| Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
Un peu avant 7h, la radio me réveille par la météo avec le spot pub qu’on va entendre tout ce mois de mars, Bleu Forêt. Ça fait quelque chose. C’est surtout à ma chérie que je pense. La pauvre, au réveil, elle déjà son boulot dans les oreilles..
8h, j’ai pas le temps de valider le début de journée que le peut être gérant vu hier soir, vide déjà sa palette de clôture bois. Je la valide quand même le temps d’aller faire signer le gpr à sa peut être épouse.
8h15, je remonte sur la N6 pour quitter Sidis Locus, ou plutôt Saulieu pour ne pas le dire en latin.
Il est fait bien froid, -3. Mais bien sec.
Ça me gave, l’apn, l’ancien de la famille que j’ai récupéré, me bouffe des piles pas possible. Genre 10 photos, et les duracell sont vides. Pourtant je n’utilise pas le zoom optique à la vitesse d’un lapin.
Dommage, car avec le soleil derrière, y aurait moyen de faire de bonnes prises sur ce qui vient d’en face dans cette jolie Bourgogne. A la Roche en Brénil, je suis prêt à dégainer, mais personne, même pas Tophe69 qui a dû passer bien plus tôt.
Je reprends l’autoroute à Avallon, même si ça va être short pour midi à Lognes. Je stoppe à l’aire de Venoy pour tenter une douche express, genre 20’. Ça part mal, je m’adresse déjà au mauvais endroit à l’Arche, faut demander à la caisse de la station. C’est jamais pareil.
A la bonne caisse, on me répond froidement que la douche est en cours d’inspection d’hygiène. Ouille, jamais j’avais entendu ça. 5’ peut être... J’attends 5, 10’, mais rien. Je ne préfère pas redemander à la caisse, car je serais capable d’envoyer l’inspection politesse. Tant pis, je file au lavabos faire le minimum syndical.20’, la plaisanterie, comme je le souhaitais.
Je quitte l’autoroute à Auxerre nord pour passer via Joigny, jusque Sens, puis l’A5.
En arrivant sur la francilienne, la pluie arrive le thermomètre monte guère.
Ça file bien jusque chez le fournisseur à Lognes, je connais, je rentre direct à la bonne entrée. Je suis à quai, il est 11h55, ils reprennent à 13h. Pas grave, je casse une croûte comme ça.
Même pas 13h, la semi bouge déjà. Impec, ils se mettent à 2 pour sortir les 8m, je repars à 13h20. C’est aussi bien, car il y a 2 enlèvements, le 2ème avant 17h à Roissy. En 1er, c’est à Gefco Gennevilliers. 9a roule bien, j’y arrive à 14h. Mon serviteur là-bas, c’est bien sûr Pascal, qui nous a donné le lot. C’est cool, enfin je lui serre la louche. Il me donne de suite un quai, et charge assez vite. 15’ après, retour au guichet pour les papiers, et après on file boire en bas se boire un jus. On papote un bon moment, c’est sympa. Mais je dois quitter la GEFDR de la rue des Caboeuf, avant l’épaississement de la circulation pour respecter l’horaire à Roissy. Impec, 35’ plus tard j’arrive dans la zone fret de CDG. Comme l’adresse de Mr Pascal est correcte, n° de batiment, je trouve tout de suite.
J’ai un quai. Le chargement est un peu stressant, car le quai n’a pas de rampe, alors faut sans cesse adapter la hauteur de la semi si on ne veut pas se faire arracher la tôle arrière du plancher. Mais les caristes sont sympas. J’en ressors à 17h. L’heure critique... Direction le pays de Montbéliard avec 2 clients. La 104 bloque déjà bien sur Mitry. Normal.
Au bout je file tout droit sur Pontcarré, Gretz, via la forêt avec les camping cars ou autre trafics qui commencent à s’agiter on imagine, en cause les berlines garées à côté.
Depuis que je suis reparti, j’hésite de prendre la N4 ou la 19. Pour Mulhouse je prends toujours la 4, pour Vesoul, toujours la 19. Mais Montbéliard ? c’est quoi le mieux ?
Aller pour la 19.
Ce choix ne s’avère pas le meilleur dés le début de cet axe, ça bouchonne encore bien au 1er bled, le bien nommé Guignes. Puis ça roulotte jusque Nangis, où je fais un peu de go à la Total près des raffineries. Le prix augmente d’ailleurs, on ne voit plus trop de prix inférieur à 1€.
Après ça roule.
Je reprends l’autoroute à Troyes, j’ai assez traîné. Il reste une heure à rouler.
Je stoppe en me garant difficilement à l’aire de Chateauvillain avec 9h04, il est 21h40.
Je file à la station directe pour la douche, l’Arche et Paul ou bien le courte Paille sont bien trop loin. Et ça flotte bien.
A la station, le volet dans le hall est à moitié fermé, mais non, pas de soucis pour la douche, elle reste accessible, et est gratuite. Dingue, merci !
La joie retombe vite en découvrant les lieux, il y en a 2, j’hésite. Faudrait compter dans laquelle il y a le moins de tacons de chaussette.
La suite, c’est la normalité, puisque les crochets au mur sont barrés. Bon il y a une chaise, faut juste qu’elle ne bascule pas sous le poids du tas de fringues.
Pour ce qui est de la flotte, ma foi elle est très tiède et ne coule presque pas. Ça fini par couler glacé après le savonnage. Il y a un lavabo, et là l’eau coule normalement chaude. Donc rinçage comme on peut en foutant de l’eau partout. C’est consternant, la station a l’air très récente.
Mon nouveau boulot, ça remue, ça se passe bien, c’est que ça me plairait déjà plus vite que je ne le pensais. Mais cet épisode de douche me rappelle forcément qu’en Allemagne, on n’a JAMAIS ce genre d’agacement. Après des journées éprouvantes là bas, on savait qu’on allait apprécier une bonne douche(vaste, propre, chaude....), comme une récompense, où que c’était.
En France, est on obligé d’aller au resto routier pour être certain (et encore...) de trouver un endroit digne pour pouvoir se laver ?
Je mange un truc au camion, ce sera toujours mieux que d’aller bouffer dans leur établissement vilain !
6h40 je file, sans passer par la case café ou lavabo à cette satanée aire de service. Je suis rancunier.
Autoroute jusque Langres nord, puis N19.
Café lavabo à Malvillers.
Le temps est vraiment pourri.
Je vais au 1er à Beaulieu Mandeure via Exincourt, Audincourt... J’y passe plus trop par là. A mes débuts en Gefco, j’y étais tout le temps flanqué, Faurecia(Ecia à l’époque) à Audincourt pour aller sur Ingolstadt ou bien Ecia Beaulieu pour Rastatt ou bien Trabitz au fond de la bavière. Souvent du taf en AR. C’était les années folles de l’automobile. Au feu à Audincourt, sur le toit du cinéma qui s’appelait le Lumina, y avait la 406 de Taxi.
J’arrive à Peugeot scooter à Beaulieu à 10h et en repars à 10h30. Le 2éme n’est pas loin, c’est Belchamps. A vol d’oiseau c’est tout prêt. Je passe via Valentigney, mauvaise pioche, c’est en travaux tout du long. On longe le Doubs. J’arrive à Belchamps 15’ après. Là faut montrer patte blanche. Le gardien colle une pastille sur l’objectif de notre téléphone portable.
Puis un gars vient nous chercher pour nous piloter dans le site ultra secret. Y a un peu d’attente. Le gardien m’a dit que c’était quelqu’un avec un DS4, finalement c’était une New 308, pas mal non plus.
Bon dans le site, y aurait rien de Rock’n roll à shooter, mis à part des Picasso, Berlingo.... Je dis pas, j’aurais vu une 504 ou une 405mi16, là j’aurais été frustré. C’est dur une heure sans pouvoir prendre de photo.
Je repars à 11h40, je recharge pas loin, à Arbouans, sous l’A36. Il suffit juste de franchir le Doubs. Voyant l’heure, je vais au pain tout près du client. Il est 11h50. Les papiers sont pas prêts, il reprennent à 13h30. J’arrive quand même à trouver le cariste qui est sympa, qui me dit où me poser. Nickel, à l’intérieur. Bien pour manger. J’ouvre. Il reviendra un peu avant.
C’est de l’inox pour le 27. Je suis déjà venu ici quelques fois y a 2 ans avec des bobines en fosse du port d’Anvers. Le cariste était sympa déjà. Un jeune chef l’est un peu moins. Il est toujours dans les ateliers. Jamais trop bonjour, et des réflexions sur telle ou telle manière de manoeuvrer de chauffeurs dans la cour, j’y ai eu droit une fois. Aujourd’hui, guère d’évolution, il ne dit toujours pas bonjour.
Visiblement on n’est pas du même monde et c’est très bien ainsi.
13h20, le cariste revient, ça va vite, 4 sangles + gommes + équerres, comme dans le bon vieux temps, et j’en repars à 40.
Complément au quai à Mulhouse. 1 petite heure de route.
En même temps que ma feuille de quai pour charger, j’ai déjà mon rechargement demain dans le 76. Impec. Je repars de Mulhouse à 15h35 avec du papier jusqu’aux portes pour Grd Couronne.
Direction Thann, ça commence à péteuiller. Normal. Il y a presque des flocons. Mais le Bussang passe tout bien.
Avec ma petite famille qui était au centre équestre cet am sur Remiremont, on décide de faire un petit goûter chez l’americain à St Etienne, pas loin de là. C’est à 2 pas de la 66, y a toujours moyen de garer. Je voulais acheter du pain, ma chérie me donne celui qu’elle venait d’acheter. Et puis même une boîte de sablés écossais. 30’, c’est court.
Direction Nancy, puis Paris. Sms à Berliner qui s’en descend de la Ruhr, c’est ses horaires dans le secteur normalement. Presque, il est 15’ derrière, et va bifurquer sur Dijon. Ce sera une croisure au kit mains libre.
Gros coup de neige entre Pagny et Ligny. Un moment à rouler derrière la saleuse, car la voie de gauche est bien recouverte. A St Dizier, tout rentre dans l’ordre.
A Vitry, j’ai 9h pile, mais c’est blindé au resto à la sortie. Alors je finis l’amplitude à la zi de Connantre. Il est 21h30. C’est étoilé, ça caille bien, mais avec des tagliatelles fraîches, ça ira, c’est pas géant la vaisselle.
9h+17’ de pause, et je quitte cette petite et paisible ZI en bordure de N4.
Je stoppe 40’ plus loin au relais de Sancy. C’est bête, je viens de croiser Nico72, à 2’ près, c’était café croisure. Ya eu un petit QSO tout de même.
A Sancy, c’est douche, et en prime qui a été refaite. C’était pas du luxe de tout refaire remarque.. Puis un pain beurre. Je traîne un peu mais sans faire 45’ et pour pas non plus se pointer trop tôt en francilienne.
Je quitte la 4 à Vaudoy en Brie pour la RD231. C’est interdit de 5 à 9, il 8h30, y a pas moyen de stationner, donc je fonce.
Ça bouchonne un peu à Villeneuve le comte juste avant l’A4.
L’A4 c’est bon, mais l’A104 merdoie encore un certains moment vers Villevaudé. C’est pénible. C’est pourtant les vacances scolaires encore je crois.
Puis grand tour via la Croix verte, y en a assez. Mais ça tombe bien vu que je veux arriver à mon bled par la N14, enfin D14, via Pontoise. Bien mis 2h depuis Sancy.
Il y a une Access, mais pas de bol, il y a pas d’Adblue qui commence à être bas. Je quitte cette 2x2 à Magny en Vexin pour une RD pas très pratique, mais bien pittoresque. J’arrive vers 11h
à Gasny. C’est dans une ZI, il y a de la place d’ailleurs, mais l’accès depuis l’A13 ou la N14 n’est pas forcément ideéal..
C’est une boîte qui fabrique des rails ou montants pour le placo. Ça fait du bien d’entendre du bruite de découpes ou de presses, on se croirait chez des clients de Pont de Roide en Allemagne. C’est sympa, et ça vide rapidement, par un seul côté. Nickel, j’en repars à 25, ça tombe bien car j’ai le coup de fil de Pascale pour la suite. Comme prévu ce sera du 76 pour le 35, et Vitré pour Mulhouse à livrer samedi, mais y aurait aussi une petite navette sur Rennes demain.. Bref, y a du boulot.
