| Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
On a beau ne pas mettre le réveil, ne pas avoir la pression, un moment on tourne en rond. C’est plus fort que soit, faut toujours aller voir bien avant le rv prévu si jamais.
Je mets en route à 11h pour faire les 4kms qui relient ici à l’Ile de Nantes.
Le portier m’accueille sans tortiller.
Je vais voir au quai, oui pas de problème, mais pas avant 13h. Le cariste est débutant dans la boîte, il est sympa. Je lui demande la hauteur réelle des bobines de papier à charger. 2m80, ça va, ils demandaient 3m sur le mail. Bon, faut quand même réhausser pour le temps du chargement. Je monte tout à 3m05 pour m’occuper.
Un Breger arrive, il a rv à 13h, il passera logiquement devant moi. C’est un jeune bien sympa de Mulhouse, il fait encore un peu de fret auto, surtout du Merco, dans toutes les usines frontalières.
Je casse une graine, c’est partit pour valider une 3h.
A 13h30, le Breger se met à quai. Ce sera moi après logiquement.. Mais non, une navette interne arrive...Je suis un peu furax, mais bon, ok, on n’est plus à ça près. Et puis le chauffeur est sympa. Juste demain, j’ai rv à 11 h à St Quentin. Je serai pas enquiquiné à Paris ce soir.
Le Breger chargé, sous le poids, on constate qu’il a un pneu crevé sur la semi. Je pourrais l’aider pour m’occuper mais ils n’ont pas de roue de secours, donc c’est Euromaster qui viendront l’aider. 15h30, la navette s’en va, une autre arrive, là, niet, je file au quai m’assurer que c’est bien mon tour, pas de souci. Une dame me confirme, en me demandant depuis quelle heure je suis là. On aurait dû vous charger tout de suite me dit elle..Ah bon.
A quai, il faut mettre des chandelles à l’arrière pour le poids. J’avais préparé les sangles et les cornières. Juste en commençant le chargement, je demande au cariste si je pourrais poser les sangles sur les bobines au fur et à mesure avec les cornières, en prenant mon échelle, par l’arrière, ça simplifierait, et ce serait plus rapide. Non, me répond il, c’est interdit d’aller dans le camion. En fait il voudrait bien, mais si quelqu’un de la sécurité passe...
On en parle, justement quelqu’un passe, qui me dit de retourner à l’emplacement chauffeur. Je lui explique ce que j’ai demandé au cariste. Il me dit que non, on n’a pas à faire comme ça, sécurité oblige. Commençant à être énervé, je lui re-explique ma raison de vouloir procéder ainsi, que c’est pour des raisons de sécurité également.
Bref c’est le dialogue de sourds, jusqu’à ce que je m’emporte un peu....Apparemment c’était quelqu’un de haut placé. Bon tant pis, j’étais énervé. J’estime quand même avoir mon avis sur la façon d’arrimer la marchandise.
Une bonne heure passée, pour opérer l’arrimage par les côtés ces bobines de 2m80. ça peut être casse gueule aussi, bonjour la sécurité...
L’ami Breger attend toujours Euromaster à côté.
Il est 17h30, je repars enfin de là. Un peu énervé encore.
Un peu de gazole à la Access avant de reprendre le périf vers Cheviré. Ça fait 24h que je suis dans les parages, j’en ai marre. Ça bouchonne en plus. Ça va être tendu cette histoire de 11h à St Quentin.
J’enquille l’autobahn en mode pilote automatique jusque la capitale. Une pause de 30’ repas à Chartres.
Paris passe bien, à part qu’il faut jongler entre les fermetures d’A86 et de périf.
Une fois l’A1, je croise peu de temps après Cherokee qui s’en descend sur Angers.
Juste après la 1ére entrée de ma carrière dans la nouvelle région des « Hauts de France », je quitte l’A1 à Compiègne, et suis Noyon Chauny... C’est très très long....
Le pire est la traversée de St Quentin, et de la ZI où je livre. De plus, 0 place. Juste à la cartonnerie, il y a 2 belgo LT stationnés dans la rue. La boîte est grande ouverte, je suis poli, je vais déjà voir à pied, des fois que je croiserais le directeur...
Ça bosse. Je vois un chauffeur Blondel qui dételle atèle, je lui demande si on peut dormir dedans, niet. Il me dit que si je continue un peu la rue, il y a une place potable à côté de chez Mory. Il est 2h, grillé 5’ d’amplitude.
Y EN A MARRE !