FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2016 Partager sur Facebook
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  • épingle dans Oderen
    on passe devant les RUS et BY
    Thann Valley
    les routiers au relais sur la N4
    Un plan N12
  • Lundi 2 Mai 2016
  •  

    6h36, je démarre de Cornimont. Ça circule presque autant que le samedi midi. Mais ça va, c’est plus facile à en sortir qu’ y reculer.

    J’étais en avance, enfin ça allait. Du coup, je suis allé au pain avec la voiture dans le bled. Pas bête... J’ai même pris le temps de vider le sac de fringues dans les placards, c’est dire.

    C’est très brumeux, encore humide, mais j’enquille Oderen. Il n’y a pas pu neiger quand même.

    Avec 5t, le côté vosgien qui est pratiquement tout droit monte en 12e. En haut, on passe au dessus de la brume, et on peut voir la lueur du soleil qui arrive. J’aurais pas traîné ce matin, je m’arrêterais faire une photo du camion devant le panneau indiquant le haut du col, comme le font les cyclistes belges (avant de remettre les vélos dans les breaks... !), avec les aurores, ça aurait été chouette, surtout que le camion n’a encore pas dû trop salir. Mais j’ai un métier, et qui ne peut pas toujours se limiter à la représentation permanente, au folklo, au blingbling....La descente, à vide comme à charge, on est plutôt proche de la 2e que de la 12e..

    Thann passe assez bien, mais c’est le maxi stau en bout de N66 à Lutterbach. Je comptais arriver à Mulhouse à 8h, et bien ce sera 8h, mais alourdi de 16 minutes.

    Je vais voir Pascale qui est revenu et Max à l’affrètement, j’ai mon taf à recharger dans l’usine, mais avant, je repose mes palettes euro de Meung au quai Gefco.

    A l’usine, au parc emballages, il est 8h45, ça devrait aller. En effet, c’est assez rapide, enfin, 1h quoi. Surtout le cariste y a mis du sien, il ne causait pas, et même pas dit bonjour ou quoi, c’est fou ce que ça gagne de temps de ne pas se saluer...C’est comme ça.

    Quelques centaines de mètres dans l’usine pour aller à un endroit que je ne connais pas.

    C’est de l’acier que je dois charger. Je vois un parking, que j’avais déjà remarqué, puis qu’il est blindé de camion Russes ou Belarus. Il doit y avoir un rapport. 

    Je trouve un bureau. La fille me dit que c’est bien là, qu’il faut faire le tour du bâtiment, et passer devant d’autres camions russes qui attendent de vider. 

    Je double donc 3 ou 4 camion RUS et BY. Ça n’a pas l’air de les enchanter les pov’vieux. Je n’oserais jamais faire ça dans leur pays...

    Je pige donc tout, c’est de l’acier qui arrive de Russie, pour l’usine entre autre, et pour divers sous traitants.

    Quelques Alsacos en amènent en plateau rancher du port de Ottmarsheim.

    J’ai 18 fardeaux de 4m et des poussières, ça occupe tout le plancher, chargé par le côté. 1 heure après, 9 sangles là-dessus et quelques gommes là dessous, j’en suis parti pour amener ça à Fougères dans le 35. Il est 11h10. Impec.

    Il fait grand beau, c’est super.

    Avec 24t, c’est Bussang obligatoire, du moins pour la longue vie des pneumatiques.

    Pause repas juste avant Rupt sur Moselle, sur l’ancienne route, il y a un parking on ne peut plus tranquille, ambiance très bucolique, vosgienne quoi.

    Pus Nancy, ou il faut enquiller la direction Paris et N4 après Toul. Pas le temps de monter par la RCEA cette semaine.

    Bon, je ne me plains pas, il fait beau ici aussi, donc la terre de poussière des relais déposée sur cet axe très prisé par l’élite du Strasbourg-Paris-Strasbourg-Paris-Strasbourg-Paris-Stras.......  ne va pas crépir les façades latérales de mon ensemble. 

    On croise toujours les mêmes. Ah non, je parle trop vite, à Vitry je reconnais Mauve, la bretonne en pulvé s’en allant en haute autriche. La veinarde.

    Je tel à Pascale pour dire que je devrais y être pas spécialement tard demain. Ça tombe bien car le programme est chargé. Moi qui voulait monter par la RCEA...

    Je refais une 30’ avant Somessous. Au programme, recontrôlage des écrous de roues, et préparation de la nouvelle plaque de tare pour le tracteur, l’originale étant presque décollée.

    C’est chiant à coller les chiffres, quand on a déjà trouver lesquels mettre, en s’informant comme on peut sur la CG et le descriptif véhicule. La surface ne colle pas avec celle qui était sur l’ancienne plaque, si on prend les données de L et l du descriptif...

    Avant Paris, N36 vers le sud, puis 104 tout du long. Ça roule impec, même au bout de la 118 en reprenant l’A86, pourtant il n’est pas extrêmement tard. Il me reste une heure à rouler.

    Après houdan, je savais qu’il y avait un resto, Marolles, mais je découvre qu’il est fermé..

    Bon je continue, et trouve une petite ZI à Cherisy, un peu avant Dreux à 20h15. 

    Je mange au coffre, une bonne blanquette made in ma maison, by my lover. Autant dire que je suis bien quoi.

     

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  • Mayenne
    ça vide, ça remballe
    N12
    usine typique
    Le Mans
  • Mardi 3 Mai 2016
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    Je quitte mon nouveau plan N12 un poil éclairé à 5h15, RAS

    Je n’ai pas déjeuné, car je vais m’arrêter presque aussitôt à la Total après Dreux. 

    Mais zut, c’est encore fermé. Il est 5h35, ça doit bien ouvrir à 6h. Je voyais ce genre de station ouverte 24/24. Mais les bonnes infrastructures proposant un vrai service pour accueillir les chauffeurs et la France, ça fait 2 visiblement.

    Bon ben j’attends, je suis presque à sec en jaune et en bleu.

    Je n’ai pas voulu m’occuper de cette problématique hier après midi, ça limite toujours la quantité à se faire voler... Je ne suis qu’optimisme ce matin !

    6h15, un café emporté avalé, je reprends cette joie N12. Finalement, ça tombe bien ce petit retard prit, il fait jour, et on devine mieux les nombreux radars discriminant jonchant cette route.

    Jolie route, mais tirante mine de rien. Mayenne est super jolie comme ville, mais il y a une sacrée grimpette.

    J’arrive à Fougères à 9h20. Un basque français fini tout juste de vider de l’acier d’Espagne et c’est mon tour.

    Ça vide au pont, assez bien, il y a le temps d’enrouler et ranger les 9 sangles. Le pontier me dit que ce chargement va bien, car il est posé dans des berceaux, et les fardeaux sont bien intercalés, faciles à attraper.

    10h35, cap à l’ouest. Pas pour bien loin, St Brice en Cogles. Joli bled encore, que j’ai eu la mauvaise idée de traverser pour rejoindre mon usine. Tout interdit, et étroit, pour tomber sur une barrière close, dans la bonne rue, mais que l’usine empiète. L’entrée est de l’autre côté. Marche arrière dans le lotissement, tout le tintouin, pour arriver dans le bon côté. Il est 11h15, je rentre direct dans l’usine de protéines. Je vois bien une bascule, mais personne. Je vais aux quais, bon fallait peser... Bref, on passe pas loin d’1 heure pour 6 palettes avec ces aller retours en pesée.

    Faut tracer pour la suite, sur le Mans, mais pas trop quand même, les 5t pour le 1er client 67 sont sur les essieux.

    Retour sur Fougères, puis Ernée et Laval ou j’enquille l’A81.

    Je reçois un mp de Seb35 qui est en vacances et proposant une croisure si y a le temps, hélas non. Mais j’ai du vider pas loin de chez lui ce matin. C’est sympa en tous cas.

    Arrivée au 1 er du Mans, dans la ZI sud, il est 14h20. C’est des rouleaux d’étanchéité pour fondation. Ça charge paR les 2 côtés. Je serai large en place, je n’ai plus que 2m à prendre un bled à côté. Je repars d’ici avec un 67 et un 68 à 15h. 10’ de route sépare le dernier enlèvement qui est à Spay.

    En arrivant, je vois des grandes caisses partout, je trouve bizarre ; je regarde mon mail avec la confirmation d’affretement, c’est bien marqué 2m en gras, mais en dessous, il y a des dimensions d’une caisse qui fais 5,60m/0,60m. Merde, j’avais zappé.

    Je demande au cariste si il a un tire pal, pas de soucis, je rebascule sur un côté une bonne partie des palettes précédemment chargées. Bref, ce dernier qui aurait pu prendre 15’ en 3 fois plus.

    16h, je remonte sur la rocade sud du Mans et go sur l’A81. Faudrait plus traîner, j’aimerais bien tout vider demain.

    Je double quelques camions, dont 2 Ageneau. Je vois plus tard sur le forum que ça devait être Robi. J’ai pas percuté sur le coup.

    Il est encore assez tôt sur la 104, donc ça merdoie encore suffisamment, déjà Brétigny, puis Evry Corbeil, normal, mais encore bien 20’ de perdues. Je croise Nico72 juste sur l’A6. A la cb, il me dit qu’in ne faut pas prendre la 619 pour rejoindre Guigne puis la 4, c’est dévié. C’est plus un souci pour moi, je n’envisageais plus de rejoindre la N4 ce soir.

    Après Corbeil, ça reroule. Mais je stoppe guère plus loin au CR de Réau à 19h avec 9h40, histoire de ne pas casser la tirelire avec un 10h07, mais surtout de prendre la douche. Finalement je casserai la tirelire via le passango.

    C’est vraiment cher ce parking, y a même pas un peu de voucher pour le repas. Pas grave, je mangerai bien mieux au camion.

    En sortant de la douche, je m’amuse à regarder les horaires d’ouverture, c’est même pas du 24/24. Nul, zéro services. 

    Enfin je rêve moi, c’est vrai, on n’est pas en Espagne ou en Allemagne, pays qui savent accueillir avec un peu plus de services les chauffeurs.  

    J’allais dire que le gardiennage c’était du pipo, mais j’ai quand même aperçu une vigile tourner avec un clébard. Ça doit être la 3e fois de ma vie que je raque en France pour roupiller, une fois à Calais chez le transporteur, et une au CR à Valenciennes. Chaque ça m’énerve.

    Bonne nuit quand même !

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  • N4 au taquet
    N4 à l'arrêt
    Obernai, ça digère
    Elsass entre A35 et N83
  • Mercredi 4 Mai 2016
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    4h, je quitte ce charmant lieu, où l’on vient consommer de la sécurité. Quelle époque.

    J’ai consommé un café, mais au camion.

    Direction la N4 via la 619. Avant Guignes, j’aperçois un frigo Guivarch garé, feux allumé, c’est un joli Scania, c’est Mr Vonvon du 29, j’ai klaxonné, mais en fait c’est pas futfute, il devait roupiller...

    Je suis pas fan de la N4, j’ai déjà dû l’écrire, mais on ne peut pas enlever à cette route qu’il y a très peu de radars discriminants, donc c’est peinard quand il fait encore nuit, on stresse pas trop avec ça. 

    Avant Vitry, le lever du jour est magnifique avec les champs à Perthes de vue et les éoliennes qui terminent leur nuit blanche. Bref c’est Coole... !

    Après St Dizier, en Meuse, un vul de la DDE indique « bouchon » . Même un km plus loin ça se confirme....

    Arrêté complet, j’ai rien vu venir, ni entendu. Enfin la cb était éteinte...Je l’allume, j’entends juste que c’est bloqué dans les 2 sens. Sur le gps du gsm je vos qu’il y quelques kms, et une zone de travaux. Il est 6h45.

    Bon ben autant couper le moteur. Je fais le zapping sur la fm, mais je zappe tous les points route...Il est presque 7h, je mets en route un café pour occuper. C’est dingue, on voit des camions devant, moteur tournant, les feux stops allumés, destresser les gars ! 

    Alors que je remue le sucre dans le café, il est bientôt 7h25, que ça redémarre, et au même moment, Patrick Cohen, la 1ere voix de France dans cette tranche horaire, annonce le point route en nous informant du blocage de la N4, en cause un accident entre 2 camions. Et avec la précision qu’il y a 40’ de perdues. Je confirme, puis que ça redémarre pile au moment là. C’est bête, à 5’ près....

    On passe bien une zone de travaux en double sens, où on peut remarquer que les rails de sécurité sont enfoncés.

    Plus loin, à Maulan, chez le dépanneur, on peut apercevoir la dépanneuse qui rentre avec un ensemble dont la cabine est pulvérisée. Si certains ont perdu 40’, il est hélas probable que certains ont perdu la vie...    RCEA, N4.....

    Après, c’est tendu jusque Nancy inclus, ça dépasse à tout va.

    J’arrête tranquille faire 30’ mais pas plus, à Anthelupt, juste avant Lunéville. Mon pote Manu, qui a vu que j’allais dans son 67 me sonne. Il n’est pas dans son tram, mais en repos. Pour la croisure, je suis pas certain, le programme étant chargé. J’en profite pour appeler les 4 clients pour les horaires. Le 1er, Weyersheim, pas de souci, ce matin sans problème. Mais le 2e, Obernai ne reprend qu’à 14h. Le 4e, sur Mulhouse, c’est 16h30, mais peut attendre. Bon ben c’est cool tout ça, je rebigophone le père Manu, ce sera ok pour la croisure, même une croisure gourmande.

    J’arrive à Weyersheim à 11h vider les palettes de sacs du 35. C’est une usine d’épices. Il y a une usine de charcutes pas loin, ceci explique cela peut être ?

    11h25, je repars, impec, je serai pas en retard à la soupe. Manu qui devait m’attendre à Ostwald pour me convoyer jusque un resto, m’attend finalement posté sur un pont de l’A35 proche d’ici après la Wantzenau. 

    Temps qu’il ne jette pas de cailloux, je m’en fiche ! Je lui balance quand même un méga coup de klaxon !

    Puis je lève le pied, et il me double sur Strasbourg, et me guide jusque Geispolsheim, pas pour aller manger au Leclerc, anciennement le Rond Point Coop, mais à « l’Auberge de mon père », un resto qu’il connaît à la gare de Geispolsheim. Je me gare comme je peux, car il y a déjà quelques camions. Mais on est quand même à table à 12h05, ponctuels les gars.

    Super bien mangé, de la joue de boeuf, tout ça, dans un joli cadre. 