Donc faut foncer vider le 2éme à Gd Couronne. Vernon, Gaillon, je garde la RN. Purée que c’est joli par ici.
L’odb ne sait plus où donner de la tête, entre le niveau de lave glace, d’Adblue et plus important les 4 h15. Je stoppe donc par obligation pour 30’ au péage à St Etienne du Rouvray. Bon, ben je mange quand même !
Il n’y a qu’une ½h pour rejoindre la ZP à Gd Couronne. Je connais le transitaire, déjà fait l’été dernier. Il est 13h20, c’est encore fermé mais reprennent sans faute à 30. Je passe de suite à quai, et ils sortent les 21 pal de papier à destination du Gabon.
C’est du rapide, j’en repars à 14h10. C’est le retour du temps bénit des colonies !
Je demande l’avis à un chauffeur De rijke sur l’itinéraire pour rejoindre Yainville, Brotonne ou Flaubert. Il me conseille Flaubert.
En haut de la 2x2 qui descend sur Rouen à Oisel, il y une Esso Express, je vais voir, pas d’Adblue encore ! merde ! j’arrive à la dernière barre.
Je tente le centre routier, mais c’est une AS24, et je n’ai pas (plus) l’AS24. Je trouvais un peu chero. Mais ouf, il ya une BP juste à côté avec l’Adblue... Je ne négocie pas le prix, et en mets 76l (/80l). 10’ de perdues, mais quand ça se met en rideau ça doit être marrant, ça met jamais arrivé encore.
Après le franchissement de la Seine via le pont Flaubert, je sors de suite et longe la Seine, via Duclair et son bac. C’est trop joli par ici. Et il fait un super temps.
J’arrive à Yainville vers 15h15. Y a pas foule, le cariste indique mon emplacement et ouvre les 2 côtés. Le cariste bien cool, ressemble un peu à Lagaffe. Ce qui peut expliquer qu’il est cool. Il charge rapidement en plus. C’est du matos pour toiture, des bavettes. Je sangle un peu, ce qui est gerbé, mais sans plus. Et puis le cariste a l’air de pas trop s’en préoccuper.
Je repars de là à 16h25.
Cette fois via le Pont de Brotonne.
Puis là faut y aller quand même un peu, alors j’enquille l’A13 jusque Caen. J’aurais bien fait un coup de N13, mais bon, la semaine n’est pas finie.
Caen passe assez bien.
L’A84 avec 13t, c’est à peu près convenable.
La tachy indique 8h20 au niveau du Guilberville, mais je décide de foncer jusque Avranches en laissant couler un peu dans les descentes. ça paye, car les 9h sonnent tout juste quand je suis garé au Gd Chien à Avranches. C’est parti pour 11h, c’est indispensable.
6h30, douche puis pain beurre salé café avalé, c’est reparti vers Rennes via la A84.
Très bon resto, parking limité, mais y a moyen de garer le long de la RD. Bien mangé, et bien accompagné. 2 musiciens, du moins un chanteur et son régisseur et un VRP Bruxellois. 3 personnages sympathiques. Le chanteur, un ancien instit, partait dans le passé depuis Cherbourg jusque la capitale (déjà pour son métier actuel de chanteur le week-end) toujours en camion avec des connaissances (pères d’élèves) qui allaient à Rungis. Il connaissait donc un peu notre milieu et en avait l’air très respectueux. Il disait par exemple comprendre que quand on met le clignotant pour déboîter, c’est pas forcément pour emmerder les gens.
Et plein d’anecdotes, du genre qu’il était aller chanter pour l’arbre de Noël du ministère des transports à l’époque de Gayssot et que son cachet de 700€ lui avait été payé en liquide ! Et intéressant avec ça en parlant de son métier de chanteur. Alors j’ai essayé de faire mon intéressant en disant que je suis allé une fois au festival Bernard Dimey à Nogent en Bassigny. Alors là il m’a tapé sur l’épaule : « ah Bernard Dimey, il est trop peu connu, que c’est dommage... »
Sinon, le convive belge, enfin Bruxellois était fort sympathique et intéressant aussi, parlant de son pays, de ses bières... Bref, c’est toujours bon des rencontres éclectiques comme ça.
Il fait un temps pourri sur l’A84. ça s’arrange un peu sur la rocade Rennaise. Avant d’aller vider, je fais le plein de go à la Access de Vern, juste à côté de la ZI. A 8h10, je suis chez le transporteur qui re-distribuera toute la Bretagne avec les matériaux que j’emmène.
Cariste sympa, ça vide par les 2 côtés, le temps est à nouveau sec, à 8h45 c’est pointé, signé.
Coupage à travers pour rejoindre la Janais. Entrée sud de PSA. Le gardien me donne un plan en m’indiquant le bâtiment où je dois charger. Ça s’avère faux. On me indique un autre endroit après avoir appelé le gars au courant de mon enlèvement. Bref, 15’ pour trouver le bon endroit. En plus, le plan est illisible. Pas trop grave, car ça doit mettre 20’ à tout casser pour charger les emballages vides. Juste le cariste qui est exécrable, des la 1ére pile, j’avais pas fini d’ouvrir le côté, que j’ai hurlé car il buttait le rail en hauteur. Je réhausse donc le côté pour donner de la marge. Ça ne le rendait pas plus joyeux pour autant.
Papiers finis, je remonte dans le camion, rempli mon agenda comme à chaque opération, que le cariste me klaxonne en faisant signe que je comprends comme « dégage »... J’ai envie de lui répondre que je suis pas son chien. Mais si je dis ça, je casse mon image, ce serait dommage de finir au chômage à mon âge... Et puis je suis pressé en plus. Bref, encore un sacré c.., je me barre.
Je file sur la rocade puis la direction St Malo pour aller à la Mézière, absolument comme pas plus tôt que vendredi dernier. Ici pas de problème, à la petite tôlerie, les 2 types dont le cariste sont très sympas. Les 2 côtés ouvert, je réhausse pour la forme, mais y aurait pas besoin, ça passe juste et le cariste d’ici est bon, LUI.
Et il fait refait grand beau.
11h15 je repars, juste à côté y a un ITM. Je vais vite fait au pain et bien sûr quelques bricoles se greffent à cet achat, j’avais notamment une commande de caramel beurre salé.
Direction Vitré. J’ai téléphoné à mon collègue (qui a fait ce truc y a peu de temps) pour savoir la hauteur exacte du chargement, on nous annonce 2,90M. Mais il me dit que ça passe largement, pas besoin de réhausser. Il m’explique en même temps où c’est.
J’arrive dans la cour de Breger à 12h15 après une série de ronds points. Y a du monde, le type du bureau a l’air bien déborder, il y a du RO/E, RO/F, RO/B, qui viennent charger pour un peu partout, GB, ES, B.....
Quand j’annonce ma destination, Mulhouse, en précisant livraison demain, il s’affole, j’ai un quai de suite, avant les copains.
Je lève juste la traverse arrière, et en effet ça passe large. 2,85M.
Je mange vite fait, m’étrangle presque avec mon yaourt. Je repars à 13h25. Parfait tout ça.
Puis c’est la même route que la semaine dernière, je deviens un régulier.
Même la RN 157 me parait moins ennuyante. Ça y est, je commence à basculer. La météo ne cesse de changer.
Pause de 30’ au dessus de Vendôme, à Epuisay, pourtant ça va, je suis pas trop crevé. C’est peinard, sur un petit parking fléché dans une petite zi. Il y a des élus qui pensent aux camions parfois.
Orléans merdoie un peu, mais ça reste Orléans.
Petite différence avec la semaine précédente, je grimpe sur l’A5 à Troyes. De là je stoppe un peu plus loin à la 1ere aire, Troyes le Plessis. Il est 20h30.
9h pile poil de pause, pas une minute de plus. Je fais gaffe, pas d’excès inutile. Cette aire est moins pourrie que la suivante Chateauvillain. C’est une Total.
Autoroute jusque Langres nord.
N19, arrête boulange à Fayl Billot. La Lorraine se rapproche, ils ont des pâtés de viande, genre lorrain.
Ça roule pas mal ce matin, y a du français qui rentre. Je sais pas si c’est une impression, mais on voit moins de pecos qu’à la normale les temps-ci.
A36 à Châtenois les Forges. On commence à y voir du Gefco, normal, Mulhouse travaille.
J’y arrive, justement, à 9h30. Y a pas foule au parking de l’entrée.
Je file de suite au magasin de montage. Là y a un peu de monde. J’ai rv à 11h, je suis large. Je dois reprendre des emballages pour Vitré.
Les personnels de la réception ont une mine réjouie, heureusement, je vois 2 connaissances, un Steff, le chauffeur anglais, et un artisan du 25 qui fait du Valenciennes et les alentours, on discute pour occuper.
Mon tour arrive à 10h45. La fille du bureau me dit qu’il n’y aura pas d’emballages pour moi.
Une ½ heure plus tard, je suis vide, et fait tamponner une feuille de route comme quoi il n’y a pas de vides à reprendre. Bon ben du coup je vais poser le camion de l’autre côté à Gefco, je vais quand même pas monter à vide à Vitré... Je suis pas écolo 100%, mais quand même, des fois je réfléchis...
On verra lundi, il y aura bien quelque chose à charger.
Et finalement, ça m’arrange bien de reprendre la push, la quatorzaine a suffisamment morflé comme ça.
La push démarre, impec. Direction les vosges via Thann qui passe au taquet. En plus à la radio, le père Meyer nous passe la suggestion du jour de l’auditeur, « Dans les jardins d’enfant » de Début de soirée ! Bien kietsch. Toujours loufoque ce Philippe Meyer
Le col d’Oderen pratiquement au noir, il doit y avoir moins de neige que sur la N118 interdite ce jour aux camions.
Je suis presque à l’heure pour l’apéro. Disons que j’arrive au fromage, s’en suit une sieste, et go à Cornimont pour remettre un disque mais après un coup de chargeur, ça va fumer, demain y a concours de saut.
Week-end, court, mais week-end rempli.
Qu’il soit court ou long pour vous, bon week-end aussi !
Push le samedi, push le lundi. Décollage à 7h15 de la maison, tranquille. Un peu de neige dans Oderen, mais ça va, elle est plutôt décorative. Quoique le 3ème hiver des pneus avant de la Volvo commencent à être limite, faudrait pas de la grosse neige gadouyante et avoir à freiner. Il ne faut jamais à avoir freiner sur la neige de toute manière.
Coup de fil dans la vallée à l’affrètement pour prévenir de mon arrivée, de l’imprévu de samedi. Je devrais être sur la N4 avec pour cap l’ouest à cette heure-ci.
Pascale me répond que zut, elle m’avait déjà concocté un retour du 35, direction le 13, dommage. Je suis deg du coup !
A Mulhouse, petite marche entre le parking push et le parking mille pattes qui ne se mélangent pas, chargé comme un bourrin. A chaque fois je me bousille un bras, je devrais faire 2 voyages si ça continue.
Frigo rempli, placard rempli de fringues encore hivernales mais avec un peu de printanières et autres slips ou chaussettes (Bleu-Forêt..), je passe donc au guichet pour le programme.
Ce sera cap à l’ouest tout de même. Du Brionne et 2 76, un à quai en papier + 2 magasins à l’usine en emballages. Impec. Au quai, je fait un tour du fret qui traîne, côté inter, rien enfin 2 ou 3 trucs, un lot pour Köln et la Suisse. Le côté natio est blindé de palettes. Je suis vraiment aussi bien comme ça.
Direction l’usine, il est tôt, tout se passe bien, pas un chat au parc à vide de l’usine. Au 2éme, un camion qui reste en permanence dans l’usine, dont le chauffeur s’autocharge quitte le hall quand j’arrive. On sent l’amour du job chevillé au corps, la manière cavalière de démarrer le Premium(phase 1) en jetant les gants sur le tableau de bord témoignant. Là je me dit qu’un Premium c’est vachement costaud, pas délicat.
11h15 c’est parti vers l’ouest. A l’ouest, se trouve déjà les Vosges. Le col de Bussang est propre, mais l’autre côté, vers Rupt sur Moselle, la neige se ramasse bien. Mais ce n’est que passager, du temps de giboulées. Nous ne sommes que le 7 mars. Après en avril, il y aura les calendes.
J’ai un mail, déjà le taf de demain, du 76 pour Rennes, cool.
Pause repas à la Total à Vincey, mais pas pour le menu Crocade. Dan le frigo y a nettement mieux, paupiette de volaille avec purée de panais. Vachement bon.
