Carnet de bord de Septembre 2017 | Partager sur Facebook |
6h30 comme prévu, je quitte ce bon relais, un bail que je ne m’y étais pas arrêté, rien à redire.
Mon lot supplémentaire est paumé au fond de la Nièvre, et faut vider le béton avant midi, faut pas trop que ça traîne.
Une fois Moulins, je suis Decize, la moyenne baisse un peu, c’est moins large, mais on croise peu de monde. J’arrive dans mon bled 30’ après la belle ville de Decize. St honoré les bains, petit village, avec un beau passé sans doute, au vu des hôtels plus ou moins abandonnés. C’est malheureux, c hez nouis c’est pareil, à Plombières les Bains, Bains les Bains.... Il y a un sacré patrimoine immobilier, mais abandonné et qui se vent 3 fois rien. Faut juste être un peu bricoleur quoi..
Pour accéder à mon client, faut bricoler aussi, la rue monte juste en face du Casino, et juste en largeur. Je vais voir à pied avant, personne, mais un 06 marqué, ce doit être un paysagiste. J’appelle, ouf , le gars habite en face. Ben oui, faut monter là. Limite sympa, il aurait pu descendre avec son Merlo en bas le type, mais je demande même pas. On va un oeu bouffer du pneu et rayer encore un peu la cabine.
Je me barre un peu avant 10h, j’ai déjà plus de 3h, et le hameau de Tronsanges, en dessous la Charité est à plus de 80 bornes. Là j’ai un 06 sur le bl. Je sonne, pas de soucis, un type de la SNCF me dit que le gars qui décharge attendra, c’est à une gare.
Je fonce quand même, Decize, Imphy, Nevers. Je ne passerai pas encore chez ma soeur. D’autant plus que j’ai déjà la suite, pas méchant mais enlèvements sur le 18 et 36. J’arrive à Tronsanges vers 11h30, ça bipe de partout, j’ai 4h35.On passe sur un vieux tronçon de la N7.Il y a un des camions d’ hier, parti bien 2 h avant, est en train de vider. C’est un chariot embarqué qui vide, de la boîte périgourdine qui affrétait le truc, transporteur de l’année 2016. Bon faut que je recule, car je suis juste avant un passage à niveau, le temps qu’il finisse celui d’avant. J’arrive à faire 15 quand même, prend la place, et case les 30 en vidant. Ça va vite, par un côté. C’est un Manitou. Je sais pas c’est quoi la rolls des chariots, Moofeet ? Lequel est le Scania ou l’Iveco de l’autre ? Est ce qu’il y a des groupes FB par marques, modèles. Est ce qu’on trouve des volants en bois ou des rideaux pour équiper un peu ?
Bref, je ne demande pas tout ça au sympathique périgourdin qui me vide. Mais il me raconte qu’il ne bosse quasiment que pour la SNCF, et ça ne chôme pas, traverses, tourets....
C’est fini à midi 15, direction le 18, via le tour sud de Nevers, et le Bec de l’Allier et le pont canal, c’est chouette.
Je casse la graine plus loin, je m’offre 45’, histoire de faire une bonne sieste, je me trouve un peu patraque depuis hier soir. La météo est vraiment traître, surtout dimanche, du soleil, puis du grand vent...
Je ne suis plus loin du 1er enlèvement à Moulins sur Yévre, dans un silo. Ça va assez vite pour charger 9 pal de semences. Le 2éme, c’est Issoudun, à la même enseigne. Pareil, ça ne tortille pas pour enlever les 12 pal restantes. A 17h15 c’est fini, en repartant, je me trouve enfin un ITM avec de bonnes places derrière. Un peu de shopping, dont un pot de miel, des fois ça soigne un peu la gorge qui est un peu en falaise..
Ça va, je n’ai pas à rouler toute la nuit, puisque c’est 2 clients dans le 87. Un petit cabotage quoi. Je mets quand même un peu de gazole à la Access de Déols.
Je trace l’A20, mais il fait un de ces vents, la conso devient incontrôlable.
A 19h30, j’ai quasi 9h, j’espère trouver de la place à la dernière aire avant la Croisière, ce serait bien, je pourrais valider 11, comme ça.
Il y a bien une place, au niveau des pompes, mais si les 2 pompes se trouvent occupées, ça sera vraiment raide en largeur restante. Tant pis, je me barre au bout de 15’, direction la Croisière, où j’ai pile 9h, là encore pas de place dans la zone, et j’ai pas envie d’aller au resto du coin. Aller, basta, j’entame 10h et file sur Limoges. Au cr, coup de bol, encore quelques places, mieux que lundi soir. Ouf.