    13h15, il faut que je reparte, ça va être raide l’après midi, c’est toujours raide quan dk’ai le bide plein de bonnes choses...J’arrive à Obernai, au Frans bonhomme à 13h50 après avoir tourné 10’ autour sans trouver l’accès.. heureusement, un bonhomme est déjà là et me vide sans difficulté en même pas 10’. Vraiment cool, pas de gilet, tout ça.

    Direction le 3e qui est sur la N83, en dessous Kogenheim. C’est fléché Benfeld, alors je coupe à travers. Une petite demi heure après, j’arrive chez un piscineur livrer ma caisse de 5m. je le trouve sans difficulté, pourtant le chemin n’est pas très large, mais comme ça y est fléché, on fonce.

    Petite demi heure pour vider quand même car ils servent des clients, dont un papy allemand qui a une palette de dalles dans sa remorque, dont il en transvase un peu dans sa voiture. Bizarre, il craint la surcharge de la remorque peut être. Natürlichement, il n’oublie pas de sangler sa palette. 

    15h, je remonte sur la N83 qui surplombe. Direction le sud, c’est bon ça le fera pour le dernier à Richwiller.

    C’est un Frans Bonhomme encore. J’y suis à 16h. Par rapport à celui de Obernai, on sent tout de suite que ça plaisante moins, c’est affiché qu’il ne faut pas rentrer dans la cour avant de s’annoncer, gilet fluo, patatipatata.

    Bon les types sont sympas quand même. Comme il y a peu de place, je propose de rentrer en marche arrière. Non, c’est pas possible, on a un protocole. Ah 

    Alors il fait de la place en enlevant leur camion de la place que je vais prendre, puis balise la zone de déchargement avec des cônes. Tout ce cirque pour 5 dernières palettes. Mais je m’en fous, ça va assez vite. 16h25, je quitte la zone du Kaligone, où on passe devant  le dépôt CL Alsace. Moi j’aurais CL Silésie, mais enfin, il ne faut pas faire le mesquin comme ça, c’est dans l’air du temps. 

    Ça bouchonne dans cette zone, y a le casto, tout ça, ça sent le gros week end, les castors s’activent.

    Direction la Gefco. C’est cool, comme j’ai tout vidé, je peux charger aujourd’hui un petit complet de papier, qui déborde même, puisqu’il y a 36 palettes. Pascale a résolu mon problème que je lui avait exposé y a 10 jours, qui est que je dois passer aux mines vendredi, donc avoir du poids. 22t, c’est juste, mais ça doit passer.

      On prend le temps de charger, car il faut bien trier quelles palettes peuvent être gerbables.

    Je suis pas à 5’, car pour bien faire, c’est à dire ne pas se coltiner pendant 28 jours un genre 10h20 sur une amplitude de 16h30, je rentre sagement en voiture ce soir, et reviendrai récupèrerer le camion vendredi pour le présenter au CT à St Nabord.

    La livraison c’est du 76x2 lundi matin.

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  • truck wash
    essais sur route
    camion à la maison
    truck vache
  • Jeudi 5 Mai 2016
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    Au boulot !

    Y a pas le droit de rouler, mais il y a à faire, comme achever la préparation du contrôle technique du 12.

    Déjà, un truc m’intriguait, c’est la fixation et le positionnement du silencieux qui vient d’être reposé, je préfère vérifier que le flexible en sortie du turbo a bien de la souplesse. Donc, je desserre tout, et essaie de tourner un peu le silencieux, ce qui fait descendre légèrement l’arrivée et détend un peu le flexible.

    Tout ça remis en place, un bon lavage extérieur, et il est déjà midi. En guise d’essai sur route, je reviens manger à la maison en camion. Il parait moins bruyant, à l’extérieur comme à l’intérieur. C’est nickel. 

    Même ma chérie qui m’a entendu arriver, se demandait si j’étais pas en Fh...

    Ma chérie qui a elle, attaqué la terrasse au nettoyeur hp. C’est plus chiant à laver qu’un camion ça !

    L’après midi, je remonte à Cornimont pour le lavage de l’intérieur de la caisse cette fois.

    Pas loin de mon dépôt, quelques 200m, il y a un vide grenier, ça va et vient. Personne n’est venu me demander si c’était à vendre, je suis limite vexé, mais si je ne compte pas le vendre !

    Et ce soir, c’est nouveau camion à la maison, demain, y a contrôle à 8h.

    Je fais encore le tour des feux avec les filles.

    Ma foi, on verra bien.   

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  • le moteur va refroidir
    ayé, 34e check up validé
    c'est beau...
    très beau!
  • Vendredi 6 Mai 2016
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    7h20, un disque et c’est partit. 

    Je n’étais pas trop chargé, mais j’ai quand même pris du manger, car ça va être la course, il y a le contrôle de l’autre camion qui est à Mulhouse à 13h30.

    Je suis en avance, pour le moment, j’ai le temps, alors à Remiremont, au lieu d’aller sur St Nabord, je m’offre une ascension du col de la demoiselle, dans le but de faire un peu monter la température du moteur, pour suivre les conseils du chef d’atelier de chez Plus, afin d’être optimal dans le test de la pollution. Opération inutile hormis le plaisir procuré, car le camion ne veut pas peiner, il n’y a aucun effort, en plus il fait encore frais, résultat, l’aiguille de température ne dépasse toujours pas la moitié. J’ai voulu chercher dans l’odb la température exacte du moteur, mais je cherche encore l’odb...

    https://www.youtube.com/watch?v=ppOSOsSlchg

    La descente, pareille, je la fais un peu au frein, pour que les tambours soient tièdes.

    A 8h, je suis au contrôle, une benne en 6X4 n’est pas encore fini. Zut, mon moteur va refroidir du coup!

    Mon tour vient. Comme d’hab, Eric, le contrôleur vanne en voyant mon engin. « alors, t’as fait un peu quelque chose sur ton camion ? »

    Passage au banc, tout bon, comme d’hab, il est même sorti des rouleaux à l’essai du frein de parc.

    Les feux, les anti brouillards sont déréglés, bizarre, l’an passé ça allait, pourtant j’y ai pas touché. 

    Vient la pollution. Zut, c’est lui qui appuie sur le champignon, et il y va pas mollo, le monte jusqu’à la limite du rouge. A 3 ou 4 reprises, et verdict : l’écran de la machine dit OK ! Ouuuf.

    Puis il va dessous le véhicule pour passer les essieux sur les plaques. J’entends le contrôle siffler en voyant le silencieux et le tuyau de sortie. Beau boulot, ajoute t’il.

    Bon ça devrait faire.

    On sort le véhicule, et passage au bureau pour les résultats. C’est tout bon, sauf la corrosion qui progresse un peu partout. Il est vraiment temps du reprendre me dit Eric. Il a bien raison..

    Avant de partir, je lui demande si je peux photographier sa collection de 1/87e, et lui dis à tout à l’heure. Sa collec est top, il y a 3 4 vieux Daf très collector.

    Bon, il est 9h, faut refiler à Cornimont, puis reprendre la V40 et repasser côté alsacien. Non pas pour aller festoyer au sujet du résultat du contrôle avec Manu67 à Geispolsheim, mais pour reprendre mon camion de tous les jours pour le soumettre à son tour au banc de freinage.

    Dans le col d’Oderen, c’est blindé de belges en vélo.

    11h, je démarre la 3e diagonale différente de la journée et reviens sur mes pas, mais via le Bussang. Thann Valley passe bien, mise à part les vélos toujours plus nombreux, chiants comme tout à doubler avec 22t entre les ilots dans les bleds. Finalement, c’est mieux quand il pleut !

    J’ai un peu de marge, alors je stoppe avant Rupt sur Moselle, il est midi. Mon tel sonne, c’est le no du contrôle technique. C’est Eric, il est emmerdé, le banc de freinage est tombé en panne, donc c’est rideau pour cette fin de semaine, les dépanneurs font le pont... Il a déjà demandé à ses collègues et concurrents de Golbey, qui sont naturellement blindés. Bon, je suis bien emmerdé aussi, le camion est jusque la fin de cette semaine. Je le remercie de m’avoir prévenu,. Je vais pas lui faire un sketch, car c’est un gars super disponible, une fois, alors qu’on avait un rendez vous de livraison sur Mulhouse un lundi à 9h du mat, il était venu à 6h faire la visite. Sympa.

    Bon, je fini de manger quand même, et réfléchi à comment faire. J’ai un rendez vous à 9h pour livrer sur Rouen lundi. 

    Je jette un oeil sur mon tel, sur le site de Dekra, il y a un centre à St Etienne du Rouvray. Et il y a de la place  lundi à 8h. ça irait pas mal ce truc, sauf que je n’arrive pas à réserver depuis le smartphone. Alors je file à la maison, via le Leclerc St Etienne pour mettre du go, c’est pas dimanche soir que j’aurai envie.

    A la maison, je me vautre sur le net pour revoir les rv, après vérifications qu’il n’y a rien du tout sur Golbey demain matin, je bloque le rv à St Etienne du Rouvray lundi, pas le choix. Je préviens mes affrèteurs que je ne serai pas pile poil au rv de livraison lundi. C’est pas grave, on fera le point lundi matin.

    Bon ben, du coup, cet après midi, je vais continuer de manier du karcher, pour achever la terrasse...

    Et sur une terrasse bien propre, on va pouvoir inaugurer la saison du barbec, alors qu’on avait à peine boucler celle de la choucroute..

    En tous cas, ne m’en veuillez pas, il y a bien eu inauguration du barbec, mais avant le bouclage de ce cdb.... 

    Bon week end, qu’il commence seulement, ou qu’il en soit déjà à la moitié !

     

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  • périf à septante!
    validé!
    Tancarbridge
  • Lundi 9 Mai 2016
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    22h11, je valide ce début de journée, ce devait être 22h, mais après avoir tourné en rond depuis 20h45, heure de fin de la géniale émission européenne Vox Pop sur Arte (je voyage qualitativement comme je peux), je suis à la bourre, c’est toujours comme ça.

    En remplissant le frigo tiroir de produits frais, et son voisin du sec et fruits ainsi que d’une thermos, j’ai eu l’impression qu’un fruit a roulé par terre, mais je ne vois rien, ni sous le siège.

    4’ plus tard, le tracteur est attelé, après un essai de traction, je vérifie dans le tiroir « sec » que la thermos est bien calée. Et là, bizarre, ce tiroir se referme, mais pas comme d’habitude, ça coince un peu... Je comprends vite, c’est bien une fameuse tomate de tout à l’heure qui s’est glissée entre le frigo et le tiroir.... Bon....on a la pulpe, j’ai du jambon dans le frigo, du fromage, je pourrais presque faire une pizza, mais c’est pas l’heure. Il est juste l’ heure de nettoyer les ravages de la catastrophe, des pépins partout... quoique la tomate c’est encore pas le pire, ça colle pas de trop...Et puis l’affaire est réglée, elle aurait pu se trouver entre le tunnel moteur et le siège et y pourrir tranquillement..

    Résultat, je quitte mon bled  il est déjà 22h22, un peu plus je validais une 15’, mais non, le moteur tournait, alors en marteau.

    Pas un chat sur les routes ce soir, hormis quelques belges qu’on croise déjà à Remiremont, il est 22h40. 40’ pour faire Luxembourg ou Longwy Remiremont, ils avancent bien...

    A Nancy, on chope un bon convoi de camions de cirque dans un festival de lumières qui arrivent de Lunéville. Ah non, c’est pas le cirque, c’est des 67, lignards ainequatriens.

    C’est bien ça, tout le monde quitte la voie Luxembourgeoise pour la plus en poupe Parisienne.

    C’est comme ça. C’est animé, ça colle aux fesses, alors, on lève le pied, et ça double. Je suis justement parti suffisamment tôt pour ne pas faire la coucourse. 

    Je passe Vitry assez lentement, les ronds points tout ça, car j’ai une palette gerbée assez lourde qui me fait flipper depuis mercredi soir. Bon, elle n’avait déjà pas bougé dans le Bussang vendredi matin.

    Ça fait un bail que je ne suis pas parti un dimanche soir. Ressassons un peu...les dernières occasions, c’était souvent sur des tours Vigo, c’était pour rouler juste 4h30, couper 9h, et puis rouler encore 2 journées de 9h. Bref, des cadences infernales, qui ne manquent pas du tout. Non je déconne là.

    Je stoppe au relais de Sancy, il est 2h30.

    Personne sur le parking, hormis les gros trous qui finalement me réveillent déjà avant de commencer la sieste.

    40’ de sieste sur le siège les pieds sur le tableau de bord, puis un café ainsi qu’un bon casse dalle, rôti de porc moutarde froid, miam miam, j’en bave encore en écrivant ces lignes. Mais au moins, je n’en ai pas bavé pour la suite. Lors de mes tout 1er départ le dimanche soir, aux vacances scolaires de 1993, mon père me donnaient quelques conseils, comme casser la croûte dans la nuit, ça retape comme il disait.

    Après avoir jeté un oeil au chargement, je quitte le relais du Provinois toujours fermé à 3h20. Depuis ce parking, on voit la lueur de la région parisienne dans le ciel.

    Depuis que je vais un peu en Normandie, en 3 mois, c’est la 1ere fois que j’y vais par le plus court, le périf. On est vite sur l’A13, ça gagne un temps fou.

    Il fait jour quand j’arrive dans la ZI de St Etienne du Rouvray à proximité du centre de contrôle dégotté vendredi. Il est 6h10, on voit qu’on n’est pas dans les Vosges, le centre n’est pas encore ouvert. Il est immense, avec bien 5 travées.

    Je me pose à quelques 200m sur un gros parking pour faire la sieste. Il y a plein de garages poids lourds, Todd, Daf, et un centre de formation Promotrans.

    Réveil à 7h20. Le parking où je suis est blindé de voitures avec homme seul à bord. Qu’est ce que c’est que ça encore, à peine si je peux sortir du parking. Je déjeune quand même tranquille en guettant au loin l’hypothétique arrivée de quelqu’un au centre de contrôle.

    Je pige que tous automobilistes masculins ne me veulent aucun mal, mais attendent pour entrer au centre de formation.

    7h55, ça se décante, mon parking se vide, et le contrôle est enfin ouvert. J’y vais et suis bien seul. Je tombe sur une des 2 personnes qui me dit me faire signe quand je pourrai avancer. Il revient avec un talkie walkie, et prend mes docs véhicules. 