Sur la N4, la neige tombe méchamment vers Ligny, mais ne s’accroche pas.
Une fois Vitry, presque obligé de déballer les lunettes de soleil.
En Champagne, à toutes saisons, on se croirait en Castille et Léon sur la N610. Encore plus en y croisant presqu’autant de Morgantane.
Vers Sézanne, je reçois un coup de fil, c’est Bernard, un ancien chauffeur de mon père, je l’ai pas vu. C’est sympa. Je lui dis que je le croiserai sans doute plus souvent désormais.
Vers 17h50, pause dans le 77, inutile de courir pour traverser la capitale.
Reçu encore un mail, j’ai déjà la suite du boulot pour mercredi dans le 35, c’est sympa, c’est toujours du 13 finalement, les roues vont un peu tourner.
45’ et reparti, N36, N19, francilienne, tout vert. N118, c’est un peu humide, il fait 3... faudrait pas que ça descende encore.
Bref, 1h30 après sans encombre, c’est de nouveau la province qui se profile via l’A13.
Puis la N13 à Evreux. Y a pire comme route, j’aime bien.
Je pose à 21h30 avec 8h59 à l’Auberge du Relais à Ecardenville.
Parti pour 11h, j’ai jamais rien contre cette option un lundi !
Bon resto ici, c’est la Normandie qui veut ça je pense. Douche un poil exiguë mais très chaude et pression bonne, qui réveille quoi.
Démarrage sur la N13 à 8h35, ça circule cette route.
Grand beau.
Vite arrivé à Brionne chez le fournisseur de psa. Mais il est 9h, c’est la pause. On m’indique quand même où se poser pour ouvrir.
Carreaux en attendant. 9h50, reparti sur Rouen par la 138. Il y a Gr Couronne à vider, en ZP, et ST Pierre de Varengéville au nord. Comme je recharge sur Gd Couronne, je décide d’aller au bled au nord tout de suite. Pont Flaubert, puis partagé sur l’itinéraire pour rejoindre ce bled. Pas loin de Duclair, mais je décide d’y aller par Barentin. Je connais pas...pas déçu, c’est joli, bien sûr, mais ce qui est joli, est chiant à traverser généralement. Ça va, quelques voitures sont péniblement mal garées dans un sens unique, mais ça passe.
J’arrive à St Pierre à 11h où on me sort de suite la palette de 50kgs de bacs vides. Tout ce cirque pour ça.
Bon pour repartir, je choisis via Duclair. Ça roule mieux, tout en étant aussi joli. Déjà passé là y a pas une semaine. Je deviens un Normandy Liner, et ce n’est pas pour me déplaire. La région est vraiment dépaysante. Juste dommage qu’on ne peut pas emprunter le bac, j’arriverais à Gd Couronne avant midi. Avec les roues de 60, il faut tout de suite oublier les bacs..
En tous cas, superbe vue sur Rouen depuis Canteleu.
Re-pont Flaubert, et traversée de la ZP. Je passe devant où je dois recharger. Avant, il faut vider chez un transitaire le papier pour le Niger, c’est chez Bolloré. Je tourne un peu pour trouver le bon bâtiment. Il est 12h15, je mets à quai après le passage au bureau pour faire les étiquettes. Je repars à 12h50 et stationne pas loin pour casser la graine. Y a le temps, j’ai rv à 16h à la papet pour recharger. J’y vais sur la pointe des pieds un peu avant 14h.
C’est chez UPM, la grosse boutique scandinave. Accueilli par un écran tactile, je rentre tout, les plaques, noms...et la commande, mais là, ça coince, trop tôt, revenir plus tard. Je trouve le gardien plus loin, lui demande quand revenir à la borne avec mon rendez vous. Il passe un coup de fil, et il me dit de repasser simplement après 14h, que ce sera bon. 5’, et je tente, nickel, ça passe. Je retourne au camion avec un n° d’appel qui s’affiche presque de suite. Nickel +1. Coup de fil de Pascale, déjà du retour pour vendredi, c’est bon ça.
Bascule, et direction le quai indiqué. Un camion y est.
Je demande au chauffeur si il faut sangler, non pas besoin.
Une fois mon tour à quai, je balance quand même des gommes au sol, c’est plus fort que moi.
Ca charge assez vite, je balance quand même une sangle sur la dernière bobine, même si je ne devrais pas croiser le BAG cet après midi.
Reparti à 15h45, Caen, A 84. Pause à l’aire de la Baie, avant Avranches, il ne fait pas nuit, on voit encore un peu le Mt St Michel. Petit mp de Dominique. Ça collera pas encore, je n’arrive pas par Vitré. Dommage, mais on y arrivera.
Arrivée dans une ZI au sud de Rennes, vers Vern, pas loin d’où je vide. Il y a un resto pas loin, mais je reste au camion. Demain, y a le temps, c’est rendez vous à 13h30 pour vider..
8h50, je vais faire un tour tranquille au resto. Y a plus un chat. Je prends la douche et petit dej. Les femmes attaquent le grand ménage, faut que je me mette à un bout du bar. Je m’attarde pas.
Je fais les carreaux intérieurs (du camion). Je prépare l’itinéraire de la suite, puis basta. Tiens, si je tentais en avance le rv de 13h30... Il est 9h55, si ils veulent pas, je caserai peut être une 3h. Je démarre, repasse au dessus de la rocade et arrive chez Ouest France. Le portier ne tortille pas, ça démarre bien. Aucun camion. Je me présente au bureau du quai. On me dit que si le 13h n’arrive pas, on me videra avant l’heure. Dans tous les cas, on vient me chercher au camion. J’en demande pas plus, car j’avais vraiment l’impression d’ennuyer.
Il commence à faire sérieusement un temps pourri, du vent, tout ça.
Vers midi, 2 bennes fm arrivent. Pour eux non plus, ça ne bouge pas. Je suis bien empêté, je n’ai pas de pain. Je ne mange donc pas grand chose...
Vers 12h50, un type vient me faire signe de me mettre à quai. Purée, j’ai 2h49... Je m’exécute, mais après avoir traîner au possible, enlever l’unique sangle, fait chauffer un peu le moteur...13h10, je suis à quai. Les 2 benneux ont chargé aux aurores ce matin à Gd Couronne.
Je suis vide à 13h40. Direction rocade sud, puis N12. J’ai oublié que j’ai faim. J’arrive à Pacé, au rechargement. C’est chez Linde, enfin Fenwick, enfin plutôt Bretagne Manutention. Le gars que je vois me dit de le suivre dans un autre parc. Il est bien sympa, mais parait largué. Au début, il me dit de me mettre au milieu de la cour, et de tout ouvrir. Mais me demande ma hauteur. 2m90, comme prévu, mais je peux mettre un poil de plus si il faut. 3m20, il me dit. Ah non, impossible là.
Donc, du coup, il me dit qu’il me chargera à quai du matos « roulant » et « non roulant ». Le quai donne encore dans une autre rue. Un sacré quai, qui demande d’escalader une de ces bordures de trottoir en granit bien haute de 15cms, ainsi qu’une manoeuvre rendue complexe par une voiture stationné pile en face. Ça va, ça circule pas de trop, mais je descends souvent regarder un peu partout si ça ne rabotte pas. 2 chauffeurs que je bloque descendent me guider, sympa.
Le cariste que je trouvais sympa aurait pu me guider...
Bon pas grave, je constate qu’il pointe ce qu’il doit me charger. Une bonne armada de transpalettes tous différent, plus ou moins en état de marche.
Certains sont posé sur une palette, posée elle même sur un transpalette roulant. Ça va, ça fait 80 de large, alors ça remplit en largeur, une sangle par rangée, et c’est bien. Mais les hauteurs varient, alors les sangles ne sont pas toujours efficaces. Mine de rien, les heures passent, au bout de 2h, on est à la bonne moitié. Les appareils hs sont galère à avancer. Il les pousse, mais le plancher trempé fait patiner. Il y a aussi 2 fen de 4t que je lui recommande de mettre au niveau des essieux. Dieu merci ces 2 sont tournants. Puis on fini avec 2 transpal. Ouf...Enfin non, faut encore ouvrir le côté gauche pour tendre les cliquets. Et avec ce temps de tempête c’est assez amusant.
J’en repars à 17h45, soit 3h30 de passé. Je n’ose trop penser au déchargement à Vitrolles vendredi. Il m’a dit que là bas ils étaient équiper pour vider par le côté. C’est vrai que ça va être du gâteau, tous les transpal sont emmanchés l’un dans l’autre...
A l’heure-ci, la rocade de Rennes est bien chargée, mais ça passe.
Direction Le Mans, autoroute à Vitré, pas envie de me taper les ronds points de Laval avec mes 22t d’engins malades.
Je sors après, à Vaiges, puis m’arrête manger en 45’ chrono à l’Etoile des routiers à Thorigné. J’avais très faim.
Autoroute pour contourner le Mans seulement. Puis St Calais et direction Vendôme. Un peu longuet à contourner cette dernière. Y a du frigo nighteur pressé qui déboule de partout. Je suis assez nase, alors je mets les clignos à droite et laisse passer, j’ai envie de rouler pépère. Et les radios nationales en grève, ça n’est pas pour aider à tenir éveillé dans les forêts de Sologne. Alors ça zappe pour lutter. Il y a de jolies zi à Fossé, vers chez Bob, et dans les bleds après. Mais faut que j’avance le plus possible.
Un bout d’autobahn 71 à Vierzon pour contourner. A la sortie, au péage, tout des grands noms de multinationale du transport détellent à tout va, y a même du train double (KN)
Je stoppe pas loin après à un routier où il reste de la place, Vignoux sur Barangeon. Il est 0h30.
Après avoir squatter le parking du resto, je vais squatter sa douche, ainsi que son zinc pour un grand crème. Chouette resto, appelé la Grotte. Il y a un âtre qui fonctionnait, joli cadre.
Je démarre à 9h45. J’ai un mp de Chouchen pour si besoin de radioguidage ou alors pour croisure sur Vitrolles. C’est sympa. On refera le point ce soir.
Bourges, Sancoins, puis gazole sur la 1ere access pas longtemps après avoir repris la N7. Un tuyau de Mr Lagaffe.
Je fais que ¾ du plein. Il y a un sympa Scania 113 cr en paille à côté. Son chauffeur est sympa aussi.
J’achète la baguette, même si c’est du Total, mais ce sera fait.
Depuis hier, la conso ne veut pas descendre en dessous 36l, c’est dingue, je suis pas bon sur les RN. Enfin, c’est tirant tout du long aussi mine de rien. Quand je repense à Vendôme.
N7 continu, puis N82 jusque Veauche. Y a le temps. Il fait beau, à droite, le massif enneigé du Forez est sublime. J’aime bien ici.
Pause repas juste avant Veauche. Il est 14h20. Je descends dans le sud, alors je prends petit à petit les horaires espagnols. Même si c’est pas là que je vais. On fait semblant quoi.
St Etienne, puis l’A47 où je croise l’ami Sweden, salutations au tx, sympa.
Il est pas trop tard, Givors passe bien.
Enquillage de l’A7 pour y croiser ma 1ere tirelire de la journée.
Je passe en caisse à Montélimar sud. Direction Donzère.
Je vais laver à l’Alligator, 2ème tuyau du jour de Mr Lagaffe.
Il est 17h30, il lave encore, mais le type me dit ne pas être sûr d’utiliser le portique à cause du vent. Bon ben j’ai envie d’abandonner mon idée, mais non, finalement il peut passer le portique... Car s’il fait la cabine à la brosse, faire la semi au karcher, elle est tellement sale, bonjour les traces que ça ferait, autant se coucher...
Donc le rouleau n’est pas du luxe, et on voit ce qu’on fait. Même si il a oublié les intérieurs de portière. Bref, je suis souvent insatisfait dans ce domaine, où on n’est jamais si bien servi que par soi même.
Pendant ce temps, je reçois de Pascale un 2ème enlèvement demain, Avignon avant midi, juste, car avant je dois aller chez Arcelor à Fos pour une bobine en fosse(logique..). J’ai appelé mon collègue qui y va de temps en temps, il dit qu’il faut tabler sur 2 h mini pour charger... On verra bien.
Je reprends l’autobahn 7 à Orange. Depuis Vienne, la conso du jour redescend vite sous les 33l. Comme quoi l’autoroute. Mais enfin, je pige pas, j’ai déjà été meilleur sur RN.
