FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • tranquille, au propre
    c'est moi qui ai eu l'idée!!
    le 700 de Stan
    la dépanneuse de St Nabord
    Thann en 520DXI, ça siffle
  • Vendredi 1 Avril 2016
  •  

    Douche, petit dej au resto, et oui,les vilains pecos ne squattent pas toujours le parking sans consommer. 

    Décollage tranquille à 8h, j’arrive chez le client à même pas 5 kms d’ici, dans la ZI d’héricourt.

    Chez le client, j’explique que je n’ai pas de listing claire de leur marchandise et que c’est un peu le foutoir dans la semi. Il s’en fout, ce n’est pas leur marchandise. J’ouvre, un seul côté, ils ont des grandes fourches.

    Ça n’a pas bougé. Le cariste se gratte la tête en voyant le truc. Mais comme j’ai assisté et participé au chargement, je dirige un peu les opérations. Le cariste, un petit jeune, est bien sympa.

    On n’est que nous 2, mais ça avance bien, on choppe le paquet de tubes cintrés chargés à l’ose avec une élingue. Ça va finalement mieux que pour charger, puisqu’on ne met que à peine 3h pour vider. 

    Coup de fil à Mulhouse, y a rien pour les Vosges, alors je rentre comme ça. Maintenant coup de fil à papa maman pour annoncer ma venue, maman : « tu mangeras ? », papa : tu laveras ? ». Ils devinent tous ces parents !

    J’arrive à la Bresse à 12h30, les ¾ du matos pour laver est sorti. Mais on passe à table avant.

    Ensuite je lave tranquille, 2h de temps environ,j'aiété vite, c’est pas fignolé, mais ça ressemble quand même à un lavage de printemps.

    Je dois aller relayer Pascal ce soir en alsace, il lui manquera 1h30 pour rentrer. Mais avant je dois descendre mon camion chez Volvo.

    J’allais décoller vers 15h30, mais un Mr s’arrête pour me dire qu’il aime bien mon camion. C’est sympa. Alors je le cuisine, c’est un routier presque en retraite, mais qui a eu un accident lors d’une manutention, et a perdu un oeil. C’est un ch’ti mi venu habiter dans les Vosges y a longtemps.  Il a fini chez Portmann, après hemmerlin, mais surtout avant tout ça, il a roulé chez Aubry(71) quand il habitait encore Valenciennes. Alors grosse discussion sur les pays qu’il a fait dans cette fameuse et sacrée boîte. J’ai fini par sortir mon atlas de carretera, car il a chargé aussi du vin de Rioja dans les coins de Logroño pour la Coop Suisse, voyages que j’ai déjà fait aussi pour Gefco.

    On a bien papoté une  heure... l’inter, l’inter, l’inter, l’allemagne, tout ça, y a que ça de vrai..

    Puis un copain, Stan, Trs Rochatte, s’arrête pour me montrer son 16.700 phase 3 qu’il vient de s’acheter d’occas, une belle bête.

    Mes 2 compères me quittent, et je n’ai pas oublié de parler de FDR à l’ancien, il ne connaît pas de trop, ni l’internet, mais je lui ai expliqué. Il a pas mal de photos de son époque Aubry, en pulvé, R310, R340....PL, ES, D...... J’espère qu’il viendra nous voir.

    Je file à St Nabord chez Volvo, coup de fil à ma fille qui viendra m’y chercher au lieu d’aller au cheval. Il est 18h chez Volvo, je laisse la liste(petite) et les clés, et prends 2 3 photos, dont le 1er Fh4 Thomas, et la superbe dépanneuse du gge.

    Je pose ma fille au cheval, et go Cernay via Oderen avec la C5. 

    Je retrouve Pascal à 19h30, il me montre le chargement, 2 grosses plaques de béton de 3m de haut posées sur chevalet. On oublie Oderen pour rentrer. 

    Donc Bussang tranquille, je suis plus Volvo depuis toujours, mais j’aime bien son Magnum, il va aussi bien, et le sifflement du turbo est plus prononcé, dan la vallée c’est un régal.  

     On arrive chez lui vers 21h, mais je le laisse faire la manoeuvre pour reculer à contre main chez lui.

    Je reprends la C5 familiale, ça y est, je suis en vacances pour 8 jours, et c’est pas un poisson d’avril !

     Bon week end et bonne semaine à ceux qui bossent !

  • Photos
  • Vosgian diagonale
    c'est reparti
    Oderen = maison
    la sacrée N4
  • Lundi 11 Avril 2016
  •  

    7h50, comme elle était venue me chercher y a plus d’une semaine, ma fille me dépose à St Nabord au gge. La bagnole est chargée à mitraille, comme une rentrée. De plus, j’ai pris la table et le tabouret pliant pour mettre en lieu et place des chaînes à neige dans le coffre droite de la semi. Comme un air de printemps. 

    Avant de décoller, je fais encore 2 3 photos de 2 superbes porteurs vosgiens en attente de carrossage ou livraison. 

    Direction l’Alsace, via la N66. 

    Retrouver la route après une semaine de ski, ça change. Encore que, comme sur la route, sur les pistes de ski, c’est l’individualisme qui compte. Personne ne se dit bonjour. Je me souviens de mon grand père qui avait une voiture depuis longtemps, me raconter que « dans le temps », en se croisant sur les chemins, on se saluait entre automobilistes.

    Enfin, cette semaine de ski fait tout de même toujours le plus grand bien, la neige était là, plus trop de monde, à part des anglais bien sûr, et cerise sur le gâteau, j’ai pu faire un transit de la Suisse de Vallorbe à St Gingolph. Juste un peu les boules en voyant les panneaux Grand St Bernard...enfin, passons...

    Je récupère donc mon camion avec un condenseur de clim tout neuf, car son jeune ancêtre avait déjà fendu. Donc recharge de gaz, tout le tralala. Je vais une fois de plus me tourner vers le passé, mais sur mon ancien 480, on n’a jamais intervenu sur le circuit de clim sur 1120000kms.. Bref, comme le boulot, le camion était mieux avant aussi je trouve.

    Le camion a eu droit aussi à un réglage des soupapes, car je trouvais que la consommation partait à la hausse, en lourd comme en léger. C’est préconisé tout les 200000kms maintenant. On verra bien ce que ça donne.

    Après le Bussang et la vallée de Thann, j’arrive à Gefco à 9h45. Comme le message que Pascale m’a laissé disait vendredi, je charge un complet papier à quai pour Evry.

    Le cariste, Fred, me demande si c’est moi qui prend le Luxembourg.. Ben non. Ah, mais tu le faisais des fois ce client. Oui, mais plus Maintenant !

    Justement, un vosgien se met à quai à côté pour ce fameux lot Luxembourgeois. Bon temps mieux, si c’est un vosgien qui prend ça, ça reste entre de bonnes mains. Et en plus il est sympa, on bavarde bien.

    Je repars de là à 11h. 

    Je passe vite fait chez le comptable à Moosch, dans la vallée avant midi, puis je décrète que je vais pouvoir valider une 3h à la maison, car demain Evry, c’est rv à 9h15. Y a pas trop lourd, alors c’est itinéraire Oderen. Je pose sur ma place à 13h. 

    Impec, tout le monde est là, ma chérie va repartir au boulot, mais les filles sont là, et une bonne assiette m’attend. De quoi oublier le manque d’exotisme des destinations.

    Et puis pour l’exotisme, finalement, on peut le trouver sur TF1, puisque JPP nous parle des derniers skieurs (de la saison) dans les Alpes, ou bien pour la énième année (dixit JP lui même !), un sujet sur la baie de Somme.. 

    Bref, je ne vois pas passer les 3h, alors que je n’ai pas repris mes travaux de jardinage que j’avais courageusement entrepris la veille, beau temps oblige. Il faut en garder pour dimanche prochain.

    16h05, c’est reparti. Un peu de GO à la total de Vincey.

    Puis de la N4 pour un peu changer des précédents CDB.

    J’avais complètement oublié de demander au gge s’ils pouvaient greffer une paire d’oeillères au camion tiens !

    Ça roule bien, Vitry au taquet. 

    Pause de 40’ à la AS24 après Beauvais la Noue pour casser une graine.

    Je peux largement aller dormir au client, mais à condition de trouver place. 

    A l’heure là, ça roule sur la 104. Je sors après Corbeil, dans la zone où se trouve l’entrepôt, mais niet, rien où si, j’aurais peut être pu tenter le parking d’un marque avenue, mais bof. 

    Pas grave, je ne suis pas à une minute près, et j’ai un plan B. C’est à la bourgade presque voisine, à Ris Orangis que je trouve une impasse dans une ZI. Rue dégottée bien sûr sur un génial forum, de la part de Ju68 qui visiblement ne connaît pas seulement les ZI du sud Madrid et ses 40 voleurs de palettes Europe...

    Me voici posé, il est 22h25.

     

  • Photos
  • j'aime encore bien
    Pont sur Yonne
    Louhans
    vidé le 39
    Cerdon by night
  • Mardi 12 Avril 2016
  •  

    Bien dormi, c’est bien éclairé, et n’ai gêné personne au matin avec les boîtes voisines. Par contre, c’était bien surveillé, un balai de voitures avec hommes seul à bords n’a cessé pendant un bon moment... Bref, une surveillance à la Belge, Allemande ou Italienne...

    Décollage à 8h25, direction Evry Lisses. 

    C’est chez la célèbre filiale route de nos chemins de fer que ça se passe. 

    J’ai une petite demi heure d’avance, mais pas de souci, j’ai un quai de suite. C’est pour les magasins Cultura. C’est bien sympa, et ça vide rapidement.

    La suite, je l’ai en étant vide, c’est bien sympa aussi, puisque je recharge pas loin, dans la ville voisine de Corbeil, et parque c’est pour le 39 et le 74. Cool, je suis content, un peu de ballade.

    Après 5 kms à vide, je suis dans la cour de la boîte d’acier de la Tante Steel. Il y aura un peu d’attente, normal. Y a le temps de préparer le matos pour sangler tout ça. Ainsi que de préparer l’itinéraire, car aujourd’hui, la si simpliste N4 n’est pas pour moi ! Ce sera la plus typique N6.

    A 11h, un cariste m’indique l’emplacement.

    Ça charge côté droit, des palettes de bobines de tôle.

    C’est pas obligé, mais je sors mes gommes.

    C’est fini à 12h15, mais tout le monde est en pause, même à la bascule pour les papiers. J’aurais pu manger, mais pas de pain, c’est bête ça.

    12h50 je repars vers la 104 et l’A6 jusque Fontainebleau.

    Je trouve du pain au fournil de Johann avant Champigny. Y avait les poulets de tante je ne sais plus quoi juste à côté, mais c’était fermé, dommage.

    Il est 14h passé, le tel sonne, c’est Pascale pour la suite demain. Faudrait recharger l’après midi, mais avant 16h à Champfromier(01) pour Poissy. Ça devrait faire, mais ça dépend de l’heure d’ouverture du 1er à Cousance. Elle demande. Je lui dis avant, que je pourrais presque vider ce soir. 2’ après, ça re-sonne, je peux vider jusque 20h. Impec. Bon du coup, je pousse un peu plus loin pour attaquer ma Tradition fraîchement achetée. Je tiens jusqu’à l’accès de l’A6 d’Auxerre nord. Je fais 30’ avec un léger repas, il est 15h10. Je garde l’A6 jusque Avallon. Y a pas le feu non plus. Et puis la N6, j’aime bien.

    Il se met à pleuvoir méchamment, de la Rochepot en passant par Chalon jusque Louhans. Chalon en Bourgogne, qui est infernal à traverser, pour cause les travaux direction Tournus.

    Louhans, j’ai jamais dû rarement passer par là encore, c’est joli.

    J’arrive à Cousance à 19 h15, alors que j’avais intérieurement pronostiqué 19h. La faute à Chalon. Enfin, rien de grave, puisqu’on me vide quand même, et de plus, avec l’aide d’un cariste sympa, qui me demande où je poursuis ma tournée en plus d’être pince sans rire. 

    Les ¾ de la semi sont vides, sangles renroulées, rangées, qu’il est 19h50. Obliger de trouver de quoi s’occuper. Y a la jerrican à remplir. Les toilettes sont nickelles, j’hésite à prendre la douche, mais là ça dépassera les 45’. Je fonce pour la suite sur le 74 sans tirer de plan. Y plus rien qui va mal. Je pourrais presque valider une 11 ce soir  à la limite.