    8h15, on attaque enfin le sérieux. 

    Les contrôles me font toujours flipper. Toute l’année, j’ai beau regarder, sentir la température régulièrement toutes les roues de l’ensemble, pour voir si une roue est plus chaude ou froide que les autres, afin de prévenir un éventuel souci d’étrier entre autre, quand on appuie sur le frein sur le banc avec les yeux rivés sur la courbe de l’écran, j’espère toujours que ça va pas merder. Surtout aujourd’hui, loin de chez mes garagistes habituels. Mais faut dire que je suis marqué par une histoire ancienne à ce sujet

    .

    Les 5 essieux passés tous au vert d’après les écrans, il y a la suite logique, les plaques, les feux, contrôle général. Un truc que je n’avais jamais eu par chez moi, c’est le contrôleur qui s’installe au volant pour regonfler les bouteilles et faire mumuse avec les commandes de réglages des 4 rétros.

    Comme remarques, sur la semi, il y a une aile fendue ainsi que défaut de fixation de plaque d’immat, elle sertie dans un support plastique, à l’allemande, il faudrait juste ajouter 2 rivets, car c’est verbalisable. 

    9h, contrôle validé et payé, je repars déjà. Le gars me disait que c’était hyper calme, en effet, il n’y avait toujours pas un chat.

    Une 1/2h pour rejoindre la ZP à Gd Couronne, un transitaire que je n’ai encore jamais fait, je n’ai pas trop de retard, au départ, c’était rv à 9h, mais j’avais prévenu que j’y serais jamais à cause du contretemps de vendredi, ils ne m’attendaient qu’à 10h30. Du coup, ça ronchonne, mais j’ai un quai de suite. Impec, d’autant plus qu’aucune palette de papier gerbée n’a bougé. Ces 3 palettes étaient sanglées, mais pour faire joli vu que ça s’écrasait.

    Pascale m’appelle pour voir si je pourrais recharger sur Rouen à 13h30. Non, ce sera pas possible, je suis parti à 22h11, et il y a encore St Vigor(le havre) à vider après. On laisse tomber pour recharger aujourd’hui et c’est bien comme ça.

    10h05, A13 cap à l’ouest, traversée de la Seine via Tancarville, et j’arrive à 11h10 à St Vigor d’Ymonville, juste à côté du PLIP (Gefco). Je trouve de suite le transitaire car l’adresse est claire, avec un n° de port. Y a du peuple, le temps de trouver le bon bureau, c’est celui qui est rempli de monde, bien 10 gars devant... ça n’avance pas, la saisie est très longue. Mais ça va, il y a le sourire, et malgré que c’est beaucoup des habitués, personne ne passent devant. Une personne supplémentaire arrive au bureau et ça s’accélère un peu. 

    A midi, j’ai ma liste de déchargement. Plus qu’à se mettre à quai quand on juge son tour venu, là encore dans un bon esprit, pas de mec qui se croit chez lui en te passant devant. Et ça va pas mal, car le bureau est tellement long, que ça ne va que plus vite pour l’opération de déchargement.

    12h45, je me pose dans une rue un peu plus loin, et valide la fin de cette journée de 8h42.

    Je termine de faire la fête à ce rôti attaqué cette nuit et m’écroule dans la couchette pour l’après midi. Juste un coup de sonnerie du gsm pour la suite demain qui se passera tout d’abord sur Caen vers 9h.

  • Photos
  • Chao
    on s'embête pas
    c'est parti....
    super la pause
  • Mardi 10 Mai 2016
  •  

    17h de coupure, c’est pas mal, mais qui ne compteront qu’en 9, c’est la loi.

    J’aurais même pu faire 18h, j’étais bien dans ma zi, mais comme il y a bientôt grève, il faut bien tenter de trouver des raisons justifiant des cadences infernales.

    J’avais regarder les bornes pour rejoindre Caen. Il y en a 6 de plus via le Tancarville que par le Normandie qui coûte bien le double. 

    Démarrage donc à 6h50, par le Tancarville donc.

    A13 à Beuzeville. Est ce que « faire le beuze» vient de là, ça m’étonnerait.

    J’arrive à l’usine mécanique de Caen à 8h05. Le portier toujours sympathique appelle le magasin concerné, pas de surprise, la réponse est créneau 9h. Mais ça va le faire, ajoute t’il confiant. Je repars donc confiant aussi au camion, en attendant qu’il vienne me faire signe. J’ai un complément ensuite à Mortagne au perche. 

    Je veux bien attendre, mais à 9h moins 5, toujours rien. Ça le fait pas de trop je trouve. 

    Je vais au poste, il me dit qu’il devrait pas tarder à recevoir un coup de fil du mag d’éxpé concerné.. 9h15, il les appelle, ce sera pas pour tout de suite, il y a plein de taxis(urgences) qui doivent venir charger du Villaverde. Et c’est prioritaire, on peut risquer d’attendre encore. Bref, j’ai compris... Je le signale quand même à Pascale. Ça porte ses fruits, car pas 10’ après, le gardien vient me chercher. Je rentre dans l’usine. Le gars des éxpé me dit être désolé, mais les taxis sont vraiment prio sous peine que des usines calent.

    Je me mets en place à côté d’un galicien Transchao. Je sais pas si c’est de la même fratrie que Antoine et Manu. J’étais passé à côté de leur dépôt l’an passé alors que j’étais remonté tout par la N120 depuis Ourense. Ils sont voisins de leurs collègues Morgantane, juste avant d’entrer en Castille et Leon. C’était quand pour moi, travailler pouvait être synonyme de balades, découvertes.... et tout en faisant bien plus de bornes. 

    En  chargeant, par le côté, je constate une anormalité au jumelage gauche...c’est bien à plat, même décollé. Pfiou, j’y crois pas, 2h que j’attends, et je vois découvre ça...je sais pas depuis combien de temps je roule comme ça. Je vois pas l’origine de la crevaison. Bon ben on finit de charger quand même. Je sors de l’usine, inutile de demander si je peux changer ma roue dedans. Il est 10h45, et il se met à pleuvoir naturellement. En rendant ma carte d’identité au poste, je préviens que je vais changer ma roue. Pas de souci. 

    Seul soucis, il commence à tomber des cordes. Purée. Là j’ai la flemme. Le centre routier est à 2 pas, je regarde sur ggl si y a un centre pneu pl, oui, euromaster juste à 200m. Bon, aller, j’y vais, le mal est fait, mais des fois qu’il le réparerait de suite. J’ai un compte aussi dans ce groupe.

    Le mécano regarde de suite les flancs, il est « marbré ». Il me propose de mettre ma roue de secours, oui je veux bien, mais je lui demande si des fois il n’aurait pas un pneu de la même marque (Conti) d’occas ou qui traîne. Non, pas dans cette dimension. Alors il me propose à son tour de me refiler un Michelin qu’il dégotte. C’est pas un rechapé, gratuit, impec, je prends. C’est vrai que ce sera aussi rapide que de faire mumuse avec le porte roue de secours de la Schmitz.

    Pendant les travaux, j’appelle à Chavelot pour qu’il me trouve un Conti bon à retailler, pas de soucis, il aura. Ça va, comme ça je pourrai optimiser le jumelage jusqu’au bout, je l’ai fait retaillé y a pas 2 semaines.

    Un peu avant midi, je file vers le sud, toujours en basse Normandie. En tous cas, je consomme en Normandie, hier, le contrôle, aujourd’hui du pneu. 

    J’y ai du boulot ici, alors faut bien mettre un peu d’argent dans la machine ! J’au rais même bien voulu réaliser un dernier achat, devinez quoi... Mais pas trouver, même sur le RD entre Sées et Mortagne. Tant pis.

    J’arrive dans la cour du transporteur que j’ai comme adresse pour charger. Il est 13h20, je ne  trouve personne dans les bureaux, tel une bonne société « Française ». Pas grave, je bouffe une bricole, oui, « bouffe », terme adapté car il manquait l’ingrédient qui m’est indispensable à ne serait ce qu’un casse croûte. 

    13h35, le bureau est rempli et bosse dur ; J’ai un quai, ça charge vite, c’est du light, des pots ou jardinières en plastique pour la Suisse. Bon c’est pas moi qui y vais, je laisserai ça avant le frontière.

    14h, je remonte sur la N12 toute proche. Paris est fléché 155kms. Ça va être tendu pour passer avant l’épais..

    Nonancourt, c’est le bouchon comme d’hab, ça n’arrange pas les affaires. 

    Au bout de la N12, on déboule sur l’A86, il est pile 15h56. Je jette un oeil sur ce qui me sert de gps, mon gsm, et là, je constate que c’est déjà bien rouge partout. Purée...

    Bon, ben N118, qui commence déjà par un bon grumeau. Puis la 104 qui commence par la même chose mais sur la continuité. J’en ai marre, journée de merde. Et les 4h30 sonnent déjà. J’arrive en 4h32 à la Total de Fleury, garé sur la sortie. J’ai que 30’ à faire. Je me permets et ose quand même abandonner le camion pour une urgence et pour acheter une bricole pour le goûter. Je n’ai que des pommes, et j’en ai marre, j’ai envie de « bouffer un truc ». Ce sera une tablette de crunch. Je reviens au camion, pas de gyro derrière ni d’accrocs apparents.

    Il faut déjà repartir, enfin c’est pas comme si je me sentais super bien, garé comme ça.

    Mais je repars lentement, alors la séparation avec ce lieu n’est pas trop brutale.

    A la radio, chez les belges, y a Jacques Philippe Vendroux, le Mr sport de Inter, bof, il est pas trop marrant ce mec, un peu nul même. Sans parler qu’il s’obstine toujours à défendre des causes perdues, genre président de fifa ou eufa, je sais plus. Oui, et on sait que c’est le neveu du Général. Heureusement, Meurice qui interviewe Sarko nous fait bien poiler.

    Le bout d’A6, qui traîne comme d’hab, puis enfin, après Corbeil, ça repart un peu. 

    18h45, je quitte l’A5b vers la D619, ce qui fait 2h45 – 30’ de pause, soit 2h pour traverser la capitale sur 60 kms. C’est sympa la Normandie, mais faudrait la bouger de place sur la carte.

    Stuttgart, Köln, la Ruhr en entière sont du gâteau à traverser à côté de cette région centre du monde. Désolé, il y a des journées qui n’aident pas à passer au chapitre suivant.

    Quand je vois des transporteurs, dont des Vosgiens, qui ont et font fortune sur la Normandie et la RP, chapeau. 

    Bon, la N4, c’est plus bucolique, calmons nous.

    Je sais pas où je vais dormir. 

    J’ai 9h au niveau de Perthes, mais ça a l’air blindé, et faudrait se garer le long du champ, alors bof. Mon autre camion a déjà donné en gazole ici. 

    Alors je fonce, et vise Pagny.   

    Objectif atteint à 21h50, le temps de trouver une espèce de place, je finis à 10h02. 

    Je file à la douche, peut être ça détendra.

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  • hola compañero
    des ptits trous, des ptits trous, toujours des ptits trous
    internationale ambiance
    un peu d'exotisme
    plan courses
  • Mercredi 11 Mai 2016
  •  

    6h55, je démarre.

    Ça va, j’ai gêné personne. Y a même encore un camion qui s’est posé à côté. Mais qui ne me gêne nullement non plus. En plus c’est un Vigo Liner basque, un Tptes Barreira de Vitoria. J’aime bien cette boîte avec la bande décorative repompée du R370 Turboleader représentée sur le haut du pavillon de chacun de leurs véhicule. Un style sobre, discret, rien de futile, juste une réserve de flotte, de bons coffres comme accessoires, espagnol quoi, tout comme les chauffeurs de cette boîte.

    Ce resto, ça va. La douche aussi, mais je pige pas pourquoi, ils nous filent un tapis pour y aller, que l’on doit ramener au bar après, bonjour l’hygiène...

    Mais le parking, certes vaste, est dévoré par d’énormes trous, le pire, c’est à la sortie, un Roumain devant, qui ne le contourne pas suffisamment, c’est pas évident, a les roues de la semi qui passent dedans et on entend un des ces frottements...je sais pas ce que c’est, l’étrier ? l’essieu ?... Bref, je viendrais jamais ici chargé au taquet. Mais bon, c’est partout comme ça sur les relais de la « 4 ».

    Nancy passe bien, alors que c’est pile poil les heures de pointe.

    Le N° de mon ancienne affréteuse, Danielle s’affiche. C’est pour une info d’horaire de client à Aurich. Elle ne manque pas de me demander si je vais bien en même temps. 

    Puis j’arrive en Vosgie. Purée, on est mercredi matin déjà, je suis parti dimanche soir, j’ai rien fichu du tout.

    Comme souvent aux heures ci, entre Epinal et St Nabord, une voiture me klaxonne, c’est une Volvo, c’est le vendeur des camions de la même marque qui va à son job.

    Le Bussang à 11t, c’est du gâteau.

    Arrivée au 1er à Village neuf, juste à côté de Saint Louis à 10h30, c’est chez un transporteur. Un peu d’ambiance internationale, et c’est bon, du Bertschi, de la semi LTT NL, un spécialiste du NL>Suisse sur la parking. 

    Mes palettes pour la Suisse sont vides à 11h15 et je remonte sur Mulhouse vider le reste. C’est en mécanique. Comme c’est des pièces, ça doit plus les intéresser que lorsque l’on vient prendre des emballages, alors je vide tout de suite à midi.

    La suite, je la sais depuis hier, je traverse la voie ferrée qui sépare l’usine des Groupages Express de Franche Comté pour aller y recharger du papier, destination 76 encore.

    Il est midi 30, pas la peine de courir, le quai reprend à 13h25, et j’ai les 4h30 pratiquement.

    Donc cassage de croûte. Je passe au distri, je teste une nouvelle boisson.

    13h30 à quai, 14h15, 2 clients de 76 sont chargés. 

    Gazole à Cernay, au Leclerc. J’y vois Luc, un chauffeur qui a arrêté, qui est un peu multi métiers, et fait du remplacement. Il m’avait dépanné la semaine de Noël, pour remplacer mon collègue qui s’était pété la clavicule en vélo le dimanche. Il avait pu faire le remplacement, alors qu’en  hiver il est moniteur de ski, mais comme il n’y avait pas un pet de neige au moment là... En ce moment il bosse en épicerie sur du 68-57 avec un beau Magnum Route 66.

