| Carnet de bord de Mars 2016 | Partager sur Facebook |
La journée commence bien, je serai déjà en retard au RV de 11h. Bon pas grand chose, 5’. Bien, dormi, zi tranquille. Mais un peu éloignée de l’A26 pour un GB liner.
J’ai mon mail de retour en petit déjeunant. Amiens à 14h pour Dornach demain 13h30. Tranquille. Quoique Amiens à 14h, faut pas que ça commence à faire comme hier ici à St Quentin. Je sonne de suite Pascale pour faire part de cette éventualité. No stress, c’est entre 14 et 15 à Amiens.
Je rentre dans la cartonnerie, suis livraison bobines. Mais il y a un stop au quai des expé. Je vais voir, ça rigole, ricane, personne ne me calcule. Je regarde un plan, les bobines c’est bien au fond à droite. Je fous le camp à bas. Mais là bas, personne, interdiction d’entrer dans les hall. Je retourne donc à pied au expé. Et là, voit quelqu’un. Ah t’es là bas ? Ben non, faut que tu reviennes au stop, c’est obligatoire, si le chef te voit, nanani nanana...
Je ne moufte pas, reviens au stop, et en marche arrière, à contre main, j’ai pas envie de faire le demi tour à pleine charge non plus. En reculant face aux quais, j’espère juste qu’un haut placé de cette usine ne rôde pas dans les parages...Car je ne sais pas pourquoi, mais je suis déjà un poil énervé...
Une fois au stop, retour expé, c’est bon, à priori personne n’a remarqué plus que ça ma manoeuvre très dangereuse, allant à l’encontre de tout principe de précaution coutumier de notre pays.
Le type que je vois, me dit d’ouvrir les 2 côtés pour qu’il colle les étiquettes. Au stop ? Oui au stop..
J’en profite pour rembobiner les sangles. Il colle les étiquettes, me donne déjà mes papiers signés, et je peux enfin retourner au fond pour décharger. Le cariste, un papy bien sympa m’y attend. Je vire tout, les planches, les cornières. Je lui dit que je rehausserai côté par côté. Je préfère pour le circuit hydraulique assez vulnérable du système de rehausse des Schmitz. Une fois en faisant du foin, un flexible a pété. Là c’est la panne, surtout si on a un chargement haut. C’est pas parce que c’est allemand que c’est parfait. Loin de là.
Midi quarante, c’est rabaissé, fermé.
Faut se retaper St Quentin, vraiment pénible à traverser.
Puis Amiens via N29 J’ai pas de sous à mettre dans l’autoroute.
J’arrive dans l’immense zi nord de Amiens, pour aller à l’immense usine de couches ou lessive, je ne sais même pas.
Il est 14h25. J’ai un bip. Je casse une croûte, il serait temps. Balaies le plancher et installe le cordon pour plomber.
Sur le parking, il y a autant de français que si on était dans une usine Polonaise.
15h15 le bip sonne avec le quai affiché.
On reste en cabine, ça m’arrange, ça laisse du temps pour pianoter le clavier.
Même pas 16h c’est reparti, comme quoi, les multinationales.
11t en plus, c’est cool.
N29 comme à l’aller. Puis N44, N4....Une pause avant Vitry entre ces 2 derniers axes.
Demain, c’est rv 13h30, donc autant se faire plaisir et passer par la case maison.
Je pose sur le parking de notre petite commune, il est 23h.
TOUT VA BIEN !