FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2016 Partager sur Facebook
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  • la bonne adresse de la veille
    pas de doute, Bretagne!
    emballages vides liner
    pas de temps pour se cultiver
    A5, rrrrrrrrrr
  • Mercredi 1 Juin 2016
  •  

    Quel bon petit resto, sympa et tout.

    Il faut le quitter, il est 7h10, car rv à 8h à Dinard.

    Faut passer sur le barrage de la Rance entre St Malo et Dinard. Il fait moche, c’est dommage. Mais cette ambiance humide donne un air Asturien, c’est très ressemblant.  

    Enfin, le temps qu’il fait je m’en fous,  j’ai du travail pour la suite, alors j’aurai pas le temps de flâner après avoir vidé.

    Vider, c’est pas gagné déjà, j’ai beau pointer à 7h40 dans la grosse boutique de traitement de sols j’imagine, il y a déjà mon voisin de table de hier soir qui amène des IBC, puis un Gelin, et ils sont prioritaires. Donc le rv 8h je sais pas, ça doit servir à rien. Attente, me dit la dame de l’entrée. Je lui laisse mon 06 et retournes au camion. Je vire les sangles pour occuper.

    9h20, un n° en 02 s’affiche, je peux rentrer, quand même...

    ça vide par les 2 côtés, assez rapidement, ça compense.

    10h25 je file 50 bornes au sud, à la Mézière, à la petite boîte qui répare les emballages, j’y étais allé quelques fois y a 2 mois.

    J’aime bien ici, les 2 ou 3 types qui bossent là sont bien sympas, l’un s’arrête de souder pour grimper sur le fen et venir charger assez rapidement. 

    12h10 je repars, et stoppe 7’ à l’ITM tout proche pour le sacro saint achat journalier mais ici avec quelques extras, comme du caramel au beurre salé (pas pour moi, je fais du trafic..).

    Direction Mulhouse, je ne sais pas du tout par où passer. Orléans, je crois qu’il faut éviter, l’A19 aussi. Plus que la RP comme itinéraire restant même si la N4 est sinistrée aussi. Et bien sûr, j’arriverai aux mauvaises heures, alors j’opte pour la solution traînage, et enquille la RN à Vitré. Mis à part l’énorme quantité de rond points à Laval, elle roule plutôt bien, et il y a de chouettes villages entre Mayenne et Sarthe.

    Pause 30’ repas encore tardive juste avant le Mans.

    2 bip juste pour contourner le Mans puis N23 ensuite. On traîne quoi. Mais pas au point d’aller faire un tour au musée de la rillette à Connerré, faut pas déconner, la semaine n’est pas finie non plus. Mais promis, un jour j’y ferai une halte. Ça va avec le pain les rillettes non ?

    Vers la Ferté Bernard, j’ai un message à l’odb, « contacter l’atelier problème frein moteur  », ce qui se confirme immédiatement par le très peu de retenue du VEB. J’ai 20t tout de même.

    Après avoir tendu l’oreille, il y a quand même le frein échappement qui fonctionne, mais pas les 2 positions suivantes. C’est pas la peine que j’appelle le garage pour ça tout de suite, ils vont me dire d’essayer de couper la batterie, blablabla, alors autant que je passe quand je pourrai. En tous cas, c’est là qu’on peut constater que le VEB a une vraie utilité et efficacité (quand c’est bien utilisé) par rapport au clapet échappement seul, c’est flagrant la différence de puissance. Avis au dénigreurs de VEB, apôtres du retarder, qui sont 2 systèmes totalement incomparables.

     A la radio, à 17h, après le journal sur Inter, on entend le matinalier Erner de Culture qui converse avec la journaliste Leatitia Gayet, comme ils le faisaient à l’époque à 10h, c’était poilant, il lui parlait toujours de la bourse.

    Le point noir de la remontée par cette N23, c’est Chartres, c’est un vrai carrefour du moyen ouest français.  

    2éme 45’ au péage de St Arnoult, pas longtemps après avoir repris l’A11. Il est 18h, c’est déjà bien blindé. Ça cuisine dur autour des camions. 

    Pour ma part, je verrai ça plus tard, il va falloir entreprendre la 104.

    Fin de pause, le sytadin indique presque tout vert pour la 104, incroyable.

    Et c’est confirmé. Dingue, juste effleuré les freins sur Corbeil, et encore, plutôt à causedu manque du VEB. Tout va bien comme ça. Je ne peux pas critiquer l’ IDF, du coup, ça fera bien 10 lignes de moins à ce cdb.

    Aux infos, ils ont parlé toute la journée du nouveau tunnel ferroviaire du Gottard de 57 kms. Financé sans capitaux extérieurs, disent ils. Ils ne disent pas qu’ils ont fait passer le PTRA des camions de 28 à 40t  pour faire payer très très cher le km (pas loin d’un Fr.) depuis plus d’une quinzaine d’années. Et il était bien dit à l’époque que c’était pour financer ce tunnel. Sans parler l’augmentation des contrôles avec des tarifs en corrélation avec le reste. On y a laisser une fois 2400 € pour une charge à l’essieu pas bonne..

    J’ai du boulot demain, et j’aimerais ne pas rentrer trop tard vendredi, alors j’enquille l’A5, et là c’est la calmitude assurée. Je ne l’ai jamais encore trop pris depuis ici, je ne sais pas combien il coûte. Peut être cher, car je l’ai privatisé, ce soir.

    C’est long, pénible, endormant, mais ça trace, j’arrive à l’aire de Troyes Plessis à 21h20.

    Je me gare sur le parking voitures, c’est éclairé et tout près de l’autogrill machin truc. J’y vais faire un tour pour voir si il y a la douche, et les horaires. Alors la douche est gratuite et accessible h24. Elle parait propre, mais j’ai un mauvais souvenir du même plan à Chateauvillain, mais l’eau était glacée.. Je verrai ma décision demain matin, mais je serais prêt à raquer et aller plutôt à la Total qui à proximité aussi... 

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  • Saône sur le port
    Piercineumatique
    ça compte et recompte
    chaque fois je la fais, Vouglans
    Relax, la patronne guide
  • Jeudi 2 Juin 2016
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    Pris la douche gratos côté autogrill à 5h30, et coup de bol, elle venait d’être nettoyée, juste j’ai cru un moment que l’eau chaude n’arriverait pas, mais non, elle a fini par arriver, au bout de 10’ quand même. Il y a des distributeurs à café de Starbuck, mais c’est pas pour moi, trop cher. N’empêche on est mal le jour où on doit croiser un pote ici...

    Le café, il a coulé tranquillement dans la cafetière du camion le temps de la douche.

    Cette organisation me permet de démarrer au top à 6h30.

    Tiens, le VEB refonctionne, plus de message. Cool, c’est mieux pour les côtes de l’A5 jusque Langres. Quelle marque la diagonale, t’as un souci, t’as pas râlé, rien, que t’es dépanné par magie la nuit...

    Même avec quelques côtes, l’A5 est ennuyante, alors je pets un cd remis en cabine dernièrement, Renaud, A la Belle de Mai, un album qui n’est pas des plus anciens, de 1994, mais avec des supers textes et surtout l’accordéon de Jean Louis Roques qui plane pratiquement sur chaque titre. Faut juste pas que j’écoute le petit chat est mort en boucle, sinon les larmes me montent aux yeux.

    En quittant l’A5 à Langres nord, j’ai encore une raison d’avoir les larmes aux yeux puisque à nouveau, le message du ralentisseur apparaît, et toujours plus que le échappement comme moyen additionnel de ralentisseur..

    Sur la N19, pas le top, surtout quand on est habitué au VEB. Bon, cette fois ça me tracasse,  j’appelle quand même mon garage. Parce que sinon, les plaquettes ne feront jamais le mois..

     Finalement le chef d’atelier ne me dit même pas d’essayer de couper la batterie mais d’aller voir dans les menus diagnostics pour trouver éventuellement un code défaut. Mais en roulant c’est pas trouvable, alors je regarderai plus loin.

    Malgré le manque de ralentisseur et les averses plutôt dissuasives, je ne peux faire l’impasse sur un arrêt à Fayl Billot au bon plan pain. 

    J’arrive à Mulhouse en 4h pile. Passage à la Gefco pour chercher le bon de chargement de la suite, ainsi qu’un bon pour 31 palettes. Naturellement je n’ai que 70cms à l’arrière, faut que j’aille vider avant.

    Vider à la réserve d’emballages, c’est pas un soucis, Carlos est très rapide, et en plus il ne cause pas des masses, alors le complet est vide, refermé en même pas 15’, obligé de poireauter 2’ quoi !

    Que faire, je charge tout de suite à l’autre parc, ou bien je ressors de l’usine pour aller chercher les palettes tout de suite chez Gefco. J’opte pour ce dernier choix, car après, la Gefco est fermée de midi à 13h30, et je peux risquer d’attendre. Je peux plus trop faire n’importe quoi avec l’amplitude.

    Les palettes sont donc posées à 11h35, j’en profite pour enlever un intrus que je viens de découvrir sur un pneu de la semi en mettant la cale, c’est pas méchant, on dirait un piercing ! 

    Et retour vers la manufacture d’automobiles. C’est pas loin, tout de suite 8 9’, mais qui fera gagner en amplitude si mon plan fonctionne.

    Au parc à vides 4C1, pas de blèmes, je mets en place de suite, 4h29 pile. Incroyable faut presque traîner pour faire 30’... Bref, j’adore qu’un plan se déroule sans accroc. 

    Me voici chargé ni pour la Normandie, ni pour la RP, ni pour la Picardie, mais pour du Rhône Alpes, ça tombe bien, j’aime bien le Rhône Alpes, d’autant plus que c’est pour le côté Alpes de la chose, Cluses.

    Je repasse par la Totale Illzach, mais elle est fermée comme lundi, il y a des grilles, qu’est ce qu’ils fabriquent ? Pas grave, j’ai encore de quoi avancer.

    Roule une bonne heure, et pause 45 au péage après Ecot, St Maurice je crois ?

    Dépense d’autoroute donc jusque Besac. Méga bouchon à la sortie vers Lons, pourtant il est tôt, mais c’est encore mes ami(e)s les enquêteurs comme la semaine dernière. Là ils ne se contentent plus de lire nos plaques et de les communiquer, mais ils nous font arrêter carrément. Une ado se présente être de la DREAL, et pose juste 2 questions,  d’où avez vous redémarrer depuis votre précédente pause, et où sera votre prochaine arrêt. Quand je dis que j’ai redémarré de Montbéliard, elle me demande le département, je réponds :  « 25 »  -Ah bon,  je savais pas !  

    Quand on voit ça, ça donne envie de faire des enquêtes sur les ados et la géographie.

    En ce jeudi peinard, je garde les réseaux secondaires jusqu’au bout, en passant par la grimpette de Montaigu à Lons, avec 5t c’est supportable. 

    Le ralentisseur commence à me gonfler. Il remarche puis se refout en rideau au bout d’un moment. Et cette fin de matin j’ai complètement zappé et pas eu le temps d’aller reluquer dans l’odb le code défaut.

    Je verrai tout à l’heure.

    Avec 5t, juste à l’échappement, faudrait pas se laisser emballer dans la descente de Jeurre entre Moirans et Dortan, 9e maxi. Ça manque vraiment.

    Je stoppe à Maillat, à l’adresse que j’affectionne, le Relax. Une fois garé, je coupe le moteur et valide la fin de journée, et je mets mon tablier de diagnostiqueur, et que ce passe t’il, RAS, le message a disparu ...merde merde merde, j’en ai marre....

    Le parking se remplit rapidement, et ici, c’est la patronne qui gare.

    Il y a un 43 avec un beau Fh4 en porte conteneur qui arrive. Il y a quand même des gens qui roulent en Volvo là bas. C’est transports Lardon. Je guette si des fois un camion des transports Lentille arrive derrière...  

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  • Titan/Sylans
    une institution
    encore Vouglans, mais du regardoir
    Mr Marty bientôt en week end
    Clandestino
  • Vendredi 3 Juin 2016
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    Après une douche et un bon pain beurre généreux dès l’ouverture du Relax qui est 5h, je mets en route à 5h45 après le journalier coup de soufflette en cabine.

