à la limite, et l'adblue quand même. Dommage car il n'est “qu'à”1,411€/. Je remonte vite sur l'A26 pour la dernière ligne droite sur Calais, en avalant l'espèce de blanc du malheureux poulet qui n'avait sans doute pas demandé à se retrouver entre 2 miséreux bouts de pain, au parfum d'estragon, un truc que je n'avais pas demandé non plus, j'aime pas cette gerbe, euh herbe.

 

Pas de souci en chemin, rien au péage de St Omer. J'arrive au port à 14h55, ou toutes les lignes avant controles et enregistrements sont blindées, le truc que je ne vois jamais le lundi où tout est vide. Heureusement, en ADR on grille pas mal de monde je pense. 1h pour arriver à l'enregistrement, et en ligne en pour le ferry de 17h15, rien qui ne va encore mal quoi. Bon j' avais réservé le parking à Ashford pour 18h uk, j'y serai un peu après, au prix où ça coûte, faut espérer qu'il y a de la souplesse sur les horaires de booking. Surtout que le Spirit of Britain a un peu de retard, on monte seulement à 17h15. Je valide la fin de journée en hexagone et attaque une position ferry, des fois que ça pourrait valider une 11 en réserve..

 

Ça va, c'est pas le ferry le plus pourri de la P&O, ça s'éternise un peu, et dépasse les 2h de traversée. On ne met roues sur falaises qu'à 19h40, j'avais quand même bien fait de mette en route une position ferry. Pas de contrôle pour ma pomme, ça m'arrange, je file à Ashford. C'est malheureux, je vois des places qui trainent encore en nombre à la douane de Douvres, j'aurais bouclé en moins de 9h. C'est comme ca,ici on ne peut pas trop jouer avec le stationnement. J'arrive à Ashford à 20h20, pareil c'est moitié rempli, mais là il y a déjà le cône au rond point avant, selon qu'on ai réservé ou pas.

 

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Jeudi 29 Novembre 2018

 

Après une douche bouillante au froid, un café et œuf brouillés sur toast c'est reparti de ce Truckstop International à 5h25. J’ai préféré tout de même faire 9h pleines, j'ai moitié confiance dans le procédé de la position ferry. Et puis y a pas cas de force majeure, je monte tranquille quand même. A part que ça commence déjà par la traversée complète de Ashford city, la route qui va à la M20 est fermée. C'est bien long. Dans ce malheur, ouf, la M20 qui elle, était fermée comme souvent les nuits réouvre tout juste à Ashford west. Paumé 15 minutes quoi. Arrêt donc au Crossing Control du Dartford 1h15 plus tard, et passage sans le convoi comme souvent. Je n'use pas trop du M25 et file sur le nord via la M11. Les travaux après Cambridge pour relier la A1 passent bien, ouf. J'ai un méchant coup de barre, je résiste jusque au moins 4h15 de route, soit un peu au sud de Doncaster. Sieste, démontage du câble et café tartine de fromage au programme. Tout ça bien secoué comme souvent sur les laybay. Il vaudrait mieux rouler 10h45 que de devoir dormir dans ces conditions. La circulation a reverdi sur Leeds, en 1 bonne heure j'arrive à Elland. Tout de suite en place, pas mal de vent, mais ça vide rapidos le plus gros de la semi, et je peux replier les plaques. Ça va toujours bien ici, dommage qu'il faut arriver avant 14h uk. Je file au 2eme sur Liverpool, via le chouette tronçon de la M62. Mais aujourd'hui la météo est bien authentique aussi sur ce bout précis. Il y a de bonne rafales, de la flotte plein tube. On est toujours mieux que les pauvres moutons qui se blottissent contre les clôtures de pierre, mais on doit tout de même bien cramponner le volant et respecter les 40mph, c'est violent. On retrouve du mieux en bas, sur Manchester et presque du beau chez mon 2eme client , à l'est de Liverpool. Vide en 15 ‘ et avec le sourire pour 5 palettes de fils d'acier, le genre de petites clients industriels j'apprécie faire. Plus qu'un, Wirral, de l'autre côté du Mersey, pile en face de Liverpool. Je n'ai plus d'ADR, je peux passer par un des tunnels, je ne connais pas, mais zut, il n'y a que 11miles. De la 2x2 A580 où je suis, qui rentre en ville, c'est vite bien fléché “tunnels” et Wallasey. Ça roule pas trop mal, et un seul tunnel est adapté au pl, le “Kingsway”, 5m de haut. L'autre, le “Birkenhead” ne fait que 3m90. Péage classique. Je suis bien avant 15h au dernier, 15 minutes pour vider à peine. J'ai le boulot de suite aussitôt par Julie. Vu où c'est, enfin la distance, et qu'il me reste que 2h30 à rouler, c'est mort pour aujourd'hui. Je casse une graine pour boucler 30’ et étudie l'itinéraire. C'est plein est, je ne sais jamais par où passer, tout au nord via full autoroute et Leeds, ou en bas en mixant avec un peu de ville via Stoke et Derby. Ou au milieu. Y a pas mal de rouge où que je passe. On va y aller au feeling. En pleine réflexion toujours sur la question, dans un bouchon sur la M56 vers Chester, y a Julie qui m'appelle pour me demander si je passe par le “High Peak”, au milieu quoi. J'y ai pensé, mais je ne connaissais pas. Aller pourquoi pas, y a bien 20 miles de moins. Avant d'attraper cette petite A628, il faut passer Manchester sud, et bien bouchonner 15 20’ en direction de cette petite route justement. Juste un petit bled qui fiche le boxon autant que si c'était Leeds. Après ça roule, à peine sinueux, et malgré la nuit qui vient de tomber on devine de sublimes paysages montagneux avec des lacs. Comme quoi il n'y a pas besoin d'aller je ne sais  où pour être dépaysé. A refaire de jour sans faute. Plus loin en altitude, on voit au loin, côté nord, les lumières de l'agglomération de Leeds sans doute. Je n'ai pas avancé fort, j'arrive vite à bout de mes 2h30. Après d'abord un arrêt sur un laybay bien éclairé avant Sheffield, je checke un peu plus loin sur Map et y vois une zi à 2 pas d'ici, qui paraît bien large avec des véhicules stationnés. 5 minutes plus tard c'est vérifié et approuvé. Pas de ligne jaune, pas d'interdiction, c’est éclairé, les push partent l'une après l'autre, je valide cette fin de jeudi à 18h. Good.