    Pause 30’ au Collruyt du Thillot, pour faire 2 3 coucourses, avec les pépères à casquettes. Bon plan course, ici, mega place pour le camion, mais le magasin est toujours aussi tristounet, que ce soit les clients, le personnel, et même les asperges fraîches font la trogne. Il est marqué, « ici, bientôt votre nouveau magasin Collruyt ». Il en a déjà vu des enseignes ce magasin, Codec, Lion, Coccinelle, Carrefour Market puis les belges aujourd’hui.

    Je file sur Nancy comme un automate, sans oublier de tourner sur la N4. Il fait un temps épouvantable par moment.

    17h40, encore Danielle qui sonne. Ça fait toujours plaisir. Là c’est pour connaître le nombre de gommes exigées dans une boîte en Belgique. Je sais plus trop, ça doit être genre 2 par palette. Je ne manque pas bien sûr de faire mon lourdingue en signalant que j’ai des gommes, MOI... !!!

    J’ai pas donné d’heure d’arrivée pour demain, je pense que je vais caser une 11h ce soir. 

    Bon, j’arrive à Perthes, il est 19h30, j’ai 8h46. ça ira, sinon, ça va encore dépasser de partout, et les 11h faudra oublier. Garé en face, il faut attendre la navette en voiture, vraiment peu recommandé de traverser à pinces, il y a eu je ne sais combien de morts ici.

    En attendant, je vois un Trs B Claude du 88 arriver avec un Daf 6x2, c’est Christian, une vieille connaissance dont je ne savais même pas qu’il avait repris la route. Il était passé bûcheron, mais a eu un souci au poignet, et a dû reprendre la route.

    Ça loupe pas, je vois pas mal d’autres vosgiens, ainsi que des Gefco Liner du 52, 88, 25.... 

    Bien mangé, et appris un peu sur la RP, pour traverser notamment. Quand on les écoute, c’est pas dramatique. Bref, ils aiment leur job, et c’est bien. Alors j’essaie d’en prendre de la graine. Christian me parle de l’appli le sytadin, qui permet de voir la rp en temps direct. Je ne connaissais même pas.

    Impec, passé une bonne soirée. Avec en prime, la gazette du transport vosgien toujours bien garnie, machin est parti chez truc, bidule a racheté un Scania, transport Dupont a racheté Tps Durand, un autre a des problèmes de batteries sur son Fh...beaucoup de scoops quoi !

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  • F12/N44
    Grand Couronne, enfin Grande Attente plutôt
    la calme avant la tempête
    Express, comme le E de gEfco
    Rouen, doucement
  • Jeudi 12 Mai 2016
  •  

    Prise de la navette encore pour aller à la douche et ptit dej, un peu chiant, long, mais quand on voit le trafic à 5h45, faudrait vraiment être sûr de son coup pour traverser.

    Douche super ici, une institution ce relais. Bien 10 ans que j’avais pas testé.

    6h45, je mets en route. 

    Pour changer, mais surtout pour éviter la RP qui sera encore pas top à traverser, je vais tester de monter via le sud Picardie, N44 et N31. 

    Ma foi ça roule pas mal, ça freine par ci par là, Soissons, un but d’autoroute à Beauvais. Beauvais qui est toujours moins casse pieds à traverser que dans le temps.

    La N31, j’ai un souvenir, la 1ère fois que je l’ai prise, c’était au lycée, on était parti en camion à Villers Cotterêts chez Volkswagen afin d’y récupérer un don de pièce de leur part pour l’atelir du lycée. On était parti à 4 aux aurores en porteur Iveco 135.17, via la N4 et N31 et N2. Avec gastro le midi et le soir (Pagny pour le soir). Sacré souvenir, on était content, et le prof tout autant que nous je pense !

    J’ai mon retour, ce sera pas loin à Gd Quevilly pour Strasbourg.

    J’arrive en 4h25 à Fleury, après 305kms depuis Perthes. Il en reste 30 pour Rouen. Une fois arrivé, je ferai une analyse comparative complète temps, kms par rapport à la RP.

    Rouen ça va, ça se traverse bien via St Etienne du Rouvray. Arrivée chez le 1er transitaire qui est le même que j’ai fait lundi matin. Il est 13h15. Un camion qui chargeait comme moi hier à Mulhouse est déjà là. Il est de Louviers. Il livre en complet laq plus grosse partie de la commande dont je ne livre que 5 palettes. Il a été plus vite que moi, tout en passant à son dépôt. Enfin, il a monté par l’A5. Alors c’est sûr. Ça ouvre à 30. J’en profite pour comparer par rapport à lundi, 25 kms et 1h de plus que par Paris. Bon lundi, c’était exceptionnel aussi la traversée de la RP aux aurores. Résultat, on ne gagne pas de temps, mais on ne se morfond pas en bouchons au moins.

    Le collègue de Louviers me laisse passer avec mes 5 pal, sympa ça !

    Le transitaire suivant et voisin, je ne le connais pas, je l’ai juste découvert en arrivant dans la ZP avec la file de bien 6 ou 7 camions jusque sur le boulevard...

    A 45, j’y file, ça n’a pas bougé d’un iota.

    Je m’annonce, zut, je ne savais pas, dans ma commande, il y en a 2, enfin, 2 destinations, donc pour 2 dépôts différents. Fait que je vérifie dans la semi, celle à l’arrière va bien ici en 1er. Bon ben on reste dans la queue, dans la rue quoi. L’autre dépôt est voisin aussi. Il y a une machine à café. La 30’ est largement bonne, et le cdb bien avancé. J’ai bien fait de faire 11 hier soir..

    Ça avance très doucement, je vide enfin à 15h20... faut encore aller au dépôt cousin et voisin....J’ai le n° de quai en y allant. Le cariste n’est pas joyeux, mais vide de suite. Ça dure quand même jusque 16h.

    A la radio, ils parlent depuis hier d’alertes orange aux orages sur la région, et à partir de 16h. Ils ne se sont pas trop trompé, le ciel et noir, gris. 

    Traversée de la ZP vers Grand Quevilly. C’est marrant, on se croirait comme aux US, tellement la ZP est déserte, comme si tout le monde s’était calfeutré. Mais il pleut à peine. C’est cool, on va avoir la flotte pour recharger encore bien.

    J’arrive au Groupages de Franche Comté 20’ plus tard.

    Là, il ne pleut plus. Je vois de suite le cariste sans passer au guichet. Il me charge tout de suite et a les papiers. Il va bien ce cariste.

    17h10, c’est achevé. Je décide de balancer 2 sangles sur le toit, vu qu’ils annoncent des alertes pas possibles. 

    Bon, direction le 67. Je ne me sens encore pas d’humeur à affronter la RP cette fin de journée... Aller, retour sur mes pas via la 31, même si c’est pas parfait non plus comme itinéraire. Et puis le camion est salit par le 1er passage, alors c’est open bar maintenant !

     Cet itinéraire m’a aussi été suggéré par Manu67, il l’utilisait chez Routest. Mais je ne vois aucun Routest. Ça devait être avant. Au moins, leurs camions restent propres !

    Je confirme, si j’ai fait le choix de l’itinéraire de délestage, il en faudrait encore un autre pour éviter d’affronter Rouen... Le merdier à traverser cette zone de St Etienne du Rouvray, jusque la sortie de Rouen. Enfin, je suis un éternel doux rêveur, c’est tout.

    Une fois Darnétal, ça commence à reprendre des kilomètreures. 

    Quoique, entre une voiture auto école, des tracteurs, et même un gros V8 en échappement libre (du 67) qui avait du mal à atteindre le 70 ( l’intercooler devait être libre aussi..), la moyenne n’est guère mieux que ce matin.

     Une fois Beauvais, la route est meilleure avec de bons tronçons 2x2. Par contre il fait très Beauvais... Mais on ne peut pas parler de tempête. Les sangles posées sur la bâche claquent, c’est énervant, et ça va faire des traces encore.

    J’arrive tout de même en 9h58 à Fismes, le long la N31, emplacement que j’avais repéré ce matin. Il est 21h.

     

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  • Paulo Gatineau
    Moyenmoutier (88)
    Hantz pass
    Bruche Valley
  • Vendredi 13 Mai 2016
  •  

    6h01, démarrage, bien dormi. C’était bien éclairé, sauf au dessus de mon camion. Mais tout va bien, pas de coups de cutter apparents ou de gazole manquant.

    Au moment de valider après la dernière minute interminable, je vois passer notre formateur normand du 88 avec son beau Fh tout blanc, reconnaissable avec ses LP supérieurs. 

    Pause déjà, enfin 1h35 après quand même, à Perthes pour une bonne douche et le bon pain beurre qui va après.

    Il y a un Longline original de couleur doré qui s’est gare à côté. La cabine L2H3 de chez Volvo paraît minuscule à côté.

    A Nancy, je quitte l’autoroute un instant pour aller chez Volvo récupérer 2 3 pièces de carrosserie de Schmitz.

    Direction l’est ensuite, Strasbourg, Ostwald, c’est même au sud, alors le plus court, c’est de quitter un peu la N4 après Lunéville, direction St Dié. Et oui, la N4 ne couvre pas le territoire vosgien. On doit pas être assez bien pour mériter cette route d’élite !

    Pas grave, on a le col du Hantz qui coupe au plus court pour faire Paris Strasbourg.

    C’est encore mon pote Manu du 67 qui doit bien connaître cette voie. Chez les Pecos, euh non, les Routiers de l’est ça s’appelle, ils la pratiquent.

    On passe par Moyenmoutier, Senones, et arrive de l’autre côté dans la vallée de la Bruche. Bien joli par ici. En haut du col, je laisse passer 2 fond mouvants du 67 et 88 pressés qui collaient. Comme ça je peux sereinement profiter du paysage et prolonger la vie des pneus du train avant.

    Arrivée à Ostwald après la traversée d’une zone commerciale, la Vigie. Je passe tout prêt du resto où on a mangé la semaine dernière avec Manu, enfin, c’est de l’autre côté de la voie ferrée. Mais manu est de service au CTS aujourd’hui. Et il ne passe pas par ici.

    Il est 12h20 chez le fournisseur, ça vide les emballages, pas de soucis, un côté, et le tire pal pour l’autre rangée. 

    13h, je repasse devant l’Auberge de mon père en criant famine.

    J’enquille l’A35 direction Mulhouse mais fonce à ht Koenigsbourg pour manger un morceau en cabine.

    Mulhouse, 15h15, ça traîne pas, passage de prise de bon faite, je me mets à quai assez vite à la forge. Il y a déjà un camion Portugais. Ma curiosité me pousse à lui demander si il charge pour Mendaro. Bingo, c’est ça. C’est au pays basque, je le faisais de temps en temps jusqu’en 2013. C’était toujours à charger le vendredi. Il ne connaît pas, alors je lui explique pour aller au poligono que l’on voit très bien depuis la sinueuse AP8 entre San Sebastian et Bilbao, mais qui est merdique à trouver quand même ! 

    Mais explications ne colle guère, car il viendra du sud, Vitoria, où il descendra pour passer le week end. Il est de nationalité portugaise.

    Pour ma part, je charge pour Caen, et je connais le chemin..

    16h, je suis lesté de 25t en 32 bacs de pièces de forge. C’est bête, il y a l’interdiction de rouler dans l’usine de 16h à 16h20. Pas grave, j’attends, pas la peine de faire des histoires. 

    En repartant, je vais faire du gazole et adblue à Illzach à la Access. Puis c’est maxi bouchon pratiquement jusqu’ici sur l’A36.

    Retour via le Bussang, car y a lourd pour les épingles des cols voisins.

    Retour maison direct, pas par la case lavage, pareil, à cause du poids, j’ai trop de manoeuvres merdiques à faire. Tant pis. Et puis si ça se trouve, je vais me remanger de la N31, alors inutile de mettre le camion sur son 31 !!

      Il ne reste qu’à profiter du dernier rare week end de 3 jours, c’est que ça manque !

     

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  • N4 comme Nighteur
  • Lundi 16 Mai 2016
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    22h04, c’est parti pour raccrocher. Un poil plus tôt, et plus sereinement que la semaine passée, et oui, j’ai pris un peu plus de temps pour préparer le paquetage, du coup pas de sinistre genre fruit écrasé...Il y avait 3 jours faut dire. Bon c’est pas pour ça que je suis plus reposé qu’un week end ordinaire. J’ai opté pour le même procédé que mon précédent départ de nuit, c’est à dire une bonne sieste l’après midi, point. La semaine dernière, la nuit ne s’était pas trop mal passée. 

    J’ai 5 presque 10’ d’avance par rapport à la semaine dernière, du coup les N4 liner du 67 ne me rattrape presque à Ligny au lieu de Nancy. 

    Bon, les pressés de service passés, je tombe sur le Roumain pas pressé de service dans Vitry, et qui confirme son allure sur le bout de double sens qui suit avant Sommesous. 70, pas plus. Du coup, il est assez fastoche à doubler, même si il a l’essieu levé. 

    Bref, c’est les tout et son contraire de la 4.

    Tel un poisson rouge dans son bocal, je stoppe à Sancy, passe dans les mêmes trous, dans pratiquement les même délais, et tout pareil, pour le repos et le bon casse dalle qui suit, mais en un peu plus long.

     

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  • Evreux gare
    Caen périf
    arrivé!
  • Mardi 17 Mai 2016
  •  

    Paris, toujours nickel via le périf. 

    La radio, Inter, et déjà en grève, étonnant, pour des programmes nocturnes essentiellement composés de redif.

    Mais pour tenir éveillé, j’avais prévu des substances, légales bien sûr. J’ai recherché chez moi des CD que j’avais sorti de l’ancien tracteur que je n’avais jamais repris. Y a du Manu Chao, The Wall live in Berlin(cd 2, je trouve pas l’autre), et du Dire Straits années 70. Très de circonstance pour ce dernier, car il y a la chanson « Once upon a time in the west ».. Même si jusque maintenant, et encore aujourd’hui d’ailleurs, je rêve plus de conquête de l’Est ! Mais c’est vraiment utopique...

    Sinon, de la musique qu’on aime et connue par coeur, ça aide bien.

    Après Bonnières, je prends la N13 direction Evreux, que je passerai comme ça assez tôt et assez bien.

    Je n’ai pas sommeil, je pousse le palier toujours plus loin pour la seconde sieste. Lisieux, les miens sont toujours ouverts, alors je contourne aussi. 

    Finalement la radio publique n’est pas en grève.

