FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • N7, on monte en température
    rétro
    le béton au soleil
    le pain du soir
    Besac!
  • Jeudi 16 Mars 2017
  •  

    La douche c’est pas un problème ici, il n’en manque pas et c’est gratis. Après le grand crème et le croissant c’est parti à 6h50, natio jusque Orange nord pour monter en température et sortie au sud pour arriver au client oblige. C’est route de Jonquière, sans n°, et pas trouvé le client sur ggle, un domaine. Je vois route de Jonquières depuis le péage, je suis, mais non, interdit aux pl, alors demi tour au centre commercial et direction Orange centre pour reprendre cette route de Jonquières au début. Je vais quand même bien arriver à trouver un domaine sans appeler le beau frère! 

    On passe en revue tout le reste du centre commercial, rien, un peu plus loin, vers Jonquière toujours, un garage qui retape des bagnoles vintage m’attire l’attention, oubliant que je cherche un client. Il y a un domaine juste en face, c’est là. 

    Bureau, où j’ai les éloges d’être à l’ heure, ça fait plaisir, et instructions d’aller derrière pour vider, les 2 côtés, en 45’ c’est réglé.

    Ma fille a bien débarqué à hull ce matin, ils ont la belle vie les lycéens, ils se tapent la cloche au niveau voyage. 

    Un petit complet pour le 68 m’attend dans le Gard voisin, à Pujaut, Avignon quoi. Un petit coup d’A9 pour voir les panneaux Barcelone, mais que jusque Roquemaure et c’est déjà fini. C’est du béton, la grosse boutique. Ca faisait longtemps que je n’en avais pas fait. Il pleut pas, on va pas trop salir. Enfin si, c’est poussiéreux. Au bureau, je ne suis venu qu’avec le gilet fluo, la dame me dit que normalement j’aurais dû venir avec tout l’attirail, casque, lunettes... ça passe, mais vous saurez pour le prochain, dit avec le sourire. N’empêche, ça rigole pas dans le béton, c’est pas ce que je croyais, pour avoir une fois déjeuné avec quelqu’un du milieu, je n’ai pas souvenir d’avoir eu à porter les epi pour tenir la fourchette et le couteau. Enfin, c’était très loin d’ici..

    Y a pas foule en camions, on s’occupe de moi tout de suite, et le cariste est super sympa, comme à l’accueil. Ça charge par un côté, des poutres de béton. Mais il faut ouvrir les 2 côtés pour la sécurité, pour mettre les chevrons sans monter dans la semi, et en plus leurs fourches sont balaises et risquerait de défoncer la bâche. Ça va, le cariste discute bien, et explique bien le pourquoi. En sanglant, mes sangles avec manchons de protections, ces derniers ne tombent pas comme on veut sur les angles, faut pouvoir les bouger, mais pour ça faudrait monter sur le chargement.. Interdit ! Donc on prend l’escabeau et avec mon crochet de planches, j’essaies de tirer les manchons, mais c’est pas évident. Le cariste tient l’escabeaux, car une fois l’escabeau n’était pas freiné et un chauffeur s’est rétamé par terre..Quelle avance l’escabeaux. Oui, mais me dit il encore, avant l’obligation de l’escabeaux, une fois un chauffeur sur le côté, s’est agrippé à une poutrelle déjà chargée..qui lui est tombée dessus... Bref...Bon, il prend l’initiative de monter sur le chargement pour mettre les manchons récalcitrant en espérant ne pas se faire voir. Et il me raconte d’autres accidents même mortels, donc du pourquoi de la sécurité très poussée ici, et ça se comprend vu ce qu’il me raconte. 

    Bref, ça va quand même assez vite, je repars de là une bonne heure trente plus tard.

    A9 et A7 jusque Piolenc comme d’ hab, et RN7. Faudra pas trop que je traîne quand même, Pascale m’appelle pour savoir si je peux vider pas trop tard et faire une foulée sur le 52 demain, pas de problème.

    Gazole et adblue à la Access de Montélimar, pas de Gregounet en vue. A moins qu’il soit enfermé dans la douche. Je suis allé faire le pissou, je n’ai pas entendu de au secours.

    Je garde quand même la N7 jusque Valence sud pour faire quand même du Grand Boeuf, histoire de se croire un peu sur l’A7 allemande vers Bad hersfeld et ses côtes bien plus infernales.

    Cassage de graine au dernier parking avant le péage de Vienne. 

    Je passe Lyon par le périf, je sais pas si on a le droit, si on gagne du temps, mais j’aime bien. Puis pour une fois je me paye l’A42 jusque Bourg, c’est lourd le béton.

    Après N83. Le tel sonne, changement de programme, ce ne sera pas du 52, mais du 51 en foulée demain. Vivement que cette journée s’achève, sinon, ça risque encore de changer pour du 77 !

    Je fais un arrêt pain à Mantry, c’est la femme du boulanger qui est en caisse, la copine de Pierre quoi. Je ne sais pas où atterrir ce soir, au pire ça servira demain un pain rustique comme ça.

    Besançon ne passe pas trop mal pour l’heure et j’y reprends l’autobahn. Je pourrais finir à l’aire d’Ecot, mais j’ai encore la jauge de gazole assez haute, alors je sors à l’Isle sur le Doubs. Le parking est encore blindé de bagnoles, c’est bien le co-voiturage, mais faudrait des aires dédiées, c’est blindé partout comme ça maintenant. Je trace jusque l’Isle sur le Doubs centre et me pose sur la place, avec 9h01, il est 19h. Parfait, et avec un peu de chance, le resto du Palais à la douche.