Carnet de bord de Décembre 2017 | Partager sur Facebook |
C'est bien de dormir au client, le boulot est presque fini, on est serein, peinard. Sauf que chez un emboutisseur, la presse travaille toute la nuit, les fen passent et repassent, klaxonnent, bref ça peut être animé. En gros je ne dors plus depuis 4h30.
Lever à 6h45, petit dej vite fait et vais voir à 7h30. Ce sera mon tour de reculer dans la cour après un tchèque. Le gars du bureau est d'origine tchèque je crois aussi, il a un accent de l'est, et deja remarqué la dernière fois qu'il communiquait bien avec les chauffeurs tchèques.
Vide à 8h, direction les Yvelines via Joigny Sens.
Le ciel est bien clair ce matin, et c'est quasi en négatif alors qu'il pleuvotait hier soir. Résultat prévisible, ça glisse pas mal. J'ai remarqué par plusieurs patinages légers. C'est confirmé plus loin avec un ensemble garé proprement dans un champ avant Sens.
Le soleil commence à donner, ça devrait s'améliorer, mais j'y vais mollo. Et rien ne sert de se pointer trop tôt sur la 104 en ce jour de grève de transport en commun.
On relève plus de 500 bornes de bouchons cumulés à 9h.
Ma foi je fais une petite demi heure hygiénique à l'aire de Villabé, pas trop pourrie la douche ici.
Ce n'est pas encore tout à fait fluide au croisement de la 104 mais après ça va, même la 118, pas pire qu'un autre jour quoi.
Je sors de l'A13 à Poissy qu'à 11h30 passé. La traversée de Poissy s'effectue derrière un Bernardo Marques. Si on ne connaît pas où se trouvent les usines PSA européennes et que l'on aperçoit un BM dans les parages, on peut le suivre.
Il va bien là, a part que je l'abandonne à l'entrée de l'usine vu qu'il passe à la réception centralisée et moi non, je rentre direct. Je vais encore à l'atelier de réparation des emballages. Il est midi, mais pas de souci, le sympathique Carlos, clope au bec, me sort de suite la palette de 4m.
Je repars à 15 à peine, direction le nord. J'ai le mail de la suite, qui sera pour demain, c'est bien comme ça, à prendre sur Dunkerque. Ça crée un dilemme pour l'ordre de la suite. Douai ou Aubin St Vaast. Je trouve 15 bornes de moins par Douai en 1er, alors va par là, et peu importe car ça m'étonnerait que je vide les 2, et surtout ça m'évitera la traversée de Lille demain matin.
Avant La Croix Verte, direction Beauvais puis Creil. Les 4h25 sonnent dans le secteur, à Chambly. Quelle moyenne de fou, presque 4h30 pour faire les 250 bornes qui relient le quasi Chablis à Chambly!
Je casse la graine en 30' et continue par Boran, Montataire pour retrouver l'A1 avant Compiégne.
Avec des pneus neufs, le bout d'A1 jusque la sortie Douai est peu long et se passe en majeure partie au milieu.
Comme beaucoup de fournisseurs du Douaisis, le mien, un fabricant d'amortisseurs est en ville. C'est joli comme ville à traverser. J'en connaissais un autre dans ce secteur, un gros emboutisseur.
Je suis à 16h dans la cour. Y a foule, 2 complets devant moi qui vident aussi du vide.
J'ai le temps de refaire un tour de serrage des écrous de roue, ranger des coffres, faire de la facture, ranger des photos, je ne vois pas passer les 2h d'attente de mon tour..
Mais enfin c'est bien sympa avec des ch'caristes du cru. Bon, si j'avais su, j'aurais vidé dans l'autre sens, ici on peut arriver jusque 20h sans problème. Enfin peu importe. Je repars à 18h35 via la ville de Douai, Vitry en Artois et Arras. Une fois cette dernière ville péniblement contournée, c'est pilotage automatique jusque Hesdin, hormis quelques rond points persistants, tout ça calé à 83, ce secteur est truffé de radars je crois.
Pourvu que j'arrive au transporteur à Aubin St Vaast avant 20h45. C'est parfait, j'y arrive à 20h15 et la cour est ouverte. Et surtout pas de presse qui travaille, impec ça.