    A Villemotier, c’est blindé comme habituellement, et c’est trop tôt pour moi, il me semble reconnaître le joli CR de Régis de la maison Duarig garé le long de la N83. Un peu plus loin, il me semble croiser un autre ex-cdbeur, Pierre70, mais c’est pas sûr, il commence à faire nuit, et c’est une semi verte. Etant à proximité de Villemotier, c’est tout de même plausible cette affaire.

    Je contourne Bourg par l’A40 et sort à Tossiat pour rejoindre la 84.

    Le col du Cerdon  passe au taquet avec 4t.

    De l’autre côté, je sais qu’il y a un resto, à Maillat.

    Il est 21h25, pile poil pour ma 11. Mais la place disponible en veut autrement. Il resterait bien une place en épis tout au bout à la sortie, mais je vais embêter tout le monde demain matin, alors que je vais repartir, une fille du resto arrive avec  une lampe de poche pour m’indiquer que je peux me garer à 100m vers la scierie. Impec, j’y fonce, bon le temps de bricoler, il est 21h33. Mais je suis bien posé, sans gêner, ni l’entrée de la scierie.

    Bon, y a bien plus de 2 ou 300m à faire. Mais à la limite c’est mieux, car le buffet est copieux et le reste aussi. C’est pas bien de manger comme ça à des points d’heure. Mais quand les restos ferment tôt, qu’est ce qu’on dit pas. Je peux encore prendre la douche après ce bon repas.

     

  • Photos
  • je suis un Titan
    les Alpes mais au boulot
    Chatillon en Michaille
    sous les Titans
    Posé!
  • Mercredi 13 Avril 2016
  •  

    Réveillé par des méga averses, je me fais du souci pour aller prendre mon petit dej. Y a un bout quand même.

    Mais une accalmie me sourit. 

    Le pain beurre est bien généreux aussi. Bonne adresse ce resto appelé « le relax ». J’y étais venu une fois mais y a très longtemps, lors de mes tout 1er voyages Sceta en mai 1995. J’avais vidé sur Lyon un retour de la BASF Ludwigshafen, et étais venu recharger à la scierie ici même. J’avais mangé à ce resto le midi, puis pris la douche l’après midi après le chargement. Tout ça avec mon R340 Turboliner rouge et ma Trouillet savoyarde bleue. J’avais pas de carte rouge, alors c’était de la zone courte, ce chargement était à destination de Gray. De Gray, le lendemain, j’avais rechargé dans une petite agence Danzas à Navilly, de la came de Solvay Tavaux pour D-Bremen. Je faisais souvent une ou deux ZC entre 2 inter si j’atterrissais en RP ou RA, c’était cadré à l’époque...Et le paradoxe, je n’avais pas le droit de faire du natio, contrairement à aujourd’hui où je n’ai plus le droit de faire de l’inter (je m’emporte...).

     Putain, 21 ans, et j’en ferais bien un petit cdb..

    Mais avant j’ai celui de la semaine 15/2016 à rédiger..

    Décollage tranquille à 8h35, après une marche rapide, bonne pour la santé, en cause d’un début d’averse.

    A40 jusque Eloise. Plus j’avance plus il fait un temps de chien. Gros travaux à cette sortie, ils font un rond point, financé par la Sté d’autoroute.

    La descente de la N508 n’est pas jolie, la route est bien affaissée.

    Mon bled est juste après Annecy qu’il faut contourner par le nord.

    J’arrive à Dingy St Clair à 9h50. C’est une boîte qui fabrique du mobilier industriel. Ça découpe, ça plie, tout ça tout seul. J’ai du mal à trouver quelqu’un. Je tombe enfin sur quelqu’un en déambulant entre les machines. Il m’envoie le cariste.

    Sympa, une fois rapidement vidé, ce dernier me propose de venir boire le café. 

    Il me dit avec son bon accent savoyard qu’il n’y a plus distributeur, « alôrs, ôn le fâit nôûs même »... Alors on pârle ûn pêu ski, que lâ sâisôn â été bônne... J’ai pas abordé la question de 1992, car en 1992, si on ne vous l’avait pas encore dit, il y a les Jêûx ôlympiques d’ALBERTVILLE !!!

     Bien sympa en tous cas, même si je n’ai pas eu de chèque.

    Retour sur mes pas, la 508, avec la montée molo car ça patine bien sur la flotte.

    Et garde la RN pour traverser Bellegarde. Sacrée descente, puis remontée après.

    Après y a Châtillon en Michaille qui est complètement interdit. Mon père verrait ça, lui qui s’acharnait à garder la 84 de Nantua à Bellegarde. J’ai jamais trouvé ce choix rationnel, ce tronçon est vraiment pourri sachant qu’on descendait en IT en 340 et un tas de 25 ou 30t de bois en stères, c’était pas le top et en temps de conduite non plus.  Aujourd’hui, pareil, toujours aussi chiant même avec un 500 à vide.

    A la sortie de Châtillon, ça longe l’A40, et il y a un resto sur la droite, je l’ai toujours vu fermé depuis que je roule, mais j’ai le souvenir d’y être aller manger une fois avec mon père, j’étais très gamin, dans les années 80 sans doute, y avait plein d’Italiens, c’était bruyant. Est ce que l’A40 à cet endroit n’existait pas encore ?

    Plus loin, en bas, il y a un autre resto, que j’ai encore vu ouvert, mais fermé aujourd’hui, c’est là que je tourne à droite pour aller au bled où je recharge. Champfromier, c’est assez sinueux,  déjà venu quelques fois avec des emballages de Mulhouse. Mais encore jamais venu par temps neigeux.

    Il est 11h40, y a du monde aux espèces de quais. Ces camions terminés, le cariste me dit qu’il me chargera à 13h15. Impec, y a le temps de manger, siester, cédéber....

    13h50 c’est fini, les pièces pour Poissy sont chargées grâce à un tirepal adapté à la taille des conteneurs, mais un peu pourri, le cariste me montre tout ce qui déglingue dessus.

    Route sinueuse à nouveau, et la 84 jusque Nantua, avec un peu de go à la Access le long du lac.

    A40 à Montréal la cluse, puis A6 jusque Chalon nord. N6 comme beaucoup de monde.

    Ça roule bien, il y a un camion en plaque orange devant que je n’arrive pas à suivre.

    Puis re-A6 avant Avallon comme beaucoup de monde encore.

    Pause 30 douche à Venoy, achat pain en même temps, car je sais pas où je vais atterrir ce soir.

    Autoroute jusque Auxerre nord.

    A la Clef des Champs, j’ai failli décider de stopper, mais ça aurait été un coup à encore trop manger, et puis il me reste encore de quoi rouler.

    Méga orage avant Fontainebleau, le ciel est chouette.

    Plus j’avance et plus je vois que ça irait presque pour arriver à Poissy ce soir. A l’heure qu’il est, ça roule tout bien sur l’A86, mais je ne sais pas si ils laissent rentrer pour dormir sur le parking Gefco à Poissy. 

    Alors je fais le choix d’un petit détour de quelques kms pour aller rejoindre une ZI trouvée dans les bons plans encore, signé Tophe cette fois. C’est à Trappes entre chez Auchan et Iveco. Y a déjà du peuple, mais je trouve place. Il est 21h55. C’est bien éclairé, il fait 14, il ne pleut plus, c’est qu’on mangerait presqu’au coffre !

  • Photos
  • Poissy, en scene
    le plan poulet du jour
    Auxerre
    le Mt Blanc, non?
    le Cerdon le soir
  • Jeudi 14 Avril 2016
  •  

    Bien dormi, je n’ai gêné personne, tout va bien. Petit dej sur place avec mon reste de baguette d’ hier.

    Il est presque 7h, j’ai aucune idée du temps que je vais mettre pour faire les à peine 30 bornes qui rejoigne Poissy.

    A12 ok, A13 aussi, impec, juste Poissy assez long à traverser, normal.

    J’arrive à 7h50 à la barrière de la reception, je demande au gars si on peut dormir là en arrivant le soir, il me dit que normalement non mais qu’on peut quand même, mais qu’en mai tout va changer, et là on ne pourra plus. Bref, je ne suis pas avancé.

    Faut aller à la saisie avant de rentrer dans l’usine, ainsi que de passer au guichet expédition, car je dois recharger de l’emballage.

    Je rentre dans l’usine à 8h15, il y a un peu de mopnde au magasin où je vais, mais il reste un quai dispo. Ils sont pas chiants ici, on peut manipuler les rampes et portes coulissantes. A Vesoul ou Mulhouse, c’est verboten.

    Je suis vide à 9h et file au parc à vides. Y a pas foule non plus, on prend mon ticket récupéré à l’entrée. Ça charge par le côté, je lève un peu, car c’est juste en hauteur.

    9h45 tout est fini après être repassé au guichet de l’arrivée. C’est cool, y a pire comme boulot, je repars sur mes pas jusque dans le 01. 

    Re-traversée de Poissy, chouette ville. Et il fait beau, c’est plutôt joli les bords de seine. Bon je sais pas si j’y passerais un week end aussi facilement qu’à Vigo, mais bon, faut dire quand c’est bien aussi.

    Avant, de Mulhouse, pour Poissy, je venais plutôt par l’A15 et Pontoise. Et quand c’était avec mon arrière grand camion, le Fh Transak qui était en pneus de 80, ça arrivait des fois que réhaussé au taquet on frôlait le 4M50, alors cette route du nord était impérative.

    Aujourd’hui, je vais en Rhône Alpes, alors c’est l’A13, et à 10h ça freine encore, c’est le mauvais sens. Presque arrêté 5 10’, puis d’un coup ça repart, et c’est tout vert jusque l’A6. Presque aussi bien roulé que y a un peu plus de 12h.

    Fontainebleau, la RN, et achat du pain comme avant  hier au fournil de Johann avant Champigny. Et pour être précis, à côté, c’est la rotisserie de Mamie, et non les poulets de tante machin. C’est ouvert, je me serais bien laissé tenté par un poulet mayonnaise, mais quand je dis que je fais régime, je fais régime. Je dis ce que je fais, je fais ce que je dis. Et oui, bientôt 2017.

    Je garde la RN à Auxerre, et stoppe 30’ casser la graine sur une aire le long de cette ville. Il y a une super vue, et même une table d’orientation qui indique les divers sites  (abbayes, cathédrale...) de la ville. J’adore bosser dans ces conditions.

     Il y a même un historique de la ville gallo romaine, histoire ancienne, car il n’est aucunement mentionné le rachat récent de l’industriel local Fruehauf par le géant polonais de la semi Wielton.

    Je n’ai traversé qu’une fois cette ville, c’était en F12 en allant à Lamotte Beuvron en 2013, alors autant dire que je m’en souviens.

    La suite de la N6 n’est pas mal non plus au niveau vieilles pierres, plein la vue, je dirais même que c’est Cravant pour les yeux tellement c’est joli !

    En haut de la Rochepot, j’avais déjà remarqué hier, on a une superbe vue sue la plaine de la Saône et les divers massifs au loin. Mais pas moyen de s’arrêter.

    Un coup de bip du passango pour contourner Chalon, et re-N6. La sortie sud passe mieux que mardi.

    Avant Tournus, beau temps toujours, on voit bien les Alpes au fond, sous les nuages. J’y stoppe pour refaire une 2e 45 et regarder au loin, moins dangereux à l’arrêt. C’est bien le Mt Blanc qui se distingue au fond. C’est chouette.

    A Tournus, à gauche direction Bourg via Cuisery. On quitte la Bourgogne pour le Rhône Alpes, c’est pas grave, on reste dans la continuité au niveau paysage, avec les poulets en plus. Vue toujours sur le Mt Blanc après Cuisery, on est même un poil plus près. Remarque, on est en Bresse, et depuis La Bresse vosgienne aussi, on voit le Mt Blanc.

    A40 pour contourner Bourg seulement.

    La journée se fini en beauté par le Cerdon.

    Je stoppe de l’autre côté à Maillat, au même resto que mardi, relax quoi. Bon, je fais une pause dans le régime.