    Sinon, bien mangé la veille. Et bien discuté aussi. Mon voisin, barbu, bien grisonnant était très sympathique et causant. Déjà avant de m’installer à la table, je demande comme habituellement, il répond bien sûr, installes toi, et je lui réponds à mon, tour, c’est vrai, qu’on est Relax quoi. Il est en retraite, et fait du convoyage de  camions pour un transporteur du coin. Il amène du matos un peu partout, Marseille, Anvers, Eindhoven, le havre, à destination de l’Afrique et revient en train.

    Vraiment décontracté le type. C’est après qu’il me dit que c’est lui qui a donné le nom que de Relax à ce resto ! Oui, il l’a tenu un peu dans les années 80. Et après il me dit qu’il tenait le resto des Glacières à Sylans. L’Oasis84 ? Oui !  A mais tu es Gérard alors ? Ouis c’est ça.

    Je m’excuse de ne pas l’avoir reconnu. J’ai vieilli dit il ! 

    J’y suis allé quelques fois au début que je roulais un peu sur l’Italie du temps de mon père. Il a arrêté y a 13 ans, suite à un désaccord avec les proprios qui ne voulaient pas lui vendre. Avant d’être dans la restauration, il roulait en frigo chez Antoine (85). En tous cas, sympathique rencontre. Je me souviens que son resto était nickel, mais qu’il était bougon si on se garait pas il faut.   

    Bon je ne suis pas en retraite, A40, je mégotte pas. Ici, le lac de Sylans ne déborde pas, l’autoroute des Titans est à priori non menacée. Je peux filer tranquille, le VEB refonctionne à nouveau. C’est pas une science exacte la technique.

    A la radio, c’est déprimant, une partie de la France est les pieds dans l’eau pour encore un moment apparemment, et une autre est presque en guerre civile à les entendre. Dingue. Pendant une 3ème, dont je fais partie, a la chance de vaquer à ses  habituelles occupations.

    J’arrive à Cluses à 7h10, je connais un peu ce fournisseur, il ne va jamais trop mal. Confirmé, car j’en ressors après un passage à quai, à 7h45. Un camion arrive pour charger à destination de Sandouville, il est immatriculé en LT. Il en est peut être pas encore à sa 4ème opération, et puis je m’en fous, je suis pas de la police, et surtout j’aime autant pour lui que pour moi !

    En attendant, c’est ce genre de détail qui permet d’assurer de beaux jours au modeste revenu du certain PDG de la régie.

    Pour ma part, pour tenter de peut être améliorer le revenu d’un petit patron, je retourne sur mes pas tout via la N206. Bonneville n’est pas interdit, c’est pour ça que c’est une bonne ville.

    Et j’arrive à 8h30 à la Roche sur Foron, pas loin de là. C’est une boîte de jus fruit. Naturellement, il y a 2 sites, et je me présente au mauvais. Enfin, pas tout à fait puisqu’il faudra faire les 2, mais il faut aller à l’autre d’abord, les papiers sont là bas.

    9h45, palettes vides données, papiers finis, je quitte le site 1er où j’avais fauté. Nickel, ça a bien marché, d’autant plus que ça m’arrangerait de rentrer pas trop après le goûter.

    A40 tout debout jusque Sylans, enfin tout debout, y a 24t quand même. Faut que j’aille au gazole à la Access à la sortie de Nantua. Chez Marmeth, bonne nouvelle, ils ressorti le Willème, il était absent de son promontoir depuis quelques mois. Juste après, moins bonne nouvelle, le centre de Nantua est interdit aux pl, sauf accès commerces, que faire, ma Total c’est un commerce non ? Après hésitation, je suis quand même la déviation. C’est indiqué Montréal la Cluse, bref c’est râpé pour la Total. Mais non, on retombe juste au début du lac, et privilège, on longe un peu la pointe, l’obéissance est récompensée. Et le top, je tombe pratiquement au niveau de la Total. En apercevant les travaux attaqués dans le centre, je me dis avoir bien fait comme ça, je serais bien coincé autrement....

    Après un coup de gazole mais sans adblue, faute de pompe, je repars via le Jura.

    Si la côte de Jeurre est pénible à descendre avec un frein échappement au minimum de sa condition, elle est pénible aussi à monter avec 24t, même avec un 500 bientôt dans la force de l’âge. C’est long...c’est là que l’on comprend pourquoi des ingénieurs on créé des moteurs développant 750 cvx. Au départ, je croyais que ça servait juste à faire Vienne Orange de nuit, en étant sûr de pouvoir alimenter tout l’éclairage de ces roulottes frigorifiées.

    En haut, le long de Moirans, je décide de laisser le camion souffler un peu, mais surtout de me restaurer, au parking du regardoir, et pour voir aussi ce qu’il y a à regarder. Vouglans,  c’est bien joli, mais tout le monde a la même idée, et du coup je peux pas faire the photo avec le camion au 1er plan, un groupe de motards, peut être membres par ailleurs d’un groupe appelé genre FDM, s’amusent à se photographier sans oublier les bécanes.

    Après Orgelet, alors que je vais prendre les bleds soi disant interdits, Conliège, Revigny... il y a une déviation évitant cette direction cause travaux. Il ne font pas passer par la descente de Montaigu, interdite, c’est bête, mon VEB qui fonctionnait.. Mais par des petites routes improbables. Ça passe devant une carrière, à Briod. Comme ça, le camion qui était resté à peu près propre, voire même autolavé, et crépi peu de temps après. Tout c’est pour punir toutes les fois où on prend l’interdiction des 3 bleds Conliège machin truc...

    On retombe sur la route de Champagnole et arrive péniblement à Lons.

    Il est encore tôt, je remonte par Besac, et ça passe tout bien vu qu’il n’y a plus la bande d’ados qui font leurs enquêtes.

    Et après, ni N83, ni A36 mais N57, la route qui relie la Lorraine au canton de Vaud tout en desservant le département des Vosges. A noter sur ce dernier point, qu’elle entièrement en 2x2. Et oui, les Vosges n’ont pas toujours 50 ans de retard.

    C’est pile en rentrant dans mon département que je croise le 1948 de Mr Marty, rentrant lui dans le sien. On a pu voir quelques articles sur ce papy de 80 ans toujours au volant. Respect.

    Mon père a le même âge, et a roulé pour sa part jusque 70, sachant qu’il faisait certainement plus de bornes que ce que je fais actuellement, genre une semaine 2 tours, puis une 3 tours de benelux.      

    J’espère ne pas avoir à rouler jusque ces âges, tout en imaginant d’avance que ça doit être dur de tourner une telle page.

    En attendant, cette semaine, je n’ai pas de mal à attaquer la 1ére page du week end. Je dételle à 17h30, vide les affaires, pour peu de temps après (le goûter), charger 2 paires de bottes dans la C5 et partir en amoureux à un festival près de Colombey les Belles. On pourrait plus parler de Fautomnal vu les averses qu’il fait. 

    Une fois là bas, les désagréments boueux passés, c’est bel et bien le soleil qui nous attend, car on y est pour applaudir Manu Chao.

     Quelle soirée, 2h30 non stop. La fête, la fête, la fête, mais surtout plein de messages laissant croire qu’il faut garder espoir. 

    Sur ces belles paroles, bon week end et surtout  LIBERTAD !  

     

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  • the lake of Gerardmer
    le camion aussi
    été en 67
    la tournée
    Pierroutai?
  • Lundi 6 Juin 2016
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    Le nez dehors à 4h25, et ben ça sent le beau temps. En même temps on est le 6 juin. Naturellement, je n’ai pas lavé ce week end. C’est toujours comme ça. Enfin je ré attelle au sec, c’est un détail mais ça permet de démarrer de meilleur poil un lundi.

    Direction le 67, ouest Strasbourg, où l’on attend mon jus de fruit à 7h. Normal, c’est encore l’heure du petit déjeuner pour la plupart.

    C’est du lourd, alors je passe par le bas, c’est à dire le Syndicat, Gérardmer, et non La Bresse et la Schlucht. Mais on a tout de même 2 cols à passer après Gérardmer, les cols de Martimpré  et du Plafond. Ça va, c’est assez bas pour le second.

    Et un 3eme après St Dié, le col de Saales. Ce matin, c’était tout propre.

    La ZI de la plateforme distributeur est bien avant Strasbourg, donc on évite les bouchons.

    Juste en arrivant dans le bled, mon odb se réveille et ça y est, me signale à nouveau le défaut de frein moteur. Il est sympa, il a attendu que je franchisse les 3 cols.

     6h55, je suis garé, mais là je ne coupe pas le moteur et vais vite voir dans les diagnostics. Il y en a 3, je relève les n°. Puis vais pointer à 7h pile au gardien.

    Nickel, j’en reviens au camion avec un n° quai.

    On se vide, c’est pas un problème, ça fait un peu d’exercice, toujours bon après un week end automnal (gastronome), qui avait déjà commencé par quelques bières le vendredi soir bottes au pied. Enfin, de l’exercice, faut le dire vite, le tirpal est électrique. Et les types dans l’entrepôts ont tous le sourire,  hopla par ci, hopla par là. On se croirait au champ.. 

    Il y a même un anniversaire souhaité au haut parleur. Bref, bienvenu dans le capitalisme à la papa, façon Gégé Mulliez !

    Il faut reprendre les palettes à un autre quai, avec le sourire aussi. 8h15, je repars vers le sud, enfin au nord 68 plutôt. J’appelle de Volvo St Nabord pour communiquer les n° de défaut, il me rappellera pour dire la gravité du truc et le temps de l’intervention.

    1h après, je pointe à Liépvre, au constructions de bois en kit. Personne, j’ai une place de suite, pareil avec le sourire,  et charge un complet de 4 clients qui est pratiquement réduit à 11m. Ici, les caristes sont sympas, ils gerbent bien et on gratte toujours facilement. 

    Ça va en Rhône Alpes, sur 2 jours. 2 jours de vacances quoi. Bref je suis content. 

    10h40 c’est chargé, sanglé, signé. Je remonte au camion, que je vois un message. C’est Pascale qui me demande si il y a de la place. Il y a 3m30x1,20m à quai pour le 69. J’ai que 2m50. ça devrait faire en manipulant un peu. Et puis faut que je repose mes palettes euro. Le souci, je vais arriver vers midi, et c’est mort jusque 13h30. Bon si c’est le cas, je ferai 3h.

    11h40, c’est ok, à Mulhouse, le cariste s’occupe de mon cas, mais ça file vite, le 5eme lot est posé à 12h05, tout sourire encore. 

    Au guichet, il n’y a plus personne, juste Karine, une ancienne affrèteuse sur l’Italie il y a bien 10 ans, qui était partie dans un autre service, et qui est revenue ici, mais fait l’Espagne maintenant. Elle tamponne mon récépissé et on bavarde un peu du boulot actuel. Et du passé bien sur, tout le boulot qu’il y avait sur l’Italie blablabla. C’était mieux avant quoi.

    J e repars à 12h20, impec, une 30’ validée. 

    J’ai faim, mais il manque l’ingrédient essentiel. Alors je file jusque la porte d’Alsace, et trouve mon bonheur pour accompagner puis saucer mon assiette de blanquette maison. Même pas 40’. 

    Ensuite je ne traîne pas, ce serait bien de boucler à 17h30. C’est pourtant l’envie qui manque de faire une sieste, comme tout lundi après midi qui se respecte. Mais non, c’est moins dangereux d’avoir la pression pour boucler déjà une journée en 13h d’amplitude. La loi quoi.

    Je sors à Besac, et c’est partit sur la N83 jusque Villemotier où j’arrive à 17h. J’ai été mauvaise langue, j’aurais pu siester finalement. Oui mais non, car dans la 1/2h qui suit, le parking s’est presque déjà rempli..

    Il fait bien chaud, mais je ne me mets pas en arrêt intempérie pour la rédaction de cette journée.

  • Photos
  • Ambérieu, ils sont matinaux
    Dombe
    Chatillon sur Chalaronne
    l'Arbresle
    Montbrison les bonbons
  • Mardi 7 Juin 2016
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    De bonne heure, de bonne humeur je remets en marche sur la bonne N83 à 6h. On dort bien ici, et quand on voit les viennoiseries trôner sur le bar, ça comble une belle coupure. C’était pas Charly, mais sa collègue que j’ai déjà vu le samedi. Il est en vacances. Il part...à Villemotier city...Il pourrait venir nous serrer la louche quand même !

