Carnet de bord de Janvier 2019 | Partager sur Facebook |
Après avoir réduit les 3’ réglementaires au service minimum pour le brossage des crocs à la jerrican, cause -3 dc, je ne décolle quand même qu'à 4h50. Ça roule bien, ça n'a pas l'air de glisser, sans surprise 2h30 plus tard je sors à Chalon sud pour un petit bout de mon camino de Vigo d'antan, de RCEA quoi, jusque le Creusot seulement, ça suffit si je ne veux pas ressortir les mouchoirs. Je suis à 7h55 devant le fabricant de Nacelles, file dans la rue, ça commence bien , enfin ça ouvre seulement plutôt. Pas de soucis particulier, ça ne traîne pas à sortir les pal de batteries entourent l'une des caisses. Celle sur le beurre de cacahuètes n'a pas bougé d'un yota. Enfin c'est sûr qu'avec ce froid, la pâte est du vrai béton. Go au 2, dans le 01, dans la bonne commune de St Etienne du Bois, puisque assez proche de la non moins bonne mais surtout connue commune de Villemotier. Mais avant je dois faire encore faire 30’ à l'aire Macon. Je loupe mon copain Tophe qui chargeait sur le Creusot mais en est parti 1/2h plus tard. Tant pis, petite causette au gsm qui compense. J' arrive à la zi de St Etienne du Bois un peu avant 11h. Ça vide vite les 2 caisses, qui soulage le beurre de cacahuète et surtout moi même en voyant que c'est resté intacte, pas de trace. En même temps, comme dit mercredi, à peine 500kgs répartis, c'était peanuts comme charge. Je peux aller sereinement à la suite, sur Albon. Avant de quitter la zi, petit saut à I'ITM en squattant la plateforme de dépotage pour aller au pain. C'est malheureux d'aller au pain là en étant à quelques km de Villemotier. Enfin j'en trouve un bon, le Patois, qui vient d'un fournil du village. A42, Lyon périf, et j'attaque enfin ce délicieux pain à l'aire de Solaize. J'arrive à Albon dans la zi Axe7 à 14h. Les filets de semences n'ont pas commencé à germer ni bouger. Enfin il était temps d'arriver quand même. Je n'ai plus qu'à remonter le beurre de cacahuète au quai 4 de Jarcieu. Y a pas foule vers 15h. On vide ça, étudie la suite avec Jean Noël, Régis n'est pas là, il n'est pas en vacances mais en fco, enfin si c'est pareil. Le plus dur pour lui a dû être de se sentir obligé de se bidonner des blagues de son ardéchois de voisin. On doit attendre les habituelles palettes de mes 2 clients Stafford Stone. En l'absence de Régis, c'est tout naturellement son frère de carrière, Yvan, qui va me prêter main forte, tant sur le plan tactique que technique, et le tout à travers divers dialectes européens. Je sais pas pourquoi, mais je suis sûr que Yvan est contre le Brexit. C'est un européen, et ça, p'tain, c'est vachement bien. On met déjà quelques IBC au milieu devant, des longueurs à côté pour les 4 1er mètres, et Yannick arrive avec les palettes à gerber en partie. On va assez vite à 3, mais comme d'hab, on en ressort un bout avant la fin pour regerber encore, car comme avec Régis il manque toujours 10cm à la fin par rapport au plan de départ. Bref, pas vu passer les presques 3h, en comptant encore le temps d'expliquer à Brigitte GL mes vannes pourries que je pompe des répliques pourtant cultes du président de la République. Je me sauve à 17h30 bien sonnées et sans laver ni doucher avant qu'un bouchon ne se crée sur la D519, la cour est maintenant archi pleine, on se croirait dans un Service en Angleterre. Je passe par Lyon, tant pis, faut que j'aille au gazole un peu et adblue beaucoup à Bron pour jusque lundi. Je sors à 19h45 à Belleville, dodo au péage.