| Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
On n’est pas passé au repas de la truite en rentrant, mais on se n’est pas couché de bonne heure pour un lundi, 22h passé. Heureusement une bonne douche réveille bien ce matin. La douche à Jarcieu, ça change aussi de celles de Ashford. Petit dej vite fait et décollage à 6h25, tranquille par le village pour faire chauffer la mécanique, direction Romans à travers.
Enfin une impression de printemps ce matin, et ici c’est superbe. A gauche les Alpes, à droite le massif Central. Y a déjà des cueilleurs d’asperges au boulot aussi. ça bouchonne bien sur la rocade de Romans, j’arrive quand même à 7h40 au client de matériaux à Bourg de Péage, et en repars aussi vite à 7h55, parfait. Go au 2éme sur Valence, enfin à Beaumont les Valence. Je ne connaissais pas ce bled, pas loin de Montéléger. Bon, si ça se trouve même les autochtones ne connaissent pas ce bled, et ce ne s’imaginent même pas que sa zi se trouve juste en face d’une vieille maison de transports frigorifique de Montéléger. L’important est que ça ne traîne pas trop à vider aussi ici. Vide à 9h05, parfait, du bon boulot ces tuyaux.
La suite arrive tout aussi vite, on change de département pour un voisin, comme l’ont fait certains autochtones. Go le 07, La Voulte. Même client que il y a 3 semaines. A part que aujourd’hui j’emprunte le pont barrage de Charmes sur Rhône, pas limité en poids, c’est pas drôle quoi. Comment faire une anecdote avec une telle sagesse.
30’ plus tard on fait les formalités adr à l’accueil, la même personne que la dernière fois, mais il est à peine 10h du matin, et c’est plus long qu’à 16h25 je trouve.
Une fois rentré, j’ai une place rapidement, ouverture des 2 côtés, c’est presque un complet d’IBC aujourd’hui. Mais ça met du temps à s’activer. Je repars enfin un peu avant midi, le temps de repasser au bureau, les 12 coups sonnent. 2h30 passé ici.
Mais tout va bien, j’ai encore de la marge pour mon rdv de livraison à Salaise fixé à 14h45.
Comme le ferait un gars du pays, je remonte tout full N86. Autant se promener quand on peut, c’est une des bases et l’un des derniers réels avantages du métier. C’est vrai que c’est peinard par rapport à la N7 ou le Boeuf. Juste on sent bien les nombreux rond points avec les 22t de déchets liquide derrière.
Il est donc temps après Tournon de faire une pause repas, très bien posé le long du Rhône et des vignes.
J’arrive vers 14h à poubelle land comme dirait un vieil habitué. Juste un bordereau, donc ce ne sera qu’une pesée, c’est déjà ça. Enfin ce bordereau n’est déjà pas bon, il faut en faire rétablir un, ça prendra déjà 1/2h avant de pouvoir se représenter. Bref maintenant c’est plus “quand vont ils me prendre avant mon rdv?” que je me pose comme question, mais plutôt “combien de temps après?”.
Philippe, du régional, arrive, il a rdv à 16h au même point que moi. Je rentre avec 1h de retard sur le rdv. ça vide vite, mais il faut autant de temps pour l’analyse. J’en repars enfin à 16h30, bim encore 2h30 de passé. Ce voyage se résume en gros à 5h d’attente pour 1h10 de trajet!
Retour à Jarcieu, via Anjou Sonnay, comme les habitués encore. C’est vrai que ça va pas mal, on n’est pas embêté par le monde.
Fabien est toujours là, il charge sa ballade fin de semaine avec Emeric et Antho, mais si ils vont au Courte Paille ce soir, ce sera sans moi, puisque je dépose ma semi contre une Duarig encore pas vraiment vieille puisque immatriculé EY quelque chose et chargée pour le F31. Cool.
Passage au quai 2 pour y coller 2 pal de carburant, petit tour et essai du hayon car je n’ai encore jamais utilisé la prise de mon tracteur. Le chef pense à tout. Et comme je n’ai jamais utilisé de hayon non plus, c’est Philippe vu tout à l’heure à Salaise qui me montre tout ça. ça marche.
Je repars à presque 18h, mais laisse entrer avant, le padré de la maison, il n’y a pas une seconde à lui faire perdre, puisque comme à son habitude, il a encore 8h56 ou 57 de volant en étant parti du fond de la Catalogne si c’était pas déjà l’Aragon. ça biche quoi, comme il dirait. Il fêtera cet exploit au Courte Paille.
Pour moi ça biche aussi, car avec les 5 ou 6 t à peine dans la semi, j’entreprends de descendre par le massif central, la N88 quoi. Julie avait raison, je suis encore en vacances là. C’est vrai que je suis pas en régime ramasses en ce moment.
ça bouchonne quand même avant Serrières, mais après, le Tracol, le Pertuis, le Puy et sa Vauquieziaine déserte, ça roule au taquet, enfin presque, y a les plaques. Faut quand même faire gaffe, le Viktor Orban local a peut être une police répressive aussi. Enfin Viktor Orban du pauvre, quand même..
Je fini quasi l’amplitude dans une méga cour d’une vieille usine à Laubert, dans le 48. Il est 21h15 ,il fait encore jour. Il fait un vent glacial, mais on devrait être bien quand même.