Je file jusque Rognac pour me poser au San Carlos. Ce sera le 3ème et dernier tuyau du jour de Mr Lagaffe.
Sms à Chouchen pour lui dire où je vide et que j’ai un programme tendu. Lui aussi. Alors on reporte la croisure, à moins que j’aille me perdre dans Marseille..
La dernière fois que je suis descendu jusqu’ici, c’était avec le Fh12 (ex transak), il y a plus de 10 ans. C’était du retour d’ex RDA (vers Leinefelde, entre Göttingen et Leipzig) pour chez Rector Lesage à Rognac. On faisait tout les Rector de France, Voreppe, Nantes, Compiègne, Tournefeuille...De chouettes tours.
Je suis pas loin, ça n’ouvre qu’à 8h à Vitrolles, je décolle à 7h20. Il suffit de rester sur la 113 pour arriver dans la bonne zi. ça circule beaucoup mais j’arrive à 35. C’est entrouvert, il y a du monde au bureau. Je peux rentrer. Ouverture des 2 côtés.
Le gars(patron ?) me demande si les engins sont roulants, je réponds la moitié environ, mais je ne sais plus lesquels exactement.
8h, l’employé arrive, râle un peu en voyant que tout est enchevêtré. Les 2 derniers transpals ne veulent déjà pas fonctionner. Il les décale difficilement au fen, je sens que ça va être long.
Je téléphone à Mulhouse pour signaler qu’il faudrait plutôt tabler sur 14h au lieu de midi pour le complément à Avignon. Pascale me rappelle pas 10’ après, ce sera OK.
Une fois les 2 transpal sortis, ça se décante assez bien finalement. Le boss s’y met aussi. Visiblement, tout ça c’est pour l’exportation.
Vers la fin, quand la fosse est libérée, je la prépare, la balaies surtout, ce sera toujours 10’ de gagné pour le contrôle sécu à Fos.
9 h30, je repars, ça a été super bien finalement, moitié de temps que chez les Bretons. Je dis au black que je croyais pas que ça irait si bien, il me répond en se marrant que de toute façon, on est tous payé pour être emmerdé !
J’arrive à Fos une heure après. Mon collègue Pascal m’avait expliqué comment ça marchait, contrôle sécu avant, après...bref, similaire à Florange.
Je prépare tout, la combinaison, lunettes.... Le gars de la sécu vient, regarde vite fait. Il court partout, voit ceux qui sortent aussi. Mais il est bien sympa. Puis son collègue donne le badge pour peser et c’est parti.
Encore un bureau avant de rentrer dans le hall. J’y rentre à 11h30, et en ressors 15’ plus tard. Un gars de la Lozère me conseille d’aller vite au bureau avant de sangler, avant midi, sinon c’est 13h30..
Y a la queue au guichet, mais j’ai mes bl à midi pile. Merci du tuyau...Je sangle tranquille, 5 sangles exigées. En Belgique c’est 2.
Je repars vers la sortie, pesée, puis contrôle sécu à nouveau. Le type bien sympa de la sécu, en disant au revoir, me dit qu’il n’a pas l’habitude de voir des chauffeurs qui ont le sourire. Je lui réponds que pareil on a pas forcément l’habitude non plus de voir des personnels sympas surtout dans ces boutiques..
J’en repars à 12h30. 2h quoi, le temps de base comme m’avait dit mon collègue.
Changement brutal de paysage, après les hauts fourneaux, au nord c’est la steppe de la Crau qui est sublime à traverser. Comment ne pas avoir le sourire.
Direction Arles. Il y a bien 3 ou 4 solutions possibles pour rejoindre ma rue à Avignon. Mais le coup de fil d’un ami me fait passer par Aramon.
On longe le Rhône. Séquence souvenir, encore une fois, j’y suis venu un paquet de fois à Aramon, c’était en 94, en stères de bois, avec un 340 qui n’en pouvait plus, mais qui assurait quand même le job. Le marchand de bois se trouvait pas loin du Rhône, mais je n’arrive pas à retrouver. Il y en avait un autre aussi pas loin, à Graveson.
J’arrive dans la zi à Avignon direct par le pont de l’Europe. La boîte est dans une cour avec plusieurs boutiques, le temps de trouver, il est 14h. Ouf, c’est encore ouvert, mais pas un chat. Je trouve enfin un bureau, avec un monsieur bien sympathique, ça doit être le directeur. Il m’attendait bien. Je lui demande juste si on peut charger par le côté, c’est 12 pal. Il ne dit pas non mais n’est pas trop chaud car il n’a pas le permis fen, alors en cas de pépins....Il demande si on ne peut pas bouger mon chargement, j’explique que ce n’est pas possible.
J’insiste gentiment, en disant qu’on fera doucement, qu’on est pas pressé... Il accepte. Quand il voit la bobine de 19t, il comprend.
Il faut tout de même une bonne pour mettre les 12pal, mais le brave monsieur maîtrise. A la fin je lui dis qu’il mérite son Caces !
Je casse une graine vite fait, et repars de là à 15 h.
Pont de l’Europe et A9. La vallée remonte bien, je croise Greg qui visiblement n’est pas en panne à ce moment précis. Coup de fil de Pascale, il y aurait encore 6m à prendre sur St Priest pour Mulhouse. Mais c’est 17h30. Je prévois plutôt 17h45 au taquet. Ce sera non, ils n’attendent pas. Pas grave.
La rocade est passe pas trop mal, j’y croise Tophe. Il devrait pouvoir rentrer ce soir !
Je quitte l’A42 à Bourg nord, et me pose à Villemotier, je n’ai que 6h50, mais j’ai envie de prendre la douche, et gratte comme ça la 45.
Dur le réveil, 4h10. Couché pas trop tôt hier soir car mangé avec un ht Savoyard de chez Sotracom bien sympa, qui connaît les Vosges comme sa poche pour avoir roulé chez Mauffrey. Mais dans les bonnes années. Il en est parti y a déjà un moment, quand tous les bons tours ont glissé des mains des chauffeurs français. Il y avait plein de bon taf m’a t’il dit, Espagne, Italie, un peu de pays de l’Est. Et il a connut les Fh, pour dire que ça date...
Il fait encore l’Italie et un peu l’Espagne où il est aujourd’hui. Il a un joli Fh. Du beau matériel dans cette boîte.
Chez Bol, y a de la lumière, mais c’est fermé. La serveuse du week end m’ouvre, et referme. Un brun de toilette, le gd crème et un croissant ainsi qu’un emporté, et c’est parti à 4h40.
N83 jusque Besançon, la température passe en négatif de temps en temps. Je ne suis pas à une heure près, j’aurais plus garder la 83 vers Baume les Dames, mais la quatorzaine elle, ne l’entend déjà plus de cette oreille. C’est pas grave. Sinon, on serait jamais content, quand je fais des quatorzaines à 80 heures, je déprime.
Une fois l’A36, y a du peuple, et du peco. C’est marrant, je disais absolument l’inverse il y a une semaine.
J’arrive à Mulhouse en 3h49.
Cette fois-ci, dans le but de passer un bon weekend, et pourquoi pas, aller au ski en entier, je décide de faire 2 voyages entre le camion et la push. Y a pas de raison que sois plus chargé que lundi matin passé, mais bon, y a pas de raison que les slips sales ne soient pas plus légers que des propres !!!
Direction les Vosges via le col de Bramont. Là, c’est le dépaysement total par rapport à la steppe de la Crau hier. C’est tout ce que j’aime dans le job.
C’est encore pas ce week end que je vais attaquer la préparation du CT du F12 qui approche. Je tâcherai quand même de me coucher en dessous pour prendre une photo du silencieux qui est bon à changer. Après faut en trouver un...
Que ce soit sur votre tondeuse ou sur vos skis, passer un bon weekend !
7h05, le départ de Mulhouse est validé.
A peine le temps de chauffer la mécanique, que je suis devant la porte de reception de Arcelor à Ottmarsheim. Pour y aller, faut quitter l’A36 juste au niveau de la frontière. J’avais envie de filer tout droit, puis de faire un coup de B31, de Titisee....comme ça jusque la frontière Autrichienne....Mais là non, je ne franchi même pas le Rhin.
Cette boîte ne va jamais trop mal pour vider les bobines. Déjà beaucoup emmené de Belgique.
Il n’y a juste personne au bureau, j’attends, 10, 20’...personne. Un 57 arrive. Il dit que leur pause est à 8h... Il est 45, un type nous dit d’avancer sous le pont, qu’on va nous vider. 15’ après on repart, impec. Le pontier était juste à ses manettes, et ne voulait descendre de son pont nous faire les papiers qu’après avoir vidé.
Direction Colmar pour vider le lot de Avignon. Il est 8h passé. J’envoies un message au dernier des mohicans de l’Allemagne, c’est ses horaires. Bingo, il est juste devant. Il prend le temps de sortir à Guemar, à la zi où je vais vider. Impec, j’avais jamais vu son Panzer.
Le veinard, il va encore aller certainement sur Bochum, enfin non, il va sur Venray en NL, ça lui changera.
La 45’ réglementaire effectuée, je vais vider mes 12pal d’aliments pour oiseaux.
La suite, je dois redescendre à Mulhouse, une partie chez PSA, à la réserve d’emballages vides pour le groupe. Ça va toujours bien ici. Le cariste et responsable me demande : « ben, tu fais plus d’inter toi ? » ça faisait longtemps...
Ben non, j’y charge 2 destinations dans le 44.
Complément, mais que début d’am au quai Gefco, un collègue du natio y ramène un complet de matos bois pour clotûres. Il y a un lot de 58 pour moi.
Il est 11h35, j’envisage de faire une 3h du coup.
Cassage de graine, sieste, préparation de l’itinéraire du jour occupe déjà bien 2h, quand il est 13h30 et que le collègue de chez Sutter arrive comme prévu avec divers lots qu’il vide au quai.
Je vais discuter avec, le temps qu’il vide, et prends mon temps pour achever ma 3h. J’aime bien son Volvo, il a de chouettes réservoirs carrés fait sur mesure comme sur tous leurs camions.
Ça va vite pour lui, mais l’horloge n’avance décidément pas. Je me mets enfin à quai à 14h40. Entre temps un collègue vosgien de Cornimont s’y est mis aussi avec son beau Fh16 550. Il tourne en épicerie sur du 68/57. Encore un vrai job.
Je suis chargé de mes quelques palettes pour Cosne/ Loire.
Mais on discute, alors du coup une 15’ est déjà casée. Il est content de son 16, sauf les batteries qui commencent à faire des signes de faiblesse. Il a 80000kms, je lui dis que tout est normal...
Je pars de Mulhouse à 15h20.
Mon itinéraire me fait passer tout droit. Déjà par Vesoul.
Pause de 30’ à Bucey les Gy pour l’achat du pain, enfin une miche tranchée, j’en ai pour quelques jours comme ça. Ici, c’est vraiment l’idéal pour l’arrêt ravitaillement. Il y a un carrefour market aussi, et même un toilette public très propre.
Puis la ligne droite me fait rejoindre Dijon via Gray. A38, Sombernon et RD direction Auxerre. J’ai 10t, donc ça roule.
Chevauchée sur la N6 vers Avallon. Adblue à la Esso à la sortie de cette ville.
Après, tel un pélerin du bitume, je passe via Vézelay. Mais hélas, je n’userai pas l’asphalte jusque St Jacques de Compostelle..
Dans tous les cas, une fois par là, la moyenne chute.
A Clamecy, je suis bêtement Cosne/Loire, mais j’aurais dû suivre Varzy, ça aurait été meilleur niveau route je pense. L’horloge tourne, les bleds sont minus, mais heureusement, un village est doté d’un parking PL exprès, bien éclairé et tout.
Je suis bien là. Bon, je ne garde pas le tuyau pour moi, le bled, c’est Entrains sur Nohain. C’est que du bonheur cette trouvaille, car en plus de l’amplitude qui se resserrait, je commençais à être Clamessé, et étais carrément bientôt Entrain de dormir !
7h05, soit après 9h10 de repos réglementairement validé comme 11h, c’est reparti. Tranquille ce parking, dans un bled tranquille. Je vais devenir le Jean Pierre Pernault des stationnements de traditionnels dans nos jolies campagnes.
