FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2016 Partager sur Facebook
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  • zérotième catégorie
    Montgny Langres
    Langres
    je fais dans l'environement
  • Jeudi 24 Mars 2016
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    Instant de bonheur à la douche. Bon y a pire, mais y a mieux aussi pour du Total. Enfin, je savais à quoi m’attendre, j’ y passé un week end ici. Et y a pas longtemps, dans une autre vie.

    Petit dèj au camion et il est déjà 6h48, l’heure de partir quand même.

    Je garde l’autoroute, j’y prends goût, et on n’est que jeudi, on peut encore faire quelque chose derrière, même si c’est férié en Alsace demain.

    Bon,  à un moment non, faut reprendre de la départementale à Montigny le Roi. Direction Neufchateau. Je vois et repère un ITM qui a une pompe PL, mais à charge, ça va riper du pneu, j’irai une fois vide, le client ne doit plus être loin.

    J’y arrive à 8h45. 

    Le hall est un peu étroit, je vire les sangles avant d’y reculer.

    Bien sympas encore les types ici. Toujours pas de gilet ou de trucs du genre, c’est un détail, mais on se sent comme libre. Il fait bon livrer dans nos petites pme françaises.

    Je suis vide à 10h15, il y a du taf. Faut charger à Langres à partir de 13h30 pour Lesquin, avec un retour Douvrin derrière.

     Impec, mais je demande juste à Pascale si je ne peux arriver qu’à 14h, pour caser une 3h, pas de soucis.

    Du coup je traîne à l’ITM de t’à l’heure pour un demi gazole et gluten complet.

    Et go à Langres à travers, jamais pris cette route, il y a un chouette lac. 

    Je n’ai pas l’adresse, mais je connais un parking tranquille dans la ZI. D’ailleurs, je ne vois guère que là où je peux charger.

    Je pose à 11h10 avec une superbe vue sur Langres. On est bien là. 

     Mais 3h, ça passe toujours vite, entre la balayage de la semi, le coup de burette un peu partout sur la semi, des coups de fils un peu partout pour commander des pièces, cuisiner, manger, laver la vaisselle, cédéber un peu, bref, on trouve à peine le temps de siester. 

    Je vais faire du lobbying pour pousser le fractionnement à 4h...

    J’ai reçu l’adresse juste à midi, c’est bien dans cette zone. 

    14h, ça sonne la fin de la sieste, et c’est mieux, car trop long, c’est mortel.

    Je file à même pas 200m d’ici. C’est à l’usine de poubelles. C’est cool, ça va être du léger.

    Ça va assez vite pour charger les poubelles dans ma poubelle. Bon, leurs poubelles ont 4 roues, la mienne en a 10 tout de même.

    Une bonne heure après c’est reparti, un coup d’autoroute de Langres nord à Semoutiers, c’est obligatoire. Puis N67 où ça rend toujours triste de voir ce qu’est devenu le dépôt de la Société de Transports Burton, soit la Sotrabur un peut avant St Dizier.

    Et la N4, où tout est normal, sur les bouts de 2 voies, des camions divers (camions rouges  vosgiens par exemple...) qui n’avancent plus, et derrière, des lignards (genres grosses cavaleries du 67 qui passent ici tout les 2 jours depuis des décennies...) bourrent. C’est toujours pénible. 

    La 44 va mieux je trouve, ça se soulage un peu.

    Pause après Reims sur cette 44 toujours.

    Je suis décidé, je la garde tout du long. Avec 5t, c’est du velours, même St Quentin.

    Juste avant Cambrai, y a un bled avec un beau parking PL au centre, et une friterie pas loin, mais je peux rouler encore au moins 1 heure. Si demain je veux essayer de rentrer, faut pousser plus loin. Cambrai, c’est bien contourné. Direction Douai, toujours sur itinéraire national. A Douai, on arrive sur mon usine Renault préférée. Mais si je me souviens bien, y a pas de place dans les environ. Je prends la route qui rejoint Noyelles Godault, parallèle à la A21, il y a un routier marqué sur mon Michelin. Je tombe de suite dessus, mais c’est blindé v l’heure, à moins de se garer sur la piste cyclable. Je continue, juste après une ZI, mais ornée de bloc de béton.. Alors continue, et guère plus loin, à nouveau des camions garés partout et un resto. Je vois ne place libre le long du trottoir, demi tour au rond point d’après, et va ppour un créneau entre des poubelles et un lampion. Je touche rien, heureusement, parceque le lampion en béton, ça aurait fait du bruit, il est 21h45. En principe je ne gène pas, il y a une entrée à ras le camion. Je vais voir au resto, comme ça. Je boirai déjà une bière, je sais pas pourquoi, mais j’ai envie.

    Je m’exécute. Il est possible de manger, et ben aller, c’est parti. Bien sympa le resto. Bon, il aurait fallu des boules kies, des hollandais qui étaient encore en train de lever le coude au bar quand j’arrivais, passaient à table en même temps que moi. Pas discrets les gaillards. On  dirait des français en Espagne ! Même pas une heure après, je file au lit. Les collègues bataves attaquent le calva, c’est quand même une bonne clientèle.