FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2019 Partager sur Facebook
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  • oui, 9 palettes
    c'est mieux vu d'en haut
    optimisation à outrance
    à la suivante
    Emeric en rail route
  • Mercredi 23 Janvier 2019
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    Pas trop fatigué de la ballade hier, Elland ce n'est pas énorme. Bon sauf si j'avais arpenté tous les nombreux pubs. C'est après plus de 17h de pause que je mets en route, 8h05 f pour faire les 800m. La cour est pleine de 2 camions, du coup j'attends, et en repars enfin vide à 9h05. 9 palettes…. Direction la 1ere ramasse, Doncaster. Maintenant, sans surprise, c'est le bouchon sur le M62 vers Leeds, je voyais bien la guirlande de feux depuis en bas chez le client. Alors arrêt douche au service juste après, ce sera fait. Ça va un poil mieux ensuite, direction le sud. J'arrive au client, un gros marchand de voitures et de pièces vers 10h30 passé. Je reste dans la rue car la place a l'air cher. Comme m’avait prévenu Julie, il faut  payer pour se faire charger, c'est des voitures. Ce n'est pas une somme folle,mais je n'ai rien à avancer, c'est le destinataire qui effectue un paiement en ligne dès que je communique la somme en question, du coup j'attends quand même bien 30’. Ça aurait pu être pire. Je peux rentrer, le cariste est sympa. C'est 2 Golf. Autre demande du client, on doit les gerber. Ça ne paraît pas évident comme ca, tant sur le plan de la stabilité que sur le bon état des bagnoles. Je m'en fous,c'est pas des Golf 1 non plus, ce n'est que des 5, nettement moins charismatiques que le célèbre modèle de la fin des 30 glorieuses. Ma foi le cariste s'exécute, en même temps il a été payé. Faut juste que je rehausse, car ça ne passera pas, juste le temps de charger. Bon ça fait tellement longtemps que ça n'a pas servi, la manette du robinet pour lever un côté est grippée et me reste dans les mains vu le froid. Alors dégrippant, pince, et ça lève, mais les 2 côtés en même temps, ouf. Après, forcément,il a ses fourches coincées entre les 2 bagnoles, alors faut sangler aux roues du côté opposé aux fourches de celle du haut, et il recule d'un coup sec. Qu'est ce qu'on se marre. Sans surprise, la voiture du haut bougerait rien qu'avec le petit doigt. En sanglant à chaque triangle de suspension, et vue que celle du bas est bien écrasée, c'est devenu bien stable. 4 sangles quand même aux 4 roues de celle du bas et le tout en photo pour soumettre à Philippe à Jarcieu, responsable transport véhicules, qui me valide l'opération par : “parfait, bonne route”. Il est déjà midi 15 quand je repars,  mais au moins on ne s'ennuie pas comme sur une plateforme logistique. La suite à 69 miles de A1 plus bas, à Grantham. Là ça me cause, déjà fait. Pause en chemin,pour un bon plat de la maison, un bourguignon qui réchauffe bien par ce froid sec. Mais j'aurais pu faire une bonne sieste,j'arrive à Grantham à 13h uk, ils ne reprennent qu'à 14h. C'est le domaine où j'étais déjà venu charger des véhicules militaires à l'automne. Je mets l'italienne sur le gaz pour me faire couler un bon café le temps de faire les carreaux, bref je ne vois pas passer l'heure. Ici,c'est pas pareil, on charge à quai cette fois, un beau Land Rover. Et vu le prix sur la facture, là ça m'étonnerait qu'on puisse gerber dessus. 4 sangles à chaque anneaux aux coins, le tout agrémenté de pouces en l'air du chargeur et c'est reparti, il est déjà 15h40 f mine de rien. Régis ne désespère pas de trouver un complément de ce côté du Channel, pour aujourd'hui ou demain, mais niet, ça ne veut pas tomber, alors je compte bien traverser ce soir. Le à peine quart de M25 à emprunter passe à la régule, curieux vu l'heure, mais soyons rassurés, cette belle moyenne chute le temps de franchir l'intégralité du Dartford. Enfin, ça pourrait être pire. En même temps, je reçois un SMS du chef qui ne m'a pas oublié du tout, y a complément sur le 95 demain. J'arrive sans problème vers 19h40 f à Folkestone où c'est presque fluide pour l'enregistrement du train. Y a Emeric qui arrive juste dans la file voisine. On discute 2 minutes par la fenêtre, mais les files avancent. Ça passe à peu près bien, on échappe aux contrôles casse pied, mais on ne se retrouve pas dans la même file, il est sur les lignes du devant. Je prends le temps de me réchauffer une soupe, maison encore, et c'est embarquement vers 21h. Coup de bol, Emeric monte en même temps, donc on peut se retrouver dans la navette. C'est cool ça, mais surtout dingue avec 6 navettes par heure. On arrive à Calais vers 21h45, je trace l'A16, j'ai pas l'habitude. Et surtout on voit les restes de la neige de ces derniers jours, et même quelques flocons tombent encore. L'aire de la baie de Somme est blindée, il est 23h, je pousse jusque Abbeville est, il y a une belle ZI. Il est 23h15, c'est grave ?