La route aussi est bien traditionnelle jusque Cosne. J’ai pas dû prendre le meilleur itinéraire, mais que faire, ça manque aussi de routes par là. Ma soeur habite sur Nevers, en push, on passe par Beaune Chateau-Chinon, pas le genre de route top non plus en camion. D’ailleurs, j’éspère que ma soeur n’est pas lectrice de ce cdb, sinon elle saurait que je suis passé pas loin 2 fois en même pas une semaine sans faire signe, et elle serait pas contente.
Je suis devant le portail du Bricomarché de Cosne à 7h45. Y a pas un chat. A 8h ça s’ouvre, et j’en repars à 20. C’est pas les pires enseignes de bricolage à vider je pense.
Bon la suite, par où passer... Y a rien en axe est ouest à cette hauteur. Mon côté aventurier me fait encore passer à travers, via Sancerre jusque Vierzon...Même avec 9t, ce fût une sacée avanture. Bon le vignoble du Sancerrois est magnifique, mais bon...
Coup de fil de Pascale, je suis tout content de lui dire que j’ai vidé à 8h le Cosne et que je devrais pouvoir vider les deux 44, mais cette joie retombe vite et est inutile puisqu’elle me répond que c’est très très calme, qu’il n’y aura rien aujourd’hui. Peut être demain du 44 que l’après midi pour le 02.
Bon ben c’est plié, je peux garder mes routes de chèvre du coup.
Un coup de GO partiel à Selle/ Cher au Super U, encore un bon plan, puisque doté d’un stationnement PL.
GO partiel, car reçu la confirmation de fret de demain, pour le 02, c’est du 28t, alors si passage en bascule, faut que je fasse 16t max.
Je garde la RN ou RD jusque Tours. J’y arrive via Bléré, St Pierre des Corps. J’y ai une connaissance qui attend pour vider ce soir. Je l’appelle, il me dit que je lui demande si je ne le réveille pas, il dit que non, je ne le crois pas. Quoiqu’il en soit, j’ai le temps, il est midi, alors j’embarque ce bon Greg pour aller manger au marché de gros dans une ZI voisine, mais en mode bâché.
Une bonne heure bien dépassée et je repars. J’enquille un peu l’A85 jusque Angers. Puis rn vers Nantes. C’est tout interdit, mais je livre à Anetz, avant Ancenis, alors bon, hein !
Comme tout ce qui est interdit, c’est bien joli, St Georges sur Loire entre autre. J’arrive à Anetz à 16h. Ils me vident, en même temps, heureusement, je n’avais que 3 palettes vides et 3 coiffes. Du fret Peugeot quoi !
Je garde la RN , autorisée cette fois de Ancenis à Carquefou où se trouve le dernier client. C’est dans la grande ZI. J’y suis un poil avant 17h, le portail de chez Trelleborg s’ouvre. Je vais voir aux expé, c’est souvent là qu’on vide les emballages vide en général chez les équipementiers.
C’est le bon endroit. Je vois un monsieur qui me confirme que c’est bien là, mais un dialogue très diplomate s’engage :
« ah, mais 17h, on n’a plus de cariste, on ne peut pas vous vider...
- mais il est juste 17, le portail m’est ouvert à 16h55..
- oui,, mais est ce que ça vous embêterait de revenir demain matin.. »
Bref, j’arrive à le convaincre que ça m’arrangerait bien ce soir, que je suis pressé......Ben si quoi !
Il accepte, je file un coup de main au cariste avec un transpal et vlan, à 40, j’en repars. Ça paye encore de ne pas s’énerver. A part que le jour où on a un vrai impératif, on s’énerve pour de bon...
A Trelleborg, en suède c’était pareil, il y avait un ferry pour Travemünde à 17h, bon là, il n’attendait pas, on était bon pour prendre le 19h30, y avait pas moyen de négocier ..
Je situe mon adresse de rechargement, et un resto en même temps pas trop loin. Le périf de Nantes est bien chargé à cette heure. Après franchissement du Pont de Cheviré, direction Bouguenais où se trouve le gasthaus. Il y a les 22 qui contrôlent sur le parking, du coup de j’opte pour stationner en face dans la zi.
Pour 14h3à demain, la coupure va être bonne...
On a beau ne pas mettre le réveil, ne pas avoir la pression, un moment on tourne en rond. C’est plus fort que soit, faut toujours aller voir bien avant le rv prévu si jamais.
Je mets en route à 11h pour faire les 4kms qui relient ici à l’Ile de Nantes.
Le portier m’accueille sans tortiller.
Je vais voir au quai, oui pas de problème, mais pas avant 13h. Le cariste est débutant dans la boîte, il est sympa. Je lui demande la hauteur réelle des bobines de papier à charger. 2m80, ça va, ils demandaient 3m sur le mail. Bon, faut quand même réhausser pour le temps du chargement. Je monte tout à 3m05 pour m’occuper.
Un Breger arrive, il a rv à 13h, il passera logiquement devant moi. C’est un jeune bien sympa de Mulhouse, il fait encore un peu de fret auto, surtout du Merco, dans toutes les usines frontalières.
Je casse une graine, c’est partit pour valider une 3h.
A 13h30, le Breger se met à quai. Ce sera moi après logiquement.. Mais non, une navette interne arrive...Je suis un peu furax, mais bon, ok, on n’est plus à ça près. Et puis le chauffeur est sympa. Juste demain, j’ai rv à 11 h à St Quentin. Je serai pas enquiquiné à Paris ce soir.
Le Breger chargé, sous le poids, on constate qu’il a un pneu crevé sur la semi. Je pourrais l’aider pour m’occuper mais ils n’ont pas de roue de secours, donc c’est Euromaster qui viendront l’aider. 15h30, la navette s’en va, une autre arrive, là, niet, je file au quai m’assurer que c’est bien mon tour, pas de souci. Une dame me confirme, en me demandant depuis quelle heure je suis là. On aurait dû vous charger tout de suite me dit elle..Ah bon.
A quai, il faut mettre des chandelles à l’arrière pour le poids. J’avais préparé les sangles et les cornières. Juste en commençant le chargement, je demande au cariste si je pourrais poser les sangles sur les bobines au fur et à mesure avec les cornières, en prenant mon échelle, par l’arrière, ça simplifierait, et ce serait plus rapide. Non, me répond il, c’est interdit d’aller dans le camion. En fait il voudrait bien, mais si quelqu’un de la sécurité passe...
On en parle, justement quelqu’un passe, qui me dit de retourner à l’emplacement chauffeur. Je lui explique ce que j’ai demandé au cariste. Il me dit que non, on n’a pas à faire comme ça, sécurité oblige. Commençant à être énervé, je lui re-explique ma raison de vouloir procéder ainsi, que c’est pour des raisons de sécurité également.
Bref c’est le dialogue de sourds, jusqu’à ce que je m’emporte un peu....Apparemment c’était quelqu’un de haut placé. Bon tant pis, j’étais énervé. J’estime quand même avoir mon avis sur la façon d’arrimer la marchandise.
Une bonne heure passée, pour opérer l’arrimage par les côtés ces bobines de 2m80. ça peut être casse gueule aussi, bonjour la sécurité...
L’ami Breger attend toujours Euromaster à côté.
Il est 17h30, je repars enfin de là. Un peu énervé encore.
Un peu de gazole à la Access avant de reprendre le périf vers Cheviré. Ça fait 24h que je suis dans les parages, j’en ai marre. Ça bouchonne en plus. Ça va être tendu cette histoire de 11h à St Quentin.
J’enquille l’autobahn en mode pilote automatique jusque la capitale. Une pause de 30’ repas à Chartres.
Paris passe bien, à part qu’il faut jongler entre les fermetures d’A86 et de périf.
Une fois l’A1, je croise peu de temps après Cherokee qui s’en descend sur Angers.
Juste après la 1ére entrée de ma carrière dans la nouvelle région des « Hauts de France », je quitte l’A1 à Compiègne, et suis Noyon Chauny... C’est très très long....
Le pire est la traversée de St Quentin, et de la ZI où je livre. De plus, 0 place. Juste à la cartonnerie, il y a 2 belgo LT stationnés dans la rue. La boîte est grande ouverte, je suis poli, je vais déjà voir à pied, des fois que je croiserais le directeur...
Ça bosse. Je vois un chauffeur Blondel qui dételle atèle, je lui demande si on peut dormir dedans, niet. Il me dit que si je continue un peu la rue, il y a une place potable à côté de chez Mory. Il est 2h, grillé 5’ d’amplitude.
Y EN A MARRE !
La journée commence bien, je serai déjà en retard au RV de 11h. Bon pas grand chose, 5’. Bien, dormi, zi tranquille. Mais un peu éloignée de l’A26 pour un GB liner.
J’ai mon mail de retour en petit déjeunant. Amiens à 14h pour Dornach demain 13h30. Tranquille. Quoique Amiens à 14h, faut pas que ça commence à faire comme hier ici à St Quentin. Je sonne de suite Pascale pour faire part de cette éventualité. No stress, c’est entre 14 et 15 à Amiens.
Je rentre dans la cartonnerie, suis livraison bobines. Mais il y a un stop au quai des expé. Je vais voir, ça rigole, ricane, personne ne me calcule. Je regarde un plan, les bobines c’est bien au fond à droite. Je fous le camp à bas. Mais là bas, personne, interdiction d’entrer dans les hall. Je retourne donc à pied au expé. Et là, voit quelqu’un. Ah t’es là bas ? Ben non, faut que tu reviennes au stop, c’est obligatoire, si le chef te voit, nanani nanana...
Je ne moufte pas, reviens au stop, et en marche arrière, à contre main, j’ai pas envie de faire le demi tour à pleine charge non plus. En reculant face aux quais, j’espère juste qu’un haut placé de cette usine ne rôde pas dans les parages...Car je ne sais pas pourquoi, mais je suis déjà un poil énervé...
Une fois au stop, retour expé, c’est bon, à priori personne n’a remarqué plus que ça ma manoeuvre très dangereuse, allant à l’encontre de tout principe de précaution coutumier de notre pays.
Le type que je vois, me dit d’ouvrir les 2 côtés pour qu’il colle les étiquettes. Au stop ? Oui au stop..
J’en profite pour rembobiner les sangles. Il colle les étiquettes, me donne déjà mes papiers signés, et je peux enfin retourner au fond pour décharger. Le cariste, un papy bien sympa m’y attend. Je vire tout, les planches, les cornières. Je lui dit que je rehausserai côté par côté. Je préfère pour le circuit hydraulique assez vulnérable du système de rehausse des Schmitz. Une fois en faisant du foin, un flexible a pété. Là c’est la panne, surtout si on a un chargement haut. C’est pas parce que c’est allemand que c’est parfait. Loin de là.
Midi quarante, c’est rabaissé, fermé.
Faut se retaper St Quentin, vraiment pénible à traverser.
Puis Amiens via N29 J’ai pas de sous à mettre dans l’autoroute.
J’arrive dans l’immense zi nord de Amiens, pour aller à l’immense usine de couches ou lessive, je ne sais même pas.
Il est 14h25. J’ai un bip. Je casse une croûte, il serait temps. Balaies le plancher et installe le cordon pour plomber.
Sur le parking, il y a autant de français que si on était dans une usine Polonaise.
15h15 le bip sonne avec le quai affiché.
On reste en cabine, ça m’arrange, ça laisse du temps pour pianoter le clavier.
Même pas 16h c’est reparti, comme quoi, les multinationales.
11t en plus, c’est cool.
N29 comme à l’aller. Puis N44, N4....Une pause avant Vitry entre ces 2 derniers axes.
Demain, c’est rv 13h30, donc autant se faire plaisir et passer par la case maison.
Je pose sur le parking de notre petite commune, il est 23h.
TOUT VA BIEN !
On est bien dans son lit, ça fait une éternité que je n’étais pas repassé à la maison en semaine.
Y a pas le feux, mais le matin passe à vitesse grand V. Vers 11h, il faut déjà préparer le départ. Enfin juste prendre un bout de pain qui traîne dans sa cage.
11h35, je quitte mon plan parking que je dois être le seul à connaître, et que je n’ai pas envie de dévoiler direction l’Alsace.
Tiens il fait grand beau, la neige a dû fondre, que 11t, c’est parti par le col d’Oderen. Ce sera le 1er passage de l’année en camion je crois. On gagne 1à 15’ que par le Bussang pour aller à Mulhouse.