    Un vosgien en fond mouvant arrive juste après. C’est Bruno, le 1er tour que j’ai fait en ex DDR en 94, c’était en convoi avec lui, alors qu’il roulait encore chez Rochatte. Il avait à l’époque un AE380, moi un R340. On avait monté des pavés de granit pour une place à  hartha, entre Chemnitz et Leipzig, puis rechargé du vieux papier sur Freiberg (entre Chemnitz etr Dresden) pour chez Emin Leydier à St Vallier, bref, du vrai voyage quoi.

    Un peu avant, avant de rouler, on avait sablé et repeint une savoyarde de chez Rochatte pendant l’été.

    Sinon, pour le régime, c’est râpé, il y a même des petits fours au bar. Confirmation de la suspension du régime...

    Douche après le repas, des fois que ça ferait office de régime.

     

  • Photos
  • 500 en porteur
    ein Gurt pro Meter
    Ich bin ein Berliner!
    Miranda de l'Ain. Non, Pont sur Ebro!
    N83
  • Vendredi 15 Avril 2016
  •  

    Décollage à 7h20, Nantua via Montréal la Cluse, donc par la RN. Juste avant Nantua, le long du lac, vision du siècle dernier, je vois arriver un joli Streamline en porteur ridelles immatriculé en Italie. Je suis tellement surpris que je ne réagis pas assez vite pour l’immortaliser. Zut.

    Direction Bellegarde par la RN, c’est mon papa qui serait fier de moi. Puis la route sinueuse à gauche pour remonter à Champfromier. Dingue d’avoir mis une usine là haut, mais c’est très bien comme ça quand même. Une usine où qu’elle soit, c’est précieux de nos jours.

    Il est 8h, et y a déjà du monde à cette usine. C’est carrément à un autre endroit pour vider les emballages par rapport à mardi. Les 2 quais sont occupés. Dont un Slovaque qui doit arriver de Trnava.

    Ils laissent rapidement place. A quai, on utilise toujours un tirepal adapté aux emballages, mais aussi malade que celui des expé. Là, il faut tirer un fil rouge pour le faire descendre.

    9h, c’est vide, hier, ça s’annonçait calme pour remonter chez nous.

    Je téléphone, Pascale me dit qu’elle vient justement de m’envoyer le mail du retour. 

    Y a 2 lots, et c’est pas encore complet. Mais grande nouvelle quand même, les 2 destinataires sont outre rhin. Bon, d’après les codes postaux, c’est assez éloigné de Frankfurt sur l’Oder, ce serait plutôt assez proche de Weil et Freiburg sur le Rhin. Ma foi, c’est comme ça, et ça me fait marrer et suis content quand même !

    Le 1er chargement, c’est à Vieu d’Izenave. Je n’ c’est à Vieu d’Izenave. Je n’avais encore jamais entendu parler de cette ville. Ça se trouve tout près d’où je suis parti ce matin, vers mon gasthaus.

    Donc re-RN, Nantua, Montréal. Et là, joie à nouveau encore, qu’est ce que j’aperçois garé, le Streamline italien de tout à l’heure. Là, je ne loupe pas la photo. Je me demande ce qu’il fabrique par ici, surtout qu’il n’a pas pu arriver par le Mt Blanc, euro1 ou 0 oblige..

    Avant mon resto, à gauche, et quelques kms et hameaux plus loin, j’arrive au bon bled.

    Il faut prendre à gauche, rien d’inquiétant, mais la suivante à droite, ça rétréci nettement. Au fond, je vois bien une petite boîte et un fen. Donc je m’engage. Ça tourne assez sportivement, en mordant dans le talus. Je descends voir si ça raccroche pas sous le tracteur ou ailleurs.

    J’arrive à la boîte, visiblement c’est du bois. Au bureau, la dame me dit m’envoyer le cariste. 

    Il arrive, je suis à cheval sur la route. Il dit que c’est bon, qu’il y a pas besoin de bouger. J’ouvre les 2 côtés. C’est bien du bois, des genres de plaques. Je sors donc tout l’attirail, les gommes, les sangles(x3), les équerres, tout content de moi.

    Tout ce qu’il y a plus de normal, le sympathique cariste me demande à quoi servent les gommes, je lui explique que l’allemagne-ci, l’allemagne-ça, en faisant le vieil habitué, et surtout en employant le temps présent !! Comme une renaissance.

    Et que dire en remplissant la CMR, j’en tremble. 2 mois que c’était pas arrivé. C’était sans précédent en bientôt 23 ans de route ! 

    Bon, j’arrête d’en faire une tonne, sinon, on va finir par sortir les mouchoirs ! Surtout que ne sera sans doute un one shot, en plus d’être short .

    Je repars de là à 10h40, après que le cariste m’indique que je peux repartir dans ce sens, que c’est moins merdique.

    La suite, c’est dans le 38, à Charvieu. J’hésite à couper à travers pour rejoindre Ambérieu, mais bof, il y a un col, appelé le Cendrier. Je suis pour tant d’un naturel curieux, mais non, j’opte pour redescendre à Maillat et faire le tour par le Cerdon. 3e fois que j’y passe cette semaine. C’est moins lassant que la RN4 une fois par semaine, ou même une fois par mois !

    Je rejoins Charvieu via St Vulbas, et Loyettes. Pont de Chéruy, par contre, ,j’ai beau être curieux, j’aurais pu éviter. Enfin à la sortie de ce bled, ma zi est bien indiquée. Elle porte mon nom, c’est la classe.

    J ‘arrive à la boîte qui fabrique des sièges autos pour bébé à 12h20. 

    C’est immense, on fait le tour pour stationner à la queue leu leu vers le bureaux des expé. Enfin j’exagère, il y a juste un porte conteneur marseillais devant. C’est pour ça que j’exagère quoi.

    Ça reprend à 13h. Le chauffeur marseillais est bien sympa, on discute camion, de nos petites misères sur nos camions suédois respectifs. Il a un beau R480 de 7 ans très propre. Mais a refait le dessous du moteur à 800000kms. Comme quoi, il n’y a pas de bons ou de mauvais camions. 

    Il me paye le café, alors là, c’est vraiment sympa.

    A l’heure h, ça reprend au bureau, le copain du 13 a son quai, moi, ils me feront signe. Jen profite pour manger un morceau, mais vite fait car 10’ après j’ai le quai aussi.

    Il faut pointer les cartons qui arrivent sur palette et dépotés dans la semi. C’est tout léger. Le jeune qui s’y colle est d’origine arménienne et parle tout juste le français. Il me comprend quand je lui dis qu’il ne faut pas trop coincer le bois devant que je risque de vider en 1er. Avec mes 3 pal, je fais un petit mur, et il mais des colis assez gros en 1er.

    C’est assez vite chargé. Il a tellement bourré en hauteur, que ça ne prend que 4m au lieu de 6m annoncé.

    Je connais une patronne d’un bon copain stéphanois à qui ça plairait bien ce genre de fret. Et que dire de mon copain qui serait ravi de commencer encore plus bas en sud allemagne avec du vrac... J’ai les coordonnées de l’affréteur, Juju, si tu nous écoutes ;)

    Je repars tout en appelant pour signaler le surplus de place restant. Mais c’est la dèche, y a rien qui traîne sur les bdf pour combler ça.

    Alors je remonte doucement, par les RN, mais en évitant Pont de Chéruy en passant plus bas.

    Un peu de go à Pont d’Ain, quoique 600l quand même, pour pouvoir rentrer et être tranquille le début de semaine. 

    Je passe un coup de fil à papa pour lui demander si un colis est arrivé, oui, le silencieux du F12 est bien là, cool, on va pouvoir avancer ce week end.

    Un coup d’autobahn à Bourg, et sinon tout RN83. Tranquille cette route, une anti N4 quoi. Je croise Ptitdud entre Mouchard et Besançon. Le pauvre, il n’arrive pas à rentrer. Enfin, le pauvre, il n’a pas si l’air malheureux de devoir aller manger ce soir à Villemotier. Bref, ça nous fait le qso à la CB, un genre de mini réunion tupperware sur les différents pains de chez Bol. De plus, je suis rassuré, il n’y a pas que moi qui fait une fixation sur le pain !

    Je reprends l’A36 à Besançon où ça bouchonne bien au nord au niveau de Valentin.

    Pause après 4h25 à Ecot. C’est déjà blindé, des français, tout de même un peu, mais surtout du vul PL qui s’activent à installer les paraboles. 

    Qu’est ce qu’il faut marcher juste pour aller faire pipi à cette aire. Mais bon comme récompense, on peut aller admirer par milliers, le dernier modèle de chez Peugeot qu’est la 204. Ou bien si on n’est pas bagnole, on peut trouver du nougat de Montélimar.

    Plus qu’une heure pour rallier Mulhouse. Sur cette dernière ligne droite, je constate que la conso a nettement redescendu, je suis resté sous la barre des 30 toute la semaine, en grande partie sur RN, certes pas qu’avec du lourd. Mais il y a un net changement par rapport aux semaines précédentes où ça ne passait plus sous les 32. Le réglage soupape qui a fait effet peut être? ou bien si j’étais mauvaise langue, je dirais que j’ai moins pratiqué la N4 où je suis toujours au taquet tant moralement que sur la pédale. La N83, niet, c’est tranquille, alors qu’il y a bien plus de ronds points ou de petites grimpettes. A voir, même si c’est certain que la partie état d’esprit du chauffeur joue énorme sur la conso....Cette semaine, j’ai eu l’impression de me balader tout le temps, et j’aime bien ça. 

    J’arrive à Mulhouse vers 21h30, il tombe des cordes. Ça va être cool pour rejoindre la bagnole avec le paquetage. Alors je prends le temps de réunir tout, de nettoyer le frigo.

    En ouvrant la voiture, j’espère que sa batterie ne va me faire une « Volvotite », sinon, bonsoir la galère avec ce temps : décrocher le tracteur, négocier avec le gardien pour rentrer le tracteur sur le parking push, mettre le coup de pinces, ramener le tracteur sur le parking mille pattes, réatteler.....

    Mais non, la fidèle V40 démarre au quart de tour, ne me rétrécissant ainsi pas le week end.

    Rétréci ou pas, passez tous un bon week end !

     

  • Photos
  • es ist früh!
    See im Schwarzwald
    B31, ich liebe
    en haut d'Arbois
    le bon plan du lundi soir
  • Lundi 18 Avril 2016
  •  

    Lever tôt, parti tôt, pour partir d’ici Mulhouse à 5h45. L’affrètement étant déjà allumé, je suis allé m’offrir un café au distri. Ce sera toujours moins cher que dans un rasthof allemand où ça peut parfois coûter 3€.

    Ça pleut bien, comme une bonne partie du week end d’ailleurs, où le jardinage est de nouveau passé en stand by.

    Cap à l’est ce matin, après un franchissement de frontière à quelques kms d’ici.

    Une fois sur l’A5, direction Basel, l’obu ne fonctionne pas, mais tout est normal, ce tronçon est gratuit jusque la frontière suisse à Weil. Seul tronçon dans ce cas de toute l’Allemagne.

    Toute suite, on se sent plongé dans une certaine ambiance, il pleut, ça circule fort, les grosses caisses, des convois exceptionnels, la radio FM allemande qui distille ces hits eighties entre les récurrents flash d’info route. L ‘Allemagne quoi. Je retrouve mes 20 ans !

    A Weil, comme tous les matins, ça bouche comme il faut. Mais comme on est en Allemagne, à cette frontière suisse, c’est organisé, les sorties qui se trouvent éventuellement jusqu’où remonte les files de camions sont accessibles, grâce à des feux qui retiennent ces 2 files soit de transit ou vide soit de l’export selon la place sur la frontière. Donc dans mon cas, je peux doubler tout ça, puis prendre l’A96 qui file sur Lörrach. Quand on est de l’autre côté à St Louis, y a pas de feux, et c’est un bazar sans nom dès l’aurore, puisque tout se retrouve mélangé, le vide, le transit ou le sous douane. Bref.

    Je m’en fous, je roule un peu vers l’est, en longeant le Rhin, donc la Suisse après Lörrach, sur une route fédérale. Tranquille à 70. Je profite.

    Mon bled, Weilheim se trouve au dessus de Waldshut, après une bonne grimpette, c’est la forêt Noire qu’on attaque sur la B500.