    Je stoppe après Cambremer, à 30 bornes avant Caen. Ça aurait peut être passé dans les 4h30, mais avec le binz déjà annoncé sur le périf Caennais, c’est pas la peine. Surtout que j’ai rv qu’à 11h.

    Sieste plus dur à se remettre puisque passée en couchette. Presque plus d’1h30, mais dejeuner et carreaux inclus.

    J’arrive doucement sur Caen, via la N13 sur des oeufs. 

    Le pire de la rocade où c’est bloqué complet, c’est justement le bout à prendre pour rejoindre l’usine.

    Je garde donc la N13 jusque Mondeville centre, puis 2 fois à gauche pour arriver à l’usine. Impec, peu perdu de temps, en n’ayant vu les blocages que de loin.

    Tout content de moi, je vais à la réception de l’entrée à 9h30, où ce n’est plus le gars sympa de la semaine dernière, mais sa collègue, (autre équipe oblige) beaucoup moins marrante. Pas bonjour, juste « c’est pour quoi ? »  une forge de Mulhouse.  « Ah vous êtes en retard... »  Ben j’ai rv à 11h... « Non, c’est 6h normalement. »

    Elle appelle son collègue dans l’usine pour lui annoncer mon arrivée. Il doit lui dire que je suis en retard, mais elle lui répond que la rocade est totalement bloquée un peu pour ma défense (quand même !).

    Bref, je rentre de suite, et arrive au quai, où je suis accueilli pareil, « vous êtes en retard... » Moi, on m’a dit 11h. Je tel quand même à Mulhouse où on m’explique que c’est bien un créneau 6h, mais qu’on nous annonce plus tard, car techniquement impossible sauf à partir le week end. A part que l’info ne doit pas remonter à la réception du magasin concerné, Alsacien Normand, c’est pas vraiment le même dialecte !

    On s’en fout, passons à autre chose puisqu’on me vide, et à quai, c’est royal (à Cormelles...)

    Vide à 11h...ben voilà, j’avais raison !! Il n’y a pas grand fret sur place ni dans un rayon d’une heure. Ça tombe presque bien, car j’ai 8h58 et 12h50 d’ampl.

    Je sors de l’usine, ne squatte pas le parking car je sais d’avance que la sympathique personne de l’entrée m’éjectera tôt ou tard. Je me pose à proximité sur une place d’information de la ZI. C’est pas le top, je m’en fous, y a pas d’interdiction, et ces panneaux d’info ZI, c’est devenu totalement has been à l’heure des gps et de google.

    Et je ne veux pas prendre le risque de me diriger vers la rocade toujours bloqué vue d’ici, que j’aurais pu éventuellement enjamber pour rejoindre le CR. Mais inutile d’aller au CR, puisque je vais plutôt m’écrouler dans la couchette derrière.

    Du taf tombe par mail, c’est bien, ça réveille pas, ce sera demain, du 61 pour du 72, pour bouger quoi.

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  • ça finit Caen la grève?
    le rond point Baraton
    Domfront
    Mayenne/ Mayenne
    Arc en bourgogne
  • Mercredi 18 Mai 2016
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    6h30, mise en route pour quitter la ZI de Cormelles. Bien dormi sur ma place de fortune, personne n’est venu m’en déloger. Seul constat, une mega fiente de mouette a atterri comme une traînée sur le bas du rideau de la semi jusque la plaque arrière réfléchissante arrière du tracteur en passant par le feux. Un message hostile  peut être ?  

    La rocade proche de 200m est toujours au même point que la veille, avec les tout mêmes camions au même endroit. Je vois des gars s’activer en trimballant des palettes vides, le barbecue de midi peut être ?

    J’ai beau être quand même pour le mouvement, je le fuis en partant via Caen centre...

    Le sud de Caen est libre, je reprends la rocade à Fleury sur Orne, puis A84 direction Vire.

    Le bled à charger, c’est Tinchebray, pas loin de Vire.

    Pas dur à trouver, c’est une vieille usine à l’entrée. Il est à peine 8h et à quai tout de suite. C’est du matos de jardinage, râteaux, pelles, bêches... bref, tout pour me rappeler qui faudrait que je bosse un peu le week end.. Ca tombe bien, ça charge vite.

    Mais j’ai rendez vous qu’à 13h30 à Voivres les Le Mans au sud du Mans. Je vais tenter avant midi ma foi.

    J’y vais tranquille quand même, c’est à dire par des petits axes. Déjà sortir de Tinchemachin, pour rejoindre Domfront, c’est déjà quelque chose. Mais au moins c’est bien joli tout ça. Y a même un rond point décoré d’article de jardinage.

    Après, Mayenne, long à traverser tout en contournant, mais superbe vue aussi.

    Puis à travers par Sillé le Guillaume, encore très marrant à traverser. 

    J’arrive tout de même dans la base de bricolage à 11h25, où malgré mon sourire naïf, on me dit que j’ai rendez vous à 13h30. Ah bon... 

    Et faut ressortir de la base pour la pause de midi. Pas grave, il y a une belle place dehors. Je ne vois pas passer ces 2h entre un bon repas et la bonne sieste qui s’en suit. 

    Limite ça m’a ennuyé de devoir aller vider à 13h30. D’autant plus que ça vide assez vite, 14h, je dois retrouver ma totale lucidité. Mais tout va bien, je ne pars pas pour un périple d’enfer, juste à 25 bornes pour aller recharger à Parigné tout près de l’A28.

    Là pareil, c’est du quai, c’est pas ça qui va faire faire de l’exercice. Mais il tombe de ces cordes, à la limite c’est pas plus mal.

    C’est des conteneurs (big bag) en carton de rebus de plastique de fabrication de flacons.

    Mais y a que 16t, alors ça va. En une bonne heure c’est chargé. Direction Dijon. On se promène, c’est cool. 

    Route via la 157, ça faisait longtemps mine de rien.

    Pause 45’ au CR de Orléans. Il est 17h50, déjà dur de trouver une place sur ce méga rond point européen. Idem, peuple à la douche. La douche, ma foi, c’est du niveau arcotel, assez éloigné du niveau autohof. Faut juste ne pas enlever que malgré le peu de pression, toutes nos affaires sont trempées. Une performance. 

    Puis je quitte les lieux, inutile que je mange ici ou ne serait ce boire une binouse,  j’en dirais encore du mal tout en ressassant..

    N60, juste à faire gaffe à 2 radars discriminants. C’est marrant à la radio, chez Demorand, y a celui qui avait été instigateur de ces radars. Mais c’est que du bonheur, le journaliste l’asticote avec ses faits d’armes, la tente d’un défunt leader célèbre, le 14 juillet avec un dictateur toujours de service...

    Un peu de folie, je garde l’autoroute à Courtenay jusque Auxerre nord. C’est ça ou le bout pourri en Amilly et Joigny (Chateau Renard..) 

    La N6, cool, ça me manquait cette route, sur le contournement d’Auxerre, il y a un de ces arcs en ciel avec l’impression que l’on va l’attraper.

    Stoppage avec 9h et des poussières au gastro à Cravant avant Vermenton. Normal, mon boulot n’a rien de cravant en ce moment.

       

     

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  • Vitteaux
    je vais finir célèbre un jour
    il fait assez Mirebeau
    Rolling Saône
    Rambervillers dans le 88
  • Jeudi 19 Mai 2016
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    6h50, je reprends la N6, et pas sur son plus moche tronçon. Vermenton....

     Mais je la quitte bien avant Saulieu, à gauche direction Dijon. Là encore, c’est super chouette, Vitteaux.. Bref, la Bourgogne quoi.

    Ça bouchonne bien à un rond point de la rocade nord de Dijon malgré l’heure tardive.

    Mais y a le temps, je ne recharge qu’à rv 13 h30 à Longvic. Avant je dois quand même alller vider à Mirebeau sur Bèze. Donc direction Vesoul.

    Mirebeau, c’est joli, l’itinéraire principal est déjà bien authentique. Mais là j’ai merdé, j’ai suivi direction ZI à gauche bêtement (y avait pas d’interdiction), pour me retrouver dans une rue assez étroite avec une intersection au fond... Y a fallu bien grimper en face sur le trottoir pour tourner le plus tard possible, sinon je rayais une vieille bâtisse avec le paf arrière..En gros, j’ai failli être de la Bèze...sans parler que j’ai cru voir venir la 3ème crevaison de ma série. Mais non. 

    Me voici sur l’axe arrivant de Vesoul que j’aurais pu me trouver plus simplement si j’avais fait autrement...

    Un Gefco arrive derrière au taquet, me colle jusque la ZI, et se gare à fond le temps que je repère la boîte. Je descends du camion qu’il va déjà vers la même boîte visiblement. Et en voyant le cariste, il lui précise quand même que je suis devant. Bon en annonçant le but de ma venue, la cariste dit au collègue de passer devant, il n’a que 4 5 piles d’emballages à prendre. Moi, faut peser, ouvrir les 2 côtés...bref, j’ai compris...Il est 10h.

    Plus d’une demi heure après, le collègue vesulien repart enfin. Sans me faire un petit signe. C’est pas grave. Je demande juste au cariste sil il était pas complet plutôt. Non, mais c’était 4 ou 5m de plancher en fait.    

    Bon je m’en fois, le cariste m’a l’air bien sympa quand même. Fait peser, l’accès de la bascule est un peu tordu, puis reculer dans la cour. Et ouverture des 2 côtés. La cour est à l’image du bled, c’est assez étroit, mais ça passe.

    Une bonne demi heure après, c’est refermé, je passe en bascule, 11 h15 je repars, no comment....

    Retour sur Dijon, via Arc sur Tille, où j’avais repéré une boulangerie avec moyen de garer facile.

    Puis je fais un arrêt juste avant l’accès d’autoroute chez le marchand de pièces PL, voir si ils n’auraient pas une boîte de vitesse SR62 d’occas. Niet. L’ancien patron de cette boîte est parti à la retraite y a 2 ans, on avait déjà bossé avec alors qu’il faisait du VO à l’époque, il nous a encore repris une semi y a bien 8 ans.

    Je continues mon chemin vers la capitale des ducs, mais pour aller à une des ses grosses zi, Longvic. Aux Groupages express de F.... plus exactement. En 17 ans de service pour cette maison, j’ai déjà pu fouler le sol d’agences comme Vigo, Trnava, ou même Gennevilliers, mais Dijon, c’est la toute 1ère fois. Comme quoi on en découvre toujours, même avec le poids de l’expérience.

    Je suis en avance, mais en fait, ce n’est pas pour charger, mais juste montrer la semi au niveau état du plancher et de la bâche avant d’aller charger dans une boîte tout juste voisine. Bon la propreté extérieure ne rentre pas en compte, heureusement. Et puis la petite dame de l’affrètement qui se charge de cette tâche doit bien sans taper de la propreté extérieure, ce qu’elle veut juste, c’est que je tienne bien l’échelle... «  Ah vous avez une échelle, un balais... » Bref, bien sympa.

    Je file en face, bien en avance, et c’est en fait pas dans l’usine, mais au dépôt transalliance voisin. Il est midi trente, pas de souci, j’ai un quai, impec. Faut ramener la clé au bureau. Je suis un petit malin, je garde la télécommande pour pouvoir retourner au camion au cas où que ça traîne, car j’ai faim. La dame du bureau me dit qu’en fait ça chargera pas tout de suite car problème informatique, et pas possible de rentrer en com avec l’usine en face cause pause de midi. Bon ben je retourne au camion pour commencer à casser la gueule à la tradition acheté plus tôt.

    13h, le concombre tout juste épluché, j’entends gueuler tout fort à l’arrière, c’est le cariste qui me cherche. Whaouf,  pas de soucis, j’arrive...Bon ça va vite, 26 pal en 13 coup de trans pal. 13h30, papiers finis, je sors sur la belle place en face à l’extérieur pour achever de me restaurer. 

    13h50, direction le nord 67. Je vais passer par les Vosges, c’est le plus court, le plus gratuit, et je suis léger. 

    Mirebeau à nouveau, sans rien casser encore. Gray, où il y a des affiches pour le festival Rolling Saône. 

    Puis Gy Vesoul.

    A Remiremont, je suis vraiment pas à la bourre, et léger, j’ai  hésité à faire le crochet pour couper à la maison. Mais je laisse tomber, il y a un truc important à régler, c’est aller rappareiller mon jumelage arrière à Chavelot, suite au dépannage de Caen de la semaine passée. 4 conti au lieu de 3 conti + 1 michelin, c’est mieux.

    17h30 c’est classé. Route via Rambervillers, dont le contournement est fermé, mais le centre est joli et passe très bien, Baccarat puis la vieille N4 à Domèvre.

    8h22 de volant pas plus, je stoppe à héming, le bled où il y a la cimenterie et un routier. 

    Il est 18h50. 521 bornes. Je suis fatigué de ne rien faire...

     

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  • Neuwiller les Saverne
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    le Vigo de service
    lequel je prends?
    jamais de camion attitré, c'est pénible
  • Vendredi 20 Mai 2016
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    Bon resto ici, malgré que ça se trouve sur la N4.Le pain beurre est à l’image de la douche, immense.

    7h05, N4 toujours, jusque Phalsbourg. Mon bled n’est plus très loin, mais assez paumé. Juste après la sortie du dept de la Moselle, faut prendre à gauche vers la petite Pierre. Et là ça tortille. Avant Bouxwiller, il y a une déviation qui fait passer par Neuwiller les Saverne. Ça passe même si c’est bien pittoresque. Sur les réseaux sociaux, jamais avare d’un scoop, il se trouve un lien d’un article d’un camion vosgien coincé un sacré paquet d’heures en Gironde à cause de son GPS. J’ai failli en être hier en Bourgogne, et espère ne faire la une des DNA ce week end... Mais à la sortie de Neuwiller,  je découvre le parc de la maison Gutfried, dommage, il est quasi vide.

    J’arrive enfin dans mon bled, Ingwiller. Enfin, plutôt de la bled d’une autre maison qui a un joli parc, Klein Ch. Mais je ne l’ai pas vu.

    Je vide dans une boîte qui fait de l’amer. J’y amène des capsules. Je galère à trouver un cariste qui en veuille bien, mais c’est pas dramatique, en tournant dans l’usine, ça sent vachement bon. Je trouve enfin, et vide ces 26 pal au tir pal.

