| Carnet de bord de Mars 2018 | Partager sur Facebook |
RAS comme souvent ici,bâche intacte, jauge toujours au même niveau. Je décolle tranquille à 8h20. Pas besoin de se coltiner plus tôt la RP.
Je me lave vite fait à Beauvais et continue tranquille. J'aurais dû y aller encore plus tranquille, c'est encore rouge de partout. Go par l’extrême sud, mais c'est pas ça, disons que ça roule comme un jour de pluie. Il fait 7, ça va,ça ne devrait pas être interdit de circuler sur les hauts plateaux de la 118.
De toute façon c’est mort pour arriver en 4h30 à St Vigor.
Alors arrêt à l’aire du Bosgouet sur l’A13 où il est bientôt 13h, donc l’heure de manger. Une bien bonne choucroute, du moins un reste de dimanche, de la maison. C’est délicieux même si j’espère que c’est la dernière de cet hiver interminable.
Après le pont de Tancarville, que je ne prends même plus en photo, c'est un monument d’accord,mais ça ne vaut pas Pancorbo et son desfiladero, c’est la sortie directe sur St Vigor, donc le parc du Hode qui est fermée à cause du pont du même nom. C’est pas de bol, c’est marqué jusqu’au 27/03/2018, c'est sans doute inclus alors.
Alors tour presque jusqu'au CR pour revenir en arrière, histoire de perdre 20’.
Le 1er, pour le papier, c'est un transitaire, il est 14h10, c'est garé jusque dans la rue. J’arrive quand même à trouver une place potable dedans. On s’annonce en envoyant ses papiers via un tube et on attend l’appel au hp comme la dizaine de camarade devant. Ça dure déjà plus d’ 1h avant d’avoir le quai. La suite est aussi longue pour sortir les palettes (10).. Ça va je discute du bon vieux temps avec un Portmann qui a roulé pour Gefco Mulhouse, maintenant il fait la Normandie en multi lots( j’aime autant pour lui que pour moi) avec la semi d’une ancienne boîte reprise avec ce boulot, Hubert de Lutterbach. Vide à 16h20, je passe en face au PLIP pour la suite, où ça ne s’annonce pas mieux, hormis que c’est Gefco, donc personnel bien plus souriant et détendu que chez les transitaires.
J’ai un quai de suite, mais ça n’attaque qu’à 17h15 après une pause. Ça commence mal, avant d’attraper la 1ere pile, le fen tombe en carafe dans la semi. Le cariste essaie tout, le coupe batterie, débranche la batterie. C’est un capteur qui merde, des fois ça remarche. Mais là pas. Un sous chef arrive, pareil, coupe batterie, debranchage, des fois que le cariste serait idiot. Pareil. Alors faut appeler le chef, qui lui triple l'opération, sûr de lui, mais rien n’y fait. Alors il donne son accord pour tirer le fen avec un autre, y a pas trop le choix. Heureusement ils ont pu débloquer le frein automatique. Quelle merde ce frein disent ils,j’ai déjà entendu ça quelque part.
Bref, le déchargement attaque réellement à 17h30 bien sonné, et là c'est découvertes de cartons éventrés, vis ou boulons plein le plancher. Photo tout le bazar, mais heureusement ils ont l’habitude de ce qui arrive de Mulhouse..
Enfin vide à 18h40, je repars sur Caen après avoir passé 4h30 sur secteur pour 2 livraisons, on ne volerait pas une pause après tout ça. Ma capacité à rester calme m'impressionne. En fait c'est plutôt grave, j'en ai plus rien à faire.
Il faut 1h10 pour arriver à l’usine de Cormeilles le Royal via le pont de Normandie.
Ici, je dois charger un chargement de la veille. Alors je suis accueilli par “ah c'est vous qui n'êtes pas venu hier!” Ça fait envoyé plaisir quoi.
En fait c’est pas les chargements que je fais d’habitude, c’est des pivots d’une autre façon, brut mais peints, à un autre magasin d’expédition. Là ça ne charge que par un côté. Peu importe, j’aime bien ouvrir les 2 de toute façon, elle va bien la Schmitz. Et ce n'est pas plus rapide qu’à l’autre, j’en repars à 21h15. Je validerais bien cette belle journée devant l’usine, mais il me reste malgré tout un peu de volonté, et je surtout je n’ai que 6h15 de route, alors je fais un bout d’A13 et en finis avec ce Normardi au péage après l’aire de Vironvay, où il y a de la place à 22h55.