    J’arrive chez le client de bois vers 7h25. On m’avait dit 8h sur le mail, mais en Allemagne, 8h, c’est assez rare, 7h, c’est plus courant, quasi général. Ici, ça ne déroge pas, je me mets en place de suite, sous un hall, impec.

    J’ouvre les 2 côtés en appréhendant, mais ça va, les cartons n’ont pas débordé sur le lot de bois.

    C’est rapidement vide, comme souvent en Allemagne. Le cariste me demande si je veux le coup de tampon, je veux bien, et il me demande aussi si je veux un café, j’accepte très volontiers aussi. Mais il me demande si j’ai une tasse, kein problem. Il indique aussi les toilettes, bref, des fois, les Allemands sont sympas. Sinon, j’en n’aurais pas fait pendant toutes ces années.

    Je repars à 7h55. Le 2e étant au nord de Freiburg, il y a 2 routes, soit revenir sur les pas, via Ottmarsheim, soit couper via la Schwarzwald en gardant cette B500, c’est beaucoup plus court. Je fais ce dernier choix, même si il y a risque de neige, comme ça tombait faiblement ce matin dans Oderen.

    Ça neigeotte, mais pas de problème, ça roule, il fait moche, mais c’est super chouette, il y a 2 lacs. 

    Une fois la B31, ça roule mieux, c’est un grand axe qui roule peinard, y a du peuple, des grands rouleurs, genre qui vont en Autriche ou plus loin, ça roule à 70, 75, mais personne n’est excité, c’est pas la N4 quoi ! Et au niveau paysage non plus. 

    Putain, qu’est ce que je suis bien, parce que je suis dépaysé mais surtout content de passer par là.

    J’arrive au 2e, c’est chez Schenker il est 9h35, tout content de moi, je devais y être avant 11h.

    Mais au bureau, non, ils me font remarquer que je suis en retard, que j’avais rendez vous à 8h. Etant procédurier, je montre mon mail. Pas de problème, j’attends qu’on vienne me chercher. Même pas 20’ après on me fait signe de reculer à quai dans le hall. Y a de la main d’oeuvre pour attaquer le vrac, j’apporte ma contribution en approchant les palettes vides.

    10h30, je repars, mais appelle juste avant Mulhouse, Pascale va m’envoyer le mail, c’est un chargement de clôtures et divers articles en bois dans la vallée qui va au tunnel de Ste Marie, après Sélestat. Bon c’est pas top, c’est 3 clients à vider sur 2 jours entre 01 et 69. On va pas faire exploser le compteur. Du coup, pour me consoler, et puis y a le temps, je stoppe dans un supermarché à Riegel avant de repasser la frontière. Achats pas forcément indispensables, mais quelques saveurs du pays commençaient à me manquer ainsi qu’à la famille, genre Weisskraut salat, Wurstsalat, Currywurst, Ritter Sport et un peu de Weizen pour la partie liquide.

    J’arrive à l’usine de bois juste avant midi, mais la barrière est fermée, ça reprend à 13h15. Déjà un camion est en attente. Je casse une graine, et un autre camion, un beau Fh du 70 se gare à côté.

    J’attaque une sieste, réveil calé à 13h06. Mais j’entends d’autres camions arriver, puis redémarrer. Je sors en sursaut, zut, la barrière est ouverte, il pas 13h. Bon ben 2 m’ont passé devant. Mais je ne leur en veux pas. Le voisin du 70 vient derrière moi au bureau, il ne m’a pas passé devant, lui !

    Bon ben faut attendre notre tour. Il me demande si je me gare à la Bresse parfois, il avait déjà vu mon camion. Bien sympa.

    Le cariste m’appelle, pas 10’ après. C’était du rapide les 2 pressés, là. 

    J’ouvre un côté, fait le point sur l’ordre et c’est parti. Cariste bien, sympa, sert bien la marchandise. Il faut balancer une sangle de temps en temps.

    A 14h, c’est fini, optimisé, il reste 2m. J’appelle Pascale, elle n’a plus rien, mais va regarder sur les bdf. C’est dommage, j’aurais le temps demain de faire un client supplémentaire pour occuper. 

    Ma foi je commence à descendre.

    Pas pressé, mais autoroute jusque Besançon quand même, qui serait chiant à traverser à l’heure qu’il sera.

    Bon ben direction Lons, ça bouchonne quand même.

    Mouchard, c’est un peu tôt pour s’arrêter.

    Je commence à Gex, faut passer par Champagnole. Champagnole, comment on y va ? Par Salins les bains, je vois un pont à 3,30 sur le michelin. Poligny, ça parait long, alors vas y par le milieu par Arbois. Cette ville est déjà sportive à traverser, la montée qui suit également, c’est fort joli, les 10t suffisent bien. Et surtout, je ne crois personne, c’est aussi bien. Une fois en haut, la route s’améliore, on est comme sur un plateau. Et on chope la N5.

    Il y a un resto routier après Champagnole, mais c’est fermé. Pas grave, je trouve un genre de grand place de village près d’une salle polyvalente dans un hameau plus loin juste avant St Laurent en Grandvaux. C’est lundi, il est 18h45, ce qui valide une 13h d’amplitude. Et comme tous lundi, j’ai l’embarras du choix dans le frigo.  

      

  • Photos
  • la montagne ça vous gagne!
    tampon
    Fort l'écluse
    silence
    Cerdon in afternoon
  • Mardi 19 Avril 2016
  •  

    Pas de réveil, et puis c’est tout. Lever quand même à 7h30. Pas trop utile de courir, mes anciennes de bricolage ne vident que le matin, ce sera mort pour en faire l’Arbresle avant midi. Et St Priest c’est un rv fixe à 8h30 demain. 

    Donc go tranquille sur Gex. Vraiment tranquille, la N5 ne permet pas de frôler trop la régule. Alors au moins on profite des paysages. Il reste un sacré paquet de neige pas loin. 

    Sur la descente le Faucille, pas moyen de garer, dommage, il y a une superbe vue sur le Léman et les Alpes derrière.  Pas grave, on est là pour bosser d’abord.

    J’arrive à la petite jardinerie au sud de Gex vers 9h50, je m’engage pas dans la cour, sinon ça raboter de partout. Le cariste sympa, me vide alors que je suis dans la rue.

    Client bien placé quand même puisqu’il est sur la route qui va vers Bellegarde.

    Plein la vue encore le long du Rhône à Fort l’Ecluse. On en renierait Pancorbo.

    Après Bellegarde, je fais une folie, je prends l’A40 jusque Sylans. Je respecte les lois, c’est pour ça. 

    Rien de neuf en lots pour éventuellement reprendre une bricole pour le 69, rien de rien. C’est inquiétant tout ça. Par contre j’ai un retour demain sur Lyon et il faut des palettes euro. Alors je vais en chercher à Gefco Oyonnax. J’y vais tranquille par la RN, mais ça roule vraiment pas. J’y arrive à midi moins 5, il y a déjà plus personne sur les quais. 13h. Pas grave, fautr manger. Mais problème, pas de pain. SI l’odb a signaler que le niveau d’Adblue était bas, je ne suis en rien informé concernant le pain. On devient dépendant de tout ça.

    Je dois prendre sur moi, et acheter sandwich triangle au poulet. Ça remplira le ventre avec mes spätzles maison à réchauffer. A l’agence de Mulhouse, les casse dalles sont meilleurs, c’est du Poulaillon, ça fait moins Tricatel quand même !

    13h, on me donne un quai pour prendre les 30 pal euro, c’est une ancienne affrèteuse sur l’espagne de Mulhouse revenue habiter ici dans sa région, donc papotage d’anciens combattants à la machine à café, de l’époque où ça descendait encore là bas dans un cadre non anecdotique.

    14h, je repars via la rn toujours et jusque Montluel, tranquille. A Montréal la Cluse, il y a toujours le beau 500 Stremline italien garé comme vendredi, c’est peut être un machin racheté.

    Je n’ai jamais autant passé le Cerdon en si peu temps. C’est pas grave, y a pire comme paysage. 

    La grosse surface est sur St Priest. L’adblue continue de descendre, alors je vais faire le niveau à l’IDS à Corbas. Une éternité que je n’ai pas touché cette carte, vu que je ne passe plus au Luxembourg. J’ai oublié le code... J’appelle ma maman, lui explique où trouver le sésame au bureau, et ouf, elle me retrouve le code...

    Je sais pas où poser, le P32 je connais pas, sur mon atlas, j’en vois un autre pas loin, chez Jeannot, le parking est pas très gros, mais à 17h, j’y trouve quand même place.

    La coupure va être bonne..

  • Photos
  • Rhône & Saône
    l'Arbresle
    Mr Cariste
    Lyon, 2éme service
    MDR
  • Mercredi 20 Avril 2016
  •  

    7h40, je quitte le petit parking presque vide, du resto. C’était bien blindé hier soir, heureusement que des gars comme moi qui ne décollent pas tôt sont là pour remplir les places du fond. Beaucoup de hollandais à cette adresse. On fait son kir soi même au bar, c’est le genre de détail qui plait bien aux bataves.

    7h50, devant la barrière de l’enseigne de jardinage, c’est pas un magasin, mais une plateforme. Je me disais bien, ¾ de la semi en jardinières, ça faisait beaucoup.

    Un cariste m’attend dés le franchissement de cette barrière. Impec pour un rv à 8h30. Ouverture des 2 côtés, et 8h55 c’est reparti.

    Je dois recharger de l’autre côté de la voie ferrée. Mais ça, ce sera après, faut aller vider avant le reste à l’Arbresle.

    Après vérification et confirmation d’un Lyonnais notoire sur le forum FDR, je peux bien emprunter le tunnel. 

    Bien content, je vais encore faire ancien combattant, mais ça faisait un bail que j’étais pas passé sous Fourvière, genre je roulais pas encore en matériel suédois, soit avant l’an 2000. Surtout quand l’A39 n’existait pas et qu’on se payait l’A6 depuis Chalon pour descendre en Espagne quand on était pressé.

    C’est quand même plus joli que l’A46 ici. Et en plus ça roule bien ce matin.

    Une fois sur l’A89, je vois la sortie de la célèbre ville de Lentilly, ville jumelée avec celle non moins célèbre de Bochum, du moins pour certain... !

    Un jour, peut être que je pousserai jusqu’au pays de la lentille, le vrai, le 43. J’aimerais bien voir comment c’est là bas, si ils connaissent l’invention du béton par exemple ? 

    Le dernier client, un Mr Bricolage se trouve sur la D389 à la sortie de l’Arbresle. C’est tout juste large à traverser mais c’est joli comme souvent dans le département du Rhône.

    Le magasin est minuscule, un camion se vide grâce à son chariot embarqué, bien pratique. Même si ce n’est pas des piscines qu’il vide, le chauffeur est bien sympa.

    Je ne vois personne du coup. Mais un gars arrive, constate le déchargement fini. Ils ne sont que 2 dans le magasin, alors le gars qui se vide tout seul, c’est sûr que ça rend service à tout le monde, moi compris qui attendrai moins.

    Mon tour vient, faut reculer sur le petit parking vl de 15 20 places maxi.

    Ça a beau être devenu une RD, ça circule autant que si c’était reste une RN, cette 89. Mais le cariste me guide, impec.

    Il vide comme il peut, avec la place qu’il a.

    10h35, retour sur mes pas, via la même route. Perrache, le musée des confluences, ça a bien changé ici.

    J’arrive à St Priest à 11h30. J’avais créneau entre 10 et 12, mais ce sera du vent, la cour est pleine. C’est du pinard. Entre autres, il y a 2 camions Calsina Carre avec tracos espagnols. Une espèce que je croyais en voie de disparition, voire disparue.

    Tout va bien, à part que je n’avais pas encore résolu la problématique du pain. Donc l’attente va être insurmontable..

    Sinon, il ya de la citerne espagnole qui arrive, et aussi des Veynat.

    A peine le temps de m’occuper de la problématique du repas, qu’on vient m’indiquer un quai. Enfin, il est presque 13h quand même.

    On se charge au tire pal. Tire pal qui n’ a pas une bonne régule digne d’un bon Fh, mais c’est pas gênant vu que les palettes arrivent au compte goutte.

    Je sors mes 2 piles de 15. j’ai de tout, du Bordeaux, du Provence, du Côtes et même du vin de l’Atlas. 