    La suite, je la connais depuis hier. J’ai reçu nombre de mails annulant et remplaçant leur précédent. Quoi qu’il en soit ça se passera en Rhône Alpes lundi mardi. Le dernier mail fait état d’un lot supplémentaire pour le 43. Le 43 ? Je téléphone, mais je retombe vite à terre, ce sera à ramener au quai... Bref, on oublie tout espoir d’exotisme. Je dois charger tout ça à Lièpvre, à la boîte de bastringues en bois pour extérieurs. 

    Je serais bien passé laver sur Strasbourg, car comme c’est parti je ne vais pas ramener le camion ce wd, et il est dans un état, mais même pas, mes palettes de 43 sont attendues à 13h30 à Mulhouse.

    J’arrive à Lièpvre à 11h, j’ai plein de n° de commandes, il y a les 2 plateformes à charger, je suis paumé avec mes réf, c’est toujours comme ça dés que je dépasse le stade du chargement complet.. Il y a un peu de poids avec des lamelles de terrasses pour Dardigny, mais ça se sangle bien. L’autre partie sur l’autre plateforme, c’est plus de la quaincaille, des jardinières, des tonnelles en bois, dont une pour le 43. Il y aurait plus manqué qu’ils achètent ça pour faire leurs terrasses, département où le béton est roi..

    C’est léger, mais faut quand même sangler, ça tient pas trop debout. 

    J’en repars à 12h20. On oublie de casse la croûte, faut filer sur Mulhouse, peut être quelqu’un du 43 même, attend après moi. Je dois faire ma B.A. jusqu’au bout.

    13h25, je vais au guichet, une petite dame est juste devant, et c’est la personne qui reprend ce 43. C’est la maison Ollier, du 43. 

    Mais y a déjà du monde devant à quai, pause de midi oblige, ça s’accumule.

    J’ouvre le côté et décide de becqueter, on n’est pas des surhommes non plus.

    Je m’occupe en photographiant un sublime Fh3 avec une Schmitz tout aussi élégante, le tout immatriculé en Espagne, ça va de soit. Je n’ai jamais vu ce camion, je suppose que c’est un Galicien.

    Le cariste sort le fameux 43, le redonne à la petite dame, et il me remet d’autres palettes pour le 69.

    14h45, c’est pas fini, il faut aller prendre encore 3m dans l’usine, en mécanique. Pas forcément le bon plan. Ça se confirme, c’est blindé, devant y a déjà un Bernardo Marquès qui attend de charger un Vigo, un régulier ht rhinois prioritaire vient charger du Sochaux entre temps. Je vais à quai, il est 16h30... Un slovaque arrive, lui ce sera pour Trnava. Une vraie agence de voyages, cette usine. 17h, mon billet pour nord 69 en poche, je vais au gazole à la access à Illzach puis décide de rentrer dans les Vosges avec le camion, c’est pas la route, mais il est très sale, et y a des bricoles faire sur la semi, alors comme je suis décidé, et que je suis pas trop lourd, c’est parta comme ci.

    Ça bouchonne bien, Mulhouse, Thann, normal, un vendredi soir. 

    19h, le camion est reculé à Cornimont. La semaine, 2040 kms, c’est peu, mais j’aurais pas cru tant. 

    Pour décompresser un peu, petite folie, je me laisse tenter par la mise en route du F12, il démarre, chouette, enfin une touche d’exotisme ! Aller, je vire les affaires de l’un pour les balancer dans l’autre et c’est parti pour un début de week end tout en décibels !

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  • la ballade de vendredi
    la Montebourgstrasse
    photo du mois fdr?
    pipo
    l'Arbresle
  • Lundi 23 Mai 2016
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    4h35, je quitte la maison, notre chien Pongo, ne s’est pas levé. Il a pas la forme en ce moment, il n’a presque pas sorti du week end. A part vendredi soir où il a bien voulu faire une petite ballade, et où ça avait plutôt l’air d’aller. Ça me tracasse un peu tout ça.

    C’est pas le lundi au soleil ce matin, 4h45, la semi est ré attelée, ce qui a occasionné une bonne seconde douche. Enfin, qu’est ce qu’on dirait pas si on avait eu un week end pourri. 

    J’aurais pu partir plus tôt, ou plus tard aussi. Guère d’objectif à tenir ce jour. Sur 4 clients, je suis censé n’en vider que 2. Passionnant. Enfin, on change un peu de secteur, et ça m’enchante plutôt. Parce que 3 semaines d’affilées de départ via la N4, ça serait pénible à vivre et à raconter. Quoi qu’il en soit, je raconte toujours la même chose, je pourrais officier sur une radio de service public en temps que chroniqueur tous les jours à 12h10.

    Direction la capitale, mais celle des Gaules ce matin.

    La haute Saône niveau circulation le matin, c’est pas trop stressant.  Par contre, c’est bête, c’est pas d’aujourd’hui, mais on ne passe plus dans le village de Pesmes, du coup, on ne voit son château que de loin. C’était le genre de truc que je prenais tout le temps en photo et que j’envoyais à ma chérie pour l’enquiquiner. Les routes que j’utilise, la font marrer parfois.

    Dôle, puis N73, on va se gêner Mr Montebourg...

    Chalon, à 8h, ça bouchonne, forcément. Et toujours pas l’autoroute, pas envie, j’ai le temps.

    La N6, c’est nickel, joli, tout ce qu’on veut. Et il faudrait compter les boulangeries jonchant cette route. 

    J’y fais donc un arrêt de 15’ à St Loup de Varennes, possibilité de garer dans les 2 sens. J’ai failli tout dévaliser. Non, disons un bon pain tranché, un croissant amandes et un café. La semaine commence bien. Des petits moments qui contribuent à rappeler que même si parfois le métier est ennuyant, on est loin d’être malheureux.

    Tournus, y a du bouchon par contre, mais c’est joli, alors on pardonne.

    J’achève la pause au BP truckstop de Mâcon. Sieste et tour au petit coin et visite de la boutique. Il y a tout ce qu’il faut, même du pain. Bien 19 ou 20 ans que j’avais pas stoppé ici.   

    Ces BP TS n’ont pas tous survécu, St André de Cubzac, ça fait bien 10 ans que c’est fermé.

    Obligé de prendre l’autoroute pour contourner Mâcon. 

    Une fois l’autre côté, on est vite à Belleville, enfin St Jean d’Ardière, où se trouve le 1Er, un fournisseur en fonderie alu. J’y amène des emballages vides. A la réception, un type m’indique où aller. J’y vais, commence à ouvrir, sans être trop sûr. Des caristes tournent, mais sans me calculer. J’adore. J’arrive à me faire remarquer par l’un en risquant de passer dessous : « le cariste va venir ... »

    15’, le bon cariste arrive, il était pas au courant que j’étais là. En vidant, il me demande si les violets sont pour lui. Oui. Mais pas d’après lui... Coup de fil, il faudra que je les garde, 2 piles, pas grave. Ce sera pas la 1ere fois. Et demain, on recharge pour le 68.

     Qu’est ce que ça peut voyager un emballage vide...

    11h40, je repars, RN6 toujours. Par contre, à Villefranche, j’aurais pu m’abstenir de ne pas reprendre l’autoroute, ça n’avance pas. Mais rien ne va mal, je n’ai plus qu’à vider Dardilly normalement. C’est une grande surface, je n’ai pas de rendez vous, mais le rayon est vide, alors ils attendent après soit disant..

    Je suis dans la file à 12h45. ça s’annonce pas violent.

    On viendra me chercher, alors cassage de graine. Mais un petit camion passe devant.. Bon il vide à quai, moi ce sera obligatoirement par le côté. 

    14 h, une semi passe encore devant, et vide par le côté...je vais voir, il a un rendez vous, moi, ce n’est que demain matin à 7 h me dit on, mais on me videra quand même...Etant agacé, je tel de suite à Mulhouse, qui tel de suite à l’expéditeur pour dire que je vais peut être benner le chargement dans un virage...

     Bon ça change rien, et vide après la semi qui m’est passé devant. Purée, 2h35. Super, les grandes surfaces. Encore une enseigne que j’éviterai pour mes achats bricolage. Et puis de toute façon, je suis pas bricoleur. Et en ce moment, je fais déjà suffisamment de bricolage la semaine. 

    Heureusement que c’est marqué en gros qu’en drive, tu peux être servi en moins de 2h après la commande...

    15h20, ma foi, je vais voir au 3eme, St Romain de Popey, dans l’ouest Lyonnais, sur la N7. C’est prévu demain, mais c’est une plus petite enseigne. 

    Quelques kms après l’Arbresle, j’arrive dans la cour d’un marchand de matériaux multi cartes. Mais là au moins, pas l’amorce de la moindre négociation, on me vide tout de suite sans tortiller. 

    C’est joli ici, je resterais bien, mais la suite demain, se passe au sud Lyonnais.

    Je coupe via Tassin, mais ne gagne rien, et j’ai zappé la route qui descend sur Brignais, ou alors c’est interdit, bref pas pigé, et me retrouve sur l’A6 au niveau du tunnel. Et à l’heure qu’il est, c’est bien rouge.

    Ça repart après, et reprend l’A450. 

    J’ai largement assez de temps pour rejoindre Vourles où se trouve le dernier, qui est encore une grande enseigne. Mais ça bouche bien au bout de l’A450. Je tombe sur le magasin, et suis la file livraison au fond du parking, mi au pif, mi naïf... 

    Mais à 18h45... ça loupe pas, je tombe sur une barrière, indiquant que ça vide de 7h30 à 14h30... J’ai rendez vous à 11h30... Une marche arrière serait assez complexe, en passant le parking clients.. Et puis dormir où ? Je vais dans le magasin voir le 1er malabar sur qui je tombe, plutôt sympa, pour expliquer mon cas. Il passe un coup de fil au boss du magasin qui lui répond que pas de soucis, mais que le parking est verrouillé de nuit. Impec, que demande le peuple.. Et en plus, il y a les petits coins dans le magasin. 

    J’ai quand même fait 437 bornes

     

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  • le lever de le roi
    Planzer mafia
    les routiers au relais
    Vouglans, le lac
    N83, le Doubs
  • Mardi 24 Mai 2016
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    Bien dormi, sur mon parking gratuit, et gardé.

    Malgré le rv à 11h30, mis le réveil à 6h30 pour se tenir prêt au cas où.

    Déjà un camion s’est mis devant, un porteur. Une semi arrive derrière. Ils vont voir, mais inutile, ça ne commence qu’à 7h30. Un 3e arrive encore. 

    A l’ouverture, je vais comme mes camarades à la réception, pas de surprise, j’ai bien rv à 11h30. Ces messieurs ont leur rv bien avant. Bref, il y aura un peu d’attente, la fille viendra me faire signe.

    Je cours pas après, les livraisons de grande surface, mais il n’y a plus que là dedans qu’il y a un peu de taf en france. 

    Pour occuper, je lis des cdb de mecs qui se promènent dans le Westland ou bien en Catalogne. Bref, des aventures de types pour qui se taper 700 bornes par jour reste le quotidien. Je situe jalousement aussi sur le strassen la ville de Rackwitz en Saxe.

    Bon, ça va, les 3 camions passés, la fille de la réception me fait signe, il est 8h35, c’est pas dramatique. Je vais au fond du stock, c’est étroit, tellement il y a de binz. J’ose même pas trop regarder le sol, sur quoi mes pauvres pneus roulent..

    9h, je repars sur mes pas de la veille, direction A450. Il y a toujours le même bouchon qu’ hier dans le sens inverse.

    Du coup, je suis en avance, le 2eme chargement n’est prévu qu à 15h sur Oyonnax. On avait calculé comme si je ne vidais qu’à 11h30.

    Il y a déjà de quoi s’occuper avant, enfin, assez tranquillement, charger à Beynost 5m de retour d’emballages pour Mulhouse. Lyon par son Bd passe comme une fleur. 40’ plus tard, je suis dans la cour du fournisseur. Un collègue sochalien charge devant pour son site. Il est pas aidé, son cr est dans un triste état, il en chie pour ouvrir ses rideaux. Je lui file un coup de main avec le pied de biche et le marteau sorti de mes coffres. 

    Bon, même pas 1h après, comprenant du travail de carrossier, je repars. A42 pour le bout obligatoire, pas longtemps jusque Pérouges. Pus N84. Il On va quand même pas user de l’autoroute pour faire 400 kms par jour.

    Ça se couvre sur le Bugey, et il flotte même dans le Cerdon. Dommage, enfin comme ça je ferai moins de photos. J’y croise un magnifique Fh phase 1, ex Planzer, immatriculé en suisse. 

    Tiens, si j’allais prendre la douche au Relax à Maillat. Il est 11h40, la patronne gare les camions, car c’est blindé aussi le midi me dit elle. Après la douche, j’y mange tant qu’à faire. Pour que j’aille au resto le midi, faut non seulement que j’ai le temps, envie, mais surtout que le resto soit bon. Ici, c’est le cas. 1 bonne heure après je repars, trop bien mangé. Le parking est plein, mais divisé en 2, une partie camion, et une partie vl et camionnettes. Beaucoup d’ouvriers de tp ou bâtiment. 

    Continuation tranquille sur Bellignat par la route secondaire.

    Il est 13h25, quand j’arrive dans la rue de la ZI sud ouest de Oyonnax à la boîte. C’est blindé, je reste dans la rue et vais voir à pince.

    Au bureau, pas de malentendu, j’ai rv à 15h. Mais je peux revenir dans une 3/4h. Je reste dans la rue.

    Ça n’arrête pas les allers et venues de camions, alors je ne manque d’aller me re manifester à 14h15. J’ai bien fait, car des collègues ont l’air moins patients.

    Un italien à quai, chauffeur origine garantie, charge pour du F83. C’est vraiment la dèche pour descendre là bas en ce moment.

    J’ai un quai que je peux prendre quand il se libère. 

    Bon, ben 15h30 je repars avec des articles en plastique pour des magasins de bricolage toujours. Je me répète, mais il n’y a plus que ça qui marche. Comme disent les éditorialistes économistes de radio de service public tous les matins, la croissance française vient en majeure partie de la consommation des ménages. On le voit bien dans ces méga zones de magasins toutes semblables. C’est bien beau, mais jusque quand ça marchera ?

    Remontée via Moirans/Orgelet/Lons.

    J’ai mon programme de fin de semaine, c’est du même type que le début, de la grande surface de bricolage, mais différent au niveau de la destination..

    Je garde la RN tout du long, donc traverse Besac. Ça passe pas trop mal. Et en light, ça passe bien. Il y des jeunes à chaque rond point ou carrefour depuis Beurre. Il est marqué sur leur gilet, «enquêteur», ils ne prennent pas de notes, mais communiquent en direct au téléphone leur données. Quelles données d’ailleurs, types de véhicules qui passent ?

