Carnet de bord de Janvier 2019 | Partager sur Facebook |
C'est l'hiver, je n'y pensais plus. Un peu de neige jusqu'au milieu du département vosgien en descendant cette nuit, pas de quoi mettre en difficulté la V40 qui a enfin l'impression d'être dans son pays qui l'a conçue. Mais à Châtenois c'est au noir, c'est aussi bien, comme ça pas parti tôt pour rien. Décollage à 3h. Il y a quand même pertes de 10 minutes jusque Toul avec 2 chasses neige qui roulent de front. Je suis obligé d'aller au gazole à Pagny, je n'arriverais jamais à St Quentin. Ici l'automat fonctionne. Pas de neige non plus sur les bosses meusiennes de la N4. Je prends l'autoroute à la Veuve et m’ arrête avant Reims, c'est dur ce matin. 1h TTC, si bien que quand je repars, il fait encore nuit, et que j'ai encore bien du mal. J'arrive à rouler une heure, et m'arrête encore 20’, après Laon. C'est comme ça,quand on commence à s'arrêter tôt, le voyage n'en fini pas. Cette fois il fait jour, et plus ça monte et plus c'est du beau. Pas de neige, c'est aussi bien pour mes petites affaires du jour. J'arrive à Calais vers 10h45, je suis un peu déçu, je n'ai que le ferry de 12h45. Ça laisse du temps pour empiler les slips dans le placard et de déjà faire les carreaux. On monte vers midi de le Spirit of France, je vais manger aussitôt, une pièce, tourte au boeuf quoi. Je remarque que ma suggestion de la semaine précédente sur les boissons n'a pas encore été prise en compte. Le salon de ce ferry n'est pas le plus pourri de tous les ferry de la P&O, il y a de quoi s'étirer, faire une bonne sieste. La mer remue mais c'est supportable. Étant tout devant, je débarque assez vite à 14h20 mais avec des carreaux déjà à refaire. Là c'est pas du sel de déneigement, mais du marin,ça fait des sacrées traces. Pas de contrôle,je file sur le M20, je vais pouvoir faire mon client londonien. Un ferry avant ça m'aurait quand même arrangé,ça va être chaud au niveau circulation pour repartir. Je garde la A20 direction le centre puis une ceinture A205. C'est à Sydenham. Plus les miles restants baissent, plus les minutes de trajet augmentent. Heureusement j'avais fait l'itinéraire final sur street wiew à maison, ce qui fait gagner du temps avec les éventuels pont de chemin de fer bas. Sans surprise non plus,ma rue est bien remplie en stationnement, et le client à une cour en cul de sac et à contre main. J' arrive à faire demi tour dans une petite rue eb face où je me gare et vais voir. Le cariste me guide pour reculer au fond de sa cour, qui finit en pente. J'accroche le spoiler gauche au creux de la pente, mais rien de grave, j'arriverai à recoller le morceau, c'est pas pour qu'und branche de route du 43. Il prend ses 2 palettes, et me voici soulagé d'avoir fait ce client, ça met fin au stress et gagne du temps pour demain. Même chemin en sens inverse, la moyenne est moins bonne, c'est bientôt la sortie du boulot. Je retrouve l'A2,ça roule et m'arrête au Darford pour les matières dangereuses. Purée c'est soumis à convoi, la seule fois où je suis pressé. Je visais le service de Thurrock juste après, mais j'attends encore bien 25’ dans la file convoi. Ça va être chaud pour trouver de la place au service. Quitte à griller l’amplitude, je décide de tracer jusqu’au truckstop de la junction 26, c'est vert sur M25 et je suis sûr de trouver de la place, et au moins je tire les heures. Sans surprise, je trouve de la place, ils entassent bien ici, il est 18h30. Il fera bon au lit.