 

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Vendredi 30 Novembre 2018

 

Après une bonne nuit, dans une bonne zi anglaise, le truc que je croyais impossible sur cette île, je déjeune au pain de mie local, le truc qui pouvait me paraître également inconcevable  il y a peu encore, mais pas le choix, je suis arrivé à bout de mon délicieux briare. Et pain de mie de marque anglaise, pas le célèbre Harry's. Pourtant une bonne semaine Duarig se finit toujours avec du Harry's. Et comme ça je n'ai plus à m'arrêter, enfin il y aurait bien une douche à trouver, mais j'en connais déjà une sur la A1, au TS de Markham, mais je n'ai pas envie de retenter l'expérience. Alors cap à l'est après Newark, vers Boston. Le jour se lève au fond, il va faire beau c'est cool. J'arrive au client, une scierie, vers 8h40 f, soit après 2h de route. Ils n'ouvrent qu'à 8h uk, et déjà un camion était devant. Je rentre à 8h15, c'est assez long à charger pour ce qu'il y a, 5 colis. Mais de la longueur, c'est des barrières en bois pour terrains équestres. C'est pas vilain, j'en garderais bien une ou 2. Dans le cas où le mouvement des gilets jaunes porterait ses fruits, c'est à dire un progrès du pouvoir d'achat pour me payer un terrain où mettre notre jument.

 

Je me sauve de là pas trop lourd à 10h40 f déjà. En 2), go sur Daventry, on retourne dans le centre. Que de la route nationale via Peterborough. C'est plat, large,bien roulant quoi. Et si on aime bien prendre en photo les FHII et III en 6x2, on est servi, et il fait beau. Après avoir contourné Northampton par le sud, petit bout de M1 et sortie Daventry. Plus de 2h de route tout ca. Il y a un tronçon de route flambant neuve, la A45, qui n'a pas l'air existante sur mon atlas. Enfin il date de 2001, mais il convient très bien, les no de route ne changent pas un oui un non, on n’est pas dans un pays toujours neuf comme l'Espagne. Cette fois c'est une plateforme logistique, pas l'une des nombreuses qui jalonnent la M1, mais bien cachée derrière Daventry. Ce doit allemand, déjà vu ce nom en Allemagne du nord. Ça fait tout de suite peur quand on doit aller dans ce genre d'établissement, mais là ça part bien. Si il n'y a personne au poste de garde, il y a un interphone où j'obtiens aussitôt un quai. Il est 13h f, ça charge assez vite du matos toujours pour le milieu équestre, et en léger encore, bien. Et sympa je peux boucler 45 ‘ à quai. Complet, je repars à 13h50 direction Dover ou Folkestone, on verra ça sur place. Quelques ralentissements habituels sur le M1,il ne s'agit pas de gilets jaunes du tout. Mais c'est certain que ce n'est pas en passant ici que nous Luton le plus contre le réchauffement climatique. Le M25, pareil, ça pourrait être pire pour un vendredi aprem. Et le beau temps, ça rend sympa le franchissement de la Tamise. M20 au taquet, c'est vachement plus calme qu'en semaine. Je pousse au ferry, je préfère, et puis faut que je prenne une douche et il sera l'heure de manger. Arrivé à Dover à 17h30, peu de file à la P&O, j'ai le ferry de 18h15 uk. Mais c'est le European Seaway,, donc le fréteur bien en avance sur le planning, cool pour un vendredi. Il part à 18h. J'accomplis les diverses tâches prévues avec succès. C'est du temps de gagné, dans un vrai temps de repos. Calais, il est 20h30 f, je peux encore rouler une petite heure. Ici on ne voit plus de gilets jaune devant (marron derriere ?) sur notre chemin. Je peux tracer jusque St Omer et son péage, enfin celui de la sortie.