    14h30, je mets lentement enfin la dernière et trentième palette..

    passage au bureau, puis à la salle chauffeur pour un passage aux toilettes. J’avais envie ni le temps de prendre une douche, ça tombe bien, car on a dû mal à dissocier le toilette de la douche...

    Je prends quand même le risque de m’acheter un sandwich au distri, j’ai pas peur, mais j’ai faim et plus le temps, alors pas le choix. C’est du Poulaillon local, « Le Croquet » ça vient de savoie, c’est de fabrication artisanale. La fabrication je sais pas, mais la com est déjà la même que Poulaillon...

    Plus le temps, car j’ai rendez vous demain au sud de Colmar à 5h. Il commençait à être temps d’être chargé.

    Donc c’est préférable de prendre direct l’autoroute, et pas seulement parce que j’ai un sandwich à manger.

    Ça m’enquiquine sérieusement de devoir prendre l’autoroute, ça coûte cher, alors qu’il a fallu traîner ce début de semaine. Mais bon pas le choix, je vais pas non plus me pointer à 8h demain à la scapalsace. Du coup je passe devant l’aire du poulet de Bresse, et ça me fait toujours marrer. Ma chérie adore cette aire, je sais pas pourquoi. Les souvenirs de vacances quoi.

    Je téléphone à Mulhouse, pour confirmer que je risque d’être dispo assez tôt. Dédé, le collègue à Pascale me rappellera pour me dire quoi.

    J’hésite à sortir à Poligny pour passer un bout la 83, mais je sais jamais si on gagne ou perd du temps par rapport à faire la boucle de Dôle. Alors au bénéfice du doute je garde l’autoroute.

    J’ai mon boulot, ce sera de nouveau du Rhône Alpes que je peux charger tôt à Peugeot. Impec.

    Je ne sais pas où je vais atterrir ce soir. Ecot, j’ai pas envie, c’est trop tôt, le Pont d’Aspach, il va me manquer un poil. Alors je pense à Gefco Etupes, oui ais j’ai pas de pain...

    Entre temps, coup de fil de mon ami Lentilly-Bochum-Liner qui redescend via l’A36. On va se croiser, mais sans le temps de croisurer. On a un métier. 

    Mais il a la solution à mon questionnement du soir, Juju me suggère l’Auchan à Belfort nord. Ah ben oui !

    J’y arrive à 18h55 en 4h10. Impec. Le magasin est ouvert. J’irai même faire un tour à la cafet, mais sans oublier de passer par la case pain, que je puisse démarrer dans de bonnes conditions demain très tôt. Cette pénurie de pain comme hier et aujourd’hui, ça ne me ressemblait pas ! 

  • Photos
  • je me souviens
    mega bon plan pain de la 83
    un temps à manger dehors
    un titan du 42 sur son autoroute
    The Lake
  • Jeudi 21 Avril 2016
  •  

    3h57, après 9h réglementaire et un bon petit dej, ceci grâce à l’achat d’un campagne tranché la veille, je prends la direction de la direction de l’A36. 10 degrés, j’ai connu plus froid ce secteur, qui jouit d’une bien jolie vue sur le bien joli massif vosgien.

    Pour revenir à la veille, j’ai pas fait la fiesta, puisque je n’ai pas plus m’offrir un repas à la cafet, vu qu’elle n’était pas ouverte, non pas pour une question d’horaire, mais tout simplement parce qu’elle est en vente...Je ne l’ai pas acheté, mais je ne me suis pas laissé abattre pour autant en mangeant dans ma propre cafet quelques tranches de Serrano trouvées en rayons de l’Auchan. Toujours mieux que le Mc Do proche qui était visiblement encore ouvert.

    A la radio, je tombe sur la radio suisse romande la 1ère, où c’est la redif des Dicodeurs, une émission journalière à 11h30 que j’écoute de temps en temps en étant sur le secteur, c’est genre divertissement chansonnier, où ça chambre un peu leur pays voisin, la France, mais aussi et surtout leurs cantons voisins, de préférence alémaniques...C’est toujours poilant. 

    J’arrive à 4h50 à la nouvelle base Leclerc qui se trouve à  Niederhergheim, à côté d’une petite usine Liebherr, dans la brousse, bien au sud de Colmar.

    J’y étais venu livrer de la charpente métallique de hollande y a 3 ans alors qu’elle se construisait.

    De suite, j’ai un quai, impec.

    Je vais à la douche pendant le déchargement, impec aussi.

    En sortant de la douche, je vois mes papiers signés au guichet, alors que c’est pas tout à fait fini. Impec, 3ème service. 

    Sauf qu’il y a une note de service indiquant que les palettes sont à reprendre à la base à Colmar, de 6 à 20h... Là, fini, pas de 4ème impec! 

    Foutage de gueule, ils ne s’embêtent pas. Mais on a 6 mois pour le faire. Je vais quand même y aller de suite, car je suis pas certain que j’aurai plus envie d’y aller à l’automne.

    Je repars de là quand même apaisé, car il n’est que 5h40, soit 50’ passé, douche comprise, c’est pas si mal.

    Donc direction Colmar, dans la ZI nord, où c’est encerclé de bases de M.E.L.. Coup de bol, je tombe sur la bonne au 1er coup il est 5h50. Mais je m’adresse au mauvais guichet, à la réception ils m’indiquent le bâtiment du fond dédié aux vides.

    Je vais sonner, mais je suis bête, il est 5h58... Je fais preuve de patience et sonne plus tard, 6h03... Rien, le bureau est dans le noir. A 6h08, ça s’allume et ouvre.

    C’est pas la joie, c’est sûr, c’est toujours chiant un mec vautré à la porte à peine que c’est  ouvert..

    C’est pourquoi ? Là, j’ai failli faire une réponse à la Bigard, « pour faire un tennis, ..... !

    Mais ce serait un coup à mettre fin à une coopération de presque bientôt 2 générations, alors je réponds gentiment pour expliquer la raison de ma venue. 

    J’ai un quai quand même de suite. Ça se passe finalement bien, puisque son collègue me demande comment je veux les palettes et où dans la semi.

    Une sangle sur les 2 piles et je repars de là à 6h25. On est encore à côté d’une usine Liebherr, mais la toute grosse. Usine où j’allais charger parfois des pelles en CKD à destination du port de hambourg pour l’Australie ou bien des emballages vides pour divers fournisseurs en Lombardie avec retour en pièces de carrosserie. Tout ça c’était bien prestigieux. 

    Direction Mulhouse pour la suite. Je repasse devant Niederhergheim, il est 6h40, ce qui fait donc 1h, le temps consacré à la reprise des palettes...Enfin rien de prestigieux quoi !

    Je vais arriver à PSA vers 7h05, donc inutile de courir, vu qu’il y a l’interdiction de circuler dans le site jusque 7h30. Donc je passe à la Access à Illzach faire un peu de go, et profiter du café offert.

    Passage à Gefco où mes bons de chargements déposées sur le guichet m’attendent depuis la veille.

    A l’usine, y a 2 magasins à faire. Le 1er en mécanique, on me dit qu’il y aura de l’attente, because plein de créneaux doivent passer, normal. J’y passe déjà 1h30. Je laisse les palettes tout devant, car ce serait trop demander de les déplacer. J’ai juste dit au cariste de ne pas  coller les emballages contre, car je pense que je viderai ces europes (par le côté) en repassant à Oyonnax cet après midi.

    2e magasin, ça s’annonce mieux, même si c’est blindé, dés qu’une place se libère, c’est pour moi. 

    Je repars à 10h30. Coup de fil à Pascale pour signaler mes misères du matin et demander si je ramène bien les palettes à Oyonnax. On fait comme ça. Demain, c’est mort en Maurienne, voire dans tout Rhône Alpes, elle ne le sent pas. Moi, qui ne suis pas avare de partager une idée, je fais part de mes souvenirs, des fois, quand on finissait en Maurienne, on allait carrément recharger sur Turin. Déjà fait aussi depuis Voreppe, ou bien Nice.... Pascale ne trouve pas mon idée bête, puisqu’elle demande à sa collègue si il n’y a pas un petit Fiat pour Vesoul à remonter, hélas non..

    Une fois, avec mon ancienne affrèteuse, Danielle, alors qu’il y avait un retour de Berlin qui urgeait et ne partait pas, et qu’on n’avait pas de montée, j’avais bêtement suggéré l’idée d’une montée sur la Pologne, et bingo, mon idée avait été bonne !!! Je ne suis pas avare de partager mes bonnes idées depuis.

    Voyant cette situation incertaine, je demande les horaires du 1er, à Vetraz  sur Annemasse pour vider foulée. C’est jusque 18h, et en plus ils attendent après les emballages. Cool, c’est jouable. 

    Je garde l’A36 jusque Besançon, puis N83, où je trouve mon bonheur avec une boulangerie avec un parking PL dédié de bien 5 places, dingue. Le bled, c’est Buvilly.

     Puis Lons centre, et la grimpette de Montaigu. On sent bien les 8t à 13%.

    Cassage de graine en 30’ après Vouglans et son joli lac. Il fait beau, 22, je décide d’ouvrir la saison de la terrasse, enfin du coffre. C’est cool.

    J’arrive à Oyonnax vers 15h10 et en repars 15’ après, pas le temps de machinacafer.

    Cette fois, je raque l’A404. Coup de fil de Pascale, si je pourrais charger avant 15h sur Turin. Oui, c’est jouable, à part que c’est foutu le camp le temps de répondre..

    Arrivée sur Annemasse vers 16h45, ça circule beaucoup, faut tout contourner. 

    C’est tout près de l’aérodrome. Ils m’attendaient bien, donc ça vide rapidement. J’ai le mail du retour, ce sera finalement, bien de l’Italie, avant 16h. Impec.

    Je repars sur Annecy, via la Roche sur Foron, tout par la RN, ça roule à peu près bien.

    A Annecy, rien d’interdit pour Albertville, alors j’opte pour cet itinéraire, ça fera un peu moins de bornes et surtout moins d’argent pour les Sté d’autoroute.

    Annecy passe bien, au pire c’est pas grave, le bord du lac, ça le fait. C’est pour stationner que je commence à flipper. Je vois une petite zone commerciale qui longe à Sévrier. Pile poil à 18h57...ouuuf. Et je suis bien, il y a toutes sortes de magasins, fromageries, charcuteries, et même une boulangerie. Mais je résiste car je n’ai besoin de rien.

    Coup de fil avec Nico38 qui est sur Colmar pour lui indiquer le Cora afin de poser pour la nuit. Ça va, visiblement, il n’a pas eu à chaîner dans le col de la Schlucht, et a pu honorer son rendez vous à la base M.E.L.

  • Photos
  • Modane
    piano piano
    Valle d'Aosta
    Autoporto, Aosta
    rrrrooooo, le VEB va gronder
  • Vendredi 22 Avril 2016
  •  

    6h, c’est reparti pour achever de longer le joli lac d’Annecy. Mais il fait nuit.

    On est vite à Ugine, où je ne suis venu qu’une fois, y a bien 20 ans, puisque c’était en R420 en retour de Ruhr, dans l’énorme acierie.

    Après Ugine, Albertville et mon dernier bled à livrer, St hélène sur Isère. La ZI est bien indiquée, je tombe sur la boîte tout de suite. 

    Ça bosse, mais l’horaire de réception ne commence qu’à 8h.  Juste posé en face de vergers de pommiers à perte de vue, dommage qu’il fait moche.

    J’ai l’heure pour plancher sur l’itinéraire retour, Turin -> Mulhouse, le plus économique pour Pascale. Les alpes, où que l’on passe pour les traverser, ça coûte. J’ai retrouvé mon dernier passage de suisse de l’hiver, ça coûte 265 francs suisses pour le transit Chiasso Basel. Certes, on gagne 120 bornes par rapport au Mt Blanc d’après mes recherches. Mais il ne faut oublier le prix du T2 encore, 30€.

    Alors que le tunnel du Mt blanc ou Fréjus revient à plus ou moins 200€ en abonnement. Finalement, en calculant bien, hormis l’autoroute française, l’écart est très faible en termes de coût. La Suisse c’est ne plus guère valable que pour faire Alsace -> Milan et le Veneto, et surtout depuis la parité du francs suisse euro. Alors si là dessus on rajoute le prix d’une bonne prune helvète, c’est même plus la peine de comparer, et j’en sais quelque chose... 