    Je pars très tôt car mon 1er à Ambérieu attaque à 7h d’après les infos que j’ai.

    6h55 je tombe direct sur le bon petit accès des livraisons, personne, sauf le ponctuel personnel qui arrive. 

    7h, j’ouvre les 2 côtés. Hier, en voulant prendre une grande équerre en carton stockée dans le coffre de droite, j’ai remarqué que c’était archi humide. Je l’ai peut être pas ouvert depuis 2 semaines, le temps humide aidant, la condensation a fait des dégâts. Comme il fait très beau, je déballe tout sur le plancher de la semi, y compris ma table et le tabouret made in RO qui commençait à moisir.. ça va vite sécher.

    7h40, direction Chalamont pour rejoindre Châtillon sur Chalaronne et son Mr le magasin de Bricolage tout comme Ambérieu. La Dombe et ses étangs ainsi que les bleds sont sublimes.

     Les horaires marqués sur mon BL démarre à 9h15. On m’a dit 10h par ailleurs. Je vais vite savoir.

    8h25, ça part bien, la porte de la réception est ouverte, je sonne, une dame arrive. Elle me dit oui mais le monsieur de la réception ne vient qu’à 10h, mais qu’elle va essayer de l’appeler si il peut venir un  peu avant.. Et ça vide de l’autre côté, sur le parking client. J’y vais, ouvre et attend, ou bat de la semelle sur le parking avec les mamies qui attendent l’ouverture sans doute à 9h... J’ai une vrai vie de papy quoi. L’ITM voisin, lui est ouvert. Mais c’est bête, je n’ai pas d’achat à faire pour combler le temps, remarque ce serait un comble étant passé par la case Bol ce matin.

    Je ressers les écrous de roue de la semi. Faire quelque chose pour éviter de penser au kms qui ne tournent pas...

    Comme prévu initialement, le mr arrive à 10h. Très sympathique donc rien à dire, et très débrouillard avec son gerbeur, car la marchandise se trouve au niveau des essieux...

    Je repars à 10h40 avec le sourire quand même. Et les bleds qui suivent sont superbes, on se croirait en Italie. 

    Le 3éme, c’est celui que j’ai repris en dernier hier à Gefco, St Romain de Popey. Je l’ai fait y a 2 semaines, une bonne enseigne, le cariste était sympa. 

    A travers, via la D338 depuis Villefranche, le beaujolais, c’est magnifique. J’arrive à midi moins 5 dans la cour blindé du client en bordure de N7. Un s’en va, un Mauffrey vide des portes de garage. Le cariste me dit qu’il arrêtent normalement à 11h45, mais qu’il va faire son possible. 12h15, c’est vide, vraiment un bon gars. 

    Le 4éme, à Montbrison, c’est délicat, j’ai 9h 11h30 comme info, mais je suis décidé à tenter. 

    Faut traverser l’Arbresle et c’est joli comme c’est étroit. Puis le D389.

    Cassage de graine à la Râte juste après avoir rentrer dans le 42. 

    J’ai failli manger dehors, en fait j’ai bien fait de rester en cabine, il s’est mis à tomber des trombes d’un coup, au point que je n’ai pas entrepris la vaisselle. Une sieste pour faire passer le mauvais temps n’y a rien fait. Tant pis, je ferai ça plus tard, faut que j’ai chez le Mr de Montbrison. 

    Mon garagiste me rappelle pour le VEB, c’est un thermostat qui fout la pagaille, il faut 3h de boulot quand même. Je bloque samedi matin, on verra bien.

    A peine roulé 10’, le temps repasse au sec. Un vrai temps vosgien.

    Posé devant, enfin dans la rue du magasin, il est 14h. Personne vers la réception, je vais côté magasin : « mais on ne réceptionne pas l’après midi ! » Ah bon...

    J’appelle la responsable de la réception... La jeune femme arrive, et répète en gros la même chose. 

    J’essaie de dire le plus honnêtement du monde que je ne savais pas. Quand elle me demande la quantité, mon arrêt de mort est signé, « demain 9h »...

    Super...dégoûté, je déguerpi de la rue et file dans la zi qui jouxte, et me gare au pif, à côté d’une boulangerie..

    213 kms. Même si je m’y attendais, je suis bougon.

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  • de la réclame
    Grignan
    passage en 84
    huile du 26
    F1220, non, 26
  • Mercredi 8 Juin 2016
  •  

    Malgré la chaleur de toute l’après midi de la veille, la nuit a été fraîche assez rapidement. Heureusement, 18h caniculaire, se serait l’enfer.

    C’est plutôt le paradis ce matin puisque je traverse la route pour aller à la boulangerie pour un campagne tranché et un café. 

    8h45 je mets en route. Pas avant, vu qu’il y a pas de place devant mon magasin qui est carré sur les horaires.

    8h55, ouf, il y a pas de camions, et la jeune femme de la réception est déjà sur le fen. Ça vide garé sur la route. 9h12 je repars, quelle affaire. Malgré le tout sourire de la file, j’en fais pas une tonne en politesse. Je suis rancunier parfois.

    Go chez le dernier, à Nyons, en Drôme provençale. Enfin des bornes à faire, 250. On se contente de peu de nos jours. 

    Les horaires que j’ai, c’est de journée, avec une pause de 12 à 14. Alors autant aller à la douche à Roussillon. C’est la n°8, sur le papier indiquant de refermer la porte en sortant en toutes les langues, il est rajouté au stylo www.fierdetreroutier.com. Je croyais que la pub ravageant les paysages c’était interdit.

    Au tel, j’ai Pascale pour la suite, il y a de quoi bouger demain, pas de la très grande distance, mais de la foulée, puis recharger après. Va pas falloir perdre de temps quoi. Et j’aime autant comme ça.

    Plus bas, je croise mon beau frère qui remonte son vin de l’hérault comme un mercredi lambda pour lui. QSO au gsm naturellement. Je lui raconte mes aventures, il me dit que mon boulot est cool. 

       

    Je quitte l’autobahn sieben à Montélimar sud et il faut une toute petite heure pour rejoindre Nyons via Grignan puis une enclave du 84. C’est bien joli ici, je suis dépaysé, et c’est ce que j’aime dans ce boulot. D’autant plus que je ne suis jamais passé ici de ma vie.

    Je me gare sur le petit parking du petit magasin de bricolage dans une petite zi de la petite ville de Nyons à 13h25. Je mange un morceau, puis ouvre les côtés et refous le bazar dans le coffre de droite, tout est bien sec, les équerres, la table. La saison terrasse est ouverte !

    Le personnel arrive à 13h55 et attaque de suite le déchargement.

    14h10, c’est fini. Efficace les 26. 

    Je remonte sur le 26 côté nougat. 

    1 bonne heure de route plus tard, je me mets  à quai dans une boîte qui fait de l’emballage de toute sorte. Ils ont bien 4 boîtes autour de Montélimar. J’ai eu bon qu’à la 2ème tentative.

    Peu de temps perdu, car je suis chargé de 33 pal en 20’ en exagérant. Rapide les 26.

    Ça va sur Auxerre, je reprends l’autoroute à Monté nord. Pas le temps de traîner sur la N7 que pourtant j’affectionne jusque Chanas.

    Lyon, c’est le boxon sur l’A46 d’après 107.7, un carton vers Mions. C’est malheureux, où que l’on aille en France en Europe, il faut toujours une grande ville à passer en fin de journée. 

    Je file tout droit via le périf. Pas sûr qu’on ait le droit. Je demande via sms à un lyonnais pur sucre, il me dit que c’est interdit, mais que c’est pas clair.  J’y go, on verra bien.

    Y a bien 15 ans, même plus, puisque je roulais encore en Magnum, je me suis fais allumé à St Fons, 300 ou 600 frs quand même. Pourtant mon collègue me dit qu’il y passe, que c’est pas interdit, sachant qu’il est à cheval sur la loi.

    Pas du trop gagné de temps, c’était bien rouge aussi. Et vu 2 contrôles de polizei. 

    Mais au final, vite passé, c’est pas Paris quand même.

    Après Lyon, le thermomètre redescend rapidement sur les 20 degrés.

    Je garde l’autobahn jusque Chalon nord. Après, la N6, c’est que du bonheur tellement elle roule bien. J’aimerais bien savoir la différence exacte de temps entre Chalon et Avallon.

    En tous cas, la flotte arrive.

    Je stoppe à Molphey, dans un petit resto après Saulieu, il est 21h30, et record pour moi actuellement, j’ai atteins 691 kms. Je préfère ça. Et j’aurais encore bien roulé un peu, à la radio, chez Goumarre, ça cause Coluche, les 30 ans approchant oblige.

    Repas, puis je tomberai rapidement dans les bras de Molphey.

     

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  • Brouillard sur N6
    Salins les bains
    c'est du très léger
    du très lourd
    Bientôt sur la N57
  • Jeudi 9 Juin 2016
  •  

    Petit resto, mais efficace, ferme tard, ouvre tôt. Démarrage à 6h35 sur la N6 qui est dans le brouillard.

    A6 à Avallon. Et le soleil se pointe enfin.

    J’arrive aux labos où je vide à Auxerre à 7h45, en plein édito de Thomas Legrand. Je loipe un peu, mais pas grave, il doit dire à peu près la même chose qu’en 2006 ou 2011. Bon, il nous épargne le cass’toi...

    Je mets à quai presque de suite, et ça vide aussi vite qu’hier à Montélimar, à 2 gars.

    Mon voyage de ce soir a une discrétion commerciale, etr j’ai le bon dans mes mails, mais je ne peux l’imprimer. Je demande au cariste si il peut m’imprimer ça via sa boite mail si je lui transfère. Il veux bien, mais il n’arrive pas à se connecter. Pas grave.

    8h20, je repars au nord provisoirement, juste pour aller au gazole à la Access à Moneteau. J’en profite pour demander au caissier s’il pourrait m’imprimer mon BL. Il veut bien aussi, mais la cartouche d’encre est vide. Il en cherche une partout, je dit à ce brave de laisser tomber tout en le remerciant.

    Je file à l’extrême sud de Auxerre pour aller charger de l’isolation dans une grosse boîte. Aux expé, est affiché une note de service où est entre autre rappelé la règle en matière de cabotage, en diverses langues. 

    Ça charge bien rapidement, par les 2 côtés. Et clou, c’est du super léger. Je quémande encore pour imprimer mon truc, le cariste me suggère d’aller à la réception en ressortant. 9h50 je repars, en passant donc à ce bureau. La dame comprend ma demande et me dit de rentrer. 

    Je transfère le BL qui fait partie de 3 doc dans un même PDF. Ça marche pas, du coup je transfère le mail complet, qui comprend mes instruction de ce matin, puis de la suite de cet am qui concerne ce fameux bl. Pendant ce temps, je vis la vie de bureau, genre Catherine et Liliane. La dame doit appeler un resto pour une réservation ce midi pour 5 personnes en hésitant si en terrasse ou non.

    Mon mail est bien transféré, et je lui demande de n’imprimer que la 3eme feuille. Nickel. Je pose une pièce de 50ctes sur l’imprimante en indiquant que c’est pour le café. Elles ne veulent pas.  Elles n’iront pas loin avec ça, car leur machine devait être une n’espresso.  

    Je repars tout content avec mon BL.

    Direction Pontarlier pour cet am. Je prends l’A6 tout de suite sans tortiller. C’est ennuyant, mais c’est vrai que l’on est vite à Dôle où je quitte l’A36, il est midi 20.

    Continuation en  suivant Pontarlier via Parcey, Mouchard, Salins les bains. C’est superbe tout ça. La montée après Salins est cool avec 3T. Je casse une graine vite fait en 20’ avant d’arriver après Levier.

    Je me pose dans chez le client qui fait dans le béton, une énorme boutique, voisine des transports Colinet.

    Là encore, ultra rapide déchargement, 30’ dépoilage des 2 côtés inclus. Bon j’ai pas remis les planches en place vu que je recharge pas loin et que ce sera sans doute par les 2 côtés aussi.

    Je chambre un peu le cariste en lui disant espérer que ce sera un peu plus rapide la prochaine fois !

    15h05, je suis dans une des nombreuses scieries de Levier. Tombé sur la bonne du 1er coup.