Même en haut c’est bien fondu. Je croise un CR vert du 10, Gamba qui s’arrête entre 2 épingles, pour me demander si en haut ça passe. Il était pas sûr car il avait vu le panneau « chaînes » en bas. Pas de danger. Il va livrer à Cornimont.
J’arrive à la base U de Mulhouse Dornach un poil avant 13h. A l’interphone de la barrière, j’ai déjà un n° de quai à prendre. Impec. Elle va toujours bien cette base je trouve. On ne touc he à rien, le personnel est assez sympa. On n’est pas chez un hardiscounter disons.
Le temps du déchargement, je remballe le câble tir et mange un truc vite fait. Il est pas 14h, je quitte Dornach. Pas de nouvelle de mon exploitante, coup de fil, c’était quasi sûr, je viens charger au quai et à l’usine. C’est calme, mais on arrive à charger le camion tout juste pour de la bourgogne ouest et de la normandie sud. J’aime encore bien ce genre de montée, ça promène.
Comme lundi, c’est à la réserve d’emballages, c’est avant 15h le vendredi, j’y vais en 1er, puis au quai Gefco, enfin par le côté. Il y a un Tptes Pais, un Galicien, và quai, il est pas rentré le gars. Contrairement à moi qui repars à 16h30. Un coup de go à la access de Illzach, avec le café offert. Puis retour bercail via Oderen encore, car mi-charge toujours.
J’entreprends ma manoeuvre pour reculer à mon hangar, il est 18h, pas trop la bonne heure. Enfin, c’est jamais la bonne heure pour faire cette marche arrière. Ça circule au taquet, mais ça se passe bien, les voitures se sont bien arrêtées.
Voilà, le camion est posé, il va passer un week-end avec son arrière grand papy.
Grand week-end, mais il y aura un peu de boulot sur la semi, de la bricole qui s’empile quoi.
Et puis faudra mettre du dégrippant sur les conduits d’échappement du F12 car un fournisseur m’a trouvé un silencieux ! Comme il fait beau, on va s’en donner à coeur joie.
Bon week-end les castors !
Cornimont, 3h55, ça file de suite. Faut pas réveiller les voisins.
Ça faisait longtemps que je n’étais pas parti un lundi tôt. Enfin, logique, en rentrant le samedi.
Ce sont des choix, ou non, faut prendre comme ça vient plutôt.
Et samedi, j’ai pu aller à la porte ouverte du (sans doute futur) lycée de ma fille. En bi langue, il y a un voyage, soit en Allemagne ou en Suède pour l’anglais, car l’Angleterre, ils n’y vont plus. Il faut payer les familles qui reçoivent... L’Angleterre quoi.. La Suède, ce serait sympa par contre. Sans parler du latin, où un voyage en Grèce est prévisible aussi. Bref, je retournerais bien sur les bancs..
Mais en attendant, mon option, c’est français hyper renforcé. Alors j’ai un voyage qui commence à m’emmener du côté de Sens, à Migennes.
A St Etienne les Remiremont, au Leclerc, j’aperçois à cette heure matinale une semi bleue et un Fh3 blanc, j’y rentre pour aller voir si c’est bien qui je pense. En effet, c’est bien le camarade Quentin, qui attaque sa 2ème semaine aux manettes de son superbe 500.
Il monte dans le nord, alors nos routes se séparent aussitôt, je passe par St Loup Montigny le Roi, où je décide de prendre l’autoroute, c’est lundi, j’avancerai un peu plus loin ce soir.
Sauf qu’à Langres, un accident est indiqué sur la direction de Troyes. Petit ralentissement, mais accident grave. Un frigo belge (orange et blanc), couché à la perpendiculaire, sur les sens. Ça nous pend tous au nez ça, surtout le lundi matin. Ça passe sur la bau, mais en roulant un peu dans le gazole.
Le jour se lève ensuite sur l’A5, avec des paysages d’éoliennes.
Je sors de cet axe à Troyes puis suis Auxerre.
A St Florentin, c’est interdit aux PL ou barré pour rejoindre la direction Sens. Faut descendre jusque Pontigny. Dommage ces 10 bornes imprévues, je serais arrivé à Migennes dans les 4h30 largement. Alors pause un peu avant mon 1er client. Sieste et café au camion. Même si il y pas de pain, je déjeune autrement, du gâteau maison..
J’arrive à Migennes à 9h20. Je connais, j’y suis aller il y a plus d’un mois charger pour Smart.
Mes emballages de réserve n’emballent pas le gars de la réception, c’est pas annoncé, j’ai pas de cariste dispo, faut attendre. Pas de souci, restons courtois.
Il ne m’a pas menti, j’en repars qu’à 11h15.
Vendredi on avait évoqué de peut être compléter pour aller sur Argentan. Mais il n’y a rien de spécial. On roule. Joigny, croisement de l’A6, puis la petite route qui rejoint Amilly par Chateaurenard. C’est étroit, mais en léger, c’est pas gênant. Par contre faut oublier pour se garer pour l’arrêt gluten..
A Amilly, ou Montargis, pas de souci, un ITM est pile poil sur un accès de zi où y a moyen de garer. J’y trouve mon bonheur, et attaque déjà ce dernier à peine rentré au camion.
Il y a un camion de déménagement, les gars au top, sont attablés dans leur caisse. Excellent.
Retapé, je reprends la 60, Orléans, puis direction Châteaudun.
Ça roule bien la Beauce, facile pour dépasser les tmd, la vue est bonne. Mais les bleds sont plutôt longs à traverser ou contourner, Brou, Nogent le Rotrou, Bellême.. Je stoppe pas loin de là, dans un bled tranquille. Que 8h50, mais c’est la condition pour valider une moins de 13h d’amplitude. Il reste moins de 70 bornes pour Argentan demain.
7h15, je repars de ce petit village accolant Bellême. Il y avait un petit resto, très bien, mayo maison, répertorié nul part, avec une douche. Mangé avec un Nancéin, de chez Foulon. Il est allé au même lycée que moi, Bosserville, ou Boboss pour les connaisseurs. Il est en est sorti 10 ans plus tard, mais on a eu des profs en commun.
Direction Mortagne au Perche puis Argentan.
J’arrive juste à l’ heure du rv à Sarceaux, c’est une plateforme de d’articles agricoles ou de plein air. Déjà fait une fois y a 2 ans je crois.
En me mettant à quai, j’entends d’une oreille que ça parle de l’aéroport de Zaventem.
En repartant, je comprends que des événements y ont eu lieu.
Je repars vers la capitale, mais je dois recharger côté normand, à Epernon. C’est prêt fin de matinée. C’est bien fléché Dreux à Argentan. On passe à côté du Haras du pin, c’est chouette. Enfin, ce n’est que haras dans le secteur.
En retrouvant la N12, il y a un ITM avec parking presque à proximité, je le marque sur le Michelin. Je repars de zéro, j’ai tout mes points de repères à prendre.
Nonancourt est long à traverser comme d’habitude.
J’arrive à Epernon juste avant midi.
C’est prêt, mais pas les papiers, il y a de la Turquie, faut attendre des docs douaniers.
Je me mets quand même à quai, le gars regarde la montre, il change d’équipe à 13h... Bon, il veut bien charger la 1ere partie pour Ottmarsheim. C’est léger, mais haut. Il est vite 13h, alors qu’il a quand même commencé la 2eme partie, de la Turquie et Roumanie que je poserai à Mulhouse. Il scanne au fur et à mesure, mais au changement d’équipe, je constate qu’il zappe de scanner sa dernière pile. Il se barre. Son successeur,qui a l’air motivé, reprend à 13h pétante ; Je lui signale mon doute sur le scannage. En effet, c’était pas fait... il me remercie. On gagne surtout du temps.
Je repars de là, il est bien sonné 14h, et j’ai pas becquetté encore. Direction Rambouillet, puis j’essaies de retrouver l’A10 en passant à travers, vers Dourdan, mais c’est interdit, tant pis. Ça fait passer par Clairefontaine, où y a le foot.
J’arrive bien au dessus de St Arnoult, reprend l’A10, mais pas possible que t’en réchappe, il y a quand même une tirelire.
Puis francilienne tout sud, ça passe tout seul, et N36 de Guigne à Fontenay Trésigny.
Pause enfin repas sur le 1er parking de la N4. Il faisait faim. 45’ maxi, faut optimiser, je sois venir pas trop tard à Mulhouse.
De là, je m’imagine presque pouvoir passer à la maison. Reste 4h30, tendu, mais déjà fait.
Je vois Vonvon29 qui redémarre de la Total de Sézanne puis Nico72 un peu plus loin.
A Vitry, méga bouchon. Bizarre quand même. Et ça dure. Arrivée au rond point où il y a l’arc, je comprends. Y a la gendarmerie, un dépanneur. Un camion a les 3 pneus de sa semi crevés. Il a dû escalader le rond point. Rien d’étonnant, remarque, j’ai jamais pigé pourquoi on nous faisait passer sur la file de gauche pour traverser cette ville. Alors une fois au rond point, sur la file de gauche, c’est tout à fait possible de se faire encore plus serrer.
Bon pour la maison, c’est pas gagné, désormais. Ne tirons pas de plan, on verra bien. Je suis pas lourd. Et y a moyen de faire du 3 chiffres. C’est tout vert partout, Nancy, il est tard. Ce qui permet de poser à 4h30 PILE sur la place de mon village. Bon, la poussière à volé, car j’ai manoeuvré assez rapidement pour garer..
Il est 21h10, c’est tout bon tout ça !
6h25, je quitte mon village. Ça fait court 9h15 à la maison. Surtout qu’au final, on dort souvent moins qu’au camion. Sans parler que hier soir à la tv, ça causait dumping social à cash investigation. C’était intéressant. Mais ça a fait se coucher à 23h15..
Il commence à tomber des gouttes, il fait 0. on peut oublier pour Oderen. Au Bussang, ça flotte, pas de neige.
Ça devient se c dans la vallée, mais ça roule pas. Le pire, c’est l’arrivée à Mulhouse sur l’A36, ça freine bien pendant 15’.
J’arrive à gefco à 8h15.
Le temps de causer avec un peu tout le monde en faisant la liste de déchargement et Pascale qui me donne mon aller retour du jour, je me mets à quai à 8h45. Le cariste range par région turque ou roumaine. C’est pas pour nous tout ça.
Je file ensuite à Ottmarsheim vider la suite. Mega bouchon à la sortie, c’est les contrôles à la frontière qui sont réactivés. Ça vide chez un transporteur dont il était question hier soir à la tv.
10h15, retour vers les Vosges pour charger à Vieux Thann. Ça traîne pas, je dois vider en foulée à Villieu près de Meximieux.
Je repars de là à 11h20 pour enquiller l’autobahn. Je le garde tout du long, une fois n’est pas coutume. Je fais même la boucle de Dôle, qu’est ce que c’est long.. Mais la moyenne se tient bien. Surtout qu’il y a eu du 3 chiffres plus haut avant Besak.
Avalage d’une bricole en roulant, c’est pas bien, mais y a des cas de force majeure.
Je quitte l’A40 à Amberieu, peu de temps après avoir croisé Tophe69.
Il est 15h25 quand je pose dans la cour du client à Villieu , qui est la même boite qu’à Vieux Thann
L’autoroute, c’est cher, mais c’est vrai que la moyenne est assurée. 344kms/4h05. C’est maximieux quoi !
C'est bien joli par ici, on n'est encore pas au sud de Lyon, mais ça fait déjà un peu italie.
16h15, faut y aller, il y a la suite, et la suite, c’est avant 18h à Belleville. Ça doit coller.
A part qu’en arivant à Meximieux, Pérouges, il y a un gros bouchon au rond point. Qu’est ce qui se passe ? Des gendarmes sur tout le rond point. Etat d’urgence peut être. Mais visiblement non, il sont après des bagnoles, regardent leurs pneus.
J’hésite à garder la 84 jusque Montluel, mais c’est préférable de filer par l’autoroute, j’ai un impératif. Peu de temps après, je vois que j’ai fait la mauvaise pioche. On aperçois que l’A42 est bloqué vers Lyon...
AU rond point de la sortie, la gendarmerie encore, qui là, indique de prendre la natio pour aller à Lyon... Quel boxon. Leurs collègues de t’à l’heure pouvaient pas nous le dire ??
Donc demi tour, rond point de Pérouges ou la j’emmerderie est toujours là, et on arrive péniblement à Montluel, car il y a du peuple. On aperçoit une grue sur l’A42. Je signale que je serai vraiment à la bourre.