    Ou sinon, entre les 2 cas là, il y a le Grd St Bernard, via Suisse encore, mais pareil, la taxe suisse moins élevée que par Chiasso certes , a pris une bonne claque aussi, et le tunnel suisso italien en aller simple, achève de plomber la note. Et en presque lourd, évitons les tronçons à 10%

    8h10, ça vide, au tire pal. Une bonne 1/2 h après, reparti sur la RN jusque Aiton.

    On croise du français en pagaille qui rentre, du 56, 59, 15, 57, 25, 88....l’Italie, dernier eldorado du transport français à l’international. 

    Je rentre dans le tunnel du Fréjus vers 10h. Je savais même pas qu’ils étaient en train du doubler.

    Arrêt douche à l’autoporto de Suse. Mais pas que, aussi café, et, deviner quoi, pas pour du tabac ou de la grappa, mais pour du pain.

    A la douche, ça cause français, mais pas vu de président du FMI (branche route...) sortir en peignoir façon Sofitel !

    Une petite heure après, j’arrive chez l’expéditeur à San Mauro Torinese, au nord de la capitale Piémontaise. C’était prévu entre 14 et 16h, mais visiblement ça ne pose pas de problèmes, ils m’attaquent. C’est des prospectus publicitaires, donc ça aurait pu être concevable d’attendre.

    Ça charge tranquille par le côté. Tranquille est le bon mot. C’est au compte goutte, y a le temps de poser quelques sangles au fur et à mesure, mais pas des masses, vu que je ne remonte pas la Suisse ; Juste sur les palettes gerbées qui paraissent bancales.

    Vu que c’est lent, je commence à manger tout en surveillant. Alors le pain acheté tout à l’heure à Suse, c’est pas ça, à peine cuit, ça fait des miettes partout. On n’a plus les pieds sur terre quand on s’habitue à ces petites traditions achetées fraîches quotidiennement en boulangeries sélectionnées... je sais pas comment ils font, ceux qui font toujours de l’inter, cette problématique doit être un enfer  !!

     Sur la FM italienne, sur Nostalgia, comme chez sa cousine transalpine, ça diffuse en boucle des titres du Prince de la pop qui a quitté la scène avant hier. 

    A 13h10, le cariste me dit qu’il va manger jusque 14h. Je me disais bien...

    Mais à 13h40, plein de camions arrivent, alors mon cariste reprend plus tôt, du coup, et la cadence s’accélère un peu pour ma commande. Ça rigole un peu, ça discute. J’ai pas le temps de m’occuper de mon dessert, enfin j’ai plus grand chose en fait..

    14h30, c’est fini, j’avance au bureau, ça prend encore un 1/4h. Je repars après avoir presque passé 3h ici. Mais tout va bien on n‘a pas l’impression. Selon les régions ou ambiances, les attentes n’ont pas toujours la même notion du temps... 

    Au nord de Turin, ça tombe bien, il y a la direction Aoste. Si j’avais décidé de prendre la suisse, il y aurait fallut se diriger sur Milan. Un vendredi après midi, ça doit être sympa...

    Jusque Ivrea, on est bien seul, on croise juste quelques jolis et valeureux Scania Streamline ou bien Iveco Fiat. Je suis sûr que dans 10 ans, ces camions rouleront toujours et encore.

    Après, on rechope des brouettes de français qui rentrent.

    Pause à Aoste, à l’autoport, qui est surtout un mega centre commercial.

    J’ y vais faire un tour tel un mouton. Quelques courses, je cherche les panetones, mais je ne trouve pas. Ça doit surtout se vendre au moment des fêtes. Je voulais en ramener un, car le dernier que j’avais acheté, alors que j’étais descendu la semaine de Noël pour un aller retour urgent, a été mangé par notre chien. Il l’a attrapé tranquille dans le placard, et l’a bouffé en entier, presque intelligemment, sans trop abîmer l’emballage... J’étais furax, alors la petite famille en a bien rigolé... Alors aujourd’hui, le chien attend après son panetone...

    Pas trouvé, alors je me suis acheté quelques binouses Moretti et Peroni, au moins, le chien n’y touchera pas...Aussi je me paye une glace, un cono trois parfum. Obligé de la terminer avant de repartir tellement ça dégouline... Ben quoi, j’avais pas pris de dessert.

    Grimpette sur Courmayeur, y a pas à tortiller, ça grimpe bien, par rapport à la Suisse, ça monte pratiquement tout en 12e avec les 20t.

    Peu de monde en haut, pas d’attente au feu du tunnel.

    J’arrive en France juste pour la chanson de Fromet sur Inter, il chambre comme souvent les biobio, et c’est bon.

    La descente du Fayet est l’idéale pour mettre à profit le VEB du Volvo, ça ronfle, j’aime bien.

    Et jusque Cluses, un filet de gaz de temps en temps, l’Iroll fait le reste.

    Geneve passe tout bien, je garde l’A40 puis l’A404 jusque Oyonnax. A40 qui est énervante pour ses barrières de péages, sans doute on ne doit pas encore la payer suffisamment chère pour avoir droit à de vraies files télépéages, qui pourrait éventuellement avoir des passages 30km/h. Alors en plus comme c’est le genre d’autoroute à camping cars ou motards...

    Je finis paisiblement après quelque dizaines de kms sur départementales dans la petite zone de Orgelet, plan parking que j’ai déjà testé d’autre fois.

    Il est 20h40, tutti bene.

     

  • Photos
  • Orgelet park
    Doubs
    elle m'attend
    vivement que je vous ressorte!
  • Samedi 23 Avril 2016
  •  

    Il est 5h40, il faut se résoudre à quitter la bien agréable petite zi de Orgelet. Mais juste avant, il a fallut se résoudre à achever le bout d’éponge acheté hier à Suse, des miettes plein partout toujours, en plus de la mie qui colle aux dents.

    Lons passe bien à cette heure là, on n’a pas le droit au nouveau contournement en venant du  haut Jura.

    Autobahn trentesissement votre à Besançon.

    Ça roule, toutes les grandes firmes européennes du transport international sont toujours en chemin, Biomet, Transrendufense, Tir-Bages, Auto-Siegl, Roos...pour ce qui est du pavillon Français, juste aperçu un bon ambassadeur : Transports de Vivarais.

    Je guette en face si je ne vois pas une toupie en warning sur la bau, remarque, il y a peu de probabilité, quand on choisi la deutsche qualität ! Du coup, celui que j’aurais bien voulu croiser est sans doute arrivé à bon port sur ses hauteurs de la Loire depuis longtemps.

    Ma foi, rentrer le samedi ne me dérange pas, même si le week end prend une claque. Mais il y a un truc que j’apprécie dans ce cas, c’est de ne pas louper la rubrique poilante jardinage d’Alain Baraton, qui nous rappelle le plus sérieusement du monde, la définition du « coussin de belle mère ». C’est une plante genre cactus.

    Et je remarque aussi que la conduite est différente le samedi, plus cool. La preuve encore par la conso, depuis Turin, la moyenne s’achève autour de 31l, avec 20t, j’ai l’impression que ça a progressé par rapport aux semaines du passé. 

    J’arrive à Mulhouse vers 9h05. 

    Sur le parking vl, trône toute seule ma fidèle break qui m’attend là depuis lundi 5h30.

    En faisant le sac, je range également au placard, les divers manuels extra scolaires utilisés la semaine-ci. Ce fût surtout super symbolique, mais j’en suis super content quand même. 

    Ne reste plus qu’à vous souhaiter de passer un super week end ! 

  • Photos
  • Joli le T520
    retour au Pais
    Château de Culan (18)
    Berry
  • Lundi 25 Avril 2016
  •  

    Décollage à 7h35 de Mulhouse.

    Les nouvelles régions n’ont pas levé les barrières météorologiques, dans le col, la neige fraîche était bien présente sur les sapins, ici, c’est le grand soleil.

    Je garde tout de même la veste, puisque le circuit de refroidissement comme la mécanique ne va même pas chauffer le temps d’arriver à la commune voisine de Illzach.

    C’est chez un transporteur commissionnaire alsacien encore actif à l’international qui est installé dans un des nombreux dépôts de chez un autre transporteur qui vient d’être repris par un transporteur de haute Savoie, actif dans le transport d’eau.

    7h50, dans la cour, du monde au bureau, mais pas au quai. On me donne un quai, mais il faudra attendre 20’. En réalité c’est bien 45’ qu j’attends. Cool, j’ai déjà une pause entière après même pas 15’ de volant. 

    Généralement, par ce genre d’attente déjà bien énervante de début de semaine comme ça, je regrette de ne pas être resté dans mon lit tout en me creusant la tête pour des idées de reconversion. Mais je ne trouve jamais de réponse, je voudrais simplement retourner dans mon pieu... 

    C’est des pub de grande surface. Des pubs qui vont transiter ou non, par nos boîtes aux lettres pour finir à la benne de papier au mieux. Il doit y avoir de sacrés lobbys dans la pub, car on a beau voir de plus en plus d’étiquettes « pas de pub », j’ai l’impression de souvent transporter ce genre de marchandises. Et de partout, allemagne (chez Bertelsmann), hollande, belgique et italie aujourd’hui.. Enfin, même si on est contre, ça donne du boulot une fois de plus.

    Ça vide rapidement tout de même, pour 9h25 et ne tombe toujours pas la veste pour rejoindre mon point de départ de ce lundi.

    Pascale me donne ma liste de chargement. Tout charge à quai ici. Comme dit vendredi au tel, c’est de la Normandie. Petit changement ou ajout, je commence dans le 36. C’est pas trop sur la route, mais au moins on me monte pas par l’ennuyante N4 et on contourne la capitale assez au sud. Ça devrait bien rouler, et ce n’est pas pour me déplaire ce genre de plan. Oublié les idées noires de reconversion !

    Il faut serrer au max, gerber un peu, c’est bien rempli pour une fois. Un beau T520 du 90 se pose à quai à côté.

     C’est parti à 11h15 pour demain 8h à Montierchaume. Il y a de la marge. C’est après que ça va être tendu. 3x76 et un ferme à 13h30, donc pas gagné.

    Autoroute jusque Besançon, puis N73, Dôle Chalon, normal quoi.

    Pause casse dalle à Montchanin, il est 15h. RCEA oblige, je mange aux horaires ibériques. D’ailleurs, un collègue Galicien, Pais, fait de même juste devant.

    Remplissage du jerrican au péage de Montluçon, puis route de la Châtre. Chouette route, parsemée de petits restos. Un peu de go à la Access de la Châtre, mais juste un peu, car la caisse ferme pile à 19h quand j’y arrive, alors au distri par 129€ à la carte, c’est chiant...

    De là, on est assez vite à Chateauroux et dans la zi du client, pas loin de l’Escale. Mega zone avec plein de place PL. Idem dans la rue de la plateforme de bureautique où je vide le papier. 

    Je l’ai déjà fait une fois l’été dernier. C’est encore ouvert, il est 20h. Avant de valider, je vais voir à pied. C’est affiché clairement que ça vide sur RV de 5 à 11h. Je tombe sur quelqu’un, et demande pour demain matin si je peux venir un peu avant le rv. Il y a déjà le planning, 7h, c’est blindé, mais avant, pourquoi pas, je peux tenter, me répond t’on sans promettre. On verra ça demain. Un belgo slovaque est garé comme moi, a rv à 5h.

    En attendant, un bon reste de choucroute de dimanche m’attend. Finalement c’est bien cool cette météo peu printanière, on ne lésine pas sur les calories !

  • Photos
  • il est venu le temps des cathédrales
    Seine ss Elbeuf
    Tancarbrücke
    A6 le soir
  • Mardi 26 Avril 2016
  •  

    Levé 5h30 et à pied au bureau. 2 camions à quai, dont le Bratisloxellois. 

    Pas de soucis, bien sympathiqument, on me donne un quai. Cool. On oublie la 11h, dommage. Mais ça m’arrange quand même pour la suite.

    6h15 et je suis sur l’A20 direction le nord et la mandie.

    J’ai tellement la niaque, que je raque l’autoroute de Vierzon à Artenay.

    Chartres est chiant à traverser comme d’hab, d’autant plus qu’il n’est pas 9h.