    Ça va vite et bien les 2 côtés forcément, et quelques sangles la dessus. Un beau chargement, tout identique. La dame me dit 24t. En repartant, je regarde l’odb, c’est pas précis, mais je dirais plus 28t.

    Je suis chargé pour Ennery. Pas Ennery dans le 57, mais dans le 95. C’est pas pareil. Par où j’y vais. La descente sur Salins ne m’enchante guère avec mon VEB en rade. Je vois une pancarte Valdahon depuis la ZI. Y a pas un grand bout d’ici la N57 à Ouhans, d’après l’atlas. Aller go, c’est de la petite route mais ça ira sans VEB. Je pense avoir fait le bon choix, j’arrive à Besac juste une heure après. Mais trouvé un peu le temps long dans la descente sur Beure. Y aurait pas fallu qu’elle soit plus longue. Je me demande comment je faisais avec les 340 dans le Val d’Aoste avec juste un frein échappement peu efficace quand il n’était pas défaillant, où des fois le clapet sur l’échappement restait fermé, résultat, le moteur calait en bas, et fallait lever la cabine pour lui taper dessus. Et tout ça bien plus lourd qu’aujourd’hui.

    Ce terrible tronçon passé, hésitation de monter tout par autoroute, A36 puis A6. Je reviens à la raison en prenant la route de Langres via Gray. Il est 17h, ça ne change plus rien pour la traversée de la capitale aux aurores, c’est râpé.

    Cette route va super bien, quelques cuvettes permettent de maintenir la conso assez basse. Bref, une belle route de haute Saône.

    A31 à Langres et A5 pour en ressortir à Troyes et se poser dans la ZI de Lavau, juste à côté du gge Volvo. Il est 20h30, je suis content. Pourquoi ? 697 kms au compteur. Ça va mieux comme dirait l’autre !

     

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  • N19
    Bienvenu amis Sri Lankais
    l'A86, vite!
    rien à foot
    quand on se promène au bord de l'eau
  • Vendredi 10 Juin 2016
  •  

    Bien dormi, comme souvent en ZI. En plus, à côté d’un gge Volvo, on est serein. Hier soir, quand je mangeais, un mécano est venu au gge avec la camionnette, il partait sans doute en intervention. Il est tranquille chez lui, et on l’appelle pour un problème de batterie ou de centralisation, il doit être content.

    Démarrage à jeun à 5h35 via la 19. C’est joli les éoliennes qui ressortent du brouillard. Je trouve du pain pas après Troyes, tranquille à l’heure là.

    Après Provins, RD231 et stop douche café au sympathique petit relais au gars de la route avant de recroiser la N4.

    J’ai beau traîner, je suis encore trop tôt pour l’interdiction de la 231 à Vaudoy, alors N4 puis N36. C’est un peu rouge sur la 104 alors file par Meaux et N3. Puis le Mesnil Amelot. Le grand tour quoi. 

    Je sais pas si on gagne du temps, mais on est pas énervé. Derrière CDG, ça roule presque au taquet. Limite on a du mal à matter les zincs qui arrivent ou partent.

    Mon taf tombe, hier c’était le désespoir, rien ne tombait, et finalement il y aura 3 ramasses, et ce sera juste pour faire tout rentrer.

    Petit coup de frein à la croix verte. J’arrive à 10h dans la zi de Ennery qui l’a bien fallut contourner longuement, comme il est préférable pour les villages du Vexin.

    C’est une boîte de construction de charpente, c’est royal car il a un manuscope, donc ouvre qu’un côté.

    11h, direction l’A15 pour aller sur les Mureaux.

    C’est pas loin mais faut tout de suite une petite heure. C’est 6 conteneurs de pièces pour Mulhouse. Ça devait faire 3m, en fait ça fait 4,80m. Et impossible de gerber vu qu’il font 2,90m de  hauteur. La suite ça n’ira pas alors. Il y avait un lot à Pte de Bercy puis du Meaux. Je sonne de suite, il est décidé qu’on laisse tomber pour le Bercy. Cool !

    Je commence à rouler sur Meaux et on verra si autre chose à prendre. Je repars donc rebelote via l’A15, car le périf est bien rouge.

    A Cergy, déjà du neuf, 8 pal  à prendre à Argenteuil. Je suis tout près. En voyant l’adresse, il y 2 solutions, soit sortir plus tôt et arriver par Cormeilles en Parisis ou via Argenteuil (centre ou pas, je sais pas). J’opte pour la 2e, car truc en parisis doit être du genre interdit encore bien.

    Je sors à Argenteuil, et là les interdictions méchantes se succèdent à 2 pas de ma rue. Résultat, je suis obligé de monter à Cormeilles mais dans le centre et revenir par la route que j’aurais dû choisir plus tôt...

    J’arrive dans la petite cour de la petite ZI à 13h45, ils reprennent à 14h. Comme ça je mange un truc en vitesse.

    14h20 je repars, en suivant le 1er panneau A86 vu sans faire le héros.

    Ça merdoie un peu jusque Gennevilliers mais passe au vert, même sous le stade de France.   

    Faut que je sois à Meaux avant 16h, il y a un poil de marge mais sans plus. Sur le sytadin, l’A1 est vert. Mais pas dans les fait. Maxi bouchon avant le tunnel du Bourget. Ça merdoie 10 15’, c’est plusieurs carambolages sur la 4éme voie de gauche. La 104, je la prolonge tout droit sur la N2, moins risqué. 

    J’arrive à Meaux par St Soupplets.

    Je me pose dans la cour du dernier à Meaux à 15h59, ouf, un peu plus les pains au chocolat étaient brûlés...

    Mais no souci, le gars m’attend bien. Il panique juste en voyant le métrage restant, 6m sur un côté, 5,20m sur l’autre, il voulait 6m. A moi, on m’avait dit 5,60m.

    Bon pas grave, il en mettra une de moins. Il est sympa, mais il arrête pas de dire que ça tombe mal, juste le jour où il est pressé. Ben oui y a match. Je lui demande si il va le voir en vrai, manière de faire semblant de m’intéresser. Mais non il le regarde chez lui. Bon  tout va bien alors.

    17h, j’arrive à refermer les portes et me demande par où je repars. On est à l’est de Meaux. Tout prêt de l’A4. Mais moi c’est sur la N4 que je veux aller. Reprendre la N36 ou 231, ça veut dire refaire le grand tour de Meaux, alors non. Je suis direction A4, mais y a un bouchon pas possible à Trilport sur la Marne. Je m’en fous la journée est faite, mais faut pas que je me pointe non plus à 10 h du matin demain au gge, si je veux me retaper une semaine sans VEB. Parce que à ce rythme, je ne donne pas longue vie aux plaquettes de frein. Jamais j’ai freiner comme ça.

    La ferté s/Jouarre, à droite direction Coulommiers puis la N4 à Esternay. Je stoppe guère plus loin à Beauvais avec 8h58, nickel.

    A moi la bonne douche. 

     

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  • yelow volvo
    typisch Vogesen
    VRRRROOOOOUUUUU!
    mon écrivain
  • Samedi 11 Juin 2016
  •  

    4h, démarrage comme un sauvage, sans déjeuner, ni rien. C’est samedi, fini de traîner les zincs tout le temps !

    Encore du peuple sur la N4, comme les dimanches soir dans l’autre sens. Des 67 toujours aussi pressés. Et avec mes pneus du jumelage bien avancés, je commence à me faire doubler de plus en plus. Rien ne va plus.

    Ça n’empêche pas de passer assez bien Vitry.

    J’ai failli finalement arrêter à Perthes pour déjeuner et lavaber, mais non, je reste sur mon idée de départ et rentre direct. Je ferai tout ça à la maison.

    Du coup je suis vachement en avance et stoppe 30’ avant Epinal pour faire le sac et siester 20’.

    J’arrive pile poil à 8h chez Volvo St Nabord. Je décroche, et un mécano me fait signe à la travée où je dois rentrer. Je suis attendu. Si ça se trouve ils lisent ce cdb, et tente tout pour que je ne continue pas de déverser ma haine sur la marque qui est leur gagne pain.

    Comme on est tous ponctuel dans la famille, le temps que je fasse 2 3 tofs au gge, dont leur superbe dépanneuse, la Twingo jaune de ma chérie arrive dans la cour pour me récupérer peu de temps après. Il y a 3h de boulot, ça vaut le coup de remonter à la maison, j’ai de quoi m’occuper, petit déjeuner le petit pâté lorrain qu’on a acheter avec le pain en remontant, puis passer la tondeuse. Mais comme il va pleuvoir, je laisse tomber, et entreprend une sieste. A la maison, un petit nouveau est arrivé, un petit chat de même pas 2 mois. Il est adorable mais pot de colle, il s’est posé sur mon cou pendant la sieste. ça va être dur de boucler ce cdb si il se décide de m’aider...

    Il est déjà vite 11h20 qu’il faut aller rechercher l’outil de travail. On arrive, là-bas, on a failli rentrer dans mon camion qui faisait des tours de cour avec le mecano au volant pour tester le VEB. Ils ont changé le clapet thermostat d’huile mais aussi le clapet du VEB. Ça avait déjà été fait sur mon ancien 480 à part qu’il avait bien 8 ou 900000kms. 

    Je remonte chez moi sans oublier de tester ce génial et violent ralentisseur, ça marche, je suis content.

    Ne reste plus qu’à passer un week end heureux, puisqu’il s’annonce pluvieux !

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  • partons sous la pluie
    on échange de voyage?
    route 66
  • Lundi 13 Juin 2016
  •  

    Après un week end heureux, c’est un lundi dans la continuité qui se profile. Mais le tracteur à la maison, le plus gros des affaires est posé le dimanche soir, ça évite de se faire rincer en partant. On n’a pas tout vidé, qu’il faut déjà tout recharger. Surtout qu’il est 6h14, et que l’odb n’affiche que 41h et des poussières de pause. Oui mais il n’affiche plus de VEB défaillant. On ne peut pas tout avoir.

    Direction le 90 pour commencer à vider mes divers enlèvements d’IDF.

    Le 1er, un marchand de sanitaires à Belfort. Hier soir, sur mon canapé, j’avais regardé sur ggl où il se trouvait, en ZI de Danjoutin, à 2 pas de l’A36. Ce matin, après vérif, l’adresse du BL n’est pas celle ci, mais tout au nord de Belfort, presque Valdoie. Du coup, trajet rallongé de 20’, traverser de Belfort oblige. Souvent, quand je cherche l’adresse d’une boîte sur ggl, je prends toujours la mauvaise. Pas trop grave, j’y suis à 8h10, ils chargent leurs camions. Et puis il tombe de ces rincées.

    Une petite heure plus tard, les palettes de chaudières Meldoises sont sorties.

    Direction la Suisse, enfin presque, à la frontière, Delle un chauffeur national  !

    C’est chez un transporteur spécialiste de l’helvétie. 

    10h10, je quitte la cour Charpiot direction la PSIE via le Sundgau, soit une heure de route. Je passe un coup de fil avant d’entrer à l’usine, bien fait, faut que je passe à Gefco avant, vu que je recharge dans l’usine même. En même temps j’ai mon billet retour. Ça se passera dans les hauts de france. 

    Faut d’abord vider avant les pièces des Mureaux au montage, et ça charge ensuite au principal parc à vides, le 4C1 et un autre au ferrage. Le premier se fait avant le changement d’équipe, dingue. Mais à 12h50, y a interdiction de circuler, alors bref casse croûte et brève sieste jusque 13h30. Mulhouse, c’est presque l’été, il ne pleut pas, et il fait chaud, comme souvent. 

    Direction le 2eme parc, 14h20 j’en repars archi complet.

    Direction le 62, ça roule nickel en Thann valley, c’est tôt encore.

    Gazole et 30’ à Pagny sur Meuse.

    Juste à St Dizier, quelqu’un m’appelle à la cb, c’est Geoffrey de chez Claude avec son Daf 6x2. Il fait un peu l’Italie habituellement. Pas cette semaine. Qu’est ce qu’il me dit : que cette route (la N4) ne lui manquait pas ! C’est dingue, je suis pas le seul à dire ça ! On va faire un groupe FB, peut être on aurait des tonnes de like. On se quitte peu de temps après, à Vitry, car le pauvre continue tout droit sur la capitale.

