FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • la montée de Oderen(88)
    Vigo liner, la classe
    4h plus tard
    c'est beau le 70 la nuit
  • Jeudi 18 Mai 2017
  •  

    On est jeudi, ça n'était pas une évidence lorsque je me suis réveillé à midi.

    Après avoir pris des nouvelles du monde… du monde des marchés (où les protagonistes nous expliquent toujours et encore que les charges et autres impôts sont toujours trop élevés, ou bien qu'il pleut tout le temps...) grâce au célèbre JT de JPP, je dois revenir à des affaires plus futiles et je mets en route à 14h30, ici c'est toujours sec mais il fait lourd (oui comme JPP, j'en fais des tonnes sur la météo, ça permet de meubler…).

    Je vais par Oderen, au plus court.

    Je passe au guichet affrètement un poil avant 16 heures, pour récupérer la dernière mission. C'est une montée Poissy avec retour sur place, bref le truc tranquille. Je rentre en mécanique à l'usine, mais là c'est blindé, du Trnava, du Vigo, ou même du Sochaux, bref des camions dans tous les sens et en créneau, et j y passe pas loin de 2h..

    Direction l'autre bout de l'usine au parc a vide du ferrage. Là c'est la pause, ben oui il est 18h passé. Je ne vais pas enquiquiner les 2 caristes qui sont dans leur bon droit et attends sagement 30.

    Grave erreur, si j'avais su...la cariste me dit ne plus avoir de cette référence d'emballages...crotte. Bon, vu l'heure je me permets d'appeler Pascale sur son 06. Pour rien du tout, vu qu'elle est encore au bureau. 

    Pas trop grave, elle regarde ce qui reste en magasin. Il y a encore du Sens à prendre au 4C1. Cette vie n'en a aucun parfois. Coup de tampon ici pour dire qu'il n'y a rien et c'est parti au parc à vides du montage.

    L'heure tourne, pas trop grave, demain faut juste qu'on puisse quand meme recharger à poissy le retour qui m'attend.

    4C1 = attente ...j'en repars à 20 heures...J'aime bien l'industrie qui subsiste dans notre pays, mais il y a aussi des fois où j'en ai vraiment marre de ces usines.

    Je dois donc prendre en compte le changement de destination, et de fait, opter pour la N19. c'est un mal pour un bien finalement.

    Il se met à flotter méchamment une fois dans le 70, et avec le coucher de soleil au fond ça donne un beau décor. Je sors à Pusey à côté de Vesoul pour mettre un peu de gasoil. Me croyant tranquille à cette heure là, j'entreprend une boîte de maquereaux pour boucler 30 minutes. Mais non, arrive derrière un camion qui voudrait faire son adBlue dans ma file.

    Pas grave j'avance en faisant un départ arrêté de moins de 30 secondes.

    Je suis parfois d'un naturel curieux et vais voir. C'est un Renault noir avec une semi grise immatriculée en Île-de-France dont on aperçoit pas mal d'autres de cette flotte dans les usines PSA. Il roule donc pour le même donneur d'ordre que moi, mais dans une branche différente, le spécial, il fait encore l'Espagne Italie ou même la Slovaquie, bien bien tout ça, je me coucherai moins bête ce soir.

    Je repars le réservoir et le ventre plein pour tenter de me rapprocher le plus possible du client. Donc je ne m'embête pas, je prends l'A5 à Langres jusque l'autre côté de Troyes.

    La radio de nuit est une sacrée aide au maintien en éveil. Même si ce n'est plus que des rediffusions, on écoute parfois avec plus d'attention. Sur Inter, il y a une émission sur le bricolage, thème qui me rebute un peu aux 1er abord, mais je suis rassuré ensuite car ils racontent que les bricoleurs ne finissent jamais leur chantier, ou bien qu'ils ne jettent jamais les chutes.

    C'est sur cette émission que je me pose finalement sur un parking pl dans une zi à l'entrée de Sens. Il est 1h30, je me couche tôt aujourd'hui.