    Je préviens Pascale de mon exploit, pour éventuellement prévoir un rechargement.

    Coup de fil au client de Caudebec, celui qui ferme à 12h30, qu’il est préférable de prévenir. Je lui dit fin de matin, il me dit 12h30 car il sera blindé. Mais tout en me donnant déjà le n° de quai à occuper. Impec. 

    Sur Culture, à la fabrique de l’histoire, c’est vachement intéressant, c’est sur la consommation cette semaine. Ce jour, c’est sur des livres de compte d’une famille parisienne de l’après guerre aux 30 glorieuses. Que les gens ressentaient vraiment que leur quotidien s’améliorerait. Le 1 er aspirateur, le cinéma....les 1 eres vacances, en Espagne dans les années 60, avec la crevaison précisée dans les Landes à Marsas lors du trajet aller. C’est dans ce dernier sujet super passionnant que je stoppe pour pause à la total après Dreux, pour une douche. Je mets en route la cafetière le temps là et reviens avec une baguette. Petit dej, j’ai une grosse faim.

    Pendant ce temps, j’en sais plus sur le retour, ce sera sur Rouen et le havre.

    Méga giboulées vers Pont de l’Arche alors que j’avais les lunettes de soleil quelques heures plus tôt.

    De nouveau soleil en arrivant pas loin de là, à Caudebec, il n’y a personne, il est 11h30. Je squatte le quai indiqué ce matin. Le cariste me vide sans tortiller, et sympa avec ça. 

    Direction Gd Couronne en longeant la Seine à Elbeuf, c’est sublime.

    Je suis dans la cour du transitaire qui expédiera mon papier vers le Gabon à 12h25. C’est bouclé, je vais reluquer les horaires. C’est pas clair, en anglais c’est que ça reprend à 1:30pm et en français, 13h...

    Dans les 2 cas, y a le temps de manger

    .

    Juste à 13h moins 5, un ensemble bâché arrive et se met à quai sans rien demander... 

    13h, je vais voir, et demande à ce collègue s’il a un rv. Non, mais il faut faire comme ça ici, me dit il, sinon, tout le monde te passe devant... Ben oui, je vois ça...

    On voit quelqu’un qui nous dit que c’est bien que 1:30pm. Mais je demande si je peux me mettre à quai. Pas de souci. Oui, je demande avant.

    Vide, il n’y a qu’à longer la seine en restant dans la ZP pour aller au dernier à Petit Quévilly.

    C’est une plaque d’isolant, camelote que je montais souvent en allemagne.

    14h15, c’est vide, juste 1 km à faire pour se retrouver à Gd Quévilly chez Gefco.

    Chargement d’emballages par le côté, un  peu d’attente, alors je remonte les palettes vides au tablier. 

    15h20, A13 direction le havre via pont de Tancarville. J’ai jamais dû y passer depuis que le péage est tout du côté sud.

    16h15, en place au PLIP(Gefco) de St Vigor d’Ymonville, pour compléter en emballages toujours. Y a personne devant, c’est cool. 17h, retour sur Tancarville, ça bouc honne comme il faut avant le pont, ils ont l’air de créer un échangeur.

    Après Rouen, il reneige un coup.

    Une dizaine de tonnes en tout, ça roule nickel.

    Mais va falloir passer la capitale. Ça part bien, j’hésite à faire le crochet par Trappes ZI où j’aurais pile 9h. Mais non, je taille. Sur 107.1, ils disent qu’il n’y a que 34 kms de bouchons en tout.

    La 118 est rouge, l’A86 non, alors parti par là. Mais après c’est la misère sur l’A6, en cause un passage de 3 à 2 voies pour travaux. 

    Il fallait bien un grain de sable dans cette journée plus que fluide à tous les niveaux. 

    Je stoppe à un plan zi, à Savigny le temple. Il est 20h25, avec 10h05, mon, c’est pas bien.

    Ce qui est bien, c’est qu’un énième reste de choucroute attends sagement dans le réfrigérateur de passer à la casserole. C’est toujours comme ça quand on fait ce plat le dimanche, on en mange toute la semaine. Mais que du bonheur, c’est le genre de plat meilleur encore, quand c’est réchauffé. J’en verrai le bout ce soir.

     

  • Photos
  • N19, tronçon authentique
    ...et ses côtes
    spécialités francomtoises
    l'ex cinéma Lumina de Audincourt
    VINGT SEPT AVRIL DEUX MILLE SEIZE...
  • Mercredi 27 Avril 2016
  •  

    Bien dormi, à côté de la plateforme UPS. Pas de balais de voitures avec hommes seuls à bord, juste des lapins plein les pelouses une fois la tombée de la nuit. Une zi normale quoi.

    5h30, direction l’A5 puis Nangis pour retrouver la N19, la route qui relie Paris à la frontière Suisse via Belfort, comme le dirait si fièrement un Franc Comtois fort apprécié.

    Gazole à Sourdun, je fais fort, presque le plein. Et café au même endroit pour valider 15.

    Je quitte la 19 à Troyes, c’est bien beau les sentiments, mais on avance à rien après. Douche à la 1ére station après Troyes, une Totale, préférable pour la douche, Chateauvillain, je me souviens...

    A Langres nord, il y a contrôle avec les Drealmen. Bascule tout le tintouin. Je passe à côté. Je ne sais pas ce qu’aurait pesé mes  5’ de la veille ...

    Re N19, et sa bien célèbre ville de Fayl Billot, non seulement pour la vannerie mais aussi pour sa boulangerie devant laquelle il est aisé de stationner, autour d’un îlot.

    Coup de fil à Max, le jeune collègue à Pascale qui est en congés cette fin de semaine.

    Ça m’étonnerait que l’on recharge aujourd’hui, ce qu’il m’avait prévu se charge avant 15h à Mulhouse.

    A Lure, alors là, on retrouve la N19 dans son âme, puis que c’est l’ancien tronçon qui relie Belfort centre via Ronchamp. Mon bled du 1 er client est à gauche après. Il est 11h55, c’est mort jusque 13h. J’ouvre, sous les regards de travers de quelques employés qui m’observent en fumant leur clope. Je suis pas bien posé ? je fais mec pressé ? 

    En cassant la croûte, le camion bouge, un cariste prend une pile, je m’active. Non, c’est un gars de la prod qui a besoin d’emballages de ce type, quand ça les arrange...

    13h10, le bon cariste arrive, à 25 c’est fini. C’est un ptit jeune, vosgien, il m’avait vidé une fois l’année dernière alors que j’amenais de l’acier. Il venait de rentrer dans la boutique. Je lui demande si il se plait. Oui, pas de souci, sauf que....ça fait souvent la trogne dans la boîte...ah ouf, je suis rassuré alors. 

    Je repars vider la suite sur le pays de Montbéliard, tout en continuant le pélérinage de la N19, c’est à dire jusqu’au centre de Belfort, la Bas des côtes, tout ça. C’est qu’il neigeait dans ces fameuses côtes. Ça rappelle mes 1eres années, avant qu’il y ai une belle route par Frottey Belverne héricourt. Avec le 340, pour rallier Belfort comme le pays de Montbéliard, il fallait pas loin de 2h, une vraie expédition.

    A Belfort, le boulevard circule bien (du coup). 

    J’arrive à Sochaux, la 1ére entrée, c’est le moulin comme d’ hab. J’ai 2 BL, je vais vers le 1er qui a une adresse claire. Mais en route, dans un des boulevards principaux, je zappe un truc, et me retrouve dans un corridor pour tomber sur une toute nouvelle barrière. Merde. Et si il faut que je recule tout ça...  Bon après un peu d’attente, et plusieurs coups de sonnette, ça s’ouvre.

    J’essaie de rejoindre mon 1er mag, mais non, je suis dans une zone verrouillée de partout.

    Demi tour, retour barrière. Ouf, ça re ouvre.

    Et retour sur le droit c hemin, de l’autre côté des clôtures. Y a des changements de sens de circulation partout. J’arrive enfin au 1er magasin de ferrage. Ils ne m’attendent pas, ils ne font qu’expédier, ils ne reçoivent pas d’emballages vides. Mais il faut bien des emballages pour expédier...

    J’ai un autre magasin, avec une adresse loufoque, « quai ferrage ». Des halls de ferrage, il y en a je ne sais combien dans cette usine. Je vais voir en face,comme ils me disent. Mais non, même réponse, mais ils ont l’intelligence de m’orienter vers le gros parc à vides de l’usine, où on charge parfois.

    Ouf, c’est ben ça. J’ai bien tourné ½ heure en tout.

    Il est 15h05 quand j’arrive au bon parc. La fille du bureau est en pause dehors, fume sa clope, c’est affiché jusque 15h10. ça doit être profitable une pause quand t’as une paire de types (dont je fais partie...) qui battent la semelle devant ton bureau...

    Pas de souci, pas de rab pour autant à la pause. Et la fille me donne de suite un emplacement. Quand même, j’aurais eu de suite la bonne adresse sur mes BL. A Mulhouse, pour ce type d’emballages(ferrage), il y a un parc à vides dédié.  Enfin, l’industrie automobile, c’est un peu comme les frontières, pas 2 d’un même constructeur (comme entre 2  mêmes pays), ne fonctionnent pareil.

    Je file ensuite au dernier, à quelques kms de là, à Valentigney. Bouchons à Audincourt, gros travaux. 

    Vidé à 16h20, coup de fil au chef, pas de changement, c’est demain à partir de 7h30 à Mulhouse pour du 45.

    Je monte quand même de suite à Mulhouse pour y larguer les palettes europe. 

    Max me dit de lui dire ce qu’il restera en place demain car il a un autre lot pour du Meung/Loire en rv vendredi. Sinon, je pourrai aller en foulée au truc complet du départ près de Gien, sachant qu’il y a le billet retour à Sens.

    Mais avant tout ça, il n’est pas 18h, que je vais pouvoir valider une 11h, même plus, je décrète donc de rentrer à la maison avec la push, et puis c’est tout.

    Avant de mettre en route la V40, je discute un peu avec un copain qui tourne en régio, ils ne chôment pas apparemment. Comme c’est un  habitué du site sochalien, je lui demande si il sait c’est quoi ce truc de barrière dans l’usine. Il n’en sait pas plus.

    Et rentrer me permet de voir de mes propres yeux la dernière couche de neige dans Oderen. 

  • Photos
  • C'est le printemps, et oui!
    Station Kienzle
    entre 88 et 52
    JE VOUS AI COMPRIS!
    c'était la journée du pneu
  • Jeudi 28 Avril 2016
  •  

    C’est toujours bon de passer à la maison en semaine. Même si ça ne vaut pas tellement le coup en temps, même pas 12h. 

    A la radio, c’est jeudi, alors c’est grève sur la radio généraliste de service public. Du coup je me rabats sur sa cousine dédiée à la culture. Ce matin, comme depuis lundi, l’émission de 6h, c’est des reportages sur Tchernobyl. Ça file plutôt les jetons. Mais ne craignons rien, le nucléaire, c’est la meilleure source d’énergie... Le système capitaliste aussi, c’est le meilleur système qui soit, il n’y a pas d’alternative, et puis c’est tout...

      

    J’ai décollé assez tôt, pour rentrer dans l’usine avant l’interdiction de 7h10. Ouf, ça passe. Je suis au parc de la réserve d’emballages vides du groupe à 15.

    A 7h35, le cariste m’emmène dans un autre bâtiment. C’est chargé à 8h10. Bon ben il reste 2m50 maxi, mais on pourrait tirer un peu. J’informe le père Maxime. Il sait pas, mais ça l’arrangerait vraiment que je prenne. Mais c’est pal eur, non gerbables, ça fera 2m80, y a pas à tortiller.

    Je lui suggère qu’on pourrait dépoter une palette de bacs, et ça suffirait pour la place manquante. 

    Bon ben finalement je repasse à quai. On arrive à faire renter le papier, max est content. Moi ma foi, je serais bien parti en foulée à Gien, car j’ai un retour à Sens qui chargerait tard, ça aurait été jouable tout ça.

    Bref, tant pis. Du coup je peux traîner, machinacafer un peu avec tout le monde.

    Une idée me vient, si j’allais aux pneus cet après midi. Il y a 2 neufs qui m’attendent pour la semi, et le jumelage tracteur commence a lécher les témoins. Ça fait pas mal de boulot, mais c’est le moment après tout. Coup de fil chez Best drive à Chavelot, pas de soucis, ils pourront.