    J’enquille la 44, la route du nord. 

    A la radio, à 20h, sur Inter, il y a une émission sur le foot pendant tout l’euro. J’écoute parce que j’aime bien le présentateur très Interien Philippe Collin, qui à l’époque faisait une super émission le dimanche matin, ça se passait dans un monde « archi loufoque et totale foutraque » . C’était un peu la grand messe de la famille. 

    Bouclage de ce lundi au relais de Ste Marie après Berry au bac, il est 21h05.

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  • un F12? non mais allo
    Pas de Calais côté ville
    Pas de Calais côté usine
    Arras Marquion
    GB CZ BG non mais allo
  • Mardi 14 Juin 2016
  •  

    9h pile plus tard, je repars, pas de chichi. Si, un peu tout de même, puisque j’ai inauguré ma toute nouvelle paire de tongs dédiées aux douches. La précédente datant de quelques années, si ce n’est décennies. Elles étaient loin d’être au témoins, 1 ou 2 mètres presque tous les jours, sur de l’humidité, c’est pas ça qui use, mais je craignait la rupture de l’attache sur la semelle. Ça aurait été le drame, alors je l’ai joué plutôt préventif. Ça a tout de même pesé 3,90€ dans le caddie de la famille samedi.

    N44 jusque St Quentin. Sur l’A26, il se met à faire un de ces soleils, on aurait envie d’y croire.

    Au péage après Arras, c’est un rayon de soleil aussi, un F12 arrivé de nul part est garé sur le parking. Une hallucination.

    J’arrive à 8h25 à Biache St Vasst chez le fournisseur PSA que je n’ai encore jamais fait. C’est une énorme usine qui doit faire de l’emboutissage. Leurs 6m sont sortis par le côté pour 9h, nickel.

    Direction l’ouest pour le 2eme et dernier, Aubin, en St Vaast toujours.

    Faut contourner Arras et suivre le Touquet. Cool, on va vers la plage, mais sauf que la météo, ce n’est plus ça à nouveau.

    10h25, je pointe chez le transporteur sous traitant du fournisseur. Un camion en cours, un suivant et ce sera moi.

    Pascale m’appelle, c’est pour demain, voir vers quelle heure je pense revenir demain. Comme d’hab, je me mouille pas de trop en répondant sans doute fin de matinée. Il y a du programme ensuite, alors ce serait mieux. Pas de soucis. 

    Vide à quai, heureusement car ça a bien rincé encore, à 11h30, je file de nouveau plein ouest pour aller à l’usine justement la même pour la quelle je vidais ici, mais y recharger.

    12h10, devant la barrière qui est très longue à s’ouvrir, après plusieurs coups de sonnette, je rentre doucement sur le site fabriquant des alternateurs à Etaples. Doucement, car c’est limité à 15, et il y des radars pédagogiques. Ça fait pas vite 15. Une fois en Allemagne, je m’étais remettre en place car j’avais pas respecté un 10 à l’heure dans une usine. Mais rassurons nous, l’Allemagne me manque toujours autant.

    Aux expé, il y a a du monde, ça doit bosser en équipe une boutique comme ça. Pas de soucis, je peux ouvrir, ça va viendre. Doucement, mais c’est venu à 12h45. On y charge des emballages cassés.

    13h20, j’en repars, et toujours doucettement, et en ayant besoin de sonner encore 36 fois aux barrières. Je vois seulement un panneau expliquant que ça prend du temps, car ils relèvent les plaques via vidéo. Avec tout ça, un tour d’allemagne peut tomber, je ne serais pas dépaysé.

    Retour sur mes pas jusque Arras, où je fais une petite 30’ pour manger. C’est tard, mais ça c’est pour être prêt à s’adapter aux horaires espagnols, au cas où un tour tomberait. Il ne faut pas se laisser aller, ne pas perdre la main, y croire.

    Vu le programme, faut vraiment que je sois à Mulhouse courant matin demain, alors j’enquille l’A26 à Marquion. 

    Ça trace vraiment bien par là, y a moyen de laisser couler. Je remarque, j'avais jamais vu, un Stobart en plaques exotiques, semi en CZ, et tracteur en GB mais à l'envers! Je me disais, c'est la 1ere que j'arrive à en doubler un.

    Je sors à Reims centre et fini tranquille cette journée de 9h via la 44 et 4 à Perthes. 

     

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  • comme le temps!
    elle mouille bien
    c'est beau le 70
  • Mercredi 15 Juin 2016
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    5h55, décollage. J’ai fais ma B.A. de la semaine, puisque je valide une 11. Et ceci sans Perthes ni fracas, car la douche est gratuite ce matin suite au repas d’hier soir.

    Nancy, c’est impec en venant de Toul, ça roule tout bien pour selon l’horaire. Des fois, en venant d’Epinal, ça bouchonne sacrément. Enfin, c’est normal, plein de vosgiens viennent manger le pain des nancéiens

    Ça roule tout debout comme ça avec une alternance dans la météo jusque Mulhouse, en moins de 4h. Passage à Gefco pour le bon de chargement dans l’usine, le retour, ainsi que des palettes euro à prendre pour ce retour. 

    A l’usine, c’est peinard, puisque je recharge où je vide même, à la réserve d’emballages. On sort des jaunes pour en remettre des bleus. 11h15, tout est fini, sans s’attarder, car des trombes se sont mises à tomber pendant le chargement. J’aurais dû prendre l’option armoire séchante disponible sur Fh4. Camion commandé en 2013, j’aurais pu m’en douter que ça aurait été utile, vu qu’il pleut depuis mai 2012... Oui oui, c’est de sa faute aussi ça..

    Ça a bien fait ce matin, faut que ça continue ainsi, car me voilà lesté d’emballages non lestés pour Carquefou, et que le retour là bas est logiquement à vider sur le sud de Colmar vendredi avant 11h. Va falloir oublier les routes départementales.

    J’y go via Vesoul, Langres via la 19 avec sur ce passage une pause repas au coffre, soleil oblige,  de 45‘ pas plus. Que ça fait du bien de se croire un peu en été.

    Après, tentative de remplissage de l’Adblue à l’IDS de Langres nord. Tentative, car pompe vraiment pourrie, et si j’avais voulu mettre 70l, j’y serais encore. Comme leur confrère AS24, ce réseau est vraiment dans un piteux état. J’avais surtout la carte IDS pour le tarif intéressant au Luxembourg, notamment sur la récup de TVA. Le truc qui me sert plus quoi.

    J’enquille l’A5 dans un but d’optimisation du temps de conduite, jusque Courtenay. Ça trace, il faut le reconnaître.

    Je stoppe après Montargis au relais de St Maurice, dans le bled du même nom sur Fessard, il est 17h55.

     

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  • Night 60
    Ancenis bridge
    la preuve
  • Jeudi 16 Juin 2016
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    2h59, vroum, comme mon voisin. Ici, c’est le boss du resto qui a garé, et c’est rigoureusement bien fait. Quand c’est au taquet, il termine avec un camion qui barre l’entrée du parking, comme ça, pas de risque d’être coincé. Bonne adresse.

    N60 jusque Orléans en reluquant bien les quelques radars discriminants qui jonchent cette route. Il a pas plût depuis hier soir, dingue. 

    A10 à Orléans, qui est réouvert depuis pas si longtemps. On ne voit aucun stigmate des inondations pour ce qui est de la route. Mais à la radio, on entend des gens qui n’ont pas pu retrouver leurs maisons encore. 

    Après avoir  hésité sur l’itinéraire de Nantes, j’y vais tellement peu, je suis les conseils de mon collègue, de sortir à Château Renault et suivre Angers via Château la Vallière et Baugé, au lieu de garder tout l’autoroute par le crochet de Tours et Saumur. 

    Ça roule plutôt très bien cette route, surtout à 5 6 h du mat. Angers pareil, juste avant 7h, c’est pas un souci. A la radio, sur Culture ça cause des Shadoks, en tentant d’expliquer le sens exact, ainsi que de Jean Yanne qui faisait une chronique en lisant les courriers des téléspectateurs mécontents ou incompréhensif de ce programme, du loufoque quoi. Ils disent que c’était les 1er programmes un peu second degrés de l’ORTF.

     Pause juste après, à l’aire de Varades, car si j’arrivais chez le client à Carquefou en 4h30, la mise à quai serait de trop, alors autant être dans les clous. 

    Pause de 50’ peut être mais bien optimisée, sieste et petit dej en cabine ainsi que le grand coup de soufflette partout.

    A travers le brouillard, on dirait qu’il veut faire beau.

    J’arrive à Trelleborg dans la cour de Carquefou (ah non, zut, c’est l’inverse) à 8h35. ça vide de suite à quai, et avec le sourire. C’est la Suède (pas pour le sourire..). Je repars à 9h20 direction Cholet mais en passant par une Access sur le ring sud nantais pour faire un peu de GO et l’achat de la baguette. La Total quoi.

    J’arrive péniblement à la Chapelle heulin à 10h10. Péniblement, car une fois sorti de la N249, c’est assez sinueux pour rejoindre la boutique de pinard, et ce matin, chaque minute compte. 

    Heureusement, je suis pile dans le créneau, et eux aussi le respectent donc je charge tout de suite mais après avoir fait le grand tour de la boutique pour déposer les palettes euro derrière. Encore 5’ de paumées... Ici, il faut un gilet fluo orange, pas jaune. Alors ils en prêtent un d’office. Je pige après que c’est juste un marqueur social, car le personnel ici est en jaune.

    Je m’en fous, tant que c’est que le gilet, et c’est pas la canicule, le type d’avant n’a pas forcément transpiré dedans. Par contre, si à la douche ils nous disaient, tu dois prendre les tongs du précédent utilisateur, j’hésiterais.

    La commande est prête sur le quai, et on se charge soi même. Quand on attend pas, c’est que du bonheur. J’avais fait la même boutique à St Priest il y a plus d’un mois, ça avait été la misère au niveau de l’attente.

    Je repars de là à 11h25, c’est impec, car il faut pointer avant 11h demain à la base d’un discounter allemand au sud de Colmar. 

    D’ici, j’hésite encore sur l’itinéraire, Cholet Saumur, retour jusque Nantes, ou bien Ancenis. Je prends la dernière solution. Ça roulotte jusque Ancenis, mais on enjambe la Loire sur un super pont, alors ça va quand même. Du moment qu’il y a une petite touche d’exotisme sur mon chemin, je suis tout de suite comme un gamin et c’est très bien.

     Retour par le même chemin après Angers. Je casse une graine vite fait au péage avant Seiches.

    Seul hic, je comptais boucler avec 8h50 au parking de l’accès de l’A10 à Château Renault, mais il n’y en a pas, alors je pousse sur l’A10 jusqu’au parking d’après, mais qui est fermé. J’avais 9h02. Comment je pouvais savoir tout ça. Du coup, je dois en remettre une couche pour en finir avec 9h20 à l’aire de Blois. Tant pis, y a des choses plus graves dans la vie.

    Il est 15h48, ça va être dur de roupiller tout de suite.

     

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  • le plan pain de la N19
    les fraise depuis l'A35
    camion trop court
    dernier client de la semaine
    l'A35 depuis les fraises
  • Vendredi 17 Juin 2016
  •  

    1h, c’est pas une heure pour partir ça. On se croirait un lundi. 

    La station où j’étais était en travaux de partout, pas de douche au resto, mais à la station de l’autre côté qui est en travaux aussi, à part que c’était en bungalow, et qui était ma foi très bien. Et ça a fait un peu de marche pour occuper cette fin d’après midi.

    J’ai presque pas dormi, 3h à tout casser, un peu comme un dimanche soir et qu’il ne faut absolument pas louper le réveil. Mais là c’est vendredi matin, et une fois mis en route, je constate avoir plus la forme qu’un lundi. Etonnant, alors que je vieilli en plus.

    Retour comme à l’aller, via la N60 jusque Courtenay.

    Les programmes nocturnes aident bien à tenir éveiller, des redif beaucoup, mais qui permettent d’écouter plus concentré qu’en journée. Surtout l’émission du père Trouelle sur la révolution Iranienne de 1979, c’est passionnant. Ensuite, zappage sur Culture où c’est les pieds sur terre qui sont en redif, les émissions d’ hier et avant hier. 

