Carnet de bord de Février 2018 | Partager sur Facebook |
Je vais valider une 3 ème 11h, mais où est cette reprise économique. Elle est deja au bar, je tombe sur des connaissances, le Denis de chez Steff, qui est en retraite mais qui roule encore, et Éric de chez Gehin, un camarade bressaud, bien 2 ans que je l’ai pas vu. Alors lui part en retraite à l'automne. Ça fait drôle, c’est le genre de chauffeur qu’on aimait bien et qui nous faisait rêver quand on était gamin, avec son 1938, puis 1944, toujours bleus, avec la plaque Ricochet, 3 lumières oranges sur le pavillon. Puis après une série de FH, il a un SSC aujourd'hui, bleu, et toujours les 3 loupiotes. Voilà, Éric va partir en retraite, on prend 30 35 ans dans la vue.
Je décolle après la douche et un énième café à 7h45. Direction Sochaux par l’ancienne route, Héricourt Bethoncourt. On tombe sur l’ancienne entrée de l’usine, la porte nord. On évite ainsi le transit sur la principauté du Territoire de Belfort et surtout le bouchon de Sevenans. Je dois aller sur Voujeaucourt, alors je continue à travers via Arbouans, et ça arrive sur l'échangeur sur de Montbéliard, en plus de passer devant une boulangerie, le truc pratique le matin.
J’arrive à 8h15 à Belcampo du pais de Sochos. Y a pas foule de camion, mais peu importe, ici, on entre pas comme dans un moulin. Faut attendre qu’un convoyeur viennent nous chercher. Ce site est énorme, c’est pas du luxe de se faire guider. Que les choses soient claires, c'est pas ici qu’on peut la photo du mois.
Les 3 bagnoles sont vidées une heure après, l’une a perdu de l’huile, ils me donnent de quoi torcher le plancher. Le cariste était bien sympa, il a fait de l’humour, en me disant très sérieusement que les voitures étaient rayées, non? Et moi je suis tombé dans le panneau en regardant de plus près !
Après le guidage de sortie, je suis libre à 9h30. J’appelle, direction Mulhouse. Tiens c’est pas des engrais ce vendredi. Pourtant Pascale m’avait parlé d’un voyage sympa mercredi. Pour moi voyage sympa, c’est généralement un département genre no 46 ou des trucs comme ça.
Là c’est tombé à l’eau, y a besoin d’une grande hauteur. Et les grandes hauteurs, c’est généralement plus pour des départements genre no 60, ou dans le style.
Bah je m’en fous, et en plus ça m’arrange, fallait que je puisse ramener le tracteur ce weekend. J’ai donc ma montée, un rechargement lundi puis un autre mardi déjà en main.
Je file à l'usine avant 11h, charger cette fameuse grande hauteur, mais croise entre temps Philippe, un autre bressaud, qui vient livrer ici tous les jours ses ramasses vosgiennes, en attendant aussi sa retraite. On bavarde bien 1/2h, du coup j'arrive pile poil pour la fin de la pause. On me montre l'emplacement, et je mesure les emballages, qui font 3m par 2. À peine je demarre, qu’un type arrive et squatte la place. Bon, tant pis, je vais rehausser en attendant, lui leve juste un côté, et chargé de la même référence. C’est le régulier de ce fournisseur en fait.
Il a vite fini, je prends enfin la place, la semi levée à 3m, que le cariste me dit que je n'ai pas besoin de tout ouvrir, qu’il n’y a plus que 4 emballages…. Ah ben c'est le type qui m'est passé devant qui a tout zibé.
Alors on les met sur 2 ou pas? Je suis honnête, j'appelle Pascale, elle me répond avoir 3m au 4C1 pour du 60 aussi. Bon ça va,on peut les mettre au sol les 4, du coup. J'ai juste rehaussé pour rien, et redescends tout. Direction le 4C1, ou c'est toujours pareil, blindé. J’ai vite un emplacement, mais ça traine, c’est l’équipe de l'aprèm qui achèvera. J’ai vraiment gagné le gros lot, je me sauve de là à 14h. C’est léger,mais c'est plus lourd que les engrais au niveau attente.
Direction les Vosges, passage à Cornimont, il est pas trop tard, j'achève le chantier des plaquettes du tracteur, l’essieu avant cette fois. En une bonne heure c'est réglé. Un petit lavage express derrière, pour un peu enlever le souvenir de Beauce qui s’est accroché un peu partout dans les recoins.
Puis je mets un peu de binz des coffres du tracteur dans un de la semi, car y a petit déménagement ce weekend !
À voir lundi!