    Si j’ai loupé le pain à Buvilly, parque c’est pas top de se garer dans le sens inverse, je guette sur Baume les Dames, ils y en a plusieurs. Je trouve mon  bonheur à la sortie dans la montée, où c’est fastoche de garer. Normal, c’est un peu une commune FDR ici.

    Je fais une 30’ un peu plus loin le long du Doubs.

    La RN83, ça paraît interminable, surtout de Voujeaucourt à l’autoroute accès Montbéliard sud, vraiment beaucoup de ronds points. Mais finalement, en arrivant sur Mulhouse, je calcule et constate qu’on ne doit pas mettre une demi heure de plus par rapport à prendre l’autoroute à Besac Valentin.

    Je fonce ce soir vers chez mon 1er, qui est à  hésingue, sinon le matin, la sortie St Louis est chiatique avec la frontière suisse proche.

    Impec, je peux garer dans la cour de l’enseigne de bricolage, il est 21h06.

    Aujourd’hui, roulé 6 kms de plus qu’hier. Quand on nous dit que ça va mieux !

     

  • Photos
  • le bois avance
    les cuisines Sch.....
    trop cher le tunnel
    nom Alsacien, mais c'est les Vosges!
  • Mercredi 25 Mai 2016
  •  

    Bien dormi, juste réveillé par quelques zincs au matin me rappelant que je suis posé à proximité de Basel Mulhouse Freiburg Airport. 

    On se serait cru dans un film d’une bande de 4 copains d’Yves Robert. Mais ça allait, rien ne bougeait dans la cabine en déjeunant.

    Les commerçants arrivent à leur commerce à 7h45, et à 50 on me suggère déjà de rentrer. Merde, je vais pas leur dire que ça m’arrangerait d’attendre 8h06... Bon, on va faire plusieurs départ arrêté de 30 sec...

    8h06, c’est vide, avec le bonne journée, bonne route tout ça, bref, qui fait toujours plaisir. 

    Je sors et donne le coup de soufflette sur le parking en travail, pour dire que.

    La prochaine grande surface, j’ai fais la même lundi à Dardilly, mais là c’est Kingersheim. RV à 10h15. J’ai un peu d’avance, j’y pointe à 9h. Ils me vident de suite. C’est des Kings quoi.

    Pour participer à la psychose nationale, en bon gaulois, je vais compléter mon gazole à Illzach. Pas de files d’automobilistes hystériques, juste le prix qui a grimpé un peu depuis vendredi.  

    Direction la Peugie toute proche pour le reste, 2 magasins, le parc à vides, où je vide de suite également sans tortiller, et en mécanique, d’où viennent les emballages refusés lundi à Belleville. Ils sont étonnés, cherchent la référence exacte de ces emballages, à peine s’ils me croient quoi. Mais ils les reprennent tout de suite quand même.

    10h50, je sors de là et file au nord, dans l’enclave du haut rhin en val d’Argent, pour recharger du binz en bois comme vendredi. C’est l’époque.

    Dans la vallée, un camion polonais monte tranquillement devant. Il va à la boîte aussi. On arrive à 11h50. C’est portail clos. Je casse la croûte. La voisin polonais ouvre ses côtés, pour dessangler, car visiblement, il ne charge pas, mais vide plutôt....

    13h, ça bouge, emplacement, et chargement de 3 lots pour la Picardie. C’est pas que c’est lourd, mais ça fait château de carte les empilages de barrières ou de jardinières, alors quelques sangles sont nécessaires. 

    14h30, c’est reparti côté Vosges. Via le tunnel ? Nooon, trop cher, via le col de Ste Marie plutôt. A part le bled un peu chiant à passer, le col c’est du beurre, surtout qu’il est autorisé si on charge dans la vallée. Il fait beau, c’est idyllique de verdure.

    Le reste se fait au taquet, 10t oblige. 

    La N4 aussi, je double même des 67.

    Je croise un célèbre jeune bedot, spécialiste de la Picardie et de la Catalogne, Mich, entre St Dizier et Vitry..

    J’arrive en 4h35 au relais de Ste Marie après Berry au bac sur la 44, il est 19h05. 

    Y a du peuple pour la douche, en attendant, je bavarde un peu avec Romain qui a un joli Fh3 d’une maison du 38 nommée Giraud à l’envers. Il repart après.

     Ensuite, je tombe sur 2 vosgiens que je connais bien, donc tout va bien.

     

  • Photos
  • Château de Corbie
    Doullens
    St Valéry sur Somme, côté médiéval
    bais de Somme
  • Jeudi 26 Mai 2016
  •  

    7h25 je quitte ce sympathique relais, où c’était la 1ere fois de ma vie que j’y stoppais.

    Tout est correct, la douche, le repas, le parking éclairé et fermé, sans oublier la taille du pain beurre.

    J’ai pas un grand bout à faire avant de quitter la 44 vers la droite pour arriver au 1er bled du jour, Ste Erme, juste le long de l’A26. L’enseigne de bricolage est petite, le personnel arrive tranquille pour 8h. 

    Je rentre au fond, au milieu, les 2 côtés, et à 25 j’en ressors en marche arrière. Bien ces brico pro, il y en a un près de chez moi c’est des magasins à taille humaine, qui vendent largement assez de choses.

    Chevauchage de l’A26, mais par des RD jusque Laon. Mais c’est assez rapide quand même. Je garde la 44 jusque St Quentin, puis la N29, y a le temps. Pourvu que je vide le 2éme, Doullens avant midi. Après Villers Bretonneux, la route est déviée par la gendarmerie. Faut suivre une déviation à gauche. J’hésite à faire ½ tour jusque Villers, mais le flic me dit que non, je dois suivre la déviation. Ça me parait étroit. Ça passe ? Allez y, vous verrez bien...

    J’y vais sans même avoir demander c’était quoi la cause. Puis je croise un porteur, c’est un peu chaud, mais ça passe...

    Je me retrouve sur la route qui arrive de Roye. Il y a un resto, à Boves, et plein de camions garés, il est 10h30, ils me regardent tous passer...c’est là que je percute que ben oui, Amiens doit être bloqué. En effet au loin on voit de la fumée noire...

    La rocade sud d’Amiens, ça loupe pas, de nouveau bagnole de gendarme. Demi tour, enfin ¾, et refile au nord à travers pour rechoper la N29 et repartir cette fois sur Villers Bretonneux. 

    Je passe devant le 1er planton vu tout à l’heure. A Villers, hop, à gauche, plein nord, on devrait pouvoir rejoindre Doullens à travers.

    Y a du peuple partout, dans les 2 sens. C’est la Picardienne de Amiens du coup !

    Je vois le mémorial Australien. Puis après, c’est une succession de villages aussi sublimes les uns que les autres, ça commence à Corbie, avec son château, puis des villages avec des places vraiment jolies. Mais ça roule pas vite, avec en route l’itinéraire à surveiller ou mettre à jour. Faut fermer un peu les yeux sur les interdictions. Ouf, c’est fléché Doullens après. Plus grand monde, juste un LKW Walter qui me suit scrupuleusement.

    Je rechope enfin la N25, et aperçois presqu’aussitôt au Bricomarché, il est 11h35, les freins sont chauds. 

    Ils vont me vider pour midi, même si d’après eux, ils n’attendaient pas ça aujourd’hui.

    Mais sympas quand même les types. 

    J’appelle Pascale, pour annoncer tout content que je serai vide pas trop tard cet après midi. Mais inutile de courir, c’est calme. On fera une foulée demain matin dans le nord, et rechargera ensuite.

    Bon ben, couru pour rien.

    Je file plus tranquillement au dernier, qui est au bord de la mer, ou plutôt en baie de somme, à St Valéry sur Somme.

    Cassage de graine et sieste après Abbeville.

    J’arrive à la même enseigne que le précédent, il est 14h10. Pareil, les 2 côté, en 25’, c’est remballé. Les 2 jeunes sont bien sympas. Je leur demande si c’est possible de descendre dans le bled en camion (c’est interdit), non, il me disent que c’est vraiment pas trop possible. 

    Mais je peux y aller à pied, y peut être 2 kms. Ponpon, ils me proposent de rester garé ici même, ils n’attendent plus de camion.

    Impec. J’enfile un short, pose les lunettes de soleil sur le crâne, et c’est parti pour une après midi sabbatique.

    C’est vraiment pas loin. Après, remonter tout le quai, ça fait un peu de marche, mais ça vaut le coup. Au bout du bled, il y a la cité médiévale qui est perchée. On peut y monter, et là, la vue sur la baie est superbe. Et on peut voir en face le Crotoy. Il fait beau. A pleurer tout ça. Dans quel autre métier on peut passer de petits moments comme ça. Qu’est ce que j’ai pu le faire, me trimballer comme ça, à Vigo, quand je ne rechargeais pas le jour même. J’en ai fait de la marche là bas. Rouen aussi j’ai fais un fois. Faut prendre ce qu’on peut encore avoir de positif dans ce métier.

     Je ne connaissais pas du tout ce coin. Pour moi, aller en Picardie, c’était toujours un Poix... 

    Je reste un moment, je suis bien, c’est reposant, même si je ne suis pas très fatigué. 

    Une crêpe et une binouse pour le goûter, je remonte tranquille au camion. Passage à l’ITM pour l’achat habituel. 

    Il est 18h15, je remets le moteur en route, il doit être bien refroidit..

    Retour sur mes pas jusque Abbeville, puis cap au nord via hesdin.

    De chouettes routes ici, des petits resto routiers très souvent, ou bien des friteries sur des places dans les bleds.

    Je dois recharger à Lestrem, entre Lilliers et Armentières, rv 7h30 demain, je vais aller voir pour dormir devant.

    Je me suis fais suer pour traverser St Pol s Ternoise. C’est interdit, naïvement comme souvent, j’ai voulu respecter, mais je me suis encore à moitié perdu dans des petites routes, comptant en plus des déviations...

    J’arrive enfin à la boîte il est 20h30, c’est immense, plein de camion, des citernes surtout. Vu l’odeur, c’est de l’agroalimentaire. 

    Avant le parking, il y a une bascule. Ma foi je pèse et vais me garer. Visiblement c’est possible.

    Je vais voir à la réception, y a personne, juste un pc pour s’inscrire, et il faut prendre un badge bip. Bon je laisse tomber pour m’inscrire ce soir, c’est un coup à devoir aller charger à je ne sais quelle heure. Je m’inscrirai demain matin. Y a une douche, pas jojo, mais ça ira.

    Impec, plus qu’à manger, écrire, et dormir !

     

  • Photos
  • bien posé
    changement d'équipe
    N2
    les montagnes russes
    entre Nord et Champagne, l'Aisne
  • Vendredi 27 Mai 2016
  •  

    Bien dormi sur ce bon plan parking, bien éclairé, sanitaires. Mais juste pas de machine à café. Ça va, j’ai la mienne au camion. J’étais bien seul au milieu de véhicules citernes. 

    7h15, un brin de toilette et inscription à la bécane en récupérant un badge bip. Retour au camion et vaisselle du ptit dej en attendant. Il y a des consignes claires, on se croirait en allemagne, plus qu’à attendre.

    7 h40, ça bipe avec un n° de quai affiché, bascule où on passe le badge. Direction le quai assez proche. Sous notre casque et derrière nos lunettes, on adresse quand même la parole au cariste qui fait le chargement. Il est plutôt sympa, normal, en ch’timie.

    8h10, me voilà chargé de 13 pal de sacs, et qu’y a t’il dans ces sacs, du gluten. Un gran djour pour moi, transporter un produit dont je suis un fervent consommateur.

    Bascule en sortie, et passage quand même à un guichet où une personne donne les docs finaux.

    C’est parti pour de l’inter département, direction le 59, la frontière belge même. Enfin un peu d’aventure, de grands espaces.

    Pas mal de bleds avant de retrouver l’A25 à Armentières. Toujours jonchés de friteries, mais c’est trop tôt.

    Lille passe bien, il est pas trop tard pourtant.

    Direction Valenciennes, puis la belgique. Après 1h30 après, je stoppe dans la zi de Onnaing, qui se trouve juste avant ce cher pays voisin et ami. Il y aToyota, mais pas que. Il y a le Unilever Italien. Je croyais que c’était juste un fabriquant de pâtes. Mais non, il font mon produit dont je suis addict. Addict oui, mais sous forme de tradition ou de miche, pas sous la forme que ça doit sortir de cette usine, en sachet. Beurk...j’aimertais bien savoir ce qu’en pense notre Gégé national. Il s’en fout, il prend le pognon lui.

    Là encore, je suis bien seule parmi les pulvé qui vident, mais il y a petit quai pour mon véhicule général cargo.

    10h45, basta, et je repars au sud, enfin au sud du nord, Maubeuge où un retour m’attend pour rentrer. 

    Une petite heure mine de rien pour arriver dans l’usine de carrelage au Louvroil, au sud de Maubeuge.

    Une bonne file de camions, mas ça file assez bien. Chargement à quai, c’est carrément les vacances. Bon, par rapport à Castellon, la plage est assez éloignée.

    Ça s’avère finalement long, car mon tour tombe vers midi trente, donc le changement d’équipe approchant, le cariste attaque en me prevenant.

    J’en repars à 14h bien sonné.

    Rocade sud de Maubeuge puis sud toujours sur Reims via Avesne/helpe, la N2. J’aime bien cette route, ça monte, ça descend, et plein de jolis bled, Avesne, le Cateau, Vervins, Montcornet.... Et peu de circulation. Dans l’Aisne, les villages passent progressivement de la brique rouge du Nord à la pierre argileuse de Champagne.

    Je sais pas comment j’ai géré mes pauses en attendant, mais j’avais même pas placé une 45’ ce midi, alors les 4h30 sonnent juste avant Reims, où je trouve à garer avant la ZC de la Neuvilette. Il s’est mis à pleuvoir avant Reims, ça fait du bien au pare brise qui est bien nettoyé comme ça. Par contre, les côtés du camion, sont bien crépis de la bonne terre de Champagne. A une heure près, le camion serait resté à peu près propre toute la semaine.

    Sieste de 30’, et retour maison d’une traite par toujours pareil, la 44, puis la 4. Génial quoi.