     L’A19, l’A5, c’est déjà long en journée, mais la nuit... Enfin, une fois la sortie Colombey les 2 Eglises, je Croix que la Lorraine est toute proche. Sauf que je ne la verrai vraiment qu’en fin de journée.

    J’arrive à Langres en 4h25 pile, où je fais une sieste de 50’ entre la boîte de frigo et le cimetière, c’est à dire plus ou moins au calme. Un café se coule pendant le ronron. 

    Sur la 19, arrêt habituel et de circonstance à Fayl Billot. Gros achats ce matin, un croissant pour accompagner mon café mais tardivement, un pâté lorrain pour midi et seulement une ½ baguette.

    Si j’ai ce qu’il faut à titre de restauration pour ma petite personne, le camion n’est pas de cet avis, l’odb signale le faible niveau de l’adblue, et je ne vois rien dans les alentours de Vesoul qui pourrait solutionner ce souci mineur mais qui pourrait devenir majeur.

    Y a quand même de la marge logiquement. La Total de Illzach étant fermée, je perds tout repaire. Bon je vise la porte d’Alsace. 

    J’y arrive vers 8h35 et découvre qu’ils n’ont pas de pompe d’Adblue. On est sur autoroute non ?

    Pas grave, du coup je vais faire une autre opération toute aussi utile pour l’environnement, aller me brosser les dents..

    Direction le prochain puit d’or bleu possible, la Shell Illzach, c’est un autoport tout de même.

    Je trouve mon bonheur même si il y a du peuple. Il était temps, 76l. Mais j’en suis enfin quitte avec ce truc inutile et casse pied.

    Sur l’A35, avant ma sortie, je vois que ça s’active dans les champs de fraises, enfin elles sont là.

    Malgré toutes ces minutes perdues tout à l’heure, j’arrive encore avec de la marge chez le discounter allemand à Ste Croix en Plaine avec 7h30 à 9h55.

    Moi qui croyais pouvoir donner mon 06 et pouvoir siester en attendant, que nenni, j’ai un quai en même pas 15’, et peux ainsi me vider moi même. Puis également se concocter ses propres piles de palettes retour que l’on doit chercher à droite à gauche. Enfin, je ne peux râler après le système, vu que je repars qu’après une bonne heure et quart TTC.

    La suite, je l’ai eu hier, c’est à Volgelsheim, sur le port de Neuf Brisach à la méga scierie, d’origine allemande.

    Un poil avant midi, je peux me mettre en place, même si il y a du peuple. A part la flotte qui se met tout à coup à tomber en trombes, j’ouvre pour occuper, et surtout me réconforte avec mon pâté qui me fait baver tout en empestant la cabine depuis ce matin.

    13h15, ça charge, ça fait 14m, mais que l’on peut mettre que sur un côté, mes palettes euro oblige.

    14h15, basta, direction la Gefquie pour poser ces fameuses palettes et poser le camion, vu que ça part tout au bout de la RCEA. Pourtant, c’était pas l’envie qui manquait de remonter en camion, un lavage ne serait pas de luxe, mais avec un tel poids, ce n‘est pas raisonnable. Sans parler de la quatorzaine qui n’a pas besoin de cette heure trente de trop. Le temps de bavarder avec un peu tout le monde, de divers postes, en passant par la machine à café, je valide tout juste à 16h cette fin de semaine. 

    Vu le bon soleil de l’instant, je charge la bagnole, avec en plus, un tupperware, un petit bac à sangles avec une page d’officiel arrachée posée dans le fond, direction le sud de Colmar, Niederhergheim, au champs de fraises vu ce matin. C’est un rituel chez moi quand je quitte pas trop tard les vendredi de juin. Ça me détend. Certes, ça fait un peu le routier bobo plein de contradictions, qui livrait le matin une base dicounter où les fraises ne doivent arriver que d’Espagne et qui le soir cueille ses fraises non traitées..

    J’ai réussi à cueillir bien 7kgs. 

    L’avantage, ce temps passé à s’occuper sereinement, permet de passer la Thann valley sereinement et enfin ramener ma fraise à la maison pour 20h.

    Ne me reste qu’à sucrer les fraises et vous souhaiter un week end heureux...ah zut, je l’ai déjà dit la semaine dernière non ?

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  • les classiquos de l'étape
    Limoges, stau
    classique
    ça a changé depuis le temps Pancorbo!
    il est l'ore mon seignor
  • Lundi 20 Juin 2016
  •  

    Tranquille ce matin, je pars avec la bagnole, mais le programme est cool, rouler, rouler, rouler. Il fait beau, tout va bien. Remarque,  presque comme presque ce week end, on peut pas se plaindre, on a pu tondre, et même faire les 1eres récoltes dans le jardin, enfin virer les mauvaises herbes plutôt. 

    7h45, après un lavazza blue au distributeur et le dépôt d’une petite facture au guichet, je démarre de Mulhouse. 

    Il y a un mega bouchon dans l’autre sens que je n’ai pas eu avec la voiture y a une demi heure. C’est classique, mais ça remonte presque jusque la sortie Burnhaupt. J’y croise mon collègue qui déjà vidé Etupes, et va vider le reste en PSIE.

    Un peu après, je croise l’Internationale Fahrer, Juju42. Il ne m’a pas vu, je comprends, on ne joue pas dans la même cour !! En fait, il a déjà bien bossé à l’heure là.

    Mon tas de bois a l’air raisonnablement correct en poids, je double encore pas mal sur l’A36.

    Alors du coup je prends la Bundesmonteburgstrasse dreiundsiebzig, tranquille quoi.

    Chalon passe nickel, c’est bien le rond point qu’ils ont fait à l’accès Chalon sud. Pour une fois qu’on dit du bien d’un rond point.

    Cassage de croûte à Pierrefitte sur Loire. C’est bien rempli, de toutes nationalités, ainsi que des papy mamy en camping cars qui sortent la table sur l’aire. 

    Quand on sera papy mamy, si on arrive à se payer un camping car pour continuer de voyager toujours, j’espère qu’on aura l’idée de pique niquer ailleurs que sur des aires qui puent la pisse.  

    Je fais une petite sieste plus loin à la sortie de lA71 juste avant Montluçon. C’est bon d’avoir le temps.

    La suite, la rcea normale, avec ses hordes de portugais, galiciens, qui ont déjà des bornes dans les pattes depuis hier après midi. Volvo, c’est vraiment la marque nationale au portugal.

    Limoges, sur la rocade nord, dans l’autre sens ça bouchonne dur aussi.

    J’arrive pile poil au resto des Rassats à 18h. 

    702 bornes, voilà le genre de journées que j’aime. Pourquoi ? soit je suis fainéant ou j’aime bien rouler. Les 2 à mon avis.

    On continuerait bien comme ça une journée et demi de plus avant d’ouvrir les portes !

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  • vive la BD
    du bois venu de l'est
    Poitiers
    N10
    N2
  • Mardi 21 Juin 2016
  •  

    La 11h est plus que largement validée, je quitte ce célèbre resto qui est à vendre à 7h50. Bonne retraite Monseigneur.

    Je remonte sur la 2x2 pour très peu de temps puisque la zi de mon client est 2 sortie plus loin juste avant la capitale de la BD.

    J’arrive dans la cour du négociant de bois à 8h10. 

    Au bureau, on me dit de voir avec le magasinier. Je tombe dessu, il n’a pas l’air enchanté vu qu’il ne répond pas à mon bonjour, il y a des choses plus grave dans la vie, vu qu’il me dit tout de même où me poser pour ouvrir.

    La dizaine de sangles remballée, ce finalement brave monsieur attaque le déchargement et en bavardant même un peu.

    Tout est refermé à 9h20, mais pour peu de temps vu que je recharge dans la proche commune de Mornac, dans une zi pas loin des Rassats. C’est la zi de la Braconne, je ne connaissais pas, elle est immense, en pleine forêt, ça fait un peu labyrinthe. Je vais naturellement au mauvais endroit, à la partie logistique comme le disait mon adresse, mais non, je dois charger à la production.

    Une fois au bon endroit, rebelote, les 2 côtés, et quelques sangles, c’est des piles de palettes métalliques, ça doit faire un certains poids.

    Ça chauffe bien, mais en une bonne  heure c’est refermé. Impec. Direction la région de Laon 02. Plus qu’à rattraper la N10 à Angoulême. Route très répressive, limité à 80, normal à la limite, et interdit de doubler, comme quand on la prend vers le sud. Et ça doit être surveillé, car aucun camion de la nationalité que ce soit ne se fait trop remarqué.

    Autoroute pour contourner Poitiers seulement, et juste après je trouve mon bonheur pour mettre un peu de gazole dans une Access qui vend du bon pain frais. Le prix du GO a redescendu on dirait depuis la semaine dernière, 1,076. 

    Un peu après je vois un panneau interdisant le transit aux 32t, je l’avais pas vu en sortant de l’autoroute. Tant pis je continue jusque Châtellerault mais avant casse une graine au coffre sur un parking tranquille.

    Il y a le temps, faut passer Paris en fin de journée, je sors de l’autoroute à Château Renault et retrouve la N10. Je voulais sortir à Tours nord, mais la traversée de Monnaie est interdite, alors du coup il faut en allonger un peu à la barrière du péage du même nom.

    A l’émission de musique de l’après midi sur Inter, c’est Danièle Thomson, et ça ne loupe pas, ils parlent de son père Gérard Oury qui a fait de grands De Funès Bourvil, alors ils passent le morceau de Rossini dans le Corniaud, où De Funès répare la Cadillac dans le garage italien, du bonheur quoi !

    Dans le but de traînasser encore, je fais une sieste juste après Châteaudun.

    J’ai la suite demain, une foulée puis un retour pour Mulhouse.

    Je me paie la rocade sud de Chartres, mais ça va encore.

    Cette stratégie de traîner a payé car arrivant sur la 104 vers 19h, c’est vert tout du long jusque la N2 à Mitry. Parfait.

    La N2, je ne la prends pas souvent, elle roule vraiment bien, pratiquement que de la 2x2, mais jusque Villers Cotterêts, par moment c’est vraiment glauque dans les bois, avec plein de bâtisses abandonnées. Je dormirais pas là.

    J’ai ben fait gaffe aux radars discriminants, dont celui du contournement de Soissons, mais juste après, un flash m’a éblouis comme il faut alors que je laisser couler comme il faut aussi. Je me demande si ça n’était pas une voiture qui me doublait. Je ne sais pas si elles prennent les PL. On verra.

    J’arrive sur Laon, j’ai pratiquement 9h, mais le bled où je vais est au dessus de Chambry, ça va faire genre 9h20. J’hésite à aller à la Ferme, mais 21h35, ça fait encore tôt pour juste aller squatter le parking, alors j’opte plutôt pour une ZI un peu plus loin en direction de l’A26. Je ne suis vraiment pas loin de mon bled.

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  • l'enrouleur fonctionne en ce moment
    Crécy sur Serre 02
    sanglé c'est mieux
    15h30, posé
  • Mercredi 22 Juin 2016
  •  

    7h30, j’entreprends la traversée de Chambry, commune interdite au 7t5 et sans doute sous l’oeil de voisins vigilants, comme indiqué à l’entrée. Mais je n’ai guère le choix, ma boîte se trouve sur route de Chambry à Aulnois sous Laon. 

    J’arrive à 7h45 dans une ancienne sucrerie, c’est une boîte qui recycle de l’emballage vide. 

     Il y a une paire du bubu qui attendent déjà, ça n’ouvre qu’à 8h.

    A l’heure h, des types de la boutique viennent ouvrir, visiblement les bubu sont là depuis hier, ils en font rentrer 2 tout de suite, et j’arrive à rentrer de suite aussi. Impec. Dépoilage des 2 côtés, dessanglage et ça vide tranquille jusque 9h10. Temps mieux, j’ai pas trop le temps de poireauter. Faut remonter 60 bornes au nord, juste au début du Nord justement, à Busigny. En route, j’aperçois bien des boulangeries, mais impossible de garer, sauf à déjà mettre un pain aux pneus. Mais à Crécy sur Serre je trouve un bled avec une grande place et une boulangerie, impec. Joli bled en plus, mais pas le temps de traîner plus.