Une bonne chose cet A432 nord, 1 ère fois que je le prends. Ça roule nickel, heureusement. Je quitte l’A6 plus haut à Belleville, contourne cette ville et arrive chez le client à 17h45. Pas de souci, ça chargera encore. On fait déjà les papiers, puis c’est la pause. Ils m’attaqueront à 18h30. C’est des profils d’acier pour charpentes. J’ouvre le toit, prépare quelques sangles. Ça fait 14m, ils donnent une lanterne. Bien sympa les gars de ce négociant de ferraille. Le gilet, tout ça, on oublie.
Il n’y a que 8 colis, c’est chargé à 19h25, mais après faut sangler à moitié dans le noir. Mais l’avantage, on n’est pas en Allemagne, donc on oublie la sangle au mètre. 5 sangles sur le complet font l’affaire. Mais faut mettre les cornières quand même. Et une dernière sur les portes arrière ouvertes.
Je repars par la N6, il est 19h55. Je vois immédiatement une boulangerie encore ouverte. Je n’hésite pas à y faire un arrêt, car je sais pas où je vais crécher ce soir.
Reprise de l’A6 à Macon sud.
21h20, je trouve de la place sans problème à Beaune Merceuil. Impeccable !
Instant de bonheur à la douche. Bon y a pire, mais y a mieux aussi pour du Total. Enfin, je savais à quoi m’attendre, j’ y passé un week end ici. Et y a pas longtemps, dans une autre vie.
Petit dèj au camion et il est déjà 6h48, l’heure de partir quand même.
Je garde l’autoroute, j’y prends goût, et on n’est que jeudi, on peut encore faire quelque chose derrière, même si c’est férié en Alsace demain.
Bon, à un moment non, faut reprendre de la départementale à Montigny le Roi. Direction Neufchateau. Je vois et repère un ITM qui a une pompe PL, mais à charge, ça va riper du pneu, j’irai une fois vide, le client ne doit plus être loin.
J’y arrive à 8h45.
Le hall est un peu étroit, je vire les sangles avant d’y reculer.
Bien sympas encore les types ici. Toujours pas de gilet ou de trucs du genre, c’est un détail, mais on se sent comme libre. Il fait bon livrer dans nos petites pme françaises.
Je suis vide à 10h15, il y a du taf. Faut charger à Langres à partir de 13h30 pour Lesquin, avec un retour Douvrin derrière.
Impec, mais je demande juste à Pascale si je ne peux arriver qu’à 14h, pour caser une 3h, pas de soucis.
Du coup je traîne à l’ITM de t’à l’heure pour un demi gazole et gluten complet.
Et go à Langres à travers, jamais pris cette route, il y a un chouette lac.
Je n’ai pas l’adresse, mais je connais un parking tranquille dans la ZI. D’ailleurs, je ne vois guère que là où je peux charger.
Je pose à 11h10 avec une superbe vue sur Langres. On est bien là.
Mais 3h, ça passe toujours vite, entre la balayage de la semi, le coup de burette un peu partout sur la semi, des coups de fils un peu partout pour commander des pièces, cuisiner, manger, laver la vaisselle, cédéber un peu, bref, on trouve à peine le temps de siester.
Je vais faire du lobbying pour pousser le fractionnement à 4h...
J’ai reçu l’adresse juste à midi, c’est bien dans cette zone.
14h, ça sonne la fin de la sieste, et c’est mieux, car trop long, c’est mortel.
Je file à même pas 200m d’ici. C’est à l’usine de poubelles. C’est cool, ça va être du léger.
Ça va assez vite pour charger les poubelles dans ma poubelle. Bon, leurs poubelles ont 4 roues, la mienne en a 10 tout de même.
Une bonne heure après c’est reparti, un coup d’autoroute de Langres nord à Semoutiers, c’est obligatoire. Puis N67 où ça rend toujours triste de voir ce qu’est devenu le dépôt de la Société de Transports Burton, soit la Sotrabur un peut avant St Dizier.
Et la N4, où tout est normal, sur les bouts de 2 voies, des camions divers (camions rouges vosgiens par exemple...) qui n’avancent plus, et derrière, des lignards (genres grosses cavaleries du 67 qui passent ici tout les 2 jours depuis des décennies...) bourrent. C’est toujours pénible.
La 44 va mieux je trouve, ça se soulage un peu.
Pause après Reims sur cette 44 toujours.
Je suis décidé, je la garde tout du long. Avec 5t, c’est du velours, même St Quentin.
Juste avant Cambrai, y a un bled avec un beau parking PL au centre, et une friterie pas loin, mais je peux rouler encore au moins 1 heure. Si demain je veux essayer de rentrer, faut pousser plus loin. Cambrai, c’est bien contourné. Direction Douai, toujours sur itinéraire national. A Douai, on arrive sur mon usine Renault préférée. Mais si je me souviens bien, y a pas de place dans les environ. Je prends la route qui rejoint Noyelles Godault, parallèle à la A21, il y a un routier marqué sur mon Michelin. Je tombe de suite dessus, mais c’est blindé v l’heure, à moins de se garer sur la piste cyclable. Je continue, juste après une ZI, mais ornée de bloc de béton.. Alors continue, et guère plus loin, à nouveau des camions garés partout et un resto. Je vois ne place libre le long du trottoir, demi tour au rond point d’après, et va ppour un créneau entre des poubelles et un lampion. Je touche rien, heureusement, parceque le lampion en béton, ça aurait fait du bruit, il est 21h45. En principe je ne gène pas, il y a une entrée à ras le camion. Je vais voir au resto, comme ça. Je boirai déjà une bière, je sais pas pourquoi, mais j’ai envie.
Je m’exécute. Il est possible de manger, et ben aller, c’est parti. Bien sympa le resto. Bon, il aurait fallu des boules kies, des hollandais qui étaient encore en train de lever le coude au bar quand j’arrivais, passaient à table en même temps que moi. Pas discrets les gaillards. On dirait des français en Espagne ! Même pas une heure après, je file au lit. Les collègues bataves attaquent le calva, c’est quand même une bonne clientèle.
Bien dormi, malgré la puissance de l’éclairage public, le passage des éboueurs à 5h, le riverain voisin qui a dû partir au boulot assez tôt, la pluie, rien de grave. Plus grave, c’est en allumant la radio, il y a encore eu un terrible accident de la route cette nuit sur la RCEA, 12 morts, des portugais qui rentraient au pays. Putain de camion ou putain de route ou plutôt putain de je sais pas quoi dire..
Je vais quand même à la douche. Si j’étais plutôt content du resto hier soir, la douche est correcte, mais assez étroite comme le stationnement.
Je mets en route à 7h30 tranquille. Tous les hollandais sont déjà repartis, des vrais durs.
Peu de temps après avoir remonté sur l’A1, c’est vite les bouchons. En gros je mets une heure pour rejoindre Lesquin. Le dépôt de poubelles se trouve au CRT, je trouve facilement. Un Belgo/Slovaque fini de charger et c’est mon tour. Le cariste est bien sympa. 9h45 j’en repars. Direction Douvrin, où m’attend mon retour. On est monté pour ça. J’y vais par l’A25 qui est encore un peu congestionné, mais ça se tire. Puis la N43 direction la Bassée. Je me fais flasher pas loin de là, à quelque chose comme 87 ou 88....Ce n’est que la 3ème fois en un mois.. Entre ça, les autoroutes que je dois raquer, la conso qui grimpe, ça coûte cher le natio...
J’arrive à la mega usine de moteurs à 10h30. Je dois charger des emballages vides cassés. Autant dire du truc sans intérêt, du moins pour le service réception de l’accueil. J’ai quand même le nom du magasin dans l’usine, là ça cloue le mec, mais il faut trouver un cariste pour accomplir cette tâche ingrate de me charger ; Le type appelle un gars dans l’usine, dont le nom apparaît sur mon mail, puisqu’il est en copie de la demande de Mulhouse. Il y a le haut parleur, et là le ce fameux Mr dit qu’il n’a pas été prévenu, et le type d’ici lui demande avec insistance quoi me dire, l’autre tourne autour du pot, ne veux pas lui dire de m’envoyer paître...ça dure 5’. J’entends tout, je me fends surtout la poire de leur accent fantastique. Un vrai duo. Je pense juste qu’ils me font mariner. Il rappelle 5’ plus tard pour dire qu’un cariste va venir. Bande de rigolos va !
Il y a une bonne liste d’emballages à prendre, ça doit représenter 3 camions d’après le mail. C’est cool, le cariste décide de me mettre des en plastique, ça fera 8t, impec.
J’en repars à 11h40.
J’ai hésité à repasser par la Belgique, c’est peut être 30 ou 45’ plus long, je le faisais des fois. Mais là, c’était surtout pour le fun de repasser en Belgique, pays qui commence à me manquer,Martelange,les ardennes, tout ça, et aussi pour transiter une dernière fois en eurovignette. Mais la triste actualité me ramène à la raison, il vaut mieux éviter les passages de frontières. D’autant plus que j’aimerais bien aller aux pièces ce soir à Ludres avant 18h30.
Je garde donc l’autoroute jusque St Quentin. Entre temps, je reçois un sms de PKW90 qui m’a doublé, il a livré l’usine de moteurs aussi ce matin !
Puis, les routinières 44 et 4, dont la pause avant Reims, et avec presque du bouchon dans la descente de Gravelines.
J’aime encore bien (je commence à aimer) la partie Meuse de la N4, les éoliennes, tout ça.
Nancy passe bien, j’arrive chez Volvo à Ludres à 17h45 pour retirer les pièces déjà dispo que j’ai commandé hier, des boulons de portes de Schmitz, pour les travaux de remplacement de bagues d’articulations que j’ai attaqué samedi dernier. Puis 2 3 photos de quelques Fh en attente de livraison à leur futurs et heureux conducteurs.
Direction les Vosges, mais petit couac, la N57 est barrée avant Charmes où il y a eu un grave accident avec un camion qui a perdu des produits chimiques. Il faut sortir, et reprendre la D570, soit l’ancienne N57. Ca perd un peu de temps mais pas de trop, ça rappelle surtout les souvenirs d’enfance, ne manque que le bruit du 1220 Intercooler ou mieux, du TR320.
Du coup, Charmes est un peu long à traverser, et à Vincey on peut reprendre la 2x2.
Cette petite déviation annulera de poser le camion au hangar à Cornimont ce soir, car j’ai pile 4h30 à mon bled. Il est 19h30. Basta, on mettra les choses en place demain matin. Il y a un peu de boulot ce week-end, sur le camion, et sur le 12 aussi, qui est en échappement libre, en attente du silencieux en commande, alors du coup je vais m’intéresser au réservoir de gazole à nettoyer.
Alors, même si ce week-end, une heure nous est volée, profiter, car on a tout de même une journée de plus !!
5h50.....euh non, 6h55, c’est parti. J’ai encore failli partir sans changer l’horloge. Le temps de rechercher dans l’odb comment on fait, ça me prend toujours 5’. Les chrono des Fh phase 1, c’était moins compliqué la molette. Puis on la manipulait plus souvent je trouve... Même qu’un jour elle m’avait lâché. Résultat, y avait fallu remplacer le chrono complet, ça représentait le demi tableau de bord sur cette génération, alors ça coûtait un bras...
Col d’Oderen, Thann, bien bouché, comme un matin quoi.
J’arrive à Mulhouse à 8h25 pas avant, comme il m’avait été demandé pour voir les programmes. Donc Gefco avant d’aller vider dans l’usine, ça tombe. Cool, je recharge une partie où je vide.
Il y a aussi un autre magasin dans l’usine. De l’emballage vide toujours, de la boîte plastique, c’est bon quoi.
Complétage au quai Gefco avec du papier.
Le tout va en Normandie, en haute et basse. A Gefco, Pascale me demande ma carte d’identité, y en a besoin pour un rechargement jeudi. J’ai donc mon taf pour la semaine par le fait. Demain, je rechargerai où j’aurais logiquement vidé en 1er, dans le 27. Alors du coup, je commencerai par la basse Normandie, à Caen.
Je pars de Mulhouse, il est 11h10. Dans la vallée, je me dis que tiens, pourquoi pas je passerais par la maison pour ce midi. Il fait beau, je suis light, c’est la route et y a le temps, inutile de se pointer trop tôt en RP ce soir.
Re-oderen, et posé à la maison à 12h30. C’est top comme ça, ma chérie est encore là. Juste un peu de vent pour manger en terrasse.
