| Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
7h05, le départ de Mulhouse est validé.
A peine le temps de chauffer la mécanique, que je suis devant la porte de reception de Arcelor à Ottmarsheim. Pour y aller, faut quitter l’A36 juste au niveau de la frontière. J’avais envie de filer tout droit, puis de faire un coup de B31, de Titisee....comme ça jusque la frontière Autrichienne....Mais là non, je ne franchi même pas le Rhin.
Cette boîte ne va jamais trop mal pour vider les bobines. Déjà beaucoup emmené de Belgique.
Il n’y a juste personne au bureau, j’attends, 10, 20’...personne. Un 57 arrive. Il dit que leur pause est à 8h... Il est 45, un type nous dit d’avancer sous le pont, qu’on va nous vider. 15’ après on repart, impec. Le pontier était juste à ses manettes, et ne voulait descendre de son pont nous faire les papiers qu’après avoir vidé.
Direction Colmar pour vider le lot de Avignon. Il est 8h passé. J’envoies un message au dernier des mohicans de l’Allemagne, c’est ses horaires. Bingo, il est juste devant. Il prend le temps de sortir à Guemar, à la zi où je vais vider. Impec, j’avais jamais vu son Panzer.
Le veinard, il va encore aller certainement sur Bochum, enfin non, il va sur Venray en NL, ça lui changera.
La 45’ réglementaire effectuée, je vais vider mes 12pal d’aliments pour oiseaux.
La suite, je dois redescendre à Mulhouse, une partie chez PSA, à la réserve d’emballages vides pour le groupe. Ça va toujours bien ici. Le cariste et responsable me demande : « ben, tu fais plus d’inter toi ? » ça faisait longtemps...
Ben non, j’y charge 2 destinations dans le 44.
Complément, mais que début d’am au quai Gefco, un collègue du natio y ramène un complet de matos bois pour clotûres. Il y a un lot de 58 pour moi.
Il est 11h35, j’envisage de faire une 3h du coup.
Cassage de graine, sieste, préparation de l’itinéraire du jour occupe déjà bien 2h, quand il est 13h30 et que le collègue de chez Sutter arrive comme prévu avec divers lots qu’il vide au quai.
Je vais discuter avec, le temps qu’il vide, et prends mon temps pour achever ma 3h. J’aime bien son Volvo, il a de chouettes réservoirs carrés fait sur mesure comme sur tous leurs camions.
Ça va vite pour lui, mais l’horloge n’avance décidément pas. Je me mets enfin à quai à 14h40. Entre temps un collègue vosgien de Cornimont s’y est mis aussi avec son beau Fh16 550. Il tourne en épicerie sur du 68/57. Encore un vrai job.
Je suis chargé de mes quelques palettes pour Cosne/ Loire.
Mais on discute, alors du coup une 15’ est déjà casée. Il est content de son 16, sauf les batteries qui commencent à faire des signes de faiblesse. Il a 80000kms, je lui dis que tout est normal...
Je pars de Mulhouse à 15h20.
Mon itinéraire me fait passer tout droit. Déjà par Vesoul.
Pause de 30’ à Bucey les Gy pour l’achat du pain, enfin une miche tranchée, j’en ai pour quelques jours comme ça. Ici, c’est vraiment l’idéal pour l’arrêt ravitaillement. Il y a un carrefour market aussi, et même un toilette public très propre.
Puis la ligne droite me fait rejoindre Dijon via Gray. A38, Sombernon et RD direction Auxerre. J’ai 10t, donc ça roule.
Chevauchée sur la N6 vers Avallon. Adblue à la Esso à la sortie de cette ville.
Après, tel un pélerin du bitume, je passe via Vézelay. Mais hélas, je n’userai pas l’asphalte jusque St Jacques de Compostelle..
Dans tous les cas, une fois par là, la moyenne chute.
A Clamecy, je suis bêtement Cosne/Loire, mais j’aurais dû suivre Varzy, ça aurait été meilleur niveau route je pense. L’horloge tourne, les bleds sont minus, mais heureusement, un village est doté d’un parking PL exprès, bien éclairé et tout.
Je suis bien là. Bon, je ne garde pas le tuyau pour moi, le bled, c’est Entrains sur Nohain. C’est que du bonheur cette trouvaille, car en plus de l’amplitude qui se resserrait, je commençais à être Clamessé, et étais carrément bientôt Entrain de dormir !