    J’arrive péniblement à 10h40 dans une vieille chaudronnerie, c’est des palettes de pièces métalliques, palettes un peu limite et pas cerclées. On aurait pu les mettre par 2 et économiser de la sangle, mais je préfère les mettre toutes seules et mettre une sangle par palette. Le cariste fort sympathique me dit que ça bouge pas avec le poids que ça fait. J’aimerais bien le croire, mais les pièces sont toutes grasses...

    11h35, me voilà parti pour à nouveau 60 bornes plus haut, vers Saint Amand les eaux.

    En route, j’appelle pour le retour après, à l’usine de moteurs à Douvrin, pour m’annoncer. Ça se présente mal, il me dit 14h dernier carat, moi je visais plus 15h. Je rappelle Gefco qu’ils voient..

    J’arrive à 12h50 à Rosult dans une chaudronnerie encore, c’est fermé. J’en profite pour casser une croûte. Des bagnoles se repointent à 13h. Je rentre à 10, et ouvre et dessangle. Ça a bougé un peu, heureusement que j’ai pas pilé. Le cariste est bien sympa aussi, c’est le Nord quoi, mais malgré tout ça, je m’ennuie un peu là.

    Je viens faire des micro voyages chez les autres. Un peu comme un Roumain ou un Bulgare qui vient chez nous faire du Mulhouse-Tienen(B).

    On a beau faire comme on veut, j’y passe presqu’une heure et file sur Douvrin, pas loin de 50’. J’y arrive à 14h45, le type de la réception est pas à son poste, un autre chauffeur est devant. L’heure tourne, je rentre quand même à 15h10. Ils m’ont laissé rentrer, c’est peut être bon, mais pas sûr, c’est pas du personnel d’ici qui me charge vu que c’est à la déchèterie que je vais. 

    Ça ne loupe pas, pas un chat, je rappelle Mulhouse, qui va appeler Peugeot Mulhouse avant de me rappeler. Je me doute bien que la messe est dite de toute façon. 

    Ça re sonne  20’ plus tard, c’est confirmé, demain 7h. Désolé, des fois ils attendent.

    Laisses tomber c’est pas grave. Je suis vraiment deg, mais je ne m’énerve même pas. Il fait bien 30, tout va pour le mieux.   

    A ma connaissance, y a pas de gasthaus dans le secteur, alors je pose au parking extérieur à côté d’un Bernardo Marquès et d’un Roumain. 

    Tout n’est pas foutu, il y a une douche potable à la réception et la clim autonome du camion fonctionne.

    Fait chier tout ça

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  • Mircea et Bülent
    A26 sous l'eau
    N44 sous le soleil
    Mourmelon la Veuve
    hola que tal!
  • Jeudi 23 Juin 2016
  •  

    Passé une bonne soirée finalement, bavardé avec les voisins. Le Bernardo Marquès est parti, et un Mars (turc) est arrivé, alors le Roumain et moi sommes sortis pour guider la manoeuvre.    

    Et puis voilà, on s’est mis à causer, le turc nous conviant à boire le thé alors qu’il s’attablait à son coffre. Sympa.

    Surtout bien bavardé avec Mircea, le roumain, qui roule chez Lazar. Il roule beaucoup pour Renault entre la Roumanie et la France, mais parfois l’Espagne, et fait aussi un peu la Turquie. Bref, le cabotage, il ne connaît pas. Il arrive généralement à rentrer chez lui toutes les 2 semaines. Il fait plutôt ça par obligation, car il n’aime guère les pays de l’ouest, et aime sa Roumanie où les gens sont bien plus positifs. Il ne viendrait pas non plus rouler pour un XPO ou un Geodis, il ne gagnerait pas plus. A ce sujet, il gagne 1500€.

    On n’a pas bavardé de tout ça avec le collègue turc, Bülent car il ne causait pas trop anglais, mais bien sympa aussi. Il arrivait de Toulon où il vient en avion la majeure partie du temps et peut encore parfois faire la route en entier jusque ou depuis son pays. Il ne repose pas forcément les semis à Toulon, mais Trieste, Bettembourg, ou au Brenner. J’adore bavarder avec des gars comme ça, c’est dépaysant. Même si on comprend bien qu’ils n’ont pas la vie facile (le turc n’a pas de frigo dans le baby stralis...), ils ont le sourire et ça m’a remis un peu  en place. 

    Du coup, couché à 23h, et ça avait un peu refroidi mais sans plus. 

    Ce matin à 6h, il fait déjà ou encore 20.

    7h, je rentre, les caristes sont là, et me confirment qu’ils ne chargent pas l’après midi.

    8h15, c’est reparti avec les blocs moteurs, sous la flotte, échappé de justesse pendant le chargement.

    Ça bouchonne bien à Lens jusque l’A1. Et la flotte tombe méchamment.

    Ça retourne au sec sur l’A26 et c’est à nouveau le grand beau et chaud sur la 44 à St Quentin.

    44 qui est déviée de Mourmelon à la Veuve, je ne sais pas pourquoi.

    Cassage de croûte au dernier parking avant la descente de Gravelines. Le soleil, les champs, les éoliennes, ça inspire une ambiance castillane, bon y a pas de taureau.

    Juste fait un peu de go à la access de St Nabord, et tout ça fait rentrer à la maison avant 17h. On va quand même pas s’en priver, d’autant plus qu’il fait grand beau !

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  • Thann, grün
    on pointe tous à l'usine
    mets de l'huile
    douche mensuelle
  • Vendredi 24 Juin 2016
  •  

    Ce matin, au réveil, les infos ne parlent que du brexit, les estimations donnent déjà pas loin de 52% à ce non scoop. Les conséquences de ce sans précédent, on ne sais pas. Ce que je constate à mon petit niveau depuis ma cuisine, c’est qu’il fait grand beau. 

    Démarrage par cette ambiance estivale à 6h, ça aide. Jusque Cornimont, je croise et salue des  hordes de camions descendant des hauts. Ils descendent vers la Moselle, la haute Saône.

    J’ai presque 20t, je passe par Oderen à cette heure ci, c’est encore un peu frais pour les pneus. 

    La vallée de Thann passe au vert, c’est rare à cette heure-ci.

    J’arrive à Peugeot un poil avant 8h. Faut aller peser en déchèterie avant de vider. Ça vide en fonderie, je vais voir aux expé, mais ils m’envoient aux bureau tout près de la prod, qui préviendra la cariste en question.

    Je veux bien faire, je chausse les lunettes de sécu, en plus du gilet et des chaussures. Mais le type me voyant arriver est outré, j’ai rien à faire là comme ça, faudrait le pantalon et tout le tintouin. Bon je m’éternise pas, il appelle sa collègue. 

    Ouverture des 2 côtés, et la cariste arrive, la même que la dernière fois, toujours sympa, la clope au bec, elle se prend pas trop la tête quoi. Et en plus rapide pour vider. 

    Ensuite un balai aller retour en pesée avant qu’elle me signe les papiers. Elle ne fait pas le sketche pour les manches longues.

    J’ai pas de nouvelles pour le boulot à suivre. Au lieu d’appeler, je sors de l’usine et vais au guichet de l‘autre côté.

    J’attends un peu, il se décide seulement de qui fait quoi et va où. En attendant de savoir à quelle sauce je vais être mangé, j’ai failli aller faire coucou aux filles de l’inter, voir si il n’y aurait pas un petit truc passant une frontière pour moi, je suis terriblement en manque. Mais non, je suis timide, j’attends sagement. Et puis leur chef est là.

    Ça tombe, un petit aller retour, qui me fera passer une frontière quand même, puisque ça va en Bretagne.  

    Faut charger à la réserve d’emballages dans l’usine. Impec, c’est du rapide là.

    Tout ceci ne fait pas rentrer trop tard, ça tombe bien, car l’après midi va être chargée.

    Vidange, cartouche deshydrateur et plus chiant, cause grosse chaleur : un lavage en règle. 

    Avec l’aide de papa, la vidange va assez vite, mais le lavage est interminable, petit bout par petit bout, tout sèche, même à l’ombre. Mais on n’y est arrivé quand même, c’était pas du luxe, et le camion propre, parfois, suffit à redonner un peu de moral au boulot qui ne va pas toujours comme on voudrait, en cause le grain de sable de mercredi à Douvrin.

    Bon il est temps de passer à autre chose, car c’est week end ! 

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  • Remiremont, bye bye les hautes Vosges
    ça investi sur la 4
    un gars pas feignant
    1er biberon de la semaine
    Paris, c'est fini!
  • Lundi 27 Juin 2016
  •  

    Démarrage à 7h35.

    Comme le lundi précédent, pas de pression du tout, juste à rouler aujourd’hui. J’aime bien ça fait longue distance !

    Grand beau par chez nous, il faut le souligner.

    Tellement je pars tard, que je passe Nancy après l’afflux des vosgiens. 

    Ça commence à se couvrir une fois la N4. Zut on va déjà salir le camion. Mais non, c’est juste des gouttes. Méga travaux avant Pagny, c’est ennuyant mais c’est pas du luxe vu comme cette route est défoncée. Et c’est bien qu’ils fassent quelque chose vu que j’ai l’impression que la 2éme et dernière partie de ma carrière va se concentrer ici. 

    Je croise un grand N4 Liner mais sympa, Nico 72 à Pagny, il a déjà bien bossé.

    Un peu de GO à la Access Sommesous et cassage de graine à 4h25, un peu après Sancy. Là ça flotte un peu.

    Pas de sieste, je me dépêche de passer Paris par la 104 toute au vert.

    14h25 ça bipe à St Arnoult en Yvelines. 

    Un peu avant la Ferté, sieste de 40’ indispensable. Ça a beau est peinard comme programme, on est tout de même lundi.

    Je loupe la sortie du Kerr Jo hann à 9h pile, zut, et mon client n’est plus qu’à 35 bornes. Je fais 9h10 et stoppe au bled plus loin, Noyal sur Vilaine, tant pis. 

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  • jeux des 7 erreurs: on vide
    on charge
    Paris c'est fini!
    Pauvre Nico, il est dans le sens vers Paris
    Remiremont, coucou les hautes Vosges!
  • Mardi 28 Juin 2016
  •  

    Démarrage tranquille à 7h35 comme je ne sais plus si le client ouvre à 7h30 ou 8h, et que le chemin d’accès ne fait que la largeur du camion, je ne voulais pas prendre le risque de barrer la rue pendant une ½ h.

    Rennes nord se traverse tellement que je suis rapidement sur la route de St Malo et arrive à 7h55 à la Mézière au petit atelier qui répare de l’emballage. C’est déjà ouvert, donc ils doivent attaquer à 7h30.

    Ouverture des 2 côtés et Stéphane ne tarde pas à venir vider. La mission du jour n’est pas trop pénible, puisque je recharge ici même. Juste la couleur des emballages qui change. 8h55, tout est refermé, papiers signés, tamponnés, les mains lavées, bref, plus qu’à reparter.

    Retour sur mes pas, et autoroute, comme ça je passerai Paris assez tôt.

    Cette autoroute est chère, mais ça trace, et la conso se maintient facile sous les 30.

    Heureusement, grâce à ma radio préférée, et qui n’est pas en grève au moment du temps de Pauchon, je peux voyager un peu, car sa thématique de la semaine est sur les marcheurs de St Jacques de Compostelle. Un truc qui me fait rêver, mais je ne suis pas assez marcheur, même si j’apprécie de faire une rando de temps en temps. Ce serait un bon moyen de refaire la côte nord de l’Espagne (camino del norte), vu que je n’y retournerai sans doute jamais avec mon volant. Une bonne motivation pour me pousser à chausser mes Basques, et à moi les paysages d’une Asturies sans pareil. Ce serait un vrai Galice quoi.

    Bon avant tout ça, il me faut revenir au réel, même pas 4h plus loin, à l’aire de Dourdan Limours, je casse une croûte à l’aide du Rustiguette achetée ici même. C’est tellement bien imité, que l’on croirait à une vraie baguette traditionnelle. C’est comme dans les restos, des fois on a du mal à distinguer le métro du non métro.

     La 104, c’est à fond comme hier.

    Guère après 14h, je quitte la N36 pour ma N4 que j’aime. Une fois à ce stade, je conçois de pouvoir rentrer à la maison ce soir.

    Je refais une 2ème pause juste avant Vitry, au relais de Blacy, avec l’ami N4 Liner déjà croisé hier, Nico72. j’aime bien les bahuts de sa boîte, sobres, toujours propres. Bon le relais est fermé l’après midi, pratique. 