Après le repas, j’ai le temps, je peux traîner un peu, alors je bois mon café vautré sur le canapé en prenant des nouvelles du monde devant le 13h de TF1...
J’allais m’endormir, le cerveau étant devenu disponible, mais j’ai quand même appris plein de chose, que c’est le printemps, alors les hirondelles reviennent, ou bien qu’il faut remettre en route de tondeuses et bineuses et surtout qu’à Collioure, les papys qui jouent à la pétanque se parlent en catalan, que des trucs incroyables quoi. Sacré Jean Pierre, j’espère qu’il sera encore là quand je serai en retraite, quand je pourrai enfin ne manquer aucun de ses JT !
Bref, il est vite 14h qu’il faut penser à repartir...
C’est toujours plus mortel que de manger une bricole dans le camion en 30’ chrono. Déjà sur de la Belgique, je repassais de temps en temps comme ça. Je prenais même le temps de passer la tondeuse (comme les vieux de chez JPP !!).
Nancy, je prends la N4 tel un automate pour de longues décennies encore si ça se trouve... Bon, si c’est le cas, j’espère qu’ils referont un peu cette route à l’avenir proche car c’est bien défoncé jusque Pagny. Du moins la voie de droite, alors il est recommandé d’effectuer des dépassements si possible, ça secoue moins.
Vitry passe bien, il est pas trop tard.
Pause go et adblue à la Access de Sommesous. Contrairement à celle d’Illzach, rien pas de café offert, rien.
J’en repars à 18h30, ça ira, ça commence à faire tard pour Paris.
Ça se confirme, francilienne ok, A4 ok, A86 ok, A12 ok et enfin sur A13, il est 20h45. L’objectif du jour est atteint. Comme dans un film sur les routiers du MO, « la route », le chauffeur de chez Chapuis qui allait à Téhéran, en bas du Tahir, disait : « quand on l’a passé, le voyage est terminé » ; à mon niveau, c’est un peu pareil, quand j’ai traversé la RP pour aller sur la Normandie, le voyage est terminé, ce n’est plus que ballade après!
Comme je ne vais pas à Téhéran, mais à Caen, je peux sortir après Bonnières, et je me pose au 1er resto, à Chaufour sur la N13. Il est 21h30, je mange une mamaille au camion, c’est lundi, il est tard pour faire un repas de communion.
6h30 lever difficile. J’avais un voisin assez gênant, un camion tchèque qui avait sa radio à fond jusque point d’heure, ça parlait pas français, alors si c’était la radio de son pays, les autoradios des Daf sont bons.
Pour aller à la douche, faut traverser la N13, et ça circule pas mal en direction de Bonnières.
Puis c’est à la douche que ça bouchonne après.
Départ à 7h30, après avoir fait chauffer le moteur, en montant un peu dans les tours, sans oublier un interminable coup de soufflette, tout en maintenant le régime à 1500. J’espère ne pas avoir trop dérangé mon voisin... C’est ça ou je lui coupait la batterie cette nuit, mais sur le Daf 106, je sais pas c’est où..
On va tranquille sur Caen, via la N13, c’est que du bonheur, elle roule super bien cette route. Moins drôle, j’entends à la radio que Jean Pierre Coffe nous a quitté. Encore quelqu’un on aimait tous.
Juste avant Lisieux, il y a Glos, et son usine Knorr Bremse. Qu’est ce que j’ai pu y venir y a presque une décennie. Gefco Mulhouse avait une bonne part de taf sur toute l’allemagne. On amenait des pièces de hagen ou Roding(vers Amberg) puis remontait des emballages vides, ou bien des pièces finies (cylindre de frein de parc) pour diverses usines PL en Allemagne , MAN à Munich et Dachau. Pour ces 2 dernières, je me souviens y être allé en 1ère semaine de janvier 2005 (après avoir chargé à Lisieux en fin d’année 2004), alors que la maut se mettait en place. C’était des sacrés tours.
J’arrive chez Citroën à Cormeilles à 9h55. Mes emballages sont un supplément, donc comme souvent, c’est pas l’emballement des foules. Il faudra attendre 10h30 au moins. 10h40, je rentre dans l’usine, et ouvre les 2 côtés. On était chargé à l’envers, alors je demande au cariste si il peut remettre les emballages de Louviers de l’arrière vers l’avant. Je lui donne la pièce à la fin de l’opération. Bon, c’est pas ça qui rapprochera son salaire de celui de son PDG, mais c’est un début.
11h15, ej repars dans l’autre sens, N13 toujours, y a le temps. Je ne recharge qu à 16h00 chez le dernier à Louviers.
Sur le contournement de Lisieux, on aperçoit bien les voies ferrées, je regarde si je ne vois pas la gare au fond, des fois qu’il y aurait encore Jean Gabin en train de roupiller sur un banc, comme dans la fin d’«un singe en hiver »...
J’arrive à Gd Couronne à 13h30 pour y vider le papier à destination de Abidjan via les services du Mr Afrique du moment ou plutôt du nouveau boss des guignols de l’info.
J’ai pas mangé, car je préférais arriver ici pas trop tard, des fois ça va pas tout seul.
Bon, ça va plus ou moins avec plus ou moins le sourire. De l’ambiance portuaire quoi.
Au moins j’ai eu un peu de temps pour casser une graine en vitesse. Même si c’est du repas rapide, une boîte de sardines, « ça se bouffe pas, ça se mange ! »
14h40, direction le sud, Louviers.
Je vide le restant des emballages PSA, et doit y recharger. Mais pas au même endroit. Cette usine de mousse a une partie automobile, et matelas. C’est là où je recharge. Chargement peinard, très léger, et tout le monde est bien sympa, sans oublier le portier.
17h, c’est reparti avec une cargaison pour le nord.
Je rejoins Rouen via la N15, c’est plus étroit que par St Etienne du Rouvray, mais c’est plus joli au pied des falaises.
Direction Amiens, via N29. Il pleut, alors il faut très peu de temps pour crépir le camion de la bonne terre Picarde.
C’est quand même bien les journées qui rallongent, je me traîne moins en fin de journée.
Je repasse en tirelire à Bapaume pour monter sur L’A1.
C’est à Wattrelos la destination, rv à 8h. J’y file ce soir, comme ça pas de souci de circulation lilloise demain. Je pose entre le client et les entrepôts de la Redoute, et des habitations. Visiblement y a pas d’interdiction, je ne devrais pas gêner.
A peine je m’attable, je vois passer une voiture de police, ils ne s’arrêtent pas, donc je ne dois en effet pas gêner.
En faisant la vaisselle, un peu après, j’entends une voiture arriver à toute pompe, suivie d’une autre, les pneus crissent, des sales jeunes encore....non c’est 2 voitures de police dont celle que j’avais vu passer en mangeant. Pas de gyro, rien... bizarre, on doit être dans une zone à 50. Je m’en fous, mais bon, si je ne gêne pas, j’ai pas envie non plus d’y être...Il font un tour de pâté, et repartent.
J’ai rv entre 8 et 9h, il est 7h, je déguerpis, avant de gêner. 200m, plus loin, un gars ouvre justement le portail. C’est le 1er employé qui arrive. Je rentre aussi, et attends, je vais pas demander au mec, il attend dans sa voiture aussi.
Ça arrive au compte goutte en s’amplifiant jusque 8h..
Je vais voir, pas de bol, c’est pas ici. Un autre entrepôt au bout de la rue. Je suis passé devant, et j’avais rien vu. J’y fonce, et toc, y a déjà un belge qui attend. A la porte, c’est marqué pas 8h, mais 8h10. On est prévenu.
Mais 8h10, c’est bon, ils sont vraiment opérationnels. J’ai un quai juste à côté du joli FM belge de chez hendricks.
Ça vide doucement, j’en repars à 9h15, alors qu’un autre collègue belge arrive. Du beau matos cette boîte, du belge quoi.
Je file à mon retour, à Bouchain. Le pourquoi de on est venu par ici.
Lille dans ce sens passe bien, A22, puis Somain, et à travers. Le camion est sale maintenant, plus rien à faire. Croisement de l’A21 puis arrivé par Marchiennes, c’est chouette.
Attention, faut charger à la centrale edf. C’est pour ça qu’il fallait mon passeport lundi. Enfin il va y avoir de l’action dans ce cdb.
Le gardien est courant de ma venue, il me montre la copie de mon passeport. Ça va, rentre sans chichi, bon c’est pas une centrale nucléaire non plus.
Et dedans, ça va, c’est pas Tchernobyl. On repassera pour l’exotisme.
Je trouve l’emplacement indiqué, et un gars m’y attend. M’explique qu’il y a déjà des palettes stockées sous le chapiteau, puis du bazar sur le chantier. C’est le cirque quoi !
Il fournit le tire pal, mais j’aurais dû ouvrir les côtés, je me bousille le dos. Y en a que 7, heureusement. Ensuite on avance dans le chantier, ou le champ de mines (pléonasme). Vu le restant à prendre, là, j’ouvre le côté, ce sera mieux. Il y a 3 types qui chargent. Ça parle espagnol. Je demande à celui qui est dans la semi avec moi, d’où il vient. Barcelone, mais il vient de Colombie à l’origine. 10 ans qu’il est en Espagne, et travaille dans les centrales dans toute l’europe.
C’est très long à charger, déjà le propre, cerclé, au sol... Puis du vrac, des rails pour passer du fil surtout. Entre les allers et venues, j’essaies de bavarder un peu avec le type. Je lui demande si la cuisine espagnole est beaucoup différente de la colombienne. Il me dit qu’il y a la paëlla aussi mais qu’elle est différente, que le jus d’orange est meilleur en Colombie, plus naturel (qu’est ce qu’on pourrait dire nous...).
Le chargement devient péniblement long et tordu surtout. Il y a toujours des nouveaux trucs à mettre. Le chef me demande si ça rentrera, je dis que oui, on va essayer.
Il est 13h quand nos amis hispaniques vont comer. ça fait bientôt 3h que je suis là, il ne reste plus grand chose. Je dis au chef d’ici qu’on fini de suite, où je repars dans ce cas là...Il rappelle le chef des espagnols, et nos 3 amis reviennent...On fini, à l’os, par des tubes très lourds cintrés pour chapiteau. Il est 13h30. Plus qu’à sangler, ou essayer de faire au mieux. Ils sont tous barrés, ne restent que la pluie et le vent pour m’accompagner.
Une dizaine de sangles la dessus, on ne peut faire mieux, ça reste bancal quand même. Je ressors de cette centrale à 14h15, et casse une graine vite fait sur le parking en face, à l’horaire galicienne aussi.
Destination 70 héricourt, mais d’abord direction l’A2, Valenciennes. Qu’est ce que je fais, au départ, je me disais que je serais bien rentré par la Belgique, en km, c’est kifkif, et le dernier jour de l’eurovignette, ce serait un sacré symbole. Mais ce chargement un peu pourri me fait raisonner, et choisir de redescendre par l’A26. Se faire arrêter en Belgique avec un truc tordu comme ça, je sais pas...
Je garde l’A26 jusque Reims, pas envie de faire des tours de rond point.
N44, N4, gnagnagna, comme d’hab, avec l’instant déprime qui va avec. On croise toujours les mêmes, notamment des armadas de chouettes Fh Strasbourgeois rouge et vert, de toutes phases confondues, dans un état toujours impeccable. Quel parc cette boîte, mais par contre niveau destinations, ça le fait moins.. Comme tous les usagers réguliers de cette route. Ils ne manquent que des oeillères aux camions ! Mais c’est comme ça, c’est l’argent qui commande, pas l’utopie.. Bref, ça me fait toujours espérer qu’un tour d’Allemagne ou autre va me tomber dessus un de ces 4, avant d’avoir l’impression de porter des oeillères aussi !
Pause à la Total de Pagny pour jeter un oeil au chargement qui ne s’est pas trop tassé, même les sangles ne sont pas détendues. Et achat baguette Access.
J’ai hésité à repasser par la maison pour consoler ma déprime passagère, mais ça fait 15 bornes de détour 2 fois, et avec ce chargement, bof.
Alors je garde la 57 puis prends Lure, et me pose à quelques bornes du client, à Couthenans, chez Pierrette. Il est 22h, un peu tard pour aller squatter le resto, alors je squatte juste le parking, et irai squatter la douche demain matin. Une baguette access le jour même, c’est encore bon...