    Maintenant, qu’on y est, je fais signe à ma chérie que je vais repasser par là ce midi. Le jeudi, c’est resto avec ses collègues. 

    Très bon choix ce jour, puisqu’elles vont à l’Auberge de St Amé, resto où un ancien routier, Patrice, que je connais depuis mes touts débuts, est passé aux fourneaux ainsi que gérants avec sa femme.

    J’arrive à St Amé à midi pile. Impec.

    Le resto est rempli de bonhommes en majorité, mais ma table est remplit de bonnes femmes en majorité ! 

    On y mange bien à ce resto. Il a du mérite Patrice, ça doit pas être un métier facile. Sachant qu’il aimait bien la route. En dernier, il roulait pour un belge, Damtrans, de jolis Volvo, sauce belge quoi. 

    Je n’en ferais jamais autant, j’ai déjà du mal à me faire cuire un oeuf..

    Quand il me voit, tout de suite il me demande des nouvelles de mon papa. Je lui promets que je l’emmènerai manger une fois.

    13h10, je dois repartir, et comme chaque fois que je vais au resto le midi, c’est à dire très rarement, je sens que l’après midi va être pénible, heureusement que je vais aux pneus, ça laissera le temps de digérer.

    13h45, dans la cour à Chavelot.

    Y a du taf sur l’ensemble. 2 pneus neufs sur la semi, remontage des pneus d’origines qui était bon à retailler à l’avant tracteur que j’avais démonter pour l’hiver pour mettre à la place 2 neufs. 

    Retaillage et permute complète du jumelage arrière. C’est des vrais pneus hiver que j’avais mis à la livraison de ce tracteur en novembre 2013, mais qu’on redémontait à chaque printemps. Après 3 hivers cumulant pratiquement 200000kms, ils commencent à lécher le témoin, bref, on ne fera pas un 4e hiver. Alors on retaille et on va les achever. Je me paye même le luxe de changer la jante du milieu gauche (de la semi) qui était très rouillée par une plus propre qui est dans mon stock. Ainsi qu’un visu complet. Les milieux, justement ont des bornes, mais sont jolis et ne bougent pas, comme des milieux quoi. Après tout ça, j’en profite pour faire l’attestation limiteur, le CT approchant. 

    Je repas de là il est quand même 17h40, mais passe encore faire une petite course chez Plus dans la zone d’à côté pour des bricoles pour le CT toujours, une plaque de tare, cataphotes....Et encore bavarder 20’ avec le chef d’atelier de ce garage, je l’ai cuisiné sur la pollution du F12 qui a bientôt le CT aussi, et avec une ligne d’échappement neuve, donc la pollution pourra être mesurée à sa juste valeur, alors je flippe. Mais mon interlocuteur dit qu’il ne faut pas se mettre dans des états pareils, que ça devrait faire.

    Je repars de la banlieue Spinalienne, il est 18h20...Bref, c’est beau d’avoir le temps parfois, et j’en ai surtout gagné pour samedi au sujet des pneus.

    Direction le 45 via Neufchâteau Chaumont, et comme y a un peu le temps, vu le rendez vous du fameux papier qu’à13h demain, j’enquille la N19 après Chaumont. Belle route encore, peinarde, quelques restos, ouverts ou définitivement fermé. Le couché de soleil rend la croix de Lorraine sublime à Colombey. « Vous m’avez compris ? »

    J’arrive à Troyes au pif dans une ZI de Pont Sainte Marie, il est 21h45, l’heure de s’arrêter.

    Avant de becqueter, un tour de l’ensemble, des roues surtout, qu’il faudra resserrer. Et là, j’entends un bruit d’air, une fuite quoi, n’ayons pas peur des mots.

    Et c’est la roue du milieu gauche de la semi, celle là même qu’on a remplacé la jante cet après midi ! Je ne vois pas le rapport, c’est sur la bande de roulement, un très léger accroc qui doit dater et la nappe a dû subir la corrosion. 

    Bon, ben y plus qu’a. Autant le faire tout de suite, ça m’étonnerait que je sois plus enchanté demain au matin.  

    La roue étant montée de il y a quelques heures, ça vient tout bien. Et je suis bien posé, au calme, à la lumière, il fait sec, tout va bien. 

    En plus, j’ai la portière entrouverte avec la radio à fond. Je suis peinard presque ! C’est radio Nostalgie. C’est marrant, plus ça va, plus j’aime bien radio Nostalgie...je serrais pas en train de vieillir, moi? Du Kim Wilde, du Indochine....

    En une petite heure, l’affaire est torchée, le plus chiant sont les brides à enlever et remettre du panier de roue de secours. Système Schmitz quoi. Enfin le pire que j’ai connu en la matière, était Trouillet, avec un treuil...

    Bon ben à part ça faudra repasser aux pneus samedi matin...

    On s’en fout, en attendant, à table, enfin !

  • Photos
  • N152 Orléans Blois
    sur le Sens retour
    je ne m'en lasse pas
    il est chez lui
    parfait pour une 11
  • Vendredi 29 Avril 2016
  •  

    6h50, il faut quitter cette petite ZI bien tranquille. Il y avait tout ce qu’il faut ici, un Apave, qui aurait pu contrôler mon démultiplicateur de couple pour son baptême, un gge Volvo trucks pour l’éventuel coup de pince du matin, tout mais pas de boulangerie.

    Je garde la RN, avec 5t, faut pas déconner.

    Douche et pain beurre au centre routier de Courtenay pendant 30’ montre en main. 1ére fois de ma vie que je m’arrêtais ici. On a les autohofs qu’on trouve.

    A Amilly, j’enquille la route Nationale 7. Dommage, pour peu de temps car il y a le bled du client des boîtes en plastoque à la Bussière.

    Ça vide à quai, ou par le côté. Mais le cariste sympa n’est pas embêté de devoir sortir mes pal de papier, alors parti pour le quai. Il y a un tir pal, alors je lui prête main forte piur tout le camion, c’est du léger.

    10h30, le papier remis au tablier je repars sur Gien. Ça roulotte jusque Chateauneuf sur Loire.

    Mais y a pas le feu, je suis encore en avance pour le rv de Meung.

    A Orléans, je garde même la RN direction Blois. Bon, là, ça roule vraiment pas. 

    Je me gare à la méga plateforme de fourniturage en bureau dans la méga ZI Val de Loire, il est 12h20. Il faut décliner son identité à l’accueil, avec copie de la pièce d’identité faite par le gardien, ça rigole pas.

    Ensuite, on peut se présenter à la réception. Cool, j’ai de suite un quai.

    Je m’y pose, et vais porter la clé du camion à la madame. Mais je garde la télécommande pour pouvoir profiter du confort de mon camion en cas d’attente.

    J’ai bien fait, car après avoir hésiter à attaquer le repas, il est déjà 13h passé, et ça ne bouge pas. Changement d’équipe à tous les coups. Donc finalement j’attaque le boustifaille. 

    Et même une micro sieste sur siège, les meilleures, quand on s’entend ronfler !

    Mais je suis réveillé par la secousse de la mise de la rampe. Quand même. Il ne faut guère de temps pour sortir les 12 pal, 7 au sol et remettre une pile de vides, mais il est tout de même 14h quand ça se termine.

    Retour sur mes pas mais via l’A10, c’est vendredi, faut pas déconner.

    Ça va vachement plus vite quand même.

    Go sur Sens comme prévu. Même si ça n’a pas de sens de faire des bornes à vides comme ça, on ne peut pas enlever que c’est dans le sens retour !

    N60 à Orléans jusqu’à Sens, 2h15 plus tard, je ressors l’ausweis à l’entrée de Valeo.

    J’ai un quai assez vite et suis assez vite chargé et surtout suis assez léger.

    17h35, coup de fil au jeune Max pour lui dire que c’est chargé. Pour lundi, il me dit de passer au guichet avant de rentrer dans l’usine à Mulhouse, car on y rechargera. C’est bon ça, il y a déjà du boulot.

    Mais avant il faut se rentrer, mais en faisant une 11h en route ce soir, c’est comme ça. 

    N60 toujours, elle est bien chouette avec l’aqueduc avant Villeneuve l’Archevêque. Et on ne se lasse pas du colza partout.

    Après la capitale des magasins d’usine, je garde la 19. Le routier à Lusigny sur barse est ouvert, mais je stoppe un poil plus loin, 15’ à un Leclerc pour refaire le plein (de bouffe), le vendredi, ça crie toujours famine dans le frigo, comme dans le placard, sans oublier le pain bien sûr, qui était passé au second plan ces temps derniers, je m’en excuse.

    Je traverse Bar sur Aube en regrettant que les poids lourds ne peuvent y stationner, c’est qu’il y aurait de la place, et surtout que cette ville baignant dans la flotte est vraiment chouette. Je me rabats sur la moins glamour ZI en sortie de ville. Impec, 19h50 je pose sur le parking d’une grosse boîte où ça bosse encore. Je demande au gardien, no souci pour lui, bon parce que c’est vendredi aussi. 

      

  • Photos
  • entre 2 Liffol
    ça ira peut être comme ça?
    au boulot
    ayé
    FIN
  • Samedi 30 Avril 2016
  •  

    Ben finalement, j’ai bien enduré cette coupure de 11h ayant pour contrainte de réduire mon week end.

    N19 toujours, je l’aime bien ce tronçon. Et finalement, à force d’expérimenter, je constate qu’il n’y a guère que 15’ d’écart entre Troyes et Chaumont (si on repart sur les Vosges ensuite).

    Après Colombey, je prends à gauche direction Bologne. Ça coupe, évite Chaumont si on va direction Neufchateau. Ça tortille, heureusement que je suis léger.

    Franchissement de la dernière frontière de la semaine, on passe du 52 au 88 entre Liffol le Petit et Liffol le Grand. Le Grand se trouve côté Vosgien, normal...

    Après Neufchateau, on passe Chatenois, en zieutant machinalement chez Transvallées devenu aujourd’hui Jacky si je ne vois pas mon beauf, je croise une voiture avec des filles qui me font coucou, c’est mes 2 nièces. Dans la foulée, un sms pour m’inviter à passer à la maison, mais je n’ai hélas pas trop le temps. Une autre fois. Ma nouvelle vie me fera sans doute passer ici plus souvent.

    J’arrive à Chavelot chez Louis Pneu devenu, Best drive. Bref, ils couchent avec les allemands !

    2 pneus retaillés qui traînaient dans mon stock m’attendent. 2, car il n’y a pas un jumeau de même marque pour remplacer le balafré de jeudi soir.

    J’en repars vers 10h30.

    Passage à la maison pour vider le paquetage, claquer une bise, et surtout me faire un café, car je n’ai pu  m’en couler un ce matin au camion, je n’avais plus que de l’eau Vittel ou de la gazeuse. Un coup colmater comme il faut la Waeco.

    Puis direction ma mega cour à Cornimont, avec la mega marche arrière à faire.

    Mon père arrive du haut juste en même temps, et du coup barre la route, nickel.

    Au programme ce samedi, remontage définitif de la ligne d’échappement du 12 après quelques rélargissements apportés aux trous de fixation d’un tuyau , contrôle général sous la semi en vue du CT, et lavage de l’ensemble, et un peu du dessous aussi.

    L’échappement fût presque une formalité. Le démarrage, moins, après une charge, il a désamorcé. Et oui, la jauge est dans le rouge, et ça fait bientôt 2 mois que j’y avais pas touché. Alors balançage de 2 jerrican de 20l dans le réservoir, et un coup de pipette sur la pompe, impec, y a pas d’air. Donc, c’est tout logiquement qu’il démarre enfin. Je suis plutôt ravi du bruit moins bourdonnant qu’il fait désormais avec l’échappement neuf. Dommage, je n’ai pas le temps de faire un tour avec, mais si ça se trouve, il sera moins bruyant à l’intérieur. 

    Je lave un petit coup son moteur aussi en lavant son benjamin de voisin. 

    Les 2 vont se suivrent au CT.

    Voilà tout, je vous ai raconté une partie de mon week end, car j’ai fini tout ça, il était déja bien 18h. 

    bonus pour les lecteurs assidus:

    https://www.youtube.com/watch?v=0U0lF9J8sCU