Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
3h, l’Ebro est en route, direction Cornimont. J'avais jamais percuté que ce véhicule avait déjà les phares blancs. Peu importe, c’est pas avec ça que je monte dans le 77. L’Ebro serait plus raccord avec la N-I, Burgos Madrid, et pour ça c'est vrai que c'est mieux en phares blancs, on se fait moins repéré. Validage du départ à 3h25, le plus discrètement possible, Cornimont est plutôt calme à cette heure là.
Le jour vient encore assez vite, une fois la N4, on peut assister au lever de soleil dans les rétros,c'est jamais désagréable. Ce rien peut rendre la N4 exotique. Non, je m'emporte là.
Jusque Vitry,on ne remarque encore guère la réglementation récente de l'abaissement de la vitesse, forcément en 2x2. Et même le contournement de St Dizier n’est pas concerné, puisque chaussée séparée par un rail, alors il y a un panneau 90. C'est complexe.
Arrêt à l’aire des Gravières après Sommesous pour du gazole et ADblue,pas trop pratique vu l’espace de bien 5m entre ces 2 pompes, mais en tirant au taquet sur les tuyaux, ça rempli. N4=Routest, ça s'arrête au café. Leurs camions rutilants et colorés sont plus jolis encore que des modèles majorette.
J’achève la pause plus loin après Sézanne, 35’ pas plus, j’ai quand même un rdv.
Lieusaint, c'est un saint lieu en région parisienne pour nous, car du bon côté, on y arrive toujours sans trop d’encombres. J’y pointe à 9h45, et à quai de suite, cool pour un rdv de 10h. À part qu’il trouve une palette n’étant pas référencée dans les commandes du jour. J’ai à peine le temps d'appeler Pascale qu'ils la remettent déjà dans la semi. Après avoir remis un jeans pour pouvoir rentrer sur le quai et dans la semi, faut que je donne tout un tas de no marqués sur la palette afin de vérifier si c’est pas une boulette du quai vendredi, c'est pas leur genre. En fait non c'est une erreur du client expéditeur de cahiers, donc faut attendre leur accord de payer ce retour. J’attends une bonne demi heure pour avoir le feu vert. Je dois reprendre aussi tout un tas de palettes euros qui s'accumulent, j'en ressors à presque à 11h30. Maintenant attente d’un complément. Ça ne s'éternise guère, Pascale me re sonne pour demander mes heures, si demain je pourrais charger un grand tour à livrer mercredi matin. Mais oh que oui. Aller hop, feu vert, on rentre comme ça. J’ai à peine 5h30, c’est certain que je n’aurai pas assez pour arriver à la maison ce soir, mais je n’en serai pas loin. Le mieux est de foncer, et rouler sur la N4 à la sauce d’avant 1er juillet. Ça bouge sur la N4, au niveau de Vaudoy, y avait une petite Avia, ils sont en train d’en faire une grosse avec parking et tout, pas du luxe sur cet axe à boui-boui surtout sur la partie 77.
Je casse une graine avant Sézanne, 30’ maxi et fonce. Je vise Épinal, mais en avançant, quelques minutes se gagnent, et pourquoi pas taper Eloyes St Nabord. Aller hop, coup de fil chez Volvo, un étrier de la semi m’inquiète, un frein est toujours plus chaud que les autres par moment. Pas de soucis, du j'arrive vers 16h30, ils peuvent jeter un œil. Ça roule à peu près bien, comme dans le temps quoi, et j'arrive à St Nabord à 16h35. J’ai une porte de suite, ils démontent la roue en question, c'est bien l'étrier qui est en train de gripper. Ils ont ça, ils le remplacent. Pendant ce temps, je peux photographier un superbe F1220 Intercooler Globetrotter rénové, mais qui appartient à un grumier du coin. Dommage, car en causant avec Eric le commercial, j’avais envie de lui demander combien il reprendrait mon FH4 contre ce bijou. Avec ça, j'accepte tout de suite de faire du 88 77 un tour jour jusqu'à la retraite.
À peine une heure plus tard, tout est remonté, je me gare, et attends ma twingo taxi chérie. Sympa le lundi !