     Dernière ligne droite pour rentrer à la maison, aucune perte de temps dans les travaux en Meuse. En même temps un bouchon dans la Meuse, ce serait un scoop.

    Je pose dans mon village à 19h35, slalomant entre les joueurs de pétanques que j’ai plus l’habitude de voir jouer le vendredi soir. 

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  • c'est pas l'heure de la casser
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    c'est nouveau, ça vient de sortir
    Kaisersbari
  • Mercredi 29 Juin 2016
  •  

    Démarrage à 6h50, 2ème 11h validée, et en prime à la maison. Un barbecue en semaine, ça peut pas faire de mal.

    Direction l’Alsace via Oderen. Il faisait grand beau hier soir, mais ce matin la chaussée est humide. 

    Mais on retrouve progressivement le grand beau une fois sorti du massif, comme souvent.

    J’arrive à Gefco à 8h20, mais mon programme n’est pas totalement bouclé, faut attendre 

    15 ou 40’. C’est de la RP. Bon je vais vider tout de suite, on verra ce qui tombe.

    A la réserve d’emballages, y a du peuple, mais ça ne traîne jamais. Le tel sonne, c’est tombé, du Lognes à charger au parc à vides 4C1. Mais il faut la feuille... Pas grave, André va leur scanner. Je suis dubitatif quand à la réception du bon au bureau du 4C1. Une fois vide, j’y vais quand même, en apercevant au passage un T de chez Morgantane, superbe, comme tous leurs camions.

    Au 4C1, ça ne loupe pas, la fille ne trouve pas mon bon dans ces mails, ou n’a pas envie de le trouver plutôt. Un peu énervé intérieurement, je perds pas mon temps, je refile de suite de l’autre côté, chercher le bon en main propre à Gefco. 5 bornes + 5 bornes + 5 bornes, c’est bien fait pour moi, j’avais qu’à attendre les programmes avant de rentrer. 

    Rebelote, passage au poste de garde de PSA pour un badge, bref, + d’une demi heure la plaisanterie du bon.

    Dans cet intervalle, quelques camions sont arrivés au 4C1. J’ai un emplacement assez vite, mais il est vite 11h, donc l’heure de la pause. Au moins, je n’ai pas loupé le temps de Pauchon, qui traitait aujourd’hui des problèmes de punaises dans des gîtes du camino.

    Puis j’ai le temps de situer mon bled dans le 77, client que j’ai déjà fait, mais déjà oublié. C’est pas une destination que j’ai dû faire en rêve cette nuit.

    Tout ceci terminé, leur pause là, et ben ça charge toujours pas, des créneaux prioritaires sont arrivés... 

    12h45, c’est enfin terminé ainsi que les papiers. En théorie, il y a l’interdiction de circuler sur le site qui commence, jusque 13h30. Si je voudrais je pourrais valider une 3h dans quelques dizaines de minutes. Mais n’ayant plus rien à faire de spécial, manger c’est fait et étant d’une humeur excédée, je décide de me tailler vite fait de cette usine, j’en peux plus. 

    Et c’est pas le tout, je n’ai que 9m, faut aller compléter sur Colmar.

    Je découvre sur l’A35, entre Mulhouse et Colmar, c’est nouveau ça vient de sortir, que c’est interdit de doubler pour les camions de 7h à 20h.

    J’y suis à 13h30, le type me dit de patienter un peu, il finit de préparer. Pas grave, je case une 15.

    14h15, me voici chargé de palettes de film plastique pour le 94, enfin carrément du 75 en situant le lieu. 

    Les 9m devant font 2t et ce dernier de 4,50m fait 4t4. ça va il neige pas.

    Si je vais encore m’enquiller la N4 cet am, avant, il va y avoir un peu d’exotisme, puisque je vais passer par le col du Bonhomme au lieu du Bussang.

    C’est bien joli Kaysersberg tout ça, mais ce col est plus chiant, car interdiction de doubler au début. Avec les 6t, ça va assez vite pour dépasser, et pas vu de Bonhommes bleus..

    Il faut reconnaître que les vallées 68 ou 88 sont bien plus roulantes que celles de part et d’autre du Bussang. 

    On est vite à Nancy.  Les travaux meusiens passent encore au taquet. Puis je double à tout va, un régal cette N4..non je l’ai pas dit !

    Le taquet, parlons en, au bout de la 2x2, à Ancerville, juste avant St Dizier, un gendarme sort de nulle part et se met sur la chaussée. C’est moi qu’il arrête sur un refuge, derrière un camion SLO.

    Bonjour, les papiers, tout ça... Vous êtes chargés ?

    -Bah 6-7t... 

    -Que ça, parce que ça pousse bien là non ?

    - ah oui, ce doit être la roue libre qui fait ça ( je percute la suite...)

    - oui, vous étiez à 99 (en me montrant la jumelle)...

    - c’est la roue libre en automatique, parfois ça dépasse, mais la vitesse se renclenche à 100 (me défendant comme je peux..)

    -mais c’est dangereux ça, de la roue libre ?

    -non, c’est normal, c’est automatique, c’est pour faire des économies de carburant... 

    -oui mais ça fait pas des économies d’amendes...bon aller, je ne vous verbalise pas cette fois, mais faites attention !

    OUF ! Bien sympathique ce gendarme. 

    Ou il m’a prit pour un agent commercial de Volvo Trucks tellement j’ai vanté le produit. D’un autre côté, pouvant être d’un naturel très procédurier, si il m’avait aligné, je n’aurais pas manqué d’écrire à Volvo France à Goussainville (je connais leur adresse, j’arrête pas de leur écrire, comme les ptits vieux !) pour faire part de ce qui aurait été une anomalie, et demander de fait, une participation au paiement de l’amende.

    A peine redémarré, que je me surprends à refaire presque pareil sur le contournement de St Dizier. Ce truc va tellement bien qu’on pourrait se laisser couler jusque la Esso de l’autre côté, sans grain de sable bien sûr. Aujourd’hui, j’en ai eu un.

    C’est pas à la Esso que je stoppe, mais à la Shell juste après, pour refaire le niveau d’Adblue.

    Il y a quelqu’un à la pompe que je veux aller, pas grave, j’entame la 30 comme ça. 

    Après petit tour en station. 1ere fois de ma vie que je m’arrête ici. Station sympa, à l’ancienne avec du matos cibi, de la Superstar 3900 d’occas entre autre.

    Plus qu’à finir les heures, ou plutôt s’approcher au max de la francilienne.

    Je trouve mon bonheur à 20h35 dans la mega zone logistique de Conforama et autre, juste avant Tournan. Y a du peuple mais y a moyen de garer. Y a même un resto pour la douche, impec. J’y mange, vu que j’ai bien marché un km.

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  • c'est pas porte de Brandenburg ici
    gurten, ich liebe
    sympa la haie
    N19 spirit
    quel endroit Doubs quand même
  • Jeudi 30 Juin 2016
  •  

     5h35, je quitte cette zone peinarde, malgré la proximité directe de la N4. 

    Bonne douche hier soir, resto nickel le « Nationale 4 », qui fait genre Diner. Il n’y a pas que des bouibouis où c’est le salaire de la peur de prendre une douche sur cette route. 

    Enfin il n’y a pas de grève sur les radios du service public, on va pouvoir peut être profiter des dernières émissions annuelles avant la grille estivale. Déjà que samedi midi c’était la dernière définitive de l’excellente émission de l’excellent Philippe Meyer, La prochaine fois je vous le chanterai. Le ciel lui tienne en joie, même si on peut toujours l’écouter dans son émission du dimanche matin sur Culture, mais c’est plus politique.

    La 104, l’A4 passe au vert, mais ça va déjà pas tarder à passer à l’orange, et l’orange c’est l’arrêt normalement. Je connais bien le code de la route moi !

    Même pas 45’ plus loin, je pointe au gardien de la cour de Geodis Calberson à la porte de Bercy, mais le client que je livre dans cette cour n’ouvre qu’à 8h, pas grave, j’ai de la place pour garer et boire un café, tout en étant Bercy par le ronron du périf. Décontracté quoi, moi je fais du Paris moi ! Et moi ça m’a jamais dérangé moi, d’abord. Ça va super bien le Paris.

    Trèves d’humour, ça commence à remuer à 7h30. Je vais voir, je fais bien car on m’accorde un quai.

    Vidé le film pour une plateforme du livre à 8h05, retour sur mes pas, c’est à dire sur l’A4. Et là c’est que du bonheur vu qu’est c’est plutôt le bon sens.

    J’arrive à Lognes à 8h30. Je connais ce fournisseur, fait 2 ou 3 fois. C’était pas en fluo sur mon atlas. Il est des bleds comme Valladares, Santa Eugenia de Ribeira, Zehdenik, Döbeln ou bien d’autres que l’on surligne en fluo plus facilement et fièrement que d’autres. Lognes, ça m’était pas venu à l’esprit. Injustement d’ailleurs, car ils sont plutôt sympas. J’ai le quai de suite. Et pas de sketches du genre on a trop d’emballages on n’en veut pas. Les pauvres, ils ont fait une haie géante avec le stock qu’ils ont de la même référence que j’emmène. Au moins y a rein à tailler.

    9h15, je repars vers le retour que je viens de connaître. Gonesse pour 2 x 25.

    Ça merdoie comme habituellement après Villevaudé, mais 9h55 j’arrive tranquille dans la boîte d’inox bien proprette et sans aucun camion. Là encore, c’est fort sympathiquement qu’on me demande d’ouvrir un côté. C’est du feuillard, donc on sort tout, les gommes, équerres, sangles. J’aime bien, ça rappelle ma jeunesse récente de quelques mois. J’ai l’impression de faire un job, MON job. 

    10h50 je repars avec 19t, pas tout à fait complet. Mais on rentre qu’avec ça, y a rien d’autre dans la boîte.

    Direction le 25 par diverses routes, la 104, D471, N4, RD231 et enfin la bonne vieille 19. 

    Un peu de GO à la Total à Sourdun. Je casse une graine juste après Troyes, avant Lusigny. Il flotte 2 3 gouttes histoire de quand même un peu salir le camion cette semaine.

      

    Quelle belle route cette 19, autre chose que sa parallèle n° 4. Et c’est une route qui a une âme. On passe tout prêt de la Boisserie, à Colombey, on s’imagine croiser la DS avec tante Yvonne à l’arrière. 

    Ou bien plus léger, si comme le chantait Thiéfaine, dans sa chanson dédiée à la cancoillotte, quand il dit qu’on ne trouverait plus la cancoillotte qu’en sexshop, elle aurait forcément été acheminée par cette route. L’A5 n’existait pas.

    Pause douche au resto à Semoutiers, juste avant l’autoroute. Je ne connaissais pas, ce resto parait bien sympa, et la douche est correcte aussi. 

    Unique bout d’autoroute du jour, obligatoire, d’ici à Langres nord. C’est bon d’avoir le temps.

     A Fayl Billot, qu’est ce qu’on fait ? de la vannerie d’accord, mais on s’arrête aussi à la boulangerie. J’ai résisté au traditionnel achat du pâté. Pour le goûter, ça ferait gourmand quand même.

    J’ai prévu du pain, car je sais pas où je vais poser ce soir. 

    Mes 2 bleds sont tout prêts de Pont de Roide. 

    J’arrive avec 8h54 à Vermondans, chez l’un des 2. La cour n’est pas fermée, ça bosse encore, je vais voir. Demain c’est 7h, et on peut dormir là, il y a déjà un CZ.

    Impec. Il est 19h passé.

    Il fait encore chaud, j’entreprends une ballade jusque la commune voisine de Pont de Roide. Bled qui a une grosse usine d’inox où j’allais depuis plus d’une trentaine d’années, avec mon père, des chauffeurs puis tout seul comme un grand. Ça fait 5 mois que je suis pas venu ici. 

    Je fais quand même des photos du Doubs qui coule sublimement contre cette usine. C’est tous des sites anciens de Peugeot. Le cadre est magnifique.

    Puis retour au camion, et repas au coffre, profitant du semblant d’été, même si la cancoillotte n’est pas trop une spécialité estivale, mais sur une boule tranchée de Fayl Billot, c’est un régal.