    On retrouve le grand beau après Reims. Entre Vitry et St Dizier, comme j’ai ouvert le carreau, une guêpe ou une abeille, je sais pas, squatte la cabine. J’ai horreur de ça , ça me fait paniquer. Je crois toujours qu’elle est barrée, mais non, elle veut pas. Du coup je stoppe avant de provoquer un accident, je secoue tout, mais je la vois plus, ni au sol.. Sur ce camion, c’est encore pire avec la forme assez plate des rétros, j’ai déjà remarqué ça les autres années, y a toujours du monde qui rentre quand y a le carreau baissé. Alors on va climer, et puis c’est tout. Toujours mieux que de provoquer un accident, ce qui pourrait m’arriver..

    Retour tout debout vers les Vosges, avec pas mal de groupes de harleys qui doublent, il y a un rassemblement à Gerardmer ce week end. 

    Je décroche à la place de mon village en essayant de pas trop déranger les habituels joueurs de pétanque.

    Je pose à la maison, il à peine 21h. Pongo s’est levé pour venir accueillir « le patron » en compagnie de « sa patronne ». Ça fait plaisir, mais ça va pas tout de même pas fort, durdur...

    Voilà une semaine où encore, je n’aurai pas mis le pied dedans.. 

    Essayons de faire mieux le week end, et ça s’annonce bien, le barbec est encore chaud, et une Duvel bien fraîche attend dans le frigo !

     

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  • Boncourt grenze
    bricolage encore
    j'ai eu roulé beaucoup pour ce client
    un peu de fret industriel
    Nancy richtung Paris, stau
  • Lundi 30 Mai 2016
  •  

    Je quitte le foyer à mes heures habituelles, où tout le monde roupille encore. Seulement, ce lundi, je n’ai plus notre compagnon à 4 pattes pour se poser à côté de la table alors que je déjeune. Je l’aurai enquiquiné sur une décennie de départs nocturnes. 

    Bref, ça sent déjà le vide. Et on va le ressentir pendant un moment.

    En tous cas, j’espère que tu m’observes encore de là où tu es mon bon gros père chien.. Et t’inquiètes, tes copains les chats (bien plus faux culs et mal polis) n’oublient pas de monter sur la table dès qu’on tourne le dos !

       

    5h55, je mets en route. Le tracteur n’a pas bougé depuis vendredi, rien fait. Si, un coup d’aspirateur. Je ré atèle sous la flotte, ça donne bien. J’ai même l’impression que la semi a été lavée des terres picardes de vendredi.

    Ce matin pour faire dans la continuité de la précédente, je commence par une  enseigne de bricolage. C’est à Delle. D’après mes recherches, c’est juste avant la frontière Suisse(la nouvelle, qui date de 2008). Je descends via Remiremont, Luxeuil.

    7h45 j’arrive dans la cour du marchand de matériaux de marque pas trop discount. C’est bien tout contre la frontière suisse. J’ai failli aller tout droit, faire la douane chez Gefco ou BLI (ah ben non ils existent plus..) pour aller vider du feuillard de la Ruhr à Courgenay près de Porrentruy.  Ah non, on est en 2016.. Qu’est ce que j’ai plus y passer par là entre 2002 et 2008 ou 9, bien 2 fois par semaine. Là pour le coup, ce boulot ne manque pas du tout, il fallait souvent passer 4h mini à hagen ou Bochum pour charger. 

    Aujourd’hui, pas de douane, quelqu’un comme le directeur du magasin vient me voir tout de suite et me situe l’emplacement. Ouverture de 2 côtés et c’est vide et refermé à 8h25, café offert inclus. Sympathique, cette ancienne.

    Je suis pratiquement à Delle, et Delle, ça fait environ 4 mois que je n’y suis pas venu, alors que j’y pouvais y venir aussi 2 fois par semaine, puisque ici je chargeais le plus gros de mon taf sur l’allemagne, Magdeburg, et plein d’autres destinations. Aller, je fais ma journée « gendarme en ballade », je vais aller dire bonjour.

    Ils veulent m’offrir le café, comme ils le faisaient couramment. Mais je refuse. Je traîne pas, mais on me confirme au passage une info que j’avais entendu, ils vont changer de transporteur en juillet. Alors pour ma pomme, un jour ou l’autre, ces petits trafics aller retour en or se seraient arrêtés. Ça m’aidera un peu à faire le deuil. C’est comme ça, dans la vie, on ne possède rien à vie,  surtout pas son boulot...

    Je ne m’éternise pas et file via le Sundgau pour aller charger à Illzach, des machines pour le  havre, comme selon les instructions que j’ai eu vendredi.

    Il y a 6 camions prévus, 4 aujourd’hui dont mon collègue.

    J’arrive à 10h, recule de suite à l’intérieur,  ouvre toit et côté. J’ai 2 grosses machines et quelques accessoires. Ça doit être une machine pour mettre du vrac en sac. C’est pas très lourd, mais faut quand même sangler un minimum en faisant gaffe de pas abîmer les machines ni les sangles.

    Un peu avant midi, le 2 ème camion arrive, puis juste derrière, mon collègue. Il me file un bon coup de main pour achever l’arrimage qui se termine à 12h15. Le suivant prend ma place, et mon collègue pense qu’il devrait pouvoir caser une 3h. Donc, je m’en vais, et du coup je ne lui filerai pas de coup de main à mon tour. Mais inutile qu’on arrive là bas demain à 3 ou 4 en même temps.   

    Je vais à la Access toute proche, mais surprise elle est fermée ! Bizarre.

    Pas grave, je peux encore largement bouger. 

    Je file via Bussang, j’ai 7t, donc ça roule tout seul, mais pas trop quand même en cause les trombes de flotte. Arrêt achat pain à Ramonchanp sur N66, mais avec un pâté lorrain en guise de repas, très bon.

    J’ai cru apercevoir un camion dédié au transport de piscines et de chariot embarqué sur une aire entre Charmes et Nancy. Mais bon, je me trompe peut être, on est assez loin de Damazan.

    Après un bon bouchon de 15’ à Nancy vers Velaine en haye, je sais déjà que je peux abandonner mon idée de passer paris ce soir. D’autant pus que j’ai mon programme pour la suite, c’est plutôt cool et sympa à la fois, donc inutile de faire 10h10.

    Je stoppe à Pagny à la Access pour faire le GO, pas de soucis de rationnement. Puis je valide une pause de 45.

    La N4 est pénible en temps normal, entre les mecs très pressés et ceux qui le sont pas du tout, mais ce phénomène est accentué avec ce temps exécrable. J’attends avec impatience de voir avec les fortes chaleurs si tout le monde est encore plus à cran..

    Folie ce soir, puisque je stoppe à Sancy au relais du même nom, il est 19h15 avec 8h35.

    Ils ont changé l’organisation du parking, puisqu’ils font 2 rangs en épis face à face. Je recule bien. 

    En stoppant le moteur et faisant le bilan du jour, j’entends une énorme fuite d’air. Merde, c’est moi ? J’ai roulé sur une pavasse et crevé un pneu ?  Je fais le tour, mais pas évident avec les méga flaques d’eau. Jusqu’à que je pige que oui c’est bien moi, c’est juste la bavette qui s’est rabattue sur la purge de la bouteille d’air de la semi à cause de l’accotement du parking et fait fuir. Zut, j’arrive pas à atteindre la manette pour monter la semi avec ces foutues flaques. Je mets en route, mais plus d’air, et ça veut pas gonfler....

    Donc je prends mon  courage à 2 mains, enfin à 2 jambes, et fait un méga tour pour arriver derrière le camion tout en faisant attention aux éventuelles mines et peux choper la manette de lève et ouf, ça lève. Ça aurait pu tourner en panne con ce truc, si la semi n’avait pas voulu remonter..

  • Photos
  • Saint Cloud, OUF
    le fret industriel, c'est long parfois
    il le font exprès?
    76->14
    Normandie ou Bretagne??
  • Mardi 31 Mai 2016
  •  

    4h20, je quitte le relais de Sancy, relais où les travaux au niveau des sanitaires avancent, et c’est très bien. La douche est méconnaissable. Enfin, ce relais est bien matinal et c’est bien pratique.

    Il continue de tomber des trombes d’eau, et c’est pas qu’ici, pour avoir vu les infos hier soir.

    Il y a de bonnes flaques d’eau sur la N4 c’est limite casse gueule. D’ailleurs, au niveau de Vaudoy c’est barré. Et on ne peut pas prendre la RD231, barrée aussi pour cause d’inondations. Alors faut grimper jusque Coulommiers, puis suivre Lagny. C’est soutenable comme détour, mais le peu de feux qu’il y a dans le peu de bled qu’il y a sont interminables, à 5h du mat, c’est énervant. Enfin ça circule déjà fort. Et il y a des voitures qui ont la régule égaler au n° de leur département, 77....

    L’A4, c’est bien chargé, mais ça roule, aller, va pour le périf. Au bout de l’A4, il y a la push de service immatriculée en 75 qui ne dépasse pas ce chiffre au compteur aussi et mieux, qui a les feux éteints. Tout est normal quoi. Le périf passe bien, le truc qui serait presque pas normal.

    Une fois St Cloud, c’est toujours rigolo de se voir dans le bon sens quand on regarde en face...

    Puis c’est toujours humide mais bien vert jusque le havre via Tancarville. Je sors juste avant le Pont de Normandie pour suivre le port 1180, ce que j’ai comme adresse.

    J’arrive à 8h25, c’est un terminal de vrac en chantier, le gardien a besoin d’un contact pour pouvoir me dire où aller. Déjà coup de fil à Mulhouse et j’ai rapidement le 06 du poseur parti d’Illzach hier. Je l’appelle, mais il me dit qu’il faudra attendre, car il est bien là, mais est en train de suivre une formation sécurité du chantier. Ah, on est en France...

    Bon il vient quand même, me fait rentrer, mais pas plus, car il ne sait pas qui s’occupe du déchargement, c’est assez évasif...

    Donc attente...

    Pas une heure après, le 2ème camion qui chargeait derrière moi hier arrive. On rappelle le poseur qui nous dit qu’il est encore dans sa réunion sécurité...

    10h, c’est bon, il est au top, il peut nous emmener à l’endroit pour vider. C’est à l’intérieur, un bâtiment tout neuf, c’est déjà ça.

    J’ouvre les 2 côtés, le toit, je sais pas, vu qu’ils ne savent pas si il y a une grue.. Dessanglage pour occuper. Ils ont un beau manuscope, mais ça va faire juste pour la machine de 3t5. Attente de nouveau... le type, le monteur, il a l’aire largué, tout à l’heure il va nous demander si on a la notice d’instruction pour monter ses machines.

    11h, tiens une belle grue arrive, c’est pour nous. J’ouvre le toit aussi sec.

    Je tel à Pascale pour annoncer la bonne nouvelle, mais que je serai bien à la bourre pour recharger à un créneau de 11h50, bon c’est pas très loin non plus.

    Le temps de tout mettre en place, que les types sachent ce qui se prend à la grue ou pas, et le grutier très peu calculateur qui attend au chaud dans sa cabine, le déchargement s’annonce long.

    Ça attaque, faut un oeil partout, ça passe ric rac, et ils ne veulent pas que j’avance le temps du dégagement de la 1ere machine. La 2ème, si, ils s’aperçoivent que c’est peut être plus simple.

    Le reste, des pauvres palettes contre le tablier dans le mauvais sens, ne sont plus pour le grutier, et heureusement, manquerait plus que j’ouvre par l’avant. Mais ils n’ont pas de tir pal. Là, le Merlo fera enfin l’affaire en les prenant en biais. Son pilote voulait m’impressionner en voulant les choper par l’arrière, son machin sortait à 16m, mais depuis l’axe du mat, donc y a déjà bien 4m de perdu. Il en a eu une...

    12h25, c’est enfin fini, refermé, le collègue Gefco prend la place. Mon collègue, lui n’arrivera qu’à 14h, il s’est tapé Paris ce matin.

    Je file à l’autre bout de l’estuaire, vers la chimie et après 16 bornes je pointe dans une grosse boutique qui fait je ne sais quoi. J’ai une heure de retard, mais ça ne pose aucun souci, puisqu’on ne me le souligne même pas. Ah si, j’ai trouvé ce qu’ils fabriquent, de la sécurité...Il faut déjà mater une vidéo de bien 10’, puis il y a un questionnaire après. Mais c’est facile m’a dit le type bureau. C’était du genre, au volant, je mets ma ceinture ? Ou bien je consomme des produits illicites ? 

    Après un succès au tactile, je peux rentrer dans l’usine sans surtout quitter les EPI. Puis une bonne marche pour rejoindre le bureau depuis l’aire de chargement, surtout sans dévier du passage prévu à cet effet. Il y a des pulvé, on s’adresse au même bureau.

    Ça charge par un côté, faut tout ouvrir, puis patienter en cabine, ça va de soi. A part qu’après faut sangler et du coup ouvrir l’autre côté après. Ce serait tellement plus simple de balancer ou préparer les sangles au fur et à mesure. Enfin, je reste sage, je ne m’emporte pas pour donner mon point de vue. Les chauffeurs que l’on croise soupirent. Remarque, on comprend pourquoi on peut devenir aigri à force.

    Malgré les trombes d’eau pendant le sanglage, je ne suis pas trop de mauvais poil, 

    vu que tout le monde est assez sympa tout de même dans la boutique.

    En repassant en bascule, à la sortie, je vois une pulvé et un beau Fh4 bleu passer dans la rue, je pense que c’est helder. Je ne peux lui demander confirmation qu’après par mp, car le gsm doit être coupé dans la boîte. Une fois fini, je squatte, après demande le parking de l’accueil pour casse une graine, il est quand même 15h et j’ai vraiment la dalle, j’aurais dû déjeuner 2 bouts de pain ce matin à Sancy.

    15h25, tranquille, je pars vers l’ouest, Dinard. C’est cool, ça changera un peu. Plus rien à battre de l’amplitude pour ce soir, car 17h20, ça ne ferait pas loin. 

    Caen, ma foi passe comme Caen c’est les heures de pointe. Il n’y a plus de blocage non plus ici.

    Puis au bout de l’A84, enfin la pluie s’arrête. Ça fait du bien. Et comme ça on voit le Mt St Michel correctement.

    Je stoppe entre Dol de Bretagne et Chateauneuf d’Ille et vilaine dans un petit resto dégotté sur truck fly que je viens de télécharger comme appli.

    ça dit qu’il y a une douche et c’est bien coté. On va bien voir. 

    567 bornes tiens !